I'm a single lady, oh oh oh ♫ Eole [R16]

I’m a single lady, oh oh oh

Jouons à Barbie coiffeuse !

shura vit la déesse sursauter à sa question. Mais attention. Sursauter comme seule une déesse du vent peut le faire. Donc en vrai, Ashura vit Eole s'envoler à sa question. Ce qui la laissa plus que perplexe autant que ça l'amusa. Non c'est vrai. Voir une déesse s'envoler brusquement parce qu'on lui a poser une question, c'est amusant. Et bizarre. C'était quoi cette réaction hyper exagérée ? Et puis pourquoi elle s'envolait d'abord ? Elle lui avait fait peur ? C'était définitivement bizarre. Elle pencha un peu la tête, tout en regardant en l'air la dame qui flottait. Ou volait, selon le point de vue.

« Je me demande ce que je pourrai faire avec mes cheveux ? Tu penses que je peux les tresser. Ou faire des coiffures extravagantes ? Je ne sais pas pas trop ce que peux faire avec cela. » Oh... La jeune femme observa les longs cheveux roux. Ils étaient beaux. En grand désordre, mais ce genre de chose ça s'arrange. Genre, avec un peigne et trois pinces. Et comme le rp c'est vachement magique et que la logique et le bon sens le plus souvent on les emmerde, Ashura glissa jusqu'à son panier pour en sortir tout l'attirail, ou pas, du petit coiffeur. Et elle le montra fièrement à la déesse, toujours en l'air. « Tu veux que je te coiffes? » Pour Ashura, coiffer quelqu'un ça signifiait, lui faire un truc bien compliqué digne d'une mariée. Allez savoir pourquoi, elle aimait bien tester ce genre de chose. Mais elle n'avait pas toujours de cobaye sous la main. Tristesse.

Ashura gardait toujours les yeux fixés sur la femme, brosse à cheveux à la main. Elle ne semblait pas trop prête à descendre de là-haut. Et Ashura ne se sentait quant à elle pas de rester trop longtemps la tête en l'air. En général, elle était plutôt la tête en bas. « Dis donc, tu transporte souvent des paniers comme cela ? Tu ressemble au petit chaperon rouge comme cela. Au moins, tu ne risque pas d'avoir faim. En tout cas, je ne sais pas qui a cuisiné ce gâteau, mais il était fameux, FÉLICITATION au chef. Sinon, vous faites quoi dans votre vie ? » Un immense sourire se dessina sur le visage de la jeune femme. Elle ramena ses mains au sol et se balança un peu, le visage toujours tourné vers la déesse, un peu gênée alors que le compliment ne lui était pas destiné.

« C'est ma mère qui les a fait. Je me débrouille pas trop mal en cuisine, mais je n'ai pas la patience nécessaire éh éh... Je travaille dans le cirque, je suis trapéziste! » Il y avait une certaine fierté dans sa voix. Elle aimait ce qu'elle faisait, cela pouvait s'entendre. C'était une certaine part de sa vie, le trapèze. Ça ferait sans doute un gros vide, si elle arrêtait. Ça lui faisait un peu peur aussi. Qu'est-ce qu'elle ferait après ça ? Elle préférait ne pas se pencher sur la question, c'était sans doute pour le mieux.

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Des fleurs, des fleurs, des fleurs et oh ! une chenille !

shura regarda la déesse redescendre finalement sur terre. Dans le sens propre du terme. C’était tant mieux comme ça. La jeune femme put repositionner son cou dans un angle déjà beaucoup plus naturel et beaucoup moins douloureux que ce qu’il était précédemment. Regarder en l’air, ça pouvait être sympa mais pas trop longtemps non plus hein. Elle capta le regard sérieux de la dame, posé sur elle. Un regard sérieux. Alors que les choses avaient jusque là été assez bon enfant, ça fait étrange tout à coup. Ashura se demanda même si elle n’avait pas fait ou dit une connerie. C’était parce qu’elle lui avait proposé de jouer à la coiffeuse ou bien… ? La déesse pencha la tête sur le côté et l’humaine fit de même, dans un parfait mimétisme.

« Bien, je te laisse les cheveux, car là, je ne sais pas quoi en faire. Les avoir si long, c'est pas un habitude pour moi. Tu as carte blanche, toute façon, c'est à peine si je me coiffe, même quand je suis un mec, faudra que j'y pense sérieusement. Pour tout le monde, mais aussi pour moi. » Ashura ne sauta pas comme une gamine face à cette autorisation. C’est faux. Elle réussi à se contenir, parce que sinon ça aurait paru trop suspect. Alors elle se contenta de redresser la tête avec un énorme sourire sur la tronche qui lui faisait mal aux zygomatiques avant de se redresser sur ses jambes et d’aller se placer derrière la déesse. En sautillant. Elle ne se contenait pas totalement non plus.

