Tout bon combat mérite un second round, ma chère rivale (Pv Athéna)

Les blessures avaient cicatrisé un peu de ce fameux coup de lance bien placé, il faut dire que même pour un dieu, il avait bien dégusté. Le temps s'était bien écoulé entre leur rencontre, il était passé retrouver ses habitudes, rendu visite à Aphrodite et avait dû limiter un peu les excès ce qui ne lui était pas commun. Imaginez donc un Arès raisonnable, c'était aussi vraisemblable que de la neige en été et pourtant c'était bel et bien ce qui s'était passé. Pendant tout ce temps, il avait oscillé entre mauvaise humeur et morosité, il avait été un peu méconnaissable. Il avait renoncé bien vite à sa forme canine pour se promener tous les jours suivants avec une écharpe violette cachant un bandage. Les jours furent très calmes comme sa voix en avait pris pour son grade. Néanmoins malgré tout, il ne se voyait pas rester ainsi. C'était assez insupportable depuis trois jours de regarder son visage dans le miroir avec cet échec en tête.

Le temps passait moins vite, lorsqu'il avait perdu contre elle et c'était comme un besoin maladif, il devait réfléchir à un nouveau moyen de lui prou.. montrer sa puissance. Cette fois, elle en prendrait pour son grade. Face au miroir, il dénoua son écharpe, regarda son bandage pour voir que c'était encore une belle blessure... Il pestait en lui-même. Quand il pensait au moment où il était revenu vers Aphrodite avec une mine aussi affreuse, il se mordait encore les lèvres. Vraiment, c'était un sentiment d’abattement qui l'avait pris. Il ne songeait qu'à une chose : la dépasser, être meilleur qu'elle. Il avait tant de choses qu'il n'avait pas essayé, il en était sûr. Serrant le poing, il fit quelques mouvements devant son miroir. Il se trouva impressionnant, intimidant, il en était fier. Quand il voulut respirer en se redressant, il poussa un fort râlement. Il tapota sa gorge en grimaçant, ce n'était pas encore assez remis, ce n'était pas guéri.

Athéna y avait mis une bonne dose de sa force, il était sûr que s'il avait pu la viser, il aurait pu faire bien pire. Sa toux revint à nouveau, elle ne l'avait pas quitté depuis ce qui lui donnait une voix plus éteinte et rocailleuse. Cela faisait bien longtemps qu'on ne lui avait pas dit : " Excusez moi, mais qu'avez-vous dit ?" C'était la phrase qui l'exaspérait le plus. Il était le dieu de la guerre, il était la puissance et cette remarque lui faisait vraiment injure. Tout lui ramenait à cet échec, il n'en sortait pas. Aujourd'hui, il était chez lui et fort heureusement pour lui, car il la passait à se regarder dans le miroir. Arès passa son peigne à plusieurs reprises dans sa chevelure. Il voulait être magnifique avec cette ... écharpe. Pour sa mise en beauté, il avait eu une sacrée formation avec celle qu'il considérait comme sa femme. Il badigeonna sa peau de produits pour la rendre la plus reluisante possible. Après une défaite, il fallait revenir le plus frais qu'il était possible. Si son visage faisait un peu éteint des suites de mauvaises nuits, son regard était vif. Tout ce qu'il lui fallait c'était une nouvelle rencontre avec elle, une rencontre qu'il provoquerait dans laquelle il serait prêt. C'était une idée étrange.

Inviter Athéna.. Il fallait vraiment qu'il ait pris un sacré coup sur la tête pour penser une telle chose. L'idée ne partait pas. Toute la journée, il y pensa en songeant que cela pourrait se dérouler dans une arène dans une discipline qu'il aurait choisi au préalable. L'ennui c'était que tout l'après-midi il toussa... les disciplines se succédaient sans que rien ne soit assez convainquant pour ce second tour.

Au bout d'un moment, il prit du recul dans sa réflexion. Dans toutes les fois où ils s'étaient opposés, ce qui les différenciait c'était leur stratégie... Très bien, il leur fallait une activité, où la stratégie était de mise avec une application peu intense pour sa gorge. Le dieu de la guerre n'était pas habitué à choisir des "activités sans risque". Déjà le karaoké, c'était risqué après cette histoire, il se doutait bien que cela n'avait rien arrangé à sa guérison. L'idée de faire des jeux de société germa, ce serait un bon début et il pourrait peut-être observer sa façon de faire. Les plateaux étaient des supports connus pour lui, c'était son matériel de travail avant de se lancer dans l'action et de... foncer dans tout ce qui bougeait.

