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 Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite)

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Anonymous
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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Mar 02 Déc 2014, 21:31

Paysage blanc, quiétude d'un instant, était-ce justement ce climat si particulier qui l'animait de cette fièvre ? Il avait voulu faire son homme costaud et le voilà presque la goutte au nez. Cependant s'il se trouvait près de sa princesse tout allait bien. Cette chaleur contre lui l'avait rendu si calme d'un coup. Alors que tout était calme, il voulait hurler, puis se taire à nouveau. Il avait toujours été d'une certaine inconstance dans leur relation et même si Aphrodite parvenait à le connaître avec les années, elle ne parvenait pas à l'anticiper pleinement. Et elle aussi, même si comme il le disait en ce moment elle n'était pas fréquentable... il l'aimait bien sa petite fée des neiges. Quand il tournait la tête, sous l'effet des basses températures il lui semblait que sa peau était de porcelaine. Elle était si délicate dans ce paysage froid comme une rose que l'hiver n'aura pas emportée. Sa petite rose des neiges, oui et il n'était pas prêt de la céder à un autre. Il avait de la chance qu'elle le connaisse et ait pris le temps de la connaître.

Quand il voyait comment il pouvait se comporter avec son "mari", il se disait plutôt chanceux. Contrairement à Héphaïstos, il ne l'aurait pas forcé à demeurer près de lui. Tout simplement, Arès adorait aller au devant des gens, mais delà à conserver les mêmes liens c'était une autre histoire. Les gens pouvaient être si ennuyants à toujours répéter le même scénario comme une feuille d'un rôle qu'on l'aurait donné à leur naissance. C'était lassant. En étant avec Aphrodite,il avait appris à s'attacher à certains gestes. Se caresser la main, se regarder dans les yeux, se caresser le bas du dos pour les moments plus coquins et les moments tendres de baiser ou entrelacement, c'était autant de moments qu'ils partageaient et renouvelaient sans qu'il puisse en être lassé. Ils variaient d'autres aspects, mais leurs gestes comme des signes de reconnaissance de l'un par rapport à l'autre demeuraient. Les mots, qu'ils s'échangeaient, évoluaient ainsi que leurs attitudes.

Ils n'étaient pas le couple conventionnel, stable mais ils étaient heureux dans tous ces tumultes quotidiens. Au début c'était vraiment loin d'être gagné... déjà que Arès aimait naturellement semer le trouble dans ses relations, mais là ils étaient à vouloir se tester à distance. Arès lui prenait de la distance en se détachant autant que faire se peut de tout sentiment bien que cela était plus ou moins possible... On ne résistait pas à la déesse de l'amour bien longtemps. A ce jeu avait succédé la crainte de se voir duper par les capacités de sa rose hivernale. Dans un claquement de doigts, elle pouvait avoir des relations ou faire des relations avec qui elle l'entendait et quand elle l'entendait par simple caprice. Aphrodite était une femme aimante, adorable mais ... elle aimait que cela marche dans son sens parfois. Oh, il ne la critiquait pas sur ça, ses reproches n’allaient pas vers cet aspect... Elle avait comme lui son petit caractère disons...

Quand il lui fit cette remarque sifflant entre ses dents qu'elle pourrait tomber en insistant sur son côté maladroit pourtant peu présent. En fait, l'astuce c'était de pointer un défaut peu présent pour troubler une personne, si c'était un défaut trop répandu, ce n'était pas amusant. Enfin, là c'était aussi une excuse pour lui dire qu'il serait là pour elle, qu'elle pouvait compter sur lui. En fait, il se mêlerait de ses affaires que s'il était sûr d'avoir des capacité pour l'aider : casser des dents, casser la figure, remettre à sa place une personne ça il maitrisait plus ou moins. Il tairait bien volontiers que Athéna pouvait lui rabattre le caquet quand elle voulait... Nah, mais il fallait bien qu'il lui laisse des crédits à cette soeur... Il se moqua d'elle durant la course en se disant qu'on dirait qu'elle ne tenait plus debout. Son rire était cristallin, léger, agréable à entendre. Elle n'avait pas témoigné une quelconque réaction à sa remarque, il se dit que ce n'était pas grave si elle ne l'avait pas remarqué. Il ne cherchait pas à se faire bien valoir, juste à rester près d'elle.

Sur le pont, il la sentit si bien près de lui. Leur baiser fut intense, bien qu'interrompu par son éternuement dont il eut la délicatesse de se tourner. Le froid s'insinuait en lui lentement comme une sorte de venin inoffensif. Il n'osait pas vraiment se retourner ensuite dans cet état, où il sentait presque une stalagmite pendre à son ne. En vérité, il savait qu'Aphrodite voulait un homme parfait et tout ce qui relevait de l'imperfection, elle n'appréciait pas. Du moins, c'était ce qu'il avait cru comprendre avec les années.

A des moments, il en jouait, mais là il voulait se montrer indestructible et se retrouvait pris à son propre jeu sans pouvoir faire marche arrière. Il sentit qu'elle lui mettait dans le creux de ses mains un mouchoir, qu'il s'empressa d'utiliser. Ils reprirent ensuite leur enlacement qui en plus d'être tendres avaient le mérite de bien tenir chaud. Il la sentait couvrant le bas de son dos de toute cette joie qui l'inondait, mais il sentit aussi... que son corps avait légèrement tressailli comme une brise quand il la tenait. C'était très discret, mais il comprit qu'elle avait ressenti un contre coup d'émotion... Il ne laissa rien paraître pour lui laisser cette dignité, tout comme lui elle lui laissait la sienne. Il n'avait pas fait attention au fait qu'elle lui avait signalé le fait qu'il attrapait froid. Arès attendait qu'elle ait fini par se reprendre tout en la berçant pour la calmer.


Lentement, il l'observa parler et garda sa main dans la sienne pour se mettre à avancer.

" Ma maison est mal rangée, allons donc chez moi", fit-il en riant.


Sa maison était loin d'être mal rangé, mais c'était juste pour l'isoler un moment de cette situation sans pour autant qu'elle ait trop l'impression qu'il agissait dans ce but. En plus voir la tête de son frère  par hasard ne le ravissait pas des masses alors l'un dans l'autre, il lui proposa son domicile. La marche jusqu'à son domicile fut marquée par des toussotements, il avait vaguement chaud à la tête. Dès son arrivée, il lui proposa de s'installer au salon. Le salon de la maison d'Arès se trouvait après un majestueux couloir où l'on pouvait voir des portraits d'hommes célèbres. Arès n'avait pas une très grande demeure comme il n'y siégeait que très peu. La demeure était richement décorée en revanche en laissant peu d'espace vide, juste assez pour penser mais pas assez pour beaucoup recevoir.  Cela indiquait bien la façon de penser du dieu. Le canapé se trouvait sous une tête de cerf qu'il avait abattu lors d'une chasse avec un grand seigneur, tout tournait autour la bataille. Au centre de la table basse, en face du canapé se trouvait un bilboquet sur lequel Arès déversait parfois une partie de ses agacements mineures, les grosses colères étant réservées pour faire face aux gens.  Alors qu'il se rendait à la cuisine le temps qu'elle s'installe, il eut comme un affaiblissement et glissa sur le parquet. Sa tête tournait un peu ..... il y resta un moment, il allait se redresser bientôt... C'était sûr !
.




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Lun 08 Déc 2014, 00:00


flashback
le parc est-il vraiment un lieu de détente ?
f e a t ; arès ♥

M
ême si Arès était le dieu le plus violent que le monde ait conçu, Aphrodite se plaisait grandement à ses côtés. Il savait mettre cette dose de Lui un peu partout dans sa vie. A chaque fois, cette dose était différente. Tout dépendait de l'instant, de l'humeur, de l’atmosphère... Cela pouvait être sous forme de piment, comme nous avons pu le voir précédemment, mais aussi de douceur. Qui aurait cru que les doigts, la peau et les cheveux de ce dieu si miséricordieux étaient si délicats, si doux.  Les autres pouvaient dire ce qu'ils voulaient : le grand dieu de la Guerre ne pouvait peut être soit-disant pas aimer, il n'était absolument pas voué uniquement à détruire, arracher ou rejeter. Comme tous êtres, il n'était pas voué à une seule et unique chose, la seule et unique chose qu'était la guerre. Ce n'était qu'une idée infondée, qu'un choix stupide que de le croire uniquement capable de cela. De le réduire à cela. Il était tellement plus. Alors certes, il prenait un malin plaisir à bien cacher ses qualités,  mais elles existaient réellement. Et cela, Aphrodite se vantait d'être une des seules à l'avoir compris, à avoir été une des seules avec qui Il avait partagé tout cela. Car bien qu'elle soit assez douée pour ressentir les émotions et les sentiments de son entourage, la déesse ne pouvait pas lire dans les pensées : les explications devaient venir de la bouche de la personne concernée. Aphrodite n'était heureusement pas encore devin. Dieu sait ce qu'elle ferait avec ce pouvoir supplémentaire. Et cela marchait dans l'autre sens. Arès avait su voir autre chose en Aphrodite que la beauté. Ce que la plus part des hommes et des femmes qu'elle avait fréquentés auparavant n'avaient pas vraiment percuté. Une femme telle qu'Aphrodite ne se contentait pas de grand chose me direz vous : le plaisir de la chair, des « hum » en guise de réponses à ses histoires et des bijoux plus beaux les uns que les autres pour la contenter ? Bien trop facile.Mais cela s'était parfois déroulé ainsi, même si Aphrodite était aussi en train de jouer avec eux.  Aphrodite avait été une femme facile, fut un temps : elle s'était contenter de ces histoires. Même si elle n'avait jamais vraiment trouver de bras à sa taille. Des bras prêt à l'entourer, la secouer, la protéger, la bousculer... Ce temps était bien révolue. Maintenant elle était avec Arès. Elle les avait trouver Ses bras à Sa taille.  Et maintenant c'était différent. Elle n'avait pas affaire à quelqu'un qui se pliait inutilement dans son sens. Il fallait toujours une bonne raison pour qu'Arès se plie dans le sens de la déesse. D'ailleurs, était-ce réellement ce qu'il faisait ? Non, il faisait simplement le nécessaire. Il savait comment réagir, la faire réagir, il la connaissait peut être mieux que quiconque. Il savait ce qu'elle ressentait, ce qu'elle pensait la plus part du temps sans pour autant être doté de dons surnaturels. Il n'avait pas besoin de cela. Alors il pouvait bien avoir tous les défauts du monde, Aphrodite l'aimait. Elle l'aimait tendrement, passionnément, rudement, sévèrement, mais elle l'aimait plus que n'importe quel Homme qu'il puisse exister. Et une éternité sans lui n'était pas concevable. Alors même si ils passaient leur temps à se prendre la tête pour des imbécillité, ils continueraient de se recroiser. Encore et toujours. Ce fichu mariage ne changerait rien. Aphrodite était persuadée qu'il le savait, au fond de lui. Mais c'était bien plus Arès que de remettre cette affaire sur le tapis. Cela les faisait tellement chier lorsqu'ils n'étaient pas ensemble – parce que c'était souvent LA raison pour laquelle ils n'étaient pas ensemble – que c'était mieux d'en parler aussi quand ils se voyaient.

