Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Mar 28 Avr 2015, 22:58
La présence d'une mère avait manqué dans la vie d'Arès, mais il n'attendait rien d'elle à présent aussi en chantant il ne s'était pas senti affecter autant qu'Eole. Il n'avait pas pu remarquer comme la chanson lui avait demandé beaucoup de concentration. Etant enfant, il avait mêlé à leurs querelles, où il ne pouvait rien faire d'autre qu'observer, il se défoulait sur le champ de bataille par la suite devenu grand. Une fois chanson finie, il avait fini par se traîner pour choisir la chanson devant le sourire d'Eole, qui semblait prendre plaisir dans cette joute auditive. C'était assez plaisant, surtout que pour Arès de son point de vue il ne faisait que de se battre. Quand Eole entendit la chanson, Arès remarqua que quelque chose l'arrêtait, il relevait un sourcil tout en maintenant son regard, non ce n'était pas une expression de faiblesse. Arès lui fit un sourire de plus en plus net, puis il se contenta de regarder son cousin bouger sur cette musique tout en poussant sa voix avec toujours cette même énergie dont il savait faire preuve. Il n'avait commenté son choix cette fois-ci, Arès riait derrière lui en se laissant tomber sur la couchette un peu étourdi par la musique. Sa légère participation à cette chanson n'avait pas dérangé Eole, il s'était vraiment activé comme à son habitude. Il finit tranquillement comme s'il venait de faire une promenade. Eole avait une énergie vraiment peu commune, c'était le moins que l'on puisse dire. Arès savait qu'en ce domaine rivaliser avec lui sur ça, c'était risquer de s'écrouler en chemin.
S'écrouler... c'était bien la position qu'il avait en ce moment même sur le canapé. Ses yeux se fermaient, s'ouvraient. Dès qu'il vit que la musique se déclenchait alors qu'il n'était pas prêt, il fit un "HEIN" plein de force et surprise. Eole de son côté lui dit qu'il n'avait pas de problème avec la bière, qu'il en buvait aussi. Le dieu de la guerre le regarda, se frotta les yeux et se leva pour rejoindre la place face à l'écran. Comme la chanson montait dès le début, il hésita sur continuer de crier comme un âne ou murmurer. S'il baissait le ton, ce serait un signe de faiblesse non ? Cela donna la plus aberration du siècle... Arès essaya de rendre sa voix la plus audible possible, car les paroles défilaient rapidement et les rares temps de pause il les passait à bouger d'un pied sur l'autre lentement. Il se mit à inventer des mots, dans un sens il s’appropriait la chanson. A un moment, sa voix se cassait un peu tant il lui demandait. Il avait déjà forcé sur Bohemian Rhapsody, chanson qui lui avait beaucoup demandé. L'alcool aidant sa voix était devenue plus douce, moins grave, mais là elle devenait un peu éraillée. C'était insupportable comme si un chat s'essayait au chant. Quand il essaya de bouger, il vit que les paroles avaient eu le temps de défiler avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit alors il attendit que la musique se termine. Ses yeux se collaient à l'écran durant les secondes de fin qu'il ponctua par un soupire de soulagement. Il plia ses genoux et sur le coup ne rejoignit pas Eole. Comme tout à l'heure son regard ne voulait pas se dérober de cet écran juste en face de lui.
" ... Les mots... ça va trop vite." fit-il en se massant le front.
Un mal de tête se faisait sentir peut-être était-il temps d'une courte pause, il se saisit d'une boîte de pocky et en mit un dans sa bouche. Comme il faisait dos à Eole, il soupira et sans se lever pivota pour lui faire face.
" Toi, tu peux être féminin... pas moi je crois. Faut dire qu'à force de traîner au milieu des hommes..."
Trouver des excuses pour tout et rien c'était une vraie profession pour lui. En vérité, il aurait trouvé dans un autre contexte ce constat parfaitement inutile. Un chanteur n'est d'aucune aide pour les champs de bataille, mais cela participait à leur petit défi et cela devenait une sorte d'handicap, malgré tout même s'il avait dit sa moquerie avec un air supérieur, il reconnaissait que Eole se défendait bien. Il n'était pas prêt d'arrêter même si sa voix était loin d'être aussi belle que lorsqu'il avait chanté " Mein Gott". Il se gratta la gorge en sentant encore ce coup qu'elle lui avait infligé. A y bien réfléchir, cette gorge aura bien trinqué, c'était peut-être pour cela qu'elle était aussi douce. Arès ne remarquait pas vraiment à quel point l'alcool l'avait rendue plus calme que d'habitude, bien qu'elle soit bien escamotée par tous les débordements vocaux.
" Tu chantes souvent comme ça ? "
Après tout autant se renseigner sur les pratiques de son adversaire pour mieux déterminer des opportunités de l'emporter. Il lui adressait un coup d'oeil complice de défi, il comptait toujours le coincer d'une façon ou d'une autre. il avait retrouvé sa position affalée sur le canapé après s'être dirigé progressivement vers ce dernier. Une petite pause avant de reprendre le combat, c'était bien ce que faisaient tous les guerriers.
