Les couleurs peuvent saisir un instant, mais pas celui d'après | Ven 29 Aoû 2014, 16:51
Les couleurs peuvent saisir un instant, mais pas celui d'après
Eole & Lindasilme
Le ciel est immense et moi je volais tranquillement dans ce dernier m'aidant des vents pour me soutenir. Je croisais mes mains derrière mon cou avec une moue digne de ce nom. Je descendais un peu et je voyais une jeune fille peindre sur la plaine, c'est vrai que mise à part le vent de temps à autre, c'est moi suis derrière tout ça, mais je passe le temps comme j'ai envie, le reste, on s'en fiche. Je me posais avec grâce sur le sol sans voir ce que la demoiselle pouvait peindre ainsi. Donc je devais m'approcher comme un mortel. C'était amusant l'air de rien de faire de cette manière, je me sentais presque ordinaire, c'était sans compter sur ma superbe chevelure rousse, qui peut se vanter d'être roux et sexy, je pense que peu de mortels ordinaires peuvent se le permettre. Je pensais ordinaire car les gens qui peuple cette île à part peut-être cousin difforme étaient assez bien fait de leur personne. Cette île crée par nous les dieux est aussi un cadeau, l'air de rien. Ce lieu est un refuge pour les gens spéciaux, cette jeune fille en faisait partie, je me demandais bien quel genre de personne pouvait peindre tranquillement sans personne à ses côtés, juste la nature pour seule compagnie. C'était à la fois poétique et dangereux. M'enfin, à part moi et quelques animaux, il y avait personne dans les environs. Je pouvais voir ici et là quelques touche de peinture, je devais pas la faire sursauter et par la même occasion gâcher son petit tableau. Je suis certes un emmerdeur, mais j'aimerai bien savoir à quoi ressemblerai l’œuvre une fois finie. J'attendais qu'elle reprenne de la peinture pour commencer à lui parler.
-Bonjour, tu peints quoi ?
J'avais conscience que mon approche pouvait paraître un peu brute, mais la curiosité fait partie de mes défaut, c'est pour cela que j'ai ce pouvoir persuasion en bonne partie. Je souriais attendant qu'elle veulent bien m'accorder son attention, par chance, j'avais pas mal de temps à perdre. Ce n'était pas une discussion avec une mortelle qui peignait qui allait me sucrer ma bonne humeur et mon envie d'en savoir plus. L'endroit était calme et cette jeune fille aussi, du moins de ce que j'en avais vu, après on était pas à l'abri d'une surprise comme cette fichue vampire séduisante. Je la recroise celle-là, je la fais voler, elle pas sa copine, elle ne mérite pas ma colère. Celle que j'ai lâcher sur ce raton, pauvre bout de chou. Enfin ce qui était fait était fait. Je voyais la palette de couleur en bois à ses pieds, peinture à l'huile ou aquarelle ? Je n'arrivait pas à lire les inscriptions étaient écrites en tout petit, et j'avais la flemme de les déchiffrer pour le moment. J'avais autre chose à faire que lire des pigmentations de couleur. Bien que ça pourrait être intéressant. Je soulevais un sourcil, franchement plus instable que moi, il y a pas. Je ne suis pas le maître du vent pour rien.
Coeurs : 64 Messages : 94 Couleurs : #FFCC00 J'ai traversé le portail depuis le : 31/12/2012 et on me connaît sous le nom de : Naomiie Mon nom est : Lindasilme Lomelinde Wilya Actuellement je suis : Absolument et irrémédiablement amoureuse de Ciel. Il paraît que je ressemble à : Kirisame Marisa - Touhou & IRL - Mia Wasikowska et à ce propos, j'aimerais remercier : AVA - MELISSAAA ♥ | SIGNA - H. RELYSE ♥
Re: Les couleurs peuvent saisir un instant, mais pas celui d'après | Ven 29 Aoû 2014, 20:04
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent?
Eole & Lindasilme
Une touche de couleur, puis une autre. Des arabesques se dessinent en de milliers d’explosions colorées sous les mouvements fluides du pinceau sur la toile d’un blanc éclatant. Le vent se lève, et les boucles dorées de la jeune fille flottent autour d’elle au gré de la brise. Ses yeux changent sans arrêt de couleur, captant les images, les émotions, les saveurs et les sons qui se trouvent tout autour d’elle, dans la plaine éternellement fleurie qui s’étale tout autour d’elle à parte de vue telle une mer de pétales multicolores. Un sourire se dessine sur ses lèvres rosées tandis qu’elle fixe son travail avec une concentration sans faille, son pinceau se figeant par moments au dessus de la surface granuleuse de la toile avant de reprendre sa course tumultueuse rivalisant de grâce et de précision.
Sa délicate robe à volants lavande et crème frémit sous les caresses du vent tandis que coquelicots, tournesols et roses exubérantes apparaissent dans le sillon de ses ébauches. Elle respire calmement, ne faisant plus qu’un avec son pinceau. Le parfum entêtant et délicieux des fleurs environnantes lui emplit les poumons à chaque inspiration, lui emplissant la tête de rêves. Le ciel tout autour d’elle est d’un bleu éclatant, qui n’est entaché que par quelques rares nuages moutonneux. C’est une journée magnifique. Au moment où Lindasilme s’apprête à remettre un peu de peinture sur son pinceau, une voix s’élève derrière elle. Légèrement surprise, elle tourne son regard d’un doré éblouissant vers le nouveau venu qui la salue poliment. Elle cligne des yeux quelques instants en apercevant cette figure impressionnante, un homme à la chevelure flamboyante et à la peau d’albâtre, sur laquelle se détache un œil d’un vert émeraude vibrant et captivant. L’autre est dissimulé par un cache-œil mystérieux. Il dégage une impression de puissance qui la laisse perplexe quelques instants, puis elle fait un petit sourire timide.
