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 The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques}

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I.-Jared « S. » W. Snow
I.-Jared « S. » W. Snow
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J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Sam 20 Juin 2015, 21:34

The crazyness is hurting you
I.-Jared « S. » W. Snow
feat.
Chain « Gretel » Grimm-A.


 

 



 

 

Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi.  Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow

Pour vous mettre en contexte, Spencer a fait une crise de schizophrénie assez sérieuse. À ce moment, il se trouvait sur Terre, dans la ville qui l'a vue grandir pendant presque vingt années. Son cas pouvant se détériorer à tout moment, ce fut le cas au moment où il ne trouva pas son frère. Il ne saurait pas comment l'expliquer, mais sa folie déborda sans qu'il ne puisse rien y faire. Elle le submergea tout entier durant de longs jours. C'était de loin sa plus longue crise jamais vue. Heureusement que Black était là pour le guider jusqu'à l'hôpital psychiatrique du coin. Même si ça ne plaisait pas au jeune fou, il fallait se rendre à l'évidence: il était un danger ambulant qu'on ne pouvait pas laisser se promener parmi la population. Sa crise le terrifiant et l'idée de se faire enfermer pour folie le fit hésiter à s'approcher de l'hôpital plus qu'il ne le faisait déjà. Ce n'est que lorsque l'un des employés sorti à l'extérieur après son chiffre qu'il remarqua Spencer en proie évidente avec sa folie.

Ladite personne prévint ses collègues de la situation et ils durent s'y mettre à plusieurs pour le faire entrer dans l'endroit plus que lugubre. Il se fit d'abord interner dans une salle avec une camisole de force. Puis le responsable en chef découvrit en épluchant son dossier médical que Spencer était atteint d'une schizophrénie partielle susceptible de devenir permanente. Cela semblait être le cas en ce moment. L'albinos hurlait sa terreur, recroquevillé dans un coin de la pièce. Il tremblait et couinait face à ce que lui seul pouvait voir. Et pour tout vous dire, ce qu'il voyait avait de quoi le rendre encore plus cinglé. Ses hallucinations ayant toujours été des corps en décompositions qui tentaient de le tuer ou encore même, des petites filles en sang qui riaient en jouant avec la tête de quelqu'un. Bref, il 'était pas acculé simplement dans le fond de cette pièce, mais aussi dans le fond de sa maladie mentale. Il venait de toucher le fond et personne ne savait pourquoi, pas même lui...

Spencer passa plusieurs semaines à être enfermer avec lui-même et ses hallucinations. On lui prescrivait des médicaments qui ne semblaient pas vouloir faire effet. Le demi-dieu en était même venu à commencer à se parler tout seul en se balançant d'avant en arrière. La folie prenait le pas sur sa raison plus que jamais. Il ne réussissait tout simplement pas à redevenir lui-même et s'enfonçait donc dans son état psychologique précaire.

Une nuit, alors que le personnel était moins vigilent à son égard, Spencer eut la visite de son affilié de façon discrète. Lorsque Black lui adressa la parole dans sa tête, l'albinos se mit à hurler, mais personne ne vint voir se qui se passait, car ils avaient maintenant l'habitude de ses crises nocturnes. Ce fut ce moment qui permit à Spencer de s'échapper de l'endroit avec l'aide de son fidèle ami. Il faut dire que Black n'aimait pas que son lié soit dans cette situation. Non seulement cela le dégradait, mais cela le rendait vulnérable à un tel point que la chauve-souris ne voulait même pas y songer.

Étonnamment, Spencer et lui trouvèrent facilement et rapidement le chemin menant à l'extérieur. Je vous épargne les détails de sa fuite pour vous mener directement vers sa fuite. Il courut tout son saoul à travers les bois pour s'éloigner le plus possible de ses visions d'horreur. Mais principalement de l'asile. Il courut, la peur au ventre, pendant plusieurs longues minutes et lorsqu'il ressortit des bois, il fonça dans un personne et la renversa. Ils se relevèrent tous deux et le regard fou de Spencer croisa celui d'une personne qu'il connaissait trop bien. Du moins, cette personne était celle qu'il aimait, même s'il ne réussissait pas à totalement se l'avouer. Donc le hasard fit bien les choses, car Gretel se trouvait près de lui présentement. La peur pouvait se lire sur son visage et il jeta un regard derrière lui.

- Il faut s'enfuir, elles nous poursuivent! Je ne veux pas qu'elle m'ouvre le ventre et qu'elles jouent avec mes intestins. Par pitié, il faut trouver un endroit sécuritaire.

Il se releva en ne faisant pas fi de la présence de Gretel. Ce n'est qu'en trébuchant à nouveau contre elle dans sa précipitation qu'il reporta son attention sur elle.

- Toi aussi. Il faut que tu t'enfuis et te cache si tu ne veux pas qu'elles t'attrapent! Elle pourrait te torturer et te tuer!

La panique régissant ses mouvements, Spencer, en habit psychiatrique, empoigna la main de Gretel dans la sienne en ne s'expliquant pas la décharge qui parcourut son bras. Il n'était pas dans un état à penser correctement. Sa priorité était de fuir. Ses pieds nus foulaient le sol dur et inégal alors qu'il courait en tirant la jeune femme derrière lui. Sa peur était inexpliquée, mais terrifiante à voir. Surtout quand on sait comment est Spencer. Un orgueilleux n'acceptant pas d'avoir peur. C'était tout le contraire en ce moment. Sa peur se fichait bien de son tempérament chiant. Elle le faisait courir à toute allure vers un endroit sécuritaire en lui coupant presque le souffle.
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Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Dim 21 Juin 2015, 21:04

The crazyness is hurting you
Dracula & Chain

Insanity has taken over

Chain était heureuse. Crevée, mais heureuse. Tout semblait s’être remit en place dans sa vie. Elle se disait toujours qu’elle n’aurait jamais droit au bonheur. Ces derniers temps pourtant, les choses s’arrangeaient. Son sourire faisait de plus en plus son apparition. Ses journées passées entre ses cours et le navire faisaient qu’elle était devenue très occupée. Si on ne la trouvait pas en train d’étudier, on la trouvait en train de se marrer avec l’équipage. Dans les deux cas, elle trouvait tout le temps un truc à faire. Inconsciemment, elle refusait catégoriquement de ne pas avoir l’esprit occupé. Elle en connaissait la raison. Une raison qui avait les cheveux argenté, un œil rouge et qui était à moitié folle. Au début, le faire sortir de son esprit avait été compliqué. Mais après quelques semaines, elle avait cessé de penser à lui. C’était devenu une page qu’elle avait brûlé, tout simplement. Elle était juste passée à autre chose. Sa priorité était devenue l’Atlantide, comme toujours. Cette foutue île restait introuvable mais Gretel n’avait jamais été le genre à abandonner pour si peu. Elle allait la trouver, peu importe si cela lui prendrait des siècles. Elle avait lu tellement de livres à ce sujet qu’elle aurait pu en faire son métier. Mais le truc c’était que la bibliothèque ne lui était plus d’aucune utilité. Elle avait quasiment dévoré chacun des bouquins qu’elle avait emprunté au sujet de l’île.

Puis en naviguant sur le net, elle était tombée sur quelque chose. En quelques heures, elle avait prévenu son frère, fait sa valise et ouvert un portail. Ce dernier point lui consommait toujours autant d’énergie mais cela ne lui causait pas vraiment de problème. Elle considérait cette virée sur terre comme des vacances. Elle en avait besoin, d’ailleurs. Destination ? Genève. Capitale suisse. La louve n’y avait jamais mis les pieds mais elle avait quand même veillé à avoir un maximum d’information sur la destination de son voyage avant de s’y rendre. Pour une fois, elle s’était fait plaisir en choisissant l’hôtel. Il fallait qu’il soit le plus près possible du lieu où le conférence allait avoir lieu. Conférence qui allait porter sur  quoi ? La cité perdue, évidemment. Une équipe de recherche semblait avoir trouvé de nouveaux indices. Il était inenvisageable que Gretel manque une chose pareille. Elle ne perdait rien à y aller, à pars du temps et surement de l’argent mais peu importait, c’était pour la bonne cause. Mais il s’avéra par la suite, lorsque Chain, à son deuxième jour à Genève s’installa sur l’une des chaises de la salle pour écouter les nouveautés, que justement, il n’y avait rien de nouveau. Que dalle. Nada. Niet. En d’autres termes, sa venue n’avait aucun sens. Les humains était tellement en retard dans leurs recherches que Gretel était déjà au courant de tout ce qu’ils avaient annoncé. Perte de temps incroyable.

Mais pas question de se laisser abattre. Elle se trouvait dans l’une des plus belles villes du monde (et l’une des plus chères), Chain comptait bien en profitait. Elle rencontra même quelques personnes qui partageaient la même passion qu’elle pour les cités perdues. Tellement que lorsque la nuit tomba, elle était hs. Elle n’avait plus qu’une envie, c’était de rentrer dans sa chambre d’hôtel et s’écrouler sur son lit pour dormir toute la nuit et repartir retrouver sa famille le lendemain. Elle ne comprit donc pas pourquoi elle se retrouva à se promener dans la ville, sans but précis. Elle avait abandonné sa voiture de location un peu plus loin pour pouvoir profiter de la nuit. Elle marchait, calmement, réfléchissant à tout et à n’importe quoi. Elle laissa ses pieds la porter à travers les rues sans vraiment se soucier d’où elle pouvait bien se retrouver. Elle se débrouillerait pour rentrer. L’air frais de la nuit la fit frissonner. Elle serra sa veste en cuir noire autour d’elle et mit ses mains dans les poches de son pantalon militaire avant de continuer sa marche. Quand elle releva la tête, elle se trouvait dans l’exacte forêt que le guide touristique lui avait fait visiter quelques heures plus tôt. Elle se souvint s’être dit qu’elle était sublime. Elle se sentait chez elle à nouveau, entre les arbres.

Elle fut tentée de faire un petit tour en tant que louve mais elle abandonna rapidement l’idée. Elle était trop fatiguée pour ça et puis elle ne voulait pas croiser quelqu’un.  Elle quitta donc les bois pour rejoindre la route. Elle était complètement sortie de la ville et il commençait à se faire tard, elle allait rentrer. Gretel s’arrêta net lorsqu’elle entendit du bruit. Des pas, plus précisément. Rapides, irréguliers. Le temps qu’elle se retourne pour voir ce que c’était, elle se retrouva par terre. Mais qu’est-ce que c’était que ça, encore ? Posant sa main sur son épaule endoloris qui avait amortie sa chute, elle grimaça de douleur. Une grimace qui s’effaça dès qu’elle ressentit le choc électrique qui traversa son corps. Priant silencieusement pour que ce soit un rêve, elle releva la tête vers la personne qui venait de la bousculer puis écarquilla les yeux de surprise. Surprise qui se transforma en horreur lorsqu’elle vit l’état de Spencer. Qu’est-ce qu’il faisait dans le bois, à une heure pareille, dans une tenue digne d’un hôpital psychiatrique, et pieds nus ? Gretel se frotta les yeux pour vérifier qu’elle n’était pas victimes d’hallucinations. Le Destin ne pouvait pas se foutre de leur gueule à ce point, si ?

Elle était tellement surprise qu’elle ne sut comment réagir. Elle ne l’avait pas vu depuis ce qui semblait être des lustres. Elle ne s’attendait surement pas à le croiser sur terre, à Genève qui plus est. Par contre, en observant d’avantage l’air terrifié du phénix, elle comprit que quelque chose n’allait pas. Son hypothèse fut confirmé lorsqu’elle entendit sa voix pour la première fois depuis des semaines.

Il faut s'enfuir, elles nous poursuivent! Je ne veux pas qu'elles m'ouvrent le ventre et qu'elles jouent avec mes intestins. Par pitié, il faut trouver un endroit sécuritaire.