Allégrement, il prit un stylo et du papier et là commença la vraie difficulté. Certains principes parlaient d'aimer son pire ennemi, c'était plus complexe que cela. Dans un sens, elle le poussait à toujours aller au delà de ses limites voire même au delà si on jugeait la situation présente. Lui écrire une lettre c'était sportif. Plusieurs papiers volèrent, brûlèrent, finirent en petits confettis jusqu'à obtenir un mot simple : " Aux Arènes, demain à 14h, ne sois pas en retard, je t'y attendrai." Ses yeux parcoururent la ligne unique qu'il avait eu tant de mal à sortir, il avait envie de pulvériser ce mot.. il froissa le papier et se rétracta en se disant que de toute façon il ne pourrait pas faire mieux. Arès le mit ainsi froissé dans une enveloppe, puis partit la glisser sous la porte. Enfin, c'était l'idée première. Quand il arriva à son domicile, il fixa la porte en songeant qu'elle pourrait sortir à cet instant précis et qu'il ne pourrait pas se retenir de jacasser avec elle. La parole venait très rapidement. Il serra sa gorge en se rappelant ce que la discussion avec elle lui avait coûté. Cette idée était mauvaise. Il se précipita vers sa porte en usant de tout sa force dans ses jambes, mais il ne s'arrêta que juste devant sa porte. Son épaule cogna violemment la porte, il se changea bien vite en chien pour partir au loin. le bruit avait dû l'alerter si elle se trouvait à son domicile . Il fixa l'enveloppe... il songea au vent qui pourrait emporter ce mot qu'il avait eu tant de mal à faire... Sous sa forme canine, il courut, mit le courrier sous la porte pour être bien sûr qu'il soit coincé et s'en alla cette fois définitivement.

Une fois chez lui, il se mit à lire, à étudier, étudier encore jusqu'à ce qu'il sente prêt pour son défi du lendemain. Dès 13h, il était présent aux Arènes, il installa une table au centre ainsi que... deux tabourets l'un en face de l'autre. Deux verres se regardaient en face à face avec une cruche d'eau au milieu. Il ne comptait pas l'assoiffer... quoi que il songea qu'il aurait pu la souler pour qu'elle soit plus facile à battre... Le problème c'était qu'il voulait la voir en pleine faculté de ses moyens et qu'elle ne se laisserait sans doute par faire. Par précaution, il partit rapidement acheter des bouteilles, cela pourrait servir pour sa victoire. Une fois que tout fut installé, il se mit à l'entrée de façon à cacher le petit espace qu'il avait aménagé, la surprise devait être totale. Si jamais elle ne venait pas... il donnerait les bouteilles à quelqu'un.. Et il irait chez elle. Arès était très motivé par son idée, il fallait le voir regarder de tout côté dans l'espoir qu'elle vienne rapidement.

« Tout bon combat mérite un second round, ma chère rivale »

Je suis sûre qu'avec une mûle pour rival, il aurait été moins têtu~

S'occuper, il faut toujours trouver une occupation, sous peine de vite s'ennuyer et d'être d'une humeur maussade. Alors bon, quand on a toujours du temps devant soit, que faire ? Que rien n'est limité, la mort elle-même ne viendra jamais vous prendre. Eh bien on improvise. Etrangement, même si parfois les Dieux peuvent paraitre un peu mélancoliques, ces derniers trouvent toujours de quoi s'occuper correctement, seul ou accompagné. Notre Déesse avait un penchant pour les occupations solitaires et calme, heureusement que parfois une sa soeur préférée venait la secouer un peu pour la faire bouger tient. Mais pas aujourd'hui, ce qui fait qu'accoudée à la fenêtre, la Déesse eut soudainement une idée qui germa dans son esprit. C'est toujours ainsi que cela se passe, déjà que son cerveau est du genre à tourner à plein régime tous le temps, quand elle n'était pas occupée à quelque chose d'autre, toute son énergie partait dans cette partie du corps. Mais au final, ce n'était pas si mal, elle savait quoi faire. Et pour commencer, elle mit la main sur l'affilié de sa soeur cadette. Non sans s'assurer de son secret, la Déesse de la Sagesse voulut alors s'éxercer à l'art. Une peinture à offrir à sa soeur. Ce n'est pas grand chose, mais c'était une occupation et un cadeau comme les autres. C'est pourquoi elle utilisa le superbe et adorable chat de la brune pour s'en servir de modèle et ainsi commencer sa toile. Elle prit son temps, certainements quelques jours, de temps en temps, son modèle ne désirant pas rester immobile pendant des heures non plus. Mais cela avançait. Athéna n'était pas une Déesse de l'art, ni même une excellente artiste, mais faut avouer que c'était plutôt beau. Il ne faut pas oublier le nombre de siècles qu'elle avait eut d'existence lui permettant alors de s'exercer hein.

