je t'aime, je te déteste, je ne sais pas, je ne le saurai jamais ♡ pv eden
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je t'aime, je te déteste, je ne sais pas, je ne le saurai jamais ♡ pv eden | Sam 08 Nov 2014, 01:47
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▬ « Je ne veux plus en discuter avec toi, pouffiasse. Si tu pouvais aller brûler en enfer, cela ferait bien mon bonheur. » lâcha-t'elle en claquant avec puissance la porte de la maison de laquelle elle venait de sortir.
Il n'y avait aucune raison à cette dispute. Pourquoi est-ce qu'elle réussissait toujours à faire fâcher la personne avec elle ? Parce que c'était l'un de ses plaisirs coupables. Elle aimait qu'on la déteste et elle détestait qu'on l'apprécie. Pourquoi s'embêter avec des mortels qu'elle ne verrait plus jamais, dans deux ou trois ans maximum ? Des longues ailes de plumes noires poussèrent à même son dos alors qu'elle grogna de mécontentement. Elle donna une petite poussée d'air et en moins d'une seconde, elle était à deux mètres du sol. Azilys laissa son lié derrière elle alors qu'elle s'envolait loin de skyword : ce n'était pas sa faute à elle si Elrik n'était pas plutôt un oiseau. C'était un chien. Non, un loup. Un loup à la « Jacob » dans la série populaire twilight, même s'il était complètement couvert de pelage blanc cassé. Elle n'avait pas prévu de sortir et certainement pas pour aller prendre l'air dans une forêt, mais c'était le seul endroit qu'elle pouvait couvrir de glace sans menacer l'existence de qui que ce soit. Lilith aimait faire souffrir, mais ce n'était pas une serial killer.
Elle battit des ailes jusqu'à ce qu'elle soit certaine que son hôte ne pourrait ni venir la rejoindre, ni la retrouver. Elle perdit son altitude et posa les pieds en plein centre de la forêt. Miss Nickolaus prenait de grandes inspirations en retenant son souffle durant quelques secondes avant d'expirer complètement l'air de ses poumons.
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Il avait passé au moins une heure depuis son arrivée en forêt et elle avait transformé l'endroit en patinoire générale. Dans un certain rayon, les arbres étaient couverts de glace, le sol gelé ce qui créait un paysage tout blanc malgré le temps encore ensoleillé. Agenouillé au centre du cercle glacé, la demoiselle avait les mains à plat dans sa glace, elle se contentait de respirer doucement, puis rapidement en rageant, puis doucement en essayant de se calmer. Lilith n'était pas arrivé à contrôler le reflux de son pouvoir et il s'était extériorisé sans sa permission, il avait attaquée la nature. Maman nature n'aimerait certainement pas son intervention, mais la glace était sans danger - d'accord, elle restait glissante, mais si ce n'était que cela - et dès qu'elle serait en mesure de réfléchir à ce qu'on lui avait dit sans se mettre en colère, la matière froide et blanche s'en irait comme elle était venu. C'est-à-dire, d'un coup, sans crier gare.
▬ « MAIS QU'EST-CE QUE TU ATTENDS DE MOI ? » cria-t'elle dans la forêt, laissant les arbres avaler ses paroles sans lui répondre.
Elrik arriverait d'ici quelques minutes en suivant les traces de sa rage, de sa tristesse, de son incompréhension, de sa peur. Ce n'était pas la première fois qu'une telle crise lui prenait, mais à chaque fois, elle s'en allait en faisant comme si elle se contrôlait bien. Ce n'était pas le cas.
