I'm really sorry... - Pv Zephyr | Sam 03 Jan 2015, 18:48
Donc je me retrouvais dans cet endroit qui était le mien, avec ma femme, cela me faisait plaisir d'être à nouveau entre ses bras, mais c'était sans oublier que je me suis détourner une fois, avant que tout cela commence, un mortel, un homme, un dernier... J'étais le pire des hommes, j'avais failli à mon pari, bien que je faisais tout à présent pour le respecter. J'étais attentif à ce que ma femme pensait ou disait, un vrai gentleman. Je pouvais être attentif. C'était quelque chose que je montrais assez peu, en effet mes fils le savait, ma femme apprendrait à le voir, pour les autres, je n'étais qu'un gros connard et fier de l'être. Avec quelques exceptions à la règle, comme cette jeune fille qui l'avait peint, il se sentait fier d'être représenter, lui qui était oublié depuis des siècles par des générations de mortels s'enchaînant à une vitesse folle, un siècle pour une divinité comme moi ce n'était rien, pourtant je voyais passer ces fichus six mois. Il défilait à une lenteur pas possible. Je me sentais presque vexé de les remarquer si fort. En même temps, je retentai la fidélité, pour un infidèle, ne pas vouloir faire ce qu'il veut ou faire des bêtises avec des inconnus pour le simple fait de se sentir important, c'était un grand changement. Mais avoir vu ma femme si triste m'avait fendu le cœur, oui, je suis sensible et je vous emmerde. Je m'attendais à ce que personne ne vienne avant de rencontrer un vent chaud qui n'était pas de moi. Cela signifiait qu'une chose, Zephyr, mon fils, à la fois impatient et gêné, car il se déplaçait assez peu vers moi à part pour m'enguirlander. A ce demander qui était le père... C'était moi, cela ne faisait aucun doute, mais cela n'empêchait pas à mon fils de me faire la leçon sur mes aventures d'un soir et comme quoi le fidélité c'était bien. Mais ce n'était pas ma faute si je m'ennuyais et que maintenant je faisais tout pour reprendre le cœur de ma femme. C'était une bataille que je pouvais gagner, peut-être pas seul. Je me sentais honteux. Je me mettais dans un coin et me roulais sur moi-même. Il n'y a pas à dire, je suis le pire, après Zeus, il va de soit, mes tromperies sont rien à côté du dieu des dieux. Lui il avait le record, mon but n'était pas de le rattraper, mais d'aimer véritablement à nouveau, sans limite. Cette idée me plaisait beaucoup, je ne pouvais m'empêcher d'être content de le tester avec une personne qui ne serait pas affectée par mon œil. La voir de mes deux yeux me faisais plaisir. J'avais hâte d'explorer les courbes qui faisait que ma femme était belle. Il avait vu à quel point, elle était superbe, la lumière et ses sourires la rendait radieuse, je ne pouvais me lasser de la voir avec ce sourire. Quand je vois à quel point je suis atteins par mes sentiments, j'ai un peu peur. Peur de la décevoir encore.
Pensais-tu réellement qu'il serait en mesure de tenir sa promesse ? ►Jayd, le pessimiste.
L'adolescent était assit dans son appartement, il avait les deux coudes appuyés contre le comptoir qui se trouvait devant lui et son visage était complètement camouflé par ses deux mains. Il avait fermé les yeux et pestait silencieusement, à voix basse, dans un murmure qui se laissait emporter par le vent chaud qui lui caressait la peau. Il était en colère et on pouvait le sentir à deux mille pieds de distance avec lui, sa peau était brûlante tellement le vent qui tournoyait autour de lui était puissant et rapide : il allait avec ses sentiments, il ne lui portait plus aucune importance, mais il le sentait égratigner ses bras à chaque nouveau mouvement de sa part. Zephyr se concentra sur l'énergie qui tourbillonnait autour de son corps et leva les deux bras dans les airs pour faire stopper le vent, il tomba net, le choc aurait pu blesser quelqu'un, mais il était seul dans son tourbillon. Il prend deux bonnes respirations avant de se lever d'un mouvement un peu trop rapide que sa tête ne comprend pas immédiatement. Résultat ? Il se retrouve pencher vers l'avant, les deux mains à plats contre le même comptoir à fixer ses pieds. Pourquoi est-ce que son père ne pouvait pas agir - pour une seule fois - comme quelqu'un de normal, comme quelqu'un de bien à la place du connard habituel qu'il est ? Le jeune homme se redressa et secoua la tête de gauche à droite, il faut absolument qu'il se bouge pour ne pas se prendre une nouvelle céphalée. Il sort de ses appartements - celles qu'il partage avec son meilleur ami - et marche d'un pas assez rapide avec une hirondelle sur les talons. « Ne devrais-tu pas te calmer avant d'aller à sa rencontre ? » Oui, il aurait dû. Alors pourquoi est-ce qu'il continuait tout de même sa route, son visage peint en rouge tellement il emprisonnait sa colère en dedans ? Parce qu'il n'avait qu'une seule envie : aller hurler au visage de ce père à la con.