Cette fois-ci, même si la dispute avait été un peu violente en terme de propos – et quelques gestes aussi mais on se passera des détails – la discussion et l'ambiance avaient rapidement changé de tournure. Et c'était bien plus agréable de s'enlacer plutôt que de se prendre le bec pour des choses habituelles. Ces derniers temps, cela devenait un peu une habitude, la preuve était qu'Arès avait pris un peu de poids. Et ce n'était pas négligeable comme preuve. Surtout lorsque l'on était Aphrodite et que l'on tenait à la ligne de son Mari – et de sa santé aussi. A le voir courir, en étant à ses côtés pendant un petit temps de course, on pouvait aisément voir que ça lui faisait du bien, qu'il aimait bien se dépenser. Alors pourquoi avait-il arrêté ? Aphrodite lui poserait certainement la question à un autre moment. Pour l'instant, elle était bien trop préoccupée par toutes les questions et les mots qui se mêlaient dans sa tête. C'était cela depuis un moment maintenant, la raison pour laquelle elle n'était absolument pas fréquentable, qu'elle ne mettait plus du cœur dans toutes ses entreprises... quelle était envahie de mauvaise fois. A cause de sa mariage qui la mettait de mauvaise humeur. En réalité, ce n'était pas tant le fait d'être marié à Héphaïstos qui l'embêtait, au sens symbolique bien-sur. Parce que le mariage, selon elle, ne permettait pas à l'homme d'avoir un droit sur sa femme. Absolument pas. Héphaïstos n'aurait aucun droit sur elle, jamais. Il n'aurait même pas accès à la moindre petite place dans son cœur. Non, ce qui la mettait de mauvaise humeur, c'est qu'à cause de cette  alliance elle ne soit plus libre de ses actes. Elle ne pouvait pas voir Arès autant qu'elle le voulait, il y avait toujours cette prison qui était sa demeure. Elle lui appartenait, elle n'était qu'une prisonnière finalement. Et il ne fallait pas qu'elle demande à Arès de l'aider à se sortir de ça, elle y arriverait seule. Mais elle n'était pas contre le plus doux des câlins.

Même si ceux là devait être interrompu par des éternuements. Il était adorable, à faire son Homme. Aphrodite lui donna un mouchoir, qu'il utilisa de suite en prenant soin de se retourner. Elle attendit patiemment qu'il eu fini avec cela, détournant le regard pour ne pas le gêner. Les regards son pesant, il fallait pouvoir prendre conscience de cela pour ne pas être un poids ou critique pour l'autre. En attendant, elle sourit. Il était si bête à vouloir  faire son tout beau avec cette simple petite veste par ce froid hivernal. Une fois qu'il eu terminé, elle se blottit dans ses bras, cherchant en même temps à le réchauffer. La chaleur humaine, il n'y avait rien de mieux. Toujours, après les disputes, toujours ils se réconciliaient à coup de tendresse et de douceur. Une mauvaise passe ne durait jamais trop longtemps. Et finalement, c'était presque un mal pour un bien – même si on est d'accord que le mal pourrait s'abstenir... Mais on ne change pas les habitude. Le sentant la bercer, aussi délicatement soit-il, elle sourit et resserra un peu son étreinte, pour se détacher de lui quelques instants après. Il glissa sa main dans la sienne alors qu'elle parlait. Et ils se mirent à avancer, en direction de la demeure d'Arès donc, puisqu'il y avait à priori du rangement à faire. Aphrodite lui lança un petit regard interrogateur : était-ce réellement la raison pour laquelle il voulait qu'ils aillent chez lui ? Hum ? Elle le verrait tôt ou tard de toutes façons. Elle se contenta donc de rire avec lui en s'accrochant à son bras, en veillant que leur main restaient bien liées. Collés comme cela, jusqu'à ce qu'ils soient arrivés à destination, il n'y avait pas besoin d'échange. Tout était dit. Et elle avait retrouvé son air malicieux. Que demander de plus ?

Une fois dans la demeure de son amant, celui-ci invita madame à se mettre à l'aise dans son salon le temps qu'il allait faire je-ne-sais-quoi dans la cuisine. Sûrement aller chercher quelque chose à boire. Elle l'observa filer puis s'attarda sur cette décoration... qui ne changeait pas avec le temps. Aphrodite n'avait pas eu l'occasion de s'attarder trop chez Arès, de s'installer. Et heureusement pour lui. On sait qu'elle est assez embêtante – pour rester polie – avec toutes ces histoires de décoration... Même si finalement elle s'était habituée au style de son amant et n'oserait pas y toucher. Elle aimait être chez lui, ce petit chez lui. Il y avait une grande différence entre leurs deux maisons. C'était normale, chacune d'entre elle était à l'image de son propriétaire. Laissant son regard s'attarder sur les pans de mur, la déesse prit soin de retirer son manteau et le posa délicatement sur le canapé. Après ce léger temps d'absence, Madame se dirigea en direction de la cuisine, histoire d'aller à la rencontre de Arès qui ne revenait pas. Peut être s'était il perdu chez lui ? Cela serait étonnant, mais en vu des toussotements de toute à l'heure, Aphrodite était quelque peu... Inquiète. Mais elle se dirigeait vers la cuisine en rigolant. Parce que c'était dans son habitude, qu'elle rigolait pour peu de chose quand elle était avec lui.

« Arès, dis, tu avait bien dis qu'il y avait du rangement à faire hum ? Comment se fait-il que ça soit aussi... »

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. Lorsqu'elle le vit allongé par terre, elle s'empressa de le rejoindre, n'hésitant pas à parcourir les quelques mètres qui les séparaient en courant. Une fois vers lui, elle se baissa pour prendre sa tête dans ses mains. Sans réfléchir, elle posa une simple question, n'attendant en réponse qu'un geste de la tête si il le souhaitait :

« Tu t'es fait mal ? »

Elle posa son front contre le sien. Elle le sentit brûlant de fièvre. Ils avaient bien fait de rentrer, elle savait qu'il finirait par tomber malade... Mais aussi rapidement ? Depuis combien de temps était-il dehors ?

« Mais tu es brûlant ! » s'exclama-t-elle.

Sans attendre une quelconque réaction de sa part, elle détacha son front, y déposa un baiser. Son regard se voyait rassurant, ce n'était qu'une grippe après tout, mais il allait falloir qu'il se repose... Ne demandant rien, parce que quoiqu'il dise il se ferait gentiment envoyé sur les roses, elle prit l'initiative de l’amener jusqu'à son lit, où il serait certainement mieux. Le relavant, elle colla son corps contre son dos, passa ses bras sur ses épaules, comme pour le porter sur son dos, en s'assurant qu'il ne soit pas trop mal installé, et partit à l'aventure. Cela promettait d'être une belle aventure : à la recherche du lit dans la maison d'Arès avec une force frôlant le zéro.  Elle n'ajouta rien. Il n'y avait rien à dire après tout, juste une chose à faire : le mettre au lit. La déesse s'aventura tant bien que mal dans la maison, faisant quelques pauses pour s'assurer qu'elle le tenait bien. Vous comprenez, Arès n'était pas tout à fait le genre de personne qu'Aphrodite pouvait facilement prendre sur son dos. Mais par amour, on ne compte pas. Donc elle se taisait et essayait d'imaginer un moyen, une technique pour monter les marches des escaliers qui menait à la chambre de son roi. Hum... Pas très envisageable comme histoire, n'est-ce pas ? Plus la déesse se rapprochait, plus elle se disait que ce n'était pas raisonnable. Jamais elle ne pourrait le soulever complètement pendant la durée de la montée, même avec toute la bonne volonté du monde. Ce n'était pas une femme forte. Du moins en ce sens. Du coup, elle se raisonna : on allait rester au plein pied hein... Se contenter d'une chambre d'ami. Il n'y avait plus qu'un couloir... C'était plus raisonnable pour leur survie à tous les deux. Elle ne voulait pas être la cause de plus d'ennuis. Il avait déjà l'air assez mal en point sans son aide... Traverser la chambre fut un exploit. Elle tenta de le poser aussi délicatement que possible sur le lit. Enfin, délicatement. Elle s’étala sur le lit, à plat ventre, et le fit glisser à ses côtés. Cela avait été laborieux, alors elle rigola. Autant de les voir dans cette position que de se revoir traverser la maison... Heureusement que les caméras n'existent pas à cette époque.

« C'était laborieux, mais nous voilà à destination.  » dit-elle en lui adressant un sourire. Installe toi correctement, tu sera bien mieux que sur le sol, non ? Tu devrais même enlever cette veste d'ailleurs. Ou même te changer ! »

La déesse prit le temps de se relever, de l’asseoir sur le lit. Elle partit ensuite en direction de sa chambre, histoire de lui ramener quelques affaires de nuit pour qu'il enlève les vêtements dans lesquels il venait de courir. Certes, nous n’étions spas encore l'après midi, mais en vu de l'état de ce cher Arès, il valait mieux qu'il soit confortablement installé. Aphrodite ne quitterait pas son chevet. Elle revient quelques minutes plus tard avec des habits. Elle les déposa à côté de lui, et l'embrassa sur le front.

« Enfile ça, tu sera mieux. Tu veux boire ou manger quelque chose ?  » murmura-t-elle.





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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Mer 10 Déc 2014, 00:54

Il était tombé comme ça d'un coup, il avait cru entendre rire, alors il voulut faire le mort, le temps que sa tête se calme. Cela aurait pu bien se passer si ce mal de crâne était parti, mais il s'imposait. Contraint de rester au sol, il pesta sur son impuissance. Un frisson le parcourait comme pour certifier que même s'il était un dieu en cet instant, le froid l'avait frappé, comme tout mortel. Et il était là au sol en attendant que tout aille mieux. Jamais, il n'aurait demandé de l'aide. Bras ballant, il patientait dans un silence pesant. Bientôt, il entendit Aphrodite lui parler. Quoi du rangement? Il leva un sourcil, sur le coup il avait oublié ce qu'il avait dit comme excuse bidon et ne pensait plus qu'à toute cette lourdeur qui le maintenait au sol.