« Bonjour… Je suis en train de peindre la prairie. »
Le sourire patient et espiègle du jeune homme face à elle la met en confiance : elle sait qu’il n’a pas de mauvaise intention. Il se montre simplement curieux, et elle sait qu’il en a le droit. C’est rare de voir une jeune fille seule au milieu du champ de fleur pour peindre. Certes, nombreux sont les artistes qui aiment placer sur leur toile les magnifiques paysages qu’offrent l’île à leurs yeux, mais ils sont rarement aussi jeune que la demoiselle. Bien que maintenant, elle fasse plus âgé physiquement que son âge véritable. En effet, elle n’avait que huit étés à son compte, mais en paraissait environ 13 ou 14. Elle restait tout de même un enfant, malgré ces années malencontreusement ajoutées à ses traits délicats. Alors, elle surprit le regard de son visiteur qui semblait s’intéresser à sa boîte de couleur. Elle lança un regard vers celle-ci avant de reporter son attention sur son interlocuteur.
« C’est de la peinture à l’huile… »
En réalité, elle n’ajouta pas ce détail, mais elle en achetait toujours bien qu’elle puisse créer sa propre peinture. Elle en avait l’habitude, mais de plus en plus elle laissait les tubes derrière et se servait uniquement de son pouvoir pour coucher les nuances de couleur qu’elle imaginait avec une exactitude impressionnante. C’était son pouvoir à elle. Le vent souffla à nouveau dans ses cheveux, le soleil y débusquant au passage de délicats reflets cuivrés.
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Re: Les couleurs peuvent saisir un instant, mais pas celui d'après | Ven 29 Aoû 2014, 22:15
Les couleurs peuvent saisir un instant, mais pas celui d'après
Eole & Lindasilme
La jeune fille papillonnait des yeux pour me regarder, elle est choute, vraiment comme un enfant, je ne ferai rien de plus que lui faire un peu la discussion. Alors disait à l'évidence qu'elle peignait la prairie, la nature était belle, on pouvait compter sur tata écolo pour la garder telle quelle. Je souriais un peu suite au sien, comme une réponse muette entre nos deux personnes. Elle confirmais avec une certaine hésitation dans sa voix que c'était de l'huile. Je soulevais un sourcil, un peu curieux. Cette petite dame était des plus curieuse, je m'installais à ces côtés, vraiment trop curieux et un poil pot de colle. Je laissais le vent balayer le paysage, il s'amusait comme moi de voir cette personne reste fixe et essayer de saisir la beauté par son art qui demandait quand même du temps. Elle avait du courage, moi, je me sentais guerre assez patient et doué pour faire ces choses, c'est cousin poète l'artiste, pas moi. Je sculpte que vaguement les nuages. Je savais aussi que mon art se limitais à pas grand chose, ce n'était pas mon domaine, je ne suis pas voleur, c'était plus le truc de Hermès, pas le mien.
-Cela sera sans doute, une elle nature morte, tu dessine d'autres chose que la nature, tu n'est pas obligé de me répondre, je sais que ça peut-être embêttant de se faire déranger quand on fait quelque chose du genre.
Je faisais un mouvement dirigeant le vent pour sculpté un poil un nuage qui passait par là. C'était simple, ça ne voulais ressembler à rien juste un nuage qui bougeait avec le vent, cet élément qui était le mien, un sourire se fendais sur mon visage et j'allais m'asseoir sur le sol, laissant le vent faire bouger mes cheveux et prenant délicatement une fleur avant de la faire s’envoler doucement. Elle retomberait quelques instantla gravité était ça, je pouvais ralentir sa chute grâce à une autre pouvoir mais je la laissais virevolter et alla se nicher dans la chevelure dorée de la demoiselle. Je retenais un ptit rire, c'était cliché, mais là elle fait bien petite fille, c'était adorable. Je ne pouvais pas me lasser ce spectacle éphémère, un vent détachait la fleur, mon passage était effacer par mon propre élément.
-En tout cas, je vous félicite déjà de votre patience, beaucoup aurait fui sachant qu'il y a une autre personne dans les environ. C'est que je deviens aussi bavard que Athos.
Je laissais un rire se muer en sourire. Je fermais quelques instants les yeux, la nature, le vent et les coups de pinceaux dans un rythme prédéfini par l'artiste en pleine œuvre. J'étais un dieu, mais je ne pouvais qu'attendre pour voir le résultat et si elle me répondait. Une enfant peignant ça c'était rare, elle semblait même doué dans cet art. Je recommençais mon manège avec la fleur, cette fois-ci elle resta assez longtemps. Je pouvais voir sa tignasse bouger et ce malgré qu'elle avait plus de cheveux que moi, qu'importe, je suis le plus sexy des roux.
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Re: Les couleurs peuvent saisir un instant, mais pas celui d'après | Ven 29 Aoû 2014, 22:40
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent?
