C'est ce qui se passe quand on abandonne un enfant dans la forêt. {CHERRY}

Je n'ai pas dormi de la nuit. Je suis fatiguée et j'ai hâte d'arriver à la maison. Je sais très bien que je ne pourrai pas fermer l’œil, et que la journée seras sans doute l'une des plus longues de toute mon existence, mais c'est un peu ma faute. Je n'aurais pas dut rester dans la forêt tout ce temps. Je n'arrivais pas à dormir, alors je suis sortie et finalement .. J'y suis rester à me promener et observer ce que je pouvais voir. La nuit, la forêt prends toujours une toute nouvelle allure, comme si c'était la première fois que je volais entre les différentes sortes d'arbres qu'elle contient. C'est impressionnant comme spectacle, puisque peu importe le regard que tu poses sur cet endroit, ta vision seras différente. J'aime la forêt. J'aime être en contact avec la nature, et on ne peux pas l'être plus que moi quand je parcours les arbres de branche en branches, ou même lorsque mes pieds nus s'enfonce dans la terre encore fraiche de cette forêt où je vis. Mon village y est installé depuis des lunes déjà, je n'étais même pas née que mon père y vivait déjà. C'est magique, n'est-ce pas ? Maximus me fait sursauter en prenant un virage un peu trop rapide. Un peu plus et je foutais le camp en bas de son dos.

« Gros bêta ! Tu pourrais faire attention ?! Regarde où tu voles ! »

Le soleil n'est pas encore levé. C'est toujours à cette heure qu'on perds réellement la vue dans cette forêt. Aucune lune pour éclairé et encore moins de soleil éblouissant pour montrer le chemin. Il n'y a que l'obscurité à perte de vue. Je ne sais même pas dans quelle direction je devrais aller si je devais rentrer à la maison. Naturellement, je n'aurais qu'à prendre quelques minutes pour me remettre, observer. Je suis quelqu'un d'observatrice. Je ne connais pas le nom des boutiques, mais je sais ce qu'elles vendent, je ne connais pas les chemins à prendre, mais si je devais les emprunter, je ne me perdrais pas.

« Si tu es tellement bonne, alors rentre à pieds. »

Je n'ai pas le temps de réagir que déjà, je m'écrase dans les herbes, racines et feuilles du sol de la forêt. Il n'a pas le droit de faire ça ! Je me relève rapidement, indignée.

« MAXIMUS ! REVIENS ICI ! Tu n'as pas le droiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit ! »

Il ne m'écoute pas et se tire quand même. C'est facile quand on peut voler, n'est-ce pas ? C'est un traître ! Je ne lui pardonnerai pas de sitôt. En plus, le soleil se lèveras dans quelques dizaines de minutes, voir un peu plus. Mon père m'arracheras les yeux si je ne suis pas là lorsqu'il se lèveras. Je suis dans la bouse de vache (LOL) y'a pas à dire. Je me laisse tomber à nouveau assise, croisant presque les bras sur mon ventre pour bouder. Je n'ai pas réellement le temps de patienter là. Je me lève à nouveau et passe mes mains sur mes vêtements pour enlever toutes les poussières et débris qui s'accrochent. Je déteste les robes. Celle que je porte en ce moment est courte, assez courte pour que je puisse me faire violer sur le champ par un homme s'il me croise. C'est désagréable comme impression. Je lève les bras dans les airs en sentant mes pieds s'enfoncer dans la terre. J'en ai marre. Il m'a abandonné et je sais plus quoi faire, ni par où partir. Je commence doucement à marcher, mais je ne sais pas où aller. Je sens mon arc à flèche dans mon dos, je me sens déjà plus en sécurité, mais n'empêche .. J'entends du bruit. Je sors mon arc, puis me plaque contre un arbre pour rester cacher. Au cas où cette personne déciderait de m'attaquer. JE SAIS PAS POURQUOI, mais on sait jamais.