Et donc aujourd'hui c'était l'instant artiste. Bien tranquillement installée dans sa chambre, ou plutôt sur le balcon de sa chambre, lui permettant alors d'avoir une vue dégagée sur l'emsemble des jardins. La Déesse avait demandé à ce qu'on ne la dérange pas pendant une petite heure ou deux. Et bien sûr, qu'est-ce qu'elle venait d'entendre ? Un coup sur sa porte. Soupirant un coup, sans pour autant exprimer la moindre agressivité dans son regard, la blonde tourna alors la tête dans la direction de la porte de sortit. Ne sachant trop si quelqu'un allait rentrer ou pas. Devant le manque de mouvement sous ses yeux, elle haussa les épaules. S'apprêtant alors à continuer ce qu'elle faisait, avant de se rendre compte que quelque chose avait passé sa porte, ou plus exactement, quelque chose s'était glissé dessous. Curieuse, elle prit cependant la peine de terminer ce qu'elle faisait, avant de donner une caresse délicate et affectueuse au chat avant de la libérer de son devoir du moment. Saisissant l'enveloppe. Elle resta quelques secondes à réfléchir devant cette dernière, comme pour tenter de deviner son contenu avant même de l'ouvrir. S'installant alors sur son balcon une nouvelle fois, elle souriait légèrement, en coin. C'était de l'amusement oui. Etant donné la tête que semblait avoir le papier dedans, elle était presque persuadé de savoir qui était son expéditeur, mais une seule façon de le savoir réellement. Ouvrir. Bingo. C'était court, mais au moins direct. Elle ne pût s'empêcher de s'amuser légèrement à imaginer ce pauvre Arès rédiger ces mots. Que faire ? S'appuyant sur sa main pour plonger son regard azur sur le ciel qui avait la même couleur. Elle finit alors par lâcher à elle-même, bien que son affilié vint alors se poser sur la table à ses côtés en regardant sa liée avec intérêt.

« Une invitation. Soit mon cher Arès, j'aime les surprises, voyons ce que tu me réserves.»

D'un geste distrait, le papier qui se trouvait dans sa main se retrouva alors consumé pour disparaitre en une nué de papillon enflamé, laissant alors les rares cendres s'échapper dans les airs et disparaitre. Reportant son attention sur son affilié, elle caresse alors légèrement sa tête, elle avait jusqu'à demain.

Comment venir ? Bof. Une robe irait très bien, ou alors une jupe. Hm. Non, puisqu'il s'agissait là d'une descente sur Sanctuary pour voir Arès, une robe légère ferait l'affaire. C'est ainsi qu'elle se contenta de venir avec une robe simple d'été, il faut dire qu'il faisait plutôt beau. Et puis, bien que du genre très prude, la Déesse était pourtant très belle et coquette dans son genre. Enfin bon, rien de bien extravaguant, puisqu'une fois prête, une nuée de papillon la téléporta alors à Chloris. Un endroit qu'elle fréquentait assez peu en fait si ce n'est l'arène pour diverses raisons comme aujourd'hui. Avanaçant d'un pas tranquille jusqu'aux entrée où elle pût voir son "hôte" l'attendre de pied ferme. Souriant alors comme elle le faisait si bien, elle arriva à sa hauteur, son regard se porta par reflexe sur sa gorge, endroit encore certainement douloureux pour lui, tant pour la blessure que pour la défaite cuisante que cela impliquait. Faut avouer qu'elle n'y était pas aller de main morte, mais faut dire qu'entre Dieux hein, la preuve, il était déjà debout comme si de rien était ou presque. Pourtant, elle eut la Sagesse de se contenter de dire calmement, sans même une once de moquerie. Eh bien quoi ? Elle ne pouvait ps se moquer tout le temps hein !

