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 Bad day is bad day - Lilyanne

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Bad day is bad day - Lilyanne | Dim 14 Avr 2013, 02:56

Bad day is bad day
Encore une fois, tu te demandas quelle idée t’avait traversée l’esprit pour que tu quittes le Palais Divin, lieu où la tranquillité était de mise. Lieu où tu n’étais pas obligé d’endurer cette cacophonie incessante que ces pauvres mortels faisaient. C’était incroyable combien ils s’obligeaient à être bruyant, à se faire remarquer le plus possible. S’en était infernal. Non mais, sérieusement, même l’enfer te semblait mieux que cet endroit, au beau milieu de l’après-midi, où la population qui s’y trouvait était à son comble. C’est à peine si tu pouvais te mouvoir sans entrer en contact avec qui que ce soit. Et Dieu seul savait – bon, tu savais parce que, bien évidemment, tu étais le Dieu suprême de l’Olympe, celui dont tous connaissaient le nom – combien est-ce que tu détestais être entouré d’autant de mortel. Tu te faisais violence pour ne pas céder à tes besoins primaires et pulvériser toutes personnes se trouvant sur la place du marché à une telle heure de la journée. Quelques éclairs bien répartis et il ne resterait presque plus personne et tu pourrais finalement te balader tranquillement. Tu aurais pu aussi choisir un endroit plus tranquille que celui-ci pour ta petite balade, seulement, tu avais presque cru que c’était une bonne idée. Presque.

En y pensant bien, tu pourrais très bien te téléporter de nouveau vers un endroit plus calme que celui-ci, qui ne mettrait pas tes nerfs à rude épreuve. Or, tu étais tellement déconcentré par tout ce qui t’entourait que tu avais même du mal à te focaliser sur un lieu en particulier. Et puis, les marchés pouvaient avoir quelque chose d’intéressant. Comme le soleil brillait bien haut dans le ciel, que la chaleur grimpait en conséquence de la masse de personnes qui se trouvaient ici, il y avait plusieurs jeunes demoiselles dont les vêtements devenaient un peu trop serrés. Et c’était quelque chose de bien agréable à regarder pour un Dieu comme toi qui savait apprécier les belles choses. Et qu’est-ce qu’il pouvait y en avoir des belles mortelles. En effet, même si ces personnes t’agaçaient étant donner leur futilité et leur faiblesse, il n’en restait pas moins que tu devais très souvent te tourner vers elles lorsque tu étais en quête de passion. Après tout, au niveau des déesses, il y avait ta femme… Et ta femme. Voilà, c’était tout. Oh, il y avait de belles déesses. De très belles déesses même. Mais jamais au grand jamais tu n’avais eu de pensées aussi déplacées envers tes filles. Bon, il y avait d’autres déesses qui ne t’étaient pas apparentées, ou du moins, qui ne se retrouvait pas à être ta descendance directe, seulement, tu ne les voyais que trop peu souvent et beaucoup d’entre elles connaissaient la jalousie dangereuse de ta charmante épouse. Tu n’avais donc que très peu de chance avec elles.

Il y avait donc deux raisons pour lesquelles tu ne pulvérisais pas le marché dans son intégralité. Après tout, cette cacophonie ambiante, ces personnes qui se bousculaient sans aucun respect te donnait un mal de crâne sévère, ton humeur devenait plus que massacrante et ta patience commençait à tomber dans les négatifs, ce qui n’était pas génial pour un Dieu de la foudre aussi impulsif que toi. La première raison était principalement ces belles paires de fesses qui se promenaient autour de toi, bien moulées dans leur pantalon serré. C’était quelque chose de tes agréables à regarder. Et les femmes avaient toujours été ta plus grande faiblesse. Et, ton infidélité, ton plus grand défaut. Du moins, si l’on demandait l’avis à Héra qui ne se gênait pas pour monter sur ses grands chevaux et te piquer des crises de jalousie qui en ferait trembler le mont Olympe. Généralement, tu écoutais son discours grandiloquent que tu connaissais désormais par cœur, tu lui promettais de plus recommencer, tu lui disais combien tu l’aimais puis, dès que tu étais en manque de passion, ce sentiment enivrant qui te faisait perdre la tête, tu retournais sur Terre ou encore sur l’Île en quête d’une jolie proie qui satisferait tes désirs.

Il y avait aussi une autre raison pour laquelle tu ne pulvérisais pas l’endroit. Tu te souvenais vaguement que, toi, tes frères, ton épouse et tes enfants, vous vous étiez promis de ne pas détruire l’Île sous aucun prétexte. C’était quand même vous qui l’aviez créé pour amener une certaine paix sur la tête – mais tous savent que les Terriens sont forts pour se faire la guerre pour aucune raison valable –. Et aussi parce qu’il serait plutôt mal vu, pour vous, vous qui avez créé l’Île, vous qui êtes respecter par à peu près tous ses habitants, vous qui avez un panthéon en votre honneur dans le Palais de Cœur, que l’un de vous, par excès de colère, détruise une bonne partie de l’île. Tu gardais donc contenance, même si cela était de plus en plus difficile. Enfin, tu avais surtout promis cela à tes frères, comme ils étaient tous bien placés pour connaître tes excès de colère et ton tempérament quelques peu impulsifs. Et puis, eux connaissaient pleinement la grandeur de ton pouvoir, pouvoir que tu avais déployé pour abattre ton père. Une force qui en ferait trembler plus d’un. Tu es tout de même LE Dieu, celui qui tient place au sommet de l’Olympe, celui à qui tous les autres Dieux ont accordé la place de chef. Et tu tiens l’Olympe d’une main de fer et personne n’a encore remis en question cette place que tu occupes.