Eole & Lindasilme
Lorsque le jeune homme reprit la parole, le regard de la demoiselle se posa à nouveau sur lui, cette fois dans un ton violet nacré un peu étrange. Elle ne contrôlait pas les changements de couleur de ses yeux, et ne s’en apercevait pas bien qu’elle savait qu’à tout moment elle puisse avoir les yeux écarlates ou bleu brillant. Lorsqu’il lui dit qu’il était sûrement en train de la déranger, elle secoua poliment la tête, ses boucles dorées volants à nouveau autour d’elle avec grâce, puis elle afficha à nouveau un sourire timide. Elle n’avait pas souvent de compagnie, mais cet homme ne la gênait pas. Elle ne savait pas trop pourquoi, mais son aura était assez harmonieuse et agréable, elle se fondait avec l’environnement. Et bien qu’elle ne soit pas très douée avec les gens, elle ne détestait pas avoir des contacts avec eux, au contraire. Elle était juste maladroite.
« Je peins et dessine beaucoup. Et je ne m’arrête pas aux nature mortes… d’ailleurs, si je puis dire, je ne m’arrête à rien. »
Ses yeux plongèrent dans ceux de son interlocuteur avec intensité, comme quand elle peint ou est concentrée. Lorsqu’elle parlait de sa passion, elle n’avait plus de limite dans ses paroles, elle aurait pu en discuter pendant des heures. Car elle n’avait pas souvent l’occasion de partager ses sentiments, et elle aimait montrer sa vision du monde aux autres, tout comme elle aimait voir le monde à travers eux.
« Je peins aussi bien de portraits, de l’art abstrait, la nature, les objets… parfois je ne peins pas, mais j’écris… parfois je dessine des histoires, parfois j’illustre mes pensées, ou les pensées des autres… parfois je ne dessine pas. »
Elle cilla, puis repris calmement son œuvre, la pointe de son outil dansant sur son chevalet au gré des mouvements de son poignet. Le jeune homme curieux s’assit près d’elle, observant ses gestes. Cela ne la gênait pas vraiment. Lorsqu’une fleur s’aventura dans ses cheveux, elle regarda autour d’elle avec un air émerveillé, passant son regard doucement sur le rouquin. Elle se doutait que c’était lui, et s’empourpra avant de se remettre à peindre tandis qu’il se remettait à parler. Elle eut un petit rire mélodieux lorsqu’il termina sa phrase. C’était une personne agréable. Elle hocha la tête pour le remercier de son attention, tout en terminant d’ajouter une nouvelle rangée de fleurs, ses yeux papillonnants rapidement entre sa toile et les fleurs face à elle.
Puis, elle eut une idée. Elle ne faisait plus seulement des peintures aux schémas traditionnels, cela faisait des années qu’elle s’était affranchie des règles pour passer à un niveau beaucoup plus personnel de la peinture. C’était un art qui naissait de son imagination et de ses envies. Une fleur se glissa à nouveau dans ses boucles vénitiennes, tandis qu’elle se tournait calmement vers la divinité. Elle l’observa en silence quelques instants. Elle adorait sa couleur de cheveux, qui ne lui rappelait que trop bien celle de sa mère. Ce roux impétueux… elle eut un petit pincement au cœur à cette pensée. Que ses parents lui manquaient… elle soupira doucement avant de le regarder à nouveau, avec un léger sourire.
« Vous aimez la peinture ? »
Elle resta quelques instants sans rien ajouter, puis rajouta, timidement.
« Si vous le souhaitez, je peux vous peindre au milieu des fleurs… »
Elle aimait garder souvenirs de ses diverses rencontres, bien qu’elle ne puisse pas réellement l’oublier. Elle oubliait rarement les visages qu’elle croisait. Elle était capable de décortiquer avec détail tout ce qu’elle voyait, et avait une mémoire phénoménale. Elle était capable de se souvenir des sensations qu’elle ressentait lorsqu’elle était dans le ventre de sa mère. Elle se souvenait de bien des choses, peut-être même trop. C’est ce qui faisait d’elle une personne exceptionnelle et immensément fragile. Car elle s’attachait à tout, et n’oubliait jamais rien. Les promesses, les paroles. Tout l’amour que ses parents lui avaient offert. Les couleurs du coucher de soleil un soir d’hiver. La sensation de la main de Ciel serrant la sienne. Toutes ces choses qu’elle chérissait et qu’elle avait toujours en tête, ces choses qui la poussaient à avancer et à capturer la beauté en ce monde. Car elle est présente partout, en toute chose. Il suffit d’être attentif, et de bien regarder.
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Re: Les couleurs peuvent saisir un instant, mais pas celui d'après | Sam 30 Aoû 2014, 10:16
Les couleurs peuvent saisir un instant, mais pas celui d'après
Eole & Lindasilme
Je remarquais maintenant que ces yeux changeait de couleurs, ça avait quelque chose de magique, pourtant je ne sentais pas en elle une aura de mage. Elle semblait plutôt avoir du sang de ces êtres qui se prenaient la tête pour rien. Je ne relevais pas ses changements de couleurs intempestif, je préférai de loin lui parler d'autre chose que son regard changeant et enchantant. Elle était une artiste dans l'âme, c'est sûr, elle aurait plus beaucoup à cousin poète. Mon sourire était toujours sur mon visage faisant pétiller légèrement mes yeux verts, bien qu'un seul soit visible pour le moment. Elle continua son discours, c'était sûr qu'elle aimait beaucoup ça, c'était comme me parler du vent pour moi, je pouvais en parler très longtemps, beaucoup de chose dépendent de mon élément. Elle reprenais son œuvre après son discours, comme si rien n'était. Son rire était mignon, je ne pouvais pas faire grand chose à cet enfant, oui, il y a des moments ou je suis moins chiant. Je peux être doux si je le désire. Les fleurs commencèrent à apparaître dans son œuvre, la toile blanche se recouvrait de teintes et de pigments s'harmonisant doucement au fur et à mesure de son œuvre. Je pouvais voir cela, c'était quelque chose de fascinant, je m'était surpris à regarder des peintres mortels à d'autre moments. Elle se tournait vers moi, je vis dans ses yeux gris à présent une vague de tristesse avant de la voir disparaître comme rien n'était, elle me souriait doucement en me demandant si j'aimais la peinture. Je la regardais, qu'avait-elle en tête ? Puis elle proposait de me peindre, de toutes les choses que les mortels on peint sur les divinités, aucune faisait référence à ma personne, ce qui était bien dommage vu que j'étais vraiment un bel homme. Les chevilles vont très bien, je vous assure. Je la regardais en souriant. Pourquoi pas après tout, c'était à mon tour de rentrer dans l'histoire, rien que cette idée gonflait un peu mon orgueil.