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Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Mer 29 Avr 2015, 08:59
Sore, uta o/
Je me demandais à quel point l'alcool pouvait atteindre le grand Arès. Après tout si on pouvait associer certaines batailles à l'alcool, c'était rare d'en voir sur les champ de bataille, sauf si on voulait s'oublier. Je pouvais que voir l'effet que ça avait sur lui, il était bel et bien affalé sur le canapé comme si il n'avait plus aucune volonté pour se lever, ce qu'il faisait pour me défier. Je pouvais tranquillement sortir Ponponpon, si je voulais, mais il semblait déjà loin. Peut-être trop. La bière n'était pourtant un alcool puissant. Je haussais les épaules, afin de lui dire que ce n'était pas sa faute. Je le défiais pour le fun. Le voir à moitié inconscient était déjà plus que j'avais demandé. Bien que j'aurai voulu le voir danser un peu. J'avais pris des chanson haut perchés, peut-être exprès, va savoir. Il me disait que je pouvais être féminin. Euh, attends, il me voit sérieusement en femme, ouais ça pouvait être cool, mais non, j'étais bel et bien un homme et fier de l'être depuis des millénaires. Ce n'était pas les mots de son cousin qui allait le changer, ça non. Si une personne pouvait le faire c'est Aphrodite et les gens possédant le pouvoir de changer mon sexe. Son air supérieur ne lui plaisait que moyennement. J'avais d'autres atouts dans ma manche, je pouvais bluffer, ça oui. Il me demandait si je chantais souvent comme ça. Je riais franchement.
« Non, même pas, là je m'amuse. Quand je m'amuse, je suis toujours enthousiaste et plein d'énergie. Comme je vois des choses différentes, je n'ai pas le temps de m'ennuyer. Besoin d'une pause cher cousin ? Un peu d'eau peut-être pour t'aider à avoir une voix plus correcte et rocailleuse. »
C'était une petite pique, j'aurai pu faire bien pire. Je voyais bien son état, mais je risquais que peu de choses. Je n'oubliais pas ma place de divinité mineure. Bien que j'ai rendu des services, je pouvais être jeté dans le tartare à cause de la fougue que j'avais. Je ne voulais pas de ça. Je pense que jouer avec le feu me fera perdre plus qu'un œil. Comme on était seul pour le moment, je pouvais retirer mon bandeau. Le mettant dans la poche à potée de main. Comme à mon habitude quand je retirai ce dernier, ma vue prenais un temps pour s'équilibrer. Après un léger malaise, je pouvais voir de mes deux yeux vert, on pouvait voir dans le maudit une tâche sombre, prête à se déclencher au moindre mortel que je croisais le regard. Je me pinçais le nez doucement, grognant un peu. Ce n'était pas vraiment agréable ce temps d'adaptation, puis cette sensation qui suivait, comme si j'étais nu sans mon bandeau. Ce n'était pas le cas. Je buvais un peu, essayant d'oublier ce qui me pesait.
« Je le fais surtout pour mon propre plaisir. Je me lasse vite quand j'ai pas de changements. Donc le chant n'est pas une passion, un passe-temps que je fais avec toi. C'est à ton tour, cousin, choisis. »
Je gardais mon sourire. Je ne devais pas y penser plus que ça.
Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Lun 11 Mai 2015, 11:26
Arès avait cherché une raison à toute cette énergie, l'habitude de cette activité lui donnait peut-être une certaine assurance. Affalé dans le canapé, il reprenait un peu vie, les chansons qu'Eole lui avait données lui donnaient le vertige à moins que ce soit une autre cause. Arès clignait des yeux en souriant comme face à un spectacle nouveau à découvrir. Le pouvoir de la bière de pouvoir un asséner un coup de somnolence était en train un peu de faire effet. Cette petite pause n'était pas de refus. Il y avait une différence entre prendre une pause et lui souligner que sa voix n'était plus opérationnelle, il fronça les sourcils. Que sous entendait-il ? Que sa voix ne pouvait plus rivaliser avec la sienne ? Une musique de fond remplissait la pièce à présent devenue un peu plus calme. Arès arrivait dans son attitude perplexe à sourire stupidement tant il était un peu secoué, mais un réflexe primaire le poussait sous les remarques de son cher cousin à se redresser pour venir se battre à nouveau. il en voulait, mais ce ne fut pas une voix guerrière qu'on entendit alors, c'était beaucoup plus une voix douce comme si on avait échangé de personne en cours de route et que cet individu avec qui il se trouvait devenait presque un petit ange. Ses réactions étaient nettement moins rapides, il le fixait avec nonchalance en buvant de l'eau. Devenu presque obéissant avec l'eau, il n'en avait pas moins gardé son attitude revancharde. C'était un mélange de détermination et de ... douceur ? Pardon, on parlait bien d'Arès ? Oui, boire le rendait plus.. joyeux ? En même temps vu la fureur qu'il dégageait en combattant, on pouvait difficilement l'imaginer pire que cela. Eole avait une manière différente de faire de d'autres dieux, c'était ce qui le rendait intriguant. Enfin, il fallait pouvoir le croiser, c'était bien l'une des rares fois, où c'était le cas. Les rares fois où il l'avait vu c'était toujours avec son bandana et son cache-oeil c'était quasiment son uniforme à lui, il les portait constamment. Arès le fixa avec surprise quand il le vit ôter son cache-oeil révélant des yeux verts. Il ne connaissait pas la raison qui le motivait à vouloir autant cacher un regard si dynamique.
