it's really you? {aphrodite&valentine} | Sam 09 Aoû 2014, 22:06
VALENTINE - APHRODITE
Valentine passa une main dans ses cheveux d'or tandis que ses yeux d'émeraude scrutaient avec attention et curiosité les alentours. Il faisait beau ce jour là, et chaud. Très chaud même. Le soleil illuminait le paysage de sa chaude lumière agressive pour les yeux trop sensibles. Ce jour là, Valentine avait revêtit un short en jean, un débardeur blanc et des sandales de la même couleur. Aujourd'hui, elle allait apporter une offrande à sa mère, au Panthéon. C'était la première fois qu'elle allait faire ça, aussi elle ne savait pas trop comment s'y prendre; c'est pourquoi dans un panier en osier qu'elle portait au bas elle avait emporté une couronne de roses rouges enveloppé dans de la soie qui miroitait de mille reflets irisés au soleil. Magnifique rien à redire côté goût.
La jeune vampire avait ouï dire que la déesse Aphrodite appréciait beaucoup les offrandes des mortels; pourquoi ne pas tenter d'attirer son attention en allant se recueillir un peu au pied de son idole? Peut-être daignerai-elle se montrer à sa fille et lui montrer qu'elle se souciait de son bien-être? Ce que la demi-déesse ne savait pas c'était que la belle Aphrodite avait toujours observé les moindres étapes de sa vie, avait toujours été là pour punir ceux qui lui causaient du tort et qu'elle ne l'avait abandonnée que pour sa propre sécurité à elle, demi-déesse blonde aux yeux verts. Yeux qu'elle tenait de sa divine mère, évidemment.
Passons. Valentine finit par arriver au pied du Panthéon. Elle trépigna quelques secondes avant d'inspirer un bon coup; elle était nerveuse, et si elle se trompait? Si sa mère ne se montrait pas? Si elle n'appréciait pas sa maigre offrande? Tant de peurs qui s'entrechoquaient dans son esprit.. la peur de faire face à l'ignorance totale de la part de sa mère, la peur d'avoir fait une erreur en venant jusqu'ici... Mais maintenant il était trop tard, elle était arrivée trop près du but pour reculer et renoncer. Elle allait faire le premier pas vers sa mère.
Une fois à l'intérieur du Panthéon, la vampire mordue retint son souffle. C'était époustouflant, impressionnant. Tout était si grand, si riche, si lumineux, si coloré. Elle se sentait mal à l'aise face au regard sévère de toutes les statues des dieux qui la fixaient comme si elle n'était qu'un insecte bon à écraser... ce qui était en quelque sorte le cas. Le regard d'Aphrodite, enfin de la statue qui la représentait, paraissait en revanche doux et bienveillant... ou alors peut-être n'était-ce qu'une simple impression. « Attention! » Valentine poussa un cri à l'attention d'un groupe d'enfants qui venait de lancer de la boue sur la statue d'Aphrodite... un accident bien sûr, mais au lieu de s'excuser une petite fille à l'air de pimbêche haussa les épaules pour dire dédaigneusement; « C'est bon c'est juste une statue! » La vampire lui adressa un regard sévère et dur puis elle murmura; « Ce n'est pas qu'une statue! C'est ma mère... » Elle souffla les dernières paroles, puis elle marcha jusqu'à la statue.
De là, elle se saisit du morceau de soie qu'elle réservait à l'offrande, puis avec un soupir triste elle entreprit de nettoyer la tâche de boue avec le si joli tissus qu'elle réservait à a mère... il restait au moins la couronne. Pendant plusieurs minutes, elle frotta énergiquement en pestant après ces enfants inconscients, la déesse ne laisserait pas cet affront impunis. Mais ils n'étaient que des enfants, la déesse de l'amour et de la beauté pourrait-elle être cruelle envers de simples enfants ignorants et mal élevés? Valentine n'en savait rien du tout, mais elle espérant pour ces mioches que non.
e regard de la déesse était posé sur l'océan. Assise la première plage de la première ville côtière, la déesse contemplait calmement le panoramique. Le vent lui caressait la peau en transportant une odeur de sel. Ce lieu lui avait toujours inspiré une profonde sérénité et détente – soit le bonheur pour la déesse qui passait son temps à se prélasser. Elle trouvait ce lieu fascinant et comprenait la raison pour laquelle on pouvait « tomber amoureux » de cette vue. Un tel paysage fait passé à la fois un sentiment de puissance et de subsidiarité. L'horizon, limite entre le ciel et la mer, était à peine visible. On avait l'impression que les deux se confondaient, se mélangeaient, s'enlaçait pour ne former qu'un. C'était peut être la raison pour laquelle la déesse aimait cette vue. Aphrodite n'était pas une grande philosophe – tout le monde le savait – mais une grande sensible. Et face à la splendeur du paysage, la déesse de la beauté ne pouvait qu'être touchée. Mais il manquait une chose pour que tout soit parfait : Arès – dieu sait où il était encore passé. A cette réflexion, Aphrodite esquissa un sourire. Où qu'elle se rende, tant qu'elle n'était pas avec l'Amour de sa vie, il lui manquait... Elle avait hâte de le revoir pour qu'il lui conte toutes ses aventures !