« Bonjour à toi Arès, pile à l'heure. J'espère que tu te portes bien. »

Ah ah la blague, bon faut avouer, cette question pourtant parfaitement anodine tant dans son sens que sur le temps, pouvait pouvant être une pics sur le fait qu'elle l'avait mit à mal la dernière fois et pas qu'un peu. Après bon, libre à lui d'interprêter la chose comme bon lui voulait. Et j'aurais pût carrément placer "un magicien n'est jamais en retard ni en avance, il est toujours à l'heure !" mais je crois que venant d'Athéna ce serait étonnant. Alors contentons-nous d'avancer ok ? Le contournant, les bras de longs de corps, calme comme à son habitude. Elle ne s'arrêta que lorsqu'elle eut le loisir de voir le terrain de le futur "combat". Vraiment ? Arès la défie à des jeux autres que se taper sur la figure ? Etonnant, que dis-je même, surprenant ! Mais terriblement bien. Son sourire s'élargit. Elle semblait être ravie du choix. Tant parce que c'était d'autant plus son terrain de prédilection la stratégie, mais aussi parce que c'était la preuve qu'un idiot aussi buté qu'Arès pouvait évoluer ! Le regardant alors droit dans les yeux elle ajouta sur un ton léger.

« Oh. Tu n'as pas préparer les armes à tout va cette fois-ci ? Je t'en félicite, j'ai hâte de voir de quoi tu es capables mon frère.
»

C'était assez rare qu'elle l'appelle mon frère, très souvent, cela se limitait à Arès, ou parfois à Idiot. Cela changeait... Mais en tout cas, oui elle avait hâte de voir ce qu'il comptait faire. En tout cas, puisqu'il invitait, c'était à lui d'ouvrir la marche, allez mon brave, elle te suit ! Ce qui était sûr, c'est que blessé ou pas, elle ne comptait pas y aller de main morte une nouvelle fois, mais il s'en sortirait certainement indemne sur ce coup-là. De toute façon c'est bien connu, bien qu'en ayant certainement largement les capacités pour ça, Athéna ne savait pas faire semblant. C'était certainement ce qui lui valait toutes ces victoires.
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Arès n'était même pas sûr que son invitation aurait un quelconque écho, il faut dire qu'ils étaient connus pour ne jamais s'entendre... Son regard impatient allaient et venaient dans toutes les directions. Il s'imagina venir chez elle et tentait de la ramener, de la faire venir par tous les moyens. Arès ne voyait rien venir, c'était comme s'il était devenu le videur du coin et ne faisait passer qu'une seule personne. Il faut dire que le dieu de la guerre à l'entrée des arènes, cela pouvait en dissuader plus d'un d'y pénétrer. Les bras croisés, il s'opposait à toute entrée qu'il n'aurait pas décidé, il avait beau être de meilleure humeur, il ne fallait pas abuser sur ce qu'il appelait sa "clémence". Une lumière scintilla par delà une route, il sut alors qu'elle devait se rapprocher. Il détendit ses bras qu'il plaça dans une position décontractée le long du corps. Son âme ne demandait qu'une bonne revanche bien assaisonnée, qu'importe le moyen il la voulait. Son humeur n'avait pas l'air mauvaise à elle non plus, la preuve c'était qu'elle ne se priva pas pour lui rappeler sa défaite. c'était comme un avertissement de ne pas retenter un affrontement comme la dernière fois, très bien de toute façon il ne comptait pas le faire. Athéna était d'un calme olympien, c'était sans doute sa plus grande force se dit-il en la fixant. Son regard s'était porté vers sa gorge, gorge qu'il masqua en plaçant sa main. Sa blessure n'existait plus, elle n'existait plus jusqu'à ce qu'elle lui fasse la réflexion.

" Athéna, tu es venue ! "

C'était presque dit dans un soupire, il était vraiment convaincu qu'il pouvait s'être donné autant de mal pour rien. Sa poubelle ressemblait à une montagne de papier plus qu'à un objet, elle était submergée alors autant que ce ne soit pas pour rien.

" Comme un charme, fit-il avec une parfaite ironie tintée d'un sourire trop grand pour être honnête. " Tu ne t'es pas débinée, je reconnais bien là ta ténacité. "