-J'aime la peinture, je suis toujours impressionné de voir un artiste en plein travail, c'est quelque chose d'assez particulier, je ne suis pas une pointure en art, mon cousin en sait bien plus que moi. Pour ce qui est de votre proposition, j'accepte, c'est évident, je suis sûr que je rendrait très bien parmi toute ces fleurs.
Certes ce n'était pas très viril, mais bon, masculin et féminin, j'en avais rien à faire, tout ce qui importait c'était de savoir que quelque part dans ce monde on avait peint Eole, le maître du vent, il pouvait s'envoler e plein milieu du tableau, mais je savais déjà que ma fierté me garderait plus ou immobile seul le vent et les ordre que lui donnait avec mes gestes changerait la donne. Puis qu'est que ça pouvait faire si j'avais l'air d'un bishonen ? Cela pouvait très bien m'aller et les autres se sont que des jaloux. Juste une question qui commençait à me titiller. Je soulevais un sourcil.
-Je vais me placer devant vous alors, avez-vous une posture particulière, vous me laissez libre de me place comme je le désire ? Au fait, j'en oublie les mesures d'usages. Je me nomme Eole, enchanté de faire une jolie rencontre comme celle-ci.
Alors je me levais de façon gracieuse pour aller m'installer en plein milieu des fleurs. Je faisais bouger mes poignets pour faire bouger ces dernières avec un grand sourire affiché sur mon visage. Les voir se balancer comme cela était un spectacle dont je ne lasserait jamais. Puis ça faisait plaisir à Tata écolo, j'aidais indirectement à la pollinisation des fleurs, avec la pollution, les insectes pollinisateurs étaient en danger. Je me demandais si j'allais rester debout longtemps comme cela, mais bien sûr, ce n'est pas rester debout de longues heures qui allait changer ma vie, si je m'ennuyais à un moment, je n'aurai qu'à siffler un air qui me passerait en tête, comme un vent de fougue et de zen. J'étais de ces hommes gigotant pour rien, le vent ne tiens jamais en lace, je pouvais faire en sorte que les gestes se voit à peine. M'amuser avec mon élément comme un enfant, celui que je n'étais plus depuis quelques millénaires. Je suis un dieu depuis un moment, immortel et terriblement dangereux si je le voulais, mais loin de ces pensées. Je préférai poser pour cet enfant à la chevelure dorée. Tant de personnes de ma famille avait comme elle des cheveux d'or. Les miens devait ressemblé aux bronze et j'avais un fils argenté. Cette famille est vraiment étrange.
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Re: Les couleurs peuvent saisir un instant, mais pas celui d'après | Sam 30 Aoû 2014, 11:21
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent?
Eole & Lindasilme
Lorsque le jeune homme répondit par l’affirmative, un petit sourire enchanté se dessina sur les lèvres de la fillette. Il l’interrogea alors sur la posture qu’il devait adopter mais avant qu’elle ne lui réponde, il se rattrapa et se présenta. Dès qu’elle entendit son nom, elle comprit. Elle ouvrit de grands yeux émerveillés et le rose lui monta aux joues légèrement tandis qu’elle regardait la divinité face à elle. Il n’y avait pas de doute : devant elle se tenait Eole, le Dieu du vent, et il avait accepté qu’elle le peigne. Aussitôt, elle se présenta à son tour et s’empressa de répondre à sa question.
« Enchantée… J-je m’appelle Lindasilme, c’est un honneur de vous rencontrer. Et vous pouvez vous tenir comme vous le souhaitez, je n’aime pas imposer aux autres leur tenue. »
Lorsqu’il se leva, elle le regarda timidement se placer face à elle dans le champ de fleurs. Elle pouvait voir ses poignets bouger, et par la même occasion les fleurs se mouvaient dans le vent comme sous ses ordres. Cela ne fit que la conforter dans ce qu’elle pensait : c’était bien lui. Mais, toute trace de surprise et de respect s’effaça soudain de son visage lorsqu’elle avisa le travail qu’elle avait à faire, sa concentration reprenant sa place, ses yeux fixant avec intensité la scène face à elle. Ce n’était pas si grave s’il bougeait, elle pouvait graver chaque instant dans sa mémoire pour le peindre de la manière qui lui semblait la plus appropriée. Cependant, maintenant qu’il s’était ajouté à son modèle, elle n’eut qu’une envie : laisser tomber les couleurs artificielles et se servir de son pouvoir. D’ailleurs, c’est ce qu’elle allait faire. De toute manière, avec les reflets du soleil et les mouvements des fleurs poussées par le vent, elle allait bientôt ajouter des multitudes d’autres nuances pour ajouter ombres, jeune de lumière et pour donner du mouvement à sa toile. Il fallait qu’on voie que la plaine était muée par le vent, surtout si Eole s’y trouvait.
