Coeurs : 167 Messages : 503 Couleurs : firebrick ou #585858 J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
« Penumbra. » PV Gretel | Dim 09 Mar 2014, 17:44
« Penumbra »
Judith regardait l'extérieur à travers la fenêtre de sa chambre, cheveux au vent et clope au bec. A cette heure-ci il n'y avait personne qui osait passer par là, pour la simple et bonne raison qu'ils se savaient en insécurité totale. Autant pour elle, au moins c'était calme... Contrairement à la ruelle parallèle qui, elle, était remplie de soûlards et de fêtards qui se rendaient à la Taverne ou qui en sortaient. Mademoiselle ne comptait pas ses « collègues » parmi ces jeunes là qui faisaient du bruit pour très peu de choses, car elle les savait discrets et pour la majorité, occupés à cette heure-ci par leur travail de nuit. Travail qui leur apportait des centaines de milliers de drachmes en moins de temps qu'il n'en fallait - et ça encore, ça n'était rien du tout.
Cet argent était sale, il était gagné d'une façon malhonnête, mais ils n'en avaient absolument rien à foutre. Ils étaient même capables de mettre leur vie en péril afin de l'obtenir, mais quand on a pas le choix de faire autrement on ferme sa gueule et on obéit, ou alors on devient SDF ou on se prostitue. Pour sa part, l'ange déchue n'avait pas choisi. Son grand frère était une des têtes du réseau à Skyworld... Un jour ou l'autre, elle aurait été mêlé à ses affaires ; consciente, elle avait décidé de mettre la main à la patte le plus tôt possible afin de ramener elle aussi des sous.
Orphelins, ils avaient grandit sans parents, sans affection, sans personne leur donnant l'impression qu'ils étaient importants aux yeux de quelqu'un, qu'ils n'étaient pas des déchets de la nature, de simples êtres que personne ne regretterait quand ils mourraient.
Au fil des années, cette impression ne faisait que se confirmer à leurs yeux. Personne n'allait pleurer leur mort, ils n'avaient aucune famille en dehors de leur oncle à qui ils n'accordaient plus la parole depuis qu'ils avaient quitté son domicile, leurs amis étaient eux trop fiers pour verser une larme, même s'il pouvait s'agir de leurs propres parents et leur âme-sœur n'avait toujours pas pointé le bout de son nez, à croire qu'ils n'en avaient pas. Ou alors si elle s'était manifestée, elle avait aussitôt disparue, sans doute piquée par une autre personne.
Il y a quelques mois, Soraya avait fait la rencontre d'un jeune homme qui s'appelait Matthew. Au premiers abords, mademoiselle le détestait -comme tout le monde- puis elle a commencé à l'apprécier, pour finalement se mettre dans la tête qu'il avait quelque chose en plus qui lui donnait un certain charme. Contre son gré, elle avait commencé à l'apprécier réellement, même si elle ne le lui montrait pas très bien, jusqu'au point de s'y attacher... Mais du jour au lendemain, il avait coupé le pont qui les reliait l'un à l'autre, mettant terme à leur « amitié conflictuelle » sans lui donner une seule explication, ni même la contacter une fois. Ça l'avait vraiment blessée qu'il parte comme ça.
Mais ça n'était pas pour autant une raison pour laquelle Judith allait se mettre à écouter des chansons tristes et gagner vingt kilogrammes en une semaine, comme la plupart des jeunes femmes qui souffraient d'un chagrin d'amour. Juste parce que ça n'en était pas un. Voilà.
En y repensant, ça lui faisait quand même un peu de peine. Pour oublier, notre belle s'était remise au boulot, comptait l'argent que les guetteurs dont elle supervisait le travail deux fois par semaine apportaient à chaque début de journée, passait ses après-midi en compagnie de ses « frères » ainsi que ses nuits aux côtés de ceux avec qui elle en avait l'habitude auparavant. Sa vie avait reprit son train-train habituel depuis le départ de l'autre con... La routine, quoi.
