Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Dim 21 Déc 2014, 23:41
Arès se moquait bien du ressentis de chacun, s'il avait vu cette scène avec quelqu'un d'autre, il ne se serait pas privé pour relever la faiblesse de son interlocuteur. Il se serait moqué de voir quelqu'un à terre aussi facilement. Ce n'était que les perdants qui s'affalaient ainsi sur le sol. Son naturel guerrier l'obligeait à raisonner ainsi et à dénigrer ceux qui pouvaient bien se laisser choir à ce point. Les seuls perdants de cette bataille sont ceux qui passent leur temps à s’apitoyer alors pourquoi ressentir de la compassion à leur égard. Ils ne méritent que la pitié.
Avec Aphrodite, il revoyait cette conception par le menu. Toutes ces larmes lui faisaient l'effet de mille lames le transperçant, c'était plutôt atroce. Il aurait voulu la secouer, lui dire de s'arrêter mais... non il ne le pouvait pas. Aphrodite c'était sa joie, son bonheur. C'était sans doute égoïste de penser ainsi, mais cet amour fou qu'il ressentait pour elle l'obligeait à se comporter ainsi. Surtout quand il se sentait fautif. Elle ne pleurait jamais, jamais elle ne se plaignait. Quand il l'avait vu, son corps non son visage avait réagi en premier. C'était comme si tout se bousculait sans logique, il avait serré ce pan de mur comme s'il voulait le broyer, comme si le sort de cette bâtisse ne lui importait plus. Même s'il se moquait de faire du mal, même s'il se moquait de parfois réagir ainsi, il n'avait pas le droit de lui faire du mal. Il raisonnait toujours en prenant son opinion, il confondait parfois son bonheur et le sien... mais mais... elle était une de ses lumières... en plus de sa propre personne certes. Il se sentait mal, mal...
Elle leva une tête affreuse ravagée par les larmes, il serra les dents à cette vue même si elle ne lui montra que peu de temps avant de se cacher... Il l'avait vu ce visage et il était bien loin d'être le genre d'homme à fuir. Arès allait l'affronter ce visage sur un ton de légèreté tout d'abord. Il ne savait dans ce cas comment s'approcher. C'était comme s'il découvrait une personne. Tout simplement parce que normalement il prenait de la distance pleine de mépris et de condescendance. Mais là on parlait d'Aphrodite. Son coeur était déchiré par cette vision. Voir qu'elle régissait tout juste à ses propos ne l'enchanta pas du tout... Il avait l'impression d'être un spectateur impuissant. En fait oui, il détestait cette position. Ne rien faire, attendre... voir que votre monde est secoué et le regarder se débattre. Là il n'était pas question du monde qu'il regardait de haut mais de SON monde... C'était vraiment tout le problème.
Alors il la ramena vers lui, il la sentit y chercher du réconfort, il se sentit plus triste. Nul sourire hypocrite ou moqueur, juste celui d'un homme à qui on avait enlevé toute émotion. Il n'exprimait plus rien, il était désolé, il l'attendait... Quand elle l'arrêta de pleurer, elle lui caressa le dos qu'il maintenait droit comme un roc aussi tendu qu'il pouvait l'être intérieurement, prêt à riposter au moindre danger. Il voulait la laisser parler à son tour alors il demeura ainsi sans bouger en sentant le sol froid sous lui. Ses doigts passèrent sur les yeux d'Aphrodite qui lui avaient fait si mal...
"... ... hé bien, ça en faisait des larmes, ma belle. De quoi s'y noyer, je dirai ! Si tu me disais de quoi il retourne maintenant", fit-il d'une voix plus joyeuse et calme.
On pouvait trouver cela bizarre qu'il sourit et cherche directement à vouloir plaisanter, mais c'était une façon détachée de vouloir pousser sa bien aimée à lui parler de ses soucis. Non pas qu'il s'en foutait, mais il n'était pas du genre à dire ouvertement qu'il compatissait ou autre, tout passait par un langage plutôt direct, comme s'il ne faisait que de parler d'un fait parmi tant d'autre.
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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Jeu 25 Déc 2014, 03:03
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le parc est-il vraiment un lieu de détente ?
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L
orsqu'Arès la prit tout contre lui, elle saisit cette occasion pour se cacher dans son torse. Les larmes ne cessaient pas pour autant de couler, finissant ainsi sur les habits du dieu, mais Aphrodite se sentait déjà « mieux ». Arès avait ce dont de lui donner du réconfort. Il n'avait même pas besoin de la serre dans ses bras pour que la magie opère, Aphrodite se contentant aisément de le serrer elle de tout ses forces. Elle s'accrocha au haut de son amant comme pour l'empêcher de partir, comme si il allait le faire... Enfin, c'est ce que l'on pourrait croire. C'était une manière comme une autre de faire sortir toute cette colère, de se clamer. Aphrodite était triste, elle pleurait, mais surtout en colère. Contre qui ? Elle-même. Se retrouver dans cette position l'énervait. Pourquoi fallait-il qu'elle joue toujours les gamines capricieuses ? N'avait-elle pas envie de grandir un peu ? De penser à ce qu'elle aimait ? Il lui avait fait quelques réflexions, certes, mais vu son état, était-ce vraiment le moment pour remettre ses histoires personnelles sur la planche ? Trop tard. C'était fait. Elle aurait dû se lever, retourner dans la chambre avec la dite éponge, éponger le sol et attendre qu'il s'endorme calmement en se tenant à ses côtés. Mais malheureusement, elle avait été aimanté par le sol. Sans même avoir le temps de se ressaisir, Arès était apparu et avait fini par se glisser auprès d'elle en s'excusant de l'avoir mise dans cet état. Il ne s'excusait que très rarement. Et c'était une raison pour laquelle cette situation lui brisait littéralement le cœur. A l'entente de l'excuse, Aphrodite se décomposa de plus belle : ce n'était pas à lui de s'excuser cette fois. Ce n'était pas à lui... Alors pourquoi le faisait-il ? Très simple : elle pleurait à chaude larmes. A vrai dire, elle-même ne comprenait pas trop le pourquoi du comment d'un tel effondrement... Il y avait certainement trop de choses qui traînait dans sa tête, comme à chaque fois.
