Re: Bienvenue chez moi ! [Pv : Lilyanne] | Jeu 18 Avr 2013, 19:11
Bienvenue chez moi !
« Blessé par la bataille » Lilyanne
« Tu es un ange, donc. »
« Apparemment... » Déclara Gaiel
Elle ne s’en était toujours pas remise... Sa vie et tout sur sa famille, tout cela avait réveillé bien trop de souvenir douloureux comme les moments où ses parents la battait ou quand il la maltraitait tout cela était remonté, en l’espace d’un instant... Lilyanne la fixait, tranquillement.
« Mon père est mort quand j'étais adolescente, ma mère est morte à ma naissance. » Annonça Lilyanne
On aurait dit qu’elles étaient liées par le destin mais ses parents n’avaient sûrement pas été comme ceux de Gaiel. Lilyanne pencha la tête vers l’autre côté du lit puis elle tendit quelque chose à Gaiel : le médaillon. Gaiel le récupéras et le serra contre son cœur, trop de souvenirs étaient contenus dans ce médaillon, ses parents n’avaient pas été des parents exemplaires et sympa mais elle les aimait quand même.
« Tu as déjà fais de la couture ? »
De la couture ? Gaiel n’en avait jamais... Et si. Pour sa mère quand elle le lui ordonnait...
« Euh... Ou... Oui. » Répondit Gaiel
Où Lilyanne voulait-elle en venir voulait-elle que... Lilyanne rattrapa l’aiguille et finit de se coudre la blessure du bras.
« J'aurais besoin de toi pour me coudre la blessure que j'ai à la jambe... Elle ne m'est pas accessible. »
Et si... Elle lui avait demandé, Gaiel s’y attendait plus ou moins mais elle ne savait pas si ses nerfs tiendraient pour recoudre de la peau. Il est vrai qu’elle était très douée et qu’elle cousait dans un temps record mais... De la chair humaine...
« Euh... Je vais... »
Elle hésitait encore un peu, et si elle s’évanouissait pendant qu’elle recousait, comment Lilyanne ferait avec tout le sang qu’elle perd encore pour l’aider à se réveiller. Lilyanne avait fermé les yeux... Non ! Serait-elle... Non ! Gaiel devait prendre une décision le plus vite possible, la vie de Lilyanne et son évanouissement ou la mort de Lilyanne. Le choix n’était pas très difficile quand on prenait les choses d’un autre angle.
« C’est décidé ! Je... Je vais le faire ! »
Et elle prit l’aiguille et commença à recoudre la plaie, en 15 minutes la blessure était refermée.
« Ca devrait tenir ! Je vais chercher un pansement au cas où. » Dit-elle en souriant
Re: Bienvenue chez moi ! [Pv : Lilyanne] | Jeu 18 Avr 2013, 21:45
Gaiel & Lilyanne
Tu avais doucement fermé les yeux en réfléchissant, puis ta tête tournait moins dans cette position ; ça ne voulais PAS dire que tu allais perdre connaissance, mais seulement que tu avais une migraine atroce que tu ne voulais pas empirer. Tu lui fis finalement la demande qui te trottait en tête depuis une dizaine de minutes maintenant, mais elle ne sembla pas vraiment réceptive. Elle n'avait pas envie de le faire et tu pouvais très bien comprendre, mais si c'était ce genre d'épreuve qui l'aidait à devenir une grande fille ? Tu n'ouvris pas les yeux en écoutant sa réponse ; ce fut d'ailleurs ce simple mouvement d'yeux qui réussit à convaincre l'Ange de te faire cette foutue couture à la jambe. Tu ne fis pas attention à l'aiguille qui perça ta peau bon nombre de fois, le long de l'entaille faite au couteau dans ton mollet. Ce que ça pouvait être désagréable de se faire blesser de la sorte, surtout aux membres inférieurs. Tu prenais de grandes inspirations en ouvrant les yeux de temps en temps pour faire plaisir à la panthère qui était revenue dans la chambre pour observer les gestes de l'adolescente avec toi.
« Elle est bonne, contrairement à ce qu'on pourrait croire. » « Cesse de dire des conneries. »
Un sourire apparut sur tes lèvres en entendant les paroles de Lexie dans ta tête. Ton affilié faisait partie de toi-même et sans elle, tu ne serais surement même plus en vie à ce moment bien précis ; tu ne pouvais même pas compter sur tes doigts le nombre de fois où elle t'avait sauvé la peau. Lorsque le picotement de l'aiguille dans ta peau cessa, tu relevas les yeux vers la jeune femme à tes côtés, elle souriait en t'affirmant que ça devrait tenir et qu'elle allait chercher un pansement ; ce qui avait été une de tes idées silencieuses.