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« Putain de merde. »
Laissant glisser ma cigarette d'entre mes doigts et ces mots d'entre mes lèvres, je fis deux pas en arrière, mis ma capuche et me rua vers la porte d'entrée que j'ouvris violemment. Prenant les escaliers menant en bas de l'immeuble, je me mis à courir jusque la ruelle d'en face et une fois arrivée à destination, me mit à siffler aussi fort que je le pouvais. Quand j'étais en haut, une équipe de policiers se déplaçait en leur direction. P'tain ils cassent les couilles à faire des contrôles comme ça ces enfoirés, surtout les jours de semaine.
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Habituée, elle savait quoi faire. L'ange déchue déploya ses ailes noires et vola en direction de la taverne, où étaient bloqués par les forces de l'ordre ses trois collègues.
Elle se mit à crier : « AKHTENA ! AKHTENA ! » mot qui leur servait de code et qui signifiait entre eux « Laisse tout tomber et fuis. ». Ce dernier avait le don d'alerter les policiers qui n'avaient nullement conscience de ce qu'il signifiait. Ils levèrent tous la tête en sa direction tandis que les guetteurs profitèrent de ce moment d'inattention de leur part afin de se cacher un peu plus loin, dans ce qu'ils appelaient leur QG.
Impossible pour l'ennemi de les retrouver, un sort bien trop puissant avait été lancé sur leur cachette, créant un mur d'invisibilité qui le rendait inaccessible à ceux qui ne faisaient pas parti du milieu et qui n'avaient pas le même rang qu'eux. Seuls leurs supérieurs dans la hiérarchie avaient le droit de s'y rendre. Comme Judith, qui n'était plus une guetteuse depuis un peu moins d'un an et demi. En parlant d'elle, miss s'était retrouvée seule face aux policiers. Les narguant en volant de gauche à droite, elle eut d'abord peur qu'ils lui tirent dessus avant que ses amis eurent le temps de les distraire à leur tour. BOUM. Grande explosion de l'autre côté des ruelles sombres. Ils avaient fait sauté un immeuble inhabité où ils avaient l'habitude de commettre des atrocités dans certains des appartements qui s'y trouvaient. Sans doute croyant qu'il s'agissait d'un acte terroriste qui aurait pu faire de nombreux morts, ils laissèrent l'ange déchue afin de s'y rendre. Ce qui était normal étant donné que lorsqu'on comparait le fait d'attraper un bandit ou de sauver des vies, il n'y avait même pas à réfléchir.
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Bah p'tain ils vont m'entendre ces pd, à croire que j'suis leur pute non ben c'est des escargots ceux-là ils sont pas rapides du tout. Et s'ils m'avaient chopée, hein ?! Moi j'aurais pris une petite sanction, à la rigueur mais eux... Ces apprentis auraient perdu la vie, ahah. Si c'est pas moi qui corrige c'est les autres, c'est comme ça et pas autrement. Entre nous on est solidaires ma biche et si t'es pas prêt de mettre une balle dans le crâne d'une personne qui ne t'as rien fait sans avoir de remords, alors c'est que t'es pas des nôtres. Mais bon allez j'vais être sympa ils vont rien se prendre cette fois-ci j'vais pas le rapporter aux grands. Les pauvres, si ça se trouve ce sont des petits nouveaux qui ont besoin d'argent... Si on le leur prend, ils seront sans doute dans la merde, surtout s'ils ont une famille entière à nourrir...
Non mais en fait je m'en branle, ils avaient qu'à pas faire les malins. Bref trêve de pensées inutiles, je me fatigue pour rien.
Rétractant mes ailes, j'ai atterris sur mes pieds d'une façon assez brusque. Osef, j'ai l'habitude.
Je me mis alors à marcher en direction de l'entrée de la taverne.