Aphrodite n'était pas une femme bien facile à comprendre. Il fallait prendre le temps de l'écouter et savoir le faire pour ne pas tomber dans ses pièges. Elle ne le faisait pas consciemment, elle ne l'avait jamais fait. Elle n'était pas perverse au point de souhaiter qu'on s’apitoie sur son sort. Bien au contraire, cela lui faisait honte. C'était une technique réservée aux faibles, et Aphrodite n'était pas faible. Elle détestait d'ailleurs pleurer sur sa personne. Depuis toute petite, elle était plus battante qu'autre chose, refusant le fait d'être passive dans sa propre vie. Attendre que les gens fassent les choses à votre place ? Pourquoi ? Comment ? Non. C'était hors de question. Se faire pomponner et qu'on la regarde, ça oui. Mais pour attirer les regards, il faut être attractif, et rien n'est plus attirant que l'action. Mais ces derniers temps, elle s'était fait un peu dépassée par les émotions, empilant les problèmes les uns après les autres, s'en créant parfois seule. Mais elle connaissait la cause de cette montagne qui ensevelissait peu à peu : le mariage. Sa vie s'était totalement effondrer à ce moment là. Elle comprenait que les caprices et les désirs, que l'Amour étaient parfois impuissants, inutiles... Tout ce en quoi elle croyait vivement s'était avéré faible. Et à cause de cela, elle avait décider de faire une croix sur pas mal de choses. Ses domestiques et Lysis étaient resté les deux seules choses qui sur qui elle pouvait réellement compter. C'était les seules personnes qu'elle avait pu emmener avec elle dans sa nouvelle demeure... Elles et des souvenirs. Mais les souvenirs, elle les avait longtemps bannis. Ils étaient bien trop douloureux à regarder. Elle préférait avancer, alors ils avaient été celés dans une pièce, bien à l’habit sans pour autant qu'elle n'ait à les regarder chaque jours. Les années avaient ensuite passées... Elle s'était remise avec Arès, et rien que cela lui avait fait beaucoup de bien. Malgré ce qu'elle disait, malgré ces disputes incessantes, elle était toujours heureuse de le recroiser... Alors pourquoi l'embêtait-elle ? Pourquoi embêtait-elle celui qui lui faisait le plus de bien ? Pourquoi extériorisé sa colère, ses paroles piquantes sur lui ? Pourquoi n'arrivait-elle plus à comprendre ce qu'il disait du premier coup ? Pourquoi avait-elle changé ? Trop de questions qui n'avaient pas vraiment de réponse.
Finalement, les larmes s'arrêtèrent petit à petit. Aphrodite n'était pas des plus souriante pour autant, mais elle avait fini par s'écarter d'Arès. Elle relâcha son haut, lui fit quelques caresses et lui dit ce qui était finalement le plus important : elle l'aimait. Évidement, il n'avait absolument pas réagit à cela. Il ne répondit rien, prenant son visage dans ses mains et essuyant les quelques larmes qui restaient autour des yeux d'Aphrodite en plaisantant. Cela la fit vaguement sourire. Ce qui était un exploit. Il lui demanda aussi d'expliquer la raison d'un tel effondrement, ce qui était tout à fait justifié. Elle saisit la main d'Arès, s'écarta légèrement de lui en massant cette main. Son regard était absorbé par ce qu'elle faisait. C'était une manière de réfléchir : comment devait-elle dire les choses ? Que c'était-il réellement passé dans sa tête ? C'est en réfléchissant à cela qu'elle se rendit compte qu'il s'était installé sur le sol froid. Aphrodite n'en avait pas grand chose à faire, de ce sol froid, mais elle pouvait concevoir que ce n'était pas le cas de tous... Alors elle fit en sorte qu'Arès puisse au moins s'installer sur sa robe si il le souhaitait. Elle était tellement longue qu'il pouvait bien en profiter aussi... Et puis, elle s'en fichait elle, du froid. Après cela, elle revient aux choses sérieuses. Elle n'allait pas faire comme si il n'avait pas poser la question, elle n'était pas autant de mauvaise fois...
« Je n'ai pas compris... Je ne t'ai pas compris... »
Continuant à masser cette main, Aphrodite sentit une larme couler sur son visage. Chaude, lourde, elle traça le chemin pour la suivante. Elle se servit de son autre main pour couper cette route et se ressaisir. Elle ne le regardait pas, mais ne le fuyait pas du regard pour autant.
« J'ai l'impression que rien ne va plus, dernièrement. Rien ne va plus comme avant. Je ne suis plus à l'aise là où je vie, ne réponds plus de la même manière, n’interprète plus les choses de la même manière... Et cela... Même avec toi maintenant... J'impose au autres ce que j'ai envie d'entendre... Je ne comprends plus ce que l'on me dit... J'ai l'impression d'être complètement à côté de la plaque. La situation l'illustre bien d’ailleurs. Tu es malade comme un chien... Et on est là à parler dans la vide... »
Je ne sais plus quoi faire, avait-elle envie de lui dire. Je suis perdue. J'en ai marre. Je veux fuir. Fuir ? Mais pour aller où ? Nul part. Donc fuir pour finir par revenir, parce que je ne peux pas fuir l'éternité. Cela ne servirait à rien de fuir d'ailleurs. Sa voix n'était pas très vivace. Tremblante, on comprenait aisément que tout était confus dans sa tête. Alors elle se contentait de dire des faits concrets. Elle se contentait de dire le plus important.
« Notre vie me manque. »
Sous entendu, celle d'avant...
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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Ven 26 Déc 2014, 22:20
Cette étreinte toujours renouvelée de ce corps contre le sien qui n'est ni tout à fait la même ni tout à fait une autre. Il aimait ce contact plus que n'importe lequel, et à y bien réfléchir c'était le seul contact qu'il ne repoussait pas. Encore heureux, il ne manquerait qu'il ne la repousse. S'il était amené à le faire, ce serait sûrement pour mieux la ramener vers lui ou simplement pour la faire enrager ou taquiner. Il ne pouvait s'en empêcher et il savait qu'elle appréciait. Il ne comptait pas ici faire quoi que ce soit de ce genre. Arès serait cet amant qui la consolerait juste pour cette fois... mais il se sentait bien étrange. il faut dire ce n'était pas sa vocation première, ce n'était pas son caractère, mais là qu'il la regardait se blottir près de lui, que ses mains lui caressaient le dessus de la tête, il savait qu'il pouvait... se retenir pour elle. Il pouvait se retenir d'être ce qu'il était au quotidien et se permettre d'être un peu plus vrai dans ses sentiments pour elle.