Calmement, elle nettoya son pinceau et posa sa palette à ses pieds, puis leva un autre pinceau plus fin qu’elle allait utiliser pour quelques touches de couleurs. Elle en caressa les poils du bout des doigts avec délicatesse, et ils se tâchèrent de peinture. Elle sourit avant de reposer son pinceau sur la toile, reprenant ses mouvements incessants. Elle peignait à une vitesse prodigieuse, si bien qu’elle eut bientôt terminé tout l’arrière plan, une tâche blanche se dessinant seulement au milieu de celui-ci, là où devait se trouver notre fameuse divinité. Elle saisit un crayon de bois afin de dessiner les contours de son corps avec une plus grande exactitude – bien qu’elle avait utilisé un style impressionniste pour le reste de sa toile, elle désirait dessiner le Dieu de façon très nette au milieu. C’était lui le point le plus important du tableau, à présent. Lorsqu’elle eut terminé de dessiner sa silhouette, elle ajouta les couleurs, ses yeux faisant des allez-retours entre ce qu’elle peignait et l’actuel jeune homme qui se tenait non loin.
Elle voulait reporter l’exacte pigmentation des cheveux et des yeux de cet individu. Elle sourit un peu avec satisfaction à la pensée qu’elle n’avait jamais entendu parler d’œuvre répertoriant le Dieu en tant que tel – c’est-à-dire autrement qu’imaginé par le peintre, se disant qu’elle était peut-être la première à avoir jamais eut pour modèle ce Dieu espiègle. Elle fit encore quelques coups de pinceau, puis s’éloigna de sa toile, la regardant en ensemble, sortant enfin de cette transe étrange qui la prenait lorsqu’elle était plongée dans son art. Elle se tourna vers l’homme puis se leva doucement du tabouret où elle était installée, des mélanges de peinture vermeil et ambrées perlant toujours du bout de ses doigts. Souriant à nouveau d’un air timide, elle l’appela de sa jolie voix fluette.
« J’ai terminé ! »
Puis, elle s’écarta un peu pour le laisser observer ce qu’elle avait fait. Elle se sentit un peu nerveuse, attendant son approbation. Ce n’était pas tous les jours qu’elle avait devant elle un individu tel que lui, et qu’elle avait la possibilité de le dessiner…
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Re: Les couleurs peuvent saisir un instant, mais pas celui d'après | Sam 30 Aoû 2014, 13:40
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Eole & Lindasilme
J'avais en face de moi une jeune fille des plus charmante, son nom était très original, ce n'est pas tout les jours qu'on croise un Lindasilme, qui plus est, elle me laissait placer comme je voulais donc, je pouvais bouger presque invisible, je n'était pas le maître du vent pour rien, je pouvais être plus rapide que lui. Bien vite les coups de pinceaux firent place aux coups de crayons, elle prenait son art au sérieux, c'était drôle et flatteur pour la personne que je suis. Je laissais mon sourire s'afficher sur mon visage saisir le vent en image n'était pas aisé, beaucoup d'artistes s'y était tenté sans que beaucoup réussissent. Je pouvait être fier d'être aussi insaisissable. Elle allait rapidement, j'étais soufflé, pourtant au fur des années, il était difficile de me surprendre, c'était un exploit que je pourrai relater à quelqu'un. Me faire peindre m'apporterait une certaine notoriété. Mais en même temps baisserai dans l'estime de certains dieu, mais je m'en fiche, toutes ces divinités avait des choses les représentant sous leur plus beau jour, moi j'avais l'air d'un gosse à moitié à poil. Je n'étais pas comme cela. Je suis bien plus beau que cela voyons. Les minutes s'égrainèrent doucement, moi je m'amusais avec mon élément, les fleur bougeant au rythme que je dictais à ce dernier. Puis sa petite voix me sortais de ma rêverie. Je 'approchais d'une doucement, laissant le vent libre de ses mouvements. Je n'étais plus qu'à quelques centimètres, je dois avouer qu'en ce moment-là, j'étais un peu nerveux, c'était idiot de ma part, mais il était ainsi. Je me retouvais devant la peinture, les couleurs me représentait si bien et le côté impressionniste des fleur donnait un mouvement au paysage, j'avais bel allure, je sifflait d'admiration, elle avait saisi mon essence, ça c'était rare pour une enfant. Je posais un regard sur l'artiste, ses doigts empli de peinture vermeille.
-C'est parfait ma petite, j'avoue que j'ai eu peur, tu as été drôlement vite, je suis soufflé, et c'est le comble pour moi.
Je laissait un rire percé dans ma gorge, cette petite dame était tout simplement impressionnante, j'étais fier de ma représentation, mes cheveux roux, mes habits, mon écharpe du jour s'en volant, ce bandeau. Quand je voyais cet endroit noirci, mon cœur se serra quelque peu. Il fallait que je vois Tonton sexy pour lui demander pas de relever ma malédiction, mais la rendre moins forte, j'avais compris la leçon. Avait-il puni les mortels qui avait détruit son temple quelques siècle plus tard, non, alors pourquoi je me retrouvait le seul à être puni. Enfin je m'y étais fait, puis, j'avais appris à aimer le style qu'il me donnait. Je posais ma main sur son épaule, un grand sourire sur mon visage, il s'étalait. J'étais content. Je ne pouvais être mieux tombé.