" Ah ben tu vois mieux là !" s'exclama t-il. Aussitôt après, il semblait perdu comme si on venait de lui donner un coup. S'il ne l'avait pas retiré depuis longtemps, cela devait lui faire bizarre. Arès se leva en chancelant pour atteindre le cahier de chants tout en fixant la poche, où se trouvait le cache-oeil. Il avait envie de l'essayer, juste une envie comme ça. Qu'allait dire le dieu du vent de voir un autre pirate que lui sur le bateau ? Arès avait un peu la tête qui tournait, il ne savait pas trop s'il se trouvait sur terre ou sur mer. Il avait même des doutes sur le contenu de cette eau, était-ce bien de l'eau minérale. Tout lui semblait avoir une odeur, il sentit son verre pour s'en assurer tandis que son cousin aussi buvait. Sans même voir ce qu'il buvait, il lui une moue amusée et d'un ton un peu mièvre lui dit :
" Déjà ivrogne ? Ben alors, c'est quoi cette jeune... jeunette.... jeunesse ? "
Le mot jeunesse venait avec difficulté. C'était une notion difficile chez les dieux pour qui le temps n'était rien d'autre qu'une formalité. Eole n'était pas ivre, mais bon l'interprétation hasardeuse d'Arès le rendait ainsi à ses yeux. Sans son bandeau, il lui manquait tout de même quelque chose à ce brave Eole, cela dérangeait Arès au point qu'il cherchait dans les chants de marin. Il avait envie de le voir en corsaire et l'afficha même ouvertement comme s'il disait un caprice.
" Tu t'es déjà déguisé dis moi ? J'ai envie de t'entendre chanter comme un vrai pirate." Les chansons en rapport avec la mer tournaient beaucoup soit avec des chansons à boire ce qui faisait pouffer Arès, soit avec d'autres styles. Il riait pour rien, c'était sans doute l'ambiance qui avait fini par l'atteindre. Sur d'autres pages, on pouvait même trouver quelques chants irlandais... ils avaient cela dans ce registre... C'était presque à croire que le gérant devait recevoir des personnes de tout horizons. Son choix se porta sur une chanson d'un groupe celtique dans une langue peu répandue. Il lui fit un sourire espiègle, il espérait que son enthousiasme transparaîtrait encore une fois. Arès lui commanda un verre de rhum pour aller dans l'ambiance.
" Histoire de coller avec ta chanson. Fais moi rêver ou tu passes par dessus bord !, fait-il d'un ton à la fois menaçant et rieur. Avec la bière, il ne parvenait plus à devenir aussi impressionnant qu'avant, on aurait presque dit la boutade d'un ami avant la grande représentation. Il se sentait tout enjoué par la prestation. Arès continuait modestement de boire de l'eau tandis qu'il tentait de rendre cette ambiance plus piratesque.
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Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Lun 11 Mai 2015, 12:29
Sore, uta o/
Je me demandais à quel point il était atteint par l'alcool, eut-être assez pour chanter la chanson qu'il avait prévu pour lui. Le seul moyen de savoir, c'était de tester. Même si Arès me foutait un peu les jetons, je ne m'échapperai pas. Je ne voulais pas le laisser gagner, car je savais que ma fuite serait une victoire par forfait. En tout cas, j'étais content de constater que la bière était un des points faible de mon cousin. C'était drôle comme un supportait l'alcool, l'autre non. C'était sûrement dû à a génétique. Mon envie de voir le monde de mes deux yeux plaisait à mon compagnon de chant, je riais un peu. Le voyant se traîner près du cahier de chant. Il prévoyait quelque chose. Je pouvais le sentir. Il lui faisait une remarque sur ma jeunesse. Il est vrai que j'étais moins âgé que lui. Ce qui n'excuse pas que je suis plus résistant que lui à l'alcool. Je haussais les épaules l'observant de mes deux yeux verts.
« Je suis plus sobre que toi, cousin. »
C'était une pique gratuite, un peu de provoc avec Arès ne me faisait pas risquer grand chose. Son cousin était bel et bien bourré, ça l'amusait beaucoup. Il demandait si je me déguisait souvent. Chaque jour je faisais de mon mieux pour porter ce que j'avais envie. Me fondre parmi les mortels était devenu une spécialité chez moi. En l'écoutant dire le mot pirate, je me disait que j'allais avoir une de ces anciennes chansons, ce n'était pas lui qui me sortirai du One piece. Dix ans que je n'étais pas venu ici, tant de choses changeait. Je pouvais voir mon albinos des familles rire comme une adolescente. C'était marrant. Clairement, le voir aussi loin m'amusait follement. Il était dans son trip pirate, il allait être servi. On me prenais souvent pour un corsaire à cause de mon œil caché, c'était plus une sécurité qu'un effet de style, ce qui m'empêchais pas d'avoir de ces choses moins neutre que celle que j'avais enlevé. Un simple morceau de tissus noir. Pas de dessin, juste un morceau de tissus.