C'était toutefois assez inconfortable, toutefois l'attachement qu'il avait en son égard dissipait un peu cela sans l'effacer. Il songeait toujours à cette dispute qu'ils avaient eu quelques années plus tôt et il ne voulait pas ressembler à tous ces pantins qui s'étaient succédés en se ressemblant tous. Il voulait être CETTE personne dont elle ne se lasserait pas, c'était facile pour lui il suffisait d'être lui même souvent. Ici, il faisait un compromis sur toute cette manie qu'il avait de tout tourner à la moquerie, à la taquinerie ou à la satisfaction de son égo. Elle serrait sa chemise dans ses poings, on y sentait une certaine rage. Arès continua d'être immobile, il la regardait en la soutenant de son regard tout en lui tapotant le dos en gardant la tête droite. Non, ici il voulait être ce roc sur lequel elle se reposerait. Peut-être qu'il ne disait rien, peut-être que cela ne servait ... Les cheveux d'Aphrodite glissaient de ses épaules à sa nuque sans retenue cachant ce visage bouleversé.
Sa réaction face à ses excuses n'avait pas été celle qu'il avait projeté... Il pensait qu'elle lui sourirait face à cet effort, elle n'en faisait rien. Les larmes redoublèrent de plus belle et Arès se dit qu'il avait mal négocié sans doute. Une expression de surprise vint sur sa figure comme lorsqu'un ennemi le prenait en traître et cet ennemi c'était la tristesse de sa belle amante. Il ne savait quoi lui dire, ni quoi lui faire et il était là à la prendre contre lui, bras ballant. Très bien, il fallait prendre cette tristesse comme un ennemi, elle allait être servie.
" Ne t'en fais pas... tu es toujours belle". A mes yeux... voulait-il dire mais c'était déjà beaucoup à ses yeux. Il l'avait dit avec ce léger sourire mais aussi avec cette lueur qu'il avait quand il se battait.
" ... Un soldat n'abandonne pas un bon soldat à terre".
C'était curieux de penser cela... mais il se revoyait plus jeune. Il se revoyait l'avoir dit à tant de gens. Le temps l'avait rendu plus imbu de sa personne, il ne l'était pas avant. Il se souvint de ses premières guerres où ses soldats n'étaient pas que des pions alignés... pourquoi pensait-il à cela maintenant. Aphrodite lui transmettait tous ces sentiments, cela... le transportait d'une certaine manière. Fermant les yeux et baissant la tête pour la première fois, il voulut effacer ces souvenirs qui n'avaient rien à faire dans cette situation. Il voulait lui montrer qu'elle était toujours une battante et que tout cela ne changeait rien. Rien ne changeait, il ignorait si c'était ce qu'elle voulait entendre. D'un coup, il se demandait sa réaction, il paniquait un peu. Le visage calme, il l'observait tandis que toute pensée lointaine le quittait de nouveau. Le livre s'était refermé, il n'était plus pensif et à nouveau à ses côtés pour l'aider. Aider? C'était curieux venant de lui, mais... oui il voulait être là. C'était sa définition d'aider.
Quand il la vit s'écarter tout en lui massant la main, il la décala surpris à nouveau par ce geste. Puis, elle s'immobilisa comme si elle réfléchissait à comment formuler ce qu'elle avait en tête.
" Arrête de te prendre la tête enfin... te prends pas la tête". La première partie de sa phrase était sèche, dépourvue de tout sentiment, comme s'il lui faisait un reproche aussi s'était-il vite repris comme une ardoise que l'on efface. Il ne voulait pas donner cet effet, il voulait juste qu'elle lui dise enfin ce qui n'allait pas et qu'ils avancent ensemble. Enfin, il espérait bien que cela durerait encore longtemps... Arès ne savait comment interpréter le fait qu'elle se soit écartée comme une honte,surtout après tout ce qu'il lui avait dit. Il refusait de croire que ses actions demeuraient sans aucun effet et qu'elle était toujours triste à cause de lui... N'était-il pas un peu perdu à son tour ma foi ? Il ne bougea pas d'une semelle en ne comprenant pas cette invitation qu'elle lui faisait.
De toute façon, il se sentait bien trop fier pour avouer que se trouver contre du carrelage avec une fièvre, ce n'était pas l'idée du siècle. Aphrodite ne savait pas où placer son regard, c'était voyant. A la fois tandis qu'elle parlait son regard était ici et là et nulle part. Arès sourit, de ce grand sourire faux qu'elle connaissait si bien tandis qu'elle énonçait des faits les uns après les autres. Enfin, cela pouvait se résumer en peu de chose... la nostalgie. Tiens, donc peut-être était-ce pour cela que lui-même avait ressenti une telle chose bien avant. Sur le coup, il la comprit sur ce coup comme s'il se trouvait dans sa tête. Il hocha de la tête quand elle eut fini ce qu'elle avait à dire.
"Mais ouvre les yeux, notre vie est là ! Alors oui là t'es à côté de la plaque, mais t'es pas loin, ça va tu peux rattraper le coup "rit -il.
Arès s'avança vers elle en restant au sol pour se coller à elle avant d'ajouter.
"Je ne change pas.. Je... ... Oh et puis t'as cru que je t'obéissais là, que je répétais des mots que tu m'avais soufflés. Pourtant hein, on s'est déjà expliqué sur ça. Je n'ai pas de maître.... et... Je ... t'ai toujours... enfin voilà toujours, donc rien de changé. Voilà ! Et si t'es pas contente, c'est pareil, je t'aime c'est tout. "
Là, il se leva d'un coup... il avait envie de retourner... autre part, ailleurs. Et puis, il réalisa que quitter cette pièce, c'était un peu une fuite, alors il resta. Arès la regarda et lui tendit la main pour qu'elle doive un peu se relever pour la saisir. C'était un message en quelque sorte... Le message était : " tant que tu feras un pas vers moi, je serai toujours près de toi". Il lui tendait une main ouverte avec le sourire le plus sincère qu'il ait pu lui faire ces derniers temps. Il était très sincère ici et il voulait juste que tout s'arrange.