Il arrêta devant la porte d'entrée, il ne se souvenait même plus du chemin qu'il avait emprunter tellement il avait eu la tête ailleurs. Il regarda la porte cinq secondes en se demandant s'il devait frapper. Il était fâché, mais poli. Il toqua, mais n'attendis pas de réponse avant de l'ouvrir et de s'engouffrer dans la maison - parce qu'il était fâché. L'adolescent poussa un long soupire, il n'avait pas besoin de dire qu'il était là - son père devait avoir senti la bourrasque de vent chaud s'engouffrer dans son chez-lui. Il fouilla la pièce principale et trouva son père assit là, dans un coin. What ? Zephyr s'arrêta devant lui et croisa les bras sur sa poitrine comme l'aurait fait un père avec son enfant qui vient de faire une bêtise. Pourquoi est-ce que l'adolescent se sentait obligé de faire des remontrances à son paternel ? Parce que ce dernier n'avait pas le sens des responsabilités, qu'il n'était pas fidèle et qu'il était un con de première d'avoir - encore - été voir ailleurs alors qu'il avait une femme aimante à ses côtés.
▬ T'es sérieux ? Tu fais une bêtise de cette envergure et tu te roulles en boule dans un coin pour éviter les conséquences ? Dis-moi quoi faire, dis-moi ce que je dois dire ? J'en ai marre de tout ça papa, j'en ai marre de voir que Déio est triste à cause de toi, parce qu'elle t'aime comme une folle et que tu ne peux pas te contenter de son amour. Pourquoi ? Pourquoi tu te sens obligé de rendre malheureux tous ceux et celles qui t'aiment ? Putain .........
L'adolescent lui tournait déjà le dos lorsque le dernier mot quitta ses lèvres, il tira une chaise et se posa dessus. Il était fier, il n'avait pas haussé le ton - ou presque - et n'avait pas été méchant. Enfin, pas encore. Il plaqua ses mains devant ses yeux afin de ne plus regarder son père, parce qu'il ne voulait pas dire ce qu'il pensait au fond de lui, il fallait qu'il se contrôle.
La boule au ventre, j'entendais ces pas, ceux qui annonçait mon jugement, j'étais le pire des hommes, je le savais, je ne méritait pas cet amour que j'avais à ma portée. J'avais été tenté, un coup vilain, je me souvenais même plus du pauvre type avec qui je l'avais fait. Je me roulais sur moi-même. Il criait, je me mettais à pleurer, je savais déjà tout cela que je ne méritait pas ce qu'on m'offrait. Je rendait les gens malheureux, par ma stupidité. Je me sentais si honteux de faire ce genre de choses. Il me disait ces mots sans aucune douceur, ils s'infiltraient petit à petit dans mes veines. Je grimaça ais avant de relever la tête, oui, je pleurais, mais je ferai face à mon fils. Je regrettait et il devait le savoir, je ne voulais pas que ma femme meurs à cause d'un stupidité passée qui semblait remonter à la surface. Je ravalais mes sanglots et le levais pour lui faire fac, il m'avait tourner le dos.
-Tu crois que je ne m'en veux pas assez à cause de cela ? Tu vois pas que je suis amoureux bordel. J'ai merdé, mais contrairement à Zeus j'aime profondément Déio, elle est parfaite, moi je me trouve pas à la hauteur. Est-ce que tu me comprends ou te contentes-tu seulement de faire la morale parce que je suis qu'un gamin par moment. Je suis joueur, tu le sais. Alors avant de me jeter des pierres, sache que je fais des efforts pour elle, pour m'amuser avec elle. Mais je dois la reconquérir. CA me frustre. Tu peux me comprendre. Non, bien sûr, je devais rester dans mon coin, fermer ma gueule et attendre. C'est cela que vous voulez ? M'enfermer ? ! Je suis le dieu du vent, rien ne m’arrête !