Regardant des étalages qui s’étendaient sur la grande place du marché, tu étais toujours aussi surpris de la faiblesse des mortels. Non mais, manger, quelle perte de temps ! Et puis, ces buffets faits en votre honneur, comme si vous aviez besoin de cette sale bouffe. Non mais ! C’était inconcevable. Tu ne voyais même pas ce que les mortels pouvaient trouver de bien à manger. Il y avait tellement de chose à faire plus utile et intéressant que ça. Acheter de la nourriture. Manger. Dormir. Même devoir aller faire leurs besoins comme des animaux ! Cela te décourageait. Ils étaient faibles. Bien moins intelligent et fort que vous, les dieux. Bien moins respectable. Ils avaient besoin d’eau, de nourriture et de sommeil pour continuer à vivre. Dormir. Quelle autre perte de temps. Tu n’en étais que plus exaspérer de cette race qui, au fond, n’était bonne à rien. Enfin, race, tu englobais toutes celles qui pouvaient mourir sous l’effet du temps, toutes celles qui dépendaient d’autres choses telles que la nourriture et l’eau pour survivre. Alors que vous, vous étiez encore là, debout, et ce, depuis des millénaires. Ces créatures, ces mortels, n’avaient qu’une existence futile et sans importance si l’on comparait l’échelle de leur vie à la votre. Pour toi, ils n’étaient présents que le temps d’un clignement de paupière.

Perdu dans tes pensées, tu sentis quelque chose te percuter un peu trop violemment l’épaule. Et ce fut la goute qui fit déborder le vase. Tu te retournas prestement, saisissant par l’épaule l’individu qui allait goûter à l’humeur massacrante du roi de l’Olympe, tel que tu aimais te proclamer. « Ait au moins la désobligeance que de t’excuser ! » lui crachas-tu à la figure, sans même prendre le temps de connaître l’identité de celui ou celle à qui tu étais sûrement en train de broyer l’épaule. Sûrement celle, de ce que tu avais remarqué simplement en lui attrapant l’épaule. Et, en portant attention à son visage, tu te rendis compte que ce celle était plutôt jolie à vrai dire. Du moins, elle avait un visage plaisant, du genre qui t’intéressait indéniablement. Dommage que tu fusses de si mauvaise humeur, sinon, elle aurait pu se montrer d’agréable compagnie. « Non mais merde, même pas capable de savoir ce qu’est la politesse ! Mortels de merde… Et après ils s’étonnent qu’on ne s’occupe plus d’eux ! » La dernière phrase avait été lancé plus pour toi-même et avec l’exaspération que tu avais face à certains qui se rendaient au panthéon simplement pour se plaindre du fait que vous étiez de moins en moins présent dans leur vie. Faibles et complètement dépendants… Ce qu’ils étaient pathétiques. « Et tu es qui toi, au fait, pour te permettre un tel affront envers ma personne ? »




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Re: Bad day is bad day - Lilyanne | Dim 14 Avr 2013, 04:24




Zeus & Lilyanne


UN .. DEUX .. TROIS. Tu marches tranquillement en direction de la ville. Skyworld n'est qu'à quelques enjambées de toi, mais tu restes là quasiment immobile à suivre l'hybride qui court presque à tes côtés. Tu as franchement l'impression d'être une tortue lorsqu'ils t'accompagnent ; autant dire que ça arrivait le moins souvent possible. D'ailleurs, ça t'ennuyais un peu d'être vu en leur compagnie, même si c'était avec eux que tu vivais à tous les jours. En passant à côté des gens, tu remarques qu'ils sont agités. Aucune raison excepté qu'il fait atrocement chaud dans les rues marchantes aujourd'hui, tu te demandes d'ailleurs pourquoi tu t'y es rendue. Habituellement, tu aurais laissé tes « domestiques » s'en charger à ta place. Ils font toujours le sale boulot de toute manière, tandis que tu tournes en rond dans ta chambre à fixer toujours les mêmes fissures que tu connais maintenant sur le bout des doigts. QUATRE .. CINQ .. SIX. Tu arrêtes de marcher et colle ton dos contre la pierre froide d'un édifice tandis que la femme chat qui t'accompagne s'occupe des courses de la maison. N'empêche, tu n'es pas venue jusqu'ici pour la regarder acheter des choses ; tu as envie de bouger un peu - c'était d'ailleurs la seule chose que tu voulais faire en te rendant en ville. Respirer un peu d'air pur ; bien qu'il n'y ait pas d'air plus pure que celle de la forêt.

En donnant une poussée sur le mur, tu te décolles de celui-ci en regardant les gens présents autour des petits commerces.