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Dès qu'elle mit un pied à l'intérieur, Judith enleva sa capuche et c'est là que quasiment tous les regards se tournèrent vers son visage. Ses cheveux d'ébène étaient comme à leur habitude lisses, tombant jusqu'au bas de son derrière rebondi -tout le monde avait alors remarqué qu'elle les avait coupé, légèrement décoiffés ce soir à cause de la scène de film qu'elle venait de vivre. Son regard droit donnait froid au dos, tandis que la couleur ambrée de ses iris faisait ressortir la couleur de sa peau hâlée. Droite, elle avançait entre les tables afin de s'asseoir au fond de la salle. Mademoiselle ne regardait personne, mais tout le monde la regardait. Elle n'avait encore insulté personne, mais tout le monde avait l'impression qu'elle les prenait de haut, lisant l'arrogance sur son si beau visage. Indifférente, elle s'assit sur une chaise au fond, face à une jeune femme qu'elle n'eut même pas pris la peine de regarder. Vêtue d'une tenue qu'elle ne portait que les soirs où cette vente avait lieu - un survêtement gris qui lui allait au passage à merveille, tous avaient saisi qu'elle était impliquée dans l'affaire de la course poursuite, et quelque chose leur disait qu'elle savait aussi pourquoi ils avaient tous entendu un gros « BOUM. ». Ou du moins ceux qui avaient conscience de l'existence d'un réseau de vente de produits illicites, avec comme un des lieux de vente les ruelles sombres.
Le barman lui apporta une bière fraîche qu'il posa sur la table, sans qu'elle n'eut besoin de lui demander. Eh oui, la Levy était une ancienne. Tous le savaient. Presque tous fermaient leurs gueules quand elle prenait la parole. Sauf les anciens, bien évidemment.
(c) sky hologram - luchy
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Re: « Penumbra. » PV Gretel | Mar 18 Mar 2014, 01:37
Penumbra
(Grimm-A.) ▽ Donnez-moi ce nectar le plus divin que même l’ambroisie n’est qu’une simple plaisanterie à son côté. Donnez-moi ce nectar brunâtre et digne de tous les vices de ce monde. Le rhum, y’a que ça de vrai, l’ami !
Tic, tac, tic, tac, tic, tac. La pendule produisait son éternelle mélodie avec lassitude. Les yeux rivés au plafond, Gretel restait immobile sur le matelas posé à même le sol qui lui servait de lit. L’appartement où elle avait élu domicile pour le moment était très précaire, mais la demoiselle n’avait pas l’intention d’y rester pour quelques mois. D’ici quelques semaines, elle changerait de lieu comme elle avait l’habitude de faire depuis son arrivée sur l’île. Depuis son enfance, elle n’était jamais réellement restée en place sauf peut-être durant l’épisode de la forêt et encore-là… C’est vaste une forêt ! C’est pourquoi elle ne tenait pas à rester au même endroit en tout temps. Et d’ailleurs, en restant au même endroit, ce ne ferait que la ralentir dans sa recherche. Chercher son frère et l’équipage en gardant le même appartement dans le même petit quartier de l’île ne serait que de s’ancrer davantage ainsi que de se mettre des bâtons dans les roues. Elle avait même l’impression que si elle se posait réellement les pieds, elle n’aurait pas la chance de retourner un jour en mer et de mener cette vie de pirate en compagnie de son d’Hänsel. C’était stupide voir même débile de songer à une chose pareille, mais elle ne pouvait s’en empêcher. À vrai dire, rester en tout temps au même endroit la rendait totalement inconfortable. Y’a des gens qui passent leur vie à chercher de la tranquillité et qui font tout pour mener la vie de sédentaire, mais ça, ce n’était pas pour la tempête Gretel.
Renonçant au confort du matelas, elle se redressa afin de s’asseoir et passa une main dans sa chevelure sombre. Une lueur parcourait ses iris rougeâtres. Aujourd’hui, c’était le grand jour, se convainquait-elle. Elle allait le retrouver et pour de bon. Elle remuerait ciel et Terre s’il le fallait. C’était toute une tête de mule cette louve et lorsqu’elle avait une idée en tête, elle en décrochait facilement, jusqu’au péril de sa propre vie. Sans Hänsel, il lui manquait quelque chose. C’était comme si on lui avait arraché une part d’elle-même. C’était une énorme part d’elle-même qui était partie avec lui à vrai dire. Elle essayait de s’en sortir tant bien que mal, mais c’était terriblement déstabilisant et ça lui faisait peur en partie, mais ça, jamais elle ne l’avouerait. Encore faudrait-il qu’elle se l’avoue à elle-même, ce qui n’était pas prêt d’arriver d’ailleurs. Son jumeau, c’était beaucoup plus que son frère. C’était son binôme, son inséparable et un pilier à son existence. Elle savait qu’elle finirait par le retrouver. Elle en était convaincue, mais… jusqu’à ce jour-là, elle devait se contenter de ne pas sombrer et de continuer ses recherches. Cela devenait de plus en plus difficile, mais sa détermination à toute épreuve était ce qui la maintenant dans le droit chemin. Venait-elle réellement de songer à un droit chemin ?! Elle qui n’avait pas la moindre idée de ce que ça voulait dire réellement ?! Elle qui ignorait absolument tout de la normalité ? Elle n’avait jamais fréquenté ni vécu quoi que ce soit que l’on pourrait qualifier de normal, alors qui était-elle pour y penser ?