"Allez souris, relève toi, je suis là.", murmura t-il. Pour une fois, il n'allait pas la presser même s'il voulait qu'elle le fasse dans la seconde qui suivait. Ordonner à quelqu'un de se lever tout de suite alors qu'il venait de s'effondrer au sol. Il n'était pas un fin psychologue, mais il sentait bien que ce n'était pas un bon plan. Et pourtant, cela le démangeait vraiment. Si leur vie d'avant lui manquait, lui ne voulait pas se laisser abattre par cela. Le visage de la guerre avait plusieurs facette : la violence, la vitesse mais aussi la détermination et l'obstination. Une victoire peut s'obtenir en plusieurs coups, tout comme une confiance a besoin de temps pour renaître. Cette dispute violente qui avait eu lieu auparavant l'avait brisé tout entier, mais il fallait croire que tout pouvait se poursuivre.
"... car tu es revenu vers moi." Arès prolongea sa pensée comme un fil qu'il aurait déroulé librement devant elle, c'était un peu une situation unique.
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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Mer 31 Déc 2014, 01:01
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S
entir les bras d'Arès autour d'elle, ses mains lui tapotant gentiment le dos, son odeur... Tout cela rassurait Aphrodite. Elle s’apaisait petit à petit, mais n'arrêtait malheureusement pas de pleurer pour autant. Se larmes, chaudes et lourdes, coulaient continuellement sur ses joues. Elle empruntait encore et encore le même chemin, glissant le long de son nez et de ses joues jusqu'à se perdre dans le tissu qui recouvrait le corps d'Arès. Le dos de la déesse était tout recroquevillé, lui permettant ainsi de glisser sa tête là où elle avait envie : tout contre lui. De cette manière, il ne la voyait pas pleurer directement. Elle se cachait, se blottissait contre lui le plus possible, serrant son le haut de son amant dans ses mains, comme si tout cela allait faire passer le mal plus rapidement. Enfin... Comme... Cela marchait, même si on pouvait penser l'inverse à première vu. Mais Aphrodite ne faisait pas attention à ce fait, bien trop occupée par son chagrin, sa colère qu'elle contenait... Cette colère contre elle-même. Arès, quant à lui, restait droit.On aurait dit que rien ne pouvait lui faire baisser la tête. Qu'il serait toujours là pour la protéger. Et c'était le cas, actuellement. Aphrodite n'était pas souvent en besoin de protection, elle savait très bien se défendre toute seule, mais elle savait aussi qu'Arès serait toujours là au cas où... Comme aujourd'hui. Il était là pour la rassurer, l'aider à se remettre de cette mauvaise passe. Aussi, d'après ce qu'il avait dit, Aphrodite avait compris qu'il se sentait un peu coupable, qu'il pensait être la cause d'un pareil chagrin chez la déesse. N'étant actuellement pas en état de parler, la déesse n'avait rien pu répondre – et l'envie ne lui manquait pas, n'en doutez pas. Jamais elle n'aurait imaginé qu'il se lève et vienne voir ce qu'il se passait en cuisine, ce qu'elle faisait. Bien que son excuse afin de s’éclipser soit mauvaise, elle le pensait elle même, ce n'était pas une raison pour se lever de son lit alors qu'il était malade comme un chien. Peut être avait-il quelque chose en plus ? Et ce petit quelque chose lui avait permis de lever ses fesses du matelas pour venir la voir au lieu de gueuler ? Oui Aphrodite l'aurait très bien vu gueuler depuis la chambre. C'était bon son genre. Mais il était venu. Et il l'avait malheureusement vu pleurer à chaude larmes pour... de petites histoires. Parce qu'il fallait le dire, Aphrodite connaissait très bien ces larmes. Elle les côtoyait souvent... Mais s'arrangeait habituellement pour être seule. Ce n'était que des chagrins passagers, bien souvent causé par elle-même à elle-même. Alors pourquoi déranger les autres avec cela ? Pourquoi inquiéter ceux que l'on aime ? Il n'y avait aucune raison de faire cela. Tout ce qu'il fallait c'était un peu de douceur et une bonne nuit, rien de plus. Après, elle retrouverait son habituel sourire, sa bonne humeur et son rire. Tout cela n'était qu'une petite histoire, se disait-elle.
Continuant de se blottir contre le torse d'Arès, ne sachant que faire d'autre pour stopper ses larmes, elle sentit était comme... Embêter par cette situation. Lui non plus ne savait pas trop quoi faire, ou quoi dire – mais en même temps, c'était normal... Il n'y avait rien à faire, juste attendre que le temps passe. Et bizarrement, c'est dans des situation comme celles-ci qu'Arès devenait... plus tendre et plus attentionné. Évidement, ce n'était pas les seules occasions. Lui qui habituellement en aurait bien profiter pour rire des larmes de la déesse – comme il l'avait souvent fait pour faire passer un malaise – dans le cas présent il cherchait à la rassurer. Aphrodite avait eu le droit à une petite blague lorsqu'il était arrivé dans la pièce, mais... Mis à part celle là, il n'avait rien ajouter de la sorte. En fait, il s'était produit un peu l'inverse, il n'avait pas chercher à rire de la situation mais plutôt... d'entrer à pied joints dedans. Il faisait de son mieux pour la rassurer, cherchant certainement à ce qu'elle lève la tête avec un sourire pour lui montrer que tout allait bien, que ce qu'il cherchait à faire lui faisait plaisir... Mais Aphrodite n'en fit rien. Au lieu de lui sourire comme elle l'aurait voulu elle aussi, ses larmes redoublèrent. Alors, déterminé à se battre contre cette incompréhensible tristesse, il redoubla d'effort en la complimentant sur son apparence, lui disant grâce à une de ces formulations spéciale Arès qu'il n'allait pas la laisser tomber. L'entendre dire qu'elle était belle, ça, elle l'avait entendu des dizaines voir des centaines de fois. Et malgré tout, cela lui faisait toujours plaisir ! Mais l'entendre dire qu'il ne l'abandonnerait pas, ça, c'était plus rare dans la bouche d'Arès. Et Aphrodite était tout le temps secouer lorsqu'elle l'entendait. Cela faisait partie de ses petits instants de bonheur, où elle se sentait privilégiée, aimée. Arès ne savait pas bien dire ces choses là quotidiennement et Aphrodite ne lui en voulait pas pour cela, mais lorsqu'il le disait... Cela lui faisait extrêmement plaisir. Pas qu'elle doute quotidiennement qu'il ne pense pas la même chose, non, plus... Qu'il avait fait cet énorme effort de prendre la parole pour dire quelque chose qu'il pensait mais cachait bien trop souvent. Peu à peu, les larmes d'Aphrodite se transformèrent, devenant presque des larmes de joie face à ce qu'elle entendait. Mais elles ne s'arrêtaient pas pour autant, ce qui devenait assez embêtant. Elle porta sa main à ses yeux pour les essuyer au fur et à mesure : qui sait, peut être que cela sera utile.