Aphrodite était venu ici sans raisons particulière – juste pour satisfaire un autre de ses désirs et sortir de ses appartements. Elle avait décidé, de bon mâtin, d'aller se promener un peu sur Terre. C'était si marrant de se confondre aux Hommes. Même si elle avouait préféré les regarder du haut de la Grande Montagne, se fondre dans la masse n'était pas déplaisant. Aphrodite passa des heures à contempler l'Océan et ses allers-venues sur la plage. Elle se laissait parfois distraire par les agitations humaines. Il faut dire que l'été les plages étaient assez prisées. Il y avait donc un beau spectacle à regarder. De la mâtinée, jamais elle n'intervient se contentant d'observer au loin. Elle se limitait à l'utilisation de son pouvoir d'empathie, histoire de décrypter un peu ce qu'il se passait ici. L'ambiance était bonne, si bonne que la déesse aurait pu se prélasser des heures sur celte plage. Mais elle se décida à quitter son petit confort pour suivre la suite de sa programmation. La dernière fois que la jeune femme avait voulu faire le tour des sanctuaires qui lui était destinés, elle avait été sympathiquement interrompu l'obligeant à se détourner de ses objectifs... Cependant, avec cet imprévu, la déesse n'avait pas eu le temps de se rendre devant la statue à son effigie. Et, afin de satisfaire un autre de ses petits plaisirs, Aphrodite avait prévu de se rendre sur Sanctuary Heart afin de recueillir ses offrandes.
La déesse de redressa, retira le sable de son jean et de ses scandales. Aujourd'hui, elle s'était habillée simplement, souhaitant passer inaperçue – mon dieu que ce genre de chose devenait rare dernièrement. Après quelques pas, à l’abri des regards, la jeune femme se téléporta sur l'île crée par les Dieux afin de se rendre au Panthéon dans le château dominant l'île. Lorsque la déesse arriva, elle eut droit à une drôle de scène : des enfants s'amusant avec de la boue et une jeune femme leur criant après. Aphrodite n'avait pas très bien saisie ce qu'il s'était passé. Les enfants repartir aussi vite qu'ils étaient apparus mais la jeune femme resta. Elle était fine, élégante et dotée d'une magnifique chevelure dorée. Restant en retrait, Aphrodite l'observait. Oui, cette jeune fille lui disait bien quelque chose. La voir de face aiderait sûrement la déesse à confirmer ses hypothèses. Car la jeune demoiselle n'avait pas vraiment terminé sa phrase. Qu'est-ce, si ce n'est un statut ? Voilà la question que se posa la déesse. Quand elle vit la jeune fille s'emparer d'une étoffe de soie pour nettoyer le désordre qu'avaient causé les enfants, Aphrodite se décida à approcher. Après tout, c'était SA statut qui se faisait nettoyer. Bien qu'elle ne le montrait pas, la déesse avait été dégoûtée que cette boue s'étale sur sa statut. Après tout, c'était la représentation même de la déesse de la beauté : elle n'avait pas à être salie par de la boue de cette manière. Enfin, après, ce n'était que des enfants. Aphrodite aimait trop les enfants pour leur faire quoique se soit. Munie d'un sourire amusé, la déesse prit la parole lorsqu'elle fut à la hauteur de la jeune fille aux cheveux dorés.
« Les enfants sont vraiment rempli d'imagination, quelle idée de jouer avec de la boue dans un lieu comme celui-ci ? »
Aphrodite espérait surprendre la jeune fille, afin que leurs regards se croisent et qu'elle puisse dire si oui ou non, elle avait bien affaire avec Valentine. Car, si cela était le cas, elle avait affaire à sa fille. Si c'était le cas, elle rencontrait sa fille pour la première fois.
« Merci beaucoup, en tout cas. Je suis flattée qu'une jeune femme aussi ravissante que toi s'occupe du bazar causé par ces enfants... La déesse de l'Amour et de la Beauté sera certainement plus touchée par ton geste qu'elle ne l'aurait été avec une simple offrande... D'ailleurs, c'est à elle qui s'adressait ce joli foulard et cette couronne ? »
Quand cela lui prenait - et quand elle avait envie d'être assez discrète, Aphrodite parlait d'elle a la troisième personne... C'était histoire de passer inaperçue en attendant que la merveilleuse jeune fille ne se retourne, même si le coup du remerciement n'était pas des plus discret.
Plongée dans sa tâche et trop occupée à maugréer contre ces gosses, Valentine n'avait pas vu la belle femme s'approcher d'elle avec un sourire amusé aux lèvres. Cependant elle sentit qu'une grande force venait d'apparaître dans cette grande salle, mais trop occupée à nettoyer cette statue elle ne fit pas le rapprochement; après tout ils étaient au panthéon des dieux, il était normal qu'une grande puissance se dégage de cet endroit non? Elle n'avait pas fait le rapprochement aura puissante > dieu. Pas encore. En attendant, elle fut sortie de ses pensées quand une voix sortit de nulle part, la faisant sursauter; « Les enfants sont vraiment rempli d'imagination, quelle idée de jouer avec de la boue dans un lieu comme celui-ci ? » C'était une voix douce, teintée d'amusement. Mais la fille d'Aphrodite mordue ne put s'empêcher de pousser une sorte de couinement étouffé; « HI! » Le coeur battant la chamade dans sa petite poitrine toute frêle, elle n'osait pas se retourner pour le moment, trop occupée à calmer les battements de son palpitant. Une main sur le côté gauche de sa poitrine, elle respirait doucement et calmement; bon sang elle avait eut la peur de sa vie! L'autre main s'était arrêtée de frotter la tâche qui avait