Un endroit sécuritaire. Sérieusement? Gretel fronça les sourcils en entendant ses mots. Bonsoir à toi aussi, pensa t’elle. Il lui faisait une blague, sans aucun doute. Qu’est-ce que c’était encore que ces histoires d’intestin ? Elle était sur le point de lui dire qu’elle aurait préféré se passer des détails quand il trébucha à nouveau sur elle. Pourquoi est-ce qu’elle avait ce mauvais pressentiment qui lui hurlait dans les oreilles que ce n’était pas une blague ? La louve se redressa non sans mal et essaya d’oublier la douleur à son épaule pour se concentrer sur l’homme qui avait autrefois brisé toutes ses barrières. Il avait l’air complètement paniqué. Elle voulut lui demander de se calmer et de cesser son cirque mais il ne lui en laissa pas l’occasion.

Toi aussi. Il faut que tu t'enfuis et te cache si tu ne veux pas qu'elles t'attrapent! Elle pourrait te torturer et te tuer!

Elle poussa un petit cri lorsqu’il l’attrapa par la main pour la tirer. Grimaçant à ce contact, elle n’eut d’autre choix que de courir pour le suivre et éviter de trébucher. Elle ne comprenait rien à ce qu’il lui racontait. Elle ne savait même pas de qui il pouvait bien parler. Et ne pas comprendre, c’est ce qu’elle détestait le plus au monde. Surtout lorsqu’il s’agissait de Spencer. Ils couraient sans but et surtout, sur la route. Elle n’avait aucune envie de crever renversée par une voiture. Elle tira Spencer sur le côté et freina, l’obligeant à s’arrêter. Elle le lâcha et se pencha en avant pour reprendre sa respiration. Heureusement qu’elle était en Timberland sinon elle se serait bouffé le sol depuis longtemps vu la vitesse à laquelle ils avaient couru. Elle se redressa après quelques secondes pour regarder Spencer qui semblait complètement horrifié à l’idée de s’arrêter. Quelque chose clochait, visiblement. Mais c’était tellement évident que Gretel commença sérieusement (enfin) à s’inquiéter. Elle l’attrapa par l’avant bras pour l’empêcher de bouger avant de planter son regard dans le sien.

Est-ce que tu te sens bien? Si c’est une blague, ce n’est vraiment ni le moment, ni l’endroit. Qu’est-ce que tu fais là dans un déguisement pareil?

Elle le regarda longuement, attendant sa réponse. Puis un détail lui revint à l’esprit. Son œil avait perdu son éclat naturel. On aurait presque dit qu’il ne la voyait pas, ou qu’il ne l’entendait plus. Il se comportait exactement de la même façon que lors de sa crise, lorsqu’ils avaient passé la nuit ensemble. Toutefois, cela semblait beaucoup plus grave. Chain fronça les sourcils lorsque certaines pièces se mirent en place. Néanmoins, elle n’était encore sûre de rien et ça la frustrait énormément. Il était dans un mauvais état. Très mauvais état. Il avait sûrement dû tomber et trébucher plusieurs fois dans les bois. Mais elle ne comprenait pas ce qu’il faisait aussi loin de la ville, seul. Elle ne doutait pas une seconde qu’il saurait se débrouiller mais cela lui semblait bizarre. Il avait l’air complètement dans un autre monde. Un monde dont elle n’avait pas l’accès.Elle voulait absolument comprendre. Elle claqua ses doigts devant ses yeux pour essayer d’attirer son attention.

Spencer, tu m’entends ? C’est Gretel. Tu pourrais m’expliquer ce qu’il se passe ? Si tu essaies de me faire peur, c’est peine perdue, j’ai vécu pire.

Elle regarda derrière eux. Il lui avait mit le doute. Et s'ils était vraiment suivit par une foule de psychopathes? Elle secoua la tête pour se sortir cette idée débile de l'esprit. Non, Jared elle bien avoir une explication rationnelle à lui donner. Mais le cauchemar venait à peine de commencer.
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J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Lun 22 Juin 2015, 06:09

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Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi.  Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow

Le jeune homme se sentit tiré sur le côté et une panique indescriptible monta en lui. Il n'était même pas assez lucide pour constater que c'était Gretel qui l'avait entraîné sur le bord de la route et qui l'avait freiné dans son élan. Ça ne lui plaisait pas. Pas du tout. Et si elles les rattrapaient? Ne voulant pas laisser une pauvre victime derrière lui, il attendit que Gretel reprenne son souffle en regardant nerveusement autour de lui. Par pitié, faites qu'elles ne les suivent plus. En ce moment, Spencer était méconnaissable. Plusieurs petites blessures mineures couvraient son corps à la peau blanchâtre et ses vêtements psychiatriques étaient sales. Ses boucles blanches étaient en bataille sur son crâne et leur blanc était plutôt gris par toute la saleté qui le couvrait. Son regard ne reflétait plus grand chose à part la peur terrifiante qui lui nouait l'estomac. Le rouge de sa pupille était fade à cause de sa folie persistante. Il faut le dire, Spencer n'était pas au meilleur de sa forme.

Une main attrapa son avant-bras pour l'empêcher de bouger et l'albinos sursauta violemment en laissant échapper un cri de terreur. Mais lorsque son regard se posa sur la jeune femme, il fut presque rassuré que ça ne soit pas les fillettes en sang de tout à l'heure. Il baissa son regard vers la main de Gretel sur son bras et ne sut pas comment réagir. Ce contact lui était familier et agréable, quelque chose qu'il n'avait pas ressenti ces dernières semaines, enfermé dans l'asile. Cela remuait quelque chose en lui, mais sa schizophrénie était tellement forte en ce moment qu'il ne comprit même pas pourquoi il ressentait ce genre de chose. Mais surtout, c'est la voix féminine qui s'éleva ensuite qui le fit écarquiller les yeux en la regardant de nouveau. Il avait déjà entendu cette voix quelque part... Mais il ne savait plus où.

- Est-ce que tu te sens bien? Si c’est une blague, ce n’est vraiment ni le moment, ni l’endroit. Qu’est-ce que tu fais là dans un déguisement pareil?

Qu'est-ce qu'elle racontait? Son cerveau avait de la difficulté à analyser les paroles de la louve. Il aurait pu répondre qu'il s'enfuyait de ces visions cauchemardesques, mais il resta dans son mutisme de silence. À ce moment, Spencer entendit du bruit dans sa tête et tourna son attention autre part que sur Gretel. Il était inquiet et apeuré par ce qui pouvait bien avoir fait ce son. Un son, bien sûr, que Gretel ne pouvait pas entendre, car celui-ci provenait directement de son imagination. Il ne sentait même plus sa main sur son bras. Un main s'interposa dans son champ de vision et les bruits de ses doigts qui claquent le firent sursauter. Étant très nerveux à l'idée de rester immobile aussi longtemps, il ne pouvait s'empêcher de sursauter au moindre son parvenant à ses oreilles.

- Spencer, tu m’entends ? C’est Gretel. Tu pourrais m’expliquer ce qu’il se passe ? Si tu essaies de me faire peur, c’est peine perdue, j’ai vécu pire.

Gretel? Pourquoi ce nom lui était-il familier? Cela faisait des semaines qu'il n'avait eu aucun repère sur la réalité et 'il avait maintenant peine à se souvenir de qui il était vraiment. Pourtant, la voix de cette jeune femme le rassurait d'une façon qu'il ne pouvait pas expliquer. Il ouvrit la bouche pour lui répondre quand il sentit qu'on le tirait pas les doigts. à ce moment, son sang se figea dans ses veines et il tourna lentement sa tête et son regard effrayé vers le bas, ou se trouvait sa seconde main, le long de son corps. Lorsqu'il vit une fillette aux orbites vides dont le sang coulait sur les joues et tachait son ourson en peluche dans ses bras, Spencer réagit immédiatement. Un hurlement de pure terreur à en faire hérisser les poils sur les bras sortit de sa gorge et il enleva violemment sa main de celle de la fillette. Son autre main vint serrer avec force l'avant-bras de Gretel avant qu'il ne se mette à courir. Il trébucha et faillit s'étendre de tout son long sur l'asphalte, mais il put se reprendre juste à temps et guidant la fille de Poséidon derrière lui.

Il courut. Il courut de toutes ses forces jusqu'à enfin atteindre la ville. Il ne savait pas où il se trouvait et la panique avait de plus en plus d'emprise sur son esprit troublé. Son corps tremblait à cause de sa peur et il avait le souffle court. Spencer avait arrêté son chemin dans un quartier résidentiel après quelques bonnes minutes à courir dans la ville comme le fou qu'il était présentement. Il alla se cacher entre deux maisons: un espace assez étroit qui ne débouchait qu'en cul-de-sac. Pas moyen de se faire surprendre ici. Tout lui semblait tellement réel qu'il lâcha la main de la louve pour se recroqueviller au sol. Il avait pris l'habitude à l'hôpital psychiatrique de se balancer d'avant en arrière pour tenter de se réconforter. En ce moment, ça pouvait paraître inapproprié de le faire, mais il n'avait plus aucune conscience de ses gestes.

- Qu'est-ce qu'on fait, maintenant, Jared? Il faudrait vraiment que tu trouves un bon endroit où te cacher, Spencer. Et Immanuel en pense quoi? Où pourrait-on aller? Je ne vois nulle part qui soit assez bien pour se cacher totalement de cette fillette horrible. Pourquoi elle veut m'ouvrir le ventre, William?

Sa tête était prise entre ses deux mains, son corps se balançant d'avant en arrière. Spencer se parlait souvent à lui-même depuis son entrée à l'asile. Ainsi chacun de ses prénoms avaient une personnalité propre pour lui. Mais vu par l'extérieur, c'était beaucoup plus qu'inquiétant. Ses doigts dans ses mèches soyeuses se serrèrent, prêts à lui arracher les cheveux du crâne. Il en avait complètement oublié la présence de Gretel tout près de lui. Il était chamboulé et chamboulant.
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Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Lun 22 Juin 2015, 14:15

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Visiblement, ce n’était pas une blague de mauvais goût. C’était tout, sauf une blague. Le comportement de Spencer aurait dû le lui prouver mais l’esprit de Chain refusait la possibilité que le phénix soit dans un état pareil. Mais il lui faisait presque peur. Lorsqu’il sursauta, Gretel arqua un sourcil. Il donnait l’impression d’être terrifié. Mais quelque chose la dérangeait. Si tout ce bordel n’était pas une blague, il n’y avait donc qu’une seule et unique explication à tout ce qu’il se passait. Une explication tellement terrifiante que la louve ne voulait pas la prendre en considération. L’idée qu’il était en crise lui était insupportable. Mais il allait lui répondre. Du moins, il était sur le point de lui répondre, elle l’avait remarqué. Mais en un battement de cil, le tout était partit en éclat. Le hurlement qui déchira la nuit fit fermer les yeux à Gretel qui sentit un choc électrique lui parcourir la nuque. C’était horrible. Elle vivait en plein cauchemar. Il était en crise, c’était certain. Elle n’avait encore aucune preuve mais elle allait rapidement les avoir, ses preuves. Elle serra les dents de douleur lorsqu’il serra sa main autour de son bras. Le fils d’Arès ne contrôlait visiblement plus sa force et ça faisait sacrément mal. Elle n’eut pas d’autre choix que de le suivre lorsqu’il se remit à courir pour échapper à ce qu’il avait vu. Lorsqu’il manqua de tomber, Gretel le rattrapa à la dernière seconde pour l’empêcher de s’étaler au sol. Elle le rattraperait toujours. Pas question qu’elle le lâche cette fois-ci. Elle avait déjà lâché trop de personnes dans sa vie.

Ils coururent. Tellement vite que les poumons de Gretel ne tardèrent pas à se retrouver en feu. Le pire de tout c’est qu’elle ne savait même pas pourquoi ils couraient. Les visions de Spencer n’étaient qu’imaginaires même si elle avait conscience qu’elles étaient terrifiantes. Assez pour rendre fou l’une des personnes les plus importantes pour elle. Enfin, ça c’est pas elle qui va le dire. Lorsqu’ils arrivèrent en ville, Gretel eut du mal à ne pas regarder les personnes qui les dévisageait comme s’ils sortaient d’un asile ou comme si elle était une fille qui venait de se faire kidnapper par un taré. Ils ne pouvaient pas rester dehors, ils risquaient d’avoir des problèmes. Elle n’eut aucun mal à reconnaître le quartier résidentiel où ils avaient atterrit. Ce n’était qu’à quelques rues de son hôtel. Quand elle sentit les doigts de Spencer trembler sur sa peau, Chain sortit de ses pensées. Elle allait avoir un bleu, c’était certain. Mais sur le coup, c’était le dernier de ses soucis. Elle tenta d’arrêter la course de Spencer mais elle le suivit quand même lorsqu’il partit se cacher dans une ruelle assez étroite pour à peine les laisser s’y engouffrer tous les deux.