« C'est parti ! »
Je chantais avec toute la fois possible. Il avait commandé du Rhum, le bougre, c'est sûr qu'avec cette boisson, il avait une chance de me voir saoul, ou pas, vu qu'il était déjà saoul lui-même. Pas sûr qu'il se souvienne de ce qui s'est passé. C'est pour ça. Que faisait voler un appareil photo et prenais des photos. Pour toi et pour Aphrodite, je me disais que voir son amant comme ça allait l'amuser. Elle était sympa Aphrodite, malgré ce que disait mon fils sur elle. C'est sûrement défendre Eros. Je grognais comme un pirate, lançais des « yoho » digne de faire déprimer un des nakamas du chapeau de paille actuel dont je ne savais rien. Il avait voulu du pirate, il l'avait eu. Je prenais la carnet après ma prestation.
« Si tu crois que je vais laisser un moussaillon se laisser défier, tu va chanter toi aussi. On n'a pas fini. »
La serveuse était venue lors de mon chant pour le rhum, je buvais un peu, l'amertume de la boisson me faisait légèrement grimacer. Mais, au moins, j'étais dans l'ambiance. Je tournais les pages. Ouais, j'allais sortir mon arme secrète, je ne pouvais plus attendre. Je la trouvais, un sourire se dessinait sur mon visage. Mes yeux verts pétillaient de malice. Il pouvait bien se venger après, mais il filmerai cette chanson. Pour son plaisir et peut-être le mettre sur la toile.
« Montre-moi de quel bois tu te chauffe. »
Je me tenais près à le filmer avec mon appareil photo. Un appareil qui semblait coûter les yeux de la tête, mais j'en avais rien à faire. Je récupérerai mes images et je le mettrai dans un coin de la maison de ma femme.
Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Mar 26 Mai 2015, 01:52
Une image de plus en plus nette (si c'était encore possible dans son état) se dessinait dans son esprit. Il voyait Eole en véritable pirate avec son bandeau, il ne se rappelait pas l'avoir vu sans cet accessoire. Le dieu du vent ne manifestait aucune atteinte à l'alcool, cela lui passait littéralement au-dessus. Arès songeait qu'il devrait peut-être songer à boire davantage pour avoir une meilleure descente. Ces choses-là se changeaient, ce n'était pas que le goût lui était atroce. Il aimait improviser, agir sur le moment et cette réaction presque guimauve lui faisait vraiment peu honneur. S'il avait pu voir son sourire niais, il aurait sûrement grogné. Quelque part, il fit la grimace à la remarque d'Eole, tout simplement parce que même s'il commençait à partir, qu'il ne voyait pas sa tête, il savait toujours l'effet de l’alcool sur lui. Au niveau de cela, il pourrait peut-être demander à Ruth pour plus de sécurité. D'un côté même s'ils partageaient le don d'embêter leur monde, il n'était pas sûr qu'ils partageraient aussi cela... C'était à voir... à voir s'il se jetterait à l'eau pour l'inviter dans un bar pour lui évoquer... ce souci. Le temps de cela, il faisait des mouvements de tête insistant vers Eole. Allait-il se dégonfler devant cette chanson ? Ce dieu était si distrayant, il ne lui manquait plus que le perroquet et la béquille en bois pour vraiment faire un vrai pirate. Eole avait tout : l'énergie, la détermination et le sens de l'aventure. Il ne lui manquait qu'une bonne barbe virile.
Arès ne trouvait pas la raison qui faisait de cet attribut un symbole de virilité. La barbe rendait un homme négligé presque sauvage, la virilité c'était savoir imposer sa force, en quoi une barbe certifiait de quoi que ce soit ? Tout en songeant à tout cela, il massait son menton tout en battant la mesure des yoho. Son poing tapait la table basse qui craquait de plus en plus jusqu'à se plier presque totalement sous les impulsions. Dès qu'il prenait une nouvelle reprise, il avait envie de le prendre dans les bras. Comme il avait commandé du rhum, il voulut le goûter. Il le goûta prudemment, il fut un peu sonné tandis que sa gorge se trouvait en plein incendie, il se mit à tousser. Le bruit se faisait, il n'entendit pas la fin de la chanson. Eole vint tout près de lui, ce qui le surprit tellement qu'il en tomba de sa chaise. L'alcool l'avait un peu assommé, la chute le réveilla un peu, il se mit à sourire en fronçant les sourcils. Ce regard, ce pétillement dans les yeux, c'était mauvais pour la suite des événements. On aurait dit qu'il avait attendu ce moment depuis longtemps. Arès doutait que ce fut un rêve, enfin il espérait. Pour une fois, il eut peur de ce qu'il devrait faire tout en trépignant pour connaître la nature du défi. Il l'aurait presque engueulé pour le savoir. Tout était bon pour enfin dénoué ce suspense. Arès remonta sur le canapé en se massant l'arrière de la tête. Ses yeux clignèrent, les lumières battaient encore leur plein, c'était à croire que dans le coin, ils ne connaissaient pas le mot " sommeil réparateur". Les autres salles devaient aussi être animées. Lors de certains moments de silence, il tournait la tête en entendant des montées de voix. Eole fut assez rapide, il lui présenta sa chanson avec un " montre moi de quel bois tu te chauffes". Il aurait presque pu le soulever et le pousser devant le moniteur qu'il l'aurait fait.