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Re: je t'aime, je te déteste, je ne sais pas, je ne le saurai jamais ♡ pv eden | Dim 09 Nov 2014, 15:56
Je t'aime, je te déteste, je ne sais pas, je ne le saurai jamais FEAT. LILITH Sous la neige, la montagne était vraiment un endroit magnifique. A cette époque de l’année, les flocons ne devaient tomber qu’en altitude, l’air au sol étant certainement encore trop chaud. Mais d’ici quelques semaines, comme chaque année, l’île entière serait certainement entièrement recouverte d’un épais manteau blanc. L’hiver était la saison favorite d’Eden. Curieux pour une fée qui était censé être proche de la nature, aimer les fleurs, courir dans les champs… On stoppe là les clichés des fées et des elfes. Eden aimait l’hiver car c’était la saison de Noël. Noël, un jour dans l’année où il avait le droit de donner des câlins à tout va sans qu’on ne lui demande pourquoi il le faisait. Et c’était le jour de l’année où il pouvait voir Earl et Emma, ensemble, en même temps, dans la même pièce. Et naturellement, le benjamin était chouchouté par ses deux ainés. Mais nous nous égarons, il y avait encore du temps, avant Noël.
Les ballades nocturnes étaient depuis quelque temps devenues un véritable hobby pour Eden qui allait de plus en plus se promener dans la forêt. Il ne savait pas tellement pourquoi il appréciait tant de trottiner entre les arbres, de sauter les talus et les bosquets, de courir après Evoli qui devenait totalement fou une fois de retour dans son habitat naturel. Peut-être aimait-il y aller car il y était au plus proche de la nature. Peut-être aimait-il y aller parce qu’il y avait des elfes, et Zeus savait à quel point Eden aimait les elfes. Enfin, les elfes, non. UN elfe. Mais passons. Peut-être aimait-il tout simplement y aller, car il aimait la forêt. C’était aussi bête que ça. Il connaissait les lieux par cœur tant il y était allé souvent depuis sa naissance. Il aurait même pu servir de guide à tous les autres habitants de l’île qui ne s’y rendaient jamais par peur de ne pas en sortir. Pourtant la forêt n’était pas dangereuse du tout, quand on la connaissait, quand on avait apprit à ne pas tenter de la dompter, mais à plutôt la laisser nous apprivoiser, nous guider. En forêt, carte et boussole étaient inutiles. Nul besoin de chercher à retrouver son chemin, il suffisait d’écouter, de sentir, et de la laisser vous guider. Mais laissons là l’ode à la nature. C’est donc dans cette optique qu’Eden marchait dans la forêt, paisiblement. Jusqu’à être un tant soit peu, dérangé.
« MAIS QU'EST-CE QUE TU ATTENDS DE MOI ? »
Brusquement en proie à ce que se rapprochait le plus de l’arrêt cardiaque qu’autre chose, il s’arrêta de respirer quelques secondes après un violent sursaut, quand cette voix raisonna dans toute la forêt. Evoli s’était réfugié dans ses bras, tout autant terrifié. Cependant c’était un simple cri de désespoir de, vu la fréquence de la voix, une jeune femme. Alors Eden se mit à avancer en direction de la provenance de ce cri, jusqu’à ce qu’il ne trouve le décor totalement gelé. Assez surpris, il lui suffit d’un pas sur la glace pour glisser, perdre l’équilibre et se retrouver à glisser à plat ventre jusqu’à la créatrice de cette mystérieuse glace, apparue trop tôt ici pour la saison.
