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 Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole)

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Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Jeu 12 Mar 2015, 11:59

C'était assez surprenant qu'Arès se laisse guider, mais ça l'était encore plus qu'il participe à une activité en commun aussi facilement, il fallait vraiment s'appeler Eole pour y parvenir. Dès qu'il avait su que c'était un jeu de combat, l'idée lui avait plu donc il avait en quelque sorte joué le jeu d'être moins enquiquineur que d'habitude. Même s'il avait tenté son maximum, un des pokemons d'Eole se changea sans qu'il en comprenne la cause exacte, il lui tira une tête qui en disait long sur son incompréhension. Oui, même s'il n'allait pas l'ennoncer ainsi : il ne comprenait rien. Tout durant le combat, il avait gueulé des mots parfois compréhensibles à l'oreille d'autres fois ils étaient à l'image de ce qu'il voyait : incompréhensibles. Certaines paroles étaient comme étouffées. Ses doigts se crispaient sur la console, il sentait qu'il pouvait la pulvériser en forçant encore, mais il soufflait à chaque fois. S'il brisait la console, ce serait comme fuir le combat par la facilité. Piégé de toute part, il poursuivit le combat avec toujours ces maudits pics qui lui pompaient sérieusement dans sa patience plus que limitée. Il aurait voulu avoir un plan B, mais tout ce qu'il faisait se résumer à infliger une petite tape, puis à encaisser durement. Toutes ces actions ne menaient qu'à une seule issue. Sa dernière créature se coucha à l'écran. Une musique retentit. Arès tourna la tête dans un sourire figé, autant dire qu'il rageait mais ne voulait rien dire. Eole le félicita, il le consola également sur sa position de maître des combats. Il le regarda étrangement, mais cette expression fit vite place à une posture de vainqueur devant une musique qui sonnait pourtant une défaite. Arès prenait toujours bien les flatteries, dans le fond peut-être qu'Eole avait deviné comment il fallait lui parler.

" Tu veux chanter...? Heu, je t'écouterai mais ... HO ! Tu m'écoutes !"

Arès avait l'impression qu'il était déjà plus là, du moins en terme de présence, il songeait déjà à la prochaine activité. Comme il parlait de chanter et qu'il était envieux d'avoir une bonne tenue, il s'était pris une tenue de circonstance. Alors qu'il marchait, Arès le fixait dans cet habit qui piquait les yeux. Il lui fit un sourire malicieux en se disant que pour communiquer avec Eole, il suffirait peut-être d'agir comme lui. C'était une tactique militaire, lorsque qu'une incompréhension régnait. Le dieu de la guerre disait souvent que ces techniques pouvaient être utilisées au quotidien et il en ferait la preuve en image. Il tourna subitement sans vraiment avertir le dieu du vent. Le bruit de son armure cliquetait assez pour dire qu'il n'était plus derrière. Il la rangea dans un sac en toile et sortit du local dans un costume rouge. C'étaient des vêtements de sport en rouge très pétant avec un bordure jaune sur les extrémités des tissus. Il serra un bandana autour de sa tête avec la ferme intention de mettre la pâtée au dieu du vent dans cette tenue.


" T'es peut-être le vent, mais je suis une tempête."


Au moins, son absence avait permis de lui donner une nouvelle entrée comme s'il s'était changé pour signifier qu'il ne rigolerait plus. Ce n'était pas pour autant qu'il compatit chanter, il allait devoir ramer pour lui faire chantonner quelques mots. Il avait bien perçu son amusement. Arès s'arrangerait bien par contre pour LE voir chanter et rien qu'à cette idée une expression de malice vint sur son visage. IL voulait préparer un coup foireux. Un brin vengeur le Arès ? Peut-être bien ! Comme ça ils étaient assortis dans un ensemble coloré très lumineux. Il fonça vers lui et le chopa par le bras pour le trainer avec lui. Sa conviction de vouloir prendre les choses en main était très perceptible. Agacé toujours par sa défaite, il comptait bien lui faire comprendre à qui il avait faire. C'était amusant de voir comment le dieu de la guerre en s'emportant pouvait agir exactement comme les gens le souhaitaient sans le savoir vraiment, sans le rechercher. Sauf qu'une pensée lui trotta en tête, il ne savait pas où se rendre à vrai dire. Il s'arrêta d'un coup. C'était typiquement la critique que l'on lui faisait, il agissait avant de vraiment réfléchir au problème. L'urgence de prendre les choses en main l'avait secoué et il avait voulut prendre la main, mais il n'était nullement un guide.

" Par là !", fit-il en tirant à nouveau le bras sans ménagement.


Ce quartier était étrange, personne ne s'était posé de question sur l'apparence physique. C'était un repaire de déguisements et de tenues étranges. Au bout d'un moment, Arès réalisa qu'il avait besoin du dieu du vent qu'il tentait d'embarquer dans son délire juste derrière lui et lui balança :


" Tu fous quoi derrière, tu crois que je t'ai pas vu ! Allez on va où ? "

Il le poussa devant lui en baissant la tête, mais il appréciait cette façon qu'il avait de lui faire découvrir des choses. Des choses venaient à perturber cette promenade : sa fierté et son désir de vouloir surpasser la personne avec qui il se trouvait. Secouant la tête, il lui avoua à présent qu'il s'était posé quelques instants avant qu'il ne le téléporte ou ne l'embarque à son tour.
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" ... Je t'ai déjà dit ce que je pensais de ta fonction. Mais tu la représentes bien, enfin tout comme moi t'es à ta place, je veux dire"[/color].