En voyant Aphrodite, il fit de grands yeux, chercha à se lever, mais il glissa à nouveau. Ses joues marquées par sa fièvre rougissaient jusqu'à devenir deux pommettes marquées. Ces joues si touchées par ce mal qui le rongeait si subitement, furent caressées par des mains si douces qu'il ferma les yeux. Doucement, il leva une main vers l'une d'entre elle sans que l'on sache si c'était pour l'ôter ou la caresser. Toujours est-il qu'il laissa son bras tomber à ses côtés sans aller au bout de son acte en souriant. Arès était l'incarnation de la force, de la résistance physique aussi était-il très peu malade. Lorsqu'il l'était, les effets étaient violents et soudains. Sa fièvre s'était déclenchée rapidement et l'avait emporté dans son élan. Comme réponse à la question de sa santé, il dodelina de la tête pour signifier que oui tout allait bien sans réaliser que la question était "est-ce que tu t'es fait mal". On pourrait presque croire qu'il reconnaissait son mal, non il avait juste mal compris...

Sentir son front contre le sien lui fit du bien, il le frotta un peu pour lui signifier que tout était normal ou... presque vu la situation. Ses lèvres ne bougeaient pas, tout lui semblait figé enfin jusqu'à ce que la déesse se mette en tête de le porter sur son dos. Il se débattait un peu en poussant des grognements inaudibles à toute oreille.


" Mais lâcheuuuuh moi, je sais marcher....", fit-il d'une petite voix.


Quand il vit comment elle rencontrait des difficultés, il avait envie de la taquiner en lui disant qu'elle n'était pas bien costaud, que ce n'était pas assez rapide, toutes ces remarques fort appréciables lorsque l'on rendait service à quelqu'un. Ne sachant comment manifester sa présence, il voulut au moins se cramponner à son dos. Ses mains trouvèrent bien mieux qu'un dos, quand elle traversa la chambre d'ami, l'une d'elle était vers son bassin. Quand elle voulut le déposer de la manière la plus douce possible, il tapota son fessier avant de sentir la surface lisse des draps du lit de la chambre des invités. Couché sur le ventre, il la vit en tournant la tête près de lui. Il entendit les mots "mieux", "changer" et "veste". En hochant la tête sans faire de chichi, il se dévêtit le plus simplement du monde sans aucune expression sur le visage. Quand elle revint, il était nu sur le lit en train de la regarder les yeux plissés.

"Amène Didi ! J'ai froid !"

Son corps ainsi dévoilé montrait bien une certaine prise de poids sur des muscles encore présents. Ce n'était pas des années d'entrainement qui allaient disparaître ainsi. Il glissa sur le rebord du lit, lui arracha les vêtements et les enfila  cachant sa nudité. Son ton catégorique reflétait son agacement sur cette situation, mais aussi son malaise. Etre faible aux yeux d'une personne était la pire chose qui pouvait lui arriver alors il devenait plus autoritaire comme s'il cherchait à renverser la balance d'un pouvoir en danger. Il se laissa tomber en arrière sur le dos, jambes et bras écartés, le visage un peu livide.


"Et j'ai soif, oui."


Elle était belle la preuve de remerciement... Fixant le plafond, il voulait juste que sa tête cesse de lui jouer des tours.


" Une boisson chaude ça ira."

Et il rajoutait une commande tant qu'à faire, pourquoi pas les petits gâteaux, ah ce serait peut-être pour la prochaine fois
.

" Viens qu'est ce que t'attends ..? fit-il d'une voix comme s'il venait tout juste de s'éveiller avec le chant perturbateur des oiseaux.




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Mer 10 Déc 2014, 15:15


flashback
le parc est-il vraiment un lieu de détente ?
f e a t ; arès ♥

A
rès n'avait point besoin de le préciser : Aphrodite était au courant qu'il savait marcher. Il le faisait merveilleusement lorsqu'il s'agissait d'aller embêter son entourage ou charmer je ne sais quelle autre femme. Mais elle ne le lâcherait pas pour autant, bien que l'idée de le faire lui avait traversé l'esprit. Cela aurait été un bon moyen de lui montrer qu'elle n'accepterait aucune argumentation. Il était tellement mal qu'il ne tenait plus debout, elle voulait bien faire son possible pour l'installer confortablement dans un lit. Mais si il le souhaitait, elle pouvait l'humilier avant et le lâcher pour qu'il tombe par terre... Mais ce n'était pas le genre de notre déesse, surtout pas avec son petit Arès adoré. Même si parfois Aphrodite avait l'impression que c'était le seul moyen pour qu'il se taise, se laisse faire, elle ne faisait rien. Se taisait. Mais ne se soumettait pas pour autant. Non. Elle fonctionnait autrement, et saurait lui rendre la monnaie de sa pièce tôt ou tard. Elle pouvait lui répéter mille et une fois que la faiblesse n'était pas un point faible, Monsieur ne démordait pas. Il n'aimait pas être faible, quitte à être ridicule. Il n'avait même pas pu soulever sa main jusqu'à son visage et il voulait tenir debout ? Aphrodite soupira en souriant : il était vraiment incorrigible. Mais elle était bien décidée à s'entêter, alors elle ne s'arrêta malgré tous les grognements, au contraire, ces derniers l'encourageait : elle allait lui montrer qu'elle était puissante elle aussi, qu'elle était forte et qu'il ne fallait pas lui tenir tête. Quelques réflexions suivirent, alors que la déesse se frayer un laborieux chemin vers la chambre d'ami – ou d'invité plutôt. Des réflexions résumant parfaitement toute la délicatesse et la gentillesse d'Arès. Aphrodite avait conscience qu'elle venait de blesser sa fierté, mais il n'y avait pas de quoi en faire toute une histoire... Après tout, c'était ELLE. Elle n'allait pas s'amuser à le crier sur tous les toits... Mais Arès n'était jamais de bonne fois dans des situations pareilles. Ce qui la faisait rire plus qu'autre chose : elle sentait qu'elle pouvait l'embêter. Il aurait certes du répondant, mais en vu de son état, il n'était pas capable de faire grande chose :

« Mais c'est normal que je rencontre quelques difficultés, mon Arès : en plus d'être une simple déesse sans la moindre force physique, dois-je te rappeler que tu as pris du poids dernièrement ? » demanda-t-elle en rigolant.

C'était une manière assez gentille de lui dire de se taire et de se remettre à sa place : celle du malade. Elle n'avait rien à entendre d'un dieu – aussi puissant soit-il habituellement – qui ne tenait pas sur ses pattes. Alors qu'elle avançait toujours, parce qu'elle n'était pas du genre à baisser les bras aisément, elle sentit les mains d'Arès s'installer sur son corps. Au moins, il « acceptait » son aide, mais était-il vraiment obligé de mettre sa main sur le bassin de la déesse ? Aphrodite n'en dit rien, mais cela ne l'aida pas vraiment. C'était simplement pour signifié qu'il existait... Mais il pouvait s'en passer, elle le sentait déjà, il était bien assez lourd pour qu'elle l'oublie. Donc, ces mains lui faisaient plus de chatouille et la déconcentraient plus qu'autre chose. Mais la destination était proche, le lit n'était qu'à quelques mètres. Quand elle arriva à destination, elle s'écroula dessus le plus délicatement possible pour qu'Arès puisse s'y installer à son tour. Après une tape sur  les fesses, c'est ce qu'il fit. Aphrodite ne répondit rien, préférant lui souffler sur le visage brusquement. Elle partie ensuite à la recherche d'habits, histoire qu'il se change et puisse s'installer confortablement après cela. Il hocha la tête et elle partit faire un tour dans la penderie de son amant. Aphrodite n'avait que très rarement eu l'occasion de le voir aussi... docile. Il n'avait rien ajouté, pas une remarque, pas une expression. Lorsqu'elle revient avec les quelques habits, elle fut encore plus étonnée de la voir dévêtu, attendant les habits. Après un petit baiser sur le front, elle l'aida à s'habiller – histoire que ça aille plus vite –  et elle répondit à sa petite réflexion :

« Quelle idée aussi, tu ne pouvais pas attendre que je revienne ? Ah la la... »

Elle lui caressa la tête une fois qu'elle eut fini et se détacha de lui après lui avoir demander si il avait  soif. Aphrodite avait encore plein de chose à faire pour que son petit Arès soit bien, soit mieux. Elle prit sa commande en l'observant se mettre à l'aise sur le  lit. Une boisson chaude : c'était noté. Alors qu'elle ramassait les affaires de son amant pour les plier et les installer sur une chaise, Arès reprit la parole pour lui dire qu'il l'attendait. Aphrodite sourit et se rapprocha du lit et le regarda en souriant :

« Avec toi qui prend toute la place ?  » rigola-t-elle Mets-toi sous la couette et reste tranquille plutôt, je vais chercher ta commande... et un paille, sait-on jamais. »

Elle l'embrassa sur le front en rigolant de plus belle. En faisant cela, elle avait senti que son front était encore brûlant. Le savoir mieux installé et en tenue adaptée pour dormir la rassurait. Elle pouvait se permettre de quitter la pièce sans se dire qu'elle l'abandonnait. Non, il était bien installé. Elle quitta la pièce pour aller chercher cette boisson. Elle revient quelques minutes plus tard, la tasse dans les mains, mais ne la donna pas pour autant à son amant, préférant passer par la salle de bain.Elle chercha un gant de toilette, l’imbiba d'eau fraîche et revint vers Arès, s’asseyant sur le lit, et se penchant au dessus de la tête de son amant. Elle caressa le front d'Arès avant le gant histoire de l'humidifier puis l'installa.

« Voilà, ça pourra aider à faire descendre cette fièvre en attendant que je trouve des médicaments. J'ai posé ta tasse sur la table de nuit.  » lui annonça-t-elle calmement. .

Elle laissa son regard se balader sur le visage de son amant. Elle n'avait pas l’habitude de le voir avec autant de couleur sur le visage, mais ce rouge lui allait très bien. Comme ses yeux, se dit elle en riant. Le rouge était une couleur qui lui allait naturellement bien, c'était cette couleur, ce feu dans ses yeux qu'elle avait  aimé dès l'instant où elle l'avait vu. Quand il rougissait, elle le trouvait donc naturellement adorable, même si elle savait qu'il détestait ça. Était-ce la raison pour laquelle elle insistait ? Non... Aphrodite n'était pas le genre de femme à rigoler de situations comme celles-ci.... Enfin... Elle laissa un doigt se balader sur sa joue :

« C'est rare de te voir avec autant de couleur sur le visage... Et même si tu as un tête de mort vivant, ça  te va bien.  ».

C'était un compliment, même si elle n'avait pas gardé pour elle la mine effroyable d'Arès. Elle lui aurait bien dit de dormir, mais il fallait encore qu'elle trouve les médicaments, et ne lui lâcherait pas la grappe sans qu'il ait pris quelque chose. Après ensuite, elle envisagerait de s'occuper d'elle. Et oui, parfois il lui arrivait de faire passer les autres avant sa personne. Cela avait tendance à devenir de plus en plus fréquent, surtout quand elle était avec son Arès.