La respiration saccadée, Gretel sentait sa poitrine se soulever à un rythme irrégulier. La crainte de perdre Spencer la frappa comme une brise glaciale en plein visage. En venant à Genève, elle s’attendait à tout sauf à cela. Mais sur le coup, elle se demanda ce qui aurait bien pu arriver si elle n’était pas venue. Elle ne savait pas depuis quand est-ce qu’il était dans cet état second. Et si c’était à cause d’elle ? A cause de ce qu’elle avait dit à la bibliothèque ? Est-ce que les choses se seraient passées autrement si elle avait décidé de ne pas s’éloigner de lui ? Elle aurait sûrement pu éviter tout ça. Cette idée fit fermer les yeux à Gretel. Elle sentit sa gorge se serrer rien qu’en se disant qu’il aurait pu en être autrement. Est-ce que tout était réellement de sa faute ? ‘Faut voir avec Spencer. Mais dans tous les cas, elle était tellement torture psychologiquement qu’elle ne pouvait s’empêcher d’en avoir la certitude. Elle rouvrit les yeux lorsqu’il lâcha sa main. Le temps qu’elle pose son regard bleu sur lui (nécessité terrienne oblige, se promener avec des yeux rouges ça passe pas très bien à Genève donc les lentilles sont nos amis), il s’était recroquevillé au sol. Lorsqu’elle le vit se mettre à se balancer et prendre sa tête entre sa tête entre ses mains, elle eut sa première preuve. Il avait eu la même réaction le soir où elle l’avait vu avoir sa première crise. La seule différence que là, elle risquait de ne pas être en mesure de l’en faire sortir.

Qu'est-ce qu'on fait, maintenant, Jared? Il faudrait vraiment que tu trouves un bon endroit où te cacher, Spencer. Et Immanuel en pense quoi? Où pourrait-on aller? Je ne vois nulle part qui soit assez bien pour se cacher totalement de cette fillette horrible. Pourquoi elle veut m'ouvrir le ventre, William?

Elle secoua la tête pour essayer d’oublier ce qu’elle venait d’entendre. L’idée qu’il ait pu développer un TDI pendant ce temps qu’il avait passé on ne sait où était assez inquiétante. Mais visiblement, c’était le cas. Se mordant la lèvre inférieur, Gretel s’accorda deux secondes pour réfléchir. Dès qu’un plan se forma dans son esprit, elle s’accroupit près de Spencer. Elle posa sa main sur la sienne avant de la caresser avec douceur. Elle continua quelques secondes jusqu’à ce qu’il relâche ses mèches soyeuses qu’il tentait visiblement d’arracher de son crâne. Elle prit ses mains dans les siennes, essayant de ne pas faire attention à leur température plutôt basse. Elle entrelaça leurs doigts dans un geste qui disait qu’elle ne le laisserait pas tomber. Il avait besoin d’elle et ce n’est sûrement pas dans un moment pareil qu’elle allait faire sa belle salope et lui tourner le dos comme elle l’avait déjà fait.

Je suis là, Dracula.

Sans attendre de réponse, elle s’immisça dans l’esprit de Spencer pour capter l’un de ses souvenirs. Mais tout était tellement confus qu’elle n’eut la possibilité de voir que ce qui semblait être une enfant couvertes de sang dont les yeux semblaient inexistants. L’image de cet être terrifiant resta gravée dans la mémoire de Gretel tandis qu’elle reprenait peu à peu ses esprits. Elle détestait faire ça mais dans la mesure où Spencer était dans un autre monde, elle ne pouvait pas faire autrement. Elle ne pouvait pas aller plus loin que le moment de la forêt de peur de trouver quelque chose qu’elle ne devrait pas. Elle n’avait utilisé son pouvoir que pour avoir la certitude qu’il était en crise et c’était bel et bien le cas. Elle devait trouver un moyen de l’en faire sortir à présent. Mais pas ici. Sans lâcher les mains de Spencer, elle l’aida à se relever avant que sa voix ne se fasse entendre à nouveau.

Je connais un endroit assez sûr. Donc tu gardes l’avis de tes personnalités de côté et tu me suis, Dracula. Il n’y aura personne tant que je serais avec toi. Okay? Je te protège.

Elle ne comptait l’appeler par aucun de ses prénoms pour le moment. Ca risquerait de faire ressortir la personnalité liée à ce dernier. Donc son surnom était parfait sur ce coup. Lâchant l’une de ses mains, elle serra la seconde dans la sienne en faisant en sorte qu’il ne puisse pas la lâcher. Elle quitta la ruelle et s’engouffra dans les rues principales de Genève. Heureusement, elles commençaient à se vider. En quelques minutes, ils étaient à la porte du somptueux hôtel. Dès qu’il la vit arriver dans un état au bord de la panique totale, le garde chargé de la securité à l’entrée vint la voir. Elle avait beau n’avoir passé que 48h en Suisse, c’était suffisant pour que Gretel se fasse appréciée. Et des fois, c’est très utile. Sur le moment, elle tentait de rester calme mais son esprit culpabilisait et ça lui faisait peu à peu perdre son calme légendaire. Lorsque le garde lui demanda si ça allait après avoir détaillé Spencer d’un œil incompréhensif, Gretel lui demanda un service. Service qu’il ne put refuser à l’une de ses clientes favorites.

Il faut absolument que tu le montes dans ma chambre. Tu fermes le balcon, tu prends tout ce qui pourrait être dangereux et tu sors en fermant la porte. Surtout, ne bouge pas de devant la chambre, je vais revenir très vite, je dois juste aller acheter des trucs, okay ? Ne le lâche surtout pas.

Visiblement, le gars ne comprenait que dalle à la situation mais au moins il avait compris une chose : ne surtout pas poser de questions. Il hocha la tête et elle lui tandis sa carte pour accéder à la chambre. Elle laissa ensuite échapper un soupire avant de s’adresser à Spencer. Elle n’avait pas le choix, elle devait y aller, elle ne pouvait pas envoyer quelqu’un d’autre qui risquerait de ne pas prendre les choses qu’il fallait. Un sourire forcé étira ses lèvres qui avaient viré au violet à cause du froid.

Je reviens dans très peu de temps, Dracula. Tu n’as rien à craindre, le bâtiment est sûr et protéger contre toutes les petites filles sanguinolentes et les fous furieux. Ne t’inquiète pas, ce Monsieur super baraqué est là pour te protéger au cas où.

Elle hésita encore quelques secondes à le laisser seul. Puis en un battement de cil, elle disparut avant de regretter. Non, elle n’allait pas ouvrir un portail pour se tirer et le laisser seul. Elle courait juste dans la ville à la recherche d’un supermarché encore ouvert à une heure pareille. Après une dizaine de minutes à regarder dans tous les sens, elle en trouva un qui était sur le point de fermer. Elle s’y précipita pour acheter ce dont elle avait besoin et repartie sans même attendre la monnaie. Elle ne sentait plus ses jambes. Son corps était anesthésié contre la douleur. Elle n’avait qu’une crainte pour le moment, c’était Spencer. Raison pour laquelle lorsqu’elle rentra dans l’hôtel en courant, elle prit les escaliers pour ne pas avoir à attendre l’ascenseur pendant trois minutes. Elle n’arrêta de courir qu’une fois à quelques pas de la porte de sa chambre où le garde l’attendait en faisant des mouvements bizarres de la main.

Merci infiniment, tu me sauves la vie.
▬ Pas de problème. Par contre je vais chercher quelque chose pour tuer une saloperie de bestiole qui rode dans le couloir depuis tout à l’heure.

Gretel ouvrit la bouche pour lui demander de quoi il s’agissait puis elle aperçut Black. Esquissant un sourire, elle remercie à nouveau l’homme face à elle puis ouvrit la porte de sa chambre, faisant signe à l’affilié de Spencer de rentrer avant de se prendre un coup de balais. Regardant autour d’elle, la louve chercha le phénix du regard. Posant ses courses par terre, elle referma doucement la porte pour ne pas le surprendre à cause du bruit puis s’approcha doucement. Elle allait s’occuper de lui. Peu importe si ça lui prendrait toute son énergie ou toute sa vie. Pour le moment c’était tout ce qui comptait. Pas vraiment parce qu’elle se sentait coupable, plus parce qu’elle tenait à lui et que cette vision lui faisait presque autant de mal que lui. Elle ne sentait plus son épaule, ses jambes lui faisaient un mal de chien et son bras commençaient déjà à être douloureux. Pourtant, elle ressentait à peine tout cela. Elle n’était concentrée que sur une seule et unique chose : lui. Il s’était assit par terre, se balançant comme il y a quelques minutes plus tôt. Chain le força à se relever pour l’emmener jusqu’au lit. S’agenouillant par terre près de lui, elle posa un doigt sous son menton pour lui faire relever la tête et lui adresser un sourire qui se voulait rassurant.
Il flippait déjà assez comme ça, il n’avait pas besoin qu’on lui en rajoute.

Parle-moi Spencer, je t'en supplie. Sinon je ne pourrais pas t’aider. Peu m’importe si tu dis n’importe quoi mais il faut absolument que tu prennes conscience de ce qui est réel et de ce qui ne l’est pas. Si tu ne le fais pas, tu risques de te perdre pour de bon et je serais dans l’incapacité de te retrouver.

Oui, plus rien n’avait d’importance. Elle avait tenté de garder un ton calme et mesuré mais cela lui demandait beaucoup plus de force que prévu. Tellement qu’elle n’avait même pas sentit la larme qui coulait le long de sa joue.
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I.-Jared « S. » W. Snow
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J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Lun 22 Juin 2015, 17:37

The crazyness is hurting you
I.-Jared « S. » W. Snow
feat.
Chain « Gretel » Grimm-A.


 

 



 

 

Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi.  Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow

La terreur qui nouait le ventre du jeune albinos était indescriptible. Ce n'est pas possible de ressentir une chose pareille. De toute sa courte vie, il n'avait jamais éprouvé émotion aussi forte. Elle le paralysait presque, limitant sa conscience et ses mouvements. Même si pour sa conscience, c'était déjà perdu d'avance. Spencer s'enfonçait trop rapidement dans le gouffre de sa folie et tout lui semblait tellement réel. Surtout cette fillette dépourvue d'yeux. Comment pouvait-il voir des choses aussi horribles? Cela ne contribuait en aucun cas à rendre son esprit plus sain. Ce dernier point ne s'adressait déjà plus à lui, car il faut avouer qu'il était sur le bord. Il était très près d'entrer dans ce monde de façon permanente, de perdre sa personnalité et de voir ces choses pour le restant de ses jours. Surtout que sa vie s'annonçait extrêmement longue à cause de son immortalité. D'ici quelques jours, son état serait irréversible et le Spencer que tout le monde connaît disparaîtrait pour toujours. Chose que personne ne veut et surtout pas cette jeune femme, paraîtrait-il.

Gretel s'accroupit en face de lui et son regard fou croisa le bleu dérangeant des prunelles de la louve. Il ne reconnaissait pas ce regard dans ce visage et il ne savait pas pourquoi. De toute façon, il ne savait plus rien. C'était à peine s'il savait qui il était entre William, Immanuel-Jared et Spencer, alors qu'il était clairement les quatre. Son esprit était flou et il ne voulait absolument pas retourner se faire interner dans l'hôpital psychiatrique. Ce dont il n'avait pas pensé lorsqu'il avait traversé la foule de gens tout à l'heure. Ses pensées étaient totalement tournées vers ce regard dérangeant et même s'il arrivait à peine à le soutenir, il le faisait quand même, car l'expression sur le visage de la jeune femme le troublait. Par contre, il se sentait étrangement calme en sa présence. Elle l'apaisait comme jamais il n'avait été calme depuis le début de sa crise.