Re: je t'aime, je te déteste, je ne sais pas, je ne le saurai jamais ♡ pv eden | Lun 10 Nov 2014, 17:21
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La jeune femme resta dans sa position initiale, même alors qu'elle sentait du mouvement s'approcher d'elle. Cette personne n'aurait pas dû se trouver là, surtout si elle voulait continuer de vivre. En même temps, ce n'était plus elle qui contrôlait son pouvoir, il s'était calmé, mais il bouillonnait toujours au fond d'elle. En cet instant, Lilith était un volcan, un volcan qui menaçait d'exploser à nouveau, de répandre son froid sur le reste de la forêt si elle n'arrivait pas au moins à se calmer. Elle décrocha ses mains de la glace qui était sur le sol raboteux de l'endroit, puis se releva dans un soupire discret. Elle tenta malgré tout de contrôler le ton de sa voix, elle ne parut pas bête comme d'habitude, uniquement lasse : « Tu ne devrais pas être ici. » avait-elle dit, pour elle-même, puisque ladite personne n'était pas encore rendu jusqu'à elle. Maintenant debout sur la glace, elle attendait simplement. Ce qu'elle attendait était encore indécis dans sa tête. Cette personne partirait ou bien elle la ferait fuir, parce qu'elle n'avait pas besoin d'aide, ni pour se calmer, ni pour contrôler la glace qui avait explosé sur la forêt. Elle prit une grande inspiration, puis ferma les yeux. Elle sentait le mouvement de l'humain qui s'approchait, parce que c'était loin d'être un animal à la démarche qu'il possédait. Elle sentit un pied se poser sur la glace, puis le reste du corps qui glissait vers elle. L'adolescente ne bougea pas d'un iota alors que le corps étranger s'arrêtait à même pas un mètre d'elle. Pieds nus sur la glace, elle ouvrit finalement les paupières en battant des cils à quelques reprises. Elle jeta un regard en biais à l'intrus en secouant doucement la tête, mais qu'est-ce qu'il fichait ? Pas capable de se tenir debout sur un peu de glace ? Azilys ne lui tendit pas sa main pour l'aider, se contentant de faire un pas décidé vers l'arrière. Elle ne voulait pas connaître ses intentions, aussi bonnes soient-elles, beaucoup trop méfiante pour laisser quelqu'un d'étranger l'aider.
▬ « Je suis au courant que la forêt ne m'appartiens pas, mais tu devrais foutre le camp si tu ne veux pas être blessé. » lâcha-t'elle dans un soupire.
Elle ferma les yeux à nouveau et un grognement dans son dos la fit sursauter, elle se tourna vivement en découvrant son lié. Le loup blanc s'approcha dans leur direction, ses griffes se plantèrent dans la glace en arrachant un cri strident de la gorge de la demoiselle qui s'effondra automatiquement sur la glace. Elle était tombée à genoux et secouait vivement la tête en direction de son ami qui continuait d'avancer vers elle. « NON ! ELRIK, NON ! .. » À chaque pas qu'il faisait, la douleur était plus intense et faisait presque hurler la demoiselle qui se résigna à ériger un mur de glace autour d'elle et du jeune homme qui n'avait pas encore eu le temps de s'enfuir. Manque de bol, maintenant il était coincé dans un cercle de glace avec une fille qui souffrait le martyr. Azilys s'était étendu sur le côté, sa main tremblante était à plat contre la glace, comme si cette dernière pouvait la soulager. Elle ferma les yeux une seconde, enfin, plutôt quelques minutes qui lui semblèrent quelques secondes. Dix minutes passèrent avant que son corps ne bouge, elle respirait néanmoins, c'était déjà ça de gagner. Elrik s'était mis à l'écart de la glace pour éviter de faire souffrir son amie.
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Re: je t'aime, je te déteste, je ne sais pas, je ne le saurai jamais ♡ pv eden | Mar 11 Nov 2014, 15:20
Je t'aime, je te déteste, je ne sais pas, je ne le saurai jamais FEAT. LILITH A dire vrai, Eden se sentait un peu ridicule à ne pas avoir réussi à garder son équilibre sur la glace. Lui qui adorait l’hiver avait l’habitude de se mouvoir sur la glace et sur la neige, et son pouvoir d’agilité hors norme aurait du pouvoir lui permettre de rester debout et de ne pas se retrouver vautré comme une vulgaire feuille morte. Mais disons qu’il serait resté debout s’il avait su qu’il y avait de la glace, celle-ci l’avait un peu prit par surprise. Quelque peu intimidé et surtout étouffé par sa honte, il releva les yeux vers la jeune femme et l’observa un moment. La première chose qui lui traversa l’esprit était qu’elle était incroyablement jolie, avant qu’il ne finisse par redescendre sur terre et qu’il réalise à quel point elle était flippante. Se relevant brusquement pour ne pas perdre la face devant cette une demoiselle, il se retrouva alors sur la glace parfaitement à l’aise. Une sorte de moyen de rattraper cette grosse claque de ridicule qu’il s’était prit juste avant. Il récupéra Evoli qui semblait beaucoup moins à l’aise que lui sur la surface gelée, avant de regarder la jeune fille qui reculait et lui disait de partir. Peut-être était-il trop stupide, ou peut-être voulait-il l’aider, mais en tout cas, il n’avait aucunement l’intention de partir. Il se contenta donc de lui répondre d’un sourire, en regardant la forêt se geler peu à peu. Cette pauvre végétation allait mourir avant l’heure. Puis il reporta son attention sur elle, elle qui semblait véritablement trop méfiante pour le laisser l’aider alors que c’était tout ce qu’il voulait, sans mauvaise intention. Alors comme pour lui montrer qu’il ne lui voulait aucun mal, il laissa Evoli aller se réfugier dans sa tignasse rousse et joignit ses mains dans son dos.