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Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Jeu 12 Mar 2015, 14:50

Sore, uta o/




Je jouais les guides, mais c'était kiffant, l'air de rien, mon savoir sur ces lieux m'était des plus utile. Arès était un guerrier fier, et je n'étais pas homme à le changer. C'était qu'une bataille de gagner par son manque de savoir. Mais comme les mortels ne l'intéressait pas vraiment, ce combat serait sûrement unique dans l'histoire. Le jeu prenait fin pour lui, comme pour moi. Arès était partant pour chanter. Tant mieux. Mon sourire s'agrandissait. On devait trouver un endroit pour le faire. Un endroit qui aurait un bon répertoire. Car c'était important pour moi. Le dieu de la guerre avait pris mon costume au sérieux. C'était drôle de le voir tout de rouge vêtu. Il était sérieux dans ce qu'il faisait, il déclarait qu'il était la tempête. Je riais doucement. Je lui concédait cette violence qui était en lui. Il me prenait par le bras, sûrement sur le coup de ma visite guidé, j'avais blesser sa fierté de dominant. C'était vraiment comique. C'est ainsi que j'étais emporter à mon tour. J'avais perdu un peu mes repères précédents. Mais je ne suis pas totalement bête. Je pouvais plus ou moins ce langage étrange des mortels de cette partie du globe. Je souriais, il continuais en nous menant dans un quartiers de plaisirs. On pouvait voir des love hotels avec leurs enseigne rose et les casino qui brillaient de mille feux. Je riais, en voyant qu'on était pas les seuls à être remarquant dans ce lieu. Il devait eu lieu une convention sur le manga dans les environs. Il voulais être le guide lui aussi, sauf que la terre , il n'y était habitué. Il était clairement perdu. C'est ainsi que je prenais les devants avant de recevoir un compliment sur ma place au sein des divinités.

-Vil flatteur, va. Donc, je vais à un karaoke, tu as de la chance, il y a un plus loin. Chance que j'ai appris à lire cette langue étrange, bien que je préfère le grec ancien. Suis-moi. C'est un peu plus loin.

Je lui faisais signe et entrait dans un bâtiment avec une enseigne jaune poussin. D'ailleurs une de ses créature trouvait intelligent de se poser sur le crâne de mon cousin, ce qui cassait un peu son image de fier combattant sans cœur. Je souriais. Je parlais un peu avec la dame de l’accueil. Je payais par avance notre sale, bien sûr bien assez pour être tranquilles. Je faisais signe à mon cousins.

-On va aller dans une pièce, il y aura une télévision des micros, un téléphone pour commander des boissons et quelques trucs à grignoter si on le désire. Dans cette pièce, il y aura un livre, dedans, des chansons, principalement dans la langue locales, mais pas mal d'anglais et de français sont mis à l'honneur. Ou les chansons populaires qu'importe la langue. Dois-je te montrer une fois à l'intérieur ?

J'ouvrais la porte, m'installant ans les canapé beige, la musique pour le moment était une mélodie sans paroles. C'était sûrement une ost ou une musique de jeu. C'était quelque chose d'agréable à écouter.




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Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Jeu 19 Mar 2015, 03:01

Pas un moment pour souffler, il aurait dû détester ça de tout son être comme jamais et pourtant cela réveillait son esprit combattif. Cela le rendait presque sympathique le Arès. Rien qu'à l'idée qu'on lui impose quelque chose, cela lui donnait envie d'exploser et il se faisait un malin plaisir à faire regretter toute initiative. Sincèrement, il n'aimait pas Eole de prime abord, pourquoi ? Parce qu'il lui semblait pas si différent que lui en terme d'activité. IL devinait assez ce que cela donnerait si un surexcité venait à lui, il n'aurait qu'une envie : le prendre par la peau du cou et l'envoyer le plus loin possible de lui. C'était à peu près ça qu'il avait en tête. Mais c'était une énergie particulière le Eole en fait et cette expérience lui faisait découvrir un peu son cousin. C'était effrayant tout de même d'être de la même famille et de réaliser qu'au delà du caractère de chacun pouvait subsister quelque chose.

Ne vous emballez pas, c'était pas l'amour fou, non plus, mais c'était moins catastrophique que tous les scénarios qu'avait imaginé Arès dès lors qu'Eole l'avait pris par la main en mode " je t'embarque vers l'inconnu". Quelque part, c'était étrange, si étrange qu'il lui fallait reprendre les choses en main, lui le conquérant se faisait tranquillement guider comme un gosse. C'était du moins sa façon de voir les choses.

Et pourtant au fur et à mesure qu'ils avançaient, il voyait des enseignes roses, des lieux parfois avec un comité d’accueil souriant, mais tout portait à croire à des lieux de détente. Arès conclut sans mal dans quel genre de quartier, il l'avait entrainé. Ce fut au moment qu'il s'arrêta qu'il se rendit bien compte  d'une évidence flagrante : c'étaient des lieux effectivement de plaisir. Sur le coup, il eut un arrêt sur le visage d'Eole. Il ne fallait pas qu'il croit qu'il le conduisait à cela tout de même... Tandis qu'il tournait la tête, il aperçut un casino et se décida de lui apporter plus d'attention que les autres bâtiments comme pour les oublier et ne pas signifier qu'il avait guidé sans trop savoir. Tout en se grattant le menton et en le rappelant à l'ordre dans son rôle de garde, il chercha à dissimuler son petit embarras.