Je pleurais toujours, mais j'avais dit tout ce que je pensais. Absolument tout. Je m'écroulais sur le sol, je ne voulais pas perdre mon fils, pas ma femme, ni autre personne comptant pour moi. Mes fruits d'infidilité, mes enfants quoi, je ne pouvais pas les renier parce que Déio ne voulait pas d'eux. C'était tout simplement dégueulasse. Je ne pouvais pas laisser cette injustice durer trop longtemps. Quitte à m'isoler avec mes enfants, me rendre ridicule. Je les aimais. Mon amour se limitais pas qu'à Déio. Pas sûr qu'il comprenne le principe.
-Mes sentiments pour ma femme sont celle d'un mari et d'un homme amoureux. Mon j'aime d'autre chose qu'elle. Tu saisis ce que je dis Zephyr ? Je t'aime aussi, comme un père, elle ne peux pas avoir tout mon amour, elle doit apprendre à me partager avec au moins mes enfants.
Je frappais le mur utilisant mes vents pour bien l'entamer, c'était toujours à moi de plier et pas l'inverse, je suis un dieu bordel. Je faisais ce que je voulais. Ce qui compte c'est que maintenant je ne le ferait plus. C'était tout ce qu'il devait savoir. Je respirais à fond avant d'essuyer mes larmes.
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Re: I'm really sorry... - Pv Zephyr | Ven 09 Jan 2015, 17:53
dad, why ? feat. eole
Pensais-tu réellement qu'il serait en mesure de tenir sa promesse ? ►Jayd, le pessimiste.
C'était la même à chaque fois, l'adolescent venant gronder son père pour cause d'infidélité, son père s'excusant en racontant des conneries qu'il oublierait la nuit d'après dans les bras d'un autre amant. N'en avait-il pas marre à la fin, de toutes ses conneries ? Il n'était pas assez vieux pour comprendre ses erreurs et ne plus les reproduire ? Non. Parce qu'il est dieu du vent, volage comme son élément - c'était ce qu'il clamait à chaque fois qu'on lui reprochait quelque chose. Zephyr s'était affalé dans une chaise qui n'était pas très loin de son père, lorsqu'il releva les yeux dans sa direction, le dieu avait cessé de s'apitoyer sur son sort et s'était levé. Cela faisait un bon point pour lui, il était capable de se lever, mais pas de se regarder en face, dommage tout de même. « Tu crois que je ne m'en veux pas assez à cause de cela ? » Évidemment que non, sinon tu aurais cessé depuis longtemps de faire le con avec ces pétasses ou salopards que croise un peu partout. Il ne lança pas cette réplique cinglante et attendit patiemment que son paternel ne la ferme. L'adolescent aurait tant aimé que son père puisse lire les pensées, qu'il puisse savoir ce qu'il ressentait à ce moment, qu'il avait tellement honte de son père, qu'il était tellement blasé de son père. Si seulement il pouvait s'ouvrir les yeux et se rendre compte de combien il pouvait être blessant, combien il pouvait être souffrant pour lui de voir se déchirer l'amour devant ses yeux. « Je suis le dieu du vent, rien ne m'arrête ! » Justement. Tu devrais être capable d'arrêter ces petits jeux de gamins tout seul, putain. Tu devrais être capable d'ouvrir les yeux, de te rendre compte que tu n'as plus l'âge pour cela, que tu devrais être heureux, que tu ne devrais plus te rouler en boule dans un coin pour pleurer. Sois un homme, merde !
De nouveau au sol, le dieu du vent avait regardé son fils qui l'observait du mieux qu'il pouvait, il ne flanchait pas. Il n'avait même pas l'air triste pour son père, il l'était, mais il n'en laissait rien paraître. Il n'avait plus envie de lui montrer combien il était triste. Fallait-il qu'ils ne se parlent plus durant des mois pour que son père soit en mesure de se prendre en main ? Si c'était ça, « le petit coup de pied au cul » qu'eole attendait, cela ferait plaisir en son fils de lui botter. L'adolescent regarda son père frapper le mur, il ne bougea pas, ne sursauta pas - ce n'était pas la première fois qu'il faisait vent de sa violence.
▬ Je suis furieux contre toi, pas à cause de ce que tu fais subir à Déio. Je suis furieux contre toi, parce que tu viens de me prouver - encore une fois - que je ne pouvais pas avoir confiance en toi. Tu m'avais promis, mais c'était une promesse d'ivrogne et plus jamais je ne me laisserai prendre. Tu as raison, tu es un dieu. Tu devrais apprendre à savoir où sont les limites à ne pas franchir, tu devrais le savoir, putain. Papa, tu dis que tu n'es pas aussi pire que zeus - et je peux te l'accorder - mais n'attends pas d'en être rendu au même point que lui ou tu ne me verras plus jamais. Ce n'est pas une menace, c'est une promesse. J'ai déjà perdu ma confiance en toi, ne m'oblige pas à m'éloigner davantage, je t'en prie.