- Je ne vous veux aucun mal, juste vous aider.
Restant à bonne distance d’elle pour ne pas l’effrayer, le rouquin lui adressa un sourire. Il aurait pu faire fondre cette glace, mais il se doutait qu’elle devait faire partie d’elle et que donc, la faire disparaitre sait douloureux pour la jeune fille. Cette hypothèse lui fut confirmée par le loup blanc qui s’approchait, et chaque pas semblait la faire souffrir un peu plus. Alors qu’Eden, impuissant et paniqué, s’approchait pour tenter de la soigner, il se retrouva prisonnier avec elle dans une sorte de cage de glace. Plus intrigué qu’effrayé, la fée posa sa main sur l’une des parois, ne pouvant qu’admirer la solidité de la matière et donc l’étendue du pouvoir de la jeune fille. Il entendit d’ailleurs celle-ci geindre, elle semblait véritablement souffrir. Eden s’accroupit en face d’elle, impuissant, et posa tout doucement sa main sur sa tête pour lui caresser les cheveux. Ce n’était certes pas d’un grand secours pour sa douleur, mais au moins, un soutien psychologique pouvait parfois aider le cœur à ne pas lâcher prise. Alors il s’assit près d’elle, lui mit la tête sur ses cuisses et lui caressa sa longue chevelure brune, jusqu’à ce qu’elle puisse remuer. Au moins elle ne l’avait pas rejeté, c’était ça. Quand il la vit bouger, il ne cessa pas ses caresses et baissa les yeux vers elle, lui adressant un sourire qui se voulait un poil trop doux pour être offert à une personne qu’il ne connaissait pas. Sa gentille le perdrait surement un jour.
- Ca va mieux ? Je suis désolé, je n’ai rien pu faire d’autre… Je peux vous soigner chez moi, si vous le souhaitez et si vous nous laissez sortir d’ici, bien sur.
Il sourit de toutes ses dents, serrant-celles-ci entre elle comme un gosse. Après tout c’est ce qu’il était, un gosse prude et innocent. Lentement, il glissa ses bras sous le dos et les cuisses de la jeune femme et la souleva comme une Princesse, se doutant bien que dans cet état elle ne pouvait pas bouger des masses. Puis il posa à nouveau ses pupilles verdoyantes sur elle, inclinant la tête sur le côté.