Il n'y avait donc pas que ta panthère qui pouvait s'infiltrer dans tes pensées ; songeas-tu en souriant.
Tu ouvris finalement les yeux en regardant légèrement la noire qui était allongé sur le sol juste à côté du lit, elle te regardait aussi, l'air de dire « qu'est-ce qu'on fous ici, dis moi ? » et tu haussas les épaules à cette question silencieuse. Qu'est-ce que tu en savais au fond. Personne ne t'avais demandé ton avis avant de te placer dans ce lit dont tu venais de tâché le moindre drap présent. D'ailleurs, qui pouvait bien dormir dans un lit aussi blanc que celui-là, hein ? Ah oui, ça te revenais .. Un ange, bien sûr.
« Ce que tu peux être bête. »
Tu fusillas ta panthère d'un seul regard tandis qu'elle aplatissait son crâne contre le sol avec exaspération. Elle devait vraiment apprendre à se contrôler celle-là, on ne lance pas des insultes à tout vas, surtout pas à sa maîtresse et meilleure amie. D'ailleurs, cette furie refusait presque tu aies des amis, comme si elle devait être la seule propriétaire et habitante de ce petit coeur qui battait faiblement au milieu de ta poitrine. Possessive, vas. Elle l'avait toujours été d'ailleurs. Tu penchas doucement la tête sur le côté en regardant en direction de la porte, tu n'entendais plus les pas de l'ange qui t'avais accueillis. Bon, tu savais très bien qu'elle ne s'était sans doute pas enfuis comme ça. Elle s'était sans doute arrêté de marcher, elle cherchait peut-être quelque chose. Tu n'en savais rien. En baissant les yeux vers les draps tâchés de l'ange, tu lâchas un soupire désespéré. Elle allait vraiment devoir jeter ces couvertures, tu dois même qu'avec de l'eau de javel ces tâches puissent disparaître un jour. Ce que tu pouvais être désolé de l’embarras dans lequel tu avais pu mettre la petite, qui était désormais une de tes protégés. Tu lui devais la vie et d'une manière ou d'un autre, tu allais lui rendre la pareille.
« Gaiel ? .. » demandas-tu à voir haute.
Tu espérais vraiment attiré l'attention de la petite chose, parce que tu ne voulais pas rester allongé - même si tu avais vraiment mal à la jambe et aux autres parties de ton corps qui avaient été touchés. Sauf que bon, ça n'avait jamais été la douleur qui t'avais empêcher de faire quoi que ce soit. Tu devais rentre chez toi, tu avais besoin de sang et ce n'était certainement pas celui de cette ange que tu voulais. Quoi que ... NON. Elle n'était pas bonne à manger, un point c'est tout. Tu grognas à cette idée en posant ton regard sur la porte, tu balanças tes pieds hors du lit et une plainte sourde retentit dans la pièce alors que ton pied touchait le sol. La plaie de ta jambe était douloureuse dans cette position, tu te recroquevillas donc en attrapant ta jambe. La plaie était toujours cousu, par chance.
« Ça va, je n'ai rien. » dis-tu à voix haute pour rassurer tout le monde.
La petite allait sans doute être alerté par ton cri. Malheur.
« Bienvenue chez moi » by Gaiel
(C) MISS AMAZING
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Re: Bienvenue chez moi ! [Pv : Lilyanne] | Jeu 18 Avr 2013, 22:30
Bienvenue chez moi !
« Blessé par la bataille » Lilyanne
Gaiel fouillait dans le placard dans l’espoir de trouver enfin ce qu’elle cherchait. Elle vit un pansement au fond du placard, de la chance, le dernier. Elle l’attrapa mais en retirant sa main elle se coupa. Elle saignait à grosse goutes, elle tomba à terre. Non. Il fallait qu’elle se relève, elle ne pouvait pas laisser Lilyanne sans pansement la blessure pourrait se rouvrir, le fil n’est pas très solide.