L'adolescent arrêta de parler en se mordant la lèvre inférieure. Il n'avait pas été méchant, n'est-ce pas ? Il ne savait plus ce qu'il devait lui dire. Il comprenait que Déiopée n'avait pas toujours été la femme parfaite - mais c'était réciproque dans leur couple de toute manière - et qu'elle avait souvent voulu l'avoir que pour lui. Ce n'était pas cela un couple ? Il ne voulait pas perdre ses enfants et zephyr pouvait comprendre le principe, mais pourquoi était-il prêt à perdre la femme qui l'aimait plus que lui-même ne s'adorait ? Il ne savait pas, ne savait plus.
Re: I'm really sorry... - Pv Zephyr | Ven 09 Jan 2015, 18:29
C'était la même chose à chaque fois, j'étais gamin, mais pas autant que Hermès, j'avais des qualités et des défauts. Cela faisait de moi quelqu'un d'entier, effacer un trait de mon caractère serrait pas facile, je continuerait à voir les mortels comme quelque chose de séduisant, je suis amoureux certes, mais pas en prison avec ces derniers. C'était pour cela que parfois quand venait le soir, je prenais mon écharpe et sortais sans un mot. J'avais besoin de ressentir cette liberté, pas les chaîne qui me serraient affreusement le cou jusqu'à m'étouffer. Il était furieux, mon fils, il ne voulait presque plus entendre parler de moi. N'avait-il pas compris que mon amour n'était que pour ma femme, que mes enfants étaient mes trésors, je me sentais coupable de les avoir fait, je faisais tout pour eux. J'avais quoi en retour, juste du mépris. Si c'était cela l'amour que je méritait, je préférai cent fois ma solitude et ma liberté. Je pleurais, j'en voulais même plus, je voulais cette chaleur, tout ce que j'avais entre mes mains c'est le vent. Il était bien froid à côté de la chaleur que je recherchai au fond de mon être. Il voulait partir, il partait tous, absolument tous, j'étais triste profondément triste, pas une seule personne ne pouvait me comprendre, être là pour moi sans demander plus qu'un peu de mon attention en retour.
-T'éloigner pourquoi pour me laisser seul ?Vous semblez pas avoir compris ce qui me fallait, je comprends pourquoi j'ai été si câlin avec ton demi-frère. J'ai besoin de votre amour, mais je ne mérite pas selon vous. Pourquoi ? Parce que j'ai fait des bêtises, au lieu de me punir de ces erreurs futiles et vaines que j'ai déjà envie d'oublier que j'ai oublié certaines. Cesser de voir me flageller. J'ai compris, je n'irait pas voir les mortel que par curiosité. Si vous voulez plus me voir, je vivrais seul. Apparemment, c'est ce que je mérite à vos yeux. J'ai besoin de chaleur bordel et pas celle que je maîtrise.
Je n'avais même plus honte de pleurer dans un tel que le mien. Mon fils avait honte, il n'avait plus confiance, c'était mérité, mais qu'est que je gagnais à rester là. Juste des blessures, je pouvais partir et pleurer seul et serrer Athos contre moi, ses plumes viendront se poser sur mon dos, pour une fois il se tairai, il resterait silencieux pour moi. Il devait sentir cette peine, je pariais qu'il était en route pour me réconforter. Je soupirai ce chanteur de merde comme réconfort, mon affilié. Mon seul allié dans cette bataille. Je n'essuyais même pas mes yeux, car oui, j'avais laisser le bandeau. Il ne me servait plus à rien.
-Tu peux dire les mots que tu veux, je serai triste car je t'ai perdu, je suis un père brisé. Aphrodite pourra te parler d'amour mieux que moi. Elle te dira sûrement des choses sensée sur ce dernier. Je ne suis pas le seul fautif. Vous avez tous vos responsabilités. J'ai besoin de vous. Plus que jamais...
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Re: I'm really sorry... - Pv Zephyr | Mar 13 Jan 2015, 16:54
dad, why ? feat. eole
Pensais-tu réellement qu'il serait en mesure de tenir sa promesse ? ►Jayd, le pessimiste.