En levant les yeux vers le haut de l'édifice qui se trouve devant toi, un sourire s'étire sur tes lèvres. Elle ne te quittera donc véritablement jamais. Tu continues de marcher très lentement vers les marchands en fixant l'agilité de la féline noire qui saute d'un toit à l'autre. BAM. Tu continues de marcher, mais bientôt tes efforts sont vains. On te dit de t'excuser alors que tu n'as même pas eut le temps de lever les yeux vers la personne qui te démoli maintenant l'épaule, tu ne sens même plus le sang circuler dans cette partie de ton corps et la douleur est difficilement endurable. Cette main est assez puissante pour t'arracher un grognement à peine silencieux. SEPT .. HUIT .. NEUF. Tu ne bouges plus en fixant le visage colérique de ton assaillant, tandis que tu secoues à peine ton épaule en espérant la dégager rapidement avant que tous les os de cette pauvre partie ne soient en miettes. Tu écoutes son charabia sans comprendre un seul mot tellement toute ta concentration se tourne vers la panthère non loin dans ton dos, tu sens sa présence, tu ressens son désir de dévorer l'homme qui serre toujours. En un bref signe de main, elle disparaît dans une rue - même si tu sais qu'elle n'est jamais bien loin.

Tu fixes le connard imbu de sa personne droit dans les yeux lorsqu'il t'accuse d'affront à sa personne.

Un sourire amer se compose dans ton visage tandis que tu donnes un puissant coup de coude sur le côté pour dégager ton bras de son emprise. Tentative réussie. Tu le dédaignes des yeux en réalisant que son physique est néanmoins attirant ; il ne t'intéresse pas. Tu le toises une dernière fois avant d'ouvrir la bouche pour t'adresser à cette personne détestable.

« Et toi, qui est-tu pour te permettre de détruire les os des autres ? » grognes-tu en frottant légèrement ton épaule, en cachant bien que cette dernière te fait atrocement souffrir.

Tu penches légèrement la tête et attrape une pomme en tendant l'argent de ton achat à la personne qui s'occupe de ces articles là avant de retourner des yeux dédaigneux à la personne qui se trouve toujours en face de toi. Il y a quelque chose dans ce regard, dans cette personne qui te pousse à te creuser les méninges pour trouver qui il est. Il te dit vaguement quelque chose, mais tu ne t'en souviens plus - peut-être est-ce même un mauvais tour de ton imagination. Tu prends une bouchée de ta pomme en le regardant te regarder, il t'énerve.

« Ne le dis pas, je n'en ai rien à foutre de toute manière. »lâches-tu avec un sourire arrogant.

DIX .. ONZE .. DOUZE. Tu recules d'un pas en haussant les épaules ; tu n'as jamais vraiment eut autant le désir de rentrer la tête de quelqu'un dans un panier de pommes, mais quelque chose te pousse en sens contraire. Charlotte, l'hybride avec qui tu t'es rendue sur les lieux s'arrête à ta hauteur et te regarde sans rien dire. Encore quelque chose d'étrange, elle n'a jamais été aussi bouche-bée devant quelqu'un depuis que tu l'as menacé de tuer ses enfants si elle ne faisait pas exactement ce que tu souhaitais - tu es une femme très méchante, c'est vrai.

« Êtes- .. vous .. ? » articules-t'elle en fixant l'homme qui t'avais attaqué quelques secondes plus tôt.

Depuis quand est-ce que cette idiote discutait-elle avec les gens ? Tu fronças à peine les sourcils en tournant la tête dans sa direction, ton visage exprimait sans doute trop bien tes pensées ; elle détalla comme un lapin à travers la foule pour continuer de faire ses achats tandis que tu maudissais silencieusement cette femme - elle le regretterait plus tard. Tu adorais punir ce genre d'affrontement ; pas du genre foncer dans quelqu'un sans faire exprès. Tu étais une femme à donner des ordres, pas à en recevoir par des inconnus. VLAM. D'un coup, tu te sentais étrangement stupide de ne pas connaitre l'identité de cette personne ; Charlotte devait sans doute se tromper et si ça se trouvait, elle ne le connaissait pas plus que toi. C'était une conne celle-là, alors pas étonnant qu'elle puisse confondre tout le monde.

Tu n'as toujours pas bougé, il serait bien temps.

Tu croques une deuxième fois dans ta pomme, en levant les yeux vers le ciel et lorsque tu redescend la tête .. Il est là ; à quelques pieds devant toi. Il t'as parlé ? Peut-être, mais tu ne répondras certainement pas si c'est pour te balancer des merdes au visage ; il peut bien aller parler à quelqu'un d'autre dans ce cas.