Re: je t'aime, je te déteste, je ne sais pas, je ne le saurai jamais ♡ pv eden | Lun 17 Nov 2014, 07:36
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Le loup s'impatientait. Il trépignait d'impatience alors que sa liée était étendue sur la glace et ne bougeait plus. Elle lui envoyait psychologiquement une vague de réconfort pour lui souligner que tout allait bien. Elle n'en était pas certaine, mais tant qu'elle gardait les yeux ouverts, rien ne pouvait mal aller. Puis, elle ferma les yeux. Lilith battis des cils doucement, puis vigoureusement comme pour s'évader de ce rêve dans lequel elle se sentait prisonnière. Elle ne voyait absolument rien, son monde avait basculé et il n'en restait qu'un vague fragment. Un adolescent qui la regardait, il était penché au-dessus d'elle. Non. Il n'était pas penché sur elle, c'était elle qui était posée sur lui. Il lui fallut quelques secondes pour bien comprendre ce qui se passait. Elle était emprisonnée dans son propre piège de glace, puis un sourire très léger apparût sur les lèvres bleutés de la charmante démone. Elle sentait des doigts fins glisser à travers les mèches douces de sa chevelure brune, il lissait ses cheveux comme si elle avait été une poupée à ses yeux, une douce et merveilleuse poupée de qui il devait prendre soin. À cette pensée, elle eut envie de le repousser. Elle n'avait pas besoin d'aide. Elle n'avait pas besoin qu'on prenne soin d'elle. Elle était une grande fille maintenant. Elle ferma à nouveau les yeux. Le paysage avait presque changé. Ses fesses ne touchaient plus le sol, aucune partie de son corps non plus d'ailleurs. Elle entendait la voix du jeune homme, celui-là même avec ses cheveux châtains, ces magnifiques pupilles vertes, cette couleur émeraude qu'elle n'avait vu nulle part d'autre. Son corps étaient pris de spasme qu'elle ne contrôlait pas, elle essaya quand même de se dégager de l'étreinte du garçon et se rendit rapidement compte que cela ne l'aidait pas du tout. La nausée qui l'assailli fut violente à un tel point qu'elle rejeta la tête vers l'arrière alors qu'on la tenait toujours aussi fermement. Elle n'avait plus envie de bouger. Elle était figée là. Le paysage recommença à changer sous ses yeux, la glace fondait sans créer d'eau ; comme si elle n'avait jamais existé. Elle regrettait d'avoir pétée les plombs et maintenant, elle était beaucoup trop étourdi pour bouger un seul muscle. Elrik suivait la disparition des yeux, s'approchant rapidement - en faisant bien attention de ne pas toucher à la glace fondante - du petit groupe. Il ne laisserait jamais sa liée disparaitre aussi bêtement que cela.
▬ « T'es sympa, mais ... je suis pas une princesse à porter, je suis assez casse-couille pour marcher de moi-m .... » commença-t'elle avant de fermer les yeux une nouvelle fois.
Ça commençait à faire. Elle en avait marre de l'obscurité qui l'envahissait à chaque deux secondes. Elle était loin d'être une princesse et son look - contrairement à son visage angélique - le trahissait bien. Azilys n'était pas bien pesante, il serait donc possible pour Eden de la transporter, mais le loup blanc se mit en travers de sa route pour le prévenir. Enfin, ce n'était pas réellement des mots, mais son comportement visait à faire comprendre « tu touches à une mèche de ses cheveux et je t'arrache la tête ». Eden n'avait qu'à bien se tenir. En fait, il aurait dû se trouver à un autre endroit. Être en compagnie de Lilith voulait automatiquement dire : source d’ennuis à l'horizon.
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Re: je t'aime, je te déteste, je ne sais pas, je ne le saurai jamais ♡ pv eden | Lun 24 Nov 2014, 21:19
Je t'aime, je te déteste, je ne sais pas, je ne le saurai jamais FEAT. LILITH De la douceur.