Une fois sur pieds, elle attrapa les premiers vêtements qui lui tombaient sous la main. Elle se retrouva avec des collants sombres et un sort noir. C’était un chandail ample à manche longues aussi noir qui s’ajoutait à ça et elle avait également revêtit un long cardigan gris par-dessus le tout et qu’elle n’avait même pas pris la peine de boutonner. À son cou, elle avait quelques chaines, mais rien qui soit en argent. C’était de l’acier chirurgical ou inoxydable, elle ne savait plus trop. Elle n’était pas suicidaire et pas aussi irréfléchie qu’Hänsel. Lui son trip, c’était de jouer avec des trucs en argent. Gretel ne comptait même plus le nombre de fois où elle l’avait engueulé à ce sujet lorsqu’elle le surprenait en plein flagrant délit. À ce moment-là, elle le trouvait carrément con, mais c’est Hänsel, hein et elle l’aimait comme ça son frangin. Prenant ses bottes noires et les enfilant, elle repassait en tête tous les endroits où elle était passée afin de trouver son jumeau. Elle essayait de trouver une manière stratégique de tomber sur lui. Elle n’avait pas la complète certitude qu’il était à Sanctuary of Heart, mais au fond d’elle-même, une petite voix lui disait qu’elle était sur le bon chemin. Elle espérait qu’elle ne se trompait pas. La jeune femme jeta un dernier regard à son appartement avant de sortir. Ouais, bientôt elle partirait d’ici. C’était charmant, mais elle éprouvait le besoin de changer. Dommage, le proprio était sympa. Elle en aurait un autre et si celui-là n’était pas okay, bah elle le lui ferait savoir. Non. C’était faux. Bientôt, elle retournerait vivre à bord de l’Atlantis et elle reprendrait sa vie de pirate là où elle l’avait laissée. C’était son objectif et elle n’en décrocherait pas tant qu’elle ne l’avait pas atteint.
Une fois sortie, elle arpenta les rues de Skyworld, les mains dans les poches. Ses yeux vermillon observaient chaque paysages et surtout chaque visage qui se présentaient sur son chemin dans l’espoir d’entrevoir ce visage qui lui était si familier. Néanmoins, elle ne l’apercevait nulle part. La journée venait de passer sans qu’elle ne croise le chemin de son frère. Son mécontentement n’en fut que plus grand. Mais quand allait-elle croiser sa route à nouveau ? Elle y passerait sa vie s’il le faut, mais la jeune femme désirait au plus profond de son être de le trouver bien avant d’avoir des rides. La soirée semblait s’éterniser sans qu’elle ne puisse faire grand-chose. Elle devait se rendre à l’évidence, ce n’était pas aujourd’hui qu’elle tomberait sur Hänsel, elle qui en avait été si certaine ce matin… Elle n’allait pas abandonner, parce que Gretel ne faisait pas partie de ceux qui baissent les bras facilement. C’était une de ses qualités, bien qu’elle se transformait parfois en vilain défaut, mais cela fait son charme, non ? L’obscurité régnait en maître lorsque son chemin se mêla à celui que formait les ruelles. Elle arrive près de la Taverne de Dionysos et haussa les épaules en regardant le bâtiment. Pourquoi pas ? Elle s’engagea dans cette direction lorsqu’un froissement de vêtements et des pas trainant retentirent derrière elle. La jeune femme ralentit sa démarche jusqu’à s’arrêter complètement en tendant l’oreille au moindre mouvement qui retentirait. C’est alors que deux bras s’enroulèrent autour de sa taille et que son dos se pressa contre un torse qui se voulait plus ou moins imposant. La louve donna un coup de coude assez violent dans son estomac, ce qui eut comme effet de couper le souffle de l’individu et de la lâcher. Le coup de la surprise marchait à tous les coups. Elle se retourna pour attraper les organes reproducteurs du mâle non identifié qui se présentait à elle. Elle serra et le visage de l’inconnu