Des retrouvailles dans une ville fleurie

Non mais quoi, c'était vrai ?! Rire de quelqu'un qui était trempé revenait à se moquer de la personne n'est ce pas ? Peut être pas nécessairement mais sans trop savoir pourquoi, tu avais pris le rire de la jeune Elfe comme quelque chose contre toi personnellement alors que ce ne devait pas être le cas.
Pourtant, en ce moment, c'était bien ta personnalité démoniaque qui bouillait à l'intérieur de toi, sous cette pluie battante. Heureusement – grâce à Naomiie d'ailleurs – tu étais bien protégé du déchaînement des éléments. D'ailleurs ça aussi ça t'agaçais au plus haut point mais tu ne pouvais pas  lever la tête et gueuler au ciel d'arrêter de faire pleuvoir donc tu rapportais toute ta colère sur la pauvre Elfe qui était vraiment mal.
Là encore ce geste t'énerva :

« Oh ça va ! Arrête de chia... »

Mais tu te tus brusquement. Tu allais lui dire « d'arrêter de chialer ! » selon tes propres mots mais quelque chose t'en empêcha sur le fil. Quoi ? Peut être ce petit soupçon d'humanité qui faisait que tu n'étais pas tout à fait démon. En plus ton cœur te fis de nouveau mal sans que tu ne saches pourquoi tu ressentais cette sensation.
C'était étrange et vraiment désagréable mais tu avais une impression encore plus étrange : l'impression que tu te sentirais encore plus mal de ne pas l'avoir ressenti. Enfin bref, cette brusque interruption de ta conscience arriva à pic et tu repris brutalement tes esprits. Il fallait que tu t'excuse ! Tu devais t'excuser ! Malheureusement les mots n'arrivaient pas...
Non, plus tu regardais les larmes de Naomiie couler sur son beau visage, plus tu avais envie de t'excuser mais tu trouvais paradoxalement, de moins en moins les bons mots pour le faire. Tu étais coincé et en même temps terriblement mal à l'aise.
De plus, la jeune fille était trempée et était obligée de se débrouiller toute seule à essorer elle même ses vêtements quitte à se retrouver en robe transparente qui ne cachait rien de ses sous vêtements blancs ce qui fit augmenter la rougeur de tes joues de même que tes oreilles de raton-laveur qui s'agitaient de nouveau sur ta tête.
Ton regard avait prit une couleur normale mais tu n'osas pas regarder la jeune Elfe, préférant regarder le ciel priant à une accalmie ou au moins une petite éclaircie. Cependant, un autre problème survint, ce qui te fis oublier le premier :

« Miji ? Alfirin, Miji n'était pas avec toi ? Sais tu où il se trouve ? »

Tu n'avais aucune idée si la chatte blanche, compagne de Naomiie pouvait te renseigner sur l'endroit où était Miji mais il est vrai que tu t'inquiétais légèrement de son absence. En même temps, c'était bien connu : les chats n'aimaient pas la pluie alors... Où était il donc passé ? Comme si tu avais besoin de cette angoisse supplémentaire...
Enfin, heureusement, il fallu simplement que tu sois patient pour revoir ton petit compagnon, également trempé jusqu'aux os mais qui semblait avoir quelque chose dans la gueule : on aurait dis des petits bouts de bois :

« Ah te voilà toi ? Mais merci de l'attention, je n'y avais pas pensé c'est vrai »

Tu débarrassa donc Miji de ses bouts de bois et tu les posas sur le sol. Ils étaient mouillés donc la prise serait difficile mais autant essayer. Tu te concentras et des flammes vertes apparurent dans tes paumes de mains pour lécher les brindilles apportées par ton chaton. Fronçant les sourcils, légèrement en sueur tu espérais que le feu prenne.
Heureusement, au bout de quelques minutes d'attente angoissante, ce fut la délivrance et le feu pris finalement et tu laissas vos deux compagnons en profiter, ainsi que Naomiie que tu n'osais approcher ni même regarder. Pendant que Miji appelait sa nouvelle amie pour se réchauffer auprès du feu que tu avais créer, tu pris ta forme de Raton-laveur et trottina pour aller te planquer sous le banc, loin de l'assemblée, trop honteux pour rester avec eux .