-Ton talent ne fait aucun doute, c'est un honneur pour moi d'avoir été un de tes modèles, ce qui m'impressionne le plus c'est que tu as trouvé les couleurs exacte de mon être. Et pourtant ce n'est pas facile de trouver la bonne pigmentation. Je suppose que je dois te remercier. Les vents te seront favorables. Je ne peux faire grand chose de plus.
J'étais un peu triste de ne pas influencer on parcours que cela, je suis un dieu du vent, les vents sont capricieux et libre, mais ils peuvent se montrer si leur ordonne. Je garderai en mémoire son tableau, j'étais si fier de ce tableau, je n'avais pas l'air d'un bishonen, malgré les fleurs tout autour de mon être. Peu d'hommes peuvent s'en venter d'être viril parmi ces dernières, j'en faisais partie à présent et ce tableau serait une preuve irrévocable. Cette preuve que personne ne pourrait contestée. Je laissais le vent balayer c'est boucles blondes avant de me soulever du sol de quelques centimètres, j'aimais être sur le sol, mais je préférais la mer et encore plus me balader dans le ciel. C'était comme moi comme respirer. Pas besoin d'aile pour voler. Moi je me baladais sans avant qu'une idée vint à moi. Mon sourire se fit plus grand.
-As-tu déjà vu l'île vu du ciel, c'est un spectacle unique, je peux te mener dans les hauteurs si tu veux. Après je ne te force pas, c'est juste pour t'aider un peu. Dans ton art.
J'abusais peut-être en lui proposant cela, mais je ne lui ferai jamais de mal vu, qu'elle avait fait un joli tableau me ressemblant. Je ne suis pas un dieu belliqueux, je peux même être très généreux.
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Re: Les couleurs peuvent saisir un instant, mais pas celui d'après | Sam 30 Aoû 2014, 15:45
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent?
Eole & Lindasilme
Lorsque la voix du beau rouquin s’éleva entre eux, la jeune fille se détendit et eut un sourire joyeux. Il aimait vraiment ! Sa nervosité s’était envolée à présent tandis qu’elle fit un petit rire timide. C’est vrai qu’elle avait tendance à aller de plus en plus vite. Elle peignait depuis suffisamment longtemps et avec assez d’ardeur pour avoir des réflexes et automatismes impressionnants. L’agilité qu’elle tenait de ses parents lui permettait aussi de se mouvoir sans une hésitation. Elle observait l’homme découvrir son reflet imprégnant la toile dans toute sa splendeur divine. Il détailla ses efforts rapidement avec ses yeux d’un vert si intense qu’on aurait dit, en se plongeant dedans, se retrouver en pleine forêt au milieu des fougères et à l’ombre des grands arbres verdoyants. Lorsqu’il continua, parlant de son talent sûr, elle rougit légèrement, un peu gênée, mais pas mécontente. Il disait être impressionné par les couleurs, et à ça, elle fit un petit sourire fière. Lorsqu’il la remercia, ses yeux étincelèrent légèrement.
« C’est à moi de vous remercier… je n’ai pas souvent l’occasion de peindre d’autres personnes, en général je suis plutôt seule. Quand aux couleurs, j’ai mon petit secret… »
Elle se sentait à l’aise avec lui, et ne redoutait pas de lui montrer son pouvoir. Elle ne pouvait partager cela qu’avec peu de gens, et cela lui faisait plaisir. Surtout que cet individu n’était pas n’importe qui. Elle tendit ses paumes devant elle, pointées vers le ciel, et elles se remplirent soudain de peinture aux couleurs chatoyantes. Puis, quelques instants après, elle la résorba afin de nettoyer ses mains qui étaient à présent sèches. Toute trace de peinture y avait disparu. Alors, son interlocuteur se mit à flotter légèrement face à elle, et elle l’observa avec un mélange de curiosité et de respect. Elle avait un grand nombre de capacités, mais le fait de voler n’en faisait pas partie. Lorsque le sourire d’Eole s’agrandit et qu’il lui fit sa proposition, ses grands yeux s’élargirent d’avantage, brillants avec émerveillement à nouveau. Ils passaient alors à une teinte bleu azur où on pouvait apercevoir de petits reflets dorés. Elle fit un grand sourire enfantin.
« V-vraiment ? Je… j’adorerais ! Je n’ai jamais volé ! Et, j’ai toujours rêvé de voir le monde du ciel… »
Elle qui avait toujours voulu capturer tout ce dont elle était capable, les sensations, sentiments, le fait de pouvoir s’envoler pour le voir de ses propres yeux était… fantastique. C’était inespéré. Ses joues prirent des couleurs rosées, témoignant de son excitation. Elle avait beau réfléchir de manière plus sensée que bien des adultes, elle restait une enfant, au fond. Et il y avait des petits plaisirs auxquels elle ne pouvait pas résister, et cette invitation en faisait partie. Elle ne sentait aucune mauvaise intention provenant de son modèle, elle sentait qu’elle pouvait lui faire confiance, d’une manière ou d’une autre.
« Merci beaucoup… vous savez, cela me comble ! »
Elle sourit à nouveau avec timidité, puis observa son œuvre. Elle était déjà sèche, dû au vent et au fait qu’elle était capable de la faire sécher à son bon vouloir grâce à son pouvoir. Elle remballa ses affaires, rangeant le tout dans une large boîte, et enveloppant le tableau dans du papier avec grand soin. Puis, elle siffla entre ses doigts. Elle attendit quelques instants, puis un grand cerf magnifique fit son apparition. Elle lui fit un sourire affectueux. Elle était très proche des animaux qui vivaient dans les parages de la plaine et la forêt. Celui-ci, elle le connaissait bien. Il venait souvent dans son jardin, bien que ce fusse surprenant. Mais son pouvoir de communiquer avec les animaux lui permettait de s’attacher à eux, et l’inverse était aussi sans-doute vrai. Lorsque le magnifique animal la rejoignit, elle hissa ses affaires sur son dos, les attachant avec soin. Il ne broncha pas un seul instant, attendant calmement qu’elle ait terminé pour poser son regard profond et translucide sur elle. Elle lui caressa le flanc avec douceur, puis lui chuchota quelques mots.
