Liés par le sang sans le savoir {Eole}

Liés par le sang sans le savoir

Le parc, un endroit où je revenait assez souvent ces derniers temps, mais ce n'était pas pour me gêner, en effet, les mortels avaient le don d'être différent selon les endroits où j'allais. Ici, il y avait quelques couples qui se baladait main dans la main. Des gens qui sont là pour prendre l'air, il avait aussi des anges qui s’exerçaient à leur vol dans un coin plus reculé. La nuit rendait les choses agréable, après tout, j'avais déjà croisé une mortelle agréable à vivre dans cet endroit, un sourire vint se peindre sur mon visage. J'avançais, les mains dans les poches. Mon œil observant les alentours avec une passion jamais éteinte. Depuis des siècles, les mortels me fascinait. Je passais une main dans mes cheveux roux. Puis une musique qui me rappelait vaguement quelque chose m’attirait peu à peu à elle. Mes souvenirs étaient une chose assez peu stable, il se rappelait d'une mortelle blonde, terriblement belle, si j'aimais les blondes, disons que j'avais es périodes. Des fois je les aimais, parfois je préférait les autres. Mes pas me conduisaient dans un endroit, je voyais une femme blonde, mon cœur ratait un battement, je retrouvait l'espace de quelques secondes une de mes conquêtes un peu oubliées. J'étais un peu soufflé, ce qui pour un dieu du vent était le comble de l'ironie. J'écoutais avec attention, je n'osais approché comme si cette relation entre moi et cette blondinette s'était finie avec violence ce qui expliquait pourquoi mes souvenirs avait presque disparus de mon esprit. Je m'arrêtai à distance raisonnable.

-Bonsoir, excusez-moi cet intrusion, votre musique me rappelait quelqu'un, alors je suis venu voir. Quelque chose en moi me dit que vous connais, mais avez quelque chose de différent. Je dois passer pour un pervers comme cela. Je me présente, je suis Eole. Merci pour votre douce mélodie, mademoiselle.

Je faisais une petite révérence, je suis et resterai un gentlemen. Après tout je n'avais presque rien à perdre avec mon statut divin. Le vent vint me voir je jouais un peu avec avec mes doigts, c'était quelque chose dont je pouvais me lasser, qu'importe si ça faisait des siècles que moi et mon élément se côtoyaient. Je regardais cette femme. Pourquoi j'avais oublié, je remontais une écharpe, elle sentait le caramel, comme les yeux de cette personne. Mon sourire à cette pensée ne faisait que s'agrandir. Je m'asseyais sur le sol et vérifiais d'un geste rapide si mon bandeau ne s'en allait pas. Il était solidement attaché. C'était tant mieux dans un sens. Je pouvais parler à cette personne qui me disait vaguement quelque chose. Les vents dérangeaient encore et toujours ma chevelure rousse qui prenait des reflets cuivrés en cette nuit ou la lune brillait dans les cieux. Je n'allais pas reculer ou aller voir ailleurs, quelque chose m'intriguait, quand cela arrivait, je pouvait rester des heures au même endroit. Moi qui d'ordinaire avait bien plus la bougeotte que n'importe quel mortel.

-Je suis enchanté de faire cette rencontre en cette belle soirée.

(C)PER KURU'

Liés par le sang sans le savoir

Surpris, voilà ce que j'étais en ce moment. Ce sentiment avait le don d'émoustiller mes sens. C'était comme un renouveau, je m'en lasserai jamais. Elle parlait de sa mère à qui elle ressemblait, je soulevais un sourcil. Quelqu'un d'autre, peut-être. Des blondes j'en avais vus des milliers pourtant cette musique semblait touché mon cœur, un lointain souvenir. Je ne savais sur quel pied danser, mes pensées et ma mémoires sont tellement désordonnées. Impossible d'y mettre un ordre logique, pas faute d'avoir essayé. Il faudra que je demande conseil à Athéna. Son affilié me fixait du regard, lui aussi avait les yeux verts, il semblait prêt à me mettre en morceau. La pauvre créature ignorait qu'elle devant les yeux un dieu, on ne tue pas une divinité si facilement. Qui plus est, je venais d’acquérir ma nouvelle arme, je l'aimais déjà, mon marteau. Son sourire était doux, je me plaisait à le regarder. Il était tendre et doux. Ce que j'aimais chez les femmes, c'est bien sûr leurs formes, mais aussi la douceur qu'elle dégageaient. Elle se nommait Mélody, pour une musicienne comme elle, ça lui allait comme un gant. Je souriais, sa mère avait bien choisi, qui plus est, elle avait l'air d'un ange. Cette comparaison me fit ressentir un pincement à mon cœur. C'était étrange. Puis elle posait une question des plus justifié. Je laissais un rire m’échapper. Elle était comique cette petite.