Il sentit la main de Gretel sur la sienne, mais il ne sursauta pas. Pas cette fois, du moins. Elle le caressa avec douceur et il finit par détendre ses doigts et lâcher ses mèches blanches. Elle prit ensuite ses mains dans les siennes et Spencer sentit leur chaleur. C'était peut-être juste les siennes qui étaient anormalement glacées, mais il ne savait plus trop faire la différence. Leurs doigts s'entrelacèrent et l'estomac de l'albinos se noua, mais pas de peur. Il ressentait quelque chose de différent et c'est ce qui réussissait à capter assez son attention pour qu'il ne voit pas toutes ces visions dignes des cauchemars les plus terrifiants. Qui était-elle pour lui? Il se le demandait. Une question presque rationnelle venant amoindrir sa folie. Néanmoins, ça ne serait jamais assez pour le faire sortir de ce gouffre dans lequel il était profondément enfoncé.

- Je suis là, Dracula.

À l'entente de ce surnom, une part de lui-même sembla émerger, mais cela ne dura que quelques courtes secondes. Toutefois, une fraction de seconde, un éclair de lucidité était passé dans son regard sanglant. Mais il disparut bien vite dans ce néant de folie. Il sentit quelque chose s'immiscer dans sa tête, mais n'y prêta pas trop attention, car tout de suite après la demoiselle l'aida à se relever. Il n'opposa aucune résistance, car si elle pouvait l'amener dans un endroit sécuritaire, il allait certainement la suivre pas à pas.

- Je connais un endroit assez sûr. Donc tu gardes l’avis de tes personnalités de côté et tu me suis, Dracula. Il n’y aura personne tant que je serais avec toi. Okay? Je te protège.

Il ne pigeait pas trop ce qu'elle lui racontait, mais encore une fois, l'entente de ce prénom remua quelque chose d'inexplicable en lui. Peut-être sa rationalité tentait-elle enfin de reprendre le dessus sur sa schizophrénie? Et puis, il n'avait eu aucune occasion ni même aucune raison d'émerger sa tête de sa folie ces derniers temps. Tout allait mal pour lui et il n'avait eu aucune ancre à laquelle se raccrocher dans la réalité. En ce moment, Gretel était la personne qui constituait cette ancre à la réalité. Elle était sa bouée et sa dernière chance de ne pas faire en sorte que sa schizophrénie ne soit plus seulement partielle. Bref, elle était sa dernière chance. Sa seule et unique chance de survit. Elle lâcha l'une de ses mains et Spencer faillit la retenir, mais lorsqu'il sentit son emprise sur la seconde se resserrer, il se sentit un peu plus rassuré. Chose qu'il n'avait pas éprouvé depuis ce qui lui semblait être des lustres.

Elle le traîna dans hors de leur cachette et le fit déambuler dans les rues de la ville. De nouveau craintif, le jeune homme jeta plusieurs coups d'oeil nerveux autour de lui afin d'analyser sa sécurité. Il voyait plusieurs choses susceptibles de l'effrayer que lui seul voyait, mais sa plus grande frayeur était la fillette ensanglantée. Heureusement pour tout le monde, il ne la vit pas. Il lui sembla en regardant les gens que des spectres volaient derrière eux. Un frisson le parcourut et il serra la main de Gretel. Son corps n'avait pas cessé de trembler, alors qu'ils faisaient leur entrée dans un hôtel. Elle adressa la parole au garde de sécurité en service en ce moment pour lui demander de le mener dans sa chambre. Ses doigts se crispèrent. Non. Il ne voulait pas la quitter. Il ne voulait pas qu'elle parte. Il ne supporterait pas qu'elle s'en aille sans jamais plus revenir. Elle était la chose la plus rassurante qu'il avait vu jusqu'à maintenant depuis le début de sa crise hallucinatoire.

- Je reviens dans très peu de temps, Dracula. Tu n’as rien à craindre, le bâtiment est sûr et protéger contre toutes les petites filles sanguinolentes et les fous furieux. Ne t’inquiète pas, ce Monsieur super baraqué est là pour te protéger au cas où.

Le regard inquiet de Spencer se posa sur ledit homme et il secoua la tête vivement. Elle ne pouvait pas le laisser avec lui. Même si elle disait revenir. Il avait une boule dans le ventre. Sa peur reprenait le dessus. Elle ne pouvait pas le laisser en plan! Mais quelques instants plus tard, elle disparut en-dehors du bâtiment, le laissant tremblant de frayeur et seul au monde dans sa tête. Le garde le poussa doucement dans l’ascenseur et il hésita à y aller. Finalement, il se laissa guider jusqu'à ladite chambre de Gretel et le garde l'enferma à l'intérieur. Spencer ne se sentait pas bien. Vraiment pas bien. Il se sentait vulnérable et il jeta des regards incertains aux alentours. Son corps tremblait toujours avec autant d'intensité que tout à l'heure, alors qu'il s'avança lentement dans la grande chambre. Sa main se posa doucement sur le mur qui lui parut chaud sous ses doigts glacés et il fit encore quelques pas de plus. La baie vitrée lui permit de jeter un regard à l'extérieur et ce qu'il y vit le fit hurler de frayeur en le faisant trébucher. C'était cette maudite fillette qui avait foncé dans la vitre, faisant rater un battement à son coeur. Il replongeait la tête baissée dans ce cercle vicieux qu'était sa folie.

Spencer se cacha dans le coin le plus reculé de la pièce par rapport à la baie vitrée et noua ses bras autour de ses genoux pour ensuite se mettre à se bercer et répétant des mots incompréhensibles. Il entendit à peine la porte de la chambre qui s'ouvrait et les battements d'ailes de son affilié. Pour l'instant, Black ne tenta pas de s'approcher de lui, car il savait dans quel était se trouvait son lié. Il ne voulait surtout pas rajouter à sa frayeur déjà inimaginable. Le souffle court, Spencer vit Gretel s'approcher de lui dès qu'elle le repéra dans la chambre. Elle l'aida à se remettre debout et ses jambes chancelèrent sous son poids. Depuis combien de temps n'avait-il pas mangé? Et c'était aussi surtout dû à la terreur qui paralysait son corps. Elle l'amena jusqu'au lit où Spencer prit place et la louve s'agenouilla au sol devant lui. Elle lui releva le menton pour qu'il plante son regard affolé dans le sien et il vit un sourire rassurant fleurir sur ses jolies lèvres. Ce qu'il ressentait lorsqu'il était près d'elle lui était familier et à la fois étrange.

- Parle-moi Spencer, je t'en supplie. Sinon je ne pourrais pas t’aider. Peu m’importe si tu dis n’importe quoi mais il faut absolument que tu prennes conscience de ce qui est réel et de ce qui ne l’est pas. Si tu ne le fais pas, tu risques de te perdre pour de bon et je serais dans l’incapacité de te retrouver.

Il ne savait pas quoi dire. Ou plutôt, il n'était pas sûr de pouvoir lui parler correctement sans tenir des propos incompréhensibles. Puis il vit une larme rouler doucement sur la joue de la jeune femme. Il leva sa main tremblante vers son visage et posa le bout de ses doigts contre sa joue. Il s'en rappelait maintenant. Il savait qui elle était.

- Gre... tel... Gretel. Je... Je ne veux pas retourner là-bas. Tout est si blanc et si étroit. Les murs sont trop grands, le plafond si loin. Le sol est dur et la camisole m'empêchait de bouger mes bras. Il... Je ne veux pas...

Sa dernière phrase n'était plus qu'un murmure sortit de ses lèvres tremblantes et violettes. Une larme roula sur sa propre joue, puis une autre. Il ne se sentait pas bien, mais la présence de la demi-déesse le rassurait. Il avait envie de se blottir contre elle et qu'elle le protège de toutes ces choses qu'il voyait et qu'il était le seul à voir. Sauf qu'il ne savait pas qu'il était le seul à les voir, ces choses. Le contact doux des mains de Gretel le ramenait à ce qui semblait être le plus proche de la rationalité, même si le chemin serait encore long et tumultueux avant qu'il n'émerge totalement de sa folie.
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Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Mar 23 Juin 2015, 01:26

The crazyness is hurting you
Dracula & Chain

Insanity has taken over

Les larmes n’ont jamais été des proches de Gretel. Même pendant les moments les plus durs, elle trouvait toujours un moyen de les retenir. C’était un signe de faiblesse, un signe d’émotion. Et elle n’avait jamais été le genre à montrer ce qu'elle ressentait. Mais là, c’était trop. Trop en trop peu de temps pour pouvoir garder le contrôle. La surprise de le croiser, la soit disante joie de le revoir, la crainte de le perdre, la peur de ne plus le retrouver. Gretel a toujours eu de bonnes raisons pour refuser de s’attacher à qui que ce soit. Elle était persuadée que toutes les personnes auxquelles elles tenaient étaient vouées à mal finir. Bizarrement, ces pensées se confirmaient à chaque seconde de plus passée près du phénix. Elle ne savait plus quoi penser. Elle cessa de se torturer lorsqu’elle sentit le contact des doigts de Spencer sur sa joue. Ce simple frôlement eu pour conséquence de la faire frémir. Il était glacé. Mais ce n’était pas la seule raison pour laquelle son corps réagissait de cette manière. Lorsqu’elle entendit sa voix, elle se concentra sur ses mots pour essayer de comprendre ce qu’il lui racontait.

Gre... tel... Gretel. Je... Je ne veux pas retourner là-bas. Tout est si blanc et si étroit. Les murs sont trop grands, le plafond si loin. Le sol est dur et la camisole m'empêchait de bouger mes bras. Il... Je ne veux pas...

Le temps qu’elle réalise de quoi il parlait, il frôlait déjà la crise de larmes. Ecarquillant les yeux, Gretel eut une soudaine envie de se redresser pour le prendre dans ses bras et le rassurer. Elle avait envie de lui dire que tout irait bien, qu’elle prendrait soin de lui, que tout était fini à présent. Mais elle était dans l’incapacité de le faire. Il était déjà assez confus, elle ne voulait pas en rajouter d’avantage. Au lieu de ça, elle profita de ces secondes de lucidité pour aller voir de quoi il parlait. Il ne lui fallu que peu de temps pour comprendre. Les visions d’horreur qui passaient devant ses yeux lui firent faire un pas en arrière pour se dégager du contact du phénix. Pourtant, cela ne changea rien pendant un moment. Elle voyait les mûrs blancs, comprenait son incapacité de bouger, assistait au moment où il était forcé de boire ses médicaments. C’était tellement horrible qu’il lui fallu quelques secondes pour que la vivacité de ces images ne s’atténuent. Cœur battant plus vite que la normale, respiration courte, Gretel cligna plusieurs fois des yeux pour revenir à la réalité. Son regard se posa sur Spencer tandis qu’elle comprenait pourquoi il était dans un état pareil.

Passant ses mains dans ses cheveux, Gretel se releva et alla s’asseoir près de Spencer sur le lit. Ses visions étaient pires que des cauchemars. Elle ne voulait même pas imaginer ce que ça devait faire de voir ses horribles personnes à longueur de temps. Mais la différence c’est qu’elle savait qu’ils n’étaient pas réels. Spencer en revanche semblait ne pas le comprendre. Ce qui l’inquiétait également était l’hôpital psychiatrique. Elle allait devoir le rassurer. Il était tout simplement hors de question qu’elle le laisse retourner là bas, fou ou pas. Il pourrait même la poursuivre avec une hache ou peu importe, pas moyen qu’elle le laisse aller dans un bâtiment pareil. Néanmoins, cela prouvait que la maladie de Spencer était assez grave pour se faire interner. Mais cela lui importait peu. Elle prendrait le risque.

Tu ne retourneras pas là bas. Je ne les laisserai pas t’emmener, je te le promets. C’est fini. Plus de camisole ni de médicaments, ni de peu importe. Je me charge de toi maintenant.

Elle lui adressa un doux sourire avant de tendre la main vers lui pour passer ses doigts dans ses cheveux soyeux et retirer ses mèches de sur son œil invalide. Elle retint une grimace quand elle vit l’état de son bandage. Décidément, les hôpitaux psychiatriques étaient les même, Suisse ou pas. Farfouillant dans l’un des sachets posé près d’elle, Gretel en sortit un sandwich emballé qu’elle avait acheté et une bouteille d’eau. Retirant le plastique autour de l’aliment, elle le posa près d’elle le temps d’ouvrir la bouteille d’eau. Il fallait avant tout qu’il mange sino il allait tomber dans les pommes. Toutefois, vu ses mains encore tremblotantes, ça risquait de mal finir alors elle prit la décision de s’en occuper.