Le jeune homme resta dans la même position, tandis que son père avait toujours le visage ruisselant de larme brulante de tristesse. Il n'avait pas l'intention de flancher cette fois, cela faisait beaucoup trop à avaler pour l'adolescent. Il aimait son père du plus profond de son cœur, mais pourquoi est-ce qu'il agissait toujours de cette manière de con ? Zephyr ne cessa pas d'observer les traits tirés de son paternel et chaque fois qu'il ouvrait la bouche pour ajouter une couche de plus sur le malaise qui planait dans la pièce. Il ne voulait pas le réconforter, il ne voulait pas se pencher dans sa direction et le ramasser. Il ne voulait pas le serrer contre sa poitrine afin d'effacer les larmes et les sanglots qui s'échappaient de ses yeux et de sa gorge. Le dieu du vent semblait profondément en colère et blessé, mais ce n'était pas la faute des autres s'il allait constamment voir ailleurs, ce n'était que sa propre faute. Il n'aurait pas dû, il avait promis. Ce n'était pas la première fois qu'il disait qu'il serait fidèle et il n'y arrivait jamais alors comment est-ce qu'il pouvait avoir confiance cette fois. Pourquoi cette fois serait différente des autres ? Cependant, il continuait d'écouter ce que son père avait à dire. Il disait qu'il méritait de vivre seul - oui, peut-être un certain temps ce serait bien - à leurs yeux à tous : il devait bien y avoir une raison pour que tout le monde s'accorde sur le même point, non ? D'accord, il jouait vraiment les martyrs et cela ne tarderait pas à mettre zephyr en colère. Il en avait marre de ses sanglots de gamins, il n'avait qu'à se reprendre en main. Il n'avait qu'à retrousser ses manches, à se relever et sourire à la vie. Il devait arrêter de s'apitoyer sur son sort, putain. Eole pleurait toujours, il ne stoppait pas les larmes qui ruisselaient sur son visage, il n'arrêtait pas. L'adolescent poussa un très long soupire sans savoir ce qu'il devait dire sans être de son côté, parce qu'il ne voulait pas le réconforter. Il n'arrêtait pas de dire que vous ne compreniez rien, mais est-ce qu'il prenait la peine de comprendre ce que vous disiez ? Non, alors pourquoi vous seriez obligé de l'écouter à son tour ?
▬ Tu penses qu'on ne te comprend pas. Cherche la chaleur dans les bras de ta femme, dans les bras de tes enfants. Lâche les putains ou les mecs que tu croises dans la rue, merde. Papa, je ne demande pas mieux que de te faire confiance, je ne demande pas mieux que d'être à tes côtés, mais à chaque fois, tu me déçois.
L'adolescent laissa le silence s'installer entre les deux tandis que son père reprenait la parole pour lui dire qu'Aphrodite pourrait mieux lui parler d'amour. What ? Est-ce qu'il se rendait au moins compte que ses discours n'avaient aucun sens ? Qu'ils entraient dans l'oreille d'un sourd, parce qu'il s'en foutait éperdument d'Aphrodite, qui ne connaissait pas mieux l'amour que les autres.
▬ Je m'en balance d'Aphrodite. dit-il en croisant les bras sur son ventre. Elle n'est même pas en mesure de comprendre les amours de son fils, alors comment pourrait-elle comprendre quoi que ce soit en amour ? Et si tu penses que nous avons tous notre part de responsabilité dans tes infidélités, tu te trompes. Nous ne t'avons jamais offert de pute en cadeau. Alors maintenant, tu te relèves. Tu te bouges le cul et tu te remet sur pied. Putain, t'es plus un enfant. J'ai besoin de toi, en vie, j'ai besoin de ma famille unie. J'ai pas envie de sentir la douleur entre vous deux à chaque fois que je viens vous voir, ok ? Allez, bouge-toi.
L'adolescent se leva et tendit la main en direction de son père, il aurait aimé qu'il prenne sa main et se lève. Il aurait aimé qu'il soit en mesure de se reprendre en main. Mais il est trop con.
Re: I'm really sorry... - Pv Zephyr | Mar 13 Jan 2015, 20:05
Il parlait comme si il avait réponse à tout, comme si il était infaillible, il ne l'était pas, loin de là. Il ne comprenait pas ma curiosité, il allait devoir la comprendre de gré et de force. Il avait loin d'avoir la science infuse.
-Je ne vais pas d'autre bras que ceux qui me sont légitimes à présent, plus aucun mortel hors mes enfants m'as touché depuis cette histoire. Mais tu me croira pas je suppose, parce que je ne suis pas digne de ta confiance. Après si pour t'en assurer, je dois enlever mon bandeau quand je sors pour simplement me balader, je le laisserai à la maison, je ne pourrai pas croiser de mortel, elle sera contente. Tu comprends pas que j'ai besoin d'air, pas qu'on m’enferme dans un rôle, laisse-moi toi et Déio être ce que je suis.