se crispa alors que le regard de Gretel se faisait menaçant et encore plus dur alors qu’il vociférait un tas de jurons. « Tu me touches encore une fois et je te fais bouffer tes tripes comme des spaghettis ! » Connard. Elle le relâcha en le repoussa contre le mur de briques et continua son chemin vers la Taverne. Elle espérait qu’il avait compris celui-là. L’entrée de la du bar se trouvait désormais à quelques mètres à peine. Elle entendit de nouveau du nouveau derrière elle. Elle roula les yeux en se retournant pour lui faire face. Il n’avait donc pas comprit qu’elle ne rigolait pas ? Dommage pour lui. Il arrive à sa hauteur et s’élança sur elle, la renversant par terre en la bloquant au sol par terre. Sa tête venait de heurter le sol et elle eut l’impression de voir des étoiles. Le truc avec Gretel, c’est qu’elle détestait être touché. Lui, il était beaucoup trop entreprenant et il le paierait peu importe le résultat qui en découlerait. L’arrière de son crâne lui élançait, mais elle garda tout de même son sang-froid. Il allait certainement lui foutre une de ces raclées si elle ne réagissait pas au plus vite. Haha. Comme si se battre lui dérangeait. Elle essaya de lui donner des coups de poings dans les côtes, mais ce fut sans succès. Bon bah, tant pis ! Ses mains se changèrent jusqu’à ce qu’elles deviennent à l’état où elle était dans sa forme bipède. Elle enfonça ses griffes dans ses flancs et remonta jusqu’à ses côtes. Il poussa un cri de douleur et s’écartant sur le côté en même temps que la jeune femme retirait ses griffes. Elle se redressa et lui fit une belle griffure assez profonde sur son torse. Elle se leva par la suite, ses mains reprirenant leur apparence normale et continua son chemin, en le laissant se tordre de douleur et se vider de son sang. Il l’avait cherché et Gretel n’avait pas la moindre idée s’il survivrait ou non, mais elle s’en fichait pas mal à bien y songer. Ce qui l’importait, c’était qu’il ne recommence pas.
Elle entra finalement dans la Taverne et fila aussitôt aux toilettes des femmes pour nettoyer le sang sur ses mains. Son mal de tête s’estompait graduellement grâce à son don de régénération. Elle l’aimait bien celui-là. Une fois sa besogne terminée, elle retourna au bar et alla se chercher un Rhum and Coke. Elle se faufila entre les individus présents à l’intérieur en ne prêtant attention à personne le temps qu’elle se déniche endroit où s’asseoir et arriva finalement à une table libre au fond de la salle. Elle s’y installa et observa tout le monde en sirotant sa boisson. Ce qu’elle pouvait aimer ça le rhum. Elle avait hésité entre ça ou quelque chose de plus sucré, mais elle avait finalement renoncé. Le rhum, c’est l’alcool des pirates et elle avait envie de se sentir un peu comme à bord de l’Atlantis. Qui sait, peut-être même croiserait-elle Hänsel en ces lieux ? La soirée se déroulait sans qu’elle n’ait à repousser des hommes un peu trop entreprenants. Elle se délectait de cette situation. Se faire importuner pour des conneries de ce genre la laissait. Elle entamait la fin de son premier verre lorsqu’un énorme vacarme retentit. Un très gros « BOOM ». Gretel plaqua aussitôt ses mains sur ses oreilles en serrant les dents. Elle ferma les yeux et baissa sa tête. Pour les autres, la fréquence du bruit n’avait pas été puissante pour leur causer des douleurs auditives, mais en ce qui concerne la jeune femme, c’était totalement le cas. Ses sens étaient surdéveloppés et il va de soi que son ouïe ne faisait pas exception à la règle. Elle était beaucoup plus fine que le commun des mortels. Mais c’était quoi ça ?! Il y avait beaucoup de personnes louches dans ce coin ci de l’île. On pouvait tomber sur n’importe quoi et n’importe qui. Un