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Lun 15 Déc 2014, 14:10

C'était assez beau de voir un dieu plein de panache se faire porter en renâclant bien sûr un peu jusqu'à son lit. Il avait bien senti qu'il ne fallait qu'une pichenette pour qu'il s'endorme, mais il ne le voulait pas pour la simple et bonne raison qu'il aimait lutter encore et toujours. Ici son adversaire était cette maudite fièvre, il avait envie d'insulter son monde. Il s'était retenu de se débattre, lorsqu'elle l'avait soulevé. Son corps s'était raidi un instant, puis s'était laissé aller. C'était insensé de lutter contre quelque chose en sa faveur, c'était stupide. Enfin, il y avait eu ce moment de douceur sur le lit quand il avait quitté le dos plus ou moins agréable d'Aphrodite. Elle avait fait ce qu'elle avait pu mais on ne pouvait pas dit que c'était une position confortable, enfin ça valait déjà mieux que ce sol froid sur lequel il s'était trouvé. Surtout, il y avait ce geste, ce geste qui l'avait amené jusque là où il se trouvait. Il voulait bien tirer un trait sur sa fierté comme ils n'étaient que tous les deux. Il n'avait pu qu'esquisser une faible expression, peu à la hauteur de ce qu'il avait ressenti mais peu importe.

Elle avait soupiré lorsqu'il s'était entêté à vouloir se lever sans son aide comme si elle savait sa réaction. C'était parfois ce qui l'effrayait... La monotonie. C'était une des raisons pour lesquelles il avait eu du mal à se mettre en couple. Ce qu'il redoutait pour lui même, il le faisait de même pour son amante même s'il restait convaincu qu'elle appréciait sa présence. Vu ce qu'il ressemblait en beauté et en grâce en cet instant, il ne le savait que trop qu'elle voulait de lui dans tout ce qu'il était. Quand il lui fit remarquer qu'il savait marcher, il ne put que faire la moue face à cette remarque sur son poids. Il ouvrit la bouche en poussant un grognement de désapprobation. En quoi cette remarque avait lieu d'être ici? Il grogna un long moment avant d'enfin se calmer et de redevenir plus calme. Arès ne put s'empêcher de lui donner espièglement une tape sur les fesses qui était bien sûr assez faible. Son geste eut un écho. Son amante s'avança pour lui envoyer un souffle au visage.


" ... Pas de courant d'air. Pas besoin."


Arès vit sa belle revenir avec des affaires, il cligna les yeux comme pour apercevoir cette silhouette avec ses formes, son sourire mais surtout toute cette bonté qu'elle dégageait. C'était comme si elle ne respirait que cet air. D'un coup, il se sentait si différent d'elle. Il sentit sa main passer sur sa nuque quand elle lui enfila le haut d'un pyjama. Il ne s'était pas rendu pas rendu compte qu'elle l'avait aidé. Son regard se fit plus dur, il se recula pour mettre son pantalon, mais il retomba à plat les bras écartés. Résultat, il sentit les mains de son aimée monter son pantalon. Effectivement, cela allait plus vite. Tout tournait, tout virait mais une vérité restait. Il était toujours avec elle. Elle lui caressa la tête avec une intention de tendresse marquée. Se sentir protégé, il n'avait que peu ressenti cette impression, tout simplement parce qu'il l'évitait. Arès ne cherchait ni à protéger, ni à être protégé; c'était parfois les circonstances qui comme tout à chacun le rattrapait. Il avait protégé Hector de Troie allant au delà de son admiration pour Achille, il avait veillé sur lui pour qu'il remporte ses batailles lui conférant bravoure et force. Arès se montrait conciliant avec les êtres d'exception, tout comme sa belle. Aphrodite était cet être d'exception avec qui il sentait cette flamme unique, ce qui n'était pas le cas des autres. Ah sa belle fleur des neiges, sa tendre Aphrodite que ne lui céderait-il pas juste pour ses beaux yeux... tant de choses qui ne tiendraient pas sur une simple feuille. Avec du retard, il répondit pendant son départ de la voix la plus haute dont il disposait :


" Justement tu es lente, ma ... Aphrodite".


Profitant qu'elle ne soit pas dans la pièce, il cherchait à se montrer l'égal de lui-même quand il la savait loin de façon à ce qu'elle ne puisse pas lui répondre tout de suite. Il pouvait feindre de n'avoir pas entendu de cette façon. Sa petite infirmière revint avec un gant humide pour tenter d'apaiser toutes ces rougeurs qui apparaissaient sur son visage. La fièvre montait toujours comme sa colère, aussi impétueuse que pouvait être le caractère d'Arès. Tournant la tête vers la table de chevet, il vit la tasse fumante dégager cette fumée signalant une température élevée. Fermant les yeux, il laissa le gant faire son effet. Il lui fit un grand sourire presque hébété tant ses douleurs l'abrutissaient de leurs cahots incessants. Quand il entendit le mot mort vivant suivi d'une allusion à ses couleurs, il se recroquevilla contre elle en grognant. Son bras cherchait à l'étreindre contre lui, il n'avait pas la force de la retenir pour autant.


" ... ... Le mort vivant... vit... à tes côtés."


Ces mots étaient sortis si péniblement qu'il fit un petit rire comme s'il se moquait de ces mots, de sa propre niaiserie, de son incapacité à faire des phrases plus longues que cela... Son regard se leva vers elle :


"... Ta vie pourrait être si simple... si tu me lâchais... ma belle... j'en mourais, mais ... ... enfin oublie. "


Frottant sa tête contre elle, il laissa glisser le gant de son front tandis qu'il sentit son corps retomber plus en arrière.


" Tu as raison... je me sens lourd. Il ne faut pas qu'on... me voit ainsi."

Ses yeux se fermèrent, son bras était resté sur son amante mollement, mais il avait cessé tout geste affectif. Il se rendait compte qu'au delà de tout il était touché par toutes ces attentions... et son état le poussait à dire toutes ces bêtises. Qu'allait-elle dire devant toutes ces paroles vides qu'un mortel pouvait lui dire? Il voulait être bien plus que tous les mortels qu'elle pouvait voir, au delà de toute conception. Accroupi à présent sur le lit, il avança son bras vers la tasse avec précaution en gardant son mutisme. Il se mit à croiser les jambes pour mieux savourer sa boisson.


" C'est pas mal.", fit-il séchement. " Enfin, c'est pas non plus difficile, mais c'est pas trop... mal."




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Mar 16 Déc 2014, 01:01


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le parc est-il vraiment un lieu de détente ?
f e a t ; arès ♥

R
ares étaient les occasions où l'on pouvait voir Arès, le grand dieu de la Guerre, la force et la puissance incarnée en un seul et même être, malade. Et c'était bien marrant d'observer à quel point son comportement pouvait changer, même si dans  le fond, il restait toujours le même. Il n'y avait que lui pour grogner lorsqu'on l'aidait. Lorsqu'elle l'aidait même, car dois-je le rappeler, mais ce n'était pas n'importe qui qui s'occupait de lui... Enfin, il fallait le comprendre, il n'était pas habitué à cela – ce qui rendait les choses encore plus mignonnes et touchantes. Malgré tout, on ne pouvait pas dire qu'Aphrodite aimait le voir dans un tel état. Il était bouillant de fièvre, semblait souffrir d'affreuses migraines, de maux en tout genre, perdre tous les moyens de son corps... Oh non, ce n'était pas son Arès qui se retrouvait sur ce lit, en ce moment. Un homme transformé, rongé par un mal bien connu : la maladie. Enfin, en temps normal c'était quelque chose de bien connu, mais Arès n'était que très rarement malade. En quelques siècles d'expériences, Aphrodite pouvait vous assurer qu'il était rare de le trouver au lit à cause d'une fièvre – et surtout lorsque cela arrivait il ne fallait pas l'embêter. Embêter ici équivalait à s'occuper de lui. Il ne comprenait pas qu'on pouvait faire cela parce qu'on l'aimait. C'est fou comme ce sentiments lui était à la fois si connu et si mystérieux. Était-ce cela qui plaisait à la déesse ? Est-ce que Arès lui donnait une nouvelle définition de ce qu'était l'Amour ? Ah oui... Mais, comme vous l'aurez compris, il était hors de question pour la déesse de la laisser se débrouiller... Surtout quand il était tombé presque sous son nez et qu'il n'avait su se relever. Elle se devait d'être auprès de lui, à sa disposition... Elle ne voulait pas le voir comme cela longtemps, elle n'aimait pas cela. Alors pour l'instant, le plus vite il dormirait, le mieux il se porterait et elle aussi. Alors elle allait tout faire pour qu'il soit confortablement installé, même si ce n'était pas dans Son lit.

La déesse rigola lorsqu'il lui fit cette réflexion sur les courant d'air, car elle venait de souffler sur son visage. Il était trop mignon. On aurait dit un enfant. Aphrodite aurait pu l'étouffer en le serrant dans ses bras, ou bien lui ébouriffer les cheveux, comme on caresserait un chat trop mignon. Mais elle ne fit rien de cela. Déjà qu'il était mal en point, imaginer un peu si un séisme passait sur sa tête ou si il se faisait étouffer ? Non cela n'arrangeait certainement pas la situation. Alors elle garda cette envie bien au chaud. Elle saurait le lui rendre plus tard, peut être une autre fois. Pour l'instant, elle préférait l’habiller, car Monsieur avait bien l'air d'en baver avec un simple haut et un pantalon. Alors qu'elle lui avait laissé la charge du pantalon, Aphrodite elle avait caché le torse de son amant dans un haut. Lorsqu'elle compris que la bas mettrait trois ans avant d'arriver à la taille d'Arès, elle prit le relais. Voilà, maintenant, il était tout habiller. Il ne manquait plus que la boisson chaude, qu'il venait de commander, et le gant de toilette, histoire de faire tomber cette fièvre rapidement. Sans attendre, Aphrodite se remit à la tâche, après avoir évidement fait profiter à Arès d'un peu de tendresse. Aphrodite n'avait plus peur d'être embêtante avec lui à ce sujet. Elle avait toujours aimé embrasser son front, ou bien son cou, caresser ses mains et ses cheveux... C'était des petits gestes qu'elle faisait assez régulièrement, sans que cela deviennent gênant. Enfin, c'est ce qu'elle espérait : que son addiction à la douceur du corps de son amant ne soit pas si visible que ça – même si on est bien d'accord que dans le fond elle s'en fichait totalement. Se détachant de lui, elle alla à la cuisine. Elle l'entendit vaguement parler. Hum. Mais qu'avait-il encore à dire. Elle était lente ? Sa ? Ah, il avait cette sale manie de ne pas finir ses phrases, de ne pas aller au bout de ses paroles. Même si avec le temps elle s'y était faite – Arès n'était pas du genre à mettre des mots doux dans chacune de ses phrases – cela lui faisait toujours de la peine de ne jamais avoir la fin de ses pensées. Elle aimerait qu'il soit un peu plus à l'aise avec elle. Cela se développera peut être avec le temps... Qui sait ? Mais en attendant, elle n'afficha qu'une moue. Une petite moue qui s'effaça le temps de faire cette boisson chaude. Car même si ça la dérangeait un peu... Ce n'était pas bien grave. Amour ne voulait pas forcément dire mots doux. Surtout avec Arès.

