Re: Leçon de vie dans le parc | Dim 09 Nov 2014, 09:12
Leçon de vie dans le parc
Freya s'amusait, elle avait peur, difficile d'oublier les gens autour d'elle, mais elle faisait un effort pour les ignorer et taquiner un peu son protecteur, elle n'était pas le clown pour rien. L'adolescente était une comique et comme une enfant devant le monde qu'elle redécouvrait. Ses jambes avaient de bonne foulées. Elle avait entendu son compliment face à sa cabriole, pour une fois qu'elle n'atterrissait sur ses fesses, elle sourit. Il n'avait donc pas vu à quel point ces deux-là était proche. Elle sentit son sourire se faire plus grand en y repensant. Elle zigzaguait entre les gens sur son passage. Par contre, elle avait prévu sa réaction face à son décoiffage. Il tenait à ses cheveux roux, d'ailleurs ils étaient plutôt doux. Comme quoi les gens se trompaient sur les gens ayant cette couleur de cheveux, elle sentit une bouffé de fierté monté en elle. Son protecteur était un sacré beau gosse. Il suffisait de voir comment le public le regardait pour le savoir. Il regardaient Amel comme une chose précieuse. Elle avait beaucoup d’endurance, ce qui la permettait de courir un bon moment. Elle aimait beaucoup se dépenser, rejoignant le type effrayant qui jonglait dans la philosophie de sa vie. Puis il se lançait à sa poursuite, elle courut à toute vitesse, il était rapide. Il l'attrapait, elle gonfle ses joues, c'était trop court. Elle s'agitait sur son épaule, il se dirige vers l'entrée avec de grandes enjambées. Il la raille un peu, il parlait de punition, d'autres aurait pu avoir peur, mais Freya n'avait pas peur. Elle savait que Amel n'était pas méchant avec elle. Pour les autres, elle ne le suivait pas hors du cirque pour le savoir. Elle savait cependant qu'il plaisait et en jouait, elle se demandait ce qui avait d'amusant dedans. Il la chatouillait, elle se mit à rire d'une façon adorable. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'exprimer son hilarité face aux touchés de l'acrobate.
-Stop Amel, je veux respirer...
Freya disait cela entre deux rires, si bien qu'il lui fallut tout un temps pour finir sa phrase. Elle s'agitait sur son épaule, elle aurait pu se faufiler et fuir, mais elle voulait rentrer, au moins un peu. Elle se met à toucher son cou, tente tant bien que mal avec ses mains de lui rendre ses chatouilles. Elle ne serait pas la seule à rire, ah ça non. Elle était un peu têtue. Elle ne savait pas à quel cette complicité entre eux attirait les regards, trop préoccupée à faire plier son protecteur, son ami. L'adolescente ne rendait pas la chance qu'elle avait d'avoir quelqu'un comme ces deux amis pour l'entourer et rendre son monde moins effrayant. C'était quelque chose qu'elle avait du mal à saisir. Ce monde-ci était fait pour la jeune fille, en se trouvant une nouvelle famille avec le cirque, elle était en sécurité, ce 'était pas aussi classe qu'être fille de dieu, mais elle ne changerait pour rien au monde, son univers qui était le sien, qu'importe si il était étrange. Elle sourit.
-J'ai dit stop Amel ! Coquine ça veux dire quoi ? Pourquoi j'ai l'impression que ce mot est bizarre.
Une lueur traversa son regard, puis elle écarquillait les yeux, ce mot lui disait quelque chose, un élément de son passé. Elle frissonna comme si cela annonçait rien de bon pour elle. Elle se sera contre Amel, un peu apeurée, son rire avait cessé, pour faire place à l’incompréhension mêlée à la peur. Elle ne devait pas y penser. Elle secoua vivement sa tête avant de se souvenir de ce que Iorek disait en ce moment. Ce dernier la regardait.
-Freya, arrête d'y penser, ce qui est perdu dans ta mémoire, doit le rester. Amel, ramène-là, il est temps qu'elle rentre. Puis t'imagine si une représentation se fait sentir.
Comme eux, l'ours était maudit par le cirque. Il arrivait des fois où il aidait le dompteur en participant à son numéro. Il se mit à jeter un regard sur le parc, avant de lâcher un soupir, le monde était là profitant de la nature du parc. Il y avait des moments où l'animal regrettait sa fausse banquise et le froid, ça viendrait, ce qui lui faisait peur c'est Freya et son habitude des temps clément.