Franchement quel idiot tu faisais ! Perdre ainsi le contrôle puis avoir honte au point de t’en aller dans ton coin, sous cette pluie battante, sous ta forme animale ! Tu avais vraiment envie de te gifler et pourtant, une partie de  toi disait que c’était ce que tu avais de mieux à faire. Oui, tu avais expérimenté ce que les gens appelaient « l’attachement à quelqu’un » et maintenant tu en subissais les conséquences.
Pourquoi ? Pourquoi toi alors que tu te croyais immuniser ?! Où donc avais tu fais une erreur ? Tu n’en savais rien et tu avais du mal à expliquer les raisons qui faisaient que ton cœur continuait de se serrer dans ta poitrine, même sous ta forme de Raton-Laveur. Quel était ce sentiment ? Pourquoi réagissais-tu de cette manière ? Tant de questions qui te rendaient encore plus pathétique.
Pourtant, même dans les ténèbres les plus profondes il existait une lumière et, dans le cas présent, cette lumière avait un nom : une Elfe du nom de Naomiie Alyn qui, malgré tout ce que tu pouvais dire ou faire, te tendais la main en s’accusant elle-même d’être idiote. Non ! Il ne fallait pas qu’elle s’excuse de quelque chose qu’elle n’avait pas fait ! Tu aurais évidemment voulu lui dire mais, sous cette forme, à part te mettre à couiner, tu ne pouvais pas faire grand-chose.
Pourtant, malgré tout, elle était là et elle te prenait dans ses bras. Tu baissas les oreilles en entendant ses paroles : ce n’était pas possible d’être aussi stupide au point d’impliquer des personnes innocentes mais c’était comme ça quand tu perdais le contrôle de ta personnalité démoniaque. Naomiie avait beau être trempée, le contact avec son corps te semblait chaud et agréable.
Pourtant, il fallu que tu quitte ce moment pour te retrouver sur le sol, Naomiie assise en face de toi qui te sermonnait en te traitant d’idiot. D’un coté, tu t’étais préparé à ça donc tu couinas honteusement, attendant une gifle qui ne vint pourtant pas car l’Elfe s’excusait à ta place et tu ne pouvais tout simplement pas laisser passer une telle chose.
Pourtant, tu étais toujours sous ta forme animale donc, parler ainsi – sauf si Naomiie pouvait communiquer avec les animaux ou avait le don de télépathie – ce n’était pas possible donc il fallu que tu attendes qu’elle est terminée pour agir.
Prendre sa main ? Elle disait que c’était comme ça que les amis agissaient entre eux. Amis ? Évidemment tu connaissais le concept mais… En ce qui concernait la pratique ce genre de chose était totalement inconnu pour toi. De tes yeux de Raton Laveur tu regardais la main tendue avant de pousser un petit couinement et de faire demi -tour.
Tu courais certes, mais ce n’était pas de la fuite. Simplement tu devais revenir sous ta forme humaine pour décider, par la suite, si tu voulais saisir ou non cette main tendue. Donc, quelques instants plus tard c’est habillé – même si tes vêtements étaient trempés – sous forme humaine que tu revins sous le porche.
Lentement avec un sourire, tu tendis la main pour attraper les doigts fins de l’Elfe. Une nouvelle fois tu ne pus empêcher tes joues de rougir mais tu pris la parole :

« Ne t’excuse pas Naomiie. Tu as raison : s’il y a bien un idiot ici, c’est moi. J’aurais dû plus maîtriser cette partie qui sommeille en moi car je suis conscient qu’elle est là et je sais également que je ne peux malheureusement rien faire pour la faire disparaitre car elle fait partie de ce que je suis. Après, je… Je pense qu’il faut que je sois sincère avec toi, surtout si on doit avoir cette relation d’amitié, même si j’estime ne pas y avoir droit  donc… Je vais être honnête car je t’ai menti sur mon identité. Keiji est mon deuxième prénom. En réalité je m’appelle Shizoku Keiji Midori… »

Maintenant, il fallait attendre la réaction de la jeune femme.

Les paroles de l’Elfe te donnaient vraiment chaud au cœur. Avant elle, personne ne se serait permit de te parler comme ça et, même si tu avais du mal à l’avouer – fichue fierté oblige – ça te faisais du bien de les entendre. Elle te donnait l’espoir que tu avais légèrement perdu en choisissant une vie solitaire.
De plus, tu te révélais et, surtout, tu t’étais défait de ton mensonge concernant ton identité. Il était vrai d’ailleurs que tu t’étais attendu à recevoir un sermon de la part de Naomiie mais, pas du tout, la jeune Elfe se contentant simplement de prendre tes mains dans les siennes et se présenter à nouveau, cette fois ci en t’appelant par ton vrai prénom.
Oh non ! Encore ces rougeurs qui apparaissaient sans y être invitées ! C’était vraiment embarrassant ! On aurait dit un adolescent amoureux c’était indécent ! Cependant… N’était ce pas tes véritables sentiments ? Tes mains se resserrèrent doucement sur ceux de Naomiie :

« Enchanté Naomiie. Ravi de faire ta connaissance »