Lorsqu'elle se clama enfin, elle caressa le dos d'Arès avant de s'écarter de lui pour répondre à sa question. Pourquoi pleurait-elle ? Il allait falloir qu'elle pose des mots sur ses sentiments, qu'elle les extériorise. Et cela semblait impossible, car elle même ne savait plus trop ce qu'il se passait dans sa tête. Elle avait envie que tout s'arrête, de remonter le temps pour qu'il ne la voit pas et même comprendre ce qu'il lui disait tout à l'heure. Voyant que les mots ne lui venaient pas à la bouche, Arès décida de reprendre la parole, s'énervant quelque peut. Il s'était laissé emporté par ses sentiments, comme énervé qu'elle ne lui parle pas. C'était peut être le cas, mais quoiqu'il en soit il s'était reprit immédiatement. Alors peut être n'était-ce pas la bonne interprétation à donner à cette réaction ? Aphrodite ne fit pas attention. Sa phrase l'aida, même si cela n'en avait pas l'air. Arès avait ce dont de lui communiquer une force, un courage. A croire qu'il rayonnait ainsi et qu'elle se laissait atteindre par ses rayons qui lui permettait de réveiller une certaine force en elle. Alors Aphrodite avait pris son courage à deux mains et lui dit les choses comme elle les pensait : de la manière la plus naturelle qu'il soit. De son discours ne ressortirent que des doutes et de la nostalgie, ce qui résumait très bien ce qu'il se passait dans sa petite tête. Le problème que rencontrait notre déesse était assez simple, elle avait du mal à aller de l'avant, se détacher de ses petits problèmes quotidiens et faire le deuil de la relation qu'elle entretenait avant avec Arès. Avant ? Oui, avant le mariage. Leur relation, en soi, n'avait pas vraiment changer. Ils s'aimaient toujours autant – voir même plus qu'avant. Mais Aphrodite avait perdu sa liberté, et cela lui donnait l'impression que tout était trop compliqué. Elle avait bien trop de mal à se détacher de toutes ses pensées.
Une fois ce petite discours terminé, Arès ne laissa pas le silence envahir la pièce : il se mit à rire en reprenant ce qu'elle venait de dire, y ajoutant ses petites pensées personnelles. A ces paroles, Aphrodite leva les yeux pour le regarder, surprise d'entendre cela de sa part. Elle baissa rapidement la tête lorsqu'il se rapprocha, en profitant pour en faire de même. Ses mains attrapèrent son propre visage, comme pour se cacher par honte. Elle venait de se rendre compte que ce qu'elle lui avait dit n'était... Pas très évident à entendre. Ne venait-elle pas de lui faire subir la même chose qu'il avait fait tout à l'heure ? La raison pour laquelle elle s'était énervée ? Hum ? Aphrodite ressentit des larmes lui monter aux yeux mais s'empêcha de craquer une nouvelle fois : il fallait savoir passer à autre chose. Dieu qu'elle aimerait pouvoir prendre cette histoire avec légèreté, comme il venait de la faire. Elle ne resta pas bien longtemps le visage dans les mains, levant la tête lorsqu'il commença à lui dire qu'il ne changeait pas. Aphrodite ne... comprit pas trop où il voulu en venir premièrement : les phrase étaient floues, bien incomplètes, et cela certainement volontairement. Elle retrouvait son Arès ici. Mais elle compris rapidement ce petit « Je » laisser au début... Elle le comprit lorsqu'il rappela leur grande dispute. Et elle se sentit rougir : Il... Il voulait lui dire non ? Elle aurait eu envie de lui dire qu'il n'avait pas besoin d'en faire autant, de se mettre dans tous ses états lui aussi, mais il fut bien plus rapide qu'elle. Comme si il Fallait que ça sorte. D'ailleurs c'était sorti. Un peu... « Comme ça ». A la fin. Aphrodite le regarda, le joue rougie et les yeux remplis de larmes à nouveau. Dans son crâne, sous sa peau, c'était une explosion d'émotion. Comme si c'était la première fois de sa vie qu'elle entendait que la personne qu'elle aimait le plus au monde lui dire « Je t'aime ». Elle avait l'impression d'être une adolescente. Cela lui faisait toujours un tel effet. Il avait beau dire cela sur n'importe quel ton.. Quand il le disait... C'était... C'était qu'il le pensait. Des larmes reclouèrent sur le visage d'Aphrodite. Elle les effaça rapidement, même si cela ne servait pas à grand chose. Elle le regarda se lever et lui tendre cette main. Quelques phrases suivit, dévoilant totalement la pensée actuelle d'Arès. Comment voulait-il qu'elle arrête de pleurer après tout cela ? Non, elle ne pouvait pas. Elle était bien trop ému. Mais elle sourit. Parce qu'elle était heureuse. N'avais-je pas dis que ce n'était qu'une passe ?
Aussitôt, elle saisit la main qu'il lui tendait, se mettant sur ses genoux, seule étape qu'elle fit avant de se relever entièrement. Elle garda cette main bien dans la sienne, lui adressant un petit sourire – mais un sourire quand même, comme il lui demandait – avant de le prendre dans ses bras. Sur la pointe des pieds, elle passa ses bras sur les épaules d'Arès, le serrant ainsi contre elle en lui permettant de passer ses bras autour de sa taille si il le souhaitait. Elle passa une main dans ses cheveux d'argent. Voilà. Il pouvait être là. Elle était revenu ver lui. Et elle continuerait toujours et encore à la faire. Parce qu'Arès représente cette personne que l'on peut connaître qu'une fois dans son existence.