presque disparu; bon c'était au moins ça de fait. La voix s'était tue, mais après quelques secondes de silence sans que Valentine ne réponde, la jeune femme dit à nouveau; « Merci beaucoup, en tout cas. Je suis flattée qu'une jeune femme aussi ravissante que toi s'occupe du bazar causé par ces enfants... » Attendez. pourquoi cette femme la remerciait? Peut-être était-elle simplement une des nombreuses personnes qui veillaient à ce que le Panthéon reste en bon état? Ou alors était-elle elle-même un dieu? Il était vrai que maintenant Valentin ressentait l grande énergie qui n’émanait d'elle. La vampire ne daigna toujours pas poser le regard sur cette femme, ayant trop peur. Et si c'était sa mère? Et si cette femme qui la remerciait était en réalité Aphrodite? Ce n'était que peu probable, pourtant la blondinette y songeait. « La déesse de l'Amour et de la Beauté sera certainement plus touchée par ton geste qu'elle ne l'aurait été avec une simple offrande... D'ailleurs, c'est à elle qui s'adressait ce joli foulard et cette couronne ? » Cette femme avait-elle la capacité de lire dans les pensées d'autrui? La peur au ventre, elle espérait que cette femme ne pouvait pas lire les émotions des gens; elle n'avait aucune envie que l'on lise en elle comme dans un livre ouvert; elle ne voulait pas que cette femme puisse ressentir la peur qu'elle éprouvait à son égard, la peur qu'elle puisse être sa génitrice. Lentement, Valentine se retourna alors dans un bruissement de cheveux ondulants au creux de ses reins. La scène sembla se dérouler comme au ralenti; elle tourna d'abord la tête, puis le reste de se corps suivit, dans un mouvement fluide et aérien. Ses grands yeux verts qu'elle tenait de sa mère divine se posèrent dans ceux de la femme, puis après quelques seconde d'hésitation elle souffla; « Oui, j'ai entendu dire que ma mè-Aphrodite aimait beaucoup recevoir des offrandes. » Elle avait failli dire ma mère. Heureusement qu'elle s'était reprise.. elle espérait que cette erreur était passée inaperçue de sa part. Pascal qui depuis là se tenait tranquille s'agita sur son épaule, et il grimpa sur son crâne pour observer d'un air suspicieux la belle femme qui se tenait face à eux. Ce caméléon était extrêmement méfiant et protecteur envers Valentine, aussi ce comportement était tout à fait normal de sa part et n'avait rien à voir avec l'aura de la femme; il ne pouvait pas la ressentir. De là, la fille d'Aphrodite eut un petit sourire crispé mais néanmoins chaleureux tandis qu'elle se présentait en bonne et due forme; « Je m'appelle Valentine, lui c'est Pascal. Et vous? » Le caméléon plissa un peu plus les yeux tandis qu'il s'asseyait tranquillement sur le crâne de sa liée, tentant de sonder la jeune femme (ce qui bien sûr était impossible) mais que voulez-vous, ce caméléon était intenable et têtu comme une mule. La demi-déesse fixait son interlocutrice d'un air curieux et craintif à la fois, elle avait vraiment peur de ce que cette femme pouvait lui répondre; cette énergie, cette façon de parler d'elle, elle appréhendait la suite des évènements. Mais ce n'était pas possible, ça ne pouvait pas être sa mère. Mais ses yeux. Ses yeux, ils ressemblaient tellement aux siens maintenant qu'elle s'en rendait compte. Le souffle court, elle se tenait droite et attendait la suite des évènements.
près mûre réflexion, Aphrodite se serait certainement dit que ce n'était pas la manière la plus... idéale pour aborder sa fille – si elle avait bien affaire avec sa petite Valentine. Mais il était trop tard pour faire marche arrière. Il y a bien des siècles de cela, la déesse de l'Amour et de la Beauté avait hésité à aborder sa fille. Elle ne supportait pas l'idée qu'une petite fille puisse grandir sans un de ses parents. Heureusement, la déesse savait qu'elle pouvait compter sur le paternel de l'enfant pour s'occuper d'elle et lui offrir une enfance de petite princesse. Mais Aphrodite aurait aimé partager cela avec sa chère Valentine. Les moments, les liens entre une mère et ses enfants sont très importants. Elle mourrait d'envie de serre sa petite dans ses bras, de l'entourer de tout son amour, de coiffer sa chevelure dorée et de lui conter des histoires. Aphrodite n'était peut être pas la meilleure des épouses – et ne souhaitait pas l'être – mais elle tentait d'être La meilleure des mères. Évidement, elle savait quelle n'était pas au top, mais elle veillait à sa façon sur la demoiselle qu'elle avait enfanté. Avec tous les problèmes qu'il y avait déjà sur l'Olympe, demander de s'occuper d'une enfant – dont peut connaissait l’existence – était un peu mal placé. Aphrodite n'avait voulu faire part à personne de la naissance de Valentine, préférant la protéger de toutes ces histoires de Dieux. Faute de pouvoir le faire en personne, elle se faisait passer pour une bonne étoile, toujours attentive et à l'écoute. La déesse veillait personnellement sur elle, la regardait grandir et s'émerveiller. Bien qu'elle regrattait le fait de ne pouvoir être à ses côtés, elle se rassurait en répétant que ce qu'elle faisait était mieux que rien. Certain dieu ne faisait attention à leurs enfants. Aphrodite n'en faisait pas partie. Si elle décidait d'avoir un enfant, c'était pour s'en occuper. Après... Il y a différente façon de s'occuper de cet enfant. Éros était un cas, Valentine un autre. Cela n'empêchait pas d'affirmer que la déesse les adorait tous deux.