Il était vrai qu’Eden était certainement l’un des êtres les plus capables de tendresse de toute cette île. Toujours affectueux, attentif, patient. Parfois enfantin et quelque peu encombrant pour certains, mais jamais à l’excès. Eden aimait prendre soin des gens. Même les inconnus, peu importait, le bien-être d’autrui était une sorte de vocation. Après tout, la personne qui lui avait toujours servi de modèle était un être ampli de bonté et de compassion, et Spike s’était juré de devenir une personne aussi bonne que lui. Peut-être était-ce une quête de reconnaissance. Quoi qu’il en fût, Eden observait cette jeune femme, couvant du regard son visage aux traits si fins, si purs pour être vrais. Elle ouvrait les yeux, souriait, les refermait. Comme si son propre corps était indécis. Elle luttait. Eden ne comptait pas la laisser là, il la soulevait, avec la plus grande attention. Il ne la considérait pas comme une poupée du tout, plutôt comme une créature fragile dont il devait prendre soin. Et c’est ce qu’il compati faire, elle semblait même trop faible pour marcher toute seule. Elle se mit à gesticuler dans ses bras, Eden dut resserrer son étreinte sur elle afin qu’elle ne tombe pas. Pas question de la lâcher, ça non. Lentement, il releva les yeux vers la clairière, dont l’apparence redevenait peu à peu de saison. La glace se dissipait comme de la poussière, aspirée vers le ciel. Un spectacle éblouissant, observé par son seul spectateur avec de grands yeux émerveillés. La magie de la glace était fascinante, il en avait beaucoup entendu parler, avait lu beaucoup d’articles sur le sujet, mais c’était la toute première fois qu’il pouvait l’observer de ses propres yeux. Et il n’était pas déçu du voyage. Alors qu’il s’apprêtait à la complimenter sur ce dont elle était capable, elle prit la parole. Ace posa donc ses prunelles sur la jeune femme et l’écouta, avec ce sourire tendre déposé sur son visage. Elle semblait ne pas vouloir qu’il la porte. Elle semblait trop fière pour demander de l’aide. Mais aussi trop faible pour la dénigrer. Elle ne parvint d’ailleurs pas à achever sa phrase et referma les yeux. Il approcha son visage du sien, portant son oreille près des lèvres de la démone pour vérifier qu’elle respirait encore, puis se mit en route.
Leur prison de glace s’était dissipée, Eden pouvait à présent faire un pas devant l’autre sans risque. Non mais qu’il trouvait dangereux de marcher sur la glace –du moment qu’il était préparé psychologiquement à la présence de l’obstacle. Seulement une nouvel entrave à son périple se présenta à lui ; le lié de la jeune femme lui lança un regard qui en disait long sur le châtiment qu’il lui réservait si il avait le malheur de blesser sa maîtresse. N’ayant pas tellement envie de se faire éviscérer par un loup, il adressa un sourire à celui-ci, tout en serrant la jeune femme d’une manière qui suggérait ses intentions ; à savoir, la soigner.
- Ne t’en fais pas, je ne ferais rien à ta maitresse. Je compte juste l’emmener chez moi et la soigner. Mais si tu n’as pas confiance en moi, tu peux toujours me suivre.
Ses derniers mots, en faveur du canidé, furent prononcés sur un ton de défi. A lui de voir s’il comptait le suivre ou pas. Traversant la forêt à grades enjambées, selon un chemin qu’il connaissait par cœur et qu’il suivait presque mécaniquement, sans réfléchir s’il devait tourner après tel arbre, sauter tel talus, escalader tel bosquet, il se retrouva bientôt à la base de sa montagne natale. Sans le monde effort, le jeune fée se mit à grimper celle-ci en suivant un raide et sinueux sentier, avant de jeter un œil derrière lui pour vérifier que le loup ne l’avait pas lâché.