« Je suis désolée Arès. » lui murmura-t-elle à l’oreille. « Mais... Comment veux-tu que j'arrête de pleurer si tu me dis de si... belles choses... ? »
Aphrodite l'embrassa délicatement dans le cou puis colla sa tête contre la sienne en continuant de jouer avec une mèche de ses cheveux. Désolée ? Oui elle l'était. De ne pas être en possibilité de lui faire un grand sourire. De l'avoir inquiété et déstabilisé. De lui avoir fait du mal.... De bien trop de chose pour tout énoncer. Alors elle le serrait dans ses bras.
« Merci d'être là... D'être toi. »
Elle avait envie de lui dire je t'aime, d'en faire des couches et des couches, d'en rajouter toujours plus... Mais elle ne voulait pas l'étouffer. Aphrodite savait qu'elle pouvait être plus qu'étouffante quand elle le voulait. Mais c'était bien la dernière des choses qu'elle voulait être avec Arès. Alors elle se contenta de deux mots qu'il, elle en était persuadée, comprendrait très bien.
« Moi aussi. »
La déesse desserra un peu son étreinte, passant ses bras autour de sa taille maintenant - et oui tenir sur la pointe des pieds ça fait mal ~, pour essuyer son visage et regarder le haut de son amant. Hum. Oui, elle avait bien trop pleurer ce soir. Tellement qu'une...flaque c'était installée sur ce haut tout propre... Enfin, ce n'était pas le plus important. Il fallait qu'il retourne ce coucher, il était encore bien fiévreux. Mais... C'était difficile de bouger.... Aphrodite était si bien dans ses bras qu'elle ne voulait plus les quitter.
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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Sam 03 Jan 2015, 19:55
Les sentiments et Arès vaste sujet... qui se définissait on pouvait avoir l'impression par peu de choses : la colère. En fait, il était ému par cette manière qu'avait Aphrodite de toujours vouloir prendre sur elle, même si un homme tel que lui était là pour veiller sur elle. Alors qu'elle se cachait pour ne pas qu'il la voit, il songeait à tout ce qu'ils avaient partagé en lui caressant les cheveux. Ses doigts s'attardaient sur chaque mèche, bon il devait y avoir des cheveux trempés dans le lot, mais cela ne retirait rien à leur éclat. Elle brillait quoi qu'il advienne, pour lui donner plus de conviction, il la berça.
Quand il la vit pleurer à nouveau, réflexe idiot, il la secoua doucement. Non, il ne comprenait pas le langage des larmes, là c'était clair. C'était un langage qui était complexe et pour dire il n'avait jamais fait pleurer quelqu'un de joie. En général, ce n'était pas l'émotion que sa rencontre générait. Arès ne se vouait pas décemment pas lui demander : dis pourquoi tu pleures?". Là il ne savait plus quoi faire, c'était pour cela qu'il détestait rester inactif. Les larmes redoublèrent, là il était obligé de faire une remarque voyant que son haut devenait de plus en plus humide. Oh, il n'était pas sourcilleux sur l'état d'un haut de pyjama que personne ne verrait en plus. Enfin personne, il entendait personne d'autre que sa petite princesse. Elle s'éloigna doucement en gratifiant son dos de multiples caresses auxquelles il répondit par des caresses équivoques. C'était bien la seule relation aussi forte qu'il avait eu, le reste n'était que des passades, des histoires sans importance dont il n'essayait même pas de se rappeler les détails. C'était un jeu dont il se faisait un malin plaisir de laisser la femme dans un certain embarras sans scrupule. Arès n'allait pas se retourner pour des mortels, elles avaient déjà eu l'infini privilège de partager un moment avec lui, il ne fallait pas exagérer. Elles avaient eu un enfant de leur rencontre, aucun effet il leur espérait juste que le marmot soit aussi embêtant qu'il l'était, autant faire durer le plaisir n'est ce pas.
En parlant de faire durer le plaisir, ce mot si difficile à dire, cela avait lui aussi une vraie partie de plaisir, de lutte entre ce qu'il voulait, ce qu'il désirait et ce qu'il permettait de dire. Ce qui était étrange chez c'était qu'il s'autorisait tout sans contrainte, mais que la seule qu'il se posait résidait dans ce mot. C'était un peu comme un vieux gag. Quand il lui tendit la main, elle la prit en prenant un appui très rapide pour vite revenir vers lui. C'était comme une avance rapide où tout convergeait vers lui, il sentait tout l'affect, ah oui il le sentait bien et il ne savait où se cacher. Il comprenait enfin que en fait il l'avait mise dans tous ses états, mais cela n'arrivait pas si souvent que cela. Arès n'avait pas cillé en voyant ses joues rougir, il l'avait attribué au chagrin qu'elle ressentait. C'était logique d'après lui. Un peu déphasé, il attendait la suite des événements en se disant que là s'il avait été pompette, cela aurait mieux passé. Quand cela se produisait, il était comme suspendu par un fil dans une autre réalité, où les problèmes n'existaient pas et où les actions se résumaient par trouver que ce monde était coloré, magnifique. Il ne voulait nullement qu'on lui évoque cette personnalité gentille qu'il avait lors de cet instant. Après réflexion, il se dit que l'on devrait inventer quelque chose sachant imiter cet état... vraiment.
" ... Mais c'est pour que t'arrête de pleurer... juste pour ça... tu sais rien de plus hein, heu t'y habitues pas trop hein." La dernière partie de sa phrase il l'avait dite dans un ton si sec que l'on sentait son déphasement et sa tentative de revenir comme il était avant. C'était sans compter sur sa tête brûlante qui lui donnait la vision d'un alcoolique sans l'être. La scène qui suivit était peignée de tant de tendresse que cela lui retira le peu de répondant qu'il avait sur ce coup_là. Il se contenta d'être présent. Arès eut ses habituels frissons quand d'une main experte sa douce lui en fit tandis qu'elle l'embrassait. C'était tellement d'actions qu'il était perdu et suivait le mouvement sans rien improviser. Énoncer ce mot lui avait épuisé toutes ses réserves. Arès était rarement aussi désarmé.. Quand elle le remercia, il eut un si grand sourire. Si elle lui avait dit quelque chose de plus grand, il aurait pété un câble, toujours sur le ton de l'humour bien sûr mais aussi un peu du reproche. Ce n'était pas vraiment comme s'il lui reprochait, elle lui faisait découvrir un autre qu'il ne connaissait pas. Ses étreintes étaient si... il savait qu'il ne pourrait se passer de sa présence. Il lui arrivait certes de s'absenter longtemps sans préciser l'heure de son retour, dans son coeur subsistait toujours le " je ne t'oublierai jamais". C'était à ses yeux ce qu'il pouvait lui dire de plus sincère et de plus beau. Ses mains tapotèrent son dos.