" Flatteur... Ben non. Tu crois que je suis comme eux là, avec leurs compliments là. On dirait qu'ils les répètent chaque soir, sans doute pour pas les oublier. "

Il avait dit ça d'un ton sec, froid, grognon, c'était presque risible. Franchement, pourquoi parlait-il comme cela des gens en général. Cela sortait comme ça sans qu'on sache trop ce qui l'avait amené à dire ça. Tout simplement parce que les flatteur, c'était les personnes qu'il aimait tant qu'ils flattaient son égo, mais il trouvait leur présence si futile, si dénuée d'intérêt, mais il fallait bien combler le vide de leur existence n'est ce pas. Sans le vouloir ce mot l'avait rendu un peu plus aigri juste après cette remarque. Il l'écouta indiquer de nouveau un  chemin et cette fois sans qu'il ait besoin de le traîner, il le suivit. Ils se dirigeaient tous les deux vers un écriteau d'une couleur assez visible. Il  n'avait pas répondu sur le "t'as de la chance, je connais", pour lui cela allait de soi. Eole n'était pas étranger à ce lieu et il avait bien montré à de multiples moments.


" Grouille. C'est... ça ? "

Un petit poussin le chatouilla au niveau du cou et sans même qu'il s'en aperçoive, il vint se loger sur le haut de sa tête. Le poussin bailla comme fatigué par l'effort, ébouriffa ses plumes et s'endormit. Il l'avait trouvé dans un oeuf qu'il allait briser et depuis l'animal le suivait. Cela avait été une sacrée partie de plaisir avec Leios qui voulait s'en faire au début un amuse-gueule. Mine de rien, il avait porté son affection sur cette petite boule de plumes qui ne le quittait pas et le traitait un peu comme un perchoir sur pattes. C'était à peine si Arès s'en rendait compte, c'était pour dire. Chacun menait sa petite vie en somme. Arès se rendit bien compte que le dieu du vent avait levé les yeux vers cette chose sur sa tête dot il ne parvenait pas à se défaire.

" Tu regardes quoi là ? C'est Gilbird, un squatteur. Je t'avais pas présenté ? "

Au tout début, il s'était dissimulé dans son col, voilà pourquoi il était peu visible mais comme il avait chaud, il avait sorti le bout de son bec et avait décidé de faire sa vedette sur le dessus de sa tête. Arès grogna, il allait passer devant Eole, puis se rappela une chose : il ne connaissait pas les lieux. Si c'était pour répéter la même bourde... il fit celui qui était attentif bien sûr à ce qui se passait alors que franchement ce pot de fleurs allait pas bouger, même s'il le fixait aussi ardemment. Il laissa Eole le soin de tout gérer, il aurait bien le loisir de pouvoir revenir sur les choix qu'il avait fait par la suite. Il fallait bien qu'il mette son grain de sel et là il sentait qu'il laissait trop faire les choses, cela lui déplaisait un peu.


" Tu sais, t'es pas serveur ! Et j'ai des yeux", se renfrogna t-il en voulant passer devant.

Sauf que Eole prit l'initiative ce qui occasionna un léger petit carambolage d'épaules, c'était trop léger pour blesser l'un ou l'autre. Arès nota toutefois qu'il n'avait pas réussi comme il le souhaitait cette petite sortie pleine de panache qu'il voulait. Il le suivit dans le couloir. Une petite musique douce se fit entendre sans aucune parole. Si toutes les musiques étaient comme celles-ci, c'était clair ils allaient pouvoir dormir.

" On va dormir là. On avait des hôt... els pas loin."

Regrettant déjà ce qu'il venait de dire, il se cala dans le canapé comme si rien n'avait été évoqué. Il n'osait revenir sur l'énormité qu'il venait de claironner. Décidément quoi qu'il fasse avec Eole, il se retrouvait souvent en position de faiblesse, mais ça n’allait pas durer. Comme il le disait, il fallait bien que la chance tourne. Et pour cela Arès était prêt. Et comme s'il voulait bien signifier qu'il comptait bien voir Eole passer à la casserole, il prit vite en main le premier livre se trouvant à sa portée. C'était un livre de chants en français. Qu'importe la langue, il s'en fichait, mais il voulait ... une chanson qui... Oh il l'avait, il était fier de sa bêtise. C'était une nana qui l'avait écrite apparemment. Et ça résumait tellement bien, plein de choses qu'il venait de vivre. Juste ce titre. Ce titre ! Comme un ouragan.

" Allez tu commences !", lui fit-il en lui tenant le livre à cette page tout en lui tendant avec un air plus que satisfait.




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Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Jeu 19 Mar 2015, 08:58

Sore, uta o/



J'avais qu'une hâte, commencer, après tout, les réactions de mon cousin avait aiguisées cette envie de le voir chanter, je l'imaginais déjà faire des chants guerriers. A ces derniers manquerait sûrement plus que la danse virile, mais je voyais mal Arès le faire. Il était sûrement trop fier pour le faire. Je le regardais, il avait été u peu réticent au quartier des plaisirs, maintenant qu'on était à l'intérieur, la légère musique était agréable à mes oreilles. Je laissais un sourire se peindre sur mon visage. Quand bien même ce n'était pas évident, j'allais le faire chanter. Il était têtu, il suffisait de provoquer sa fierté pour le faire flancher. D'ailleurs le poussin était toujours là, c'était comique de voir à quel point mon cousin pouvait être affectif. Je gardais mon sourire pour moi, il lui avait donné un nom à la fois mignon et presque celui d'un combattant. Il avait dit que c'était un squatteur .

« Non, je n'ai pas eu cet honneur. Cet oiseau t'aime bien. En tout cas. »

C'était une évidence pour lui. Bien entendu la musique était sûrement pas très passionnante pour lui. Quand bien même il était un peu contre. Il finirait par craqué, car je le connaissais. Parce qu'il s’avouerait difficilement vaincu. On battait pas si facilement le dieu de la guerre. Après un moment, il, je le voyais feuilleter les chansons. Il tombait comme par hasard sur un chant chanté par une femme amoureuse. Je l'avais déjà écouté, c'est toujours quelque chose de comique de voir que quelqu'un l’associait à cette dernière. Je prenais le carnet avec une lueur joueuse dans mon œil. S'il jouait à cela, on serait deux. Il allait dégusté. Je riais doucement. Il allait rire, mais il ne serait pas le seul, ah ça non.