Elle observait la tignasse de cheveux roux, les sourcils froncés, un air sérieux sur le visage, concentrée. Elle avait carte blanche elle avait dit. Donc elle pouvait en toute logique faire absolument tout ce qu’elle voulait avec ces cheveux. Mais comme bon, c’était quand même des cheveux de dieu, elle n’allait pas faire n’importe quoi. C’était pas évident au premier abord, mais Ashura tenait à sa vie. Révélation ! Et puis elle était limitée dans ses moyens. Un peigne. Des élastiques. Quelques pinces. Et des fleurs partout autour. Est-ce qu’elle apprécierait qu’elle lui mette des fleurs dans les cheveux ? C’était un homme à la base. Oh et puis elle allait faire en sorte que ça puisse s’enlever rapidement. Comme ça si ça ne lui plaisait pas, elle sera pas obligé de la garder. Voila.

Sa décision prise, Ashura commença à peigner les cheveux plein de nœuds pour x raison. Sans doute leur petit vol de tout à l’heure. Ca avait du foutre le bordel là-dedans. Mais les cheveux furent peignés et il en résultat une belle chevelure rousse, longue et ondulée. Oui oui oui. Elle voyait, elle voyait. Rassemblant les cheveux dans ses mains, elle se mit au travail. Les moyens du bord étant limité, elle avait opté pour une tresse. Mais comme une tresse classique ça pue, elle allait faire une tresse avec des tresses. Yep. Elle fit ainsi trois tresses qu’elle retressa ensuite. La longueur finale faisait la moitié de la longueur initiale, mais ce n’était pas si moche. Elle y ajouta quelques fleurs, parce qu’elle y tenait, vira une chenille qui passait par là, et admira le rendu définitif. Ouais, c’était pas mal. Peut-être plus approprié pour une chevelure plus longue, mais c’était jolie quand même.

« Voila ! C’est finit ! Tiens, le miroir. » Dit-elle en repassant devant la déesse pour lui mettre ensuite le miroir de poche dans les mains, histoire qu’elle puisse apprécier –ou non- sa nouvelle coiffure. Elle regarda la déesse de face, et se dit un instant qu’une tresse indienne aurait peut-être été mieux…enfin. Ce qui était fait était fait et ce qui était fait était joli donc on se plaint pas.

« Tu fais partie du cirque, faudra que j'aille voir un jour ce qu'il en retourne. En tout cas, tu m'as impressionner, c'est pas mal pour une mortelle. Des pouvoirs comme les tiens sont rares. Bien que j'en sois une victime, c'était quelque chose de bien. Si on se baladait un peu ou faire une activité autre que rester planter là, j'aime pas rester immobile, je sens que je vais recommencer à me peloter, et me connaissant, j'irai peut-être plus loin. » Le visage d’Ashura s’éclaira à la mention du cirque et elle hocha la tête. « Yep ! Viens un jour. Y a aussi un acrobate dragueur, un clown adorable, un dompteur de fauve fainéant, un magicien qui fait peur, un renard géant, une madame loyale mignonne et un directeur qui fait peur bis. Et plein d’autres. » Enuméra-t-elle. Elle n’avait pas fait la connaissance de toutes les personnes présente dans le cirque, s’étant fait maudire il y avait peu. En fait, la plupart des personnes qu’elle énumérait, elle ne les connaissait pas vraiment, les ayant croisés et n’ayant échangé avec eux que quelques mots. Fallait remédier à ça !

Elle eut un petit sourire gêné et les joues un peu rosées face aux compliments que lui fit la déesse sur ses pouvoirs. Habituellement, les personnes les trouvaient agaçants, chiants, pas pratiques, insupportables même et d’autres joyeuses choses. Sauf quand elle se transformait partiellement en carpe. Les gens trouvaient ça beau. L’effet sirène. Elle eut un ricanement à la fin du discours. « Moi ça me gêne pas tu sais~ Mais d’accord, allons-y. » Let’s go, c’est partit les amis ! Nous allons les trouver, je sais qu’on peut y arriver. Où allons-nous ? « Y a une forêt là-bas, tu veux y aller ? Et puis c’est proche du cirque si jamais tu veux jeter un coup d’œil. » De loin, comme ça, par curiosité. Et au passage l’auteur s’excuse de sa piètre et indigne référence. Pour se faire pardonner, elle va aller se faire harakiri.

