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 Don't judge me, bro. » [LAIT AU RIZ (Leiori)]

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Lei N. Nevenscheinder
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J'ai traversé le portail depuis le : 29/01/2012 et on me connaît sous le nom de : misha Mon nom est : Lei Naël Nevenscheinder-Kingston. Actuellement je suis : célibataire. Il paraît que je ressemble à : Toma (Amnesia) + Hunter Parrish (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Moi-même
Don't judge me, bro. » [LAIT AU RIZ (Leiori)] | Dim 07 Sep 2014, 01:47

(suite du bal)


Le bal était finis. La musique s’était arrêtée, les danseurs étaient partis, tout les invités s’éloignaient du théâtre, et parmi eux, impossible de retrouver la tête vertes des jumeaux qui l’avaient accompagnés avant de s’éloigner. Leia paniquait, elle regardait partout, se mordant la lèvre inférieur. Elle cherchait des visages connus, mais la foule la poussait, semblant ignorer que la vampire se tenait là. Ne serait-ce que Naomiie, quelqu’un qu’elle connaissait, Ciel et Linda étant partis depuis quelques temps déjà. Les sourcils haussés, la jeune femme tournait sur elle-même, se tordant le cou dans tout les sens ainsi que ses mains, l’une dans l’autre. La peur tenaillait sa poitrine, et la panique attisait sa faim. Par précaution, elle s’éloigne à grands pas, jouant des coudes pour trouver un endroit tranquille où elle ne serait pas tentée de sauter sur le premier venu pour lui arracher son liquide sanguin de gré ou de force. Si certain vampires contrôlaient parfaitement leurs envies, Leia n’était pas de ce genre. Elle ne contrôlait rien, et lorsqu’elle sentait la faim venir, elle perdait les pédales, devenait folle et agressait la première personne à côté. Autant dire qu’elle était obligée de s’exiler à chaque fois que l’envie lui prenait.

Elle s’appuie contre le mur d’une petite impasse vide, tentant de se calmer, les mains posées à plat contre la pierre grise et froide. Elle ferme les yeux, prenant une grande inspiration, et sent la faim refluer. L’air s’échappe de ses poumons avec un soupir de soulagement, cependant elle garde les yeux fermés.

« Nimeria? »

Elle attend quelques seconde que sa louve entende son appel et réponde. Elle n’avait aucune idée de l’endroit où elle était partie, espérant juste qu’elle fasse vite. Leia n’avait pas envie de rester dans sa version féminine toute sa vie. Elle réfléchissait activement, cherchant quelqu’un chez qui elle pourrait aller, quelqu’un elle pourrait voir et qui comprendrait sa situation, acceptant de l’embrasser pour qu’elle revienne sous sa forme initiale. Elle frottait ses cheveux bouclés sur son crânes, ses grands yeux écarlates observant quelques personnes quittant le bal et passant devant l’entrée de l’impasse.

Un bruissement la fait relever la tête, et un sourire fleurit sur son visage lorsque sa louve blanche se pose à deux mètres d’elle, silencieusement, ses grands yeux ténébreux fixés sur la vampire. Celle-ci se précipita vers son affilié, fourrant avidement sa main sur sa tête; la louve ailée plie les ailes, afin d’aider la blonde à grimper sur son dos, en amazone.

« Tu comptes rester comme ça jusqu’à demain? »
« Non...Il faut que j’aille voir quelqu’un... »

La louve hoche la tête d’un mouvement à peine perceptible, et déploie ses longues ailes, prenant quelques mètres d’élan avant de prendre son envol. Le vent se glissait dans la chevelure de la démonne, les faisant voleter avec sa robe. Elle n’avait pas l’habitude de porter de longs cheveux ou des vêtements amples, aussi le voyage fut-il assez compliqué.

« J’imagine que cette personne habite à Skyworld? »

Leia hoche la tête, sans prendre la peine de répondre. Même si Nimeria ne la voyait pas directement, elle se doutait que sa réponse est positive. Chevauchant la nuit, Nimeria et Leia mettent plusieurs dizaines de minutes à traverser la plaine et la forêt, pour arriver au dessus de la ville centrale, et la jeune louve finit par amorcer son ascension, Leia accrochée à sa longue fourrure. Elles se posent dans la plus grande avenue, près du marché et passant par le château. La blonde descend du dos de son affilié, et celle-ci la suit quelques mètres jusqu’à arriver dans une rue adjacente où Leia pose une main sur le côté de sa tête en la poussant, pour la forcer à prendre un chemin différent du sien.

« Rentres à la maison en première. »
« Et pourquoi je peux pas venir? »
« Ne discutes pas! »

Elle n’avait pas l’habitude de lever la voix contre Nimera, aussi celle-ci en fut dépourvue quand la brise fut venue, presque vexée, mais s’éloigna dans la rue en grognant de mécontentement. Lorsque l’animal ne fut plus dans le champ de vision de la vampire, celle-ci s’engagea dans une autre rue. Elle marche, marche, court même parfois, tentant de se repérer dans les rues obscures, à la lumières des lampadaires. Il n’y avait plus de bus à cette heure-ci, son temps de trajet fut donc trois fois plus long que d’ordinaire.

Au bout de presque une heure de marche, elle finit par s’arrêter, essoufflée, au milieu d’une rue, devant une maison qu’elle regardait avec crainte. Elle traverse les quelques mètres qui la sépare de la porte, défroissant son immense robe blanche, et coiffa avec un geste manique ses boucles dorés qui l’enveloppaient. Elle hésitait. Fallait-il sonner? Elle risquait de reveiller tout le monde. Mais si elle ne le réveillait pas lui …Elle prit une grande inspiration, et, tout en priant tout les Dieux qui avaient organisés le bal, toqua plusieurs fois le plus fort possible contre la porte d’entrée.