« Va pour cette chanson cousin, je relève le défi. Tu verra que même si une femme qui le chante, je peux être viril. »

je tapais le numéro sur le clavier relié par infrarouge à ce qui servirait de jukebox, car malgré qu'on chantait, la musique sortirait des enceintes et la voix pourrait se faire entendre. Je devais faire taire la musique que mon cousin trouvait trop douce. Je gardais mon sourire. Je saisissais le micro. Je prenais ma respiration. Car oui, l'introduction prenais un petit temps. Je commençait à chanter. Bien sûr, je m'éclatait déjà, car j'aimais un peu cette chanson, un chanson sur le vent ou presque. Cela restera une chanson d'amour. Je m'amusait à la faire plus classe, ma voix était plus grave que celle de la chanteuse d'origine. Ce n'était pas bien difficile vu que c'était une femme à la base. Je souriais, sans pour autant oublier de combler les vide avec des mouvements. Fallait bien que je l'occupe comme je pouvais. La chanson suivais son cours. Elle serait bientôt finie, donc ça serait autour de mon cher cousin. Car je ne serais pas le seul à chanter, il pouvait pas compter sur moi pour l'éviter.

« A ton tour, tu as choisi une chanson d'amour, bien qu'elle parle un peu de vent. Cela reste une chanson d'amour. »

Je tendais le carnet. Je lui laissais encore le choix. Car moi, je savais qu'il pourrait prendre mal ma décision de le faire chanter tel ou tel truc.




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Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Dim 05 Avr 2015, 17:38

Arès aimait mettre les autres dans l'embarras après ça marchait ou ça ne marchait pas, il ne pouvait pas tout contrôler non plus. Tout en marchant vers cette fameuse pièce en cherchant à piéger le dieu du vent. En fait, il se rendait bien compte que ce n'était pas évident. Étrangement, il avait l'impression que quoi qu'il arrive, il aurait du répondant. Vous savez c'est un peu l'image de l'anguille qui trouvera toujours un passage entre les rochers, c'était un peu ça qu'avait Arès avait en tête, mais ça lui plaisait et... ça l'agaçait bien sûr modérément aussi. Il comptait bien réussir si ce n'était pas aujourd'hui, ce serait demain. Il commenta la présence du poussin sur sa tête. La bestiole assumait totalement son rôle de squatteur. Ses petits yeux voyaient le monde d'une belle hauteur entre les mèches blanches de l'albinos et en quelque sorte oui il était attaché à Arès. Cela lui donnait un côté mignon avec ce petit animal si fragile sur le haut de sa tête. Il ne venait pas toujours avec lui, mais il fallait croire que le petit poussin en futur coq voulait assister à la prestation. Arès ne voulait pas qu'il grandisse, vous vous imaginez avec un coq sur la tête ? C'était hors de question ! Au niveau des réveils matinaux, ça irait comme notre homme vivait comme un militaire avec un lever tôt et des journées bien remplies.

" Honneur, c'est un piaf, enfin c'est mon piaf donc oui, rit-il. Oui, il s'est habitué.

Le verbe aimer était un mot très compliqué pour le dieu de la guerre, s'il pouvait le contourner, il le faisait surtout depuis qu'on lui avait arraché celle pour qui il le pensait le plus. C'était un peu stupide, mais souvent il préférait dire qu'une personne le collait plutôt qu'il recherchait cette personne, question de fierté. Arès prit son piaf et le mit sur la tête d'Eole pour que son protégé puisse changer de vue. Le poussin ne bougea pas de sa place, c'était comme une poupée que vous posez et qui restait là telle quelle. Il pépia juste quand il le déposa et resta silencieux. Après tout, il lui avait parlé d'honneur autant le partager. Ensuite, vint le moment du choix de la chanson, limite il se serait frotté les mains s'il n'avait pas eu le livret des chansons.

Eole se mit à rire, il le prit comme un défi, ce type le bluffait. Enfin, après il avait peut-être une voix qui ne serait pas à la hauteur de cette lueur joueuse dans ses yeux. Il pourrait alors le taquiner et lui en mettre plein la vue. Forcément, Arès se voyait avoir une voix hors catégorie, une voix unique. Ce serait autre chose que celle qu'il utilisait pour gueuler et c'est dommage, car il est passé maître en cette discipline. Il s'assit tranquillement avec cette expression narquoise pour le déstabiliser. Vous croyez que cela eut l'effet qu'il voulait ? Pensez vous ! Même pas, il lui prouva même qu'il pouvait être viril même avec cette chanson. Arès ouvrit la bouche, ah oui il l'ouvrit bien grande, du genre c'est pas possible il m'a encore eu celui-là. Et il savait bien ce qui suivrait. Il fixait le haut de la tête d'Eole avec son petit gilbird qui le regardait impassible tandis que Eole entonnait le refrain de sa voix vibrante et sonnante. Le piaf ça lui faisait ni chaud ni froid, c'était une peluche à ce stade. Il prenait ses respirations et l'entonnait comme un petit gentleman sans que son style soit prétentieux. Il avait une grande classe dans cette prestation. C'était pas juste... tout simplement parce que il lui avait choisi une chanson et bam il le faisait niquel. Quand il lui dit de choisir une chanson, il se leva outré. Il lui donna un coup d'épaule vigoureux.


" Va y choisis, tu m'as pris pour un peureux ou quoi !"