Avant de revenir vers lui, elle s'était équipée d'un gant de toilette humidifié histoire d'apaiser cette douleur frontale et de faire partir toutes ces rougeurs qui apparaissent de part et d'autre de son visage. Aphrodite le vit se détendre sous ses soins, et cela lui redonna un peu de baume au cœur. Même si il n'agissait pas de manière habituelle : ce n'était pas bien grave, il fallait qu'il dorme de toutes façons. Elle n'avait plus qu'à trouver des médicaments pour l'aider à faire cela, mais elle doutait qu'elle en trouverait chez Arès. Il n'était jamais malade, que ferait-il de médicament ? Enfin, il pouvait aussi être  prévoyant... Au cas où. Elle irait faire un tour plus tard. Pour l'instant, elle appréciait d'être à ses côtés. Elle ne pu d'ailleurs s'empêcher de rire de la situation. Il y a quelques minutes, ils étaient encore sur leur banc à se prendre la tête. Qui aurait cru qu'il faiblirait aussi rapidement ? Tout cela parce qu'il avait voulu faire le fort et sortir avec un simple veste alors que les températures étaient bien de saison... Quelle andouille. Aphrodite sourit lorsqu'elle le sentit se rapprocher d'elle. Elle passa un main sur son  épaule, comme pour le prendre dans ses bras en veillant à ne pas l'étouffer. Elle laissa Arès en faire de même, posant son bras sur elle. Elle lui caressa l'épaule, doucement, tout en l'écoutant. Vit à tes côtés... Cette partie de phrase raisonna dans sa tête. Pouvait-on vraiment dire cela ? Même si ce n'était pas à côté de lui qu'elle se réveillait tous les matins, même si elle ne passait pas son temps à se chamailler avec lui ? Même si... Oui. Elle rêvait de cela. Perdue dans ses pensées, elle ne répondit rien et se laissa surprendre par le soudain rire d'Arès. Oui, il état en train de se moquer... De lui même. Aphrodite se dit qu'elle avait tout vu aujourd'hui, qu'il était vraiment temps qu'il dorme... Mais elle n'avait pas prévu qu'il reprenne la parole.

Par où devait-elle commencer ? Jamais il n'était comme cela avec elle. Pourtant, la déesse se doutait bien que leur condition le gênait autant qu'elle. Il lui faisait bien comprendre. Mais plus à coup de reproches que de ressentit. L'entendre dire que sa vie pourrait être plus simple si elle l'abandonnait... Mais quelle idée. Elle avait déjà essayé de faire cela, et elle en était ressortie plus détruite qu'autre chose. Pour rien au monde elle le re-quitterait, elle  lui ferait croire qu'elle ne l'aime pas, pas même pour une « vie simple ». D'ailleurs, qu'est-ce que c'était que cela ? Une vie sans lui ? Une vie où il mourrait ? Devait elle lui rappeler qu'étant un dieu il devrait vivre, quoiqu'il arrive : on ne fait pas mourir des dieux comme cela. C'est une sorte de malédiction, cette immortalité. Surtout lorsque l'on était condamné à vivre loin de l'être aimé. N'ayant pas réellement apprécier cette réflexion, elle détourna le regard du sien, car évidement, il avait choisi ce  moment pour la regarder dans les yeux. Heureusement, le changement de sujet fut très rapide. C'était souvent comme cela avec Arès... Il ne fallait pas dire ce que l'on pensait trop souvent et trop longtemps... Aphrodite avait glissé une main dans ses cheveux alors qu'il avait frotter sa tête contre elle puis l'avait observé se relever. Elle en profita pour faire la même chose, se glissant au bord du lit et le regardant, penseuse, prendre la tasse. Elle sourit au commentaire d'Arès.

« Merci ! Et... De rien. Enfin, je suppose... Contente-toi de boire, va, au lieu dire des bêtises. »

Bêtises ? Lesquelles ? Celles où il parlait de mourir si elle n'était pas  à ses côtés ? Ou bien son pas trop mal ? Ah, un peu des deux. Jamais Aphrodite ne voudrait qu'il meurt  pour elle, jamais même elle ne voudrait qu'il meurt tout court. Elle n'aimait pas ce genre de raisonnement dans la bouche de son amant : ce n'était vraiment pas lui. Elle  voulait quelqu'un qui se batte, non qui se laisse mourir. Elle se rapprocha un peu de lui :

« Ne te brûle pas, par contre... Pends ton temps, c'était brûlant. » Un sourire attendrie s'étira sur ses lèvres.« Et... Ne dit plus cela. Une vie... Simple, si c'est une vie sans toi, comme j'ai cru le comprendre dans ce que tu viens de me dire... Je n'en veux pas. On a essayer, et je crois que ça ne marche pas. Alors même si tu es un peu excessif, jaloux, égocentrique, provocateur, embêtant, bruyant, rancunier, répétitif... Il n'en reste pas moins que... je resterais. Je t'aime autant pour ces défauts que tes qualités ou tes moments de "faiblesses", comme tu dis - que j'appellerais plus "forces", mais je respecte et comprends ton choix. Alors je t'interdis de dire cela. Même une seule fois, une simple fois de plus... S'il te plait. Ce n'est pas supportable à entendre, même si se sont de nobles pensées.  »

Oui, elle s'était sentie obligée de remettre ce sujet sur la paille, mais c'était de la faute d'Arès. Sans lui et cette drôle d'idée, jamais elle n'aurait imaginé cela, certainement pas dans un moment pareil. Elle n'y était pas allée par quatre chemins, à vrai dire, elle n'avait pas peur qu'il sache ce qu'elle pense de lui. Bien au contraire, elle voulait qu'il comprenne REELLEMENT ce qu'il en était. Elle n'en avait rien à faire qu'il pense être fort ou faible à ses côtés, elle l'aimait. Elle l'aimait simplement, tendrement,  passionnément... De tout son cœur. Alors qu'il ne vienne pas mettre des conversations pareilles dans leur couple. Ils n'en avaient point besoin. Si elle avait pu, elle aurait certainement pleurer. Mais elle ne tenait pas à la faire une fois de plus... Et elle ne voulait  pas le couper dans son élan... Pleurer devant quelqu'un l'arrête bien souvent dans son argumentation... Et la déesse voulait tout sauf cela. Elle voulait comprendre Arès. Aphrodite tendit son bras pour caresser sa joue et lui offrit un sourire. Il n'avait pas besoin de répondre si il ne le souhaitait pas. Elle comprendrait. Elle espérait simplement que tout cela soit bien imprimé dans un coin e sa tête.

« Bon, ça va un peu mieux maintenant ? Je vais t’embêter encore, mais sais-tu où sont tes médicaments ? Je doute en trouver chez toi, mais sait-on jamais...  ».

Ah oui parce qu'elle ne comptait pas crapahuter toute la journée, elle voulait être avec lui. Que se soit dehors dans le froid ou au chaud dans une couette. Après tout, elle était partie de chez elle pour être avec lui non ?




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Ven 19 Déc 2014, 01:01

Parler le moins possible, ne plus parler, ne plus rien dire. Arès avait presque envie de mettre sa main devant sa bouche, mais ce serait avoué quelque chose qu'il ne désirait pas. D'ordinaire, il ne regrettait aucune de ses paroles, il irait même toujours dans l'exagération, mais là cela prenait une tournure qu'il n'appréciait pas, il ne se sentait pas à son aise et pourtant il voulait se détendre auprès d'elle. Autant de sentiments contraires lui donnaient comme des spasmes dans tout le corps par moments. Etait-ce la fièvre ou tout cet énervement qui montait en lui ... Allez savoir ! Aphrodite ne le quittait pas, il était si gêné d'être ainsi à côté d'elle....une loque, un soldat vaincu par lui-même... C'était vraiment piteux et malgré tout elle avait le don de rendre cela agréable par sa présence, alors même s'il luttait contre une partie de lui, il ne pouvait s'empêcher d'être heureux... non pas d'être malade, s'il devait répéter le moins possible cet événement, il s'en porterait bien à vrai dire..

A chaque fois qu'il l'entendait rire, il frappait mollement le matelas en laissant retomber sa main comme si elle n'avait jamais bougé... en même temps dieu sait qu'il aimait cette sonorité bien qu'il croyait toujours en premier lieu souvent qu'il s'agissait de moquerie à son égard. Il ne fit pas attention à la moue qu'elle faisait tout simplement parce qu'il laissait les effluves de sa boisson complètement l'absorber. Chaque goutte le soulageait un peu, il se mettait par contre à rougir davantage sous l'effet de la chaleur. Il repensa à sa remarque sur ses couleurs vives sur le visage et releva la tête comme pour vérifier qu'elle ne le fixait pas trop. C'était compliqué car il ne voulait pas qu'elle le fixe, mais il voulait qu'elle le regarde tout de même. Ahh... L'amour et ses simplicités.

Arès sentit qu'elle posait sur ses épaules une main protectrice, il frissonna tout en s'éloignant comme s'il refusait tout ce soutien. Il lui adressa son petit sourire confus qu'il savait lui faire parfois... En fait, il ne se supportait pas en cet instant et sentir que l'on prenait autant soin de lui le gênait... Maladroitement, il posa son bras sur son épaule, mais il glissait presque contre elle. Le mur l'arrêta dans son glissement progressif et il put rester près d'elle. Finalement avec son glissement, elle remit sa main et commença à lui caresser l'épaule comme elle savait le faire avec autant de douceur qu'une plume se déposant sur sa peau. Il se laissa charmer en ne voulant plus montrer une certaine petite ascendance. Quand il se leva après s'être moqué de lui-même, après avoir dit cette phrase sans queue ni tête digne d'une tragédie, il fit quelques pas en la laissant sur le bord du lit pensive après l'ouragan qu'il avait semé. Il ne comptait pas revenir dessus, il l'avait regardé dans les yeux mais cela ne voulait pas dire qu'il se sentait si assuré que cela... en plus cela avait l'air de la soulager alors tant mieux....