L'approche de la déesse n'avait pas été très fine. Aphrodite l'avait imaginé tellement de fois qu'elle était presque déçue. Certes, elle n'avait peut être pas en face d'elle sa magnifique petite fille – qu'elle avait perdu de vu depuis déjà quelques années – mais si c'était le cas, elle serait déçue. En tant que mère, Aphrodite souhaitait vivre le « parfait amour » avec sa petite fille. Elle avait imaginé tant de fois la prendre dans ses bras, lors de cette première rencontre, qu'elle ne pensait pas que la chose se passerait différemment. Mais une approche par derrière ne pouvait que surprendre la personne que vous interpellez. Aphrodite voulu s'excuser d'avoir fait peur à la jeune fille, mais préféra continuer, en la remerciant, plutôt que de laisser le silence s'installer. Un silence serait un véritable échec ! La déesse, histoire de faire la conversation et d'amener la jeune femme à la regarder dans les yeux, entama une conversation anodine. Elle interrogea la jeune femme sur ses intentions : faisait-elle une offrande à la déesse de la Beauté ? Si cela était le cas, Aphrodite en était touchée. Cette demande attira l'attention de la jeune femme, qui dédaigna enfin à poser les yeux sur la déesse de l'Amour. Tout se passa comme dans les films. On aurait dit que le metteur en scène avait recherché un effet de suspens en passant la scène au ralenti. Doucement, mais tout en fluidité, le cours de la demoiselle se tourna et les yeux des deux femmes se croisèrent.
Il ne fallu qu'une seconde pour qu'Aphrodite reconnaisse ce visage, ce regard... Comment avait-elle pu hésiter en voyant ses cheveux ? Tout en se maudissant de l’intérieur, la déesse écouta attentivement sa fille. Cela était les premiers échanges qu'elles se faisaient directement. C'était très important. Aphrodite n'avait cessé d'envoyer des messages codés à sa fille tout au long de sa vie. Elle doutait que cela ait pris beaucoup de sens dans la vie de sa fille, mais elle sentait que c'était une nécessité. Peut être l'avait-elle déjà consolée finalement ? Aphrodite se ferait un plaisir de la questionner, un fois que cette première rencontre s'officialiserait. La déesse sourit. Oh, alors elle le savait. Elle savait qu'Aphrodite était sa mère et elle venait lui faire une offrande – certainement pour cette même raison. La déesse était touchée : elle avait une fille aussi parfaite et attentionnée qu'elle. Aussi maladroite et attachante. La déesse allait se présenter lorsque le petit affilié de sa fille monta sur sa tête et tentait de la scanner. Aphrodite fut surprise par cette réaction, elle était loin d'imaginer qu'un Affilié se mettrait entre sa fille et elle alors qu'elles se rencontraient pour la première fois ! Valentine afficha un petit sourire crispé en se présentant. Maintenant que la demoiselle à la chevelure d'or était debout, Aphrodite lui adressa le plus tendre des sourires. Elle observa sa fille de la tête aux pieds : elle était parfaite. Aphrodite n'en cru ses yeux. Elle porta ses mains à sa bouche les yeux aux bords des larmes :
« Je n'aurais jamais cru te croiser un jour, et certainement pas ici ! »
Sans attendre le consentement du petit caméléon, la déesse se rapprocha de la jeune demoiselle pour la prendre dans ses bras. C'était certainement soudain, mais la déesse s'était retenue depuis trop longtemps. Voir sa fille en face d'elle lui donnait envie de la serrer dans ses bras, de lui donner tout l'amour qu'elle n'avait pu avoir durant sa vie. Ce n'est qu'une fois contre sa fille que la déesse reprit la parole, lui susurrant dans l'oreille quelques phrases :
« Je pense que tu sais parfaitement qui je suis, puisque tu savais à qui tu offrais ces merveilleux cadeaux... Mais je préfère le dire de vive voix en répondant à ta question. Je suis connue sous le nom d'Aphrodite, mais également celle qui, pour ta part, répond au nom de maman. »
« Je n'aurais jamais cru te croiser un jour, et certainement pas ici ! »
Les yeux larmoyants de la magnifique femme et sa mine peinée acheva de confirmer ce que pensait Valentine; c'était bien sa divine mère qui se tenait devant elle. La scène se déroula comme au ralenti dans la tête de la vampire; sa mère se précipita sur elle sans faire attention à Pascal qui s'était soudainement radouci, et elle l'avait prise dans ses bras. Elle l'avait prise dans ses bras, comme une mère le ferait. Valentine n'avait jamais eut de contact maternel avec personne, c'était la première fois qu'une femme la serrait ainsi contre elle.. avec tant de chaleur et de fermeté à la fois. Les yeux brillants de larmes, Valentine ne parvint même pas à balbutier quelques paroles; le son restait bloqué dans sa gorge tandis que la belle Aphrodite continuait en lui murmurant d'une voix tendre au creux de son oreille;
« Je pense que tu sais parfaitement qui je suis, puisque tu savais à qui tu offrais ces merveilleux cadeaux... Mais je préfère le dire de vive voix en répondant à ta question. Je suis connue sous le nom d'Aphrodite, mais également celle qui, pour ta part, répond au nom de maman. »
Valentine qui, jusque là, n'avait pas bougé d'un poil, eut soudain un sanglot étouffé qui s'échappa de ses lèvres résolument fermées. Cette femme qu'elle n'avait jamais vu de sa vie, cette femme qui en fait était une déesse, elle était là devant elle, à la serrer dans ses bras. Fermant les yeux, elle passa ses bras autour du corps parfait de sa mère, sans pouvoir laisser échapper quoi que ce soit. Elle sentait que si elle parlait, elle fondrait en larmes; et ça, elle ne voulait pas que ça arrive. Alors elle serrait les dents, ne disait rien et humait le parfum si rassurant qui se dégageait de sa mère, la belle Aphrodite, aussi émue qu'elle. La demi-déesse serrait avec force la déesse contre elle, finissant par laisser libre court à ses larmes qui se mirent à couler sur ses joues une par une, allant se perdre dans la chevelure parfaite de la déesse de l'amour et de la beauté.