"... et moi alors je te remercie aussi, va falloir tout sécher. Bravo hein ! ", plaisanta-til.
Arès voulait se redresser, mais il eut le réflexe idiot de trop relever sa nuque et se cogna l'arrière de la tête dans le mur qu'il avait dans le dos. En fait, il n'en revenait pas combien cette voix surtout lorsqu'elle était murmurée à son attention pouvait le charmer. Il pouvait tout faire pour elle ou... presque il faudrait sans doute attendre un peu pour les prouesses héroïques.
" Dis donc, tu veux tester si j'entends bien... étrangement ta voix passe bien.", murmura t-il à son tour.
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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Dim 25 Jan 2015, 02:32
flashback
le parc est-il vraiment un lieu de détente ?
f e a t ; arès ♥
A
Arès et Aphrodite étaient opposés sur bien des choses : leur personnalité, leurs buts, leur vision des choses... L’un était solitaire et l’autre toujours entourée, un passait son temps à semer la colère alors que l’autre formait les couples. Bien que ces vérités ne fassent que venir et revenir en pleine face, elle ne les arrêtait pas. Aphrodite aimerait Arès quoiqu’il arrive, quoiqu’il en soit, et inversement. Que ce soit dans la tendresse, dans la colère ou dans les pleures – comme à présent. La déesse de l’Amour pouvait continuer de cracher son venin à la figure de son amant, elle pouvait étaler la liste de ses défauts, lui faire des remarques sur son poids ou son comportement… Le message était toujours le même : « Ne pars pas, reste avec moi, Je t’aime tellement… ». La manière de la faire passer était juste un peu extrême. Aphrodite n’aurait jamais cru avoir de problème à faire passer ce genre de messages, après tout, elle était l’incarnation même de l’Amour. Mais c’était plus fort qu’elle. En souhaitant faire le moins de mal possible à Arès, elle l’avait horriblement blessé. Et comme si cette grande dispute ne lui suffisait pas, elle se mettait à lui faire des petites crises passagères comme maintenant. La déesse ne savait plus où avoir la tête maintenant qu’elle prenait conscience que son comportement était ridicule. Elle avait l’impression de toujours finir dans les bras d’Arès. Comment ne pas penser qu’on se sert de vous dans des conditions comme cela ? Aphrodite se demandait comment il faisait pour rester avec elle. Comment pouvait-il accepter de la voir ainsi ? Elle avait terriblement besoin d’un peu de changements. Ces quelques années sans Arès l’avaient transformée en petit monstre de tristesse. C’était tellement loin de ce qu’elle était avant… Aphrodite regrattait réellement le temps passé. Elle ne s’était d’ailleurs pas gênée pour le dire à Arès qui, comme dans ses habitudes, s’était moqué gentiment d’elle pour la ramener à la réalité. A force de vivre dans la passé, Aphrodite était à côté de la plaque. Ce n’était pas grand-chose de dire cela, mais cela suffisait pour lui renvoyer la claque dont elle avait besoin. La claque qui la ramènerait à la réalité. Aphrodite est une femme à qui il faut parler, une femme qui communique, qui échange, entend, qui écoute. Elle ne ferait pas la promesse de changer son regard sur sa relation immédiatement, mais elle essayait et prendrait en compte ce qu’il venait de lui dire. Elle essayerait de faire comme lui, de regarder ce qu’ils ont positivement et d’éviter de pleurer du passé. Elle ne voulait plus blesser Arès comme elle l’avait fait, même si elle avait pensé bien faire. Non, elle ne voulait que son bonheur. Aphrodite se revoyait, au début de sa relation avec Arès, adresser ce souhait à une étoile filante. C’était stupide… Une étoile filante ne faisait rien contre des dieux têtus. Malgré tout, ce souvenir avait fait naître un sourire sur le visage de la déesse. C’était un bon souvenir, un de ceux qu’elle chérissait le plus au monde... Même si il n'avait pas très bien fonctionné, cela restait une bonne pensée qu'Aphrodite n'oubliait jamais. Elle voulait qu'Arès soit heureux, et pour cela, juste pour un sourire sincère, elle pourrait retourner le monde tout entier.
Lorsqu'il la secoua délicatement, Aphrodite savait que c'était à cause de ce lot de nouvelles larmes. Mais elle ne pouvait pour autant s'empêcher de sangloter. Malgré tous, elle n'avait pas mis bien longtemps à répondre à sa demande : elle se leva assez rapidement, le temps de se reprendre un peu, et reprit leur étreinte. Elle le gratifia de caresses et de baisers afin de le remercier de sa présence, de lui montrer à quel point elle était contente qu'il soit ici avec elle, qu'elle n'attendait personne d'autre que lui. Après, Aphrodite pouvait faire cela autant qu'elle voulait. Elle pouvait lui dire qu'elle l'aimait autant qu'elle le pouvait, Arès serait toujours là pour lui remettre la claque de la réalité : il était un dieu de la guerre, l'amour ne lui était pas connu... Alors, comme toujours, les choses que l'on ne connaît pas, et bien on les évite. On ne les dit pas vraiment. Et le sujet devait être retourner, afin de faire comprendre à la belle brune qu'elle ne fallait pas qu'elle y prenne trop goût... Elle n'ajouta rien à cette réflexion, restant contre lui. Aucune réaction face à cette fin de phrase, sèche et complètement inutile. Aphrodite savait qu'il ne le pensait pas en plus. Un jour, elle lui en parlerait. Un jour, elle saurait réellement la raison pour laquelle il ne dit rien, la raison qui le pousse à balancer des choses comme cela, des choses assez blessantes finalement alors qu'il pourrait simplement se taire. Mais ce n'était pas le moment d'ouvrir sa bouche. En plus, comme dis plus tôt, elle n'était pas vraiment fréquentable dernièrement... Alors on attendra pour les discussions sérieuses. Aphrodite fit simplement la sourde oreille. Après ce silence volontaire, Arès repris le parole sur le ton de la plaisanterie. Aphrodite qui l'avait remerciée pour être là, être lui, ce dieu aussi déterminé, qui ne se laissait jamais abattre. Elle était comme cela, elle aussi... Mais dernièrement, elle avait bien trop changé. Cette histoire l'avait complètement changé. Son sourire avait disparu pendant un instant et elle avait un peu de mal à la retrouver, à garder sa bonne humeur à toutes épreuves. Mais Arès était là pour la faire sourire. Elle rigola quand il lui précisa qu'elle avait mouillé son t-shirt, qu'il allait devoir tout sécher :
« De quoi te plains-tu ? Ce sont des larmes que tu veux ? Tu en veux encore ? »
Elle se détacha de lui et passa ses doigts sur ses yeux pour récupérer les quelques gouttelettes qui étaient encore accrochées. Une fois les larmes installées sur son doigts, elle les essuya sur les joues d'Arès en rigolant.