« Amène tout ça jusqu’à chez moi, s’il te plait… »
Le roi de la forêt pencha sa tête pour arriver au niveau de celle de la demoiselle, lui caressant le creux du cou en faisant bouger ses lèvres – enfin, l’équivalent de ce qu’il a à cet endroit, avant de se redresser et de faire demi-tour calmement, s’éloignant en douceur pour ne pas risquer d’envoyer valser ses affaires dans tous les sens. Elle le couva du regard quelques instants avant de lever les yeux vers la divinité qui se trouvait à ses côtés. Elle retrouva son sourire ingénu.
« Je suis prête. »
(C)PER KURU'
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Re: Les couleurs peuvent saisir un instant, mais pas celui d'après | Sam 30 Aoû 2014, 17:54
Les couleurs peuvent saisir un instant, mais pas celui d'après
Eole & Lindasilme
Je n'était pas au bout de mes surprises avec cette fille. Elle était vraiment gentille quoiqu'un peu timide, c'est si mignon à son âge. J'étais une des rares personnes qu'elle avait peinte, ma fierté se mit à gonfler, il n'était pas compliqué de me flatter, un rien me suffisait. Pour les peinture, elle avait son secret, je soulevais un sourcil à cette phrase. Elle tendis ses paumes aux ciel et se remplirent doucement de couleur, ce pouvoir était badass, sérieusement, j'aimerai bien avoir le même, mais les miens me suffisait pour le moment. Ce n'était pas n'importe qui qui contrôle le vent, pouvait changer la gravité et la température. Les couleurs s'en allèrent. Encore une fois j'étais soufflé, voilà un pouvoir unique dans son genre. Ses yeux changèrent encore de couleurs, c'était un spectacle dont je ne pourrait me passer, mais toute chose on une fin et notre rencontre en aurait une. Elle était contente de ma proposition d'aller dans le ciel. Se balader dans le ciel avait quelque chose de magique, surtout pour les mortels cloués aux sol comme cette jeune fille. Ce petit tour l'enchanterait sûrement, je pouvais parier ma belle écharpe dessus. Elle rougissait, c'était mignon, je continuais à sourire. Elle me remerciait pour moi ce n'était pas grand chose d'explorer le ciel, c'était mon train-train quotidien, mais certaines choses m’émerveille encore, la plaine en faisait partie, celle que Tata écolo avait crée avec diverses fleurs. Elle siffla entre ses doigts, le son parti au loin, se répercutant sur la végétation environnantes et j'entendais des bruits de pas et voyais un cerf d'une taille pas très normale, il était bien plus grand, c'était une belle bête. J'avais bien envie de le toucher, mais je le ferai, j'avais pas envie de me mettre Artémis à dos. L'animal n'avait pas peur de la jeune fille, c'était une fille de la forêt, une elfe en partie seulement, je sentais dans son aura autre chose, quelque chose de plus fin et de délicat, une fée. Ces deux races se haïssaient et pourtant les sang-mêlé étaient tout simplement magnifique. Je lâchais un petit soupir devant ce spectacle unique. Il ne restais plus qu'à attendre qu'elle ai fini avant de l'emporter dans les cieux. Je m'amusais un peu avec mon élément créant une petite tornade et la calmant dans le creux de ma main. Elle attachait ses affaires, dont le tableau qu'elle avait fait de moi. Elle l'exposerait fièrement, je comptait sur elle pour cela, rien ne ferait plus plaisir que les mortels comprennent que j'existe bel et bien. Elle était communion avec cet animal, moi c'était à peine si comprenais les chevaux et les oiseaux. Il s'en allait après quelques moment, je calmais le vent, je passais le temps comme je pouvais . Elle se tournait vers moi et me lançais un je suis prête. Ni une, ni deux je poussais les vents pour qu'elle la soulève doucement.
-N'ai pas peur tu ne tombera point, je suis le maître des vents, tu volera comme moi l'espace de cette exploration, tu peux aussi prendre ma main si tu le désire, cela me dérange absolument pas. Je ne ferai rien de déplacé. Juste voler dans l'immensité bleue.
Je n'étais pas aussi fort que cousin poète, mais je me débrouillais assez bien pour faire des phrases assez jolies. Je lui laissais le temps l'éloignant doucement du sol, il faut aller en douceur avec les mortels, ils sont fragile qui plus est, elle pouvait observer les choses qui changeait petit à petit, l'hherbe devenir qu'une masse vertes, les fleurs que des taches éparses sur la pelouse. Le vent est élément puissant. Il ne faut jamais le sous-estimer. Il creusait des rochers en transportant des grains de sable. Un sourire était toujours affiché sur mon visage. Il ne se perdrait pas si tôt.
-J'espère que vous n'avez pas le vertige car on peut monter assez haut avec moi comme compagnon et ne vous tracassez point pour l'oxygène, vous n'en manquerez pas avec moi tout près. Faut bien qu'avoir un dieu à vos côtés soit utile.