« Bad day is bad day » by Zeus

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Re: Bad day is bad day - Lilyanne | Mar 16 Avr 2013, 21:48

Si tu avais été de meilleure humeur, peut-être aurais-tu regardé différemment la jolie demoiselle que tu tenais fermement, tes yeux lançant des éclairs. Du moins, au sens figuré. Connaissant l’affinité que tu avais avec cet élément, ce ne serait même pas surprenant que des yeux lancent réellement des éclairs. Mais pour le moment, seul l’agacement se lisait dans tes prunelles mordorées. Franchement, tu n’aurais pas du quitter le palais divin aujourd’hui. Seulement, ta charmante épouse était, elle aussi, d’humeur massacrante. Il avait donc mieux valu pour toi que tu ailles ailleurs plutôt que de subir les caprices de la déesse. Tu aurais aussi pu utiliser l’expression du commun des mortels, tu n’aurais pas dut sortir de ton lit ce matin. Seulement, tu ne dormais pas, tu n’utilisais pas de lit. Logiquement. Comme si un Dieu comme toi avait besoin de tous ces artifices pour vivre confortablement. Et non. Tu n’avais pas besoin de grand-chose pour vivre. Tu étais immortel après tout. Et tu n’avais pas besoin de ces pertes de temps tel que manger ou dormir pour avoir de l’énergie. Il ne suffisait que tu te reposes quelque temps, assis sur ton haut trône dans la salle des conseils que tu affectionnais particulièrement pour sa tranquillité, et voilà, tu étais prêt à affronter jusqu’à une armée de Titan ! Après tout, tu l’avais déjà fait auparavant.

Agressif, tu venais de lui exprimer à voix haute ton mécontentement. Non mais, quel manque d’impolitesse ! Lorsqu’on percutait quelqu’un, la moindre des choses était de s’excuser. Principalement quand ce quelqu’un se trouvait au-dessus de tout le monde, bien au-dessus du peuple de l’Île. Après tout, tu faisais parti des créateurs de cette Île. Sans toi ni les autres Dieux, sans ton idée de génie pour installer un peu de paix sur la Terre, cette île ne se trouverait pas ici. Même si, au fond, les humains continuaient de se faire la guerre entre eux, à défaut d’avoir quelqu’un d’autre à attaquer. C’était malheureux que des créatures si faibles soient obligées de se balancer des bombes à la tête pour prouver leur force. Après tout, ils étaient mortels, un rien les blessait et un rien pouvait les tuer. Ce qu’ils pouvaient être stupides. Plutôt que de pulvériser la population qui s’entassait sur la place du marché, pourquoi ne pas déverser ta colère sur la Terre ? Après tout, ce n’était pas comme s’ils prenaient soin de cette pourtant si belle grande planète. Sincèrement, plus que les mortels, les humains – aussi appelé Terriens – t’exaspéraient au plus haut point.

Ton sourire se transforma en un rictus. Non mais. Pour qui se prenait-elle pour te retourner la question sans te répondre ?! Tu avais presque envie d’ignorer sa question et de l’envoyer paitre. Tu desserras cependant ta prise mais tu la retins toujours aussi fermement. Du moins, de ce que tu croyais. Soit elle n’était pas qu’une banale mortelle ou alors tu avais perdu de ta force. Tu optas plus pour la première option. Elle avait tout de même une force hors du commun. Moins que la tienne, mais tout de même, elle avait sut se défaire de ta prise pourtant encore bien solide. Tu étais surpris mais n’en laissa rien paraître. Après tout, il valait mieux ne pas te laisser décontenancer aussi facilement. Tu étais un Dieu. Et un Dieu gardait contenance en toute circonstance. Rien ne pouvait te surprendre. Rien. Pas même cette jolie demoiselle pourtant d’apparence frêle. Qui était-elle pour posséder une telle force ? Cette question passa malheureusement en boucle dans ta tête. Et, de ce fait, tu avais complètement – mais involontairement – oublier sa question. Quoique, elle ne valait pas la peine que tu daignes te présenter. Elle faisait tellement preuve d’irrespect envers ta personne ! Bon, en même temps, peut-être te voyait-elle comme un inconnu arrogant qui venait de lui broyer l’épaule sans aucune autre raison que ton humeur massacrante. Cette solution était tout à fait possible, ce qui expliquait qu’elle ait réagit de la sorte. Après tout, on ne se montre pas aussi insolent vis-à-vis un Dieu, surtout le Dieu des Dieux, le plus puissant du panthéon. Ça ne se faisait tout simplement pas. Mais, si elle l’ignorait, l’idée était envisageable qu’elle n’était qu’une pauvre ignorante sans aucune culture.

C’est doté de ton magnifique sourire arrogant, de celui qui se prend pour le maître du monde – ce qui était effectivement le cas – que tu la regardas s’acheter une pomme. Manger. Tu n’avais jamais compris en quoi c’était un plaisir. Surtout que cela salissait les dents. Tu tenais tout de même à ton sourire Colgate, celui qui charme les femmes que tu as bien envie de connaître un peu plus en profondeur. Quelque chose – ou plutôt quelqu’un – arriva. Du moins, elle fut présente que quelques instants, le temps de montrer sa surprise vis-à-vis ta présence puis de déguerpir aussi rapidement qu’elle était arrivée. En voilà une demoiselle brillante. Ou enfin, une hybride, comme elle n’avait nullement l’air d’une humaine banale. Au moins, elle avait agit intelligemment, elle avait sut partir lorsqu’il le fallait. Parce que cela se lisait bien dans ton regard que tu n’étais pas d’humeur à te faire embêter. Et parce qu’elle avait rapidement réalisé qui tu étais. Affichant un sourire fier, tu daignas finalement à t’adresser à la demoiselle à la force surprenante comme elle commençait sûrement à se poser des questions, vu ce qu’avait dit l’hybride qui avait pointé le bout de son nez. « Je n’ai aucune idée quant à savoir s’il s’agit d’inconscience ou d’ignorance, sûrement un peu des deux, mais je crois que tu peux présenter un peu plus de respect à Zeus, mademoiselle. » Effet garanti. Après tout, affirmer ainsi, sans aucune présomption, que tu étais LE Dieu, celui possédant l’arme la plus terrifiante et dévastatrice de l’Olympe, cela avait toujours son effet.