Arès n'aimait pas sentir que c'était plus simple pour lui, mais il n'aimait pas qu'on lui impose, bref c'était une personne très facile à anticiper parfois. Vous lanciez les dés et vous pouviez déterminer ce qu'il se passerait. Eole avait voulu limiter les dégâts et l'encourager à participer et lui l'avais pris comme un combat inégal. C'était dû à l'interprétation d'Eole notamment. Il voulait faire aussi bien, non aussi bien ce ne serait pas assez, il voulait être le meilleur plutôt. Il se raclait la gorge, respira à fond comme un sportif avant un grand effort. Quelqu'un aurait pu lui dire :" Hé oh c'est qu'une chanson, c'est pas le championnat de ta vie" que cela n'aurait strictement rien changé.

"Accouche Eole, je te croyais rapide !" le pressa t-il pour lui montrer sa détermination.


Autant dans une guerre, son comportement aurait pu être compréhensible autant ici... c'était... heu il y avait-il un mot pour décrire quand on le voyait respirer comme s'il allait faire un cent mètres et attendre la chanson comme s'il attendait qu'on lui fasse une passe au basket. Arès parfois, tu méritais d'être vu, mais fort heureusement pour lui il n'y avait pas de miroir. En tout cas, il était prêt à se donner corps et âme, comme disaient certains chanteur avant leur passage : il était chaud.

" Et je la ferai en entier, crois moi !"




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Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Dim 05 Avr 2015, 19:34

Sore, uta o/



Je me sentais particulièrement fier de ma prestation, après tout, j'avais tout donné pour être le meilleur en chant. J'avais obtenu des points. Lui qui aimait la compétition, il allait être servi. J'aimais les Karaoké japonais pour cela. Leur caractère intimiste et compétitif entre amis. Je souriais toujours en voyant mon cousin tenir à cet oiseau. Il n'empêchait que cela le rendait presque abordable. Si on oubliait qu'il était mon cousin au caractère sanguin qui vivait parmi les batailles en riant comme le psychopathe qu'il est. Oui mon image de mon cousin était spéciale, mais il le valait bien. Il disait que je devais choisir, j'avais déjà une idée de ce qu'il devait chanté. Je retenais un rire, sachant que c'était en japonais, heureusement, les paroles sont en romanji, parfaites pour que les étrangers s'amusent eux aussi. C'est que nous étions pour les natifs de cette île, pourtant, j'avais vécu un temps ici. Ce qui expliquait ma facilité avec la langue. Il était pressé en plus, je m'y étais attendu à sa colère, presque palpable dans l'air. Je savais aussi que la soif viendrais . Après avoir tapé le numéro de la chanson. Je tendais le micro à mon cousin avec un sourire.

« A toi donc, je vais commander à boire, une bière cher cousin ? Ou préfères-tu autre chose ? Tu as une minute pour réfléchir après cela, ta chanson commencera sans toi et tu perdras. Cela serait dommage de me laisser vaincre par dépit. »

Je savais que provoquer mon cousin n'était pas une bonne idée, mais quand même, c'était hyper tentant de le voir se presser ou affirmer pour la bière. En plus, il a dit qu'il la ferait, j'aurai du prendre ponponpon. Je pense que j'aurai ris. Bon, je la garde pour un prochain tour. Il n'y a pas de raison pour que j'amuse pas un peu à ses dépens. Bien entendu, je garderai en mémoire ces moments avec lui. Le voir chanter devait être rare. Je me rendait compte que mon audace donnait envie à mon cousin d'y répondre avec ardeur. Comme si il ne voulait m'être supérieur. Il était déjà en bien des points. Je ne suis qu'une divinité mineure. Une présence de plus dans le mont Olympe, mon cœur serrait à cette idée. Je commandais d'autres boissons et des cochonneries, comme des chips, des pocky, ces mikado de diverses saveurs typiquement du pays. Et pour finir, je m'installais pour l'écouter, je savais qu'après lui, je devrais subir une autre chanson qui lui passerait en tête. Je me demandais si mon cousin connaissait le répertoires des mortels, sûrement pas. Il devait se fier à son instinct et aux mots qu'il voyait. En espérant qu'il ne prenne pas ce que j'avais prévu pour lui après. Je me disais qu'avec un peu d'alcool, je pourrai le faire même danser sur cette musique un poil étrange, mais très drôle. Il y avait d'autres chansons de cette dame, bien entendu, ce n'était une star pour rien. Restait plus qu'à attendre les bières, elle arrivait à la moitié de la chanson de Arès.




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Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Mar 07 Avr 2015, 03:58

Le numéro de la chanson s'affichait sur le moniteur : le chiffre 145. Ce serait son chiffre porte-bonheur, il ne pouvait en être autrement. La chanson allait se charger dans quelques instants, Arès se parait à donner tout ce qu'il avait. Il se redressa de toute sa hauteur dominant ainsi la situation de son mieux. Ses yeux étaient rivés sur l'écran. Il n'attendait que le coup d'envoi, mais ce coup d'envoi fut perturbé par Eole. Décidément, il agissait toujours au moment fatidique, il voulait le faire perdre toute concentration, mais cela ne marcherait pas. Eole lui évoquait la possibilité d'une défaite, mais non il allait gérer. C'était inenvisageable qu'il perde aussi s'écria t-il : " une bière" sans même tourner la tête ou réfléchir une seconde. Il avait dit la seule boisson qu'il avait entend dans sa bouche et ça irait ainsi, inutile d'en rajouter. Le dieu de la guerre s'était cru plus malin, mais il était tombé droit dans le petit piège d'Eole.