Si on pouvait accorder des qualités à sa soeur, c'était bien celles là. Elle était un redoutable adversaire, car elle tentait de maitriser le temps à sa manière. Sa patience alliée à tout ce calme, qui se sentait dans chacun de ses pas, était très visible. Arès la laissa découvrir le terrain autour duquel ils se livreraient bataille aujourd'hui. Elle le dépassa, puis s'arrêta à sa hauteur. Son regard se braqua vers le sien comme si elle comprenait, voyait ce qu'il avait en tête. Arès voulait la battre, comprendre comment elle marchait. Ne disait-on pas d'un proverbe " tiens toi proche de tes amis et encore plus proche de tes ennemis" ? Il voulait la comprendre, c'était sa seule façon de l'emporter. A force de perdre sans cesse, il avait fini par déduire cette façon de faire. Etait-elle tout comme lui à prendre tous les défis qui se présentaient devant elle comme autant d'opportunités pou se mettre à l'épreuve. Qu'est-ce qui faisait d'elle une combattante digne de se battre à ses côtés ? Ou plutôt contre lui la plupart du temps. A force, il se demandait comment tout cela s'était enchainé. A l'échelle des dieux, les années n'étaient rien de plus que quelques dates alignées quelque part dans cette éternité. Arès lui donna une franche tape dans le dos, il fallait se mettre au boulot. Il allait se mettre en route vers cette table quand elle se mit à l'appeler mon frère et à lui faire entendre qu'elle était agréablement surprise. Il recula légèrement sa tête pour encaisser ces paroles, dont il n'avait pas l'habitude. Hochant la tête sans plus de parole, il marcha pour aller s'asseoir à la table et se servir un verre d'eau. Il voulait tellement se concentrer que parler lui paraissait secondaire. Sa voix éraillée n'était pas non plus des plus agréable. Il posa ses mains sur la table de bois, tapota puis se pencha pour se saisir d'un échiquier avec un quadrillage reconnaissable. Les échecs, c'était donc le premier qu'il suggérait non sans quelques ironies. Pour marquer sa motivation, il commenta son installation par une prise de parole la plus forte qu'il pouvait.

" Par les échecs, je finirai pas t'avoir, alors tu relèves le défi ? N'as-tu pas peur d'échouer contre ton vieil adversaire ? ", tentait-il de provoquer pour installer une angoisse dans cette arène.

Elle avait vu tant de héros se faire éclater par le jeu des adversaires, mais encore jamais une personne n'avait voulu jouer à un jeu de société en son centre. IL fallait que cette personne soit une des moins prévisibles de l'Olympe pour que cet événement ait lieu. Ils avaient l'air malin en plein milieu de cette scène de sable, qui avait vu tomber beaucoup d'espérances et hisser beaucoup de renommées. C'était un lieu qui lui avait appris que le seul respect que l'on pouvait acquérir était par le combat, par la victoire. Il ne comprenait les choses qu'ainsi, c'était ce qui le motivait à vouloir remporter un jeu contre Athéna pour enfin se dire qu'il connaissait sa stratégie et qu'il serait capable d'en user à l'avenir. Il s'étira en la fixant de son regard ardent de nouveaux défis. Sa vie était dédiée à un éternel affrontement dont la manifestation la plus visible était celui avec Athéna. C'était aussi peut-être ce qui le motivait à toujours devenir le meilleur. Toute pratique exige un modèle, un adversaire à qui se livrait pour toujours plus fort. Athéna était essentielle dans son fonctionnement, il s'en rendait compte de plus en plus.

" J'ai toujours appris de nos combats bien plus que beaucoup d'autres, ne parais pas surprise, je suis sûr que tu le sais. "

Arès se mit à installer les pièces en s'imaginant un dieu par type de pièce. Le roi était bien loin d'être la plus puissante, pourtant il était la plus cruciale, c'était une manière étrange de voir les choses. La puissance et l'importance étaient deux choses étroitement liées pour notre dieu de la guerre. La dernière fois, elle lui avait fait la morale sur le fait de s'exciter dans tous les sens. Pour une fois, il était plus "calme" que d'habitude. Il se souvenait assez de sa défaite cuisant, où elle était passée à côté de son corps agonisant au sol. l'humiliation était marquée au fer rouge dans sa tête.

" Aujourd'hui, on va jouer avec une autre arme.", fit-il d'un ton menaçant.

Il voulait bien sûr parler du cerveau, de l'intellect. S'il fallait jouer avec ses armes à elle, il essaierait, après tout cela ne pouvait pas lui faire de mal et mieux si cela lui permettait d'avoir le dessus, tout serait gagné.

« Tout bon combat mérite un second round, ma chère rivale »

Je suis sûre qu'avec une mûle pour rival, il aurait été moins têtu~

Athéna ne disait jamais non à un défis. De un, aussi idiot soit-il, ce dernier était certainement envoyé pour de bonnes raison, alors autant accorder un peu de son temps à cette personne. Surtout s'il s'agissait là d'Arès. Lui qui ne prenait pas vraiment le temps de faire dans la dentelle d'habitude. Au contraire, c'est plus je te croise et je veux te casser la tronche parce que je veux te montrer que je suis le plus fort. Ben voyons. Non, monsieur avait pris la peine d'organiser ça. Mieux encore, une fois sur place, les deux Dieux purent alors échanger des phrases dans le moindre sarcasme. Du moins, cela semblait ressembler à une conversation un peu plus normale en fait. Elle arrivant et le saluant et lui demandant alors des nouvelles. Et lui qui semblait dans un sens ravie qu'elle ne l'ait pas ignoré et semblait bien se porter. Oui. Cette conversation était plutôt calme malgré les quelques piques. Comme quoi elle aurait pût se défiler. Ben non. Figure toi qu'elle pouvait lui accorder un peu de son attention. Comme quoi elle n'était pas fermé à tout débat, même avec les idiots. D'ailleurs il semblait s'être acheté un intelligence entre deux. Il ne voulait pas tout régler par la force ? Cela le changeait tient. Lui qui voulait toujours montrer qu'il était plus fort à tout va. Elle aurait presque pût imaginer qu'il allait organiser un combat d'épée ou autre épreuve de force dans cette arène. C'est pas comme si ce n'était pas déjà arrivé. D'ailleurs pour le plus grand malheurs du perdant qui avait un sacré orgueil, il y avait des témoins parfois. Et oui. Les habitants étaient parfois surpris et curieux de voir deux Dieux ainsi dans leurs arène. De quoi attiser leur curiosité. Mais pas cette fois. C'était calme et le jeune homme semblait pour l'instant s'être débarrassé de tout gêneurs. Souriant alors légèrement, comme si c'était tout à fait naturel après tout ce genre de rendez-vous. Elle haussa les épaules.

« Bien évidement que j'allais venir. Je n'allais pas te laisser croire des choses. C'est mieux de te montrer. Et puis, je ne suis pas fermée à toute discutions avec toi.»

Ses paroles pouvaient peut-être se montrer dures. Et pourtant, c'était dans un sens une preuve qu'elle lui accordait une certainement attention. Un peu particulière. À lui. Son frère cadet, son rival comme on aime le désigné. Mais surtout l'homme le plus tenace au monde malgré le nombre de défaites à faire peur qu'il avait subit tout le temps sans la moindre exception. Pas la moindre victoire rien. Et pourtant. Il était toujours là. À y croire certainement. Aujourd'hui d'ailleurs il semblait être fier d'avoir trouvé un moyen de le battre. Au moins, cela serait un affrontement réfléchis pour changer. Elle avait hâte. En tant que Déesse du savoir elle était curieuse. Et c'est avec un fier sourire qu'elle pût alors se rendre compte de ce qu'il avait préparer. Vraiment. Il voulait se battre sur ce terrain là contre elle ? Allons-bon. C'est un peu changeant, voir même étonnant de sa part. Mais ce n'est pas vraiment le genre de chose sur lequel il pouvait se vanter d'être le plus fort. C'était bien connu que des deux, elle était la cellule grise de la guerre et lui le muscle. Elle haussa alors les sourcils. Les mains sur les hanches. L'air sûre d'elle. Eh bien s'il le voulait hein. Pas besoin de tenter de la déstabiliser ou la provoquer. Elle était certaine de sa victoire. Sans pour autant le traiter d'idiot finit. Elle le battrait comme il se doit, comme on écrase un adversaire du talon. C'était une conquérante, une guerrière mais aussi une gagnante notre Déesse. Prenant alors le soin de bien s'installer confortablement à sa place. La blonde lui présenta alors l’échiquier qu'elle mit en place. Son sourire ne semblant pas vouloir se décrocher de son visage.

« Très bien Arès. Je doute que tu ais fait le bon choix, mais je vais me contenter d'admirer ta réflexion à varier le thème et accepter cette partie. J'ai largement le temps devant moi de toute façon. »

Ce qui est le comble quand on est un Dieu. C'est pas du tout comme si on avait l'éternité devant soit hein. Fallait bien de temps en temps des trucs de ce genre pour se changer les idées et briser un peu le côté monotone de la vie tient. Un Arès c'est un bon remède contre l'ennuie en fait ! Appuyée sur la table. Son sourire en coin était des plus fier, et certainement quelque peu orgueilleux et agaçant. En même temps, il osait marcher sur son terrain de chasse. Mais bon, elle était toujours prête à avoir une surprise de sa part. Il aurait alors enfin apprit quelque chose. Il aurait sauté pour tenter d'attendre son niveau. Pour ensuite retomber, parce qu'il n'arrivera jamais à la dépasser. Tournant alors le plateau. Histoire de lui présenter les pions et qu'il puisse commencer la partie s'il le désirait. Ou s'il voulait que ce soit elle qu'importe. Elle se servit un verre d'eau.