Je ne vais pas te lâcher avant que tu n’ais terminé. Ca va te permettre de retrouver un semblant de vivacité. Fais moi confiance.

Se mettant face à lui, elle lui donna d’abord à boire pour l’hydrater. Il allait finir en poussière si ça continuait comme ça. Refermant la bouteille quand elle finit, elle fit de même pour le sandwich et attendit qu’il morde dedans pour sourire. Elle faisait bien attention à ne faire aucun geste qui pourrait le brusquer ou lui faire peur. Pour l’instant, il lui semblait qu’il était plus stable qu’au moment où elle l’avait retrouvé dans la forêt. Elle faisait donc en sorte qu’il ne glisse pas pour retomber dans les profondeurs de son gouffre sans fond. Elle le fit manger en silence, par petites bouchées, prenant son temps. Lorsqu’il finit, elle lui tendit la bouteille d’eau, attendant qu’il la prenne. Elle voulait quand même tenter de lui faire bouger les mains pour retrouver le contrôle de ses membres. Il fallait que les tremblements cessent. Mais elle ne savait plus si ils étaient causé par la peur ou pas le froid. Elle posa la bouteille d’eau un peu loin de lui avant de le regarder à nouveau.

Si tu la veux, il faut que tu tentes de l’attraper. Je reviens tout de suite.

Quand elle vit la lueur de panique qui traversa ses yeux lorsqu’elle se leva, elle sentit son cœur se serrer. Elle n’allait pas le retrouver. Il était loin d’être le Spencer qu’elle connaissait. A vrai dire, elle ne savait même pas si elle le retrouverait un jour. Malgré cela, elle ne se laissa pas abattre.

Je serais dans la pièce d’à côté, je vais juste faire couler ton bain. Tu saignes de partout, je ne peux pas te laisser dans cet état.

Disparaissant dans la salle de bain pour quelques minutes, Gretel ferma la porte derrière elle. Dès qu’elle fut seule, elle posa sa main sur ses lèvres pour ne pas éclater en sanglots. Elle tenta de prendre de longues inspirations pour ne pas craquer mais cela semblait plus compliqué que ce qu’elle ne l’avait pensé au départ. C’était dur. Putain de dur. L’état de Spencer était critique. Elle ne savait pas si elle était assez forte psychologiquement pour endurer ça. Elle-même n’était pas stable émotionnellement. Mais elle en voulait pas le perdre. Elle ne voulait pas qu’il passe le restant de sa vie dans un état tel que celui-ci. Dès que sa vie semblait s’arranger, quelque chose venait tout foirer. Mais qu’aurait fait Spencer s’il n’était pas tombé sur elle? Si elle n’était pas venu à Genève et si elle n’avait pas prit la décision de sortir marcher? Il aurait continué à courir et se serait perdu? Il se serait fait rattraper par les gardes de l’hôpital et on l’aurait ramené à nouveau dans cet endroit des plus terrifiants? Et ça continuait. Tellement de questions qui lui mutilaient l’esprit et elle ne faisait rien pour les arrêter. Elle ouvrit l’eau et vérifia la température avant de laisser la baignoire se remplir, rajoutant par la suite de quoi faire de la mousse. Le bruit de son élément fit en sorte que ses sanglots ne se fassent pas entendre. Les images qu’elle avait captées n’arrangeaient rien à son état. Elle les aurait à l’esprit encore pendant un moment avant de pouvoir les oublier. Pleurer lui faisait du bien, même si ce n’était que pendant quelques secondes, enfermée dans la salle de bain d’une suite en Suisse.

Passant devant l’énorme miroir, Gretel écarquilla les yeux d’horreur devant son reflet. Elle n’était clairement pas au top de sa forme. Ses yeux bleus lui donnaient un air différent. Elle fut tentée de retirer ses lentilles mais pensa que cela risquait de provoquer de la confusion chez le phénix. Il n’avait pas besoin d’une nouvelle paire d’yeux sanglants pour le moment. Se lavant le visage pour se rafraichir et essayer de faire en sorte qu’elle ait l’air normale (pas comme si elle avait chialé sa race trente secondes avant), elle sortit de la salle de bain avec un sourire digne d’un film hollywoodien. Sans vraiment vérifier s’il avait fait ce qu’elle lui avait demandé avec la bouteille d’eau, elle rejoignit Spencer et se pencha vers lui. Elle était certaine qu’il était trop dans les vapes pour remarquer l’état de ses prunelles. Elle approcha la main de son visage doucement pour qu’il ait conscience de ce qu’elle s’apprêtait à faire. Par la suite, elle lui retira le bandage qu’il avait autour de l’œil en faisait bien attention à ne pas le blesser. Il avait l’air de daté d’un moment, ce bandage. Elle attendrait qu’il se lave avant de lui en refaire un. Elle lâcha le bout de tissu dans la poubelle près d’elle. Passant un bras autour de la taille du phénix, elle fit en sorte qu’il prenne appuie sur elle avant de le conduire jusqu’à la salle de bain. Une fois à l’intérieur, elle vérifia qu’il tenait un minimum sur ses deux pieds avant de le lâcher.

J’ai mis de l’eau chaude parce que tu es glacé. Tu vas voir, ça va te faire du bien et détendre tes muscles, tu es crispé comme jamais.

Gretel s’apprêtait à sortir pour le laisser se rafraichir quand un détail lui revint à l’esprit : il n’allait pas pouvoir se déshabiller seul. Oh merde. Se retournant quand l’évidence s’imposa à elle, Gretel laissa échapper un soupire sans pouvoir retenir un sourire amusé. Elle fit un pas vers lui et plongea son regard dans le sien. Elle n’imaginait pas que ce moment allait arriver. Ni maintenant ni jamais, à vrai dire.

Okay, moment awkward. Mais tu risques de faire un faux mouvement et de te faire mal, il serait préférable d’éviter cela. Lève les bras, qu’on se débarrasse de cette horrible tenue d’hôpital.

Elle attendit qu’il s’exécute avant d’attraper les bords de son haut pour le passer au dessus de sa tête. Son regard glissa vers le torse pâle du phénix. Il était plus musclé dans ses souvenirs. Arès aurait sûrement pété un câble s’il avait vu son fils en ce moment. Faisant attention à ses ongles pour évité de le griffer et ainsi commettre plus de dégâts, Chain mit ses mains sur les hanches de Spencer pour attraper le tissu de son pantalon couvert de terre pour le baisser le long de ses jambes. Elle fit un pas en arrière pour regarder les dégâts. Rien de bien grave. Rien qui ne puisse pas se soigner avec ce qu’elle avait acheté et rien qui nécessitait un passage par l’hôpital. Du moins question physique, ça allait encore. Question mental, ça laissait encore à désirer. La louve hésita à peine une seconde avant de faire de même avec le boxer que portait le demi-dieu. Le bout de tissu alla rejoindre le tas d’habits pourris dans un coin de la salle de bain.

Je les laisse dans un coin pour que tu puisses les brûler quand tu seras en forme, ça te fera le plus grand bien.

Sans attendre de réponse, elle lui tendit la main pour l’aider à rentrer dans la baignoire. Elle n’était pas vraiment mal à l’aise. C’était pas la première fois qu’elle avait affaire à ce genre de scène donc elle évitait simplement de rendre ça plus bizarre que ça ne l’était déjà et se contenter de faire comme si de rien n’était. Dès que Spencer disparut dans l’eau mousseuse, elle s’installa par terre pour le regarder le temps qu’il profite du contact de l’eau contre son corps. Enfin un petit moment de répit. Elle se doutait bien qu’il n’allait pas durer longtemps mais elle ne voulait pas le gâcher. Avec un peu de chance, le bain allait clarifier les idées de Spencer. Mais elle savait que c’était trop beau pour être vrai. Au moins là on pouvait dire qu’ils avaient dépassé un gros cap dans leur relation, écoutez...

Tes blessures ne sont pas trop pénibles?
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J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Mar 23 Juin 2015, 19:29

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Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi.  Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow

Spencer sentit de nouveau quelque chose percer la barrière de ses pensées. Il ne savait pas trop comment se le décrire, mais c'était comme si quelqu'un fouinait dans sa tête. Peut-être était-ce bien le cas, mais quoi qu'il en soit, il se sentait presque rassuré. Presque, hein. Dans l'état où il est présentement, pas moyen qu'il soit totalement rassuré avant un très long moment. Il ne savait plus faire la différence en la réalité et ses hallucination, si bien qu'il était toujours pris de cette terreur poignante au creux de son ventre. Elle formait une boule qui pesait lourdement sur son estomac. C'est peut-être la raison pour laquelle il n'avait pas eu une bonne alimentation ces dernières semaines. Il avait perdu du poids et la masse musculaire qu'il avait acquise pendant ses durs entraînements avec son père. Il n'était carrément plus le même. Sa fierté si caractéristique avait disparu derrière cette folie qu'on aurait voulu passagère. Du moins avait-il maintenant quelque chose à quoi se raccrocher pour revenir dans la réalité. Gretel était cette ancre précieuse pouvant l'amener à redevenir celui qu'il était; qu'il est toujours au fond de lui-même, enterré par sa schizophrénie. La louve vint s'asseoir près de lui et Spencer cligna plusieurs fois des yeux, presque effrayé.

- Tu ne retourneras pas là bas. Je ne les laisserai pas t’emmener, je te le promets. C’est fini. Plus de camisole ni de médicaments, ni de peu importe. Je me charge de toi maintenant.

Son regard affolé croisa celui, troublant, de la jeune femme. Elle souriait de façon rassurante. Pourtant, le bleu de ses prunelles le rendait bizarre. Il ne savait pas pourquoi ce regard clair le troublait autant, mais il se disait que ça n'allait pas avec elle. Il n'aurait pas su dire quelle couleur étaient réellement ses yeux. Il ne s'en souvenait tout simplement pas. Elle tendit doucement sa main vers lui et il eut un léger mouvement de recul, incertain. Mais il la laissa passer ses doigts dans ses cheveux et retirer ses mèches décolorées de devant son orbite vide couvert d'un bandage. Spencer ferma son oeil, car ce contact l'apaisait, mais lui envoyait aussi des frissons. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait en ce moment à chaque fois qu'il sentait son contact sur sa peau pâle, mais il ne voulait pas qu'elle le lâche. Il ne se sentait réellement en sécurité que lorsqu'elle était près de lui. Il était plus calme et sa nervosité s'amoindrissait. L'albinos entendit du bruit et il ouvrit son oeil pour tourner la tête vers ce que Gretel faisait. Elle avait déballé un sandwich et s'affairait à ouvrir la bouteille d'eau dans ses mains. Il aurait bien voulu prendre possession soit de la bouteille, soit du sandwich, mais ses mains tremblaient encore tellement qu'il n'aurait pas réussit à simplement tenir l'un ou l'autre sans faire de dégâts.

- Je ne vais pas te lâcher avant que tu n’ais terminé. Ca va te permettre de retrouver un semblant de vivacité. Fais moi confiance.

Spencer n'avait pas le choix d'accorder sa confiance à cette jeune femme. Elle était la seule personne depuis le début de sa crise qui l'apaisait autant; qui le rendait plus calme. Avec le traumatisme des derniers jours, il voulait faire confiance à quelqu'un. Gretel s'installa face à lui et le fit boire. L'eau qui glissait dans sa gorge lui donnait l'impression qu'il n'avait pas bu depuis des lustres. Cela lui faisait du bien. Il faillit presque boire tout le contenu de la bouteille, mais Gretel l'arrêta avant. Elle remit le bouchon et la posa près d'elle. Elle prit ensuite le sandwich et le mit devant son visage. Spencer alla croquer dedans et mangea lentement, presque comme si c'était une tâche difficile. Il prit son temps pour finir de manger et il se sentit un peu mieux. Puis elle lui tendit la bouteille d'eau pour qu'il la prenne. Il baissa les yeux vers ses mains qui tremblaient encore. Mais à ce stade, lui-même ne savait plus si c'était à cause de la peur ou du froid. Alors il ne la prit pas, car il ne faisait pas confiance à ses mains. Elle finit pas reposer la bouteille un peu plus loin et poser son regard étrange sur lui.