Je lui faisait un clin d’œil, je savais que c'était tout à fait inutile, vu que mon autre œil était couvert, ce n'est pas ça qui n’empêchera de rester gentil avec cette jeune fille. Je me demandait comment elle se comportait, vu qu'elle avait une robe, cela devait la gêner. C'est pour cela que j'aimais porter des pantalon, qu'elle merveilleuse invention dont j'ai souffler l'idée à un mortel, il en va de soit, je n'allais pas montrer mon derrière à tous les mortels. Et puis quoi encore ?
Coeurs : 64 Messages : 94 Couleurs : #FFCC00 J'ai traversé le portail depuis le : 31/12/2012 et on me connaît sous le nom de : Naomiie Mon nom est : Lindasilme Lomelinde Wilya Actuellement je suis : Absolument et irrémédiablement amoureuse de Ciel. Il paraît que je ressemble à : Kirisame Marisa - Touhou & IRL - Mia Wasikowska et à ce propos, j'aimerais remercier : AVA - MELISSAAA ♥ | SIGNA - H. RELYSE ♥
Re: Les couleurs peuvent saisir un instant, mais pas celui d'après | Sam 30 Aoû 2014, 20:49
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent?
Eole & Lindasilme
Dès qu’elle eut déclaré qu’elle était prête, elle sentit le vent l’envelopper avec douceur, la soulevait très légèrement du sol, comme si un gentil géant la soulevait dans sa main. Des papillons fous se mirent automatiquement à danser dans son ventre tandis qu’elle perdait pied. Ca faisait un peu peur, la première fois. Le Dieu du vent la rassura, disant qu’elle ne tomberait pas et qu’il la protégeait. Lorsqu’il lui proposa de prendre sa main, elle n’hésita que vaguement et glissa sa petite menotte dans celle du jeune homme, un peu effrayée par le fait de ne plus toucher le sol. Elle savait qu’elle n’était pas en danger, mais son corps n’étant pas habitué, cela lui faisait tout drôle et elle voulait pouvoir se raccrocher à lui si jamais elle avait une crise d’angoisse. Les volants de sa robe se mirent à voleter comme une fleur autour d’elle, tout comme ses cheveux, qui d’ailleurs ne lui allaient pas dans la figure par miracle, jugeant que ce devait être grâce à son protecteur. Ils s’élevèrent plutôt doucement, laissant à la jeune sang-mêlé le temps de bien observer ce qui se passait autour d’elle. C’était… magique, oui. C’était magique. Elle sourit aux anges tandis qu’elle s’élevait de plus en plus, serrant un peu plus fermement la main de la divinité que ce qui était probablement nécessaire, mais elle ne pouvait s’en empêcher. Le parfum des fleurs en dessous d’elle se fit plus léger, et elle commençait à avoir une vue d’ensemble. Ses yeux passaient de droite à gauche, de haut en bas avec une rapidité déconcertante tandis qu’elle essayait de capturer tout ce qu’elle voyait, exaltée par ce qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Elle entendit la voix de la divinité, rieuse. Elle eut un petit rire timide avant de lui répondre.
« Non, je n’ai pas vraiment le vertige, mais c’est un peu déroutant… de… de voler ! »
Ses yeux s’agrandirent alors, se rendant compte de l’immensité de ce qu’elle venait de dire. Elle s’imprégna de la sensation qui la parcourait, prenant une grande inspiration d’air frais.
« Je… je vole ! »
Sa voix était pleine d’émerveillement, avec une pointe de choc et d’incrédulité. Elle leva les yeux vers ceux du rouquin, ne rajoutant rien, mais l’observant voler avec majesté, comme si c’était aussi simple que de respirer pour lui. Non… elle en était certaine ! C’était écrit dans son être : c’était peut-être pour lui bien plus simple que de respirer. Elle comprit que c’était peut-être comme elle pour son affinité avec l’art, bien que ce soit difficilement comparable. Lorsqu’il la regarda à son tour, elle lui fit un sourire si lumineux qu’on aurait cru voir un ange. Puis, elle tourna ses yeux dorés vers le paysage qui se dessinait devant elle. Non, pas juste devant : tout autour d’elle. Elle émit un petit cri qui relevait sûrement de l’excitation et du fait qu’elle était en train de voler. Et ses yeux brillèrent encore et encore, tandis que ses lèvres s’écartaient délicatement pour former un « o ». Elle cligna des yeux deux trois fois avant de lâcher, d’une voix si faible que ce n’était qu’un murmure :
« C’est magnifique… »
Sous ses yeux se trouvait la plaine fleurie qui se détachait en une multitude de couleurs à ses pieds. Elle pouvait voir la ville de Chloris à l’architecture si délicate qui contrastait avec les immeubles rutilants de Skyworld. La forêt s’étendait en une immensité verdoyante qui semblait sans fin, tandis que la mer de nuage brillait légèrement au loin. Elle pouvait voir les montagnes se détacher dans le lointain, de véritables doyennes qui gardaient l’île, silencieuses et majestueuses. Des myriades d’oiseaux colorés volaient autour d’eux, enivrant la jeune fille de leurs chants mélodieux. Elle serra un peu plus la main de la divinité sous le coup de l’émotion. C’était si beau… elle sentit quelques chose d’humide glisser sur sa joue. De sa main libre, elle essuya son visage qui était, à sa surprise, mouillé d’une larme. Son émoi était si fort qu’elle en avait eu les larmes aux yeux. Elle eut un rire léger.
« Comment ferais-je pour vous remercier de m’avoir montré le monde comme ceci ? C’est… fabuleux… »
(C)PER KURU'
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Les couleurs peuvent saisir un instant, mais pas celui d'après