« Ma...man. »
C'était la première fois qu'elle donnait ce nom à quelqu'un, la première fois qu'elle sanglotait ce mot. Elle était heureuse, mais en même temps elle craignait le pire; les dieux n'avaient-ils pas l'interdiction d'entrer en contact avec leurs enfants? Si c'était vraiment le cas, Aphrodite serait-elle punie par le dieu des dieux, Zeus? Punirait-il sa si belle fille qu'il avait marié sans son consentement? Cela, Valentine n'en savait rien, mais elle ne voulait pas qu'un malheur arrive à sa mère. Dans un énième sanglot, elle finit par se détacher de l'étreinte de sa mère pour la regarder dans les yeux; elle était tout bonnement magnifique, divine, ce qui en soit était tout à fait normal. Non vraiment, elle n'arrivait pas à croire que sa mère était là, devant elle, et qu'elle pouvait la toucher, sentir son parfum, se perdre dans son regard si semblable au sien. Après quelques longues et interminables secondes à se regarder dans le blanc des yeux, la jolie Valentine essuya ses larmes et glissa d'une petite voix;
« Tu n'aurais pas pu me dire directement qui tu étais? Ça m'aurait empêché de me faire des films.. »
Ce n'était pas un reproche, c'était seulement un constat. Elle avait tellement était surprise de voir cette femme à l'aura puissante et aux même yeux qu'elle qu'elle avait imaginé tout un tas de scénarios aussi incongrus et wtf's les uns que les autres. Au moins, maintenant elle comprenant d'où venait toute cette puissante qui se dégagea de cette femme si belle; c'était une divinité grecque, tout s'expliquait par ces simples mots. Valentine caressa doucement la joue d'Aphrodite, elle n'y croyait toujours pas. Sans un mot, elle finit par la lâcher comme si elle s'était brûlée, l'inquiétude se lit aussitôt dans son regard;
« Zeus ne va pas te.. punir? si il découvre que tu m'as rencontrée.... »
Elle ne voulait surtout pas que sa mère subisse le courroux du dieu des dieux, pas à cause d'elle, à cause de sa naissance. Elle n'aurait pas pu le supporter, elle s'en serait beaucoup trop voulu. Pascal, lui, ne bougeait pas et se contentait de fixer Aphrodite d'un air hébété; d'un côté il était heureux et joyeux que sa liée aie enfin pu rencontrer sa mère, mais d'un autre il ne savait pas comment réagir face à une déesse, aussi il fit la chose la plus normale; il se roula en boule sur la tête de Valentine et se mit à ronfler doucement, fainéant caméléon qu'il était.
aintenant, tout était dit. Maintenant, la jeune fille aux cheveux d'or savait. Maintenant il n'était plus possible de faire marche arrière. Aphrodite avait toujours eu envie de franchir cette limite. Elle avait toujours eu envie d'aller à la rencontre de SA fille, toujours eu envie de la câliner. Maintenant, c'était pour de vrai. Elle serrait sa fille dans ses bras en lui annonçant qui elle était. Elle était désolée de lui annoncer cela de cette manière, mais ne voyait d'autre moyen – et tout le monde sait que la déesse avait une grande estime d'elle même et qu'elle ne faisait pas très attention aux présentations qu'elle offrait aux autres, c'était inné. La présentation se fit très calmement, Aphrodite ne savait pas si elle avait bien fait d'avoir cédé à sa pulsion. Valentine avait peut être été choquée. Cela faisait beaucoup à encaisser d'un seul coup. La déesse tentait d'imaginer, mais je pense qu'il n'est point possible de comprendre ce qu'il se passait en ce moment dans la tête de sa fille. Et... pour une raison bien précise, elle n'userait pas de son dont d'empathie, respectant trop sa fille pour cela. Une mère peut comprendre sa fille sans dont. D'ailleurs, c'est ce qu'il se passait précisément ce ce moment : Aphrodite avait été surprise que Valentine retienne ses larmes... Mais la demoiselle finit par craquer. D'abord un sanglot étouffé, Valentine passa ses bras autour de la taille de la déesse de l'Amour qui la blottit immédiatement un peu plus contre elle. C'était si bon de l'avoir dans ses bras.Ensuite, les larmes se mirent à couler sur le visage de sa fille. Certes, la déesse ne le voyait pas, mais elle le sentait. Cela l'émue beaucoup, elle se mit à son tour, à retenir ses larmes bêtement. Pourquoi retenir toutes ces émotions ? Il était temps de tout lâcher, maintenant qu'elles se tenaient fermement l'une contre l'autre... Elles pouvaient se parler. Elle pouvaient tout se dire.
A l'image de sa fille, Aphrodite qui jouait les mamans fortes se mit à pleurer à son tour.
« Ma... man. » voilà ce qui l'avait fait craquer. Aphrodite laissa ses yeux verser quelques larmes. Elle avait beau être une déesse, les déesses ne sont pas invisibles, elles sont comme tous, elle pleurent. Et puis, elle était connue pour être une des plus sensible de toutes – pour ne pas dire La. Bien qu'au départ elle ne voulait pas embêter sa fille en pleurant, elle ne put s'en empêcher. N'était-ce pas une preuve d'amour au final ? En tous cas, la courte prise de parole de la demi-déesse Aphrodite n'avait pas énormément d'enfant. Jusque là, Eros était le seul à l'appeler ainsi. Valentine avait tous les droits d'en faire de même. Elle aussi était la chair de la déesse. La déesse, à la demande de sa fille, s'écarta légèrement pour l'observer. Ses yeux étaient d'un vert splendide. Aphrodite se dit qu'elle avait bien affaire à sa fille, il n'y avait qu'elle pour avoir les mêmes yeux que la déesse de la Beauté. La déesse n'osa rien dire, pensant qu'il fallait peut être un peu de temps à sa fille pour se remettre de ses émotions. Elle profita donc de ce moment pour essayer les quelques larmes qu'elle avait versée elle aussi. Que d'émotion ! Aphrodite n'imaginait pas qu'elle se mettrait dans cet état. Il était rare de la voir pleurer dès la première rencontre.