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HORS RP -
Je sais que mon rp est pas super, mais c'est un début .. c'est normal. ♥

« Tu sais, Doudou, j’ai vu, dans un film, qu’il n’y a qu’une seule façon de marcher : prendre une route et ne jamais regarder derrière.
« Ah ? Je trouve que c’est assez philosophique, surtout que ça ne vient pas de Shakespeare. Au fait, pourquoi tu le dis maintenant ?
« Je trouve que ça correspond bien à ce qui nous arrive là, tout de suite.
« Ah ?
« Bah oui, t’as pas vu que ca fait une heure qu’on tourne en rond et qu’on est perdu ?

Mon affilié se tourne d’un coup vers moi, ses yeux exorbités par la surprise de ne l’avoir remarqué qu’après lui l’avoir dit. Un miaulement s’échappe de sa gueule, c’est signe d’énervement. Quand Doudou n’est pas content, il a des tendances à miauler comme un petit chat, ce que je trouve étonnement chou. Lui, en revanche, il déteste ça. En même temps, il faut avouer, qu’il est censé être un peu plus grand de taille, or il a la taille d’un chat, ce qui n’est pas flatteur pour un félin de son envergure. Je laisse échapper un petit gloussement amusé tandis qu’il me regarde, irrité. Je ne devrais pas rire, surtout maintenant, car aucun de nous n’a le sens de l’orientation donc nous ne retrouverons pas notre chemin sans tomber sur une âme aimable et charitable. Si on tombe sur quelqu’un, c’est que l’on a vraiment du cul, parce qu’on s’est pas perdu dans une ville, nous, on est quelque part dans une forêt où tous les arbres se ressemblent, bien entendu. Puis, pourquoi tous les êtres vivants de la forêt se ressemblent ? C’est pour faire chier le monde, n’est-ce pas ? Aller, avouez, quoi. J’y pense, et si on est pas doué ? Comment on fait pour manger ? Surtout que je déteste le sang animal … ‘fin, j’ai surtout arrêté par rapport à Doudou. Bah ouais, je sais pas quels sont les fruits comestibles ou toxiques. Il est vrai que je devrais le savoir mais je n’écoutais pas lors des cours de survie, je dormais. Mon ventre émet un gargouillement, je m’arrête et me laisse tomber à terre. Voilà, j’ai faim, je vais mourir ici, je … je … Je tourne la tête vers le regard furibond de mon ami. Ca veut tout dire. Je me lève et le suis, à moitié dans les vapes. Pourquoi c’est si dur de marcher le ventre vide ? Je donne un coup dans mon ventre, pensant le faire taire, mais il redémarre au quart de tour. Je croise les bras sur ma poitrine, l’air boudeur, et grogne.

« Tu me rappelles pourquoi on est ici ? C’est de ta faute, d’abord, si on se retrouve dans cette galère. En plus, j’ai faim et j’ai froid.
« Je t’avais dit de t’habiller et, je te rappelle que c’est toi qui a bouffé nos réserves de nourriture. T’es pire qu’un ogre lorsque tu manges et tu grognes pire qu’un félin. Si on est ici, en plus, c’est pour toi, pour qu’tu recherches les traces de ton … ton …