- Si tu la veux, il faut que tu tentes de l’attraper. Je reviens tout de suite.

Il ne fit que hocher la tête, sa voix pouvant le trahir à chaque instant. Ce n'est que lorsqu'il réalisa ses paroles et qu'elle se leva qu'il commença à paniquer. Elle n'allait pas le laisser en plan, si? Il avait besoin d'elle, elle ne pouvait pas partir. Qu'allait-il faire si la fillette revenait? La panique l'envahit totalement. Chacun des membres de son corps de crispèrent de façon plutôt violente. Il était tellement tendu et nerveux qu'il n'arrivait pas à se lever pour la rejoindre.

- Je serais dans la pièce d’à côté, je vais juste faire couler ton bain. Tu saignes de partout, je ne peux pas te laisser dans cet état.

Sa gorge se serra et Spencer déglutit. Il fallait qu'il se résigne. Elle allait être tout près, même séparée par une porte. Elle ne s'en allait pas. Il tenta tant bien que mal de reprendre son calme, mais évidemment, il n'y parvint pas. Essayez de reprendre votre calme dans un état pareil, vous. Quand vos membres refusent de vous obéir; que vous tremblez de tout votre être; que vous ressentez la plus grande peur de votre vie et que vos yeux voient des choses horribles que vous êtes le seul à voir. Sur ce coup, on peut vraiment dire que la génétique de Spencer est vraiment à chier. Du coup, Gretel en profita pour disparaître dans la salle de bain, accordant une montée de frayeur au jeune homme encore assis sur le lit. Sa respiration se faisait plus rapide et il tenta de se contrôler pour tendre la main vers la bouteille d'eau un peu plus loin. Il ne voulait pas tourner la tête. Il ne voulait surtout pas voir. En ce moment, Spencer était dans un état qui se rapprochait le plus de la rationalité. Il commençait à réaliser certaines choses. Mêmes minimes. Il finit par empoigner la bouteille d'eau et tenta de la déboucher. Comme il fallait s'y attendre, il n'y arriva pas. Il manquait de forces. Il n'avait pas manger de façon saine ni même une portion normale depuis trop longtemps. Son corps était tellement faible.

Gretel ressortit de la salle de bain et une vague inexpliquée de soulagement envahit le phénix. Elle s'approcha tout sourire et se pencha en tendant doucement sa main vers son visage. Spencer ne sursauta pas lorsqu'elle retira le bandage qui cachait son oeil invalide. Une fois le bout de tissu jeté, elle passa autour de la taille du jeune homme pour l'aider à se lever et le guida dans la salle de bain. Une fois à l'intérieur, cela prit un petit moment avant que Gretel ne le lâche et lorsqu'elle le fit, Spencer vacilla, mais posa sa main contre le mur pour se retenir debout.

- J’ai mis de l’eau chaude parce que tu es glacé. Tu vas voir, ça va te faire du bien et détendre tes muscles, tu es crispé comme jamais.

Il ne comprenait pas bien, mais le simple son de sa voix l'empêchait de retomber dans son gouffre hallucinatoire. Elle s'apprêta à sortir lorsqu'il entendit de nouveau sa douce voix.

- Okay, moment awkward. Mais tu risques de faire un faux mouvement et de te faire mal, il serait préférable d’éviter cela. Lève les bras, qu’on se débarrasse de cette horrible tenue d’hôpital.

Il tourna son attention sur elle et cligna plusieurs fois des yeux, tentant d'assimiler ce qu'elle venait de lui demander. Puis il leva lentement les bras dans les airs et la regarda empoigner le bas de son chandail afin de la passer au-dessus de sa tête. Son pantalon subit le même sort après qu'elle eut posé ses mains sur ses hanches. Dans une autre situation, ça aurait pu l'exciter que Gretel le déshabille désolée, fallait que je le dise, mais aujourd'hui, Spencer n'était pas normal et ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Elle devait évaluer l'ampleur des dégâts avant de faire subir le même sort à son boxer.

- Je les laisse dans un coin pour que tu puisses les brûler quand tu seras en forme, ça te fera le plus grand bien.

Il aurait volontiers esquissé un sourire, mais son cerveau ne comprenait pas l'entièreté de ce qu'elle lui disait. Au moins pour le moment, son état ne s'aggravait-il pas. Mais il ne s'améliorait pas particulièrement, non plus. Son regard rougeâtre et vide de son éclat malicieux habituel se posa sur la main que lui tendait Gretel. Un instant passa avant qu'il ne glisse sa main dans celle de la jeune femme. Un choc électrique le traversa sans qu'il comprenne que c'était parce qu'elle lui faisait de l'effet et elle l'aida à entrer dans la baignoire. L'eau chaude lui fit effectivement du bien et il s'assit de peine et de misère, ses jambes refusant de se plier correctement. À quel point était-il blessé? C'est comme si, après coup, son corps entier était ankylosé. Il finit tout de même par réussir à disparaître dans l'eau mousseuse et Gretel prit place à l'extérieur de la baignoire, lui tenant ainsi compagnie.

- Tes blessures ne sont pas trop pénibles?

Spencer prit un moment avant de comprendre la question qu'elle lui posait. Tout se mêlait tellement dans sa tête. Il n'arrivait pas à penser correctement. C'est normal, me direz-vous... Il secoua la tête sans rien dire. Parce que ses blessures le picotaient un peu, mais il n'avait pas très mal. Il laissa le temps à son corps de se réchauffer et de trembler moins fort avant de poser son regard dans celui de Gretel. Il grimaça à la vue de ses iris bleues et tendit sa main vers son visage pour poser le bout de ses doigts sur sa joue en-dessous de son oeil.

- Tes yeux... Ils ne sont pas normaux...

Il ne faisait pas le lien qu'elle portait des lentilles de contact tout simplement parce qu'il ne savait plus comment était la réalité. Ayant été enfermé dans son propre monde "réel", Spencer n'avait plus conscience de ce genre de détail. Pour lui, c'était presque comme si son oeil lui faisait défaut. C'est ironique tout ça quand on considère le fait que sa maladie mentale lui faisait voir des choses irréelles. Spencer laissa retomber sa main et soupira. Il se sentait bizarre. Comme si sa conscience tentait de franchir une frontière qu'elle devait impérativement franchir à tout prix. Mais il n'y arrivait pas. Son esprit ne pouvait pas revenir de l'autre côté et il ne savait pas pourquoi.
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Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Mar 23 Juin 2015, 23:22

The crazyness is hurting you
Dracula & Chain

Insanity has taken over

Chain ramena ses genoux contre sa poitrine et posa son menton dessus en regardant calmement Spencer. Elle l’avait enfin retrouvé, son calme naturel. Elle avait pris conscience de la gravité de la situation. Elle ne pouvait pas craquer. Elle s’interdisait de se laisser aller. Ce qui allait suivre risquait d’être pénible, peut-être même très dur. Mais elle relevait le défi. Elle ne comptait pas abandonner Spencer. Pas après tout ce qu’il avait vécu. Pas après tout ce qu’elle avait vu. Elle n’avait pas conscience de son importance pour lui. Pour elle c’était normal de faire ça. Elle eut le réflexe de se pencher en arrière quand il tendit la main vers elle. Elle avait explosé son record de contact physique pendant la soirée mais elle n’en restait pas moins traumatisée. Néanmoins, elle le laissa faire lorsqu’il posa ses doigts sur sa pommette, se demandant ce qu’il pouvait bien faire. Elle ne releva pas la décharge électrique qui traversa son corps à ce simple frôlement, et évita d’y penser. Mais ça n’en restait pas moins agréable. Ses nouveaux iris saphir regardèrent le phénix sans comprendre. Elle évitait de regarder son œil trop longtemps. Elle remarquait toujours l’éclat qui y manquait et elle ne supportait pas cela.

Tes yeux... Ils ne sont pas normaux...

Elle arqua un sourcil. Elle pensait qu’il n’y ferait même pas attention. Mais il l’avait remarqué. Ses mots, aussi simples soient-ils, la firent sourire. Il n’avait pas perdu contact total avec la réalité. Il en était loin, mais il s’en rapprochait. Très lentement, certes, mais c’était mieux que rien. C’était comme une étincelle d’espoir. Se dire que le Spencer qu’elle aimait avait connu était toujours présent. Quelque part. Brisé, peut-être, mais il n’était pas encore mort. Ecarquillant les yeux, elle retira ses lentilles avant de se lever juste assez pour les poser sur le bord des lavabos. Elle se frotta les yeux plus battit plusieurs fois des cils pour s’accommoder à nouveau à sa vision naturelle. Elle avait toujours adoré ses iris rouge rubis. Elles lui donnaient l’impression d’avoir des pierres précieuses à la place des yeux. Et puis c’est ce qui caractérisait si bien les Grimm-Atlantis. Mais quand elle venait sur terre, elle évitait d’attirer l’attention. Raison pour laquelle elle avait mis ses lentilles. Si elle avait su que cela dérangeait le phénix, elle les aurait retirés plus tôt.

Et là? Ils te semblent plus normaux?

Elle leva son regard vers lui et clignement lentement des yeux. Elle détourna le regard le temps de se redresser, s’installant sur le bord de la baignoire. Elle voulait lui changer les idées. Elle savait que cela risquait d’être compliqué mais elle tenait à lui faire oublier l’horrible petite fille. Même si ce n’était que pour quelques secondes. Après une vision pareille, elle était sûre de ne jamais vouloir avoir d’enfants. Utilisant sa maîtrise de l’eau, elle s’en servit pour créer une bulle sur laquelle elle souffla. Un sourire enfantin étira ses lèvres lorsque la bulle partie s’éclater sur le nez du phénix. Elle créa quelques dizaines d’autres bulles qu’elle lança en l’air. Balançant la tête en arrière sans perdre son sourire, elle les regarda descendre comme des gouttes de pluie. La lumière de la pièce leur donnait une brillance qui lui rappelait les étoiles. Secouant la tête et faisant tomber quelques mèches noires sur ses yeux, elle reporta son attention vers Jared. Elle frôla l’eau du bout des doigts pour vérifier qu’elle n’avait pas refroidi puis jugea que c’était encore correct.

Après avoir bien veillé à ce que son pouvoir soit en mode off, elle reprit la main mouillée de Spencer dans la sienne pour s’amuser avec ses doigts et tenter de le décrisper. Il l’était moins qu’avant mais ça n’allait toujours pas. Il lui donnait l’impression d’être tellement fragile qu’elle avait presque peur de le briser. Il allait lui falloir beaucoup de patience et elle en avait conscience. Mais pour le moment, il était encore emprisonné dans son autre monde. Sa priorité était avant tout de l’en faire sortir. Elle savait qu’elle n’aurait plus aucune emprise sur lui si un nouvel être imaginaire faisait son apparition pour tout foutre en l’air. Elle n’avait pas le pouvoir de le faire apparaître ou disparaître. Ils dépendaient exclusivement de Spencer. C’était donc à lui de trouver un chemin à travers les belles roses pleines d’épines pour la rejoindre. Sinon, il se retrouverait coincé et ça, c’était hors de question pour Gretel.

Immanuel-Jared William Snow, je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi tendu que toi. Détend toi un peu. Il n’y a rien dans la pièce. Ils ont trop peur de moi pour se montrer.

Elle posa ses lèvres sur la main du phénix pour y déposer un léger baiser. Il allait s’en sortir. C’était certain. Elle brisa le contact de leurs mains quand elle ressentit à nouveau la décharge électrique qui lui parcouru le corps. Elle ne savait toujours pas ce que ça signifiait et ne comptait pas chercher à savoir. Demander à Spencer son avis serait encore plus débile, il savait à peine ce qui elle était. Il n’avait sûrement pas conscience de tout ce qui s’était passé entre eux. Et à vrai dire, Gretel aurait voulu ne pas en avoir conscience elle aussi, ça compliquait pas mal de choses. Toutefois, elle décidé de mettre ses sentiments (inexistants, d’après elle) de côté. Elle tendit la main pour attraper la mini bouteille de shampoing  avant d’en mettre dans les paumes de ses mains déjà mouillées.