Cet homme roux était le mal, Arès le constata dès la première note qui lui fit sortir les yeux de la tête. Il se mit à rire, prit une voix toute enfantine et se mit à se trémousser en faisant comme le voulait le chorégraphie. Ses bras se levaient pour se placer sous son cou, il bougeait les mains comme les ailes d'un papillons en riant. Puis, il levait, baissait les pieds comme une majorette, puis se mit à sautiller et à tourner sur lui-même. Au fur et à mesure, il avait oublié le défi, le lieu où il était, qui il était et c'était cela le plus grave. Il vit l'appareil d'Eole et s'en rapprocha en ne regardant plus les paroles. Les paroles se répétaient plus ou moins. Dans un élan de joie intense alcoolisé, il prit Eole le cameraman dans la partie et l'entraina dans son délire de jovialité. A la fin, il prit Eole dans ses bras et le serra fortement.
" Alleeeez on bouge ! C'est un ordre ! Je veux continuer ailleurs ! Encore ! Encore !"
Au passage, il rassembla la nourriture et la boisson tandis qu'il tenait un Eole par la main en riant toujours. Il se dit que finir vers les docks cette soirée ce serait parfait, surtout que cette chaleur lui donnait mal à la tête. Depuis quelques chansons, il avait senti ses joues devenir de plus en plus rougies. L'air extérieur lui ferait le plus grand bien. Comme il avait débuté la soirée avec lui, il ne lui en laissait pas le choix, Eole allait devoir le supporter encore. Il se rendit compte qu'il avait soulevé le dieu du vent par la taille devant tout le monde. Sa force était redoutable, mais cela avait dû être impressionnant de le voir porter quelqu'un quasiment toute l'allée de l'enseigne. Haussant les épaules, il le posa un peu abruptement non loin d'un chemin menant vers le passage d'un cours d'eau. Arès aurait préféré avoir un accès à la mer pour son fidèle associé pirate, mais ils allaient s'en contenter. Il se mit à rire d'un air moqueur et se mit à courir en hurlant comme un dément :
" Allez viens, viens, si tu l'oses !"
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Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Mar 26 Mai 2015, 10:30
Sore, uta o/
Je me demandais vraiment de quoi mon cousin était capable dans cet endroit. Bien entendu, j'étais loin de me douter de ce qui pourrait arriver. Le destin était une chose étrange. Les moires n'avait jamais coupé mon fil. Donc, je continuait à vivre. Et je m'amusait de choses comme celle qui m'arrivait en c moment, voir le dieu de la guerre saoul comme un trou. Bien entendu, il écoutait son cousin, le pire dans tout ça, c'est qu'il s'était mis à danser. J'adorai déjà ça, en lus, je filmais discrètement à son insu le dieu de la guerre. Je suis sûr que ce genre de choses fera plaisir à son amante ou sa rivale de toujours. Je n'étais ni de son côté, ni celui de l'albinos, j'étais neutre, penchant pour le gagnant à la fin de la bataille. Pas de quoi fouetter un chat. Donc, le voir danser joyeusement était quelque chose qu'il ne pouvait pas laisser sans preuve pour la suite. Puis, je me retrouvais serrer par Arès. Le dieu de la guerre me faisait un câlin, je ne l'aurai jamais cru, si on m'avait dit que ce genre de choses pouvait arriver. Comme le dieu albinos était plus fort, je me retrouvais emporté dehors. Râlant un peu. Mais bon, j'aurai encore de bonnes images, car il m'emmenait au port. Il me prenait vraiment pour un pirate. Je riais un peu. Il était bel et bien ivre. Il courait et hurlait. Il me provoquait, je le savais, mais autant que je m'amuse un peu. Je m'envolais et me mettais sur l'avant d'un bateau en réparation.
« Alors, c'est comme ça que tu me vois cousin ? Je n'ai pas de perroquet, j'ai un pélican par contre. »
Bien que je me demandais comment Athos verrait la situation, espérant de tout cœur qu'il ne chanterai pas. Parce que malheur. Il n'avait pas besoin de ça.
« Dois-je t'aider à grimper sur le bateau ? »
Provocation, c'était qu'un bateau dans le port. L'air était rempli d'humidité. On pouvait voir vague ment le nom du rafiot qui me servait d'appui. Je m'en fichais un peu de son foutu nom. Ce qui comptais à l'heure actuelle, c'était de faire le pirate. Heureusement, Arès avait emporté l'alcool, ce qui permettrai de de continuer joyeusement. Je n'allais pas être méchant, j'allais l'aider, je trichais allégrement avec mon élément. Je souriais, mon œil toujours en plein air, on avait de la chance qu'il y avait personne. Comme quoi. En même temps, il devait quel heure ? J'en sais rien, on n'a rien à foutre. Je l'encourageai en chantant doucement une chanson pirate. Si avec ça, il n'était pas motivé, je ne savait plus quoi faire. C'est lui qui me voyait comme ces corsaires. Je suis et resterai le dieu du vent. Même si j'aime beaucoup la mer, je n'irai pas chercher un trésor digne du One piece. Vraiment mes voyages ici me marquait beaucoup, leur énergie parfois semblable à la mienne. C'était drôle. Comme la réaction qu'aurai la ou les déesses.
Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Jeu 25 Juin 2015, 02:11
Arès était à des années lumières de s'inquiéter pour cette vidéo, de s'inquiéter tout court disons. Il n'avait jamais été aussi détendu ni aussi prompt à vouloir faire la fête. Tout lui semblait accessible, accueillant à croire que le monde avait bénéficié comme d'un changement de décor plutôt radical et rapide. Le temps de cela, sa tête tournait un peu et surtout il ne calculait pas l'ampleur de ses actes réellement. S'il avait dû se battre en cet instant, il n'aurait sans doute pas eu le même effet que d'habitude. Il était plutôt lent, anesthésié de plus en plus mais d'une joie incommensurable, d'une... gentillesse ? C'était curieux de parler ainsi d'Arès, mais c'était bien ce qu'il ressentait. C'était ce qui l'avait poussé à être aussi chaleureux avec son cousin, il se serait vu ainsi; il en serait plutôt énervé. De toute façon, la question était "qu'est-ce qui pouvait ne pas l'énerver? " On sentait dans cette question toute la difficulté d'y apporter une réponse. Mieux valait profiter sans trop se poser de question quand on le voyait dans cet état, tout comme le faisait Eole. Le dieu du vent n'avait pas eu besoin qu'on lui souffle un tel conseil, il était comme cela de nature il agissait spontanément. Arès grogna en l'entendant râler, puis se mit à éclater de rire comme un gamin préparant son mauvais coup. Il était si pressé de mettre à exécution son projet qu'il le trainait vraiment derrière lui sans rien lui demander. Finalement, il avait réussi à avoir la position du meneur une fois qu'il avait eu un coup dans le nez. Arès n'allait certainement pas se vanter de cet exploit, surtout que pour lui il était un meneur de nature. Ce serait comme une épine dans toute cette fierté qu'il avait de lui-même. Il finit par le lâcher et se mit à courir en solitaire en cherchant à le provoquer le tout dans une hilarité parfaite. Il courait comme un imbécile heureux, c'était le cas de le dire, au moins il avait la dignité de ne pas se vautrer. Il lui restait au moins cela. Un pirate, un pirate, il se devait d'avoir un bateau ! C'était une obsession dans sa tête, il voulait lui trouver ce fichu bateau. La boisson ne l'aidait pas à bien se repérer, il crut même ne pas être à l'endroit qu'il recherchait, mais c'était bien un port. Arès le regardait de son petit air satisfait un peu hautain. Même l'alcool ne lui retirerait pas cet air-là, c'était vous dire qu'il était fier notre dieu de la guerre, même dans la situation la plus absurde.
" Un pélican, un pélican c'est parfait, ramène le, ramène-le tout de suite."
Ce n'était pas dans vingt ans, c'était tout de suite. Arès se dispensait d'attendre, il ne voulait pas que ce soit dans un laps de temps trop grand. Il s'arrêta en frappant son pied au sol bien décidé à ne pas décoller. Enfin sa décision fut vite revu, car le dieu du vent le provoquait. Arès se mit à grogner tout en riant. Il se mit à avancer sur la passerelle qui reliait la berge au bateau. Son pied n'était pas très sûr et dérapa sur sa fin de phrase...
"Tu croyais quoi que ça.."
Il fit le funambule et termina sur ce fameux bateau tout fier de lui, le regard à nouveau un peu hautain de l'homme qui avait accompli quelque chose d'insurmontable. Certaines personnes étaient nées pour être exceptionnels et en cet instant il se sentait l'être même si d'un point de vue externe, elle n'avait rien de très extraordinaire.
" Tu comptes le laisser au port ton rafiot, capitaine Eo ? T'es tout seul en plus ? La traversée promet d'être longue ! n se moqua t-il en s'adossant à la coque.
Comme il avait soif, il but une rasade de rhum sans prendre de précautions sur sa quantité. Un peu de liquide coula de ses lèvres jusqu'à toucher sa chemise. Il écarta les bras pour constater les dégâts et se remit à rire.
" Ils ne savent plus faire de bouteilles étanches, je te jure moi je te les noierai tous, tous autant qu'ils sont !, fit-il en poussant un grand rire.
Invité Invité
Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Jeu 25 Juin 2015, 10:36
Sore, uta o/
Arès gentil, ou presque, il ne fallait pas non plus abuser, c'était mon cousin, le dieu de la guerre, rien que ça. On pouvait définitivement le classer dans la case des bons garçons. J'avais pas envie de classer les gens. Il trouvait ça ridicule. Il n'aimait être rangé, oui, il était un dieu, mais bon sang, c'était homme comme bien d'autres si on oubliait ses pouvoirs. Je l'entendais s'exclamer sur mon affilié. Je me demandais à quel point il était saoul pour dire ça. Mais en même temps, il connaissait pas le phénomène et c'était un peu normal. Je haussais les épaules doucement. Autant amener la bestiole. Je respirai à fond et l'appelait comme j'avais l'habitude, avec un vent particulier, je savais qu'au fond, il n'était jamais loin. Comme quoi ces grandes ailes pouvaient servir. Je roulais des yeux. Je le voyais tout content d'être appelé de cette manière, il se posait à côté de moi, il est toujours un peu plus petit que moi. Je regardais Arès. Il était un peu vexé que je le provoque, j'avais le droit de le faire, c'était pas bien méchant, une façon de m'amuser avec lui. Il demandait de prendre le large. Je riais, moi capitaine, j'en avais poussé des bateaux à une époque... Il voulait partir, soit, comme par hasard, j'avais pris un navire à voiles. Il râlait un peu sur le rhum, j'en profitais pour déployer les voiles blanches.