Après il avait dit des insultes sur Aphrodite, je ne pensais pas que la déesse de l'amour largué dans son domaine par son propre fils, mais la vérité était telle qu'elle. Je soupirai avant de prendre sa main et et poser mes mains sur ses épaules, mes yeux encore humides par mes larmes récentes. Je regardais en face de moi, mon fils, il avait dire ou me détester, il resterait mon fils, le fruit d'une de mes infidélités, il devait accepter que mon comportement avait de bonnes conséquences, pas que des mauvaise. J'ai eu des enfants avec Déio, une sacré paire que je me empressé de marié ensemble, pourquoi ? Par simple culpabilité. Je pouvais pas refaire cela juste parce que j'avais décider de me remettre avec ma femme et qu'on finirai par faire des choses ensembles dont celles que font deux gens qui s'aiment beaucoup.
-Tu as besoin d'une famille unie ? Okey, je veux bien faire des efforts, mais fais-en de ton côté pour me comprendre ou reste un adolescent qui se rebelle contre son père parce qu'il a fauté. On fait tous des erreurs et toi aussi mon fils. Je regrette, je n'ai que câliner Io recement, ce gosse est adorable, je peiux m'empêcher non plus de serrer la main de la petit Lindasilme, ce n'est pas mon enfant, mais ma protégée cette gamine a du talent, je ne veux rien d'elle, juste que les vents de l'avenir lui soit bon. Je suis en droit de protéger des mortels, tu m'en empêchera pas de le faire. Notre famille souffrira pas de cet attachement, si Déio est jalouse de cette gamine sache qu'elle est trop jeune et qu'elle amoureuse d'un jeune homme. C'est tellement adorable, je ne peux pas ignorer une passion si pure. Alors fiston, tu vois, je peux être mûr, faut me laisser justes certaines choses.
Je souriais doucement, c'était là que j'allais savoir si on me laissait être moi-même en me laissant changer seul ou devrais encore accablé par quelque chose de passé. Je ne voulait plus de cette disputes, quoiqu'elle en soit. J'embrassais la joue de mon fils.
-C'est un geste de reconnaissance. Rien de plus.
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Re: I'm really sorry... - Pv Zephyr | Sam 31 Jan 2015, 17:19
Zephyr observait le visage de son père sans savoir ce qu'il pouvait lui répondre, peut-être n'avait-il pas très bien compris la situation. Il avait trompé déiopée ou non ? L'adolescent se surpris même à froncer les sourcils, mais il se plongea dans un silence afin d'écouter ce que son paternel avait à dire à propos de cela. Ce n'était pas tout, il n'avait plus la tête à s'engueuler avec son père. Il lui avait dit des millions de fois combien il détestait son côté volage et s'il ne voulait pas changer, ce n'était plus sa bataille à lui. L'adolescent avait croisé ses mains l'une sur l'autre sans plus bouger afin de bien comprendre ce qui prenait à son père : il ne pouvait pas être dénudé de tout intelligence, il était un dieu, mais il n'avait pas le « droit » de faire tout ce qu'il voulait comme il semblait vouloir le faire comprendre. C'était sur ce point que les deux hommes ne se comprenaient pas, ni l'un, ni l'autre. Ils étaient têtus, quoi.
▬ Je ne vais pas d'autre bras que ceux qui me sont légitimes à présent, plus aucun mortel hors mes enfants m'as touché depuis cette histoire. Mais tu me croiras pas je suppose, parce que je ne suis pas digne de ta confiance. Après si pour t'en assurer, je dois enlever mon bandeau quand je sors pour simplement me balader, je le laisserai à la maison, je ne pourrai pas croiser de mortel, elle sera contente. Tu ne comprends pas que j'ai besoin d'air, pas qu'on m'enferme dans un rôle, laisse-moi toi et Déio être ce que je suis. »
L'adolescent leva les deux mains dans les airs en signe d'exaspération et de soumission, comme s'il acceptait finalement qu'il ne pourrait obtenir rien de mieux de sa part. Le jeune homme observait son père qui prenait sa main, puis qui posait ses mains sur ses épaules. Comment est-ce qu'il pourrait changer quoi que ce soit à ce qui se passait en ce moment ? Il n'y arriverait jamais, parce qu'Eole était un homme borné, un putain d'homme borné qui ne voulait rien savoir des conseils de son enfant, parce que selon lui, il ne comprenait rien à la vie.