« Allez, ouvres, ouvres, s’il te plais... »
HRP: oui alors en fait, j’suis en train de refaire la prez de Lei, t’sais je réécris tout, et j’ai renommée Sya en Nimeria xDD
Le code viendra plus taaard, si y a un soucis hésites pas /o/




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Re: Don't judge me, bro. » [LAIT AU RIZ (Leiori)] | Dim 07 Sep 2014, 12:40

Je borde la petite dernière en lui assurant que je resterais à la maison ce soir. Elle a fait un cauchemar la nuit dernière et elle a maintenant peur des chaises volantes à dents de requins (je dois aller parler à numéro un car je suis SUR que c'est elle qui est à l'origine de ce rêve stupide). Une fois qu'elle s'est enfin endormie, je quitte la chambre sur la pointe des pieds en évitant les légos -car sinon je vais jurer et ça la réveillera, tous mes efforts auront été vains- et descends les escaliers doucement.
J'ai été au bal ce soir, et elles sont restées à la maison -elles m'en veulent, de leur avoir interdit d'y aller, mais j'ai pas envie d'en perdre une je me perds déjà moi même. Je baille et vais dans la cuisine pour débarrasser la table et faire la vaisselle. Dans des mouvement monotones, on dirait que je suis stone, je suis effectivement hyper fatigué. Néanmoins, si je veux que la maison tourne, je suis obligé de faire tout ça. J'vais pas demander aux filles de le faire alors qu'il est minuit passé.

Une fois cette action fort distrayante -ah ha ha- finie, je m'affale sur le canapé comme un gros porc et allume la TV en quête d'un programme intéressant. Je zappe à moitié éveillé, musique, film douteux, policier. Je baille et ferme mes yeux, deux secondes. Juste deux secondes, le temps de reposer mes yeux qui en ont assez de toute cette lumière et de ces effets spéciaux épileptiques.

Driiiiiiiiiing. Je sursaute. Dans un geste désordonné je regarde autour de moi, j'suis où j'fais quoi ? Le vrombissement et le bruit faible de la TV est le seul fond sonore à peine perceptible, le noir complet dans lequel je suis plongé me permet de voir qu'une série américaine mal doublée passe, et que sur l'horloge il est marqué qu'il est 2 heures du matin. Mis  à part ça, le silence. Pourtant je jurerais avoir entendu la sonnette. Je suis pas con au point d'être réveillé par des bruits qui se trouvent dans mes rêves quand même ! Je me lève en grognant, m'étire doucement le dos et attends de voir si je perçois un autre bruit, tendant l'oreille.

« Allez, ouvres, ouvres, s’il te plais... »
Une voix de minette. Je baille allègrement tandis que Sirius, mon faucon, vient se nicher sur mon épaule, agrippant fortement mon corps avec ses pattes. Je râle sans trop articuler :
« Tes serres mec, ça me nique quand tu fais ça tu le sais.
-Femmelette. Bon, tu veux que j'aille voir. ?
-On y va à deux bro'. »
Je masse mon épaule droite, un jour il va finir par me lacérer le bras, s'il continue à me prendre pour un perchoir ambulant. Un jour il m'a fait vraiment mal, j'ai eu des plaies béantes sur la moitié du bras. Tout ça car il a raté son atterrissage. Autant vous dire qu'être un vampire, et se retrouver le nez à côté d'une plaie puant le sang, c'est moyen. J'étais encore plus facilement sur les nerfs et en manque d'hémoglobine que d'habitude. Bilan j'ai dû bosser comme un fou pour me payer de quoi ne pas bouffer mes sœurs. Ouais je le conçois c'est HYPER glauque. Quand je dis que j'ai l'impression d'être un putain de cannibale je déconne pas. Enfin. J'ai des connaissances qui ne rechignent pas trop, je pense à un certain nain bleu. Cependant j'évite car lui il est flippant quand il se retrouve collé à moi, il contrôle rien c'est hyper chiant. Je me recoiffe vite fait en passant mes doigts dans mes cheveux et me dirige vers la porte dans un pas lent. Je suis toujours habillé, mais on repassera pour les vêtements pas froissés et le visage réveillé. En même temps en sonnant chez moi en pleine nuit faut pas s'attendre à un mec hyperactif, je suis pas du matin, pas de la nuit non plus. Pourquoi j'y vais ? Parce que si j'ai de la chance, c'est une meuf bourrée, et si elle appuie comme une forcenée sur la sonnette ça finira par réveiller la petite, qui voudra plus dormir seule et je serais de nouveau assigné à la fonction de prince doudou.

J'ouvre la porte et me cale contre le mur à l'intérieur. Je frissonne, il fait froid putain. Je scrute la fille en face de moi. Elle est en robe, elle est blonde, elle a les yeux rouges et doit faire plus ou moins 1m60. J'arque un sourcil. Quand est-ce que les gens auront fini de me prendre pour le bon samaritain ? Je suis pas un prêtre ou un couvent, j'accueille pas la veuve l’opprimée et la meuf paumée. Je la dévisage de haut en bas -quant à faire profitons un peu aussi, joignons le chiant à l'agréable- et finis par sortir :
« Tu rentres du bal ? T'es perdue ? Tu sais que c'est dangereux de sonnez chez les inconnus ? »
Un sourire mauvais se dessine sur mon visage. Le but c'est pas de paraître cool dans tout ça, je suis pas spécialement en manque -en manque de quoique ce soit, ça veut dire ce que ça veut dire, je suis un homme et un vampire, comprenez ce que vous voulez-, j'ai aucun intérêt à aider une demoiselle en détresse et à exécuter ce qu'elle me demandera de faire. Oui je suis un monstre. Après tout elle m'a aidée en quelque chose, cette meuf ?
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Re: Don't judge me, bro. » [LAIT AU RIZ (Leiori)] | Mer 10 Sep 2014, 19:52


Leia poireaute devant la porte, basculant son poids d’avant en arrière en se mordant la lèvre. Elle comptait les secondes qui passaient, se demandant si elle devait re-toquer ou partir. Peut-être qu’il n’était pas là - il lui avait semblé voir le brun au bal, peut-être avait-il traîné au retour - mais dans ce cas-là il y aurait sans doute une des trois soeurs, quitte à ce que ça soit la petite dernière. Quoique. Elle n’était pas pedophile. La démone retint un soupire de soulagement en entendant des pas derrière la porte, qui appartenaient sans conteste à Orion. Elle trépigne, tripotant les pans de sa robes en entendant le verrou cliqueter et la porte s’ouvrir, regardant nerveusement la poignet de la porte d’entrée. Dans l'encadrement de la porte, à contre-jour, le contour du brun appuyé contre la mur lui fait face, son visage exprimant le plus grand emmerdement qu’elle n’ait jamais vu sur son visage. C’est dire. En le voyant la dévisager étrangement, elle tilte alors une chose. Elle va devoir lui expliquer pourquoi le blond est devenue blonde.