« Ces mortels sont parfois pas très adroits. Sinon, si tu veux partir, on part sans soucis. Mais tu dois regarder si il y a pas des ennuis en vue. Je te présente Athos, mon pélican. -Mes honneurs, seigneur Arès. »
Il faisait un révérence avec ces grandes ailes. Je me demandait parfois où il avait appris à faire des choses pareilles. Je m'en fichais un peu. J'étais prêt à partir sur les eaux du Japon. Comme quoi d'un simple voyage, je partais à l'aventure avec cousin. Je commençais à faire avancer l’embarcation doucement, je n'avais pas le mal de mer, heureusement, comme quoi être fils de Poséidon, ça avait ça aussi comme avantage, l'air de rien. Aucun soucis, si on oubliait les sirènes des policiers qui parlait bien entendu en japonais. Je riais comme un con, augmentant les vents. Je n'allait pas m'arrêter, une prison de mortel ne pouvait pas me retenir, c'était à peine si ma femme réussissait à m'avoir toute une soirée, alors eux. Ils pouvaient courir. Je suis insaisissable, comme mon élément. Il ne fallait pas abuser.
« Allez, on reste pas là. On risque d'avoir des mortels qui tirer les bille qui font à chier de mal. En revoir une m'as suffi, non mais. »
Plus je buvais, plus je me rapprochais de l'état de mon cousin. J'avais pas trop envie, vu que je devais filmer tout et envoyé ça à mes cousines. Pour rire. Voir l'albinos le plus féroce devenir presque inoffensif comme un gros chat. C'était marrant. En plus on partait en mer, je me mettait à siffler un air marin. Autant que j'en profite un peu.
Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Mar 14 Juil 2015, 23:51
La soirée avait débuté par une visite de la ville, un combat pokemon, un karaoké et se terminerait sur un bateau. De tous ses soirées, il pouvait au moins dire que c'était l'une des plus épiques. Qui plus est, l'alcool lui donnait un mal de tête costaud et le rendait tout guimauve, presque sympathique. Quand il vit Eole se concentrer pour appeler son affilié, sur le coup il se rapprocha de son cousin en tentant d'apercevoir l'animal avant qu'il ne pose une patte au sol. Même ennivré, il gardait son goût pour le jeu. Ses yeux fixaient, ils aperçurent bientôt un point se rapprocher avec deux ailes en mouvement. Il n'avait pas menti, c'était bien un pélican. Son gros chat aurait bien aimé jouer avec lui s'il avait été dans le secteur, mais la proximité du port l'aurait certainement dissuadé de toute approche. Il se serait tenu plus en retrait pour être sûr de ne pas se retrouver mêler à toute cette surface aqueuse. Ce n'était qu'un gros chat après tout. Eole lui parlait vraiment comme un capitaine allant prendre le large, c'était du moins toujours la belle illusion qu'il avait. IL devait s'assurer qu'ils ne risqueraient rien, quoi il lui demandait à lui une telle chose. Le danger, lui il aimait le danger, il s'en riait même. Ce n'était absolument pas lui à qui il fallait demander une prudence énorme. Il fit ce qu'Eole avait fait, il y avait quelques secondes de cela, il haussa les épaules.
" Tu me demandes à moi si c'est sans danger, elle est bien bonne celle-là. Faudrait que je t'emmène sur mon lieu de travail toi alors", lui fit-il en riant de bon coeur.
L'alcool lui donnait des réactions presque plus sympathique, même s'il conservait toujours certains traits de caractères. L'animal eut une attitude des plus courtoises, Arès dans toute sa lucidité du moment en fit de même comme un effet de miroir sans trouver cela étrange. Ce qu'il y avait de merveilleux avec l'alcool, c'était qu'il vous faisait plus ou moins tout accepter. Bien qu'il soit vite ennivré de toutes ces boissons, il n'en gardait pas moins un corps plus robuste que les humains. A défaut d'avoir tous ses esprits, il avait au moins l'assurance d'être dans un meilleur état le lendemain qu'un mortel. Cette caractéristique aurait pu l'encourager aux abus, si seulement il ne tenait pas en horreur cet état. Il était là tout souriant de tout et buvant à la bouteille comme un pochtron. En bon prince, il tendit un peu de sa boisson pour en faire profiter le futur équipage et le beau Athos qui les avait rejoints. Dès qu'il entendit les sirènes, Arès fronça les sourcils. Sur le coup, il avait comme une envie d'exploser ceux qui viendraient. C'était une décision prise sans aucun recul partant du simple constat que leur venue dérangerait tout. Il avait déjà entre les mains deux boules qu'il éteignit aussitôt qu'Eole suggéra de décamper. Arès afficha un petit air déçu, dans sa tête il se voyait jouer à la bataille navale. Ils auraient pris le bateau et auraient canarder sur la terre ferme. Finalement, non c'était bien le même Arès en un peu plus sociable juste. Pour la peine, il se reprit une rasade de rhum et commença à aider Eole à préparer leur départ. La soirée allait se conclure par un voyage entre membre de la famille, jamais il n'aurait pu parié cela mais en ayant tous ses esprits.