léger sourire se forma sur ses lèvres alors qu’elle songea au mec qu’elle avait envoyé au tapis en beauté ce soir-là. Il était un bel exemple de ce qu’elle affirmait. Gretel perçut du mouvement devant elle. Et si c’était son frère qui… Elle arrêta aussitôt sa phrase qu’elle faisait en tête lorsqu’elle se redressa en retirant ses mains de ses oreilles et que son regard se porta sur la jeune femme qui venait de s’asseoir juste en face d’elle. La lueur d’espoir qui venait d’illuminer ses iris quelques secondes plutôt venait aussitôt de s’éteindre. Dommage. Puis, ce fut au tour du serveur de venir déposer une bière devant la nouvelle venue. Ah, une habituée. Elle devait probablement savoir d’où tout ce vacarme était venu. N’étant pas du tout une habituée des les lieux puisqu’elle passait la plus part de son temps à chercher son frère et les membres de l’équipage, elle ne savait pas encore tout ce qui pouvait bien se passer à travers l’île. Gretel pris alors une gorgée de son breuvage exquis avant de lâché un : « Woh, t’aspires au respect, toi. » Un sourire amusé se dessina au coin de ses lèvres. Ça se voyait seulement à la façon dont cette jeune femme se tenait et ce qu’elle dégageait. Peut-être même qu’elle en avait tapé plus d’un si ça se trouve. La louve se l’imaginait bien à tabasser tous ceux qui se présentaient à elle dans le but de l’énerver, comme elle-même le ferait. Frapper ou se montrer plus malin ou plus fort que votre opposant donnait beaucoup de point en sa faveur. Ensuite, on est certains de ne pas se faire chier.
Gretel l’observa quelques secondes avant d’ouvrir à nouveau la bouche. De nature curieuse, elle voulait comprendre ce qui s’était passé et savoir la raison pour laquelle ses oreilles l’avait fait souffrir plus tôt. « Dis-moi, tu sais d’où c’est venu tout ce vacarme de fou ? On aurait dit qu’un kamikaze s’est fait sauter ! » Elle éloigna sa chaise pour pouvoir aller déposer ses pieds sur la table tout en croisant ses chevilles, son verre à la main, dans une attitude très piratesque. Elle passé une majorité de son existence dans cet univers donc ces habitudes étaient imprégnées en elle. Elle observa l’inconnue à l’attende d’une réponse. Elle désirait sérieusement savoir ça. Son intuition lui disait justement que cette fille-là savait exactement ce qui s’était produit ce soir-là. Le sourire amusé aux lèvres, Gretel prit une gorgée de son verre en demeurant attentive à la demoiselle qui se trouvait devant elle ainsi qu’aux bruits ambiants. Fallait s’attendre à tout ici.
(c) AMIANTE
HRP| OH.MON.DIEU ! Le pave ! D8 J'suis désolée d'avoir fait si long ! :O En espérant que mon post te plaise et si jamais il y a quoi que ce soit ou que tu veux que j'en ajoutes ou que je change quelque chose, ne te gêne surtout pas ! Et je m'excuse pour les fautes ! Je n’ai pas eu le courage de tout relire ! D8 Ah et, il est possible qu’en cours de RP je change la narration de Gretel, car je ne suis pas encore certaine de la personne que je vais utiliser pour écrire avec elle !
Coeurs : 167 Messages : 503 Couleurs : firebrick ou #585858 J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
Normalement, je ne regarde jamais les gens qui ne m'intéressent pas -ou du moins, je fais tout pour que ça n'arrive pas- mais je suis bien obligée d'admettre que lorsque j'eus entendu cette phrase, je n'ai pu m'empêcher de lever mon regard en sa direction et non plus celle du verre que je tenais dans ma main. Si ce n'était pas vrai, j'aurais pu croire que c'était de la drague et dans ces cas-là je me serais emportée depuis quelques minutes déjà. Seulement, ça n'en était pas. Pourquoi ? Parce que ce que cette nana venait de dire était vrai et ça, tout le monde pouvait le confirmer.