« Tu peux économiser ta salive et tes neurones pour réfléchir au lieux de parler. Tu ne me mettra pas la pression ainsi. Je compte bien ne pas te ménager. »

Oui bon. C'était un fait. Mais dans un sens elle était presque sûre que cela allait l’agacer qu'elle souligne déjà sa victoire. Lorsque le moment de bouger sa première pièce arriva. Elle le fit. Dans un premier temps. Athéna semblait presque réagir du tac au tac. Regardant alors l’échiquier de façon concentrer pendant quelques secondes. Son cerveau tournait à cent à l'heure. Il avait une capacité de réflexion à faire pâlir joueur professionnel presque... C'était une femme intelligente. Extrêmement même... Elle le regardait assez souvent droit dans les yeux. Ne disant rien. Bougeant ses pièces avec adresses. D'ailleurs elle eut même le loisir de lâcher une phrase l'air de rien.

« Eh bien. J'ignorais que tu savais jouer aux échecs. As tu d'autres talents cachés, ou bien est-ce une botte secrète pour m'avoir ? »

Oui bon, on en va pas la blâmer pour ça si ? Il était marrant ce pauvre petit à essayer de vouloir la battre. Mais de toute évidence. Athéna menait la partie. Elle n'en laissait rien paraître. Elle réfléchissait pour contrer justement les contre de son adversaire. Et plaçait toujours a pièces où il fallait. Et faisait également des sacrifices quand il le fallait. Elle appliquait alors les même principes que pour ses stratégie. Ce qu'il y a de bien. C'est que dans le cas présent, elle connaissait en prime plutôt bien l'adversaire. Ce qui était un sacré avantage. En tout cas. Attendant son tour de jouer. La Déesse se reprit alors un verre. Le temps était plutôt bon. Un peu d'ombre et d'air frais. Que demander de plus ?
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Leur rencontre était loin d'être inédite. ils se rencontraient souvent à vrai dire, mais très souvent cela se finissait de façon catastrophique. Arès ne savait pas encore comment se finirait celle-ci. Il avait provoqué une rencontre, il avait cherché à la rencontrer cette fois en l'invitant à un duel plus intellectuel que physique. Il n'allait pas faire usage de sa force cette fois-ci. Arès avait décidé de la battre avec une arme : sa logique. C'était bien présomptueux de vouloir un défi pareil avec la déesse de la sagesse. Arès recherchait les difficultés, elles faisaient partie intégrante de son caractère. "Ne jamais renoncer, ne jamais rester vaincu" aurait pu être sa philosophie de vie. Il avait eu son moment de flottement face à leur dernier affrontement, mais il n'avait pas voulu en rester là. Arès ne retenait que cela, il oubliait bien sûr qu'il était passé chez Aphrodite entre deux pour y rechercher un peu de douceur. On oubliait ce qui nous faisait le moins plaisir et bon cela lui réussissait plutôt bien, sinon il serait continuellement en colère. Il l'était déjà beaucoup aux dires de ceux qui le connaissaient, alors autant ne pas en rajouter.

Sa colère pouvait le rendre fermé aux discussions tandis qu'Athéna se présentait comme ouverte aux discussions avec lui. Arès remarqua directement cette parole qui l'interrogea sur leur relation. Est-ce qu'elle aussi aurait eu besoin de son frère ? Est qu'elle aussi tout ce temps de rivalité s'était parfois inspirée de lui ? Est-ce qu'ils avaient une relation plus complémentaire qu'il ne pensait ? Jamais il n'en pourrait s'en convaincre totalement. Où se situait la sagesse ? Accepter un duel avec lui ou l'ignorer ? Il avait déjà plusieurs fois échangé avec Aphrodite de leur soeur commune. Le dieu de la guerre avait vraiment envisagé qu'elle allait l'ignorer. leur dernier échange n'était pas plus violent que d'autres, mais ils étaient tous plus ou moins similaires à la différence que celui-ci s'était conclu par une extinction de voix. Elle avait haussé les épaules comme si cet événement n'avait rien d'inédit en soi. Il l'était aux yeux d'Arès, il l'était même beaucoup. Il ne percevait pas toutes les subtilités qu'elle avait placées dans ses mots, il savait qu'elle avait souvent une distance d'avance. Elle s'avança d'un air déterminé, c'était une vraie combattante. Il en fit de même, même si son allure pouvait laisser à désirer. Tant qu'il ne parlait pas, cela ne se voyait pas trop. Ils s'assurent tous les deux l'un en face de l'autre, c'était à une distance si proche qu'on aurait pu croire qu'ils feraient un bras de fer. Tout se jouait par le regard. Le plateau était posé, la partie pouvait débuter. Un pion allait bientôt s'avancer et le reste suivrait jusqu'à une issue que les deux convoitaient. Au delà de toute sa sagesse, si elle n'aimait pas le jeu, elle ne serait pas présente face à lui. Il ne fallait pas être un grand penseur pour le deviner.