Jetant un regard autour de vous, tu remarquas que plusieurs personnes semblaient vous éviter. Peut-être que, inconsciemment, dans ta rage, tu avais relâché un peu trop d’énergie que les autres semblaient ressentir. Et ce n’était pas pour être rassurant. Avoir sut que cela t’aurait permis de te déplacer plus tranquillement, tu aurais relâché cet énergie bien avant. Au moins, désormais, tu pouvais respirer, ce qui n’était pas le cas quelques instants plus tôt. Cependant, il y avait toujours cette fille dont tu ignorais les origines qui avait besoin de rectifier le tir et de s’excuser. Sans quoi, mieux valait ne pas connaître la suite. Tu n’étais pas un Dieu bien capricieux, or, tu étais plutôt impulsif et tu détestais le manque de respect, ce qui entraînait quelques conséquences vis-à-vis l’insolente personne. « Et donc, je réitère, qui es-tu pour te permettre un tel affront envers ma personne ? » Toujours ce sourire terriblement arrogant. Elle l’avait cherché, après tout. Elle ne méritait pas aucune gentillesse de ta part. Et puis, tu comptais bien lui faire payer tout ça. Peut-être pas d’un simple éclair, ce serait beaucoup trop facile. Elle semblait fière, comme demoiselle. Et tu allais très certainement jouer sur cette corde. On ne manque pas de respect à Zeus, c’est bien connu.




Anonymous
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Re: Bad day is bad day - Lilyanne | Mer 17 Avr 2013, 02:33




Zeus & Lilyanne


En le toisant du regard, tu constatas qu'au fond .. Tu n'étais toujours pas disparut de sa vue, tu n'avais pas bouger d'un poil. Tes pensées vagabondaient surtout en direction de Charlotte qui t'avait mise dans le doute quant à l'identité de cet homme qui te semblait un peu familier. Tu avais haussé les épaules en continuant de banalement manger ta pomme ; comme si c'était bon d'ailleurs, ce fruit était sans doute celui que tu détestais le plus manger. Pourquoi avoir prit celui-là ? Pour la simple et bonne raison que c'était celui qui avait été sous tes yeux durant plus de quinze petites secondes.

Tu relevas finalement la tête dans sa direction et il te regardait. Il attendait une réaction de ta part, mais tu ne savais pas trop quoi.

La tête plongé dans tes pensées, tu n'avais même pas entendue ce qu'il venait tout juste de dire. Zeus, parmi les mortels. Il ne te regarda plus pendant quelques secondes, juste assez pour que tu puisses froncer les sourcils et observer à ton tour les alentours. C'est vrai que la population s'était un peu poussé de votre duo, il n'y avait pourtant pas de quoi fouetter un chat. Tu haussas faiblement les épaules en jetant un autre coup d'oeil en direction de l'inconnu. Il pouvait bien partir aussi ; ça, tu aurais bien aimé. Non, il ne le fit évidement pas. Tu sentis un léger frottement contre ta jambe, tu ne baissa pas la tête. Tu savais très bien qu'elle était la seule à apparaître de cette manière, c'était Lexie. Comme toujours, elle était dans les parages et plus près que ça, .. ça n'était pas possible. Finalement, l'homme dont tu ne connaissais encore rien éleva la voix ; cette voix à en faire trembler plus d'un pour te répéter la question qu'il t'avait posé de cela à peine une dizaine de minutes. Il était vraiment con celui-là ou bien il ne comprenait juste absolument rien à la langue que tu parlais. Tu ouvris la bouche pour répondre quelque chose quand la voix de la panthère retentis dans ton esprit.

« Zeus, Lilyanne. Cesse de faire la conne. Il t'as dit qu'il était Zeus. »
« Ne te moques pas de moi. »

Tu te tournas vers l'homme avec un demi-sourire aux lèvres. Tu ne te laisserais quand même pas avoir de cette manière, bien que ce n'était pas l'endroit pour faire une scène. Jamais tu ne pouvais croire que le grand Zeus s'abaisserait à se promener dans une place marchande autant achalandé à ce moment de la journée. Il n'avait pas que ça a faire, quand même.

« Mais bien sûr que le plus grand Dieu de l'Olympe à assez de temps à perdre pour venir emmerder les petits mortels que nous sommes. Très peu pour moi, baratineur. » lanças-tu en jetant un regard dans sa direction.

Tu roulas les yeux et te poussa du mur où tu t'étais adossé avant de te remettre à marcher, pour sortir de cet endroit très chaud qui commençait à te donner des vertiges. Tu courus quelques dizaines de mètre en quelques secondes pour te sortir de là, tu avais voulu t'éloigner de cet homme bizarre, mais au fond ... Si c'était vrai ?