-Je ne suis pas le seul, nous venons régulièrement à cet endroit, il est l’œuvre des grands dieu du Panthéon, je suppose que j'ai mis sans m'en rendre compte, une pierre à l'édifice qu'est cette île. Je suis aussi heureux de voir une personne aussi adorable, quand je vous vois mon cœur se serre, comme si j'ai fait une chose impardonnable à la personne qui vous ressemble, si c'est le cas, je suis navré, mais sachez comme le vent, je change encore et toujours. Je serai jamais vraiment le même, mais au fond je reste le même homme, je suis un être paradoxal, vous ne trouvez pas ?

Je souriais aimablement à cette jeune fille. Elle s'était mis elle aussi sur le sol, ignorant le regard de tuer que m'envoyait son affilié, une bête pleine de sens, après tout, je suis une personne dangereuse. Les dieux sont une puissance écrasante, moi, j'aime auprès des mortels, mais j'ai ma fierté de divinité, ma famille c'était la meilleure du monde, qu'importe ce qu'on disait d'elle, malgré nos disputes, nous restions plus ou moins unis. Je regardais cette femme, sa musique me rappelait un chant, comme si autrefois je l'avais chanté à quelqu'un d'autre. Je laissais cette mélodie se répercuter sur le vent. Cette femme qui la rassemblait ou sa mère faisait parte de mon passé, j'en mettrai ma main à coupé. Mais à quel point j'étais lié à cette jeune fille ? J'en savais rien. Cette nuit m’apporterait sûrement les réponses. J'étais seul et heureusement car mon affilié aurai tout gâché.

-Mais rassurez-vous, il est plus fréquent de me croiser, moi plus que les autres.

(C)PER KURU'

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J'étais franc dans mes pensées, je n'aimais pas trop mentir, je le faisais par convenance. L'affilié était sur ses gardes, je l'entendais au ton qu'il employait. Cette bête se tracassait vraiment pour sa maîtresse, j'aurai bien donné tout ce que j'avais pour que mon lié ai autant de bon sens, même si son côté gamin m'amusait très souvent. Je resterai dans ma tête, malgré que j'avais traversé le temps. Puis je pouvais presque entendre la bête souffler que j'avais presque la même odeur que cette jeune fille. Je soulevais un sourcil. Je regardais attentivement cette jeune fille. Elle était fâché avec son lié, chose que je pouvais que comprendre, j'avais congédier Athos après son énorme bêtise. Puis elle se pelotonnait contre elle-même , j'avais déjà vu ce genre de scène, mais je n'avais jamais imaginé y être pour quelque chose un jour. Elle parlait de choses, la fragilité des mortels, de sa mère partie trop tôt la laissant au bon soin de ses grands parents, sûrement maternels, car elle ne connaissait pas son père. Une personne qu'elle n'avait jamais rencontré, soit c'était un décès mortels irresponsable, soit un dieu. Elle était triste, je voulais la rassurer, mais je n'osais le faire avec des gestes. Je devais trouver les mots justes. Elle disait que son père était un dieu. Pauvre petite, rencontré un parent divin est compliqué, même moi je galère pour retrouver le mien, alors que j'en suis un moi-même. Je m'approchais et posais une main sur son épaule, un petit sourire de compassion sur mon visage. Sa mère était une personne magnifique, comme elle. Une femme qui m'aurait sûrement plu.

-Je peux vous dire si c'était moi ce fameux homme, j'ai aimé votre mère, il a du se passé quelque chose pour que je ne reste pas plus longtemps avec elle. Il y a deux choses qui me font quitter mes conquêtes, les enfants, car un sentiment de culpabilité me prends quand c'est le cas. Saviez qu'il était interdit à nous dieux, de faire d'intervenir de trop dans la vie de nos enfants, ce qui donne naissance à ma culpabilité, car je ne serai jamais un bon père. La seconde ce qu'un dieu du Panthéon a du demandé mon aide. Je suis une divinité mineure, je suis là en cas de souci.

Je voulais clair auprès de cette jeune fille qu'importe si son père était moi ou un autre, bien sûr certains dieux se foutaient éperdument de leurs enfants, ce n'était pas mon cas, à chaque fois que j'en avais un, je devenais un peu gâteux. Ce qui étonnait toujours les mortels témoins de la scène. Moi cela avait le don de me rendre si heureux de les voir, de leur parler, même un seul instant. Si je pouvais être là pour eux quelques instants, c'était tant mieux. Mais je comprendrais qu'on me rejette, après tout j'avais été absent. Comme les autres dieux, moi qui aimais les mortels plus que tout. Qui découvraient des choses en même temps qu'eux. Je respirait à fond.

-Mérédith a été aimée, mes souvenirs sont flou, je me souviens d'une blonde, de cette musique que vous jouiez à l'instant. Il y a des choses qui restent en moi malgré qu'on efface ma mémoire.

(C)PER KURU'