Il ne finit pas sa phrase, pourtant j’aurais aimé qu’il la finisse. Oui, c’était « mon » qui avait disparu, mais « mon » quoi ? Je lis l’inquiétude dans ses yeux et souris, l’air dire que tout va bien. C’est pas vrai. Je me sens mal dés que je pense à lui. Ca fait peur, c’est limite une dépression, non ? Très vite, je raconte une connerie pour détendre l’atmosphère, devenue pesante, un truc du genre « Je suis beaucoup plus féline que toi ! D’ailleurs, je me mangerais bien une vache là … ». Ses grands yeux se ferment et j’entends son léger soupir d’amusement. N’empêche, j’aimerais bien manger un hamburger ou une boulette de riz, des sushis et … et pleins de choses qui font grossir tout le monde, sauf moi. Mon ventre grogne de nouveau, et j’éclate de rire. Si ça continu, je mange les plantes. Ouais, ouais, un demi-elfe qui bouffe les plantes tant il crève la dalle, inédit, non ? J’entends les pensées drôles de mon camarade. Il se fou bien de moi, lui. Il n’a pas le même appétit que moi, aussi. Il s’avance vers moi et se frotte contre mon genou droit. Je m’accroupis à côté de lui et lui caresse la tête. Son doux ronronnement emplit mes oreilles et je me laisse bercer. C’est tellement rassurant, ça me détend en un instant. Il m’ouvre son esprit et je capte sa pensée. Il est tellement adorable quand il se préoccupe de moi. Sans parler, j’exécute son ordre et le mord à la gorge. J’entends un léger glapissement mais je me délecte. Je bois lentement, tentant de ne pas lui faire mal, puis je m’arrache. J’ai dû boire, aller, un tout petit litre, mais, en attendant, ça me calle pour deux/trois heures. Je me relève et époussette mon jean serré, déchiré et laissant entrevoir beaucoup de mes jambes. Je remets les manches, de mon pull, correctement avant d’entendre un cri. Je ne comprends pas grand-chose à ce que dit la voix mais elle a l’air en danger. Je m’élance vers la source sonore, Doudou sur mes talons. Au but, je me tapis dans les buissons et épis la personne que je vois. C’est une fille, déjà. Elle porte une robe –elle se les caille pas ?- et a un arc à la main. Manifestement, elle est dangereuse. Je plisse les yeux et reste cachée dans les fourrés. Il faut que je fasse quelque chose. Le truc est que si j’avance, je me prends une flèche en pleine figure. Ah les armes à longue portée … Je sors mon pistolet et le braque sur son épaule.

« Qui es tu ? Qu’as-tu fait ? Où est le corps ? Poses ton arme à terre.

J’étais dans les forces de l’ordre, on va dire, avant. J’ai gardé mes vieilles habitudes. Si quelqu’un est armé, c’est soit un criminel soit un flic, et, vu le cri, je dirais que c’est une criminelle. Je m’avance très légèrement, laissant entrevoir mon arme. Elle n’a pas l’air d’accord pour poser son arc. J’avance un  peu plus, cette fois, elle me voit entièrement. Mon regard rouge affronte son regard bleu. Doudou apparait à mes côtés, l’air menaçant. Bon, c’est vrai que ça casse tout vu la taille de mon familier mais, il est peut être très utile lors de combat, en vrai.  Il est très diplomate, aussi … dès fois … Je ferme cinq secondes les yeux, histoire de chasser mon rire montant et puis dis :

« T’as pas de voix ? Tu sais pas parler ? Si, alors répond-moi et poses ton arc à tes pieds, bien sagement.

Si ça se trouve, elle ne comprend pas ce que je dis. Peut être qu’elle parle une autre langue où j’sais pas. Je devrais apprendre à réfléchir mais c’est pas ma faute si je suis naturellement impulsive. Ca peut être un bon truc, de temps à autre. Exemple, si elle fait un mouvement de travers, elle se prend une balle et, je peux me protéger en conséquence. C’est cool, hein.

Image&Codage (c) Sweet-Apple

[HorsRp; désolée du retard, ça ne se reproduira pas, mais, cette semaine, j'ai eu beaucoup de réunion ... désolée, aussi, la qualité n'est pas au rendez-vous dans mon post ;.;]

Je me suis plaquée contre un arbre et la seule chose qui me déconcentre désormais est le battement furieux de mon coeur dans ma poitrine. J'entends quelqu'un qui s'approche dans ma direction, mais je ne sais pas ce que je dois faire. En même temps, le soleil se lèveras bientôt et on dirait qu'avec lui tous les méchants vont se cacher. Non ? OK. J'aime bien me faire ce genre d'idée quand je suis en danger. Et puis, Maximus qui s'est tiré sans s'occuper de moi. INGRAT, VAS ! Je prends une minute, je respire, c'est la seule chose que je fais, ça et écouter les bruits. La personne s'est arrêté, je n'entends plus ses pas dans les racines. J'ai cet avantage ; je suis pieds-nu et personnellement, ça me permet de me déplacer vachement plus silencieusement que cette personne là. Je pointe mon arc droit devant moi, j'ai perçus un mouvement venant de là-bas, mais hors de question que je me bouge de mon arbre. Moi ? Avoir peur ? Un peu quand même.