" C'est toi qui te traine cousin, allez on le bouge ce bateau ! Tu veux pas qu'on les explose alors on bouge !"
Au moins, cela avait le mérite d'être clair, Arès voulait profiter de cette soirée et ceux qui viendraient, il allait vouloir les exploser. C'était toujours dans ce même but de savourer l'instant présent, pouvait-on lui en vouloir ? Dans sa tête bien sûr que non, ils profitaient de leur vie d'immortel, il fallait bien qu'elle serve à quelque chose. Il se mit à préparer leur départ, il avait bien sûr déjà combattu en mer. Même dans un état second, il avait encore en tête tout ce qu'il fallait faire pour le faire voguer ce voilier et se prendre pour deux moussaillons. Arès courut vers l'échelle de corde, monta plus ou moins agilement puis se téléporta dans un souci de gain de temps pour libérer les voiles. Il revint sur le pont au petit trot, il manqua de glisser avant s'atteindre la corde reliant le bateau à l'ancre. Etrangement, il était très rapide à faire tout cela notamment grâce à ses téléportations. Il se mit à gueuler près d'Eole :
" ET IL EST OU LE CAPITAINE"
Il fallait à présent que quelqu'un prenne les commandes de ce vaisseau, il pouvait bien sûr le faire, mais autant que ce soit lui. Arès se frotta les mains en se disant que si ces chers policiers s'approchaient de trop près, ils pourraient goûter à un ardent un deux trois soleil. "Tu bouges, tu crames", c'était quand même plus palpitant que tous ces jeux de mortel.
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Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Mer 15 Juil 2015, 11:45
Sore, uta o/
Cousin, cher cousin, te voir si saoul est un plaisir pour mes yeux. Il en sera autant des personne qui verront ces images que j'avais capturé, les mortels étaient des génies d'avoir inventés ces choses. Tellement plus drôle et plus rapide qu'une peinture. J'avais beau diriger les vents, ça ne suffisait pas à mon albinos préféré. Je roulais des yeux. Effectivement, le danger et lui ça faisait deux. Je lâchais un soupir, je ne m'étais pas attendu à cette réponse, pas assez bourré, faut croire. Je regardais où on allait, regardant Athos prendre la barre du mieux qu'il pouvait, avec ces ailes ce n'était pas toujours évident. Il empirait son cas en buvant plus que n'importe quel mortel. C'était assez comique de le voir comme ça, vraiment. Bien entendu la fuite était une solution de lâche, ce qui avait pour don d'énerver un peu mon compagnon de galère. Le bateau filait vite, pour une embarcation sans moteur, oui, j'avais choisis mon bateau, il fallait bien que je dore mon blason. J'étais un dieu du vent, plus rapide que n'importe quelle machine. J'étais un peu vexé u comportement de mon cousin qui accusait notre lenteur. Je grognais.
« Je te signale que c'est un bateau en voile, et si tu veux exploser des gens, fais donc et dis-toi qu'on file plus vite qu'eux. Et c'est moi le capitaine. Si tu me permets, je suis un fils de Poséidon, autant que ça serve que j'ai le pied marin. »
Je ricanais comme un con, c'était vraiment un amusement de partir à l'aventure comme ça. Surtout avec un équipage aussi bruyant que mon cher cousin. Je riais avançant toujours le bateau avec mes vents. Je regardais Athos, il savait quoi faire. Il se mettait sommet du mat et regardait qui nous suivait. L'oiseau indiquait quand on se retrouvais soit disant piégé comme des rats. Mais c'était sans compter sur la fourberie dont je pouvais faire preuve, vu que connaissant l'albinos à bord. On serait pas facilement approchable. Je riais en tournant la barre, je devais réguiler les vents en plus. Je crois qu'une bonne journée de sommeil ne serait pas de refus après ça. Tout de même, j'avais entraîné Arès dans cette aventure, je pouvais m'en vanter, sans mauvais jeu de mot. Je suis devenu un expert de ce genre de choses. Surtout quand ça concernait mon élément. Je le regardais, il allait vraiment s'amuser. J'accélérai un peu mais pas trop. Je n'avais pas très envie qu'il rende son repas.
« Alors cousin, tu pense toujours que c'est ennuyant, Athos, reste à ton poste. -Très bien maître Eole, je vous serait utile ainsi qu'au seigneur Arès. »
Son pélican était décidément trop doucereux, ça l'énervait un peu. Mais il haussait les épaules. Au moins, il avait un qui observait tout ce qui lui arrivait, il savait qu'il ne pouvait pas compter sur son cousin, qui ayant eu l'autorisation de tirer devait s'amuser comme un gamin en pleine fête foraine. C'était ça qu'on pouvait dire « passer une bonne journée », même si cette dernière avait été très compétitive.