« Tu rentres du bal ? T'es perdue ? Tu sais que c'est dangereux de sonnez chez les inconnus ? »

La mâchoire de la vampire se décroche, son visage d’ordinaire particulièrement séduisant prenant l’aspect d’un poisson hors de l’eau. Pour elle, c’était évident qu’il la reconnaitrait. Après tout leurs traits étaient similaires, et, même si elle déteste l’avouer, son visage masculin était déjà assez androgyne, ce qui lui attirait certaines railleries quelques années auparavant. Auxquels elle répondait par les poings. Elle reprend un peu de contenance en se redressant, les yeux levés vers son sourires vil - même avec des talons elle n’était guère très grande - et en dessine un narquois sur ses propres lèvres, un air plus ou moins blasé sur le visage.

« Ah bah ouais t’as raison, Ori, bouffes-moi, histoire de réveiller toute ta fratries, voir le voisinage si mes cordes vocales le permettent, on sait jamais. »

Elle lève les yeux au ciel et fait un pas dans sa direction, tentant de le pousser pour se frayer un chemin jusqu’au salon, mais son manque flagrant de force ne réussis qu’à faire crisser ses talons sur le sol, les mains à plat sur son torse en poussant comme elle pouvait. C’est-à-dire pas beaucoup. Voir pas du tout. La scène était plus ou moins comique vu de l’extérieur, et l’envie du vampire de taper du pied n’arrangeait pas les choses.

« Merde, t’es plus fort que c’que j’pensais! »

Elle laisse échapper un énorme soupire en fronçant les sourcils. Depuis les longues années où ils se côtoyaient, leurs forces avaient été plus ou moins égales, rendant leur disputes physiques longues et douloureuses. Le fait qu’elle ait largement moins de force à présent la mettait mal à l’aise, alors elle se contente de se balancer d’un pied sur l’autre; elle avait la forte envie de lever la voix, mais la perspective de réveiller les trois soeurs cadettes du brun, et donc qu’elles la voient dans cet accoutrement lui coupait toute envie.
« Bon, tu m’laisses entrer s’te plais? J’te raconterais tout ça à l’intérieur, là j’le sens pas dehors. »

Elle ne sentait surtout pas le fait de le dire à l’extérieur, alors que des voisins trop curieux pourraient l’entendre, et ils étaient tout les deux frigorifiés. Leia gonfle les joues en rejetant ses cheveux en arrière, geste qu’elle faisait un peu tout le temps, étant donné que ses cheveux lui arrivaient souvent devant les yeux ou sur la nuque, les yeux rivés vers Orion, qui devait faire plus d’une tête de différence. D’ordinaire, il n’en faisait qu’une demi, ce qui était déjà rageant car elle était nettement plus âgée, même si pour un vampire, 76 ans n’est pas grand chose.

« En plus on se les pèle dehors, et j’suis en robe, pas comme toi. »




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Re: Don't judge me, bro. » [LAIT AU RIZ (Leiori)] | Sam 18 Oct 2014, 11:48

« Ah bah ouais t’as raison, Ori, bouffes-moi, histoire de réveiller toute ta fratries, voir le voisinage si mes cordes vocales le permettent, on sait jamais. »

Je laisse percevoir quelques secondes une tête ébahie. D'où qu'elle connaît mon prénom ?! Et d'où qu'elle me surnomme ? Ori, quel surnom de merde, même si tout le monde à l'habitude de m'appeler comme ça... -enfin je préfère ça au « mon prince » de ma petite sœur. J'hausse un sourcil et fourre mes mains dans mes poches jusqu'aux coudes, curieux. Si elle connaît mon prénom, c'est soit qu'elle me connaît de quelqu'un, soit que j'lui ai fait une merde et que je m'en souviens plus -je ne suis pas attaché à ce que j'ai fais de pars le passé, et même pour être plus explicite je m'en fous. Ou alors elle a besoin de mes services. Cependant pourquoi passer directement par moi et pas par l'autre bleu pervers ? C'est son métier après tout, j'vais pas le lui piquer. Quoiqu'il en soit, qu'elle connaisse mes sœurs. Là c'est surprenant.

La jeune demoiselle pose ses mains sur mon torse et tente apparemment de me pousser. Un sourire moqueur se dessine sur mes lèvres et je la regarde s'affairer avec un certain amusement. Tout en cherchant qui ça peut bien être, dans tous les tiroirs de ma mémoire. Je regarde vaguement au loin en cherchant ce qui peut bien nous lier, sa voix m'est familière mais je saurais pas dire pourquoi. Je soupire de concert avec la demoiselle, la regarde, surpris, et laisse apparaître quelques secondes un visage stupéfait puis l'écoute, attentif :
« Merde, t’es plus fort que c’que j’pensais!  »

Je me redresse enfin -histoire d'avoir une certaine virilité, après tout c'pas souvent que je peux me la jouer de la sorte- et écoute la suite :
«  Bon, tu m’laisses entrer s’te plais? J’te raconterais tout ça à l’intérieur, là j’le sens pas dehors.  En plus on se les pèle dehors, et j’suis en robe, pas comme toi.  »