« Gaiel ? .. »
Lilyanne l’appelait mais elle n’avait pas, enfin plus, la force de lui répondre. Elle essaya de se relever mais à une main s’était plus difficile qu’elle ne l’aurait cru. Elle entendit du bruit dans la chambre... Non. Elle allait le faire. Elle allait se lever. Si elle le faisait elle risquait de déchirer légèrement le fil mais suffisamment pour qu’il ne tienne plus correctement. Lilyanne hurla. Gaiel ouvrit les yeux bien grands, plus grands que d’habitude. Ce cri, ce cri elle l’avait déjà entendu quelque part, autre part que dans la bouche de Lilyanne, dans la bouche de quelqu’un de plus proche. Elle voyait des souvenirs revenir dans sa tête mais elle ne voyait pas le visage de la personne qui criait. Elle le savait, elle savait que c’était quelqu’un qu’elle connaissait auparavant. Les souvenirs arrêtèrent de défiler et Gaiel revint à la réalité. Le sang qu’elle perdait s’était étendu par terre et ses cheveux étaient maintenant teintés en rouge sang. Elle se releva et cette fois elle y arriva. Elle attrapa le pansement de sa main valide et se dirigea vers la chambre.
« Ça va, je n'ai rien. » Déclara Lilyanne depuis la chambre
Gaiel arriva sur le seuil de la chambre et tout ce qu’elle avait prédit était encore pire devant elle, la couture se déchirait petit à petit. Gaiel paniqua et la seule chose qu’elle trouva à faire c’est sauter sur Lilyanne pour lui coller le pansement à temps. Ce qu’elle fit d’ailleurs. Au moment où le pansement se colla, Gaiel eût une nouvelle remonté de souvenirs et cette fois elle voyait tout clairement. C’était... Lilyanne ! Elle était dans ses souvenirs ! Elle donnait... Un pendentif ! Il y était lui aussi ! Et elle le donnait à... Sa mère !
« Eum... Lilyanne ? Tu es sûre que tu ne sais pas quelque chose sur le pendentif ? » Risque-t-elle
Et si... Et si elle avait une... Relation avec ses parents ?...
Re: Bienvenue chez moi ! [Pv : Lilyanne] | Ven 19 Avr 2013, 13:58
Gaiel & Lilyanne
À moitié assise dans le lit, tu te berces doucement en serrant ta jambe contre toi. Tu as de la chance que cette plaie soit à l'arrière de cette dernière, parce que si elle avait été dans le creux du genou, la couture n'aurait certainement pas tenue. Tenait-elle, justement ? À peine pensas-tu que te pencher pour regarder était la bonne idée que l'Ange arrivait dans la chambre en courant et te sautait dessus pour mettre un pansement sur la blessure ; couvrant du même coup la couture. Une odeur agréable arriva finalement jusqu'à tes narines, tu fermas les yeux pour humé pleinement ce goût métallique. Tu ouvris finalement les yeux en catastrophe, puis pencha la tête vers Gaiel qui était toujours à moitié sur toi. La jeune demoiselle avait les cheveux rouges et le sang continuait tranquillement à s'écouler de sa main qu'elle s'était sans doute coupé quelque part. Ton coeur commençait à palpiter tandis que tu essayais de garder ton sang froid, tu ne pouvais pas lui sauter dessus et la dévorer ; c'était maintenant contre tous les principes morale que tu affectionnais. Tu cessas graduellement d'inspirer en observant chacune des gouttes de sang qui coulait du membre supérieur de l'Ange.
« Elle ne sait pas que tu es une vampire. » « Si elle reste là, elle va vite le savoir .. »
Tu la poussas très doucement pour qu'elle aille plus loin tandis qu'elle te demandait quelque chose d'étrange. Savais-tu quelque chose sur ce médaillon ? Tu fronças légèrement les sourcils et heureusement qu'elle te posa cette question ; elle te permit de pouvoir te concentrer sur autre chose que tes crocs qui semblaient vouloir s'allonger et mordre dans la chair humaine ; elles allaient attendre.
En te remémorant les détails du médaillon, tu replongeas dans de vieux souvenir.
