Injuries caused by a demon [PV Alice Mizu]

[suite de ce RP
C'était rien cette conversation avec Ezy XD]
Comme mon côté démoniaque avait sérieusement blessé Alice, je décidai de l'emmener la soigner au Castle of Heart. Je n'y étais jamais allé auparavant alors en arrivant je ne savais pas trop comment m'y prendre.
Nous entrâmes dans le somptueux palais de cristal qui braillait de milles feux. Des gens à l'accueil nous accueillir chaleureusement et immédiatement, il hospitalisèrent Alice.
J'attendis quelques instants dans la salle d'attente quand le médecin m'interpella et me dit qu'elle n'avait heureusement, pas de blessures graves. Je fus un peu soulagé, on me permit d'entrer dans sa chambre.
Elle était sur un lit d'hôpital et était sous perfusion. Je m'installai sur une chaise à côté d'elle et elle me fixa de ses yeux rouges.

- Alors ça va mieux ? demandai-je en lui souriant.

Elle devait certainement aller mieux. je repensai à sa phrase "Il y aura toujours pire" et c'est ce que je craignais. Je savais qu'il y avait des gens pire que mon côté démoniaque, je les connus en Enfers, des âmes en perdition. Des gens qui on tuer des milliers de morts sur Terre et qui ne méritent que d'errer en Enfers, d'après ce qu'ils m'avaient dit.
Soudain le médecin arriva, remonta ses lunettes et nous regarda.

- Je pense que d'ici quelques heures, cette jeune fille ira mieux et elle pourra rentrer chez elle. Je vous prie jeune homme de veiller sur elle jusqu'à ce qu'elle se rétablisse.

Puis il s'en alla comme il était venu. Ce la ne me dérangeait pas de veiller sur elle jusqu'à ce qu'elle aille mieux. Je regardai la pendule, il était aux environs de 19 heures, et je commençai à avoir un peu faim.

- Sinon, tu habites sur l'île ? demandai-je pour engager la conversation.

Je n'avais pas grand chose à dire, mais si je pouvais la connaître un peu plus autant lui parler un peu. Elle n'était pas si méchante que cela.

- Je n'ai jamais dit que j'allais mal. fit Alice, la mine boudeuse.
- Oui, j'aurais pu très bien te laisser à l'agonie.

Mon côté démon ressortit encore une fois, les jours de pluie, il est plus fréquent et ressort plus souvent. Super, dire que je voulais sympathiser un peu, si il continuait comme ça j'allais vraiment me faire détester...
C'était la deuxième personne sur l'île à avoir vu mon côté démoniaque mais c'était aussi la première à l'avoir combattu - enfin, ce n'était pas réellement un combat -. Des duels, des combats, j'en avais tellement faits en Enfers. Ils étaient sans pitié et n'hésitaient pas à te faire cracher du sang ou à te casser plusieurs membres, heureusement, ils n'avaient pas le droit de tuer. Ce qu'à malheureusement fait ma partie démoniaque...
Après que le médecin soit venu nous voir pour nous informer qu'Alice devait rester pour se reposer, je lui demandai si elle habitait l'île, pour engager la conversation.

- Oui. Je vis dans le manoir de mes parents, pas très loin d'ici. 'fin, je crois que ce n'est pas loin. J'ignorais l'existence de cet hôpital mais j'ai reconnu le paysage.

Elle pencha légèrement la tête sur le côté pour mieux me voir. Sa chevelure argentée contrastait avec ses yeux rouges. elle ressemblait un peu à Zella, une ange déchue qui avait la même couleur de cheveux et de yeux.

- Et toi, tu vis dans les environs ?

Un sourire se dessina sur mes lèvres, je n'avais pas de maisons ici. Je n'en ai jamais eu...
Par chance, j'étais tombé sur une ange, enfin plutôt une sang-mêlé. Elle était la première personne de l'île que j'avais rencontré et elle s'était montré si gentille avec moi. de plus, elle m'accueillit chez elle et m'avait proposé d'y habiter.

- Eh bien, je vis chez une amie actuellement. répondis-je. Avant, j'étais en Enfers contre mon gré et par chance, je suis arrivé ici.

Je ne savais pas pourquoi je lui disais ça. Ma vie était tellement ennuyante que je ne préférais pas en parler.
La seule personne à qui j'avais raconté ma vie en Enfers était my Pretty Angel. Elle m'avait écouté d'une oreille attentive, ça me faisait un peu du bien d'en parler un peu.
Puis je m'intéressai à Aguaa, son familier.

- Ça fait longtemps que tu as ton familier ? Une grosse peluche blanche...

Lorsqu'Alice lui demanda s'il vivait dans le coin, un sourire se dessina sur ses lèvres. En y repensant, c'était la première fois qu'elle le voyait sourire autrement que froidement, sadiquement ou tristement. Mais elle ne pouvait pas lui en vouloir -d'ailleurs, pourquoi lui en voudrait-elle ?- car elle avait le "meême problème".

- Eh bien, je vis chez une amie actuellement. répondit-il . Avant, j'étais en Enfers contre mon gré et par chance, je suis arrivé ici.

Les Enfers, carrément. Alice n'y avait jamais mis les pieds, et n'y irait sans doute jamais. Sanctuary était son berceau, son présent et sans doute sa tombe. Son père venait des Enfers et lui avait formellement défendu d'y aller. Même mort, elle continuait à obéir aux ordres de son défunt paternel.

-On peut dire que tout n'a pas toujours été rose pour toi. murmura-t-elle.

Aguaa, que les médecins avaient interdis de suivre Alice pendant les test, martirysa tellement la porte que les infirmière la firent finalement entre dans la chambre. Toute contente de revoir sa liée, même si elle disparaissait pratiquement sous un tas de draps, tuyaux et autres machins dont elle ignorait l'utilité, elle sauta sur le lit blanc, écrasant Alice sous son poids.

-Aguaaaaaaa ! hurla Alice.

- Ça fait longtemps que tu as ton familier ? Une grosse peluche blanche...

-Une peluche ? Moi ?
-Non, tu es un éléphant.
-En peluche ?
-En chair en en os.

Alice se creusa la mémoire et répondit, les yeux perdus dans le vague.

-Aussi longtemps que je m'en souvienne, elle est avec moi depuis que je suis toute petite.

-On peut dire que tout n'a pas toujours été rose pour toi. murmura-t-elle.

Ma vie n'avait jamais été rose ou quoi que ce soit. Elle avait toujours été sombre, noire, sans lumières... dans ces conditions, on se demandait si j'avais vraiment une vie.
Sa tigresse s'approcha de nous, je demandai à Alice si ça faisait longtemps qu'elle l'avait.
Elle se creusa la mémoire et répondit, les yeux perdus dans le vague.

- Aussi longtemps que je m'en souvienne, elle est avec moi depuis que je suis toute petite.
- Tu as de la chance, tu n'as pas été seule toute ta vie. murmurai-je.

Je devais absolument arrêter de parler de ma vie qui devait sûrement l'ennuyer. Je fixais la ville par la seule fenêtre de sa chambre d'hôpital. Celle-ci était toute blanche, on en avait presque mal aux yeux.
Je me demandai à présent ce que pouvait bien faire my Pretty Angel, la demi-déesse et le démon.
William et Alice étaient sûrement en train de se disputer encore une fois. My Pretty Angel devait jouer du piano, son piano en ivoire qui étincelait à la lueur du soleil. Avec le vent qui soufflait dans ses cheveux roses pâles, ses doigts qui glissaient sur le clavier, touchant des touches noires et blanches qui émettaient des sons différents. Une mélodie qui nous envoûtait comme si on avait plus les pieds sur terre et qu'on s'envolait dans un autre monde...
C'était vraiment agréable de l'entendre et de la voir jouer, tous nos soucis s'envolaient et on ne pensait plus à rien, juste à la mélodie.
Cependant, je m'étais jurer, de ne plus jamais aimer, je n'avais même plus le mérite de me faire aimer. J'étais un criminel, un assassin, j'avais les mains souillées de sang, de sang humains, d'innocents. Je n'aurais jamais de "Happy end" ...

- Dis, tu as quelqu'un dans ta vie ? demandai-je subitement sans m'en rendre compte.

Cette phrase m'est échappé de la bouche. Je n'étais jamais vraiment tombé amoureux dans ma vie, et peut-être que ce qu'elle allait me répondre allait m'aider...

Cette question la surprit et elle me fixa durant quelques minutes avant de sourire tristement et de sa main, elle caressait sa tigresse.

- Non.

Cette réponse fut sèche. Je tournai mes yeux vers elle, elle pensait à quelque chose. A quelqu'un sûrement.

- Je suis à l'origine de la mort du seul être pour que j'aie aimé. Ce n'était pas un amour véritable, j'étais petite et j'idéalisais en lui le fameux Prince Charmant. J'ai fait une erreur en m'attachant autant à lui.
Je ne veux plus souffrir. dit-elle tout en fixant le pot de fleur sur la table près de son lit.


Elle me fixait toujours et la suite de sa réponse semblait me concerner aussi. Soudain l'image de l'ange aux cheveux roses revint.

- Mais nous avons des passés différents. Certaines personnes ont besoin d'aimer et d'avoir quelqu'un à leur côtés, comme une sorte de pilier pour les soutenir. Je pense que tu fais partie de ces personnes là.

Elle se mordilla la lèvres. Un sourire triste se dessina sur mes lèvres, a-t-on vraiment besoin d'aimer ? Alors que cela m'était vraiment interdit ?
Je réfléchis quelques instants, de toute façon, j'étais le seul maître de mon destin. Elle, je l'aimais plus que tout, et rien n'allais m'empêcher d'aimer...
Cependant, j'avais peur des représailles et qu'il lui arrive quelque chose par ma faute. Et si quelqu'un était à mes côtés, il passerait sa vie à souffrir à cause de moi et je ne voulais absolument pas que cela arrive. Surtout pas à elle.

- Oublie ce que je viens de dire, c'était idiot. dit-elle en s'enfonçant dans la montagne de cousins qui la soutenaient.
- Ce n'est pas idiot, tu n'as pas tort cependant, je ne veux pas lui faire de mal... En restant avec moi elle ne ferai que souffrir... Je ne veux pas... murmurai-je le visage dans les mains.

J'étais vraiment pitoyable, je n'aurais jamais dû tomber amoureux de cette [fille, elle aurait mieux fait de ne jamais me connaître...
Mais, dans cette attraction, dans cette cabine de la "grande roue" j'avais quand même fait une chose que je regrettais pas. J'en gardais plutôt un bon souvenir, un très bon souvenir.

- Je n'aurais jamais dû exister voilà tout, mon existence est néfaste pour les gens. dis-je en souriant tristement. Regarde, qui t'as mise dans cet état ? Moi...

Je me sentais vraiment mal à l 'idée de faire du mal à my Pretty Angel. Je l'aimais plus que tout et puis, elle n'avait jamais vraiment vu mon côté démoniaque. Cependant, il semblerait qu'il l'aimait aussi...
Alice posa sa main sur mon épaule pour me réconforter.
Mais dès que je prononçai la phrase qui disait que mon existence était néfaste pour les gens, elle perdit son sourire.

- Ce n'est pas de ta faute, dit-elle doucement. N'importe qui aurait pu me faire ça. Et puis, ce ne sont que des écorchures. La responsable, c'est moi. J'aurais du empêcher Dark de provoquer ton autre toi. Tu n'es pas responsable de mon état.
- Non c'est de ma faute, c'est Roxas qui a voulu se battre en premier. Et puis j'ai fait bien plus pire encore...

Aguaa sa tigresse gigota un peu et me sauta dessus en me plaquant au sol. Je ne pouvais plus bouger car le félin se mit à me donner des coup de langue. J'éclatai de rire en lui disant d'arrêter. Ce familier était vraiment sympathique, et puis c'était sûrement comme ça qu'il montrait qu'il éprouvait de l'affection pour quelqu'un.

- Hey arrête grosse boule de poil tu me chatouilles ! dis-je alors que la tigresse me léchait le visage.

Dès qu'elle avait terminé de me lécher le visage, je me relevai, m'essuyai un peu - j'avais un peu de bave qui me coulait des joue - mais mon sourire revint.

- Elle est très affectueuse ta tigresse. Je l'aime bien moi aussi. fis-je en souriant à Aguaa.

Soudain, quelqu'un toqua à la porte, c'était le médecin de tout à l'heure. Il remonta encore ses lunettes et nous dit qu'Alice pouvait désormais sortir et rentrer chez elle. Il retira sa perfusion et partit comme il fut venu et je me tournai vers Alice.

- Tu veux que je te raccompagne ou je peux faire confiance à ta tigresse qui fera en sorte qu'il ne t'arrive rien ? demandai-je en l'aidant à se lever du lit.

Puis je accompagnai Alice jusqu'à la sortie suivie de son familier.
Et avant de se quitter, je lui adressai un dernier sourire.

- Bye bye chère Alice Mizu au fait, toi aussi tu fais partie des personnes qui ont besoin d'aimer et d'avoir quelqu'un à ses côtés. J'espère que cette personne tu la trouveras très vite.
A une prochaine fois !