Re: je t'aime, je te déteste, je ne sais pas, je ne le saurai jamais ♡ pv eden | Sam 29 Nov 2014, 20:54
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La jeune femme ne reprenait toujours pas conscience, elle était dans un rêve, dans un autre monde. Elle tremblait de temps en temps dans les bras du jeune fée, elle ouvrait très légèrement les yeux, mais ne revenait pas totalement à elle. Lilith n'était pas dans les vapes, mais elle n'en était pas très loin du compte. Le loup blanc géant se contentait de suivre sa maîtresse des yeux et ce ne fut pas bien difficile. Normalement, il était obligé de la suivre au sol alors qu'elle volait, mais c'était différent aujourd'hui. Elle était dans les bras d'un garçon et cela ne lui plaisait définitivement pas : c'est qu'il avait toujours été jaloux de l'amitié qu'elle pouvait avoir avec les autres, que lui n'arrivait pas à avoir. Lilith se mit à trembler une nouvelle fois, puis son corps devint froid, tellement froid que si l'adolescent lui avait touché directement sur la peau il se serait surement brûlé le bout des doigts tellement elle était froide. Azilys ouvrit doucement les yeux et sa peau recommença à se réchauffer très lentement comme si l'on venait tout juste d'ouvrir l'interrupteur de la chaleur à l'intérieur de son corps. La jeune femme regardait les arbres défiler au-dessus d'elle alors qu'elle s'était accrochée au cou de l'homme fée, elle n'en était pas certaine encore, mais la délicatesse qu'il faisait preuve envers elle la rendait presque mal à l'aise. Elle n'avait pas été habituée à autant de gentillesse depuis très longtemps déjà, enfin elle l'avait quand même bien cherchée. Elle poussa un très long soupire et accota doucement sa tête contre l'épaule de son preux chevalier aux yeux d'émeraudes. Elle n'avait jamais voulu qu'on l'aide, parce qu'elle n'avait jamais voulu devoir quelque chose à quelqu'un : elle avait maintenant une dette, une très grosse dette envers quelqu'un qu'elle ne connaissait que de nom. Eden. Elle l'avait entendu dans son rêve, alors qu'elle se faisait pourchassé par de nombreux humanoïdes, des gens qu'elle ne connaissait pas et qu'elle n'avait réellement pas envie de connaître vu ce qu'ils lui avaient fait dans son léger sommeil. Lilith regardait toujours les traits doux du jeune homme qui la portait, elle se remettait tranquillement de sa baisse d'énergie, elle recommençait à sentir son coeur battre dans sa poitrine et en plongeant sa main en direction de ce dernier, elle put mettre sa main sur le coeur de la fée. Elle lui fit un petit sourire alors qu'elle sentait sous ses doigts les battements beaucoup plus lent de son coeur, le sien battait la chamade alors que celui de la fée était étonnement calme, il contractait assez faiblement même, mais ce n'était qu'une perception à travers la chair et la peau pâle de ce dernier. Ils étaient déjà très près de la montagne, ils étaient sûrement juste à côté de la maison de l'adolescent. Elle n'avait pas envie d'aller chez quelqu'un qu'elle ne connaissait que très très peu, parce qu'elle serait paumée dans un décor qu'elle ne connaîtrait pas avec des gens qu'elle ne connaissait pas non plus. Un grognement lui fit tourner la tête en direction d'une bête blanche qui passait juste à côté d'eux, il bondissait presque tellement il était heureux que sa maîtresse ait la force de garder les yeux ouverts. L'adolescente remonta doucement sa main - celle qui était toujours à plat sur la poitrine d'Eden - jusqu'à ce qu'elle attrape son épaule, elle serra doucement jusqu'à ce qu'elle obtiennes un regard de sa part. Lorsqu'il la regarda enfin, elle lui fit un sourire presque absent, mais elle était bel et bien revenu dans son corps.
▬ « Je crois que j'arriverai à tenir debout. » dit-elle en articulant avec beaucoup de précaution pour être certaine qu'on comprennes bien ce qu'elle disait.
Elle ne pouvait plus avancer dans une direction qu'elle ne connaissait pas, bien qu'elle avait son meilleur ami à ses côtés, elle n'avait pas envie de plonger dans un monde inconnu - et même si la montagne était magnifique, elle était plutôt du type forêt. Les arbres, les racines, les fleurs et les feuilles, elle connaissait bien. Le loup grogna dans le dos d'Eden afin qu'il lâche la demoiselle qui venait de lui demander de le faire : parce que sinon ça irait très mal pour lui. Et pour une fois, ce n'était pas du pipo.
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je t'aime, je te déteste, je ne sais pas, je ne le saurai jamais ♡ pv eden