Après qu'il s'était accroupi, il s'était levé pour faire quelques pas audacieux mais plutôt bien réalisés. C'était comme prouvé que le voile s'était levé, que le spectacle pouvait continuer, qu'il était d'attaque tout ça. Oui, sauf que même si elle était venue soudainement la fièvre maligne était toujours présente. Il faisait un grand sourire pour affirmer cette position du " je vais bien ma chérie". Oui, mais il ne s'était pas attendue à ce que la dite amante se réveille à nouveau pour lui faire profiter à son tour d'un ouragan, car oui il en fallait un deuxième à cette belle avancée. Dès qu'il la vit prononcer le premier mot, il écarquilla les yeux comme s'il pressentait la suite, pour voir avec l'évolution de ses propos qu'il n'avait rien anticipé en fait. Parfois, on se prépare, on se prépare pour malgré tout finir surpris. Je vous laisse imaginer un Arès fixant l'incarnation de l'amour, l'air penché, la tasse penchée avec joyeusement du liquide chaud s'échappant au sol comme pour attester de cet arrêt brusque.

Alors analyse cerveau, ici blocage en direct. Il ne saisit que quelques idées tant il était choqué : son liquide était chaud c'était la raison pour laquelle sa langue souffrait en cet instant cool, il avait plein de défauts, c'était moins cool et... et... la suite était intraduisible sauf qu'elle ne voulait plus qu'il fasse cette remarque. Une boucle se fit en cet instant un noeud entre toutes ces idées. Pendant cette cogitation, il remit droit sa tasse en se disant qu'éponger le sol n'était pas une priorité ici.


" Alors..., fit-il en s’asseyant de son mieux à l'autre bout du lit pour montrer qu'il n'était pas d'accord.

En fait, il préférait s'énerver, même en étant malade là il était trop touché et sa nature lui commandait d'agir ainsi. Il était même satisfait qu'elle ait parlé de ses défauts pour savoir comment réagir et avoir un minimum de répondant. Il leva le bras vers elle en la désignant comme s'il la culpabilisait de quelque chose.

" Excessif non, juste plus rapide. Jaloux non juste... juste voilà. Égocentrique, pourquoi donc ? Faut savoir admettre sa supériorité parfois, non ? Provocateur... j'ai envie de dire et alors ?  Embêtant... En quoi dis moi ?  Bruyant...

Réalisant qu'il s'était rapproché au fur et à mesure de chacune de ses justifications et voyant que son ton se faisait de plus en plus haut et que cela lui faisait même mal à sa propre tête, il fit une courte pause avant de reprendre.

" Bruyant, sauf quand je DOIS l'être. Rancunier... pourquoi pardonner à certains crevards ... Et répétitif quoi ? Tu me trouves répétitif ! "


Il s'adossa à elle après ce long exposé rendant ses reproches peu crédibles, non il n'était pas sourd bien sûr et loin d'être un idiot. Ce n'était pas ce qu'elle avait voulu dire et il n'avait pris de ses propos qu'un court extrait pour lequel il pouvait répondre. Se cognant un peu la tête gentiment contre l'épaule d'Aphrodite, il tentait de rassembler quelques idées, puis s'aperçut qu'il n'avait rien dit sur un qualificatif.

" Et jaloux... Je ne veux pas que tu sois à un autre, juste à moi... Moi aussi je... partage ça... Fin. Voilà."

Son ton était resté très doux cette fois, il n'avait pas fait un seul sourire tant cette parole était difficile à sortir, car oui sa jalousie était intimement lié à son amour pour elle, son amour sans limite. S'il s'était senti dans le besoin de se justifier au delà du fait qu'il voulait cacher sa gêne, c'était aussi... parce que les circonstances pour lui avaient changé depuis ce fichu mariage...Et même si une compétition n'avait pas lieu d'être, il se sentait en rivalité face à cet usurpateur qui lui avait pris une place qui lui revenait de droit.


"... Ben ouais, c'est toi qui t'inquiètes pour rien", fit il en reprenant son gant humide pour la poser sur le front. "Et non, j'ai rien, je suis pas un faible, je me soigne tout seul."

Et ça faisait le coq à nouveau, au moins il était mieux au chaud; cela ne faisait aucun doute.

"Au fait... "

Il fit une pause.

"Je voulais te poser une question...."


Il s'allongea à nouveau en l'entrainant contre lui comme il avait à nouveau la tête qui tournait. C'était un bien étrange moment pour avoir des questions vu son état, mais ... il se sentait moins lourd, plus léger. C'était étrange décidément... il n'y avait pas d'autres mots que celui-là. Il se mit à lui caresser la main en la plaçant sur son cou à un des endroits qu'il appréciait le plus.

" En fait non... oublie."

Arès tourna sa tête pour l'embrasser, il voulait qu'on oublie cette tentative, il ne s'était rien passé. Rien, vous m'entendez alors pourquoi avait-il les yeux qui pleuraient..? La fièvre oui, sans doute et pourtant il souriait. C'était très discret, mais oui il l'embrassait pour cacher un bref sentiment de colère et de tristesse qui l'avait submergé... Ce n'était rien, ce n'était plus important.




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Ven 19 Déc 2014, 19:19


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A
rès n'avait pas dit plus qu'une phrase. Une seule phrase qui avait changé l'atmosphère de la pièce. Que se soit Aphrodite ou lui, un sentiments de malaise était apparu... Et au lieu de laisser passer cette réplique digne des plus grandes tragédies, faire comme si de rien n'était – car elle était  sûre que c'était ce qu'il attendait finalement – Aphrodite remit les pieds dans le plat quelques minutes plus tard, après l'avoir remercié pour ce « compliment ». Et bien comme il le fallait. Dommage, me direz-vous, elle venait de louper une occasion en or de se taire. Mais elle trouvait cela tout à fait justifier. Elle pouvait toujours se rassurer en se disant qu'elle n'avait affaires qu'à Arès... Que c'était  l'homme qu'elle aimait... L'homme qui était supposé l'écouter. Enfin, elle allait se faire rattraper par la triste réalité des choses : Arès ne parlait pas vraiment. De lui ? Il savait le faire, les conversation du couple tournait bien souvent autour de lui, car à chaque fois que la déesse faisait une remarque ou commentaire quelque chose, il s'empressait de répondre, en se justifiant. Habituellement, c'était assez marrant – car oui, c'était devenue une sorte de jeu pour Aphrodite : peut être qu'en lui montrant la manière dont il fonctionnait il se rendrait compte qu'au final, elle s'en fichait, qu'elle faisait cela uniquement pour rigoler avec lui. Mais aujourd'hui, ce n'était pas marrant. Était-ce parce qu'il était malade qu'il se permettait de dire des bêtises ? Elle aurait dû lui dire de tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler... Mais même ce genre d'expression, elle aurait pu parier qu'il aurait surenchéri. Il pouvait le faire tout le temps. Cela faisait partie des joies d'être avec Arès. Alors Aphrodite décida plutôt de parler d'elle, ou plutôt de ce qu'elle pensait de cette histoire.

Pour les Hommes, ces êtres mortels, Aphrodite trouvait qu'il n'y avait peut être pas plus be acte d'amour que de laissé l'être aimé partir en premier. Bon, c'était un peu extrême certes, mais au moins, une personne ne souffrait pas de l'absence de l'autre. Dans le cas des dieux, ce cas était impossible  à réaliser pour la simple et bonne raison que les dieux ne meurent pas. Aphrodite aurait bien voulu que ce soit un mensonge le jour où elle lui avait fait une crise pas possible en le repoussant loin, très loin. Elle aurait préféré ne pas avoir à vivre l'éternité loin de lui. Bon finalement, ce ne fut pas le cas, mais... Tout cela pour dire que les dieux ne pouvaient pas mourir donc il pourrait bien dire ce qu'il voudrait, faire passer ça sur des paroles fatalistes qui ne voulaient rien dire... Cela ne changeait pas la donne. La pensée était noble, elle évoquait certainement le même genre de ressentis et sentiments que les humains ont lorsqu'ils souhaitent être celui ou celle qui restera. Mais il pouvait très bien le formuler autrement. Aphrodite ne supporterait pas le réentendre de vive voix. Du moins, pas sous cette forme là. C'était bien trop négatif. Et ils n'avaient pas besoin d'en passer par cela, elle pensait qu'ils en avaient déjà assez mangé, du négatif, dernièrement. Mais Arès était comme cela de nature : il n'était pas du genre à dire ce qu'il aimait, mais ce qu'il détestait. Il pointait, soulignait les choses qu'il n'appréciait pas, laissant peut de place dans sa vie pour dire les choses qu'il appréciait... C'était pour cela que c'était un vrai cas en Amour, qu'il ne disait jamais « je t'aime » ou ne terminait jamais ses phrases. Il les pensait, ces petits mots doux. Il les connaissait. Mais il ne sortait que très rarement de sa bouche, Monsieur préférant les garder pour lui, se rectifier en cours de route, pour simplement nommée la déesse par son prénom. Et comme je le  disais un peu plus haut, c'était pas si mal, Aphrodite s'était bien accoutumée à tout cela, elle en riait même la plus part du temps... Mais là, ce n'était pas le moment  approprié pour lui faire un coup pareil. Et après coup, elle se rendait compte que sa tirade était assez mal organisée. Il avait trop de quoi répondre dans ces quelques phrases. Comme d'habitude, elle lui donnait de la matière. Pendant qu'elle avait parlé, elle avait sentit qu'elle avait réussi à la secouer un peu : il s'était arrêté dans son élan d'homme le plus fort du monde qui peut marcher même si il a une fièvre abominable devant son amante juste pour prouver qu'il en était capable, qu'elle n'avait pas besoin de s'occuper de lui comme d'un enfant. La tête penché, la tasse qui en faisait de même, il s'était stoppé nette. L'image était un peu étrange, mais bien assez amusante pour qu'Aphrodite pouffe. Cela le fit certainement prendre conscience qu'il fallait qu'il se bouge, qu'il réponde.