À ce moment-là, tu étais presque jeune et tes aventures étaient des plus dangereuses. Tu étais une mauvaise fille et c'était souvent ce qui attirait les hommes vers toi, ta beauté cruellement envoûtante, tes sourires en coin et le mystère qui planait autour de ta jeunesse, comme si tu ne vieillissais jamais. Le père de Gaiel et sa mère étaient des amis à toi ; un peu plus que des amis pour son paternel, mais ça, personne ne l'a jamais sut. Cette homme avait une fougue que tu ne connaissais qu'à très peu d'homme. Ils étaient encore des adolescents lorsque tu décidas d'acheter un merveilleux pendentif dans lequel tu inséras une photo de cet homme tellement magnifique. Tu l'offris à celle qui était, ta supposé amie, en disant que c'était pour la protéger. En fait, c'était surtout pour te faire pardonner quelque chose qu'elle ne savait pas. C'était compliqué tout ça, mais elle avait accepté l'objet et ne s'était jamais douté de rien. N'empêche, tu étais quelqu'un de très discrète.
Ensuite, tu avais passé le portail et ta vie avait complètement changé. Tu étais loin de t'imaginer que ces vieilles histoires te reviendraient aux oreilles un jour. Tu n'étais quand même pas pour avouer ce détail à l'Ange ; c'était loin d'être ce qu'elle voulait entendre, n'est-ce pas ?
« J'étais loin de me douté qu'ils auraient une fille aussi belle que toi, ces deux-là. » dis-tu en souriant en coin.
Longtemps, ils avaient parlé l'un contre l'autre en se confiant à ton oreille et cet homme n'était pas plus fidèle qu'un autre, mais leur couple avait tenu bon. Peut-être que ces petits problèmes c'étaient arrangés avec le temps ; mais tu n'étais plus là. Et eux, ils étaient morts aussi. Depuis combien de temps ? Tu ne voulais pas demandé de peur que la petite ne se remette à pleurer. Puis l'odeur du sang revint à l'assaut de tes narines et tu ne fus plus capable de simplement l'endurer. Tes gencives te faisaient souffrir, en essayant de garder la bouche fermer pour ne pas effrayer l'Ange, tu forçais tes crocs à rester à leur emplacement.
« J'ai connu tes parents quand ils étaient adolescents. Ils étaient dans mes meilleurs amis. » dis-tu simplement en te mettant debout.
La douleur à ta jambe était supportable ; tu n'allais pas t'effondrer au moindre mouvement, mais tu devais vraiment dégager de cette maison. Le sang était vraiment sur le point de te rendre folle, même si tu avais appris, avec le temps, a assez bien te contrôler ; sauf devant les Elfes. Tu fis quelques pas dans la pièce pour voir si tu étais solide sur tes jambes, et ce n'était pas totalement le cas, mais ça reviendrait.
« J'ai moi-même donné ce pendentif à ta mère pour qu'il lui porte chance, semblerait-il qu'il n'a pas très bien fonctionné. »
Tu t'approches doucement de la porte, puis libère doucement tes dents pointues ; tu es dos à l'Ange. Tu prends de grandes inspirations en t'accotant contre le cadre de la porte, puis tu te tourne doucement dans sa direction. Ton visage est calme, tes yeux brillants. Tu ne fais pas peur, seulement, il y a ses petites crocs qui dépassent d'entre tes lèvres ; tu n'avais plus le choix que de les laisser.
« Je vais envoyer Charlotte réparer la porte d'ici une heure. Nous nous reverrons, Gaiel. Et là seulement, je t'expliquerai toute l'histoire. » lanças-tu en sortant de la chambre.
Ni une, ni deux et tu te mettais à courir. La sensation du vent dans tes cheveux était incomparable ; tu ne voulais plus jamais te faire blesser à ses membres qui sont si important pour toi, tes jambes sont un peu ta manière de te défendre. Tu arrivas finalement à la maison en moins d'une dizaine de minutes et tu envoyas Charlotte comme tu l'avais dis. L'autre hybride s'occupa plus de ta jambe et des autres blessures que tu avais ; franchement, il savait vraiment comment faire, même si tu devais une fière chandelle à Gaiel. Elle était leur fille. Ça te trotterait dans la tête durant un moment cette rencontre...
« Tu n'es pas sans sentiment, toi ? » « Mais, t'as pas fini de faire la rabat-joie ? »
La panthère grimpa dans ton lit et s'étendit de tout son long tandis que Nicolas s'occupait de tes blessures. Toi, tu souriais bêtement en regardant ta démone s'endormir. Ces journées en ta compagnie étaient toujours une dure épreuve et ... tu étais ravie que ton affilié soit aussi intelligente et aussi forte, tu ne te serais pas vu avec un petit et joli lapin comme affilié, il n'aurait pas pu te protéger et ça ... aurait été plus difficile. Tu ne lui dirais jamais assez merci à cette panthère.