C'est alors que la musique arriva et là ce fut comme un déclic. La musique avait du peps, il n'allait que plus donner de sa voix. La batterie, la guitare électrique quel doux son à ses oreilles. Son sourire s'élargit. Au début, il râla car il n'arrivait pas à se caler au rythme, mais il se conforma vite à la vitesse. Il s'y donna à fond pour rivaliser à la performance d'Eole. Il portait tellement sa voix que porter dans un élan il levait le bras droit pour marquer le rythme lors du refrain. Comme prévu, il y donnait du sien. C'était comme une avancée en territoire ennemi, tout se jouait à la voix. Cette chanson semblait avoir été faite pour lui, sa voix collait bien avec l'ensemble rythmique. Il redressait la tête davantage lors du second refrain. Le final fut plus difficile comme la voix montait, mais voyant sur l'écran la suite de mots qu'il devait prononcer, il s'y prépara. Autant vous dire, il n'avait plus de souffle à la fin. On devait l'entendre un peu partout tant sa voix portait, mais elle était très juste sur ce coup-là. Pour une première, c'était tout de même bien. Ses bras étaient plus ballants qu'au début de la chanson. En se retournant, il adressa un sourire à Eole.

" Je t'ai explosé, avoue le et toi c'est numéro 50, j'ai déjà choisi."

C'était une chanson signée par un groupe répondant au nom d'Arc-en-ciel, dont le titre était ready, steady, go. Arès ne connaissait pas vraiment la chanson, il s'était fier au titre et y avait trouvé une similitude à ses moments passés avec Eole, où il s'était senti comme dans une course. C'était dingue, mais ils n'avaient fait que de bouger partout. Il s'installa à côté d'Eole, fier de lui. Sa main trouva sans mal un paquet de chips pour satisfaire son appétit. Après avoir chanté, cela faisait un plaisir fou. Il ne s'était pas pris la peine de remercier Eole, pourquoi ? La nourriture se trouvait là, bientôt les boissons... C'était le paradis. Non, mais... il venait de tiquer. On allait lui servir une bière. Arès supportait mal l'alcool, s'il en buvait trop, il devenait tout guimauve et d'une niaiserie à toute épreuve. Jugeant que la situation était critique, il préféra ne pas y penser et observer la prestation d'Eole en piochant dans son paquet de chips un poil juste assez salée pour lui.

" Vas-y, déchaîne toi !" lui hurla-t-il comme avant un concert.

Il était pris par l'ambiance, ça y était. Arès y déversait toute sa vigueur et sa détermination qu'on lui connaissait. Les boissons arrivaient, il entendait des pas dans le couloir. Il n'avait aucune envie de boire de la bière, mieux valait être clair sur cela. Comme la chanson d'Eole commençait, il se reconcentra et oublia de faire attention autour de lui. C'est ainsi qi'il eut un verre de bière.Il le regardait comme un ennemi trop proche de lui pour être honnête et ne tendit pas son bras pour le saisir.




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Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Mar 07 Avr 2015, 08:26

Sore, uta o/



Comme si la chanson que j'avais choisis était faite pour lui, il chantais et rien que cela, c'était quelque chose qui valait de l'or. Okey, le rock et mon cousin, c'était quelque chose de très compatible. Je m'en souviendrais pour les prochaines. Afin de mettre en marche mon plan pour lui faire chanter cette chanson un peu bizarre que j'avais à présent en tête. Le rendre ivre devait quelque chose de facile, il devait être le genre de mec à na perdre contrôle facilement ou avoir cette boisson violente. Je jouais un jeu dangereux. Je le savais. Je prenais la commande de ma chanson, une chanson d'anime. Du rock, assurément. Le son des guitare arrivait à mes oreilles. Il s'était sûrement dit que ce genre de chanson m'épuiserai, il en fallait bien plus ça pour y parvenir. Bien entendu, comme j'avais vécu un peu ici, car ce pays avait un chose que j'aimais, cette originalité qui semblait être parfois exagéré, moi qui était friand de choses différentes, j'avais eu pour la monnaie de ma pièce en visitant et en vivant sur ces terres. Arès avait demandé qu'il se déchaîne, il le ferait. Je mettais tout ce que j'avais dans cette chanson, ce n'était pas une de mes préférée, mais je me débrouillais dans ce genre. J'avais juste commander de la bière. Bien rapidement, il finissait sa chanson, trois minutes, presque quatre ne suffisait pas pour le faire boire. Il était étonné que son cousin ne l'ai pas fait.

« Alors, tu ne bois pas ? A moins que tu supporte pas l'alcool ? Ah c'est une faiblesse que je connais de toi, c'est surprenant de te voir hésiter. Je vais commander de l'eau. Mais c'est dommage pour toi. Moi qui te pensait moins influençable. Je suis surpris. Laisse-moi choisir la prochaine, vu que l'on fonctionne comme ça. »

Je tapais bien entendu le numéro, quelque chose de plus calme, peut-être il serait plus à même de voir que le rock n'était pas que pêche. J'avais une idée de génie. Puis je pensais que ce groupe avait de quoi plaire à mon cher cousin. J'avais fouiller le carnet, bien entendu la chanson était tout en anglais. Je pense que c'était un sacré choix. Je prendrai des chansons plus marrante plus tard. Là ce n'était le moment, je n'étais pas aussi fort en stratégie que mon cousin, mais je connaissais mieux le répertoire humain que lui, donc, j'avais une occasion de le voir chanter une chanson d'amour, pas tout de suite. Mais je le ferai. C'était aussi sûr que la chanson que j'avais choisie pour lui. Dès à présent, seul nos scores serait le garant de notre victoire, il avait une légère avance.

« Tu crois que je me sens vaincu, on a pas fini, cousin, le combat s’arrêtera que lorsque l'un d'entre nous atteint les mille, t'en sens-tu capable, sachant que tu as fait nonante trois. Tu as boulot. Bon courage. Tu en aura besoin. »

Je disais, on pouvait entendre l'intro spécifique du karaoke, Bohemian raspsody de Queen, rien de mieux. Je sens que la vois de mon cousin serait loin d'égaler Freddy Mercury.