« Qui es tu ? Qu’as-tu fait ? Où est le corps ? Poses ton arme à terre. »

Je fronce légèrement les sourcils, un sourire se dessine presque sur mes lèvres alors que je me met à réfléchir. Je suis Anabeth, fille d'un elfe et d'une déesse. Je n'ai absolument rien fait madame qui soit mal vu par la loi, bwai, mon père m'a toujours dit de ne pas crier dans la maison qu'on était « pas dans le bois » alors j'ai le droit de crier dans la forêt, nan ? MAIS QUEL CORPS ? Un sourire étire doucement mes lèvres alors que je vois la demoiselle, elle pointe quelque chose dans ma direction. J'arrive pas vraiment à  voir ce que c'est, mais je suis prête à parier que ma flèche l’atteins avant que son arme ne me touche. Je ne bronche pas en la regardant, j'aurais aimé dire droit dans les yeux, mais ça m'étonnerais qu'elle le remarque vraiment vu la distance qui nous sépare toute les deux.

« T’as pas de voix ? Tu sais pas parler ? Si, alors répond-moi et poses ton arc à tes pieds, bien sagement.  »

Awai, c'est sûr. Madame a le droit de me foutre un arme sous le nez, mais moi je dois poser bien sagement mon arc ? DANS TES RÊVES PÉTASSE ! Je penche doucement la tête sur le côté, parce que j'ai toujours eut l'air d'une petite gamine innocente qui n'a rien fais, mais ... pour une fois, c'est la stricte vérité. « Si, j'ai une voix. » Aussitôt dit, une bourrasque de vent se lève puis envoie des feuilles mortes au visage de l'inconnue. Cette vague dirigée par ma personne me laisse suffisamment de temps pour me propulser dans les airs, jusqu'à un arbre, puis je me pousses dans un second arbre dans le plus grand des silences. Je me postes là, je ne bouge plus, mon arc posé sur ma cuisse. Je ne veux pas l'abattre, ce n'est pas mon genre, les animaux sont mes proies, parce qu'ils sont mangeables, eux.

« Je n'ai tuée personne, si c'est ce que tu penses. Tu peux même faire le tour de cette forêt. »

Je ne bouge toujours pas de l'arbre dans lequel je suis, elle aura le temps de me tirer dessus si elle le souhaite réellement, ce qui m'étonnerais quand même. Enfin .. j'espère. Je ne suis pas conne non plus, je ne vais pas me laisser faire comme ça. Si elle me tire, je la tire. Ma guérison rapide m'aideras à me remettre plus rapidement. A-t'elle aussi ce don ? J'en doute. On ne devrais jamais s'attaquer aux gens qu'on ne connait pas, elle l'apprendras peut-être. D'ailleurs, elle se prends pour qui celle-là ?

« - Tu vois ce que t'as fais là ? Putaiiiiin, Max ! Je sais que tu es encore dans les parages.
- Sors toi du pétrin toute seule, tu es une grande fille, maintenant. Non ?
- ARRÊTEEE ! Ne me fais pas la gueule pour çaa ! Tu es immature ! »

Et c'est moi qui dis ça ? Nan. Je le dis juste pour me venger. Je fixe toujours la demoiselle, je ne pourrai pas rester là longtemps, le tronc d'arbre sous mes orteils commence à me faire légèrement souffrir. Je saute alors en bas de l'arbre à quelques mètres seulement devant elle. Je lève les mains dans les airs, mais je garde toujours mon arc en bandoulière sur mon ventre. Si j'ai besoin, je ne serai pas assez rapide pour le décrocher et tirer avant elle. Elle devrait le savoir, non ?