Baaah.. Normal ? J'ai vu qu'elle était en robe, j'ai des yeux, comme tout le monde, je suis normalement constitué comme mec. Le jour où je serais en robe... BON OKAY. Ca m'est arrivé, deux trois fois. Mais aussi j'y peux rien le mec que je devais coincer c'était un pervers bizarre, j'étais obligé quoi merde ! J'ai accepté car... Non c'est pas que j'ai pas d'amour propre, mais au point ou j'en suis ma virilité j'ai l'impression que tout le monde la tue à coup de kalachnikov. Mon visage fin et mon corps qui refuse de montrer une musculature imposante, tout ça, ça ne m'aide pas à faire plus homme. Enfin bref. Je me recule légèrement et lance un
«   bah bouge ton cul et rentre alors »

Oui je fais rentrer des inconnus chez moi à 3 heures du matin. Mais sa voix me dit un truc je sais que je la connais. Mais là mon cerveau il dit « non Orion toi réfléchir à cette heure, nan ». Donc bilan je fais rentrer une meuf chez moi, je sais que je la connais, mais je ne sais pas qui cela peut-il être. Puis dans le pire des cas, une fille quoi. En trois coups c'est réglé. Cependant je vous avoue que l'envie de lui claquer la porte au nez est genre HYPER FORTE. Néanmoins elle a dit qu'elle serait capable de réveiller mes trois monstres, et ça.. Vaut mieux évitez vous voyez ? J'suis courageux mais pas téméraire, et j'ai pas envie de me retrouver avec un cadavre féminin dans le salon ça fait tache. En plus je suis pas sûr que le sang ça parte de la moquette, au prix de la moquette au mètre carré très peu pour moi merci.

Je laisse la demoiselle passer devant moi, referme la porte doucement en l'envoyant d'un geste désordonné et l'accompagne dans le salon. J'allume la petite lampe qui se trouve sur la table basse du salon afin que nous ne soyons pas entièrement dans le noir, et de ne pas nous envoyer la pleine lumière en pleine gueule.M'asseyant comme une grosse loque sur le canapé, j'attends que la demoiselle fasse de même. Je prends la télécommande, éteins la été sur laquelle passe une émission plus que louche, dans le style tuneveuxpassavoircequisepasse. Quelle réputation je vais me taper encore, alors que j'ai RIEN fait.

Je croise les jambes et soupire bruyamment, la regarde sans trop savoir quoi faire (je sous entends rien, comprenez ce que vous voulez à cette heure là je cherche plus à me faire comprendre). Je la fixe de haut en bas, réajuste mes cheveux normalement (car entre nous c'est le bordel. En même temps quelle idée de venir sonner chez moi à une heure pareille. Je pose ma main droite sur ma cuisse et hausse un sourcil :
«  Donc, tu es qui, tu viens faire quoi chez moi ? »
Dis-je en parlant tout bas afin de ne réveiller personne.
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Re: Don't judge me, bro. » [LAIT AU RIZ (Leiori)] | Mer 03 Déc 2014, 22:48


Au bout de plusieurs secondes tendus, Orion finit par s’écarter du chemin, laissant la place à la blonde de passer avec sa grande robe. Elle se détend legerement, son expression s’adoussissant, jusqu’à ce que le brun n’ouvre la bouche.

« bah bouge ton cul et rentre alors »

Les mâchoires de la blonde se crispent, elle lève les yeux au ciel et soupirant et s’execute. Ça ne devrait pas vraiment la choquer qu’il se comporte comme ça, étant donné le nombre d’année pendant lesquels ils ont vécu ensemble, mais la relation que le mordu avait avec les femmes, pour Lei, se retranscrivait chez les petites soeurs. Même si ça lui arrivait de parler ainsi à Vénus - rien que son nom fit frisonner Leia, puisqu’elle avait été draguée par la jeune femme brune pendant un bon moment; et se taper la petite soeur de son meilleur ami était très peu conseillé.

Elle entre dans la maison, prenant soin d’essuyer ses petits escarpins blancs sur le paillasson, puis se dirige vers le salon au même instant où son hôte le lui désignait. Il allume la petite lampe et s’étalle sur le canapé, où la blonde s’installe naturellement, les jambes croisées, enfoncée dans le tissu. Elle ne fait même pas attention à la télé avant qu’il ne l’éteigne, et préfère se regarder rapidement dans le miroir sur le mur, qu’elle voyait plutôt bien. Ses longs cheveux blonds bouclés au fer commençaient à perdre du volume, sa robe blanche se fondait presque avec sa peau translucide, et ses yeux écarlates brillaient à cause de la faim qui lui nouait le ventre - après tout, elle n’avait pas diné depuis plus de 10h maintenant. Elle détourne le regard vers Orion, qui passe une main dans sa chevelure.

« Donc, tu es qui, tu viens faire quoi chez moi ? »

La vampire passe sa langue sur sa lèvre inférieur en gigotant légèrement. la réponse à ses questions allaient profondément la mettre dans l’embarras, voir la honte totale, et ruiner l’image qu’il avait d’elle. Enfin, de lui. Elle se penche en avant, prenant sa tête quelques secondes entre ses mains, les coudes sur ses genoux, puis soupire un bon coup. Elle devait le dire, alors autant le faire maintenant et rapidement, puis ça sera finit. La jeune femme se redresse et plonge son regard dans le sien.

« Promet-moi que tu te fouteras pas de ma gueule. Non parce que je te connais, tu vas retenir ça et dans 30 ans on en reparlera encore. Ok. Bon... »
Elle regarde tout autour d’elle, les sourcils froncés, avant d’ajouter à voix basse:
« Les filles dorment, hein? Si Vénus se ramène, je suis mort. »

Elle passe une main sur sa tête, et étouffant un grognement, détache ses cheveux en coupant les deux petits élastiques d’un coup d’ongle sec, puis fixe Orion. Non. Il allait se marrer comme un malade, c’était obligé. Savoir que son meilleur ami se retrouve dans un corps de femme...Si Orion l’aurait fait, Leia serait encore à se rouler par terre. Agissant rapidement - ou du moins assez pour qu’il n’esquive pas, et tel que sa robe le lui permettait - elle lui saute dessus, s’asseyant sur ses genoux, lui plaquant les mains sur la bouche et s’exclame à voix basse, avant qu’il n’ait le temps de réagir:

« Je suis Lei. Après avoir pu une putain de potion de travestissement, et je t’interdis de rire! Parce que c’est vraiment pas drôle! »

Faisant mine de bouder, elle attend quelques instants avant de retirer ses mains de sa bouche, et recule légèrement le torse, parce que l’air de rien, sa robe est un peu trop décolleté - enfin, pour un mec - et lui mettre sa poitrine dans la face n’est pas vraiment son but ultime. Elle s’installe sur ses genoux, comme elle a toujours eu l’habitude de faire - surtout qu’elle doit être bien plus légère à présent - et croise les bras.