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Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Mar 14 Avr 2015, 14:52

La compétition définissait les individus entre eux. Le faible s'incline face aux forts et tout ceci forme une chaîne ordonnée, c'était le point de vue de notre cher Arès. Dès qu'on le provoquait, il répondait au nom de ce fameux principe à tout ce qui se présentait à lui. Le défi de chanter une chanson, il l'avait fait et en avait retiré une certaine fierté. Son regard et son attitude en disaient long sur son ressentis. Eole s'en sortait bien dans le rock aussi, Arès en venait à sourire pendant qu'il chantait. Il tentait de songeait à ce qu'il lui faudrait comme musique pour vraiment lui donner un challenge à la hauteur de lui. Le dieu de la guerre aimait les défis d'envergure, les vrais guerriers ne se contentent pas de menu fretin. Le souci, c'était que pour le moment rien ne lui venait. Malgré tout, chose étrange, il avait préféré la chanson précédente. L'ouragan lui allait bien et pour cause ! Malgré tout comme c'était une puce ambulante, il gérait bien aussi cette chanson, Arès aurait dû s'en douter, presque l'anticiper. Rien n'a dire, il avait du mal à s'y faire mais là il avait un sacré adversaire et ça lui plaisait beaucoup. Dès qu'il posa les derniers mots de sa chanson, le dieu de la guerre lui prit le micro des mains tandis qu'il parlait. Il comptait bien passer juste après. Il allait commencer, mais vit que l'écran n'était pas encore programmé. Pour une fois, il avait trop distancé Eole, faut dire qu'il n'avait même pas eu le livret entre les mains. Arès commençait à vouloir le surpasser en vitesse, c'était un fait. Eole était trop occupé à noter que tout durant sa performance, il n'avait pas touché à son verre de bière et pour cause ! Arès n'allait certainement pas lui avouer cette faiblesse, ah non ! Il le regarda dans les yeux, posa le micro, prit son verre et le finit d'une traite en s'essuyant la bouche rapidement d'un revers de main. C'était ça un homme, un vrai. L'alcool descendit d'une traite dans sa gorge, il le sentit et se rendit compte d'une chose.. C'était mauvais. C'était trop tard, il était lancé et n'allait pas se retourner  sur des questions sans intérêt. Eole continuait dans la provocation en lui disant que la partie serait longue et qu'il faudrait qu'il s'accroche. Son interlocuteur lui répondit avec un sourire carnassier, il était prêt à se battre et n'allait pas abandonner même si la fraîcheur de la bière lui donnait un goût très amer dans la bouche. Soudain, une musique d'apparence très douce commençait à l'écran. Arès gratifia Eole d'un bon coup dans son épaule en riant, puis se leva. il n'avait pas besoin de parler pour lui faire de ses intentions de le voir savourer une belle défaite. Arès juste devant l'écran.

" Regarde moi faire ! Juste regarde moi !", lui fit-il de sa voix la plus déterminée.

Qui aurait dit qu'il aurait pu le motiver ainsi dans des activités de divertissement ? Tout simplement parce que au delà de son tempérament, il aimait montrer qu'il était au dessus des autres, même s'il pouvait n'avoir que peu d'égard pour eux, cela ne l'empêchait pas de prendre plaisir à se mesurer à eux. La chanson commençait avec des hommes qui semblaient parler entre eux... C'était quoi cette musique psychadélique ? Le début de la chanson pour Arès commença au "Mama", qui fut une vraie catastrophe. Il le dit avec un ton grave et allongé, identique à l'une de ces marionnettes parodiant cette chanson. Le dieu de la guerre se laissait submergeait par cette voix qui s'élevait de plus en plus. A son tour, il en faisait de même, mais cela tournait presque aux cris. Il n'arrivait pas à ajuster sa voix, en plein milieu, il commenta en disant " Bon, t'arrête d'appeler ta mère". Quand la guitare retentit, il fit un grand sourire, il allait retourner à sa place. Le rythme changea. Il fit des yeux surpris. De toute évidence, il ne commençait pas la chanson. Trahi par la chanson, il se mit à chanter comme s'il engueulait la chanson avec des " Mama let me go" qui laissaient clairement entendre que sa mère n'avait pas intérêt à le retenir. La partie suivante fut un solo de guitare, elle était ponctuée par un petit solo de guitare et une voix frêle qui fit encore défaut à Arès. Les mots qu'il put articuler étaient entrecoupés de ce souffle hargneux qu'il avait eu en plein milieu de la chanson. Quand il n'entendit plus rien, il fixa encore l'écran et ne bougea pas. Cette chanson allait encore lui faire faux bond, il le savait. Son intuition ne se vérifia pas. Arès poussa un : " JE TAI EU SALETE!" suivi par un "Ah !" dédaigneux. Si Freddy Mercury était encore en vie, il serait allé le voir en face juste pour lui dire. C'était une chanson de sadique, il aimait et détestait ce type.