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Promenons-nous dans les bois

ne fois la déesse coiffée, Ashura lui avait proposée d'aller se promener dans la forêt, histoire de bouger un peu et de ne pas tomber dans le R18. L'auteur n'avait pas envie que sa pauvre persotte se fasse démonter la face par une Déiopée pas contente vous comprenez ? « Pourquoi pas ma foi. En plus cela me dégourdira les jambes charmerai de gentes dames de ma beauté sculpturale de femme. C'est drôle de les voir baver sur une personne inaccessible, dire qu'à présent c'est mon tour de l'être à tout ces mortels. C'est d'un comique. Le cirque, il doit être visible de par ces couleurs, si il y a bien une chose que j'ai vue sur terre c'est ce genre de spectacle. Tant de cirques se prétendent unique au monde, au final, ils font tous la même chose. C'est d'un ennui. Mais bon, vu qu'on est avec des gens particulier, je m'attends à du grandiose. »

Bien, la déesse était d'accord. C'était bien. Ashura récupéra son panier et sourit en écoutant les paroles de sa compagne de l'instant. « Je n'en doute pas ! Aucun homme ni aucune femme ne pourra te résister éh éh éh~ » Ce n'était pas de la flatterie hypocrite. Ashura était en grande partie convaincue de ce qu'elle disait. En grande partie parce qu'une part infime de son cerveau qu'elle avait tendance à oublier lui soufflait qu'on trouvait des exceptions partout. Enfin, le fait était qu'elle n'était absolument pas objective, en partie parce que trouvant la dame vachement sexy. C'était grave la tristesse qu'elle est déjà quelqu'un. Mais elle ne désespérait pas. Un jour. Oui, un jour, Ashura se trouverait quelqu'un. Mais pas la déesse. Puis c'était quand même un homme à la base, fallait pas qu'elle oublie ce petit détail.

« Oui, on voit le cirque de loin. En tout cas, on voit le chapiteau principal de loin. » La déesse parlait de l'unicité des cirques. Oui, sans doute qu'au fil du temps, ils avaient du se ressembler de plus en plus. Mais Sanctuary était un lieu particulier remplis de personnes particulières. Son cirque ne pouvait que l'être aussi.

Ashura c'était mit en route, direction le petit bois un peu plus loin, en compagnie de la déesse des vents. Elle s'efforçait quelque peu d'avoir une démarche normale, et non pas un peu originale comme elle pouvait parfois en avoir quand elle se promenait seule et qu'elle s'amusait à s'inventer quelques histoires sans queue ni tête.

« Faisons des jalouses, chère demoiselle. Car sans aucun doute, vous êtes jolie. » Les joues d'Ashura se teintèrent de rose tandis qu'elle souriait largement. Ce genre de mots, elle les avait déjà entendu, et cela restait un plaisir à entendre, que ce soit dit sur le ton de la plaisanterie ou tout à fait sérieux. « Je suis peut-être jolie, mais vous vous êtes belle. » Une subtile différence que soulignait le brusque passage au vouvoiement. Mais elle ne considérait pas que les qualificatifs 'jolie' ou 'mignonne' soient inférieur à 'belle'. Simplement différent.

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Promenons-nous dans les bois

shura souriait en regardant la déesse, tandis qu’elles se déplaçaient entre les arbres. Celle-ci l’avait complimenté, et elle le lui avait rendu. Sans s’attendre à ce qui suivit. Rapidement, la déesse s’était rapproché et l’avait embrassé. Oh. Pratiquement rien. Un simple contact qui ne dura qu’un instant. Mais ça la laissa surprise. Elle ne s’y était pas attendu.

« Merci à toi, jeune fille. »  La surprise laissa place à un sourire amusé sur son visage. Même si une pensée peu rassurante restait accrochée à son esprit. « De rien ! Mais rassure-moi. Ta femme va pas venir me voir pour se venger hein ? J’ai mémoire que les déesses ont de méchantes réactions quand on s’approche trop…. » Mons dieu… était-ce là la manifestation de son instinct de survie porté disparu ? Probablement. Les dieux étaient impressionnants…