▬ ... Notre famille souffrira pas de cet attachement, si Déio est jalouse de cette gamine sache qu'elle est trop jeune et qu'elle amoureuse d'un jeune homme. C'est tellement adorable, je ne peux pas ignorer une passion si pure. Alors fiston, tu vois, je peux être mûr, faut me laisser juste certaines choses. »
Zephyr ferma les deux yeux afin de se concentrer sur les paroles du dieu qui lui faisait face. Si Déiopée était jalouse de l'attention qu'il donnait aux adolescents mortels, il ne pouvait rien y faire, mais il n'y comprenait rien. Réellement, il commençait à trouver que ces deux « parents » étaient réellement des enfants immatures qui n'arrivaient pas à contrôler leurs sentiments. L'adolescent soupira un bon coup avant de lever son regard en direction de son père, pourquoi est-ce qu'il fallait toujours que ce soit comme ça entre eux ? L'homme s'approcha de lui alors que l'adolescent restait debout, sans faire aucun mouvement de recul bien qu'il n'était pas habitué à autant d'affection venant du dieu du vent.
▬ C'est un geste de reconnaissance. Rien de plus. » ▬ Je sais, je commence à bien te connaître. »
Le plus jeune des deux dieux ferma les yeux tandis que son père recula d'un pas, il ne savait pas ce qu'il devait dire à ce dernier. Il ne voulait pas lui briser le cœur, mais il venait de comprendre qu'il s'était trompé. On ne lui avait pas fournis les explications complètes. Si la seule faute que son père avait commis était de bien s'entendre avec ses enfants - même non-légitime - ce n'était pas à ce dernier que zephyr devait faire la morale, mais bien à la jeune femme qui était avec son père. Sa belle-maman abusait de la gentillesse de son père, c'était comme entrer un couteau dans une plaie déjà bien ouverte et elle ne pourrait pas le faire éternellement sans qu'eole ne s'éloigne d'elle à nouveau.
▬ Je tâcherai de faire passer mon message à Déiopée. Si elle a été en mesure de m'accepter moi, elle devra faire la même chose pour les autres. J'ai rencontré Io un peu plus tôt cette année et tu as raison, ce garçon est bien et il mérite un peu de ton attention, mais fais gaffe à ne pas te faire prendre, vous n'avez pas le droit d'interagir avec vos enfants et tu le sais. »
L'adolescent fit un clin d’œil complice à son père, puis il lui offrit son premier sourire de la journée. Il prit une inspiration profonde et en rejetant tous l'air de ses poumons, la tension de son corps entier se dissipa, ses épaules se détendirent et son visage aussi. Il n'était plus fâché et son père était tellement habitué à ses mimiques d'adolescents frustrés qu'il avait dû remarquer que la colère avait déserté le corps du jeune dieu.
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Re: I'm really sorry... - Pv Zephyr | Sam 31 Jan 2015, 21:09
Je gardais une espèce de tristesse dans mon regard. Il fallait dire que j'avais les émotions à fleur de peau. C'était difficile de me contenir, alors, il va sans dire que je faisais des bêtises. Comme crier sur mon fils, c'était les nerfs, je le savais. Il me regardait, comme si j'étais plus jeune que lui. Ce n'était pas le cas, c'était moi le père, pas lui. Je me comportais souvent comme un gamin, je l'avoue. Je l'observais, car c'est tout que je pouvais faire. Il me connaissait bien mon fils. Je lui souriais, pour la première fois depuis qu'il était rentrer dans la pièce. Je lui frottais les cheveux avec affection, il est beau mon fiston, je l'adorai, même si c'était pas bien que je sois autant touché par ces derniers, c'était plus fort que moi. Il parlait de parler à Déio, lui parler de mes enfants, de mon affection pour eux, ce sentiment à la fois effrayant et chaud. Il était pour moi, une composante de ce que je suis. Je le regardais, il ferrai comprendre à ma femme que j'avais besoin de certaines choses. C'était à moi de le faire normalement, mais aurait-elle écouté, si moi j'avais plaidé ma cause, peut-être, ou pas, je ne sais plus,j'étais perdu. Puis il parlait de Io, mon fils, il l'avait vu. J'étais content mes fils s'entendaient, bien que ce n'était pas la joie avec ces autres frères, les autres dieu du vent. Il me disait de faire gaffe avec mes enfants mortels, ils pourraient être puni parce que je les vois trop souvent. Je sentais ma poitrine se serrer à cette pensée. C'était un peu dur pour moi ce genre de pensée. Je ne voulais pas ça, pas pour eux.