Dans sa tête, il voyait tous ces yeux s'échinant à ressembler à ce type, quel spectacle pitoyable ! Enfin, dans ce spectacle bien sûr il ne se comptait pas. Eole avait dû savourer pendant toute cette performance, c'était certain. Il n'y avait plus qu'à croiser les doigts pour qu'il n'ait plus en tête les cris tonitruants du chef de la guerre en pleine bataille auditive. Arès resta debout en fermant les yeux, il attendait les applaudissements. La reconnaissance n'était pas du tout ce qu'il recherchait parfois, si peu... Content de tout cela, il voulut s'asseoir, mais il se loupa cruellement et s'étala sur la banquette. Les sorties de scène après un verre de bière cul sec pouvaient être périlleuse. Quand il tourna la tête pour saisir à nouveau le livret, il vit que son verre était plein... Un soupire de désespoir s'exprima dans toute sa légèreté. Ses yeux louchaient dessus sans pouvoir s'en détacher. Il était resté à plat ventre sur cette baquette, les genoux pliés pour faire semblant que cette position était ce qu'il recherchait voyons. Qui louperait un meuble se trouvant en face de lui ? Sûrement un type un peu assommé ? Un peu comme il était actuellement. L'alcool avait monté d'un coup, ce qui lui avait rendu une mine de plus en plus rouge tandis qu'il s'était égosillé. Il n'avait pas encore reparlé et pour cause ! Sa gorge le grattait et il sentait que sa voix serait caverneuse, ténébreuse au possible. Il n'était pas contre, cela pouvait faire un petit effet ! Le plus dérangeant ce serait que sa prochaine chanson risquait d'être un échec bien plus grand que celui-ci. Cela s'annonçait mal ! IL tourna la tête vers Eole pour voir s'il avait bu son verre d'eau en bon faible qu'il était, car il essayait de s'en convaincre tandis que ... par désespoir et fierté, il but un peu de son deuxième verre de bière pour se rafraîchir. C'était moins violent que tout à l'heure, c'était bien plus .. agréable ? Son doigt se déplaçait désespérément vers les titres de chanson sans s'arrêter sur une seule. Soudain, il eut une illumination et dit d'une voix autoritaire : "CA". Le ça en question était une chanson chantée par un groupe du nom de Nickelback à la voix grave, très grave. La chanson s'intitulait : " how you remind me". Alors qu'il était assuré en disant cela, il fit un "NON" et repointa sur une autre chanson "Bad reputation" de Joan Jett.

" Remontre moi donc ta voix virile, je t'attends mon vieux", se mit-il à rire.

Comme sa position n'était pas celle d'un digne guerrier, il se redressa sur sa banquette avec la tête d'un bienheureux. Il jeta un regard vers la table, où son verre de nouveau vide se trouvait encore. Haussant les épaules, il se leva pendant le refrain et gueula des "yeah" à tout bout de champ. Au moins, Eole ne pouvait pas se sentir seul, il avait dû même être surpris d'avoir tout d'un coup une voix surgissant derrière son dos. Arès se laissait complètement emporter par l'ambiance. Souriant toujours, il finit par s'asseoir à nouveau en laissant Eole terminer "paisiblement" sa chanson.




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Re: Kanpai, sore o utau! - A votre santé, chantez bien ! (PV Eole) | Mar 14 Avr 2015, 17:01

Sore, uta o/



La bataille entre moi et Arès était terrible, c'était à coup de chanson, parce que sur le plan physique, je gagnais pas. Au contraire, je me faisais battre à plate couture. Ce qui me rassurait, c'est que je pouvais aussi gagner sur ce point, laissant tout de même son avance, ce qui ne voulait pas dire que je me donnait pas à fond, au contraire. Comme je suis un homme, une chanson de femme c'était moyen pour me faire gagner des points. Mais si lui voulait jouer à ce jeu, on serait deux, si il voulait faire des chansons de femmes, je pourrais prendre la plus girly possible pour finir. Et croyez-moi, des morceau fait et chanté par des femmes, il y a avait des milliers. Quand je le voyais boire la bière, j'étais satisfait. Car oui, mon idée de lui faire chanter Ponponpon, restait dans mon esprit. Il faisait le malin, mais je pense que je vais rire autant que lui. Même plus, surtout s'il dansait en chantant, ça serait le summum. D'ailleurs le morceau que j'avais choisis était connu pour être compliqué, pas impossible, il y avait pire dans le genre, c'était juste un des morceaux les plus casse-gueule de la musique et le plus mythique aussi. Il me donnait des frissons, je n'avais plus de mère, je me souvenais à peine de la mienne, une mortelle. C'était peut-être pour ça que j'aimais tant ces derniers, car je suis dans le fond comme eux. J'avais eu juste plus de pouvoir qu'un demi-dieu ordinaire. Comme Héraclès. Mais il n'était plus qu'un vague souvenir. Il s'excitait beaucoup, c'était marrant de le voir râler pour un oui ou un non. Il avait quand même réussi à accumulé des points. Ce mec assurait, et me donnait des chansons de filles. La bière arrangerait tout. Je prenais un verre de cette boisson que je buvais sans soucis. Bien entendu, il m'en fallait bien plus pour sombrer. Il hésitait sur la chanson, il me donnait encore une chanson de fille. Je soulevais un sourcil. Il allait voir si je pouvais chanter des chanson de femme, il allait bien déguster. Je commençais bien entendu à chanter avec lui comme supporter. C'était vraiment bizarre. Mais bon, c'était une chanson qui avait de la pêche. Je le laissais finir et reprenais mon souffle, car j'avais pas mal bougé durant cette dernière. M'accordant quelques pas de danses. Rien de ridicule. Rien de ça.

« Des chansons de femmes, on va être deux à ce jeu. »

Bien entendu, j'avais déjà des dizaines de titres en tête. Le premier serait parfait pour montrer la fille qui sommeillait en lui. Rien de tel que cette chanson pour garder l'énergie et voir si mon cousin serait perturbé lui aussi de voir ses points nombreux car sa vois trop grave pour les acquérir. Je prenais le carnet avec un petit sourire, j'allais m'amuser. Car la course n'était pas équitable, maintenant, elle le serait. Quand bien même j'avais choisis quelque chose de sympa, autant que la musique m'amuse , elle aussi. Il ne me restais plus plus qu'à taper les numéro.

« Et moi aussi, je bois de la bière, à bon entendeur. C'est parti. »

J'avais choisis Alternative de Angela, un groupe japonais, c'était un opening d'anime où il y avait une rousse, rien que ça. Ce dessin animé valait tous mes honneurs. Je savais qu'il pourrait faire avec cette chanson.







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