Aphrodite l'attendait au tournant. Elle pouvait être certaine qu'il parlerait de chacun des défauts qu'elle avait évoqué. Dieu sait qu'elle n'avait pas dis tous ceux qu'elle avait en tête... Et fort heureusement. Il avait déjà bien assez de matière... Elle espérait qu'il avait aussi bien entendu les autres phrases qu'elle avait prononcer autour... Les phrases qui avaient vraiment de l'importance. Mais elle n'était pas certaine qu'il lui réponde. Pourquoi faire ? Redescendre enfin de son petit nuage ? Arès ? Ah non. Il en fallait bien plus. Elle lui avait donné trop de possibilité de passer à côté de son « je t'aime ». Un jour peut être, se disait-elle, peut être qu'il prendra conscience que c'est important pour elle qu'il lui parle d'autre chose que de ses défauts... Au fond d'elle-même, elle se disait qu'un jour peut être il comprendra ce qu'elle lui disait réellement et qu'il lui répondait en faisant obstacle du superficielle. Un jour... Mais la raison de la déesse reprenait vite le dessus : Arès était bien trop centrer sur lui, bien trop... Lui, pour changer cela. Elle pouvait toujours attention. L’espoir faisait vivre. Aphrodite apprécia guerre le fait de se faire engueuler pour des bêtises telles qu'une énumération de défaut tout à fait correct. Ce n'était pas une honte d'avoir des défauts, enfin pas pour la déesse... Mais pour Arès si. A croire qu'il fallait qu'il soit parfait. Non mais n'importe quoi. De quoi essayait-il de se défaire en faisant cela ? Ou qu'espérait-il atteindre ? Il n'y avait aucun sens derrière ses actions, aux yeux d'Aphrodite du moins. Enfin  si : se cacher, éviter les sujets délicats. C'était le côté de lui qu'elle supportait le moins – peut être. Il comprenait tout ce qu'elle lui disait, car il était loin d'être stupide, à défaut d'être têtu, mais il esquivait toujours royalement les sujets gênants. Aphrodite trouvait cela d'une grande lâcheté. Mais elle comprenait qu'il réagisse ainsi.

Assise au bord du lit, elle le laissa donc parler, baissant le regard sur ses doigts. Depuis tout à l'heure, elle jouait avec ses doigts en espérant que cela fasse passer le temps plus rapidement. Mais non. On aurait dit une enfant se faisait disputer par son père, ou je ne sais qui d'ailleurs. Elle ne l'écoutait que d'un oreille, par simple volonté de protection. Elle les connaissait par cœur ces discours. Il reprenait chacun des défauts pour se justifier, comme si c'était normal qu'il soit comme ça... Mais Aphrodite se foutait complément du fait que ce soit normal ou non. Qu'est-ce qu'être normal d'abord ? Elle venait de lui dire qu'elle l'aimait comme il était, alors elle s'en fichait de ces défauts. Pourquoi revenait-il dessus ? Il ne comprenait vraiment rien. Lorsqu'elle leva les yeux, elle se rendit compte qu'il était  plus près d'elle qu'elle ne l'imaginait, elle sursauta. Elle ne l'avait pas sentit approcher. Il avait du sentir qu'il s'emportait un peu trop,  puisqu'il baissa le ton sans même qu'elle le lui demande. Sans qu'elle ne dise rien, il s'adossa à elle et frotta sa tête contre elle. Ce qui la fit légèrement sourire.

« Tu te fais du mal pour rien, Arès, chéri... Tu... ne comprends rien. » murmura-t-elle.

C'est ce qu'elle disait déjà tout à l'heure. Il n'avait besoin de personne pour se faire du mal, se faire des reproches, parce qu'il était celui qui était le plus dur avec lui. Mais ce n'était pas une raison pour laquelle il fallait qu'il soit aussi dur  avec  elle. Elle posa sa tête sur la sienne en l'écoutant parler de la jalousie. C'était le seul qui lui restait à énoncer, et il ne fallait pas en oublier un, cela sera signe de « faiblesse ». Une fois qu'il eut fini, le silence s'installa dans la pièce. Aphrodite n'avait pas trop compris ce qu'il avait voulu lui dire... Qu'elle était à lui, sa propriété et non celle d'un autre – ce qui malheureusement lorsque l'on parle de mariage n'était pas le cas. Mais on passera outre ce détail. Les hommes étaient simplement tous  les mêmes. Ils croyaient réellement avoir main mise sur les femmes ? Aphrodite avait l'impression de n'être qu'un prix que l'on se partageait parfois. Mais ce reproche, elle le ferait plus a Héphaïstos. C'était lui qui l'avait installée dans une prison...Même si elle pouvait très bien le faire à Arès. Il fallait qu'ils comprennent que même avec un mariage, elle n'appartiendrait à personne. Un mariage avec Arès était ce qu'elle souhaitait le plus, parce qu'il représenterait leur amour partagé, et non le fait qu'elle lui appartiendrait. Un souhait impossible... Certes. Ne comprenant donc pas où il souhait en venir, elle resta silencieuse. Et il combla ce silence d'une manière bien à lui, refaisant le fier, le dur. Elle rigola nerveusement.

« Ah oui, pardon... » dit-elle légèrement énervée.

Elle lui caressa la tête après cela. Elle avait dans l'idée de se détacher de lui, de trouver quelque chose à faire. Elle voulait qu'il s'endorme, qu'il se repose. Il l'avait bien mérité non ? Après tous ces pas et ces paroles ? Mais au moment où elle voulu se lever, s’apprêtant à partir le plus délicatement possible pour ne pas le faire chavirer, elle se sentit tirer vers lui. Et la déesse ne résista pas. Elle ne dirait pas non à un peu de tendresse. Elle se laissait faire paisiblement, calmement. A la limite, oui, elle préférait un câlin. Il interrompit de nouveau le silence : il souhaitait lui poser une question... Ne sachant trop à quoi s'attendre la déesse ouvrit les yeux qu'elle venait  de fermer, histoire de profiter de ce câlin.

« Hum ? » fit-elle simplement.

Il caressa la main d'Aphrodite puis la porta à son cou. Sachant qu'il aimait particulièrement bien cet endroit, elle se laissa faire, et resta main poser sur son cou, sans ajouter quoique ce soit. Elle attendait la fin se sa phrase en fait, enfin, cette question plutôt. Mais bon, on avait affaire à Arès. Elle le regardait, en attente... Tout cela pour obtenir un « non rien, oublie... ». Il n'irait jamais au bout de ce qu'il entreprenait ?

« Comme.. » susurra-t-elle en détournant les yeux, cela étant plus un début de pensée qu'autre chose..

Aphrodite baissa les yeux. Ces derniers commençaient à la brûler alors qu'il l'embrassa. Elle aurait beau dire tout ce qu'elle voulait, ce baiser n'était pas vraiment habituel. Elle n'avait pas eu le courage d'y mettre du sien, elle ne voulait pas y mettre du sien. Elle se laissa faire, profitant de la chaleur des lèvres de son amant, le prenant aussi comme une excuse pour ne pas avoir à continuer cette phrase. Une fois que leurs lèvres furent séparées, la déesse rouvrit les yeux pour observer le plafond. Elle se relava ensuite, restant quelques instants assise  à regarder Arès puis se leva quittant officiellement le lit.

« Je vais... Aller... Chercher quelque chose pour nettoyer tout ça...  »

Aphrodite avait annoncé cela calmement, un petit sourire aux lèvres. Elle s’exécuta aussitôt. Elle s'était entre temps souvenue de cette tasse, de cette flaques qui gisait sur le sol, attendant de l'attention. Et c'était la parfaite excuse pour s’éclipser, partir, fuir cette ambiance qu'elle ne supportait finalement plus. Il était bien trop... étrange avec elle. Elle n'avait pas envie de cela. Elle partit en direction de la cuisine.  Une fois arrivé dans la pièce, elle chercha de quoi éponger, prépara l'éponge et appuya ses coudes contre l'évier. L'éponge retomba à l'intérieur de l'évier quand ses mains se glissèrent sur son visage, afin de le cacher, le recouvrir. L'eau coulait de ce visage. Discrètement. Difficilement. De l'eau. La déesse s'essuya la figure, cela ne servait à rien. Il lui fallait quelque chose à boire. Elle fouilla dans les placards de son amant pour trouver du thé et s'en prépara un en essuyant ses yeux avec ses mains. Mais cela ne servait à rien, tout coulait. Ce n'était pas le bon jour aujourd'hui... Peut être n'aurait-elle pas du sortir ? Elle préférait être chez elle pour pleurer... Mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle faisait exprès de mettre du temps à revenir. Elle le faisait exprès parce qu'elle voulait revenir et qu'il dorme. Au moins, elle n'aurait pas à supporter d'autre conversations de ce genre. Et même pour lui, c'était mieux non ?

Tout en remuant l'eau, la déesse repensa à ce qu'ils s'étaient dis. Tout était passé un peu vite, et elle n'avait pas vraiment été dans le feu de l'action cette fois-ci, tant elle ne tenait pas à entendre ce qu'il avait à lui dire. Elle se fichait de ses défauts, elle les connaissait que trop bien, il n'avait pas besoin de se justifier. Mais pour un... Pour la jalousie, qu'il avait reprit après, elle s'était emporté dans ses histoires d'appartenance.... Le mariage avait changer sa vision des choses. Elle ne voyait cet acte que sous un mauvais œil à présent : il ne permettait pas d'unir des amoureux, mais un homme à une femme. Comme si les hommes pouvaient faire des femmes des créatures, des animaux domestiques... Le mariage était donc un acte cruel pour la déesse de l'Amour, un acte sans sens, pour elle du moins. D'autre avaient de la chance, pas elle. Elle n'aimait vraiment pas l'homme avec qui elle était. C'était un mauvais mariage, elle ne voulait plus être marier et ne plus jamais en entendre parler. Mais c'était impossible. Sauf que cette colère, cette haine envers cet Evènement lui avait caché les yeux. Aphrodite se rendit compte qu'elle était passée à côté de ce qu'il avait voulu lui dire. Il lui avait bien fait sous entendre autre chose... non ? C'était bien cela qu'il voulait dire par partager ? Il partageait cela ? Cela était l'amour... Aphrodite s’accroupit par terre, croisant les bras ses ses genoux et posant sa tête entre ses bras. Qu'est-ce qu'elle pouvait être bête des fois... Et elle n'avait même pas compris la signification de ce baiser. Elle était partie comme une voleuse... Ses larmes reprirent de plus belle.




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Sam 20 Déc 2014, 02:57

Arès était borné têtu et de nombreuses choses, il était parfois aveugle sur certaines choses pouvant paraître évidentes et avait l'oeil alerte sur d'autres. Il n'avait pas un bon sens de l'observation parfois. Il n'avait fait que parler sans chercher à la comprendre sans même voir qu'elle l'écoutait tout juste. Après tout elle s'occupait de lui comme d'habitude et puis il était bien lui donc il ne s'était soucié de rien tout allait bien, n'est ce pas ? Ses sourires et toutes  ces manifestations étaient bien la preuve qu'elle était heureuse. Quand elle murmura des mots, il entendit le mot chéri et cela lui suffit. Vous savez on appelle ça l'écoute sélective, surtout après l'ouragan qui avait précédé il était tout juste remis. En y repensant et en assemblant ce qu'il avait cru entendre à peu près, il conclut que cela devait concerner un défaut. Alors aussitôt aux aguêts et sans avoir compris le sens exact, il affirma haut et fort:

" C'est faux."