« Paaaar contre je sais comment inversion l’effet de la potion. ‘fin j’ai une amie proche qui a fait la même chose, mais ça va pas te plaire. j’veux dire, comment je vais redevenir un homme. D’ailleurs faudrait que j’emprunte tes fringues, parce que j’assumerais pas en robe. Et pas un mot aux filles, hein? Donc le... »

Un bruit de pas coupe la démonne dans son élan, elle se fige, les yeux grands ouverts, encore plus pâle qu’elle ne l’était déjà. Oh bordel, non.




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Re: Don't judge me, bro. » [LAIT AU RIZ (Leiori)] | Sam 27 Déc 2014, 02:13

La jeune fille prend son beau visage entre ses mains. J'ai comme l'impression que ma soirée « dodo » va se finir en soirée « psychologue » : généralement quand une demoiselle commence à prendre sa tête entre ses mains c'est rarement pour ne rien dire -de toute façon une fille ça se sent obligé de parler, même pour ne rien dire- et je sens le gros pavé bien dépressif venir. Pas que ça m'embête, hein... juste que.. je m'en fous.

« Promet-moi que tu te fouteras pas de ma gueule. Non parce que je te connais, tu vas retenir ça et dans 30 ans on en reparlera encore. Ok. Bon... Elle zieute avant de continuer Les filles dorment, hein? Si Vénus se ramène, je suis mort. »

J'arque un sourcil, surpris, mais hoche la tête, intrigué devant toutes ces choses qui m'échappent. Une fille que je ne connais pas qui me demande d'entrer, et qui connaît mes sœur, et qui me connaît, qui plus est... C'est carrément flippant. Néanmoins je la laisse continuer, si elle veut bien arrêter de remuer comme si on avait mis des asticots dans ses sous-vêtements. Soudain, sans que je ne sache trop pourquoi, elle se jette sur moi avec une violence digne d'un concombre de mer, mais violence quand même. Sous le coup de la surprise je bascule en arrière et me retrouve sans pouvoir rien faire, seulement écouter :
« Je suis Lei. Après avoir pu une putain de potion de travestissement, et je t’interdis de rire! Parce que c’est vraiment pas drôle! »

Si j'avais pu, j'aurais ouvert grand la bouche tellement je suis choqué (de cette révélation, et de son tout nouveau bonnet D plutôt avantageux). Mais comme je suis immobilisé, par la surprise plus que par la force de Lei, je ne bouge pas avant qu'elle ne se relève et me laisse en placer une. Ah non.  Elle s'assied confortablement sur mes genoux et continue de parler. Par reflex (car je sais maintenant qui elle est) je pose mes bras devant moi, sur ses genoux -choses que je ne me serais jamais permise avec une fille lambda- et la fixe dans les yeux, malgré le fait que ceux-ci démontrent une forte envie d'observer ses autres yeux. Aussi quelle idée de venir me faire chier à je ne sais quelle heure en pleine nuit, je contrôle plus rien et je suis totalement crevé ! Mais je dois tenir, mater son meilleur ami c'est pas une chose à faire.
« Paaaar contre je sais comment inversion l’effet de la potion. ‘fin j’ai une amie proche qui a fait la même chose, mais ça va pas te plaire. j’veux dire, comment je vais redevenir un homme. D’ailleurs faudrait que j’emprunte tes fringues, parce que j’assumerais pas en robe. Et pas un mot aux filles, hein? Donc le...»

Un bruit de pas dans le couloir,  de mémoire je dirais.. Rhéa. Je l'entends ouvrir le frigo, et je vois Lei devenir livide.
Résumons la situation :
-Mon meilleur ami est sur mes genoux
-Mon meilleur ami est devenue une fille
-Ma sœur est à quelques mètres de nous
-C'est pas qu'ils s'aiment pas, mais pendant un temps elle était sûre que j'étais gay avec lui, maintenant elle me ship avec une verte
-Donc si elle me voit avec une autre fille, je vais me faire lapider
Et la seule idée que j'ai eue est :
-Cacher Lei
-Me cacher
- Me coucher sur le canapé, sur lui, dans l'espoir de nous cacher tous les deux sans un bruit.
Je vous dis, je suis pas un mec normal la nuit, je réfléchis pas et mes réactions sont stupides.  Puisque de toute façon, j'avais pas à me cacher, je suis chez moi ! Enfin ça, je m'en suis évidemment rendu après coup, quand  môsieur a eu la bonne idée de pousser un cri so viril. J'entends Rhéa arriver, la regarde d'en bas, elle et son verre de lait à la main. Je vois son visage passer du blanc surpris au rouge colère. Elle nous lance son verre à la figure avant de chuchoter rageusement :
«Tu TROMPES Kaori ?!  Avec une PUTE avec des GROS seins sur NOTRE CANAPE ?! T'as aucun respect ! Elle va beaucoup pleurer par ta faute, t'es le pire des petits amis ! »

Je regarde Lei, désespéré, en espérant qu'il explique les choses, mais non. Enfin, dans un sens je le comprends, moi j'aurais pas assumé non plus. Mais je suis dans de beaux draps quand même. Je soupire une fois qu'elle est partie et dis alors, tout en contemplant me vêtements trempés :
«Bon, dis moi ce que je dois faire, au point où j'en suis je risque plus grand chose. »