Coeurs : 133 Messages : 471 Couleurs : #ff7518 & Indigo J'ai traversé le portail depuis le : 23/07/2014 et on me connaît sous le nom de : Etilya - Ebola Mon nom est : Amelëyr Círdan Thanáriel. Actuellement je suis : célibataire, volage, et bisexuel ! Il paraît que je ressemble à : Ren Jinguji -- IRL Jamie Campbell Bower et à ce propos, j'aimerais remercier : ARIA ♥♥♥
Re: Leçon de vie dans le parc | Sam 15 Nov 2014, 11:52
Leçon de vie dans le parc Feat Freya & Amel
Tu te prends bien quelques coups, mais tu la maintiens assez fermement pour l'empêcher de s'échapper. Tu ris avec elle, la chatouillant sans merci, même lorsqu'elle te demande d'arrêter. Tu es sans pitié, décidément. Enfin ce n'est pas bien méchant. Avec toi, l'expression « qui aime bien châtie bien » prend tout son sens. Ombre arrive en trottinant, la gueule entrouverte, et vous observe. Elle vous trouve bien trop énergique cet après-midi. C'est un félin, à la base, un grand fauve. Quand elle ne chasse ni ne mange, elle dort. Elle s’assoit près de toi et bâille à s'en décrocher la mâchoire. De ton côté, Freya renouvelle sa demande, cette fois-ci avec plus de fermeté. Tu t'arrêtes, comprenant qu'elle a besoin de respirer, et la reposes par terre. Elle commence soudain à s'angoisser. Tu fronces les sourcils, interloqué.
∞ Coquine, c'est comme chipie, ça veut dire que tu es malicieuse, tu vois...
Tu soupires en comprenant l'origine de son malaise. Oui, ce mot a plusieurs sens et il est fort probable qu'il lui rappelle justement l'un d'entre eux. Tu ne pensais pas qu'elle réagirait comme ça. Tu ne pensais pas à mal, c'était juste pour la taquiner. Ombre s'approche d'elle et la fixe de ses grands yeux violets.
∞ C'est un adjectif affectueux. Allez, n'en parlons plus.
Tu ne posséderas jamais le tact de ta panthère. La diplomatie, tout ça, ce n'est pas fait pour toi. Tu te penches vers Freya et la prend dans tes bras, sincèrement désolé -pour une fois. Tu hoches la tête aux paroles de Yorek. Oui, il vaux mieux rentrer, il est temps. Qui plus est, tu sens l'appel du cirque approcher. Cette sensation qui te prend à la poitrine et te pousses à tout faire pour y retourner, comme si ton cœur voulait en sortir pour rejoindre l'origine de la malédiction. C'était parfois frustrant, toi qui aimes ta liberté.
∞ Excuse-moi Freya, je ne pensais pas que ça te ferait cet effet. Allez, viens, on va renter, Yorek a raison.
Ombre acquiesce. Comme tous les affiliés du cirque, elle est aussi soumise à la malédiction, bien que l'effet soit moindre. Elle n'aime pas plus que toi le fait d'être retenu de force dans un lieu, mais heureusement la forêt n'est pas bien loin et elle peut s'y rendre quand elle le souhaite, lorsque Lyvion n'a pas besoin d'elle, ni toi d'ailleurs. Elle est restée assez indépendante. C'est plus toi qui a besoin d'elle, en général. Tu apprécies sa compagnie, malgré ses leçons de morale répétitives. Tu prends la main de Freya et lui souris.
∞ On va répéter nos numéros, si tu veux. Comme ça on sera au point pour la prochaine représentation. Et puis, tu pourras aller voir Lyvion et ses fauves.
Tu lui ébouriffe les cheveux en riant. Elle déteste ça, tu le sais, mais c'est bien pour ça que c'est amusant. C'est ainsi que vous marchez vers la sortie, main dans la main, confiants et sereins... enfin toi du moins, car tu sens que ton amie est encore angoissée. Il faut lui changer les idées. Tu sais que ton meilleur ami est aussi le confident de ta protégée. Peut-être voudront-ils discuter. Toi, en ce qui te concerne, tu vas rentrer et flemmarder un peu. Ou répéter ton numéro. Tu ne sais pas encore. Ombre vous suit en secouant la tête en entendant tes pensées. Tu souris en coin. Elle est mal placée pour te reprendre, de vous deux, c'est elle qui paresse le plus ! Enfin.
Vous sortez enfin de l'espace vert. Heureusement, car à cette heure de la journée, la foule se fait plus dense à chaque quart d'heure. Et connaissant Freya, ce doit être un soulagement pour elle de partir. Et puis de toute façon, le cirque vous appelle. Le seul point négatif de la journée, c'est que tu vas devoir faire attention à ne pas te faire repérer par June. Sans quoi elle ne pourra pas s'empêcher de te courir après dans tout le chapiteau. Comprendra-t-elle un jour ce que veulent dire les mots « je ne veux pas que tu m'approche » ? Si tu ne t'explique pas, jamais sans doute. Mais tu ne peux pas t'expliquer. Personne ne sait, toi et Ombre excepté, pas même Lyvion même s'il a des doutes. Personne ne doit savoir. Ton passé, aussi lourd soit-il, ne regarde que toi. Et surtout, tu ne penses pas pouvoir supporter le regard différent de tes proches s'ils apprenaient la vérité.
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