-Je tâcherai à ne pas trop en faire, mais je les aime, comme toi, malgré que j'en m'en veuille d'être le pire des abrutis. Je suis un mauvais père, je le sais, mais je vous aimes, tous. C'est difficile de la croire, mais voilà je suis comme cela.
Je gardais un sourire, j'aurai voulu lui donner bien plus, je pouvais pas, même si j'avais affronter la loi pour lui et ses frères. Je m'étais occupé d'eux, combattant mes vents intérieurs, ceux qui me disait de devenir cruel, je ne suis pas ce genre d'homme, rarement, pas devant mes enfants. C'était quelque chose que je ne pouvais pas faire, j'étais un con, certes, mais je ne faisais pas trop nimporte quoi, je suivais mes vents, mes courants, mes humeurs, tout ce qui faisait de moi un homme changeant. Rien n'était stable chez moi, un moment je ris, l'autre , je pleure, je suis lunatique, comme mon élément. J'étais son digne représentant. Je pouvais en être fier de cela. Je regardais devant moi, il était bien mon fiston, ses cheveux gris sur sa tête, sa moue habituelle. J'avais envie de le serrer à nouveau avant de sentir une culpabilité me prendre, il était un dieu, alors pourquoi, pourquoi je ressentais encore cela ? Zeus pouvais gâter ses enfants, pas moi, juste les dieux, promis, je resterai sage.
L'adolescent avait croisé les bras en observant son père comme s'il était un enfant. Maintenant, il avait compris. Il n'avait pas trompé Déiopée en allant voir quelqu'un d'autre, il avait seulement passé du temps avec ses enfants. Zephyr était mal placé pour se plaindre qu'il donne de l'attention à ses enfants, il était l'un d'eux et avait longtemps souffert de la haine de sa belle-mère : ça l'avait même soulagé quand elle avait terminé par l'accepter. Il réussit à faire un sourire sincère en direction de son père, parce qu'il ne pouvait pas être fâché durant l'éternité : l'éternité était beaucoup trop longue pour cela. Le jeune homme passa ses mains dans ses cheveux en les repoussant tous en même temps vers l'arrière, puis il laissa tomber mollement ses bras de chaque côté de son corps. Il se trouvait ridicule maintenant, debout devant ce dieu. Il venait de l'engueuler, de te traiter de mauvais père. Il avait la bouche ouverte, mais il ne savait plus quoi dire afin de se taper une petite discussion tranquille entre père et fils. Ce n'était pas simple pour l'adolescent de passer d'une dispute à une discussion normale, quoi.
▬ Je tâcherai à ne pas trop en faire, mais je les aime, comme toi, malgré que j'en m'en veuille d'être le pire des abrutis. Je suis un mauvais père, je le sais, mais je vous aime, tous. C'est difficile de la croire, mais voilà je suis comme cela. » ▬ Moi, je l'ai compris. »
L'adolescent fit un nouveau sourire à son père avant de s'approcher de ce dernier, un pas après l'autre, jusqu'à ce que leurs regards se croisent. Zephyr observa l'oeil de son père, le seul qu'il pouvait voir d'où il était, puis il lui donna une petite claque sur l'épaule. Eole avait besoin de soutien ces derniers temps et l'adolescent n'avait pas été en mesure de lui accorder cela, il se sentait maintenant très coupable de ne pas avoir été là pour ce dernier.
▬ Je sais que Déio ne te rend pas la vie facile, mais tu devais le savoir dès le départ, non ? les femmes ne sont pas toutes aussi tolérantes qu'Héra - rendu à ce point, ce n'est plus de la tolérance, mais de l'indifférence. Je te demande de ne plus être cet amant frivole, je suis même désolé d'avoir à te demander de renoncer à cette partie de toi. Je suis réellement désolé, mais je tiens à ma famille. Et si c'est pour la faire souffrir, divorces-là et reste célibataire, c'est le meilleur conseil que je puisse te faire. Si tu penses constamment à d'autre homme ou femme, il est peut-être temps de vous remettre en question. Je vous aime tous les deux, mais je ne veux plus vous voir bouder. Pour le moment, est-ce qu'on peut seulement se faire à bouffer ....... parce que j'ai faim, je crève la dalle, carrément. »
Il ne voulait plus lui faire la morale, il avait seulement envie d'une famille unie. Son père avait mis suffisamment d'eau dans son vin sans que ce dernier n'ait plus aucun gout, c'était donc à sa belle-mère de faire le bout de chemin qui reste. Elle n'avait pas envie d'accepter les enfants illégitimes d'Eole, mais ce n'était pas leur faute s'ils étaient nés.