Orion COLERE. Pas que ça me dérange que Kaori me pense en couple, mais avoir une telle image à ses yeux ne m'enchante pas vraiment. Puis aux yeux de ma sœur non plus, même si je commence à avoir l'habitude qu'elle me traite de monstre et de mec sans cœur.
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J'ai traversé le portail depuis le : 29/01/2012 et on me connaît sous le nom de : misha Mon nom est : Lei Naël Nevenscheinder-Kingston. Actuellement je suis : célibataire. Il paraît que je ressemble à : Toma (Amnesia) + Hunter Parrish (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Moi-même
Re: Don't judge me, bro. » [LAIT AU RIZ (Leiori)] | Sam 03 Jan 2015, 22:47


Leia avait vécu suffisamment de temps avec la fratrie Firewind pour reconnaître à qui apparemment les pas. Ils auraient pus appartenir à Wendy, ce qui leur aurait grandement simplifié la tache pour tout lui expliquer, mais non. Il a fallut que ce soit Rhéa. La peau déjà pâle de la vampire devint translucide, elle tire la manche de son ami en ouvrant la bouche avec la grâce d’un poisson hors de l’eau. Orion devait aussi être en train de réfléchir à un moyen de la sortir du pétrin dans lequel elle était fourrée: en pleine nuit, dans son salon, sur ses genoux. Encore, elle aurait put être assise à côté de lui et lui faire la causette, ils auraient juste eut l’air de deux amis. Mais non, elle était assise sur lui, et ses mains étaient posées sur les genoux de la démone.

« Or... »

C’est à peine si l’ange avait entendu le murmure de la demoiselle avant qu’il ne l'attrape et la plaque contre le canapé, provoquant un cri suraigu de surprise. Et d’incompréhension, aussi, parce qu’elle ne voyait absolument pas ce qui poussait son meilleur ami à s’allonger sur elle. Ce qui, bien entendu, attira Rhéa dans le salon, et toutes les prières que Leia fit à tout les Dieux possibles n’eurent apparemment aucun effets puisque la tête de l’adolescente apparut dans son champs de vision, croisant les regards des deux coupables. Et le petit sourire gêné de la jeune femme eut tout autant d’effet puisqu’ils se retrouvèrent aspergés de lait.

« Tu TROMPES Kaori ?!  Avec une PUTE avec des GROS seins sur NOTRE CANAPE ?! T'as aucun respect ! Elle va beaucoup pleurer par ta faute, t'es le pire des petits amis ! »

Sur le coup, la blonde ouvrit d’immenses yeux, son regard passant du frère à la soeur.

« Bon, dis moi ce que je dois faire, au point où j'en suis je risque plus grand chose. »
« KAORI? C’est qui celle-là? Petit ami? Bordel mais tu m’as rien dis! »
Ce n’était sûrement pas le meilleur moyen pour dissiper tout malentendu, mais ce n’était pas ce qui surprenait et énervait le plus la blonde, qui chuchottait tout aussi rageusement que l’adolescente.
« Et toi, parles pas de moi comme ça! Déjà j’ai pas demandé à avoir cette taille de bonnet, hein! Et je veux pas entendre parler de respect, tu veux qu’on parle d’intimité? Pis tu fous quoi debout à cette là? J’me suis pas cassé le cul quand t’étais gamine pour te foutre au pieu tôt pour rien! »

Et là, elle s'aperçut qu’elle en avait sans doute trop dit, parce qu’elle était censé être une parfaite étrangère. Et qui, selon la vision de Rhéa, se tapait son frère. Dire qu’elle s’efforçait depuis des années à caser Lei et Orion ensemble, quand elle voit le résultat, elle râle. La vampire laisse échapper un grognement qui, compte tenu du fait que ses crocs étaient sorti depuis qu’elle s’était surprise avoir faim, avait une consonance bizarre, avant de se dépêcher pour trouver une explication à ce qu’elle venait de dire.

« Je connaissais ton frère quand vous étiez toutes petite, je pense pas que l’une de vous trois se rappelle de moi. Et on essayait de se planquer de toi, pas de copuler sur le canapé, t’es grave. On l’aurait au moins fait dans sa chambre. »

Elle hausse les épaules et se rappelle en même temps que sa robe était à présent mouillée. Et qui dit blanc mouillé dit transparence. Elle laisse échapper un couinement en sentant le liquide couler entre ses deux proéminences et frisonne. Ses cheveux blonds, en cascade dans son dos et dégringolant sur le côté du sofa, étaient en parti couverts de lait, ce qui, dans un sens, était tout à fait dégelasse.
« Heureusement que j’ai pas l’intention de la remettre...C’est bon Rhéa tu peux nous laisser, j’vais ni violer ni le bouffer, ton frère. »




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Re: Don't judge me, bro. » [LAIT AU RIZ (Leiori)] | Sam 10 Jan 2015, 15:15

Je me relève et contemple l'étendue des dégâts. Elle est sérieuse numéro deux ?! Ca sera encore à moi de nettoyer, et je sais pertinemment que demain ça aura fait le tour de la maison et même les affiliés viendront me questionner. Je n'ai aucune vie dans cette maison, et quoique je fasse c'est toujours ma faute. Si j'étais pas responsable ça ferait longtemps que je me serais cassé.
« KAORI? C’est qui celle-là? Petit ami? Bordel mais tu m’as rien dis! »
Je me lève de toute ma hauteur et le fixe en arquant un sourcil. Depuis quand je suis sensé TOUT lui dire ? Puis de toute façon théoriquement je ne cache absolument rien, il m'a pas demandé. Néanmoins il semble maintenant de mauvais poil puisqu'il répond avec une certaine force, force dont je le pensais dépourvu en vue de son corps de minette :
« Et toi, parles pas de moi comme ça! Déjà j’ai pas demandé à avoir cette taille de bonnet, hein! Et je veux pas entendre parler de respect, tu veux qu’on parle d’intimité? Pis tu fous quoi debout à cette là? J’me suis pas cassé le cul quand t’étais gamine pour te foutre au pieu tôt pour rien!  Je connaissais ton frère quand vous étiez toutes petite, je pense pas que l’une de vous trois se rappelle de moi. Et on essayait de se planquer de toi, pas de copuler sur le canapé, t’es grave. On l’aurait au moins fait dans sa chambre. » Elle regarde sa robe en piteux état et ajoute ; Heureusement que j’ai pas l’intention de la remettre...C’est bon Rhéa tu peux nous laisser, j’vais ni violer ni le bouffer, ton frère. »