« Il suffit de demander, tu sais ~ »
De la même manière qu'elle était venue dans ses bras, elle se détacha de lui pour passer son bras sur ses propres épaules et l'aider ainsi à avancer. Elle fit ça très naturellement, très discrètement, le faisant passer plus comme une caresse qu'autre chose. Elle lui caressa le bras et le regarda en souriant le temps de rejoindre la chambre d'Arès. Sa chambre n'était pas très loin, la maison d'Arès n'était pas très grande – c'était bien la première fois que la déesse trouvait cela avantageux. Alors Aphrodite pu très largement le soutenir tout en l'emmenant dans sa chambre. Elle n'avait pas dis un seul mot, préférant ce calme à toute l'agitation qu'ils avaient vécu dans les dernières minutes. Elle préférait laisser ses gestes parler, Arès était plus sensible et plus compréhensif avec les gestes... Une autre grande différence entre les deux : Aphrodite aimait la parole ! Elle aimait communiquer.
Une fois arrivés, Aphrodite avança Arès jusqu'à son lit. Elle décida de quitter sa robe et prit donc quelques instants pour la retirer avant de se glisser sous la couette avec Arès à ses côtés. Elle le prit tout contre elle, dans ses bras, l'obligeant à poser sa tête sur son épaule, ce qui lui donnait un parfait accès à son front. Elle l'embrassa, sentant qu'il était encore brûlant. Elle lui caressa les cheveux et la nuque, elle savait qu'il aimait cela, elle n'allait pas se priver pour lui accorder ce petit plaisir. Le silence demeurait toujours. Mais il ne la dérangeait pas. Au contraire. Elle fut obligé de interrompre pour lui préciser :
« Si tu es mal installé, si tu veux être tranquille, dis le moi. Et si tu as besoin de quelque chose, tu me réveilles, d'accord ? Enfin, je ne me fais pas trop de soucis, n'oublions pas que tu es ma grande-geule préférée » ria-t-elle.
Elle voulait qu'il soit bien installé, qu'il soit au chaud, libre de ses mouvements pour être le mieux possibles durant cette nuit de fièvre. Elle posa sa joue contre le haut de son crâne et ferma les yeux à son tour. Elle écoutait sa respiration. Elle était bien ici. Aphrodite voulait que le temps s'arrête, qu'ils restent tout le temps comme ça. Elle l'aimait tellement.
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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Ven 30 Jan 2015, 16:06
Arès l'écoutait, il l'écoutait toujours sans que son impatience ne soit entachée, il aimait la sentir près de lui. Son attention fluctuait néanmoins de plus en plus, sa fièvre se faisait encore sentir à certains instants. Du coup, il avait encore pu plaisanter sur cette fameuse chemise mouillée par toutes ses larmes, mais il sentait que bientôt il lui faudrait se reposer. Il tentait d'apaiser la femme retournée se tenant près de lui par des caresses réconfortantes. Elle essuya elle-même ses propres larmes avant de passer ses doigts sur les joues d'Arès comme si sa présence asséchait sa tristesse. Il aimait cette importance qu'il avait pour elle, ce n'était plus autour de sa personne même s'il ne faisait que faire le fier sur ce sujet. Être avec quelqu'un savoir que l'on n'était plus une personne, mais deux se trouvant réunies, c'était quelque chose qu'il avait appris à apprécier. Bien sûr il savait que sa personne donnait à cette relation toute sa force, il ne douterait jamais de son implication, mais il attribuait une certaine magie qu'il ait pu trouver une personne pouvant à ce point s'accorder à lui. Avec toute la douceur dont elle pouvait faire preuve, elle l'aida pour atteindre le lit.
Les caresses vinrent, cela lui apporta un tel réconfort et apaisement qu'il ne prononça aucune parole et se contenta de détailler le visage de celle qui lui faisait tant plaisir. Ce visage aux traits fin, ce visage qui respirait tant la joie de vivre avait pourtant su bien le tromper, il y avait longtemps de cela. Là, où il voyait à présent un sourire sincère, il ne voyait auparavant que moquerie. Au début, cela l'avait amusé, car il cherchait comment y répondre, mais il avait fini par lui témoigner son agacement face à ce sourire trop persistant. On appelait ça " mieux se connaître", c'était une appelation bien courte pour tout ce qu'elle englobait. Il en avait fallu du temps pour se comprendre, de nombreux clashs étaient venus... Dans le fond, s'ils avaient réussi à renouer, c'était grâce à cette connaissance de l'autre qu'ils avaient bâtie brique par brique. Et même s'il ne s'agissait pas d'un rêve, même si cela n'était pas parfait, c'était leur réalité. Il sentit ce corps chaud contre le sien, il entendit cette voix alors que ses yeux s'étaient déjà clos. Elle lui disait qu'il fallait qu'elle lui demande s'il voulait quelque chose, mais il ne voulait rien de plus. Dans l'état actuel des choses, si on lui retirait sa fièvre, il aurait pu claironner être le plus heureux des hommes. Il oubliait ce mariage et ne voyait plus que leur couple qui lui paraissait aussi éclatant que la lumière du soleil en plein été.
"... Je n'ai plus besoin de rien."
Et sur ces mots, il se reposa enfin.
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Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite)