Coeurs : 108 Messages : 204 Couleurs : Royalblue J'ai traversé le portail depuis le : 06/04/2011 et on me connaît sous le nom de : Zunnie Mon nom est : Daniel-Henry Ciel Crawley Actuellement je suis : Parce que j'ai une tête à avoir une amoureuse ? Il paraît que je ressemble à : Ciel Phantomhive ▬ Kuroshitsuji et à ce propos, j'aimerais remercier : Moi-même.
Re: Sur le chemin de l'Enfers ▬ Leona O. Ryan | Lun 14 Oct 2013, 19:18
Enfers ◈ D-H "Ciel" Hemsworth P. & Leona O. Ryan
Sur le chemin de l'Enfers - Le début du commencement
Je ne pouvais savoir que mon géniteur n'était autre que lui.
algré la peur qui lui donnait une boule dans le ventre, le jeune demi-dieu garda son sang-froid et se battait avec bravoure. Sa maîtrise parfaite de l'épée lui avait permis de pouvoir repousser la première attaque et de contre attaquer. Mais les Sans-Coeurs étaient bien entendu, majoritaire question effectif ce qui fit grimacer le garçon lorsqu'une horde de monstre s'abattit sur lui, lui laissant peu de temps pour se défendre. Ils étaient à présent accrochés à lui et allaient sans doute lui prendre son coeur. Non il ne voulait pas mourir de cette manière et surtout pas dans cet endroit. Non, il n'en avait pas le droit. Il ne voulait pas mourir.
Malgré le fait que Leona était là pour lui, pour lui venir en aide, pour le protéger, comme une mère qui voulait que sa progéniture ait la vie sauve, elle était dans l'incapacité de le défendre car de son côté, le combat était également rude. Il fallait le dire, les Sans-Coeurs des Enfers étaient bien plus puissants que ceux que l'on trouvait sur Terre ou sur Sanctuary of Heart. C'était une tout autre affaire. Soudainement, les monstres se firent exterminer en un coup et de nombreuses fumées noires s'élevèrent un instant afin de complètement disparaître. Ciel avait mis ses bras en avant pour se protéger et ouvrit doucement les yeux en les baissant. Que venait-il de se passer ? Il sentit une aura extrêmement puissante venant de sa gauche et tourna donc le regard. Un homme, qui semblait imposant et qui paraissait dégager le respect fit son apparition. Le jeune demi-dieu, comprenant à moitié ce qu'il se passait resta un instant muet devant cet inconnu.
▬ Qu'est-ce que vous faites ici ?
Sa voix résonna dans les Enfers, c'était l'une de ces voix autoritaires et respectés dont nul n'avait jamais osé contredire. Rien que de le voir, rien que de l'entendre nous faisait comprendre que c'était quelqu'un de respecté et qu'il ne fallait en aucun cas aller à l'encontre de ses dires. Non pas parce qu'il disait des choses fausses et juste pour imposer sa dictature. Non. On sentait que la sagesse émanait de lui. Ciel, intrigué par cet inconnu prit l'initiative de se rapprocher de sa partenaire. Il ne savait pas exactement avec qui avait-il affaire alors il préféra se taire. Cette dernière s'inclina tout en posant un genou à terre. a ce moment précis, le jeune garçon était tellement occupé par la présence de l'homme qu'il ne s'était décidé à faire de même. L'inconnu rajouta que les deux êtres n'avaient pas la moindre raison d'être ici, on comprenait aussi qu'il leur ordonnait de partir. Leona, répondit tout en s'adressant directement à l'homme qui se nommait Seigneur Eaque. Seigneur...Ce n'était vraiment pas n'importe qui. Elle baissa la tête tout en s'excusant de la part des deux jeunes puis attrapa la main du fils d'Hadès pour le forcer à faire de même. Ce dernier ne put faire autrement, il ne fallait pas manquer de respect à cet homme avait-il bien compris.
▬ Vous devez être conscients que c'est endroit n'est pas fait pour des gens comme vous. Retournez d'où vous venez et vous serez sauf.
Après avoir fait la courbette, Ciel releva immédiatement la tête lorsque ce dernier parlait de rentrer chez soi. Non, il devait voir, ne serait-ce qu'apercevoir l'habitat d'Hadès. Si il en parlait à l'homme, celui serait sûrement contre et les forcera à quitter les lieux immédiatement. Que faire ? Eaque...Eaque...Le jeune fils d'Hadès en avait entendu parler, ou plutôt, il se souvint avoir déjà étudier son nom quelque part. Il réfléchit un instant puis se souvint qu'il faisait parti des trois juges des Enfers. D'ailleurs, le Seigneur Eaque était le plus équitable des juges. Une chance peut-être d'être tombé sur lui et non pas sur les autres. Ciel ne souhaitait pas que son amie se fasse blâmer par cet homme si respecté alors, tout en restant un genou à terre il déclara.
▬ Veuillez me pardonner mon seigneur. Je ne suis qu'un pauvre garçon qui pensait pouvoir braver les Enfers seul. Heureusement, cette gente dame fut arrivée à ma rescousse et elle compte me ramener là d'où je viens. Je viens de comprendre mon erreur alors je ne la referai pas à l'avenir. Ne la blâmez pas, s'il faut blâmer quelqu'un, ce sera moi.
Le seigneur Eaque dévisagea le jeune homme en arquant un sourcil puis hocha la tête en lâchant un « Bien, que cela vous serve de leçon ». Puis il se volatilisa en une fraction de seconde. Peut-être allait-il juger d'autres personnes. Le jeune demi-dieu soupira puis se leva. Il prit le bras de Leona afin de l'aider à se relever puis croisa les bras tout en jetant un oeil vers l'endroit où l'homme avait disparu.
▬ Qui était-ce précisément ? Il avait une autorité naturelle...
Puis regardant les coeurs en cristal rose qui appartenaient sans doute aux être humains venant de la Terre laissés par les Sans-coeurs, le garçon se dirigea vers eux, les prit délicatement dans sa main et les fourra dans sa poche. Il les emmènera, rentrant, au Castle of Heart afin de leur offrir un lieu de paix. ensuite, le jeune garçon ralluma une flamme dans sa main grâce à son briquet puis se tourna vers Leona.
▬ J'ai à vous demander. Que faites vous exactement dans les Enfers ? J'y réfléchis depuis un moment et je n'y trouve aucune réponse concrète. D'ailleurs, je ne sais pratiquement rien de vous. J'estime que j'ai quand même le droit d'en savoir un minimum sur ma protectrice.
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Re: Sur le chemin de l'Enfers ▬ Leona O. Ryan | Mar 15 Oct 2013, 08:07
Les Enfers représentent beaucoup mieux les Hommes que l'Olympe : pourris jusqu'à la moelle...
Eaque n'était pas le Juge qui avait le plus de prestance. Non, c'était sans doute Rhadamanthys, avec son côté noble et glacé. C'était lui des trois qui intimait le plus le respect et le silence, à l'image de Hadès. J'avais lu des légendes sur lui d'ailleurs, comme quoi ma mère lui avait sauvé la vie une fois, se faisant transpercer d'une flèche à sa place. Son sang avait alors aspergé l'armure de son garde du corps et elle avait gagné en robustesse depuis. De plus, le lien entre le Juge et la Déesse s'était accru après cet incident et tous les deux étaient comme connectés, de même entre Perséphone et Hadès. Mais je ne savais pas si tout cela était vrai ou non, cela venait d'un livre que Charon m'avait un jour prêté. J'avais cependant rêvé durant des nuits en lisant cet ouvrage qui m'en avait appris un peu plus sur les Enfers, que cela soit illusion ou réalité. Ce monde "tait si étrange, si changeant de toute manière, que personne ne pouvait réellement avoir de certitudes dessus sans se méprendre.
Sans dire le moindre mot, je regardai Ciel discuter avec Eaque. Ce dernier en semblait pas ravi d'avoir dû intervenir. Il avait sans doute interrompu une séance au Tribunal avec ses deux confrères, ou alors une réunion avec le rois des morts lui-même, en sentant nos vies mises en danger. Heureusement pour nous, il était le plus ouvert, le plus réceptif aux douleurs des Hommes, bien qu'il ne soit pas non plus le plus doux dans ses paroles. Souvent sec et cassant, j'avais plus d'une fois vu des serviteurs en larmes dans certains baraquements après qu'ils se soient fait tombés dessus par Eaque. Mais il ne faisait que son travail après tout, nous ne pouvions pas l'en blâmer. Alors qu'il nous conseillait de repartir, je fis un léger signe de la tête, le coeur battant violemment. Mon Aura déjà emprunte de la trace infernale n'avait pu que faire échos à celle, si sombre et puissante, de l'homme qui venait de disparaître sous nos yeux. Me tournant vers le jeune homme sous sa question, je pris quelques secondes avant de répondre.
- Hadès et Perséphone ne gouvernent pas seuls ici. Ils sont accompagnés de trois Juges : Minos, le Juge de Hadès et responsable du Tribunal, Rhadamanthys, le Juge de Perséphone et Eaque, le Juge des Enfers eux-même. Du moins techniquement ce sont les rangs qui leur ont été accordé, mais ils mêlent un peu le travail des autres dans le leur. Ils ne tuent pas les innocents, ne t'en fais pas petit prince, mais ils peuvent nous ramener sur Terre avec un bon coup de pied au...
Je ne finis pas ma phrase. Inutile de toute manière, il avait sans doute parfaitement saisi le sens de ma phrase. Faisant un petit signe de la main, je repris notre route afin de le mener au palais de son père. Désobéir n'était pas dans ma nature mais il semblait avoir tellement envie ne serait-ce que de voir cette forteresse que je ne pouvais pas lui refuser cela. Tout en marchant, je réfléchis à ma réponse pour sa seconde question. Il n'était pas dans le feux, il avait bien le droit d'en savoir un peu plus sur moi après tout. Cependant, je ne voulais pas qu'il sache pour ma mère. Je ne voulais pas qu'il pense que je faisais cela par intérêt, ce n'était absolument pas le cas. Mais bon, on ne pouvait stopper les préjugés des gens après tout. Alors, après une légère grimace de douleur lorsque mon pied accrocha un petit rocher, me faisant trébucher, je pris la parole :
- Je suis ce qui pourrait s'apparenter à la faucheuse. Je ne tues pas mais j'attends que les Hommes ne meurent pour récupérer leurs âmes.
Je fis apparaître une chaîne dans ma main. Y pendait une espèce de lanterne à la lueur améthyste. Elle était reliée à ma faux qui se mit à briller et à s'entourer de petits filets de la même couleur qui sembler murmurer douloureusement. Dans la lanterne, de petites boules flottaient doucement, se bousculaient. Je la fis rapidement disparaître, elle pouvait attirer d'autres Sans Coeurs.
- Je viens souvent ici. J'ai du sang qui m'autorise à entrer aux Enfers, et le métier qui va avec.
Je souris doucement au jeune homme tout en continuant de marcher. Nous nous approchions lentement mais sûrement du palais. Déjà, les rochers semblaient plus "propres", comme taillés pour créer un passage et non laissés tel qu'ils avaient été à la formation des Enfers. Nous n'allions plus tarder à arriver mais je restai prudente, un incident était rapidement arrivé et nous n'étions pas dans l'état de nous battre de nouveau, même si je devais avouer que Ciel m'avait impressionnée.
- Tu te bats très bien d'ailleurs. Je suis étonnée et impressionnée, et je m'excuse si je t'ai offensé en te couvant
, dis-je d'ailleurs sans me départir de mon léger sourire un peu maternel.
Coeurs : 108 Messages : 204 Couleurs : Royalblue J'ai traversé le portail depuis le : 06/04/2011 et on me connaît sous le nom de : Zunnie Mon nom est : Daniel-Henry Ciel Crawley Actuellement je suis : Parce que j'ai une tête à avoir une amoureuse ? Il paraît que je ressemble à : Ciel Phantomhive ▬ Kuroshitsuji et à ce propos, j'aimerais remercier : Moi-même.
Re: Sur le chemin de l'Enfers ▬ Leona O. Ryan | Ven 25 Oct 2013, 22:48
Enfers ◈ D-H "Ciel" Hemsworth P. & Leona O. Ryan
Sur le chemin de l'Enfers - Le début du commencement
Je ne pouvais savoir que mon géniteur n'était autre que lui.
près s'être remis de ses émotions - ce n'était vraiment pas tous les jours que l'on rencontrait un homme qui faisait partie de la haute hiérarchie divine - il demanda de sa voix innocente l'identité de l'inconnu. Leona, de son ton sérieux qui ferait éprouver le respect par ceux qui l'écouteraient, lui expliqua qu'il s'agissait bien d'un des trois juges des enfers, Eaque. Il l'écouta attentivement jusqu'à ce qu'elle se stoppa net avec la fin de sa phrase qu'elle ne termina pas vu le mot qu'elle s'apprêtait à employer. On ne va pas vous faire un dessin tout le monde avait compris le sens. Tout en marchant, elle lui apprit enfin une partie de son identité à elle. Elle se désignait telle la faucheuse. Ciel déglutit juste avant qu'elle ne continue. Cependant, elle n'était pas totalement une faucheuse comme la plupart des livres la définissaient. Sa fonction consistait à récolter les âmes perdues ou volées par les Sans-Coeurs afin de les mener vers Hadès.
Afin d'appuyer ses arguments, elle fit apparaître une lanterne dont émanait une lumière améthyste inquiétante. C'était à la fois fascinant et effrayant...Toutes ces âmes qui sont, pour la plupart, mortes dans d'atroces souffrances. Mais le spectacle fut rapidement interrompu par la disparition de la lanterne.
Tout en s'écoutant mutuellement, nos deux protagonistes commençaient peu à peu à se diriger vers le palais du géniteur de Ciel. Il le sentit d'une part par l’immensité des lieux mais aussi par l'aura puissante qui émanait de plus en plus de l'endroit. Un frisson parcouru son corps, il se sentit mal à l'aise le temps d'un instant. Cependant, la voix de Leona qui résonna dans cet univers le rassura et le fit retomber sur terre.
▬ Tu te bats très bien d'ailleurs. Je suis étonnée et impressionnée, et je m'excuse si je t'ai offensé en te couvant
▬ Merci, néanmoins, vous vous débrouillez bien mieux que moi. Ne vous en faites pas, c'est normal de vouloir protéger quelqu'un de plus jeune que soi. Et puis, vu mon allure de gringalet, on dirait que je vais me briser en deux lorsqu'on m'attaque.
Ciel termina sa phrase avec un rire innocent. Ah, l'auto désarroi... En effet, le demi-dieu était assez maigre et vu son visage d'ange inoffensif on pouvait croire qu'il était fragile et sans défense. En réalité il avait bien plus caché sous son apparence. D'un geste, son épée apparut dans sa main dans une lumière scintillante. Il la montra un instant à Leona avant de déclarer :
▬ Depuis tout petit, je pratique l'escrime, il s'avère que je suis plutôt bon dans cet art. Personne ne m'a encore battu en combat. Il faut aussi préciser que je ne suis pas très bagarreur.
Un sourire se dessina sur ses lèvres puis il leva la tête, il arrivèrent près d'un fleuve dont l'eau ne semblait pas saine du tout. Au loin, une barque s'approchait peu à peu d'eux. Ce fut un spectacle assez étrange pour le garçon car il y voyait une silhouette, une forme qui apparaissait peu à peu. Elle se trouvait sur la grande barque et semblait la guider. Lorsqu'elle arriva sur le bord auprès des voyageurs, Ciel n'arrivait pas à distinguer le moindre visage, il se tourna alors vers Leona sans lâcher l'être du regard et chuchota :
▬ Qu'est-ce que c'est ? Ou plutôt...Qui est-ce ?
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Re: Sur le chemin de l'Enfers ▬ Leona O. Ryan | Lun 04 Nov 2013, 12:04
Les Enfers représentent beaucoup mieux les Hommes que l'Olympe : pourris jusqu'à la moelle...
Je souris doucement au compliment qui venait de me faire. Je n'étais pas la plus habile avec une arme, loin de là. Je n'aimais pas me battre, d'un, et je ne savais pas me servir outre mesure de ma faux, de deux. Cela faisait déjà d'excellentes raisons de ne pas la brandir. Je fauchais suffisamment de vies lors de mes descentes sur Terre pour ne pas en avoir d'autres à récupérer. Il n'était pas rare que je me batte contre des Sans coeur ou d'autres démons assoiffés d'âmes fraîches afin de récupérer mon dû. Souvent je n'en ressortais pas complètement indemne. Heureusement j'avais la santé assez solide, ce qui me permettait de résister aux attaques. J'avais acquis au fil de mes missions une endurance correcte qui m'aidait à me sortir de mauvaises passes. Et lorsque cela ne suffisait pas, je puisais dans mon énergie pour me téléporter dans un endroit sauf. Quelques petites habitudes à prendre. Elles m'avaient plus d'une fois sauvé la vie d'ailleurs. J'avais dû apprendre seule, ou presque. Ombre avait été mon secours dans les moments les plus rudes. Leonidas également, lorsque je me plongeais dans la contemplation des tableaux qui décoraient mon appartement. Les Spartiates étaient de ces hommes qui, toujours, garderaient mon admiration. J'avais toujours souhaité avoir ne serait-ce qu'un dixième de leur courage. Hélas pour moi, cela leur était exclusif.
Ou presque... Car le bonhomme près de moi ne semblait pas manquer de cette témérité qui marquait les Grands. Je le regardais en marchant lentement, en l'écoutant me raconter quelques brides de son existence. Si seulement il savait qui j'étais. Se serait-il confier autant ? J'en doutais. L'on ne se confiait facilement qu'aux étrangers. Je souris de nouveau en entendant ses paroles et je ne pus m'empêcher de lui répondre de ma voix calme et un brin amusée :
- Nul besoin d'être bagarreur pour savoir se défendre. Tu as fait preuve d'un grand courage, et d'une grande inconscience également, en venant ici seul. Cela va sonner atrocement banal et plat mais ne laisse personne te retirer cette impulsivité. C'est ce qui fera de toi quelqu'un d'unique.
Tant de mots que les soeurs, au couvent, n'avaient jamais réussi à me dire. J'avais toujours été différente, mais jamais je ne m'étais sentis unique. J'avais été une enfant dans la masse, à la prière, à table, au lit, à l'école. Comme tous les autres, et pourtant je me sentais comme à part. Mais nullement unique. C'était ce qui faisait la différence entre quelqu'un qui ne croit pas en lui et quelqu'un qui croit en ses gestes, en ses actes, en tout ce qu'il peut faire en ce monde. Alors que j'allais reprendre la parole, nous arrivâmes en bordure d'un des embranchements du Styx. La barque arriva vers nous. Je posai doucement ma main sur l'épaule du jeune homme pour le rassurer.
- C'est le Passeur. Charon, pardonnes je te prie mon retard, j'ai trouvé un petit prince égaré. - Et tu as ameuté la moitié des Sans coeurs, en plus d'un Juge. Leona qu'allons-nous faire de toi ? soupira-t-il, avec un brin d'amusement dans sa voix caverneuse. - Rien, j'en ai bien peur. Montes, Ciel.
Je l'aidais à monter dans la petite embarcation et je fis de même, m'asseyant alors que le frêle bateau reprenait son chemin en tanguant légèrement sur les eux épaisses qui engloutissaient le moindre imprudent qui y tombait. Je m'accrochais au bois en regardant l'autre rive qui se rapprochait doucement de nous. Le Passeur n'avait rien dis quant à la présence de Ciel. Ce n'était point son devoir de juger de ce genre de choses. Il n'avait qu'à faire passer le Styx et récupérer les âmes que j'avais à lui apporter. Il se tourna d'ailleurs vers moi et me fixa. Malgré le fait que je ne voyais pas son visage, je sentais ses yeux sur moi. Je fis apparaître la lanterne et il la scruta longuement avant d'acquiescer.
- Nous allons les libérer une fois sur la berge pour qu'elles rejoindre l'Érèbe. Ensuite, libre à vous de continuer votre route.
Le désaccord s'entendait dans son ton. Cependant, il ne pouvait aller contre notre décision. Enfant de l'Enfer qu'il était, il avait probablement sentit beaucoup mieux que moi qui était Ciel. Sa puissance, son Aura sombre ne pouvait que faire échos à celle de son géniteur pour une créature étant née de ce Roi. Je lançai une légère oeillade au jeune garçon près de moi pour le rassurer. La libération n'était pas réellement ce que je préférais faire, donc devoir l'exécuter en publique ne me ravissait pas, mais tant pis. J'allais devoir faire avec.
Spoiler:
Pardon du temps de réponse, les vacances sont passées par là ^^. En espérant que cela te plaise toujours autant, et en espérant que mes idées ne viennent pas contrarier les tiennes. N'hésites pas à me le dire sinon !
Coeurs : 108 Messages : 204 Couleurs : Royalblue J'ai traversé le portail depuis le : 06/04/2011 et on me connaît sous le nom de : Zunnie Mon nom est : Daniel-Henry Ciel Crawley Actuellement je suis : Parce que j'ai une tête à avoir une amoureuse ? Il paraît que je ressemble à : Ciel Phantomhive ▬ Kuroshitsuji et à ce propos, j'aimerais remercier : Moi-même.
Re: Sur le chemin de l'Enfers ▬ Leona O. Ryan | Lun 23 Déc 2013, 19:11
Enfers ◈ D-H "Ciel" Hemsworth P. & Leona O. Ryan
Sur le chemin de l'Enfers - Le début du commencement
Je ne pouvais savoir que mon géniteur n'était autre que lui.
'enfant regarda son aînée Leona qui le félicita pour sa bravoure. C'était étrange car venant d'elle, cela semblait toucher le demi-dieu. En effet, il éprouvait de plus en plus de respect pour cette jeune femme, d'une part pour sa puissance et pour sa prestance. Par prestance il parlait de sa personnalité, sa persévérance, son humble âme. Elle était la personne que Ciel admirait. Derrière son calme se cachait une guerrière enflammée. Le garçon se sentait proche dans un certain sens d'elle. Lorsqu'elle déclara que le fait de ne laisser personne lui enlever son impulsivité fera de lui quelqu'un d'unique. Des mots plein de bons sens qui atteignirent le jeune homme qui hocha la tête en approbation. Il reconnut alors qu'il avait énormément de choses à apprendre, et qu'elle était peut être la personne apte à les lui enseigner. Encore faut-il qu'elle en ait l'envie et la volonté.
Les mots qu'il entendait de la bouche de la jeune femme étaient passés comme un frisson dans son corps. Personne ne lui avait dit ces mots. Personne de lui avait dit ses mots en mettant de côté son aspect enfantin, oui c'était encore un enfant.
Les voilà arrivant au bord du styx pour embarquer pour les profondeurs des Enfers. Ciel fut un peu apeuré par l'aspect fantomatique qui se dressait devant eux. Leona semblait bien le connaitre et expliqua donc au jeune homme qu'il s'agissait du passeur. Charon. Bien qu'il n'avait que peu d'information, Ciel comprit immédiatement qu'il s'agissait d'une personne qui lui permettrait d'accéder au château d'Hadès.
▬ Et tu as ameuté la moitié des Sans coeurs, en plus d'un Juge. Leona qu'allons-nous faire de toi ?
▬ Rien, j'en ai bien peur. Montes, Ciel.
Le garçon frissonna en entendant la voix morbide qui sortit du squelette. Enfin, ce n'était pas vraiment un squelette...Quelque chose indescriptible pour l'enfant qui préféra se concentrer sur la route et sur Leona qui, pour le rassurer, avait posé sa main sur son épaule. La chaleur de son geste le mettait un peu plus à l'aise, elle agissait comme une soeur, une mère pour lui. C'était de sentiment de sécurité qui faisait qu'il se sentait bien. Sans Leona, il serait probablement mort. Pendant que le garçon observa la route, du mouvement à l'arrière attira son attention. La jeune femme échangeait quelques mots avec le passeur. Elle lui désigna sa lanterne puis il lui répondit quelque chose. Une chose négative d'après le ton qu'il avait employé. Il avait mentionné l'Érèbe. Ciel décida de se taire car il n'avait rien à y répondre. Durant le voyage, le garçon fit la grave erreur de regarder ce qu'il se passait dans l'eau. Des âmes y étaient, il entendait certaines voix. On aurait dit des fantômes, leur corps fantomatique glissait dans l'eau, comme si ils accompagnaient la barque. C'était à la fois beau et glauque.
▬ Dites, où vont ces âmes ?
Cette phrase sortit de nulle part de la bouche de Ciel qui s'en rendit compte en la prononçant. C'était peut-être mal élevé par rapport à ceux qui étaient dans la rivière. D'après ce qu'il avait appris depuis qu'il était arrivé sur l'île, Hadès emmenait les mauvaises âmes en Enfers et les bonnes âmes allaient au Paradis. Apprendre sur l'histoire des Enfers avec des personnes qui y travaillaient directement était très intéressant. Finalement, Ciel prit le risque de parler encore une fois.
▬ Comment vous vous êtes retrouver à récupérer les âmes comme vous le faites ? Telle une faucheuse.
[Hors RP : Je suis vraiment désolée pour ce temps d'attente ! Tu pourras me fouetter si tu le désires ! J'espère qu'il te plaira :) J'ai préféré que ce soit toi qui décrive comment elle libère les âmes o/]
Invité Invité
Re: Sur le chemin de l'Enfers ▬ Leona O. Ryan | Mar 31 Déc 2013, 15:17
Les Enfers représentent beaucoup mieux les Hommes que l'Olympe : pourris jusqu'à la moelle...
Le Styx. Je déteste cette rivière. Elle menait les âmes les plus déchues à ne jamais trouver la paix. Elles étaient trop affreuses pour aller dans les prisons, subir un châtiment et peut-être espérer trouver le rédemption. Non, elles, assoiffées, n'avaient qu'un désir : se nourrir de tout ce qui pouvait passer de vivant sur leurs flots. Je le savais depuis un moment mais je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir des frissons dès que je mettais un pied dans la barque de Charon. Ce dernier, conscient de mon malaise, faisait toujours le plus rapidement possible afin de me déposer sur l'autre rive où se déroulait la cérémonie de libération. Déjà face à nous, alors que le fleuve infernal nous faisait lentement glisser entre les soupirs et les voix des damnés, je pouvais voir l'immense rocher de l'Érèbe duquel les âmes sautaient pour se rendre aux Enfers. La longue procession de ses êtres dénués de tout sens, de toute sensation, donnait une traînée claire sur la roche assombrie par le peu de lumière des lieux. Les cieux, noir rouge, ne laissaient guère passer le moindre rayon de soleil dans ce paysage de mort et de sécheresse. Je déglutis légèrement et me remis convenablement en place. Ma main trouva le vêtement de l'enfant près de moi et je le serrais pour ne pas qu'il tombe dans les flots sous un secousse plus violente que les autres. Sinon, il serait malheureusement perdu. Car quiconque plongeait ici ne ressortait jamais en vie et son âme rejoignait ses comparses pour faire éternellement naviguer cette petite barque où la dernière étincelle de vie brillait ici.
Alors que je regardais devant moi, j'entendis le jeune prince prendre la parole. Ses questions m'amusèrent et je ne pus empêcher un léger sourire de fleurir sur mes lèvres. Il était curieux, il voulait tout savoir de ce royaume qui appartenait à son père. Si seulement il avait été dieu à part entière, il aurait pu le gouverner. Mais je doutais que Hadès prenne l'un de ses illégitimes rejetons pour lui succéder. Je me tournai vers lui pour tout d'abord répondre à sa première question, la plus simple pour moi. La seconde m'obligeait à me révéler, mais après tout, cela me dérangeait-il réellement dans le fond ? Je plongeai mon regard bleu dans le sien, serrant toujours son habit.
- Ces âmes sont le Styx. Elles ne vont nul part. Elles ont été condamnées par Minos a éternellement pousser la barque de Charon. Elles ont fait trop de malheur sur Terre pour avoir droit à un châtiment et une chance de rédemption. Ne tombes surtout pas, elles t'entraîneraient au fond sans que nous ne puissions agir et tu mourrais pour les rejoindre. C'est un des pièges que ton père a mis au point pour éviter toute invasion de son royaume. Quant à mon...mon ouvrage, Charon a trouvé mon chemin le jour où une personne proche de moi est décédée. Je suis liée à ce royaume et à ses gouvernants, par le sang.
Je détournai les yeux pour les poser de nouveau sur l'immense rocher d'où tomber les âmes, les unes après les autres, dans une organisation quasi militaire. Il m'arrivait souvent de me demander ce qui allait m'arriver une fois morte. Sans doute irais-je dans une des prison afin de subir mon sort. Ma mère ne ferait rien pour moi. Je n'avais jamais rencontré cette grande déesse qui pourtant j'estimais plus que tout. Elle était douce, gentille et attentionnée de ce qu'en disaient les Spectres que je connaissais. De part son aura chaude, elle arrivait à faire pousser des fleurs dans son jardin qui, avant son arrivée, demeurait sec et sans vie. Elle avait l'amour de la vie, de la naissance, et elle célébrait les Hommes pour leur mortalité. Du moins c'étaient les bruits qui couraient aux Enfers. Ce que je l'enviais, cette tendre déesse, de se faire aimer de la sorte par son peuple. Elle me rappelait Gorgô, ancienne reine de Sparte, qui s'était battue devant les conseillers afin de réhabiliter la mémoire de son époux, mort dans un combat que la cité n'avait pas approuvé. Tout me ramenait décidément à Leonidas...
Nous arrivâmes sur l'autre rive quelques minutes plus tard. J'en sortis avec soulagement, aidant le jeune homme à faire de même. La file qui menait plus de 100 mètres plus loin sur la pointe du rocher arrivait presque à nous, et dès qu'une âme sautait, une autre apparaissait. Je m'avançai et pris une craie dans ma poche pour débuter le tracé d'un cercle sur le sol, d'environ un mètre de diamètre. Quelques runes typiquement infernales décorèrent donc la pierre sous la blancheur de mon outils de dessin. Le Passeur mit une main devant le torse de Ciel pour ne pas qu'il s'avance vers moi. La distance de sécurité devait être respectée afin qu'il ne soit pas blessé.
- Tu peux y aller, Leo.
J'acquiesçai et fis un léger sourire au garçon avant de fermer les yeux. Je pris ma faux et commençai à incanter en latin. Ma voix, au départ tout à fait normal, se mua lentement en un râle rauque et presque sourd, comme le dernier soupir d'un mort. Une lueur m'entoura au fur et à mesure que j'en appelais aux forces du royaume. la lanterne apparue devant moi et flotta au niveau de mon ventre alors que le rituel s'intensifiait de seconde en seconde. Mes cheveux se soulevèrent lentement, voletant autour de mes épaules et de mon cou. Ma peau blanchie d'un coup. J'eus bientôt l'apparence d'un cadavre. Sur ma figure, sous l'aura qui sortais de mon corps, l'ombre d'un crane se dessina. Je plantai ma faux dans le sol violemment, assez du moins pour qu'elle tienne, et de la lanterne se mirent à s'échapper de petites lucioles. Elles tourbillonnèrent tout autour de moi alors que je continuais d'incanter. Charon, lui, se tenait près à toute éventualité. Le rituel pouvait très bien mal se dérouler et m'emporter dans la mort. jusqu'à présent, je n'avais jamais échoué. Mais une erreur était toujours possible. Heureusement, sous se passa bien cette fois-ci. Les lucioles se calmèrent et se transformèrent. Je fus bientôt entourée par cinq silhouette intangible. Une courbe, un vieillard, deux grande, un homme et une femme, et deux petites, deux jumeaux qui se tenaient encore par la main. Elles se tournèrent vers mes deux compagnons de route. L'un des enfants, ils n'avaient pas plus de dix ans, tendit sa main vers Ciel avant qu'ils ne disparaissent tous d'un seul coup et que tout se stoppe. Ma peau retrouva sa couleur, le crane ne fut plus qu'un lointain souvenir et le cercle s'effaça du sol, de même que la lanterne et mon arme. Légèrement essoufflée, je fixais le Passeur qui me donna une gourde d'eau cachée dans les plis de sa longue cape. Je pris une gorgée avant de me tourner vers Ciel.
- Désires-tu toujours te rendre au Château, petit prince ?
Spoiler:
Les fêtes ne m'ont pas tué ! MOUAHAHAHAHA ! Et sinon j'avoue que c'est tentant de te fouetter mais le champagne me rend gentille =p. Pas de soucis pour le temps de réponse, j'en prends aussi et je ne suis pas pressée ^^.
Coeurs : 108 Messages : 204 Couleurs : Royalblue J'ai traversé le portail depuis le : 06/04/2011 et on me connaît sous le nom de : Zunnie Mon nom est : Daniel-Henry Ciel Crawley Actuellement je suis : Parce que j'ai une tête à avoir une amoureuse ? Il paraît que je ressemble à : Ciel Phantomhive ▬ Kuroshitsuji et à ce propos, j'aimerais remercier : Moi-même.
Re: Sur le chemin de l'Enfers ▬ Leona O. Ryan | Dim 05 Jan 2014, 11:47
Enfers ◈ D-H "Ciel" Hemsworth P. & Leona O. Ryan
Sur le chemin de l'Enfers - Le début du commencement
Je ne pouvais savoir que mon géniteur n'était autre que lui.
ien que le voyage sur le Styx lui faisait un peu froid dans le dos, Ciel éprouvait de la curiosité concernant le monde qui l'entourait, cela avait une pointe de beauté. La beauté des souterrains de la Terre. Le jeune homme observa les alentours d'un regard surpris puis revint face à la route, ne lâchant pas des yeux la route. Il jeta également un oeil vers la rivière sur laquelle ils naviguaient et demanda la provenance de ces âmes et qu'étaient-elles. Alors qu'il s'apprêtaient à mettre sa main dans l'eau qui pouvait se révéler dangereux, il sentit la main de Leona l'agripper sur le pan de sa veste. D'après son visage, ce n'était pas vraiment pour lui interdire de faire ça, c'était en quelque sorte pour se rassurer, et le rassurer également. Il recula alors sa main et la posa sagement sur la barque. En même, il ne fallait pas faire de bêtises, il n'était qu'un invité des Enfers, du moins, un invité qui a forcé la main pour venir dans ce lieu lugubre. Leona débuta alors une longue explication sur les âmes du Styx. Elle expliqua que ces âmes restaient sur cette rivière, sans parvenir à sa fin et qu'elles ne pourraient jamais connaître la "vie éternelle" ou bien la rédemption. Non, elles étaient condamnées, pour toujours, à errer telles des fantômes sans destin. Mais, si elles se retrouvaient là, c'est parce qu'elles le méritaient, parce qu'elles avaient fait du mal, elles avaient sans doute tué sans pitié. La plupart des personnes vivantes auraient pensé que ce châtiment était horrible et inhumain. Voyez vous, Hadès n'était pas un humain, c'était un Dieu. Ce dieu n'en faisait qu'à sa tête. Mais qu'à sa tête, il avait un esprit ingénieux d'après les livres et Ciel ne remettait pas en cause cette hypothèse. Pour lui, Hadès était le plus intelligent des grands dieux, Zeus, Poséidon, Hadès. Mais c'était l'un des plus impitoyable. Hadès voulait sûrement un certain équilibre et donc, ne pas permettre aux gens qui ont commis les pires crimes du monde de connaître le bonheur éternel. Cela avait donc pour conséquences d'influencer les vivants à faire de bonnes actions. Son amie, oui car désormais, Ciel la considérait comme une amie, déclara qu'il ne fallait surtout pas qu'il y tombe ou qu'il y plonge sa main comme il avait faillit le faire tout à l'heure. Ces âmes avaient la possibilité de l’entraîner au fin fond des ténèbres. Cela étaient pour éviter les gens trop curieux et aussi ceux qui voulaient s'introduire dans les Enfers.
Leona ajouta que Charon l'avait guidé à trouver son chemin et que depuis, elle était fortement liée à ce monde. Elle rajouta également par le sang. Et Ciel, par le sang divin d'Hadès qui coulaient dans ses veines, appartenaient-il à ce monde ? Il rechigna cette idée, car sa place se trouvait auprès de son frère. L'amour qu'il portait à son frère Oz était plus fort que tout et était ce qui le maintenait en vie. Cet amour fraternel qui était loin d'être malsain montrait seulement que son frère était son meilleur ami, le seul sur qui Ciel pouvait compter lorsqu'il était dans le besoin. Peu de temps après cette discussion, ils arrivèrent sur le rivage et descendirent de la barque. Le garçon accepta la main que Leona lui tendit pour l'aider à mettre pied à terre. Il fallait le dire, les âmes ne facilitaient pas la montée ni la descente.
S'en suit la cérémonie de la libération des âmes comme l'appelait Ciel dans sa tête. Elle se déroula comme prévu selon ce que pouvait voir le jeune homme. Il fut surpris par cette libération dont peu de temps avait la possibilité d'assister. C'était étrange, merveilleux et effrayant. Il fut surtout surpris lorsque le visage de Leona prit une teinte morbide, lorsque les possesseurs des âmes firent surface tels des fantômes. Ciel ne bougea pas et resta silencieux durant toute la durée de la cérémonie. Soudainement, un petit garçon, qui était le jumeau de l'autre, tendit sa main vers le demi-dieu. A ce moment là, Ciel l'observa rapidement et avant qu'elle ne disparaisse, ses yeux s'écarquillèrent et lui chuchota d'une voix vive à 'enfant avant de ne plus jamais le revoir :
▬ Lewis !
Ce dernier disparu en souriant au demi-dieu. La gorge de Ciel se serra puis il regarda l'endroit où les deux garçons avaient disparu. Il resta là, sans bouger d'un pouce, dans ses souvenirs jusqu'à ce que soudainement, Leona lui demanda s'il voulait toujours visiter le château d'Hadès. Le garçon acquiesça puis demanda à suivre son amie. Ces deux petits garçons, Ciel les connaissaient. Tout en marchant vers une direction, il fit part de sa découverte à Leona :
▬ Tu sais Leona, ces deux jumeaux je les connaissaient. Très bien même. Ils n'ont pas du tout changé. La dernière fois que je les avais vu, ils avaient à peine cinq ans. Après avoir perdu notre mère. Oz et moi nous nous sommes retrouvés ans un orphelinat. On avait sympathisé avec la majorité d'entre eux. Haha, je me souviens encore de leurs visages. Je devais avoir neuf ans lorsque je me suis retrouvé là bas. Ces deux garçons se nommaient Daniel et Lewis. Si le couple à leur côté étaient leurs parents, alors, ils ont bel et bien été adoptés. Malheureusement, les voir là...
Ciel s'arrêta un instant de parler, les larmes ne venaient pas mais la souffrance dans son coeur l'empêchaient de continuer. Ces deux enfants étaient d'un naturel gentil et joyeux. Ils faisaient pas mal de bêtises auparavant, Oz et Ciel devaient parfois les surveiller des après midi entiers. Les voilà, aux Enfers, leurs vies s'étaient éteintes. Pourquoi ? Peut-être que Ciel n'avait pas le droit de le savoir. Secret professionnel sans doute. Le demi-dieu soupira un instant puis après s'être remémoré les souvenirs passés avec les deux garçons il déclara :
▬ De toutes façons, un jour ou l'autre, on finira par mourir. Après, il faut se battre pour survivre. Dis moi Leona, sais-tu si les âmes se dirigent vers le Styx ou bien vers le "paradis" ?
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Re: Sur le chemin de l'Enfers ▬ Leona O. Ryan | Jeu 09 Jan 2014, 10:35
Les Enfers représentent beaucoup mieux les Hommes que l'Olympe : pourris jusqu'à la moelle...
La cérémonie était toujours aussi pénible à faire pour moi. Il me fallut encore un peu de temps pour m'en remettre et le cri de Ciel m'avait légèrement perturbé également. Alors que les âmes disparaissaient pour attendre leur tour dans la file de l'Érèbe, je pris le temps de me remettre avant de l'écouter attentivement. Il avait des paroles bien sombres, bien sérieuses, pour un enfant. Mais ce n'était pas n'importe quel enfant. Déjà à la naissance il était habité par la noirceur de la mort de part son origine divine. J'oubliais souvent que les enfants des Dieux, comme moi, avaient souvent tendance à être plus matures et plus visionnaires que les Hommes. Nous voyions souvent des choses avant eux, nous ressentions plus fort ce qui allait arriver, en mal ou en bien. Et c'était une malédiction. Les humains se plaignaient de ne pas être des devins, mais eux étaient sans cesse surpris par ce qui leur arrivait. Nous, nous l'étions moins à cause de ce foutu sixième sens un peu plus développé. La joie était mois puissante, la peine également. Cela pouvait être comme un avantage, mais au final c'était par les épreuves qu'un coeur s'endurcissaient. Et c'étaient les hommes meurtris qui accomplissaient les plus grandes choses, qu'elles soient positives pour l'humanité ou non. Ils pouvaient, par cette capacité à toujours se remettre en question, à toujours s'adapter, nous dépasser largement. Si seulement ils en avaient conscience...
Sous la question innocente de Ciel, je m'agenouillai devant lui et posai ma main sur son épaule. C'était plutôt compliqué de lui répondre mais je ne voulais pas lui mentir. Charon me fixait sans rien dire, attendant sans doute de voir comment j'allais réagir. Il avait bien senti l'essence de son roi dans les veines de cet enfant, il n'était pas dupe. De même que Eaque. L'image du sombre Juge me revint une seconde en mémoire avant que je ne prenne la parole, ma voix étant revenue à la normale, peu ou proue :
- Les quelques âmes bonnes, qui vont au "Paradis" comme tu dis, ou ce que l'on appelle l'Elysion, ne sont pas pour la suite transférées dans le cercle des réincarnation. Elles ont fait le bien, leur oeuvre sur Terre est achevée. Elles vont trouver un autre sens dans les couches supérieures, soit parmi les Dieux comme serviteurs ou alors en tant que guide pour certains Hommes. Je ne sais pas comment tes deux amis ont vécu, mais ils n'avaient sincèrement pas l'air de méchants garçon et je doute qu'ils subissent le châtiment des prisons puis de la réincarnation. Je ne peux rien te promettre Ciel mais ils ne finiront pas comme les âmes du Styx, de cela je suis certaine.
C'était si dur de parler de cela avec un enfant. Même malgré son rang et son sang, il restait pour moi un enfant. Juste un innocent qui avait sans doute beaucoup trop vu de mort déjà. Mais son désir de voir le palais de son père lui tenait tellement à coeur, je ne pouvais pas lui refuser cela. Peut-être que Gordon nous laisserait nous approcher, le Spectre n'était pas méchant, juste un peu bourru. Je fis un léger sourire à Ciel avant de me redresser. Je n'eus cependant pas le temps de m'adresser au passeur, il prit la parole avant moi, me coupant dans ma question en secouant la tête. Sa voix amusée me réchauffa le coeur : je savais que j'avais un allié même pour mes bêtises ici.
- Je ne suis au courant de rien, débrouilles-toi toute seule, et surtout débrouilles-toi face aux trois Juges s'ils te tombent sur le coin du nez ma belle. Je suis pas baby-sitter moi. - Quel vieux ronchon tu fais ! Tu ne me laisseras pas tomber, je le sais. Aller viens Petit Prince, il nous reste un peu de chemin à faire. Et j'ai un endroit à te montrer en passant, je suis certaine que tu vas adorer.
Une petite surprise, qui ravissait toujours les âmes ici. Un petit havre en pleine guerre en somme. Je repris mon arme et me remis en marche après avoir salué le passeur qui remonta sur sa petite barque. Un jour, il coulera, lui ! Au-dessus de ma tête, Ombre nous couvrait et nous ouvrait la route. Autour de nous, le paysage assombri s'élevait en de hautes montagnes menaçantes. Heureusement que l'oiseau de proie pouvait savoir à l'avance si du danger arrivait sur nous. Ce n'était d'ordinaire pas le chemin pour aller au palais, mais il cachait cette petite merveille, débris de ce que les humains pensaient être un mythe, et qui n'était connu que de quelques aventuriers qui étaient venus se perdre ici. Je me rappelais la première fois que j'avais vu ce lieu. Je m'étais fâchée avec Charon et j'avais couru dans une direction sans faire attention à mes pas. J'avais besoin de me reposer le coeur et le corps et j'avais pu le faire avec sérénité. Il fallait de longues minutes de marche, et notamment grimper une belle côte, avant d'arriver sur place. Plusieurs fois lors de notre ascension, je me retournai pour proposer de l'eau à mon jeune ami. Enfin, au bout d'un long effort, un sourire naquit de nouveau sur mes lèvres.
- Petit Prince, je te présente sans doute le seul endroit avec de la couleur ici, hormis les jardins de Perséphone. Profites bien, c'est rare.
Je montai le dernier morceau de côte avant de me retrouver devant un près entièrement fleuri. Un parfum sucré flottait sans l'air lourd des Enfers. Je retrouvai l'endroit avec plaisir et je m'y avançai. Des dizaines de fleurs différentes poussaient ici. Un gros rocher était planté un peu plus loin. Il était curieusement sculpté par le vent et le temps : une silhouette de jeune femme, agenouillée, la tête baissée. Je m'assis non loin de lui et je regardai le jeune homme, espérant que ce petit détour lui fasse plaisir. Quitte à découvrir un peu son royaume, autant en voir le plus beau côté également.
Coeurs : 108 Messages : 204 Couleurs : Royalblue J'ai traversé le portail depuis le : 06/04/2011 et on me connaît sous le nom de : Zunnie Mon nom est : Daniel-Henry Ciel Crawley Actuellement je suis : Parce que j'ai une tête à avoir une amoureuse ? Il paraît que je ressemble à : Ciel Phantomhive ▬ Kuroshitsuji et à ce propos, j'aimerais remercier : Moi-même.
Re: Sur le chemin de l'Enfers ▬ Leona O. Ryan | Lun 17 Fév 2014, 09:33
Enfers ◈ D-H "Ciel" Hemsworth P. & Leona O. Ryan
Sur le chemin de l'Enfers - Le début du commencement
Je ne pouvais savoir que mon géniteur n'était autre que lui.
iel pouvait paraître enfantin et innocent lorsque sa curiosité s'éveillait face aux mystères des Enfers. Il y avait des choses qu'il avait apprise, qu'il avait entendu, mais ça, il ne l'avait jamais vu. Il ne l'aurait jamais vu grâce à Leona envers qui il en était très reconnaissant. Ce fut idiot sans doute de parler d'un certain "paradis" vu qu'il n'existerait peut-être pas. En tout cas, pour l'enfant d'Hadès, jamais il ne pourra trouver la rédemption sauf si faisait preuve de volonté et de courage. quand il parlait de volonté et courage, ce serait de venir en aide aux gens et de les protéger et au gré de sa vie. Bien qu'il n'avait que quinze ans, il avait conscience du poids de la vie et de la mort. Il ne fallait pas jouer avec. Jamais. C'était inhumain. Pour répondre à la question du demi-dieu, Leona s'agenouilla et prit la main du garçon dans la sienne. Celle-ci était sans doute l'une des rares personnes qu'il laissait approcher de lui et le toucher. Il y avait en cette femme de profonds sentiments, une histoire, mais aussi un instinct dit "protecteur". Elle déclara que les âmes méritant d'aller au "paradis" y allaient, on appelait cet endroit "Elysion". Les autres, dans la rivière du Styx, à errer sans fin.
▬ Ils n'ont rien fait d’extraordinaire dans leur vie. Ils ont plus fait de bêtises qu'autre chose. Cela ne m'étonnerait pas si ils n'allaient pas à Elysion. Mais, ils n'ont aucune raison d'être condamner au Styx.
Cette phrase quelque peu froide et sans scrupules vint secouer l'esprit du demi-dieu. Il restait réaliste, ces garnements n'avait vraiment rien fait de très bon dans leur vie, ils passaient leur temps à se chamailler, à se disputer et à chercher les autres de manière parfois agaçante. Cela pouvait peut-être donner une autre réflexion à Leona à propos de ce qu'était Ciel. En effet, bien qu'il se montrait volontairement aimable envers la jeune femme qu'il commençait à de plus en plus apprécier, il restait un être assez froid et désintéressé des autres. Enfin, c'est ce qu'il croyait être parfois. Après avoir salué le passeur, ils reprirent la route vers le château d'Hadès. Soudainement, elle accéléra les pas pour finir par se mettre à courir. L'enfant, n'écoutant que son instinct, se mit à la poursuite de la jeune femme avant d'arriver dans un endroit des plus magnifiques. En effet, on ne pouvait décrire ce qu'il voyait, aucun adjectif ou superlatif n'était à la hauteur pour qualifier cette extrême beauté.
▬ Petit Prince, je te présente sans doute le seul endroit avec de la couleur ici, hormis les jardins de Perséphone. Profites bien, c'est rare.
Pour en profiter, oh oui qu'il aurait bien aimer y rester. Il suivit Leona qui prit place près d'un rocher et s'assit près d'elle. Émerveillé, rien ne pouvait sortir de sa bouche, aucun mot n'avait la prétention de venir briser cette perfection. Les Dieux, ces êtres que Ciel respectaient plus que tout, ils étaient devenus sa nouvelle religion, sa nouvelle croyance. Dire qu'on lui avait sans cesse parler du christianisme et qu'on l'avait convertit au protestantisme étant jeune, voilà en qui, désormais, il devait croire. Après cet instant de pur calme, il se racla la gorge et prit l'initiative de parler.
▬ Il n'y pas de mot pour décrire ce que je vois. Mais, cela à la particularité de faire en sorte que je me sente bien, et moins stressé surtout. Dis moi, tu viens assez souvent dans cet endroit ? Tu m'as l'air de bien le connaître.
Puis, Ciel s’intéressa de plus près au rocher près de sa protectrice, se leva et en fit le tour afin de mieux l'observer. C'était une sculpture, on y voyait une jeune femme agenouillée. Le travail était si parfait qu'on avait l'impression qu'elle était vraie. Le garçon, tout en observant l'oeuvre d'art posa encore d'innombrables questions.
▬ S'agit-il de quelqu'un ? Qui a bien pu le sculpter ?
Après avoir fini de paraître comme un vautour autour de sa proie, il revint s'asseoir auprès de Leona qui devait sans doute se sentir amusée face à la curiosité du jeune homme. Au fond de lui, il ne pouvait se tenir en place. Il s'approchait de plus en plus de son père. Du moins, de là où il habitait. L'angoisse, le stress et l'adrénaline montant en lui, parler à Leona permettait de calmer les tensions en lui. Une autre énième question s'éleva dans son esprit.
▬ Pour te sentir proche des Enfers telles que tu l'es. Serais-tu toi aussi fille d'Hadès ?
[Vraiment désolé pour l'attente, j'espère que cela te conviendra !]
Invité Invité
Re: Sur le chemin de l'Enfers ▬ Leona O. Ryan | Lun 17 Fév 2014, 10:34
Les Enfers représentent beaucoup mieux les Hommes que l'Olympe : pourris jusqu'à la moelle...
Le sourire déjà présent sur mes lèvres s'agrandit sous l'innocence de l'enfant qui se dévoilait devant moi. Il n'avait rien d'un garçon des Enfers, il était beaucoup trop pur pour être fils d'un dieu comme Hadès. Et pourtant, je devais bien admettre que je ne pouvais échapper à la noirceur qui entachait son âme. Je savais que j'allais m'attirer les foudres du roi des lieux en y faisant venir son fils de la sorte, mais sur l'instant, je me fichais bien de ce qui pouvait m'arriver. Le rire d'un jeune homme comme Ciel n'avait pas de prix. Si seulement les dieux étaient capables de voir la beauté des choses même lorsqu'elles ne les concernent pas directement. Déméter était sans doute la seule à avoir réellement une âme douce, altruiste et généreuse, ce qui était bien malheureux. Une déesse parmi toutes les autres déités. C'était bien triste. Je serrais la main sur mon chapelet alors que le petit bonhomme faisait le tour de la statut, apparemment très curieux et surtout ravi de se trouver dans un endroit pareil.
Ombre vola au-dessus du demi-dieu durant tout l'instant où il découvrait la statut. Je secouai la tête, amusé. Mon affilié semblait lui aussi apprécier sa présence, c'était amusant à voir. Comme s'il voulait jouer avec lui. Je leur laissais tout le temps de monde afin de découvrir ce qui était le plus magnifique endroit des Enfers. Je n'étais pas pressée, autant rester ici le plus longtemps possible. Et sous les questions de Ciel, alors qu'il se posait à mes côtés, je sentais que nous n'étions pas prêts de nous en aller. Ce qui n'était pas pour me déranger.
Je me tournai vers lui, prenant plaisir à voir ses joues rosies de joie et son regard brillant. Il avait tout d'un enfant innocent en cet instant. L'idée de le voir de nouveau corrompu par les lieux me serra une seconde la gorge, mais après tout je n'étais pas sa mère.
- Je connais bien cet endroit en effet, j'aime venir m'y réfugier quand je considère que remonter sur l'Île est trop pénible pour moi. J'y passe parfois des heures, sans rien faire, juste à regarder cette statut. Je suis d'ici, mais non je ne suis pas une fille d'Hadès.
Et heureusement pour moi, sinon ma punition aurait été bien plus lourde si le seigneur de ce royaume avait été mon géniteur. L'identité de cette femme prisonnière de la pierre titilla la curiosité de Ciel comme elle l'avait fait avec la mienne. Je ris doucement à ses questions. J'avais posé exactement les mêmes à Charon qui avait passé de longs moments à me raconter divers mythes qui régnaient ici. Des vrais, des faux, personne ne savait réellement. Je m'abreuvais autrefois de cette connaissance, m'en imprégnant comme une éponge, de ce savoir des Enfers qui constituait une partie de mon histoire, que je le veuille ou non. Beaucoup d'histoires très différentes se voulaient l'explication de ce lieu. Quant à savoir laquelle était la vraie, seul Hadès était en mesure de répondre à cette question. Quoique, je n'en étais pas certaine moi-même. Je pris cependant la parole afin de répondre à cette curiosité amusante de la part de mon compagnon infernal.
- Plusieurs histoire planent sur cet endroit. J'en ai entendu des dizaines, des plausibles et d'autres beaucoup moins. Mais je vais te raconter ma préférée. Beaucoup de Spectres ici disent que ce lieu existait bien avant la venue de Hadès ici, juste après la Titanomachie, lorsque les Titans ont été enfermés au Tartare. Il est dis qu'une Titanide a échappé au massacre et pas des moindres : Gaïa.
C'était mon histoire favorite. Je pris donc plaisir à la lui conter d'une voix calme en regardant les fleurs autour de nous. C'était également une des plus plausible pour moi.
- Lorsque tous les Titans ont été vaincu, Gaïa s'est retrouvée sans foyer, sans endroit où se rendre. Elle a fuit loin du Tartare avant de revenir en ces lieux. Cependant, la tristesse était trop profondément ancrée en elle et elle n'a pu aller jusqu'à la prison où séjournaient ses amis, sa famille. Dans son chemin, affaiblie par le combat contre les dieux et la perte d'une partie de ses pouvoirs, elle s'est arrêtée ici. Elle s'est assise contre ce rocher et a pleuré durant des jours la perte de tout ce qu'elle avait pu chérir. Il est dit qu'elle s'est fondée avec la terre, qu'elle a donné naissance à des fleurs par ses larmes, et que le vent des Enfers, chagriné du sort de la Titanide, aurait sculpté de ses lames ce rocher à son image. Il est également dit qu'il n'y avait pas de rocher à son arrivée et qu'elle s'est changée en pierre à force de ne pas bouger. Ici serait donc sa dernière demeure, où la nature prendrait ses droits malgré l'endroit peu favorable. Libre aux gens d'y croire ou non.
Je détachai mes yeux d'une fleur rouge que j'avais regardé pendant tout mon discours pou les poser sur le jeune homme. Que ce mythe entre dans la réalité des dieux ou non, c'était un des plus beaux. J'en avais d'autres à lui conter s'il le souhaitait. Je ne manquais pas d'histoire concernant les Enfers.