Je vois Rhéa tourner les talons vivement, sans rien ajouter. On peut sentir qu'elle est vénère là. Et croyez moi une fille en colère, c'est pire qu'un mec, on en entend parler pendant des années et s'en servira pour me mettre en boite pendant le restant de ma vie. Je lui ai ENCORE donnée une occasion de se foutre de moi. Bravo Orion, franchement, bravo.
Plus le temps avance, plus je regrette d'avoir ouvert, à cause de lui je suis encore dans une merde pas possible et évidemment je devrais m'en dépêtrer SEUL. Je le fixe rageusement avant de passer ma main droite derrière mon cou, gêné. La situation était très légèrement embarrassante, j'ajoute :
«  Bon, la prochaine fois viens pas sonner à je ne sais quelle heure de la nuit, tu as pu constater que je suis un homme normal et qu'il m'arrive de faire des trucs stupides.  » Je soupire visiblement et frotte mes yeux, je l'admets, je suis fatigué. Je grogne : « bon, bouge ton cul ailleurs, j'vais chercher une éponge. Et ouais, si tu pouvais éviter de me mordre ça serait cool, ma dernière expérience a été plutôt douloureuse.  »
Je vais dans la cuisine, lui tournant le dos je touche mes deux canines du bout des doigts. Quand les filles disent que je suis un véritable animal, en soit elles n'ont pas tort. En compagnie de vampires je suis toujours excité comme un fou, non pas sexuellement, mais réellement comme une bête. Sur les nerfs, comme si je devais lui prouver que je suis le plus fort, le plus doué, le plus dominant. On remarquera qu'avec Lei, ça commence à s'estomper, puisque j'ai l'habitude d'être en sa compagnie et sans vouloir paraître totalement égocentrique je n'ai pas l'impression d'avoir à craindre pour ma virilité en sa compagnie (surtout en ce moment). Cette partie de moi si je pouvais passer outre ça serait vraiment cool. Puis tout serait réellement plus simple et je ne serais pas obligé d'aller bouffer des GENS. Cette idée me rebutait fortement avant, mais après être tombé malade avec 40 de fièvres à causes des complications d'un rhume, je me suis fait à l'idée que si je voulais survivre, je devais au moins pomper du sang à de pauvres bêtes. Ca m'apprendra à pas faire gaffe. Je prends l'éponge dans l'évier, l'essore et réfléchis : voyons les choses de façon positive, je ne peux théoriquement plus subir de transformation ou changement de race. Si je meurs, je meurs point.

Je reviens et remarque que Lei a bougé. Satisfait qu'il ai écouté mes ordres (pour une fois), je joue néanmoins la femme de ménage et nettoie comme je le peux le canapé. Jetant l'éponge à travers la maison, elle atterrit immédiatement dans l'évier. Des années d'expérience. Je m'assieds sur un siège disponible, enfin le verbe affaler serait plus correct. Celui qui est tellement mou qu'on a l'impression qu'il veut nous manger et qu'on finira aspiré en son sein.

Soupirant longuement, je le regarde dans les yeux pour lui faire comprendre que j'attends maintenant une vraie réponse,et je coupe le silence qui devient pesant :
«  Bon, mec dis moi tout, tu attends quoi de moi ?  »
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Lei N. Nevenscheinder
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Re: Don't judge me, bro. » [LAIT AU RIZ (Leiori)] | Mer 04 Fév 2015, 21:01


Elle lâche un petit soupire soulagé en voyant la brunette tourner les talons et sortir de la pièce. Si Rhéa aurait répondu, la vampire n’avait aucune idée de ce qu’elle répondrait. Pas qu’elle manque de réparti, mais elle avait du mal à mentir à la fraterie de son meilleur ami. Ce dernier n’avait pas l’air aussi réjoui qu’elle, d’ailleurs, vu sa mine décomposée, et Leia savait parfaitement ce à quoi il pensait: tout allait lui retomber dessus. Et le pire c’est qu’elle culpabilisait -ce qui n’avait pas toujours été le cas, à vrai dire- mais qu’elle ne voyait absolument pas comment se racheter. Surtout que la suite n’était franchement pas mieux que ce qui venait de se passer. Enfin, si ça pouvait les éviter de se retrouver trempés de lait, ça serait cool.

« Bon, la prochaine fois viens pas sonner à je ne sais quelle heure de la nuit, tu as pu constater que je suis un homme normal et qu'il m'arrive de faire des trucs stupides. »
« Oui oui, désolé... »
« bon, bouge ton cul ailleurs, j'vais chercher une éponge. Et ouais, si tu pouvais éviter de me mordre ça serait cool, ma dernière expérience a été plutôt douloureuse. »

Elle retient un petit rire nerveux; il lui avait déjà raconté ce soir-là où il était passé du statut de ange-démon à ange-démon-vampire. Leia n’avait aucune idée de ce que ça faisait de se faire mordre -c’était elle qui mordait, généralement- mais elle imaginait bien que ce n’était pas une partie de plaisir; et ce n’était pas Orion qui allait la contredire. Celui-ci se lève et se dirige vers la cuisine en ronchonnant, tandis qu’elle se redresse à son tour en esquissant une grimace: la sensation du lait contre sa peau était franchement désagréable. Obéissante -elle avait fait suffisamment de connerie pour...les dix minutes à suivre, disons- elle s’éloigne du canapé, qu’il revient pour essuyer à l’aide d’une éponge. A ce train, brûler et racheter le canapé aurait été plus rapide, mais la blonde n’évoque pas cette idée parce qu’elle savait très bien qu’Orion n’était pas du genre à gâcher de l’argent. Sauf pour Wendy. Mais elle était bien placé pour le savoir, puisqu’ils ont habité chez Leia un long moment après le décès de leur père.
Après avoir fait le plus gros du travail, Orion lance l’éponge dans l'évier -vantard- et se laisse tomber dans un autre siège, moins trempé de lait. Ce qui n’est pas bien difficile. La jeune femme préfère rester debout. Histoire de pouvoir déguerpir si il se jetait sur elle pour l’étrangler une fois qu’elle aurait posé les conditions pour retrouver son chromosome Y.