« Puisque je te le dis que c'est la vérité. »
« Tu aurais dut me le dire avant ! »
« J'ai essayé, tu n'écoutes jamais .. »

Tu grognas presque élégamment en serrant les poings. Allais-tu réellement subir la colère du Dieu de la foudre ? Aujourd'hui, tu croisais presque les doigts pour te sortir vivante de cet affront, mais c'était quand même lui qui t'avais forcé à être impolie, il t'avait fait mal alors que tu n'avais pas fait exprès de lui foncer dedans. VOYONS ! Tu ne t'étais pas dis ; « Ah oui, aujourd'hui, je vais aller plaquer le Dieu de la foudre entre deux rangés de pomme » ! Putain, il n'était quand même pas aussi .. Tu ne savais pas comment le dire, mais tu espérais vraiment qu'il ne se venge pas sur la petite personne que tu étais ; non, parce que malgré ta force surhumaine et ta rapidité ... tu n'échapperais pas à un Dieu. Surtout pas celui-là, avouons-le. Tu tournas un peu sur toi-même en réfléchissant à une manière de te sortir de la merde dans laquelle tu venais de te foutre.

« Eh merde. » dis-tu à voix haute en arrêtant de bouger quelques millisecondes, durant lesquelles tu fixais le sol.

Peut-être abandonnerait-il et retournerait-il dans son monde ; parce que ça n'était clairement pas la place d'un Dieu ici. Évidement, les mortels étaient des gens chiants - créer à partir du model de leur créateur n'empêche - alors qu'est-ce qu'il pouvait bien être venu foutre ici, sur l'Île ? Il n'était quand même pas venu se chercher à manger, bordel, les Dieux ça ne mange pas.

« Ne regardes pas derrière toi. »

Effet contradictoire. Tu pivotas et aperçu l'homme. Dieu. Le Dieu de la foudre. C'était - évidement - ton jour de chance aujourd'hui. Lexie s'était tapis dans un coin du semblant de ruelle dans lequel tu t'étais enfoncé sans réfléchir. Il n'y avait pas particulièrement de sortie à cette endroit, alors tu allais devoir l'affronter - ou bien simplement mourir, quoi. Tu le regardais sans bouger, parce que bon, fournir des excuses n'était pas ton point fort et que .. tu n'en ressentait pas la nécessité. Il t'avait causé autant de tord que tu avais pu lui en faire. D'ailleurs, ton épaule brûlait ; tu aurais sans doute des ecchymoses autour de cette dernière qui était engourdit à l'instant même.

« Je crois que je vous dois des excuses. » dis-tu simplement en le regardant droit dans les yeux.

Tu n'avais pas honte de ton geste, jamais tu n'aurais pu croire que Zeus se serait attardé à venir dans le monde des mortels. Puis bon, ça ne servait à rien maintenant, c'était trop tard.


« Bad day is bad day » by Zeus

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Anonymous
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Re: Bad day is bad day - Lilyanne | Ven 19 Avr 2013, 19:29

Évidemment, voir Zeus, LE Dieu, sur la place du marché, cela pouvait avoir quelque chose de surprenant, peut-être même de surréaliste. Or, il ne fallait pas se moquer de toi. Tu pouvais aller où tu voulais que ce soit ici, sur Terre, à l’Olympe ou peut-être même en Enfer. En fait, tu aimais bien aller en Enfer où l’un de tes frères avait élu domicile. Il faut dire qu’Hadès avait toujours eu un humour de merde. Et donc, tu prenais un malin plaisir à aller l’embêter, même s’il réagissait toujours un peu trop violemment. C’était ce qu’il y avait de marrant. Et puis, tu pouvais en encaisser, des coups. Et puis, tu avais toujours aimé embêter ton frère. Quoique c’était encore plus marrant lorsque Poséidon venait t’aider. Tous les deux, vous finissiez souvent par être chasser de l’Enfer avec de grands coups de pieds dans le derrière. Mais, c’était toujours bien marrant vos quelques moments en familles. Parce que, en effet, ta famille se résumait à Poséidon et Hadès. Il y avait aussi Héra, ta sœur, mais elle, elle prenait plut la place de l’épouse à vrai dire. Poséidon et Hadès, c’était tes deux frères, deux personnes à qui tu tenais réellement. Ta seule famille. Compte tenu que tu n’avais jamais revu ta mère, Rhéa – elle t’avait tout de même sauvé, tu ne pouvais que la remercier – et envoyer les retailles de ton père dans le Tartare, il ne te restait plus que tes frères.

Tout ça pour dire qu’il était normal que la demoiselle qui te faisait face soit quelque peu surprise par le fait que ta magnifique personne se retrouve dans un tel lieu par une telle foule et une telle chaleur. Seulement, tu ne t’étais pas attendu à une telle réaction. Ton humeur massacrante n’aidait en rien. Sérieusement, cette fille te plombait. Elle aurait mieux fait de s’excuser plutôt que d’agir avec autant d’inconscience. Tu te faisais violence pour ne pas lui exploser sa petite cervelle. Il fallait que tu gardes ton calme. Après tout, tu étais un Dieu. Un Dieu reconnu pour être impulsif, mais tout de même, tu avais une image à tenir. « T’es inconsciente ou complètement suicidaire ? » furent les seules paroles qui franchirent tes lèvres. Et en plus, elle osait te tourner dos pour reprendre sa route ! Non mais, c’était devenu n’importe quoi ! À une certaine époque, tous se seraient agenouillés devant toi, trop heureux que d’avoir la chance d’entrer en contact avec un Dieu tel que toi. Et aujourd’hui ? Que dalle ! Une stupide fille qui t’avait bousculé sans aucun respect, qui n’avait même pas prit la peine de s’excuser et qui osait douter de ton identité ! On voyait presque de l’électricité crépiter sur ta peau. Te contenir. Prendre sur toi. Ne pas t’énerver. C’était de plus en plus difficile. Par contre, si elle s’attendait à ce que tu abandonnes, elle pouvait oublier ça. Enfouissant les mains dans les poches de ton jeans, tu marchas calmement en la suivant, ton énergie poussant inconsciemment les autres à dégager de sur ton chemin. Si elle croyait que Zeus allait abandonner après tant d’effronterie, elle se mettait le doigt dans l’œil. Et bien profond en plus. Non mais, comme si tu allais passer ça. Tu avais foudroyé des personnes pour bien moins que cela. Tu adorais plaisanter, tu étais un Dieu marrant. La majorité du temps. Or, tu pouvais aussi te montrer terriblement terrifiant.

Elle était vraiment stupide. Du moins, c’était l’idée que tu en avais en tête en la regarder se diriger tout droit vers un cul de sac. Non mais, elle le faisait exprès, c’était sur. On ne pouvait pas être réellement aussi stupide. Se jeter ainsi dans la gueule du loup, sans issu. C’était soudainement moins amusant tellement s’en était facile. En t’avançant dans la ruelle, tu sus qu’elle n’était pas seule. Ah, oui, encore cette histoire d’affilié. Tandis que toi, tu étais assez fort pour pouvoir combattre seul. Pas besoin d’un stupide affilié pour te suivre partout où tu allais. Et puis, tu pouvais aussi te métamorphoser, te téléporter, tu possédais une force surhumaine et d’autres trucs chouettes dans le même genre. Tu n’étais pas démuni, loin de là. Et, si un être vivant ne pouvait pas se mesurer à toi, l’affilié ne serait qu’une victime de plus, de la chaire à canon, sans plus. Ton regard était orageux et on voyait encore quelques éclairs bleus crépités sur ta peau. Ah ce que tu pouvais aimer pouvoir contrôler la foudre ! Tu ne remercierais jamais assez les Cyclopes pour t’avoir donné l’une des armes les plus terrifiantes du paradis : la foudre. C’était une arme que tu adorais et qui allait très bien à ton caractère impétueux. Tu étais impulsif, aussi vif qu’un éclair qui s’abat sur vous. La foudre. Il n’y avait rien du mieux pour te caractériser. Tu as toujours été quelqu’un d’assez caractériel, une vraie tempête lorsque tu sors de tes gonds. Un peu comme ne ce moment. Mais tu te faisais violence pour ne pas la réduire en cendre. Tu étais sur l’Île. Et, pour avoir la permission que de balancer un éclair dans sa tête d’innocente, il fallait un véritable procès. Beaucoup trop long. Tu te contentais simplement de la fixer, les mains dans tes poches.

Un rire cynique franchit tes lèvres. En plus, elle osait te regarder droit dans les yeux. Tu aurais au moins voulu qu’elle fixe le sol, l’air réellement de se repentir. « Je crois aussi, non ? Tu sais que beaucoup sont morts pour bien mois que ça ? Tu devrais te sentir chanceuse, je me sens clément aujourd’hui. » Enfin, c’était bien loin d’être vrai. Tu étais d’humeur massacrante, tu n’avais aucune envie que d’être clément et tu ne te sentais pas du tout comme tel. Mais avec elle, tu te doutais qu’il valait mieux jouer sur la corde de la fierté. La remettre à sa place, tel était son but. Après tout, rien ne t’était supérieur. Tu étais la supériorité, voilà tout. « Alors, si tu commençais par me dire ton nom ? » Tu t’approchas d’elle, doucement, un sourire peu rassurant étirant tes lèvres, dévoilant des dents parfaitement blanches. On aurait presque cru voir un prédateur, l’instant de quelques secondes. « Que je sache qui est l’impertinente qui a osé me manquait de respect de la sorte. » Impertinente, elle l’était. Et tu étais un Dieu capricieux. Moins que ta charmante fille Aphrodite, mais tout de même, tu avais un caractère bien à toi et mieux valait ne pas te chercher. Autant que tu pouvais te montrer marrant et enjoué, autant qu’en ce moment tu aurais explosé quelques têtes. « J’attends. » Et mieux valait ne pas faire attendre le Dieu des Dieux, c’était bien connu.