Ce fut Valentine qui brisa le silence qui c'était installé entre les deux femmes. Elle « reprocha » à sa mère le fait de ne pas lui avoir dit tout de suite qui elle était. Aphrodite sourit. C'est vrai, elle n'avait pas osé. Elle caressa la tête de sa fille avec tendresse.
« Désolée... Moi aussi j'aurai aimé que cela se passe autrement, mais tu n'as pas daigné à lever le regard, trop occupée à ta tâche. »
La sourire qui avait pris place sur les lèvres de la déesse disparu lorsque sa fille évoqua la sanction de Zeus. Ah ? Les dieux n'avaient pas le droit de rencontrer leurs enfants ? Quelle triste affaire. A vrai dire, Aphrodite n'était pas du genre à respecter les règles. Elle vivait comme elle le voulait. Peut être qu'un jour elle se ferait punir pour tous les comportements abusifs qu'elle avait – et continu d'avoir – mais au pire, elle n'était pas à cela près pour le moment. Rencontrer sa fille était un cadeau magnifique... Qu'importe ce que papa pense, Aphrodite ira contre sa volonté. Et puis... Cela pourrait être un occasion pour se faire taper sur les doigts encore un peu et remettre sur le tapis son histoire de mariage. Aphrodite rigola en séchant les larmes de sa fille :
« Pourquoi t'inquiètes-tu pour cela ? N'oublie pas que je suis La grande Aphrodite ! Crois-tu que je suis à la lettre ce que dis ce cher Zeus ? » La déesse de l'Amour serra sa fille dans ses bras. « Il ne pourra rien faire à cette rencontre... Et... tu sais, je ne sais même pas si il est au courant que tu es Ma fille. Tu as été mon petit secret pendant toutes ces années, mon petit trésor. Il ne pourra rien faire : ni te toucher ni s'opposer à notre lien ou cette rencontre. »
Aphrodite regarda l'affilié de sa fille. Un caméléon adorable. Il n'était plus sa la défensive, on dirait. Pourquoi sa fille s'inquiétait pour elle ? Les dieux ne pouvaient rien contre leurs liens. Valentine était sa fille. Même si elle n'avait pas le droit de la rencontrer, elle s'en fichait. Une mère, comme un père, se devait de rencontrer ses enfants et de les aimer. Personne ne privera la déesse de l'Amour de ce plaisir.
« Tu n'as pas à t’inquiéter pour cela. Maintenant que j'ai enfin la chance de te rencontrer, je ne laisserais personne mettre son nez dans NOS histoires. »
Munie de son regard tendre, la déesse posa un baiser sur son front de sa fille. Elles avaient beaucoup de choses à se dire. Même si elle avait put observer sa vie depuis son nuage, Aphrodite n'avait jamais eu l'occasion d'écouter sa fille de vive voix, d'écouter ses histoires. Elle mourrait d'envie de la chouchouter, de s'installer dans un coin à ses côtés et de parles des heures durant. Détourant le regard, elle se concentra sur les offrandes de sa fille. Elle saisie la couronne ne fleur qu'elle posa sur sa chevelure brune. Elle avait pris soin de retirer la petite fleur qu'elle se glissait habituellement derrière l'oreille avait d'installer le cadeau de sa fille sur sa tête.
« C'est un très beau cadeau, cela serait dommage de ne pas le porter, non ? » La déesse regarda la petite pleur dans sa main. C'était un bleuet, une de ses fleurs favorites synonyme de délicatesse. « Hum... que faire de celle-ci ? »
La déesse posait la question mais connaissait évidement la réponse. Elle la glissa dans les cheveux de sa merveilleuse fille.
Spoiler:
*___* la musique est trop chou ! Je connaissais pas. Merci pour le partage ♥
« Pourquoi t'inquiètes-tu pour cela ? N'oublie pas que je suis La grande Aphrodite ! Crois-tu que je suis à la lettre ce que dis ce cher Zeus ? » « Non, bien sûr non. »
Aphrodite serra Valentine dans ses bras, qui la laissa faire. Elle avait toujours un peu de mal à recevoir toute cette chaleur maternelle que dégageait la déesse à son égard, et d'un autre côté elle était aussi très intimidée.. bon sang elle avait une déesse devant elle! Elle ne savait pas quoi dire, pas quoi faire, elle avait peur de faire quelque chose de mal. Du coup, la petit ne disait rien et se taisait face à cette femme à la beauté surréelle. Elle avait rêvé tant de fois de ce moment, elle avait imaginé tant de fois sa réaction face à Aphrodite que là, eh bien elle était complètement bloquée et ne savait pas quoi faire.La déesse continua après avoir serré sa fille dans ses bras;
« Il ne pourra rien faire à cette rencontre... Et... tu sais, je ne sais même pas si il est au courant que tu es Ma fille. Tu as été mon petit secret pendant toutes ces années, mon petit trésor. Il ne pourra rien faire : ni te toucher ni s'opposer à notre lien ou cette rencontre. »
Elle dit ces mots avec tant de ferveur et de force que la demi-déesse mordue ne put que la croire, lui accorder sa confiance. Après tout, elle était une déesse, une entité au-dessus des humains, elle savait très bien ce qu'elle faisait non? Pascal poussa un petit soupir, roulé en boule sur sa tête. Il n'était plus aussi méfiant à l'égard de la déesse qu'au début de leur échange, il avait compris qui elle était et savait qu'elle en ferait pas de mal à sa liée pour la simple et bonne raison qu'elle était sa mère.