« Menteur ! » déclara une petite voix dans ton esprit. « Hypocrite ! » Tes yeux s’assombrir un moment mais, heureusement, les paroles de l’Elfe te firent sortir de cet état surtout qu’elle avait repéré que le temps avait arrêté de pleuvoir. En effet, une grande éclaircie fit son apparition alors que vous mettiez le nez dehors.
Tu respirais à fond l’odeur  des fleurs de la ville de Chloris et, pendant un instant, tu oublias tout ce qui s’était passé, le sentiment de honte qui grondait en toi ne devenant qu’un simple souvenir. Tu entendais même des miaulements heureux : apparemment Miji appréciait également la clémence du temps.
Ton chaton était également sortit et miaulait pour inciter son « double féminin » à faire de même et tu eus un petit sourire attendrit en pensant à combien ils étaient mignons ces deux là et combien ça devait faire du bien à Miji de rencontrer un autre chat. Puis, tu regardas également le ciel :

« En effet, on dirait que la pluie a cessé. C’est une bonne chose de pouvoir sortir de ce porche »

Pourtant, tu sentis une goutte d’eau sur ton visage. Déjà ? Le temps était bien instable quand même. Pourtant, il ne s’agissait pas de l’eau de pluie car elle était salée. Hein ? Tu pleurais ? Pourquoi ? Bon sang ! Tu ne pensais pas être un tel cœur d’artichaut par moment ! C’était vraiment humiliant ! Rougissant embarrassé, tu essuyas ta larme, le faisant le plus discrètement possible en  espérant que Naomiie n’ai pas remarqué ton geste.
Oui, en effet, le paysage était magnifique, il n’y avait rien à redire là dessus et tu le vis avec un regard nouveau et le cœur gonflé. Etrangement, tu te sentais heureux, libre d’aller ou tu voulais sans personne pour te juger. Naomiie disait qu’elle prendrait la responsabilité de t’avoir comme ami et tu fus tellement touché que tes oreilles de raton laveur apparurent sur ton crane te donnant un air, involontairement mignon alors que tu balbutiais embarrassé :

« Hum… Merci de ta confiance Naomiie je… J’essayerais d’être à la hauteur de ton amitié… »

A croire qu’il n’y avait pas d’âge pour découvrir l’amitié. Cela dépendait sûrement des personnes avec qui on était

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Une nouvelle fois, la sensation était curieuse : Naomiie parvenait à te faire changer d'attitude. En temps normal tu aurais déjà fuis depuis longtemps mais là... Tu restais. Non pas que la pluie t'aurais dérangé mais tu n'avais pas trouvé le courage de laisser la jeune Elfe plantée comme ça.
Elle te remerciais, te demandant de ne pas te forcer à être à la hauteur, que tu étais bien comme tu étais. Si elle savait... déclara une voix sournoise dans ta tête. En effet, il ne fallait jamais se fier aux apparences et les faits montraient clairement que tu n'avais rien d'un ange, ce qui était normal pour un demi démon.
Vous sortirent donc du porche manquant de vous faire éblouir par le soleil. Tu levas la tête en regardant le ciel : c'était étonnant, normalement tu n'aimais pas trop sortir le jour, étant plutôt rassuré par la nuit et la lune qui semblait veiller sur toi. Enfin, c'était ce que tu croyais tout du moins...
Une remarque de la part de Naomiie. Que faire maintenant ? Penser à changer de vêtements ? Faire sécher ceux qui étaient trempés ? En effet, ce serait plutôt judicieux mais... Assez embarrassant pour le moment alors tu pris la parole :

« Avec le soleil qu'il y a, a mon avis nos vêtements sécheront rapidement, il n'y a pas à s'inquiéter pour ça. Pour ce qui est d'aller quelque part hem... J'espère que tu connais mieux les environs que moi parce que je ne pense pas que je ferais un guide efficace »

Tu eus un petit rire en te moquant de toi même. Et oui, ça passait mieux quand c'était toi qui le faisait même si, de nouveau, ce n'était pas sincère tu vas continuer de te mentir encore combien de temps ?! te réprimandas une petite voix dans ta tête. Ton sourire se figea sans disparaître toutefois, alors que tu regardais Naomiie.
C'était ridicule : tu ne l'avais vu que deux fois et pourtant cette nouvelle relation te paraissais étrange, comme malsaine. Pour la jeune Elfe ce n'était qu'une simple amitié parmi tant d'autres mais, pour toi qui n'étais pas habitué, cela faisait un choc. Tu vis alors l'Elfe ramasser son manteau gorgé d'eau et s'écrier à la vue des pâtisseries miraculeusement épargnées par la pluie :

« Et bien y en a qui ont eu de la chance à ce que je vois ! Contrairement à nous »