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Re: Bad day is bad day - Lilyanne | Lun 22 Avr 2013, 15:05




Zeus & Lilyanne


Tu étais là. Tu regardais devant toi. Un homme. L'homme le plus important du monde. Dieu. Zeus. Le Dieu de la foudre. Tu venais de lui dire que tu lui devrais sans doute des excuses pour ton comportement de merde, mais au fond, il y avait tellement de chose qui te faisait plus peur qu'un Dieu imbus de sa personne. Il était puissant, beau et il le savait, mais au fond .. Il n'était pas meilleur qu'un autre putain de mortel. Tu secouas légèrement la tête pour éviter de plonger dans des pensées un peu trop profonde ; il était déjà en rogne et tu avais d'autre plan pour le reste de la journée que de te faire tuer dans une petite ruelle miteuse. En conclusion, tu regardais toujours Zeus en attendant qu'il s'adresse à ta petite personne, puis Lexie attira ton regard quelques secondes ; à peine, pendant lesquels l'homme devant toi parla. Clément. C'était bien la meilleure. Un sourire discret se dessina sur ton visage tandis que tu relevais les yeux dans sa direction, retirant doucement ce sourire de tes lèvres. Au fond, tu n'étais pas vraiment méchante - et tu n'avais pas voulu l'être, juste que tu t'étais attaqué à la mauvaise personne . Disons-le comme ça. Seulement, il était loin d'être clément son aura disait tout le contraire.

Soudainement, tu te mis à réfléchir à quel goût avait le sang du Dieu de l'Olympe.

Un nouveau sourire apparût sur tes lèvres, mais tu le fis disparaître en moins de deux, lui aussi. Non, tu ne voulais pas te manger une éclair en plein visage. Ton nom qu'il te demandas, mais tu étais bien plus concentré sur les pas qu'il faisait dans ta direction pour porter attention aux paroles qui sortaient de sa bouche. Tu n'avais pas fait attention à ce physique trop parfait avant qu'il ne commence à bouger ; c'était désagréable pour les yeux une telle perfection. Tu t'accrochas finalement aux mots qui sortaient de ses lèvres parfaites. Tu n'étais pas impertinente, tu ne pensais simplement pas que ça pouvait être vrai. Que Zeus se pointerait vraiment dans un marché à l'heure où tous les habitants de l'Île y était.

Tu ne bougeas pas, même en le regardant s'avancer jusqu'à toi. Il était clément, non ? Donc, il ne te ferait rien ; bien que tu aimerais vraiment qu'il puisse reconstruire les os broyés de ton épaule.

« Lilyanne. Et je suis vraiment désolée de t... vous avoir bousculé, ça n'était pas mon intention. » dis-tu en continuant de le regarder droit dans les yeux.

Ces yeux dorés étaient tellement envoûtant qu'une fois plongé dans leur infini sagesse, tu ne fus plus capable de t'en détacher. Au fur et à mesure que le Dieu s'avançait de toi, tu plongeais un peu plus dans la profondeur de ces deux orbites couleur or. Ton visage était calme, paisible, tu avais l'air d'une innocente petite gamine aux yeux brûlants. Tu ne fis qu'un pas vers l'arrière et ton dos s'accota contre la brique dans un grognement sourd douloureux. Ton épaule venait de cogner contre le mur, te faisant esquisser une grimace qui disparût aussitôt ton regard retourner vers le Dieu qui était toujours devant toi. Tu avais reculé jusqu'au fond .. ? Tu ne t'en étais même pas rendu compte.

« Qu'est-ce que tu fiches ? »
« Hein ? »
« Excuses-toi et allons-nous en. »

Tu étais loin d'être une simple adolescente et si tu restais là, il saurait que tu avais de nombreuses années devant toi. C'était bien connu, les Dieux savent tout. Et bien que tu sois d'une vieillesse incomparable, tu n'avais jamais fait attention à ces Êtres supérieurs ; tu n'avais jamais lu de livre ou même été prier dans l'une des nombreuses salles à leur effigie. Ça faisait déjà de nombreuses années dont tu doutais presque de leur existence ; non, tu ne doutais pas, tu n'y portais simplement plus autant d'attention qu'avant, quand c'était vraiment important.

« Le clément Dieu de la foudre me pardonnes-t'il ? » demandas-tu avec un léger sourire aux lèvres.

Pas d'arrogance, un sourire, rien de plus naturel. Tu n'osais pas détacher ton regard de lui, tu devais partir. Ce regard perçant, il découvrirait ta vraie nature .. Il saurait que tu es une vieille, bien qu'il soit beaucoup plus vieux que toi. Peut-être que le ton doux de ta voix réussirait à éclipser cette mauvaise humeur que tu sentais émaner de lui. Cette énergie qu'il propulsait dans toutes les directions, cette puissance, cette colère. Tu ne savais pas pourquoi, mais tu voulais la voir disparaître. Tu voulais voir un sourire.

« Pathétique. »

Tu baissas les yeux vers ta panthère qui sortait de la ruelle en passant juste à côté de Zeus, elle dégagea en courant, tandis que tu étais prise entre lui et la sortie. Tu ramollissais et ça te déplaisais, tu ne savais même pas pourquoi tu étais dans cet état d'ailleurs. Tu grognas légèrement en te raclant la gorge, elle était enflammé ; autant que ton épaule semblerait-il. Tu retournas les yeux dans sa direction et te demandant comment te sortir de cette ruelle, même si tu n'en avais pas spécialement envie. Tu étais un personnage un peu contradictoire ; tu aimais la puissance qui se dégageait de l'homme devant toi. Cette colère qui menaçait de s'abattre sur toi à chaque seconde qui défilait. Tu aimais le .. danger. Oui, ça devait être ça.


« Bad day is bad day » by Zeus

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