« Tu n'as pas à t’inquiéter pour cela. Maintenant que j'ai enfin la chance de te rencontrer, je ne laisserais personne mettre son nez dans NOS histoires. » « D'accord. »
Valentine sentit un frisson lui traverser tout le corps quand la belle Aphrodite se pencha sur elle pour lui embrasser tendrement le front; hormis son père, et Adrien, personne ne lui avait jamais fait ça. Enfin, personne de sexe féminin je voulais dire, la demi-déesse n'avait jamais eu de figure féminine sur qui prendre exemple, elle ne savait rien de sa mère alors elle s'était forgée elle-même son caractère, sans prendre exemple sur personne comme le faisaient ces enfants qui devenaient une pâle copie de leurs parents.
Soudain, Aphrodite s'éloigna un peu de sa fille pour s'approcher des offrandes que cette dernière avait posées. Que voulait-elle faire? Pourquoi allait-elle là-bas? Curieuse, Valentine se sentit heureuse de voir sa mère porter la couronne dans ses mains et la poser sur sa tête. Elle était magnifique.. en même temps elle n'était pas la déesse de la beauté pour rien, elle n'avait pas obtenu son titre dans une pochette surprise non plus.
« C'est un très beau cadeau, cela serait dommage de ne pas le porter, non ? »
Pour toute réponse, Valentine hocha doucement de la tête, sans rien dire. Elle se sentait toute petite et insignifiante face à elle, comme un insecte face à une lionne majestueuse... le vilain petit canard à côté du magnifique cygne... mais d'un autre côté elle était heureuse que leurs routes se soient enfin croisées, au bout de plusieurs siècles certes mais elle n'en tenait pas rigueur à la belle Aphrodite; quand tu es immortel tu perds la notion du temps, cela Valentine était bien placée pour le savoir.
Le regard vert de Valentine si semblable à celui de la déesse glissa sur la petite fleur que la brune avait retiré de la couronne pour la garder dans les mains. Avec un petit sourire, elle s'était tournée vers sa fille pour lui demander;
« Hum... que faire de celle-ci? »
Valentine allait enfin tenter une réponse, mais la belle Aphrodite fut plus rapide qu'elle; d'un mouvement fluide et gracieux elle glissa le bleuet dans la belle chevelure dorée de Valentine, qui sourit timidement à sa mère. Un petit silence se glissa entre les deux belle jeunes femmes (enfin, jeunes, tout est relatif mes chers amis), silence que la vampire brisa en disant d'une voix timide;
« Elle te va bien. »
En fait, ce qui l'intimidait aussi, c'était le lieu de leur discussion. Le Panthéon était grand, gigantesque, et lui donnait l'impression d'être un simple cafard.. donc bon pour les retrouvailles mères-filles y avait mieux, comme par exemple le parc, le marché, la fontaine d'Athéna, Chloris et j'en passe! Les yeux de Valentine se mirent soudain à pétiller, tandis qu'elle prit la main de sa mère pour lui montrer la sortie;
« Et si... on sortait? Ce n'est pas que j'aime pas le Panthéon, hein, mais disons qu'il y a plein de choses à voir dehors! »
Il faisait si beau, autant qu'elles en profitent? Valentine pourrait toujours lui montrer les lieux qu'elle préférait, les lieux fréquentés par des musiciens de rue talentueux qu'elle connaissait et qu'elle appréciait.. comme cette fois où elle avait dansé dans la rue avec cette fille, qui était habillée comme le petit Chaperon Rouge. Oui bon, Valentine avait oublié le nom de cette fille qui était en fait sa demi-soeur, elle qui était aussi fille d'Aphrodite. Avec un petit sourire, elle entraîna sa mère avec elle, quittant le Panthéon. Il faisait beau, il faisait chaud, les gens papotaient joyeusement entre eux, quelques regards se tournèrent vers elle -en même temps avec la déesse de la beauté à côté de soi... on ne pouvait pas rester discrets- mais Valentine ne s'en formalisa pas.
[hrp; je suis contente que tu aies aimé la musique! 8D]
ui, c'était bien elle. La divine mère se présentait enfin à sa merveilleuse petite fille. Valentine était un secret qu'Aphrodite avait porté de longues années seule. Elle n'avait pas le souvenir d'en avoir parler à qui que ce soit, même son Arès adoré. Elle aimait ce Dieu plus que n'importe qui dans cet univers, et c'est justement pour cette raison qu'elle ne pouvait lui parler de cette petite fille. Arès était connu pour être jaloux et possessif, et bien que la déesse de la Beauté trouve cela très attachant, elle savait aussi pour ces raisons qu'il ne fallait pas qu'il sache. Valentine était un secret. Un secret très profondément caché dans les entrailles de la déesse. Elle l'avait précieusement gardé au chaud et fermé à clé. Un jour peut être. Un jour elle se déciderait à en parler. Surtout maintenant qu'elle était grande. Valentine avait toujours été adorable. Quand Aphrodite l'avait serrée pour la première fois, à sa naissance, elle savait qu'elle venait de donner la vie à un être merveilleux. Autant physiquement que psychiquement. En observant sa fille pendant des années, cette pensée c'était confirmée. Valentine avait bien grandis : elle avait eu un bon père, fait de belle rencontre et était devenue une ravissante jeune femme. Il ne lui avait manquée qu'une seule chose : sa mère. Mais malheureusement, elle avait du faire profil bas pendant toutes ses années... Pour son bien. Elle espérait que la jeune demoiselle ne soit pas en colère contre elle. Elle n'avait pas envie de se mettre à dos sa chère fille. Les enfants, surtout les sien, étaient VRAIMENT très importants pour la déesse. Elle se voulait déjà assez d'embêter son adolescent de fils avec ses amourettes et de provoquer quelques disputes entre eux... Elle ne voulait pas qu'il se produise la même chose avec Valentine, bien que cette dernière ait tous les droits de s'en prendre à sa mère. Aphrodite pensa qu'elle devait avoir pas mal de questions à lui poser, d'ailleurs. La déesse était-elle prête pour répondre à tout cela ? Il allait le falloir. Dans tous les cas, elle n'était pas prête de lâcher sa chère fille.