« Donc, le cirque, avec toute végétation, même si il est coloré, on le verra pas de suite. Cela doit être agréable d'avoir des gens qui tiennent à vous, qu'importe que que vous faites. J'avoue, j'envie un peu le mortels pour cela. » Ashura lança un regard circulaire autour d’elle. Des arbres à perte de vue et des visiteurs/promeneurs, sauf derrière elle où l’espace ouvert qu’elles avaient quitté plus tôt était encore visible. En effet, difficile de distinguer le cirque en l’état, même si le chapiteau s’élevait assez haut. « Je ne suis arrivé dans le cirque qu’il y a peu. Je ne connait pas encore bien tout le monde. Je suppose que ça doit être agréable. Je crois qu’au final, je n’ai jamais été toute seule, alors c’est difficile de comparer… »

Ses parents avaient toujours été là pour elle, même si parfois ils la poussaient pour qu’elle prenne un peu d’indépendance vis-à-vis d’eux. Elle n’avait jamais eut de mal à tisser des liens. Même si son comportement sans doute trop extraverti avait déjà déplut certains au point qu’il en résulte une relation négative, cela ne restait au final qu’une minorité à laquelle elle ne s’attachait pas. Alors non, elle n’avait jamais connu la véritable solitude. Elle ne pouvait pas apprécier à sa juste valeur le soutient et l’affection qu’elle recevait, même si elle les aimait.

Ashura continuait sa marche aux côtés de la divine créature rousse qui  l’accompagnait. Elle saluait la plupart des personnes qu’elle croisait en souriant, même si elle ne les connaissait ni d’Eve n'i d’Adam et qu’elle ne le recroiserai sans doute jamais. Trop extravertie on vous dit. Elle gardait un œil sur le roux devenu rousse, s’amusant du petit jeu qu’elle installait. Elle semblait s’amuser follement de sa condition féminine. Vraiment, pour une fois que ce pouvoir faisait un heureux~

« Cela vous dérange pas le vent ? D'ailleurs ? Pour moi, c'est normal, je pense pas aux autres parfois. » Ashura releva brusquement les yeux vers la déesse. Elle ne s’attendait pas à cette question. En fait, c’était un peu comme un hors-sujet. Elle pencha un peu la tête, comme pour réfléchir. « Non. Ça ne me gêne pas. Tout va bien ! Sinon…j’ai une idée pour qu’on s’amuse encore un peu en tout innocence. Je peux ?~ » Non vraiment, elle insistait. En toute innocence.

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Deux pour le prix d'une !

lle avait une idée en tête. Une idée qui pourrait être amusante, de son point de vue. Mais la déesse le partagerait-elle ce point de vue ? Peut-être. Elle pensait que oui, vu qu'elle le lui avait proposé. Puis, elle semblait être un dieu facétieux en ce moment -elle avait cru comprendre qu'il était d'humeur changeante- donc elle ne risquait pas trop le refus. Au pire, si cela ne plaisait pas, elle n'aurait qu'à faire marche arrière. Et puis, pour une fois qu'elle demandait un avis avant de faire quelque chose !

« Bien sûr, puis, cela ne sera pas aussi grave que le baiser que je vus ai volé, ne vous en faites pas, je garde mes secrets, après tout, elle a les siens, je suis en droit d'en avoir. Je ne l'ai pas trompé, car je n'ai rien ressenti. Donc, voilà. » Ashura sourit. Elle était heureuse et soulagée de savoir qu'elle ne se retrouverait pas avec la femme en furie d'un divin sur le dos. Sa survie était assurée. Plus ou moins. Son sourire se fit un peu vicelard en regardant la poitrine imposante de la déesse devenir plus prononcée tandis qu'elle bombait la poitrine justement. Elle se demandait quand même si ça ne lui faisait pas trop mal au dos. Des seins comme ça, c'étaient lourds.

Heureuse d'avoir obtenue la complicité volontaire de la déesse, la jeune femme accéléra légèrement le pas afin de se mettre juste en face de celle-ci. Elle l'observa un moment, sérieusement, sans se laisser déconcentrer par la poitrine divine. Un exercice très difficile en soi. Entre ça et le baiser de plus tôt, elle allait en bouffer de l'énergie. Mais Ashura assumait ses conneries ainsi que les conséquences. En général.

Son air sérieux la quitta finalement pour un autre plus souriant. « Eh  bien, c'est partit! » Elle se concentra avec attention sur son pouvoir et quelques secondes plus tard, elle avait totalement copié l'apparence de la déesse. Et la première chose qu'elle constata était, qu'en effet, des seins de cette taille, c'étaient lourds. Mais elle souriait toujours et fit un petit tour sur elle-même, les bras tendus, afin de montrer le résultat à la véritable déesse. « Alors, qu'est-ce que tu en penses ? Je ne pourrais sans doute pas rester comme ça longtemps, mais je pense que ça en vaut la peine~ »