Evite de bouger pour ne pas que le produit te brûle l’œil. Et si je te fais mal avec mes ongles tu n’as qu’à serrer mon bras.

Elle attendit patiemment qu’il assimile ce qu’elle lui dit et qu’il hoche la tête. Ce n’est qu’après qu’elle s’approcha et se pencha en avant pour poser ses mains sur la tête de Spencer pour lui laver les cheveux. Elle le fit très, très doucement, plus par peur de le griffer que par peur de le brusquer. Il allait falloir qu’elle se débarrasse de ses ongles (fierté, pourtant) si elle ne voulait pas devoir y faire attention à chaque fois pour ne pas le blesser. (Ok dans certaines circonstances les ongles ça peut être très cool mais on est dans le mauvais topic). Quand elle finit, elle lui rinça la tête et ne put retenir un léger rire quand elle en oublia presque qu’il devait respirer. Fermant l’eau quand elle jugea que ses mèches étaient assez propres, elle prit par la suite le gel douche pour en mettre dans les paumes de Spencer. Pas question qu’elle le touche plus que ça. Elle n’allait pas supporter les décharges électriques plus longtemps, ça la rendait confuse et elle avait besoin de garder l’esprit clair. Elle quitta le bord de la baignoire pour se laver rapidement les mains puis se tourna à nouveau vers Spencer.

Je vais chercher une serviette. Tente de finir mais n’essaie surtout pas de te lever, tu risquerais de glisser. Je reviens tout de suite. Oh et, Dracula ? Il n’y a personne ici, rappelle-toi. J’en ai pour quelques secondes.

Elle sortit de la salle de bain pour aller chercher ce qu’il lui fallait de propre dans le placard puis retourna dans la pièce. Elle déposa ce qu’elle avait dans les mains pour tenter d’aider le phénix à se relever puis elle rattrapa le peignoir pour le lui mettre. Elle le ferma rapidement puis se mit sur la pointe des pieds pour poser la serviette sur les cheveux de Spencer. Elle n’avait vraiment pas besoin qu’il prenne froid, il était déjà assez faible comme ça. Sans lâcher sa manche, elle lui fit signe de la suivre et rejoignit à nouveau la chambre où elle le fit asseoir sur le lit. Elle lui essuya le visage calmement. Attrapant l’un des sacs qu’elle avait ramené, elle le renversa sur le lit pour prendre la pommade que Spencer lui avait demandé de lui mettre il y a quelques mois. Elle avait une bonne mémoire, heureusement. Refaire son bandage lui prit à peine quelques minutes. C’était largement plus facile que la première fois. En revanche quand vint le moment de soigner ses blessures, ce fut compliqué. Tellement qu’elle hésita un bon moment avant d’alcoolisé le bout de coton qu’elle avait entre les doigts et l’approcher de l’égratignure sur le bras de Spencer.

Bon, ça risque de faire mal. Très mal. Et je ne veux vraiment pas te faire mal. Tiens, réfléchis et raconte moi le plus beau souvenir que tu as, ça va te faire penser à autre chose qu’à la douleur.

En lui demandant cela, elle n’avait pas seulement pour but de faire passer la douleur en second plan mais également de voir jusqu’où il pouvait aller, à tenter de se retrouver. Il devait s’accrocher à quelque chose, qu’importe ce que c’était. Il devait trouver quelque chose, parler. Il fallait que cela vienne de lui avant tout. Elle ne pensait pas une seconde qu’elle avait un rôle important dans cette affaire. Mais peut-être qu’elle avait tort.

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I.-Jared « S. » W. Snow
I.-Jared « S. » W. Snow
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J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Lun 06 Juil 2015, 04:14

The crazyness is hurting you
I.-Jared « S. » W. Snow
feat.
Chain « Gretel » Grimm-A.


 

 



 

 

Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi.  Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow

Spencer la regarda presque calmement, considérant le fait que son corps soit tendu à son maximum, retirer ses lentilles de contacts. Il écarquilla son oeil encore présent en ne comprenant pas ce qu'elle venait tout juste de faire. Il ne pouvait tout simplement pas comprendre le concept des lentilles de contact. Quoi qu'il en soit, il détourna le regard, car cela l'horrifiait presque de la regarder retirer ces choses de ses yeux.

- Et là? Ils te semblent plus normaux?

Ce n'est qu'à ce moment, celui où la voix de plus en plus familière de Gretel retentit, qu'il posa à nouveau son regard dans le sien. Il resta là sans rien dire, car les prunelles rubis de Gretel lui étaient maintenant beaucoup plus familières. Elles semblaient vouloir l'attirer hors de ce guêpier qu'était devenue sa folie. Elles l'hypnotisaient et il se demandait bien pourquoi. De toute façon, maintenant, il avait une chose de plus à se raccrocher et le regard de Gretel ne le dérangeait plus. Au contraire. Il observa la jeune femme s'asseoir sur le bord de la baignoire et Spencer aurait pu laisser ses mains se tendre vers elle simplement pour se réconforter. Il ne voyait certes plus ses visions d'horreurs depuis un petit moment, mais ça n'était pas assez pour le sortir de là. Il pouvait halluciner d'un moment à l'autre, ce qui n'est pas le cas lorsqu'il est sain d'esprit. Du moins, aussi sain qu'il pouvait l'être avec sa schizophrénie partielle. Même si on pouvait largement se demander si elle l'était encore ou si elle avait pris le dessus sur sa personnalité.

Gretel forma une bulle avec son pouvoir sur l'eau. Cependant, dans la tête de l'albinos, les pouvoirs n'existaient pas, les siens ne s'étant pas manifesté pendant sa crise. Et heureusement. Toutefois, il la regarda presque émerveillé souffler sur la bulle qui vint s'écraser dans le visage de Spencer pour éclater en une petite pluie fine. Il cligna plusieurs fois des yeux, ne sachant pas trop comment réagir, mais en voyant le magnifique sourire de la jeune femme, il ne put qu'esquisser un petit sourire en retour lorsqu'elle créa plusieurs autres bulles qui volèrent dans les airs. C'était quelque chose de simple, mais qui contribua à le faire sortir un peu plus de sa folie encore très forte. Tenter de lui changer les idées était une très bonne idée, même si Spencer ne s'en doutait pas une seule seconde. Il sentit la main de Gretel prendre la sienne et jouer avec ses doigts. Son simple contact l'électrisa de façon inconnue, mais il la laissa faire, ses muscles se détendant légèrement.

- Immanuel-Jared William Snow, je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi tendu que toi. Détend toi un peu. Il n’y a rien dans la pièce. Ils ont trop peur de moi pour se montrer.

À l'entente de son nom complet, Spencer fronça les sourcils, mais laissa filer et décida de ne se concentrer que sur sa dernière phrase. C'était peut-être ça. Ils avaient trop peur de Gretel pour venir l'enquiquiner, car avec elle il ne voyait plus grand chose à part la vraie réalité. Pas celle de l'albinos. Elle avait beau lui dire qu'il n'y avait rien dans la pièce, il ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil inquiet vers la porte. Il ne reporta son attention sur Gretel que lorsqu'il sentit ses lèvres sur la peau de sa main. Il frissonna, mais pas de froid. Il semblait y avoir une terrible attirance entre eux qu'il ne saurait s'expliquer. Ne s'ayant jamais avoué ses sentiments pour Gretel de son côté lucide, sa partie folle ne comprenait donc pas ces décharges qui lui parcouraient le corps chaque fois qu'il sentait son contact sur lui. Elle finit par rompre leur contact, à son plus grand déplaisir pour empoigner une mini bouteille de shampoing. Elle versa son contenu dans sa paume.

- Évite de bouger pour ne pas que le produit te brûle l’œil. Et si je te fais mal avec mes ongles tu n’as qu’à serrer mon bras.

Spencer se contenta de hocher la tête en guise de réponse et elle posa ses mains sur sa tête pour faire savonner ses cheveux. Ses épaules s'affaissèrent quelque peu. Cela avait pour effet de le détendre. Une fois que ce fut finit, l'eau coula sur sa tête afin de le débarrasser du shampoing ornant sa chevelure blanche. Il avait fermé son oeil et retenait son souffle. Dès que l'eau arrêta de lui attaquer la tête, Spencer rouvrit son oeil dont la prunelle était d'un rouge aussi pur que le sang. Gretel empoigna sa main et y mit du gel douche. L'albinos regarda le liquide dans sa paume avec des questionnements sur le visage. Il n'avait aucune idée de ce que c'était et ne pouvait même pas le déduire. C’est pour vous dire à quel point il ne connaissait plus rien du monde réel.

- Je vais chercher une serviette. Tente de finir mais n’essaie surtout pas de te lever, tu risquerais de glisser. Je reviens tout de suite. Oh et, Dracula ? Il n’y a personne ici, rappelle-toi. J’en ai pour quelques secondes.

Il releva la tête vers la jeune femme et constata qu’elle était maintenant debout et qu’elle se dirigeait vers la sortie. Quelque chose passa dans le regard de Spencer. De la panique, peut-être. Comme chaque fois que la louve quittait la pièce où il se trouvait. Elle disparut et il se redressa brusquement dans la baignoire. La nervosité se faisait sentir dans son corps de nouveau tendu. Pour la première fois, cependant, il tenta de se raisonner. Ce qui consistait un exploit en soi. Spencer posa son regard sur sa main et tenta de se souvenir les paroles de Gretel. Il appliqua le gel douche sur sa peau et se lava du mieux qu’il put en jetant chaque fois plusieurs coups d’œil aux alentours et vers la porte. Non, seulement dans la crainte de voir la petite fille apparaître, mais aussi dans l’espoir de revoir la jeune femme faire son entrée. Peu de temps après, le soulagement assailli l’albinos quand il vit Gretel entrer dans la pièce. Elle l’aida à se relever pour qu’il puisse sortir de la baignoire pleine d’eau. Il ne savait pas pourquoi son corps réagissait au contact de la fille de Poséidon. Elle lui enfila un peignoir et posa une serviette sur le crâne du fils d’Arès, lui bloquant ainsi la vue pendant quelques secondes. Le jeune homme leva lentement la main, comme si celle-ci était lourde, et écarta la serviette de son œil. Il perçut à peine son signe lui disant de la suivre. Ils se retrouvèrent rapidement dans l’autre pièce et il se retrouva assis sur le lit avec Gretel qui lui essuya le visage et un peu ses cheveux blanc comme neige.

Lorsqu’elle empoigna de la pommade, Spencer la regarda avec une certaine intrigue dans son regard son éclat. Elle en appliqua au niveau de son orbite vide et le pansa dans le temps de le dire. Il ne savait plus pourquoi elle devait faire ça, mais en déduisit que ça devait avoir un rapport avec le fait qu’il ne voit pas avec cet œil. Cet œil inexistant. Spencer se laissa soigner sans argumenter et sans se concentrer sur quelque chose en particulier. Il ne regardait même plus ce qu’elle faisait, car il se sentait mieux. Pas bien, mais mieux. Plus en sécurité. Il avait le sentiment nouveau qu’il ne craignait rien avec elle. Et il ne savait pas pourquoi elle lui inspirait un tel sentiment.

- Bon, ça risque de faire mal. Très mal. Et je ne veux vraiment pas te faire mal. Tiens, réfléchis et racontes-moi le plus beau souvenir que tu as, ça va te faire penser à autre chose qu’à la douleur.

Spencer écarquilla les yeux en tentant de se souvenir de quelque chose en particulier sur sa vie. Avait-il seulement une vie en-dehors de l’asile? Non, il ne se souvenait vraiment de rien, mais en observant à nouveau Gretel, quelque chose lui dit qu’elle appartenait à sa réalité. Pas celle créée de toute pièce par son cerveau défectueux. Pour le moment, il ne se souvenait de rien. Rien avant son incarcération. Son plus beau souvenir étant donc…

- Je… Ne me souviens de rien avant là-bas…

Il grimaça lorsqu’elle posa le coton alcoolisé et posa son regard morne sur les mains de Gretel qui s’affairaient à désinfecter ses blessures.