Tu restas pourtant à l'écart, laissant le soin à Naomiie de ramener les pâtisseries vers vous et en manger une avec envie avant de te passer le paquet sous le nez en te disant que si tu en avais également envie tu allais devoir te dépêcher sinon il n'allait plus en rester. Tu penchas un instant la tête sur le coté faisant une mine ahuri pour cacher ta réflexion.
Oui, parce que tu réfléchissais. Le Raton-laveur étant connu pour être un animal assez farceur, quel tour pourrais tu faire ? Soudain, tu eus une idée. Brusquement, tu pointas ton bras vers l'horizon en t'écriant :

« Waaa !!! Regarde ça Naomiie ! C'est dingue ! J'en ai jamais vu d'aussi gros auparavant ! Vite ! Dépêche toi de regarder ! Il va partir ! »

Profitant du fait que Naomiie soit tombée dans le panneau, tu t'approchas rapidement et t'emparas du paquet de pâtisseries avec agilité en riant comme un gamin qui serait fier de son coup parce que oui, tu étais bien fier de ta farce. Le paquet de pâtisseries entre tes mains à présent, ce fut à toi de le balancer devant l'Elfe.
Cependant, la farce n'était pas fini. En bon voleur que tu étais, tu n'allais pas laisser partir ton « butin » aussi facilement :

« Finalement, ce n'était qu'un nuage... J'ai dû rêver mais au moins c'est moi qui est le paquet maintenant ! »

Quand l'innocence nous tient...

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C'était assez amusant, tu ne pouvais pas le nier. Après tout, la jeune Elfe était assez jeune donc... Enfin quand même pour toi ça faisait un peu tâche non ? Rappelle toi, tu as 21 ans quand même... Enfin ça faisait tout de même du bien de se détendre de temps à autre. De plus, les réactions de Naomiie étaient assez mignonnes... à la différence des tiennes.
En effet, en y repensant, tu n'aurais absolument pas réagit de cette façon. Tu aurais certainement de nouveau perdu le contrôle et laisser agir ta partie démoniaque. Tu n'aurais absolument pas fait cette tête faussement fâchée à laquelle tu ne croyais pas du tout. L'innocence de la jeunesse certainement pensais tu dans un soupir discret.
Revenant au « jeu » tu fis mine de garder jalousement le paquet de pâtisseries contre toi :

« Désolé mais c'est de ta faute ! Tu n'aurais jamais dû me provoquer en m'en proposant ! Maintenant que je les ai elles sont à moi ! Logique, non ? »

Sauf que tu avais omis le fait que tu les avais pris de manière rusée et absolument pas loyale. Heureusement, ce n'était qu'un jeu et puis ça ne valait pas la peine d'être aussi sérieux pour un paquet de pâtisseries. Cependant, cela n'empêcha apparemment pas Naomiie de réagir et essayais de les reprendre mais tu pus mettre ton « précieux butin » hors de portée.
Apparemment, elle prenait cette situation au sérieux car elle était essoufflé alors que toi, tu ne souffrais d'aucune fatigue : en même temps c'était elle qui s'était dépensée le plus en essayant de les reprendre. Son admiration te toucha tellement que tu répondis :

« Disons que c'est la conséquence directe d'un entraînement quotidien. J'aime bien faire ce genre de farce aux autres et pour éviter de me faire piquer, il faut que j'entraîne mon agilité ainsi que mon endurance »

C'est ça ! Avoue lui que t'es un voleur tant que t'y es ! cria une petite voix exaspérée en toi. Pourtant, alors que tu pensais que l'Elfe aurait déclarer forfait, tu sentis un poids sur ton dos qui te surpris, manquant de te faire tomber à terre. Malheureusement, au lieu de toi, ce fut le paquet de pâtisseries qui atterrit sur le sol.
Tu ouvris de gros yeux en sentant Naomiie sur ton dos. Euh... What ?! Qu'est ce qu'y se passe au juste ?! Cependant, tu n'eus pas vraiment le temps de réagir car l'Elfe était redescendue de ton dos dans un éclat de rire alors que tu t'époussetais en rougissant d'embarras, avant qu'elle ne t'explique qu'elle faisait ça avec Aaron. Aaron ? Ce nom ne te disais absolument rien mais tu ne pus empêcher une sourde tristesse de t'envahir.
Apparemment, Naomiie était une enfant capricieuse. Tu eus un sourire mais le cœur n'y était déjà plus. Tu regardas le paquet tombé à terre en penchant la tête, dans tes pensées. Puis, tu te mis à genoux dans l'herbe pour finalement te retourner sur le dos et t'allonger les bras en croix en fermant les yeux :

« C'est comme tout, les mauvaises habitudes sont celles qui sont souvent les plus coriaces. Moi aussi j'étais un enfant assez... Taquin »

Les yeux fermés pouvaient être signifier que tu te laissais totalement allé mais non, tu avais toujours ton attention sur le paquet de pâtisseries. Le jeu n'était apparemment pas terminé.

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