Brune, le regard insolent, sourire aux coins des lèvres : loin d'être moche, celle-là. Sauf que c'est dommage, j'en ai strictement rien à foutre de son apparence, si ce n'est du fait que je ne me rappelle pas l'avoir vu ici très souvent...Peut-être ne l'ai-je jamais rencontrée auparavant, ou peut-être bien que si, mais la plupart du temps je suis shootée ou alors en plein travail et dans les deux cas je ne fais pas attention aux détails. Je continuais à la regarder, vu que je n'avais jusque là aucune réponse à lui donner lorsque soudain, mon interlocutrice reprit la parole en me posant une nouvelle question. Oh, elle s'interrogeait sur le bruit d'explosion que tous les clients ici ont pu entendre quelques instants plus tôt. Bien évidemment. Je pourrai très bien jouer le jeu de celle qui n'en a aucune idée parce que rien ne la poussait à croire que j'en savais quelque chose, seulement... je n'en avais aucune envie. Pour la simple et bonne raison qu'elle avait le droit d'en savoir plus et qu'il était assurément le choix qui arrangeait le plus ma petite personne, que de donner ma propre version des faits et de me présenter avant que quelqu'un d'autre n'allait le faire à ma place - puisque aux ruelles sombres tôt ou tard, tout le monde entend des ragots sur les Levy et leur entourage. « C'était pas un kamikaze, c'était un immeuble. » Je pris une gorgée. « C'est moi qui ai ordonné sa destruction, si c'est la question que tu t'poses. » Mon rôle était plus celui de donner le feu vert que de donner des ordres, mais c'était presque pareil et puis il y avait une part de ça aussi, donc. Efff. J'ai posé mon verre sur la table située entre nous deux.
« T'as pas les airs d'une pouffiasse qui habite dans les beaux quartiers, mais je crois pas t'avoir vu traîner ici auparavant. » Je sortis mes deux téléphones de ma poche pour les poser à leur tour sur la table. L'un était l'un des derniers smartphones, l'autre un vieux téléphone qui ne servait qu'à appeler, recevoir des coups de fils et des messages avec aucune autre fonctionnalité. « Ça va aller vite: qu'est-ce que tu cherches ? » Du boulot ? De l'argent ? Des potes ? Quelqu'un ? J'en avais strictement rien à foutre de savoir qui elle était, à ce moment là c'était surtout ce qu'elle venait faire par ici qui me trottait par la tête.
J'ai bien trop parlé cette nuit là, mais j'espérais que ça en vaudrait la peine, comme presque toutes les autres fois où je m'étais décidée à faire des efforts pour faire la conversation. Si cette meuf était une nouvelle dans le milieu, peut-être qu'elle aurait été tentée de rejoindre notre côté et donc, se faire de l'argent facile sans avoir à faire des trucs pas très nets avec de vieux pervers. Si c'était le cas, alors j'utiliserai mon petit téléphone pour passer un rapide coup de fil. Si c'était plutôt pour faire la fête ou quoi que ce soit du genre, mon smartphone allait me servir, bien que pour une fois je n'étais pas d'humeur à faire la fête. Les épisodes qui se déroulaient ne m'arrangeaient pas du tout, c'était un enchaînement de désastres dont j'utilisais toutes mes forces pour ne pas sombrer et couler. Personne n'était réellement là pour m'épauler. Jude était sur Terre à vivre comme nul autre, John ne faisait que des apparitions nocturnes de temps à autres dans mon appart et Jasper n'était plus là. Que c'est idiot, s'il aurait été présent je n'aurais pas à demander son soutien vu qu'il est la principale cause de tout ce qui se passe dans ma tête. Putain il fait chier sérieux.
Bref. Si ce n'était aucun des cas cités plus haut, alors j'allais soit me tirer de la taverne, soit rester ici à faire connaissance avec cette inconnue ; ce qui serait plutôt sage et intelligent de ma part, sachant que je n'entretiens pas grand nombre de relations plus ou moins neutres ou amicales avec les meufs.
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