« Je m'appelle Anabeth, pour répondre à ta précédente question. »

Très diplomate, il n'y a pas à dire, hein. Pour une fois que je suis sympathique. NAN, c'est faux, je le suis toujours, quoi.

« Okay. Pourquoi te trouves tu dans cette forêt ? Tu t’es perdue ? »

On vas passer pour la politesse, on vas dire. Je fronce légèrement les sourcils en regardant la demoiselle qui est en face de moi, je ne sais pas ce que je peux répondre à ça. Je ne suis pas réellement perdue, c'est seulement que mon affilié m'a lancé en bas de son dos et que j'ai atterris dans les fougères. Je trouve que l'explication elle-même est un peu humiliante, alors je garde le silence quelques secondes en la regardant.
Lorsqu'elle arrête finalement de me regarder de manière étrange, elle baisse ses armes et les met dans ses étuis. Je me sens automatiquement un peu mieux, c'est pas que j'aime pas qu'on me pointe un arme dans la figure, mais ça ressemble pas mal à ça. Elle tends sa main dans ma direction, je ne sais si je dois la prendre. Elle a peut-être l'intention de m'attraper pour m'attacher, me ligoter, me faire souffrir. Je prends sur moi, je fais un léger sourire et serre doucement sa main. Elle n'a pas le temps de me faire quoi que ce soit que ma main est déjà retiré. Si elle pensait faire quelque chose à ce moment là, et bien c'est trop tard. Je recule d'un pas ou de deux même, je ne désire pas être dans son champ de tire si elle décide de me sortir son pistolet dans la gueule.

« Je ne me suis pas perdue, je marchais à travers la forêt, est-ce que c'est défendu ? Si oui, je jure que je n'en étais pas au courant. »

Ce n'est pas un mensonge, même si en même temps, je ne marchais pas. Je survolais la forêt avant de me faire catapulter en dehors du dos de mon meilleur ami, que j'ai traité comme une merde. Je sais, j'ai grave merdé en envoyant chier Maximus, mais bon .. Je suis fatiguée et ça peux bien arriver à tout le monde de dire des choses qu'on ne pense pas, non ?

« Je m’appelle Cherry, agent des services secrets, j’enquête sur une disparition en forêt et, pour l’instant, vous êtes ma principale suspecte. Tant que je n’aurais pas plus de renseignement sur votre activité dans cette forêt, je ne vous laisserais pas partir. Est-ce bien clair, Mlle. Anabeth ? »

Je fronce les sourcils. Elle blague, n'est-ce pas ? Je reste figée dans le temps, je l'observe en essayant de savoir si elle est sérieuse ou si elle blague. Semblerait que ce ne soit pas des jokes, ce qui me rends un peu nerveuse. Je me met à rigoler en regardant la demoiselle aux cheveux rosées, si elle pense qu'une adolescente comme moi serait capable d'enlever quelqu'un, elle se fourre un doigt dans l’œil, et l'autre dans l'cul. Je lève les deux mains dans les airs avec un léger sourire aux lèvres.

« Sérieusement ? Si tu as l'intention de m'emporter dans un poste de police, je pourrais appeler mon père ? Question qu'il ne s'inquiète pas. Ah oui .. Tu veux la vérité ? Mon affilié m'a lancé en bas de son dos parce que je l'emmerdais et voilà, je suis prise dans la forêt à faire le chemin jusqu'à chez moi, parce que jusqu'à nouvelle ordre, la forêt est ma maison. Et normalement, on peux y circuler, sans être obligé de dire à toutes celles qui se croit de la police, ce qu'on y fait et ce qu'on n'y fais pas. »

Je baisse finalement les mains, parce qu'en même temps, je n'ai pas envie de plaisanter. J'ai passé une mauvaise nuit, et je vais surement passer une mauvaise journée avec cette femme là dans le cul. Elle pourrait m'accompagner jusqu'à la maison, question que mon père m'engueule pour avoir passé la nuit dehors. C'est vraiment la merde.