« Bon, mec dis moi tout, tu attends quoi de moi ? »

Elle se dandine d’un pied sur l’autre, manque de tomber du haut de ses talons et soulève son immense robe blanche pour retirer ses escarpins, perdant au moins sept ou huit centimètres -elle se demandait pourquoi elle était aussi petite en fille alors qu’elle atteignait facilement le mètre quatre-vingt-dix en mec. Ses doigts s'emmêlent dans sa crinière blonde lorsqu’elle se frotte le crâne en tentant de trouver les mots juste pour pas se faire renier, taper, tuer et re-renier.

« Ben...J’t’avoue que je connais déjà cette potion vu qu’une amie l’a déjà utilisé par accident sur elle, alors...Bah déjà ‘me faudrait des vêtements. Autre que cette robe parce que je préfère me trimballer à poil qu’en robe quand je redeviendrais normal. »
Elle baisse les yeux vers sa poitrine et décolle le tissu, une grimace dégoûté collé au visage et soupire brusquement.
« C’est dé-geu-lasse. Collant et tout. Burk. »

Elle remet ses cheveux en arrière d’un mouvement de tête, ce qu’elle faisait très souvent et qui, en quelques sorte, la caractérisait, puis tourne la tête vers le mûr. Tout mais pas ses yeux; elle était trop gêné de lui demander quelque chose du genre. Mais après tout il était le seul à pouvoir le faire, puisqu’il était hors de question qu’elle demande à son jumeau, ou même à Naomiie. L’air aussi boudeur qu’embarassée, elle laisse échapper un grognement plus ou moins audible.

« Faut que tu m’embrasses. »
La seule envie qui lui prenait était d’imiter l’autruche et de plonger sa tête dans le plancher.




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Re: Don't judge me, bro. » [LAIT AU RIZ (Leiori)] | Dim 15 Fév 2015, 22:58

« Ben...J’t’avoue que je connais déjà cette potion vu qu’une amie l’a déjà utilisé par accident sur elle, alors...Bah déjà ‘me faudrait des vêtements. Autre que cette robe parce que je préfère me trimbaler à poil qu’en robe quand je redeviendrais normal. »

Généralement, quand Lei tourne autour du pot, c'est qu'il sait que ce qu'il va me demander me rebute. Sachant ça, je rebute encore plus, et j'ai peur. Il est vrai que j'aurais du mal à le laisser dans la merde (en partie car je lui serais redevable à vie), mais l'idée d'un truc encore plus glauque que je ne peux l'imaginer me fait frissonner. Ce mec a le chic pour se mettre dan des situations encore plus bizarres que celle dans lesquelles se mets Kaori. Je m'enfonce dans mon fauteuil afin de m'assurer une certaine tenue à l'annonce de la nouvelle et ainsi éviter de lui sauter dessus.
Il peste, je m'abstiens de tout commentaire style « c'est la faute à qui, d'après toi ? »

«  Faut que tu m’embrasses.  »

J'ouvre grand la bouche, sans trop savoir quoi dire ou faire, espérant que ça soit une blague. Mais vue sa tête, j'en doute. Je me sens incapable de faire un mouvement, quelqu'il soit. On aurait pu m'assommer avec une massue, on aurait obtenu le même résultat. Il faudrait un jour que je questionne mon étoile car je vais finir par croire qu'elle a quelque chose contre moi. J'ai déjà embrasser des gens, ça c'est pas un problème. Ma vie sentimentale est vide en ce moment mais ça ne veut pas dire que ça a toujours été le cas, et pour l'instant je ne cherche pas l'âme sœur. Comme dit Vénus « ça va lui tomber dessus comme de la merde ; on pourra rien faire et en plus de ça il sera encore plus con que d'habitude ». Néanmoins embrasser mon meilleur ami, même si il ressemble à tout pour tout à une demoiselle, ça me dérange.

«  Bon, pour les fringues je pourrais arranger ça facilement, un sweat et un pantalon ça te va ?  »

Sans trop attendre de réponse de sa part, je me lève de mon siège avec précipitation et monte les escaliers. J'ouvre chacune des portes des chambres de mes sœurs afin de vérifier qu'elles dorment toutes et m'engouffre dans la mienne afin de prendre au pif un sweat et un jean. On fait plus ou moins la même taille, et dans le pire des cas il ne chipotera pas sur son apparence, nous sommes en pleine nuit et je serais le seul à le voir. Je redescends et lui lance à la figure les vêtements que j'ai choisi au pif et remarque en passant que le haut, c'est celui avec le symbole de Batman, et je souris comme un con en pensant au surnom stupide que m'a donné l'autre pute salade et reprends ensuite mes esprits, avant de m'affaler sur le siège où j'étais assis :
«  Bon, un bisou comment ? Genre sur la joue ça marche ou je dois smaker ou carrément y mettre la langue ?J'vais pas te laisser comme ça dans la merde, j'suis méchant mais pas au point de te laisser dans le corps d'une femme. Par contre je te jure, si tu te fous de moi, si tu en parles, je te démonte, compris ?  »

Pas que je ne l'aime pas, mais sa capacité à être con est tout de même incroyable, et il ne manquerait plus que les gens pensent que je suis gay... Je suis suffisamment considéré comme un asexué (vivre avec 3 filles apparemment ça castre, j'ai beau dire que non, on ne me croit pas, pourtant je vous assure que SI, je suis toujours un mec...) sans en plus qu'on me colle l'étiquette du PD de service.




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