- Donc… mon plus beau souvenir est, je dirais, le sourire que tu as eu lorsque les bulles éclataient dans l’autre pièce… Je… Je ne sais même pas pourquoi tu m’aides autant…

Son iris rouge l’observait, tentant de se souvenir du moindre détail concernant cette femme qu’il avait l’impression de connaître plus que ça. Il avait même le pressentiment que leur relation était beaucoup plus complexe qu’elle ne le laissait croire. Spencer ne pouvait pas l’affirmer avec certitude, mais il aurait juré que leur dernière rencontre n’avait rien eu de bien joyeux. Il voulait désespérément retrouver ses souvenirs. Et par le fait même, sa rationalité. Toujours est-il que revenir dans la réalité est une tâche beaucoup plus compliqué que ça. Une fois qu’elle eut terminé de désinfecter ses blessures, Spencer ne la lâcha pas du regard pendant qu’elle rangeait les choses. C’était toujours mieux que de jeter des regards craintifs aux alentours dans la crainte de voir quelque chose d’effrayant. Pour l’albinos, schizophrénie rimait avec peur viscérale et Gretel venait rendre les choses moins effrayantes par un quelconque miracle. Dans un élan purement impulsif, Spencer leva le bras et prit une mèche noire entre ses doigts. Il tenta d’ignorer le fait que la louve se soit figée et fit glisser ses doigts le long de la mèche soyeuse jusqu’à la lâcher.

- Je sais que tu es Gretel, mais je ne sais pas qui tu es par rapport à moi. J’ai l’impression de te connaître, mais je ne te connais pas. Pourtant, quand ma peau entre en contact avec la tienne, j’ai des décharges électriques qui me traversent le corps. Je… J’ai le sentiment…

Il leva l’oeil vers les pupilles rubis de la fille de Poséidon et la fixa avec intensité. Ses souvenirs remuait dans sa tête, tentant de percer la carapace de sa folie.
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Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Mar 07 Juil 2015, 03:58

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Elle faisait de son mieux, vraiment. Mais cela restait délicat. Plus parce qu’elle avait peur de lui faire mal que parce qu’elle n’avait jamais eu à se soigner. Elle fit bien attention à essuyer tout le sang sécher autour de ses blessures avant de déposer un pansement sur les plus profondes d’entre elles. Elle aussi avait besoin de penser à autre chose mais elle n’y arrivait pas. C’était comme demander à un condamné à mort de penser à autre chose qu’à la minute où son âme allait s’envoler. Elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi est-ce que cela arrivait à Spencer. Il ne le méritait pas. Elle avait conscience de sa personnalité, qu’il avait tendance à être méchant, cassant, sarcastique, chiant mais à vrai dire elle aurait préféré qu’il soit la personnification des sept pêchés capitaux plutôt que dans un état pareil. Malgré tout, le doute s’immisçait en elle. Elle ne pensait pas avoir assez d’espoir pour endurer tout cela. Mais elle avait eu l’idée contraire quelques minutes plus tôt. Elle ne savait plus quoi penser. Elle était confuse. Elle ne faisait plus la distinction entre ses certitudes et ses doutes. Elle cessa toute action lorsque Spencer avoua une chose à laquelle elle ne s’attendait pas du tout.

Je… Ne me souviens de rien avant là-bas. Donc… mon plus beau souvenir est, je dirais, le sourire que tu as eu lorsque les bulles éclataient dans l’autre pièce… Je… Je ne sais même pas pourquoi tu m’aides autant…

Aucun souvenir. Rien. Il ne se souvenait donc pas de leur rencontre. De leur nuit ensemble. Du moment passé à la bibliothèque. Elle sentit son regard sur elle mais refusa de lever la tête pour le croiser. Il aurait remarqué la lueur qui y trônait et elle ne voulait pas cela. D’une certaine façon, cet aveu l’inquiéta. Elle était donc une totale inconnue pour lui. Il avait donc à peine conscience de qui elle était. Il n’avait plus aucune idée de ce qui avait pu se passer entre eux. Il ne pouvait donc pas y avoir d’ambigüité ce qui simplifiait pas mal de chose. En toute logique, il ignorait donc qu’ils s’étaient dit qu’ils n’allaient plus jamais se revoir, la dernière fois qu’ils s’étaient croisés. Parfois, l’ignorance était la meilleure chose. C’est sans aucun doute pour cela que pendant quelques secondes, elle l’envia. Elle se demanda ce qui se serait passé si elle ne l’avait jamais rencontré. Les choses auraient peut-être été plus simples pour elle? Ou moins compliqués pour lui? Elle était sans aucun doute suivit par une malédiction, c’était évident. Tous les êtres autour d’elle finissaient soit par mourir, soit par se retrouver dans un asile. Dans le meilleur des cas ils perdaient seulement la boule ou la personne qu’ils aimaient. Chain se retrouvait au milieux, toujours à se dire que d’une façon ou d’une autre, c’était de sa faute si tout ces malheurs arrivaient à ses proches.

Le cas de Spencer était compliqué. Il était encore plus perdu qu’elle ne l’avait pensé au départ. Il n’avait donc aucun souvenir de sa vie à Skyworld, de l’identité de son père ou encore de la présence de ses pouvoirs. Chain ne pouvait pas tout lui expliquer d’un seul coup. Cela risquait de faire trop d’informations en trop peu de temps. Elle allait devoir trouver le bon moment et les bonnes circonstances.  L’esprit encore errant, elle rangea tout le matériel. Elle devra penser à changer les bandages le lendemain. Cela risquait d’être son quotidien pendant un moment, autant s’y faire dès le début. Elle tourna la tête vers Spencer lorsqu’elle eut finit et s’immobilisa net lorsqu’elle vit ses doigts s’approcher d’elle. Elle le vit prendre une de ses mèches noires et ce simple geste réussit à la pétrifier. Elle avait beau tenté, elle n’arrivait pas à se dire que cela ne lui plaisait pas. Cette petite dose d’intimité qu’ils avaient pourtant partagée plusieurs fois. Plus qu’ils n’auraient dû, en réalité.

Je sais que tu es Gretel, mais je ne sais pas qui tu es par rapport à moi. J’ai l’impression de te connaître, mais je ne te connais pas. Pourtant, quand ma peau entre en contact avec la tienne, j’ai des décharges électriques qui me traversent le corps. Je… J’ai le sentiment…

Elle ferma les yeux lorsqu’elle entendit ses dires. Qu’est-ce qu’elle était censé répondre à ça ? Que les décharges existaient de son côté aussi ? Elle n’aurait pas été capable d’expliquer ce phénomène parce qu’elle n’avait aucune idée de son origine. Elle se surprit en se disant que c’était sûrement la tension qui crépitait dans l’air à chacune de leurs rencontres. Mais elle refusa cette hypothèse après quelques secondes. Au lieu de ça, elle se contenta de sourire à Spencer. Elle lui devait des réponses. Des réponses claires et précises. Elle était tentée de ne rien dire. Ou alors d’inventer quelque chose. De lui dire qu’il n’était que de simples amis et qu’elle ne faisait ça que par pure politesse. Cette réponse aurait réglé pas mal de chose et aurait présenté les faits de façon très simple. Mais Chain refusa cette option. Si elle lui mentait et qu’il finissait par retrouver ses esprits, ce qui allait arriver tôt ou tard (du moins elle l’espérait), ses souvenirs reviendraient. Il reprendrait ainsi conscience des mensonges qu’elle lui avait balancés. Elle ne voulait pas prendre ce risque. Ces mensonges n’auraient été qu’une solution à son bien être à elle. Pas le sien. Parce qu’elle n’avait pas une putain d’idée de ce qu’elle allait bien pouvoir répondre à ça.

Pour faire simple, disons que je suis une personne qui te fait douter de tes certitudes au sujet des femmes. Je ne peux pas t’affirmer que nous soyons amis, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Je ne peux pas te dire ce que je suis pour toi parce que toi seul le sait. Encore une bonne raison de retrouver la mémoire, pas vrai?

Lui adressant un minuscule sourire, elle tendit la main pour attraper le pull en laine et le pantalon de pyjama qu’elle avait acheté en passant. Pas question qu’il prenne froid. Elle posa ses mains sur les épaules de Spencer pour faire en sorte qu’il se tourne vers elle. Elle lui enfila le pull avec une lenteur et une délicatesse qui la surprit elle-même. Chaque contact était un compte à rebours pour la nouvelle décharge électrique qui lui rappela qu’elle n’avait pas parlé de cela en lui répondant. Elle savait que ses réponses n’étaient pas très claires mais elle ne pouvait pas faire mieux. Depuis qu’elle l’avait retrouvé, elle tentait de faire du mieux qu’elle pouvait. Elle espérait cependant que cela soit suffisant.

Concernant les décharges électriques, je t’avoue que j’ignore moi-même de quoi il s’agit. Elles avaient redoublés quand on avait dormis ensemble donc je présume que c’est lié à l’attraction de nos corps. Ce n’est pas désagréable pour moi alors j’essaie de ne pas y faire attention. Je ne sais pas vraiment.

Ce n’est qu’après l’avoir aidé à s’habiller de la tête au pied, du bonnet gris laissant échapper quelques mèches blanches aux chaussettes Mickey que Chain prit conscience de ce qu’elle venait de dire. Elle n’avait pas voulu lâcher un truc aussi énorme sur le coup mais ça lui avait échappé. C’était comme annoncer à un amnésique qu’il était marié et qu’il avait trois enfants. C’est une hyperbole, mais c’est tout comme. Ca va, elle ne lui avait pas dit qu’ils s’étaient embrassés donc elle pouvait encore rattraper le coup.

Non, je te rassure, il ne s’est rien passé. On a juste dormis dans le même lit. Je ne suis pas ton genre.

Elle se demanda pourquoi elle n’avait pas sorti un « tu n’es pas mon genre » mais on a dit pas de mensonges pour la soirée. Même si techniquement le "je ne suis pas ton genre" était un mensonge. Elle quitta le lit et se releva. Elle s’était occupée de Spencer mais avait oublié de s’occuper d’elle-même. Elle devait avoir l’air bien con. Elle sautilla quelques secondes le temps de retirer ses Timberland puis rejoignit l’armoire où elle avait rangé ses affaires. Elle retira son haut pour le remplacer par un débardeur blanc puis fit glisser son pantalon militaire le long de ses jambes. Elle enfila son short et rangea le tout en quelques secondes avant de se rappeler de la présence de Spencer vers lequel elle se tourna. Il était à moitié out, la voir se déshabiller n’allait surement pas lui ramener miraculeusement ses souvenirs. Enfin, qui sait?

Oh, au fait, j’ai quelque chose pour toi. Tu n'arrivais pas à t'en passer.

Traversant la chambre, elle alla farfouiller dans son sac avant d’attraper la boite qu’elle cherchait. Revenant s’assoir près de Spencer, elle lui remit en place son bonnet qui lui donnait un air adorable puis lui tendit la boite de cigare à la cerise. Il ne risquait sûrement pas de les fumer mais elle n’avait pas put s’empêcher de les acheter lorsqu’elle les avait trouvé dans la boutique. Montant sur le lit et ramenant ses genoux contre sa poitrine, elle dévisagea le phénix quelques secondes pour vérifier qu’il allait mieux (un minimum) avant de parler à nouveau.

Tu as des questions sur un truc en particulier? Je suis là pour t’aider donc n’hésites pas. Je le fais parce que je le veux, pas parce que j’ai pitié. En revanche, je risque de ne pas pouvoir te donner beaucoup d’informations, nous n’étions pas très…proches.

Enfin, physiquement on l’était quand même un peu, pensa t’elle sans le dire à haute voix. Elle n’avait pas l’habitude de se comporter comme tel. Normalement ça aurait été un « ok salut, dégage » et basta. Mais c’était seulement dans les cas où elle ne voulait pas s’attacher. Là, il était trop tard. Spencer faisait exceptions à pas mal de règles. Et elle savait que ce serait elle qui péterait un câble si elle trouvait un jour sa réponse. Pour le moment, elle s'en passera.

Mais je pense que tu devrais tenter de trouver tes propres réponses.
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