Des silences. des rires. Tout cet ensemble créait une ambiance bien étrange. Il commençait enfin à y prêter attention. Cela commençait à l'oppresser à son tour. Toussotant un peu, il ne lui avait guère apporter de plus qu'une question incomplète ajouté à un baiser fort tendre mais qu'elle ne partagea pas. Pourtant elle avait cherché dans son attitude et par ses propos à connaître ce qu'il avait en tête. Il avait bien vu avec son "comme" et pourtant il s'était senti seul dans ce baiser et ellle était partie éponger cette tache dont tout le monde se moquait. D'ailleurs depuis quand faisait-elle son propre ménage...? Curieux, il se leva avec la ferme intention de dire : " dis donc tu es enfin devenue une bonne petite femme de foyer", mais la scène qu'il vit l'arrêta net. Aphrodite était par terre accroupie comme si elle s’abandonnait. Arès l'observa en silence sans rien ajouter d'autre. Il se trouvait là sur le perron de la porte séparant la cuisine du couloir. Arès faisait semblant d'être absent. Et pourtant.... son coeur se serrait, se serrait. Puis en la fixant, il vit des larmes.... Des larmes sur ces joues si parfaites.  Et il en était l'auteur, il le savait.... Serrant les poings, il se força à continuer de regarder cette scène horrible.

Ses doigts serraient l'encadrement de la porte qui sous l'effet de sa force se remodela un peu laissant la trace de sa main dans la cloison. Arès se sentait mal... en colère contre lui-même. Il voulait faire son bonheur, il voulait lui dire une chose qui le travaillait, mais il avait réussi à la mettre dans tous ses états. Il voulait hurler jusqu'à se briser la voix, descendre sur terre faire une tuerie. Rien ne semblait important en dehors de cette scène. D'un pas toujours un peu incertain il rentra :


" Tu comptes pleurer longtemps... mon a...mour ? Ce n'est pas ce sol qu'il faut éponger pourtant ! Et tu le sais ! "

Il s'avança jusqu'à pouvoir poser sa main sur son épaule avant d'aouter d'une voix plus faible et moins tonitruante.

" Pardon Aphrodite, je ne voulais pas... te mettre dans cet état.


S'accroupissant à son tour, il l'amena contre lui en ne sachant plus quoi rajouter. Il la fit glisser sur ses genoux pour qu'elle sente le carrelage froid le moins possible. Le dieu de la galère attendait que ces larmes cessent de couler tout en tentant de la bercer pour les calmer.


" Je.... n'avais pas vu....




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Dim 21 Déc 2014, 03:03


flashback
le parc est-il vraiment un lieu de détente ?
f e a t ; arès ♥

U
ne après les autres, les larmes coulaient. La tête bien ancrée entre ses bras, Aphrodite ne voyait que le bleu floutée de sa robe. Dans cette position, les petites gouttelette d'eau glissaient le long de son nez pour venir former une tache sur sa robe. Elle n'avait pas voulu craquer tout à l'heure dans le parc, elle avait voulu faire comme si de rien n'était, et avec apprécié qu'Arès ne lui pose aucune question. Mais maintenant qu'elle était dans la cuisine, comme une andouille accroupie par terre à pleurer à chaudes larmes, elle se rendait bien compte que quelque chose allait mal. Qu'elle allait mal. Habituellement, elle supportait très bien les petits emportements d'Arès : il était comme cela, elle s'y était habituée. Mais aujourd’hui, elle n'avait rien supporter. Même lui. Même celui qu'elle aimait le plus au monde, celui qui lui faisait tant de bien quand il la serrait dans ses bras. Elle en venait même à le fuir, préférant se retrouver seule pour craquer que de rester à ses côtés. Que de profiter de cette étreinte et ce baiser qu'il avait eu envie de partager avec elle. Que de comprendre ce qu'il souhaitait lui dire. Aphrodite était tellement obsédée par cette histoire de mariage, tellement préoccupée à se battre contre cette forme d'union et son horrible mari qu'elle en oubliait presque l'identité de son interlocuteur. Alors qu'il s'agissait d'Arès. Elle savait que ce n'était pas évident pour lui non plus, qu'il n'avait rien fait dans cette histoire, et qu'il aurait préféré lui aussi que les choses se déroulent autrement... Mais non. Il avait dit ce qu'il ne fallait pas. Il avait dit qu'elle lui appartenait. Et Aphrodite luttait contre cela : elle était libre. Elle ne voulait appartenir à personne, que ce soit par union ou je ne sais quel autre moyen. Elle était libre. Libre. Libre. Libre. Libre.... Elle voulait tant y croire... Tant se défendre de cette emprisonnement que c'était devenu un obsession, qu'elle en était devenu presque aigrie. Alors ajouté à cela son côté capricieux, vous pouvez être certain que même l'être cher ne pourrait se permettre de lui dire de telles choses sans qu'elle ne  le prenne mal. Et cela, même si il  sous-entendait autre chose. Désespérée, elle souhaitait remonter le temps. Que faire de la norme, des doutes de l'époque, elle voulait se marier avec Arès, bien avant qu'Héphaïstos ne vienne lui pourrir la vie...

Aphrodite n'avait même pas compris qu'il lui avait dit « je t'aime ». Comme d'habitude, c'était implicite, mais... Même. Avant, elle les reconnaissait bien ces tournures de phrase. Cela la faisait même sourire. Pourquoi est-ce que tout avait changé ? Pourquoi est-ce que tout tournait mal ? Pourquoi n'arrivait-elle plus rien à faire normalement ? Avait-elle.. Changé ? La déesse repassa en revue tout ce qu'elle avait dit à Arès depuis qu'ils étaient arrivés dans sa demeure. Et particulièrement cette conversation qui avait mis un petit froid. Conversation dont elle s'était bien défendue finalement, mais elle n'avait pas supporter le comportement habituel d'Arès. Elle aurait voulu qu'il se taise, qu'il dise clairement ce qu'il pensait, oubliant alors ce foutu listing de défaut. Mais il n'était pas comme cela. Elle le savait. Elle ne pouvait le changer  et ne voulait le changer. Car finalement, c'est ce qui le rendait attachant, même si comme à présent cela entraînait une situation assez délicate. Aphrodite n'avait pas la notion du temps. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était dans cette cuisine, à pleurer comme une enfant. Mais c'était bien trop long pour une simple éponge. Et cette excuse était complètement débile. Depuis quand faisait-elle le ménage ? Arès allait se rendre compte que quelque chose n'allait pas. Elle craignait d'entendre le son de sa voix l'appelant au loin. Il ne fallait pas qu'il la voit ainsi, elle ne voulait pas être vu ainsi. Alors elle espéra qu'il soit déjà endormis... Elle espéra cela très fort. Comme ça elle n'aurait pas à expliquer ses larmes, sa colère contre elle-même, cette tâche sur sa robe... Rien de tout cela.

Mais comme on le dit si bien, « l'espoir fait vivre ». Et malheureusement – ou heureusement plutôt – pour elle, Arès s'était lui même déplacé. Elle ne s'en était pas rendu compte tout de suite, n'ayant pas entendu les pas ou le moindre bruit. A croire qu'il pouvait être discret parfois !  Bon il faut dire qu'il était pieds nus aussi... Ou alors elle était trop centrée sur sa petite personne et avait, comme à chaque fois qu'elle pleurait, décidé de s'enfermer dans son petit monde. Aphrodite avait une manière bien à elle de régler ses problèmes. Si elle passait son temps à s'occuper de ceux des autres, elle ne partageait les siens que très rarement. Et je parle là de vrais problèmes, de ce qui la chagrinait vraiment. Car les futilités, ne vous inquiétez pas, vous en entendrez parler... C'était un très bon moyen de faire la conversation... Se sentant observée, elle avait légèrement levée la tête. Voyant qu'il se tenait en face d'elle, elle sursauta et remit sa tête dans ses bras aussitôt. Elle fit mine qu'elle n'avait rien vu... Mais ses sanglots reprirent de plus belle, peut être encore plus intensément. Après tout... Il l'avait appelé mon amour... Et rien que pour cela, elle s'en voulait... Elle n'arrivait même plus à être discrète. Comme si cette phrase avait percé le ballon d'eau qu'elle contenait en elle depuis trop longtemps.

Si elle comptait rester longtemps ici, comme cela ? Elle secoua son corps : non. Elle ne voulait même pas qu'il la voit comme cela, alors rester ici ? Ah non. Non elle ne voulait pas. Elle voulait avoir la force de se relever et de dire que tout allait bien. Elle n'était pas ici pour pleurer mais pour être avec Arès. Face à cette réaction, Arès s'avança, et posa sa main sur l'épaule de la déesse. Il reprit ensuite, avec un voix plus douce, en s'excusant. Vous imaginez bien que ce n'était pas ce qui allait arrêté Aphrodite à se clamer... Au contraire. Elle était trop touchée. Alors elle resserra un peu plus ses bras autour de ses jambes. Elle voulait lui dire de partir, de l'attendre de la chambre, de retourner de là où il venait. Mais sa voix ne fonctionnait plus. C'était comme si toutes ces larmes asséchaient sa gorge. Alors elle le laissa faire le plus simplement du monde. Il s'accroupit à ses côtés et l'installa sur ses genoux avec une délicatesse et une attention qui battaient des records. Sentir ses bras lui faisait du bien, comme à chaque fois. Ils avaient l'incroyable capacité de la protéger, de la faire se sentir mieux en quelques instants. Bien que les larmes coulaient, elle s'était défaite de sa boule pour s'installer contre lui. Sa tête contre son torse, ses bras enroulés atour de son corps, elle cherchait à être encore plus collé à lui alors que ce n'était techniquement pas possible. Elle saisi fermement son haut dans ses mains et resta ainsi quelques instant, le temps de faire tomber toute cette tension.

Au bout de quelques instants, elle se sentit déjà plus clame. Même si elle pleurait toujours - et oui, Arès aussi allait avoir le droit à la flaque de larme sur les habits, tu croyais qu'il allait y échapper ? Elle desserra un peu son étreinte, le laissant ainsi respirer, et commença à caresser son dos. Elle laissait ses doigts faire leurs petits cercles habituels, même si dans le cas présent il n'étaient en contact qu'avec la matière du haut et non la peau même d'Arès. C'était une manière de communiquer. De lui dire merci. De lui dire qu'elle l'aimait. De lui faire du bien. D'apprécier sa présence. Finalement, après toute cette pluie de larmes, la déesse frotta sa tête contre le torse d'Arès et murmura quelques mots :

« C'est moi... Je... Je... Je t'aime. »  

Elle ne voulait pas s'excuser. Elle n'avait pas à le faire techniquement, tout  comme lui. Donc elle ne l'avait pas fait. Du moins pas tout de suite. Ce n'était pas le plus important... Le plus important c'était qu'elle l'aimait.




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