En la serrant dans ses bras, elle la rassura. C’était la rôle d'une mère de rassurer ses enfants. Même si elle n'était pas vraiment certaine de ce qu'elle avançait. Elle ne savait pas si les dieux avaient ou n'avaient le droit de prendre contact avec leurs enfants. Mais pour l'instant, la déesse s'en fichait. Elle profitait de ses retrouvailles qu'elle avait tant souhaité par le passé. Elle se fit donc aussi rassurante que possible, espérant que Valentine en soit persuadée. Dans tous les cas, Aphrodite ne laisserait personne se mettre en travers de cette relation qui venait tout juste d'être officialisée. Valentine lui répondit simplement par un « d'accord ». Aphrodite se dit alors qu'elle avait du réussir à la convaincre. Elle l'embrassa sur le front et remarqua alors que sa fille en frissonna. Elle était tellement adorable, pensa la déesse. En la regardant d'un peu plus près, elle se rendait compte qu'elle lui ressemblait beaucoup. Les yeux vers, la peau crémeuse, les cheveux soyeux... Tout cela était des atouts de la déesse de la Beauté. Mais Valentine n'était pas seulement le fruit de ses gênes, mais aussi ce ce bel Homme qu'elle avait aimé dans le temps. Cet Homme avec qui elle avait décidé d'avoir un enfant, d'avoir Valentine. D'ailleurs, quelques traits du visage de sa fille, la couleur de ses cheveux, faisait comme un rappel dans l'esprit d'Aphrodite. Elle n'avait pas oublié le visage de cet homme après toutes ces années... Et sa fille lui ressemblait beaucoup. Valentine était un parfait mélange.
Après ce délicieux câlin de retrouvailles, Aphrodite se pencha sur les cadeaux que sa fille était venue lui offrir. Par chance, elle les avait eu en mains propres. Cela valait bien plus que la meilleure des offrandes aux yeux de la déesse. D'ailleurs, elle n'appela pas cela une offrande, mais un cadeau. C'est généralement ce que l'on fait à sa mère, non ? La déesse de l'Amour avait saisi la couronne de fleur pour la poser sur sa tête. Cela serait dommage de ne pas profiter d'une telle œuvre. Se retrouvant avec son petit bleuet dans les mains, celui qu'elle avait l'habitude de porter parce qu'Arès avait lancé le jeu, Aphrodite se dit qu'il serait bien installé dans les cheveux de sa fille. Elle installa donc la fleur dans la magnifique chevelure blonde de Valentine. Cette dernière lui sourit timidement, ce qui amusa la déesse. Aphrodite ne se considérait plus comme une déesse, mais comme une mère à présent. Mais elle comprenait que sa fille soit un peu remuée par toutes ces nouvelles. Elle lui retourna donc ce sourire, y ajoutant un peu de chaleur. Elle l'invitait à se détendre. Aphrodite n'était pas le genre de déesse à juger strictement les autres, hormis sur le physique. Mais sa fille était merveilleuse, alors elle n'avait pas à s'inquiéter ! Et puis... Elle serait prête à l'accepter comme elle est !
« Merci beaucoup, je te retourne le compliment. Tu es magnifique... » répondit la déesse en caressant le visage de sa fille avec un tendre regard. « Je compte sur toi pour prendre soin de cette fleur ! »
Aphrodite essayait tant bien que mal de détendre l’atmosphère. Maintenant que Le câlin de retrouvailles était terminé, elles allaient pouvoir discuter tranquillement. Elle allait pouvoir écouter sa fille, l'observer de plus près, l'admirer, apprendre à la connaître vraiment. Cela donnait du baume au cœur à la déesse de l'Amour. Valentine prit la main de sa mère sans que cette dernière ne s'y attende, perdue dans ses pensées. Elle lui demanda ensuite si les deux femmes pouvaient... sortir. Aphrodite pouvait comprendre que le Panthéon n'était pas le lieu idéal pour papoter, elle lui adressa donc un sourire en resserrant sa main.
« Évidement, le Panthéon n'est pas un lieu idéal pour se retrouver. »
La déesse n'avait pas vraiment idée : où allait-elle conduire sa fille ? Un endroit calme. Il fallait qu'elles ailles dans un lieu calme, agréable, qui pourrait mettre en confiance Valentine. Aphrodite saisit la panier de sa fille, l'accrocha à son bras et prit la direction de la sortie, guidée par sa fille. Aphrodite ne faisait attention à personne. Sa fille attirait et attrapait toute son attention. Une fois la grande porte traversée, la déesse de l'Amour reprit la parole, brisant malheureusement le délicieux silence qui s'était installé entre la mère et sa fille le temps d'arriver à cette porte.
« Y-a-t'il un lieu où tu voudrais te rendre en particulier ? Personnellement, l'endroit m'importe peu. Du moment que je suis avec toi, tout me va. » annonça la déesse calmement.
Spoiler:
HRP : est-ce qu'on change de lieu du coup ? '___' ♥