" Observe alors", fit-il en relevant les sourcils. " Tu n'as encore rien vu, crois-moi."

Arès faisait à présent une espèce de show dont il n'avait voulu qu'une seule spectatrice : Athéna. C'était juste pour elle qu'il se mettait autant en avant et qu'il cherchait à impressionner. Un guerrier n'était rien sans défi et elle était ce défi. Elle faisait partie de sa grandeur sans qu'il lui témoigne la moindre parcelle d'admiration ou qu'il lui fasse de cadeau. Il voulait que tout demeure ainsi et n'aurait pas voulu reconnaître... Il se mit le plus droit qu'il put face à elle. Athéna avait installé les pièces rapidement. Ses doigts avaient saisi les pièces avec un certain engouement. Elle parlait d'observation, mais montrait aussi sa vive réactivité et cela plaisait à Arès qui s'empressa d'avancer une pièce tout en la fixant.

" Sers moi aussi un verre d'eau, car moi aussi je serai sans pitié.", fit-il avec un grand sourire.

Autant ne pas être assoiffé pendant une réflexion, c'était bien la première fois qui lui parlait comme un frère, c'est-à-dire plus ou moins normalement. Toutefois, c'était toujours Arès. Le "s'il vous plaît" passait à la trappe, en revanche on sentait que là il était presque sous entendu. Il fixait le plateau dans l'attente du mouvement de son adversaire. Une sorte d'adrénaline montait en lui, comme s'il allait se mettre en mouvement. Son implication dans cette partie commençait dès le premier mouvement. Son regard se faisait plus perçant. Effectivement, Athéna avait bien raison, elle était toujours inébranlable ; ce n'était pas en procédant ainsi qu'il aurait le dessus. C'était ce qu'il voulait par dessus tout, il voulait compter à son actif une victoire sur elle. Il s'accouda à la table le regard posé sur le plateau. Leur duel eut un début très silencieux, c'était très inhabituel. Arès réagissait presque aussi rapidement qu'elle. Il avait cette fougue dans sa tactique de jeu, il ne voulait lui laisser aucune trêve et tentait de contrer tous les pièges qu'elle disposait sur le plateau. Sa détermination se sentait dans cette volonté qu'il avait de toujours avancer son roi, parfois il le mettait en danger juste pour tenter de la mettre elle -même en danger. Il mettait presque en évidence sa faille pour qu'à son tour elle se mette à lui foncer dessus. Comme d'habitude, elle avait cette juste mesure qui lui était si souvent fatale. Arès ne lésinait pas sur ses avancées risquées. Il hésita, puis se mit à enchaîner des pièces qu'il sacrifia avant d'analyser de nouveau le plateau.

" J'ai d'autres bottes secrètes et oui j'essaie de t'avoir. Perspicacité ma chère soeur", se mit-il à rire.

C'était hallucinant, peut-être était-ce son égo qui avait parlé, mais il aurait juré sentir un compliment de sa part. Il la regarda comme si elle venait de dire la phrase la plus atroce au monde. Arès avait un léger mouvement de recul, la mine dubitative. Il ne fit cependant aucun commentaire, mais s’enorgueillit tellement qu'il perdit un fou dans l'affaire. Il l'avait pourtant bien placé, il avait bien senti même qu'Athéna ne se risquait pas vers cette pièce. A cause de ce compliment et de cette surprise, il avait laissé joyeusement sa concentration se perdre pendant quelques secondes.

"... Tu as l'oeil, mais j'ai l'initiative. Tu vas voir, laisse moi encore quelques coups. Je vais te montrer comment attaquer. Donnons à ce jeu plus de relief, le perdant aura un gage. "

« Tout bon combat mérite un second round, ma chère rivale »

Je suis sûre qu'avec une mûle pour rival, il aurait été moins têtu~

Athéna est une femme forte, qui aime pimenter sa vie de façon contrôler. En fait, je ne sais pas trop si c'est une qualité ou un défaut, mais la femme aime tout contrôler. Certainement que c'est un peu des deux, mais dans le cas présent, elle avait elle-même décidé de venir. En sachant très bien à qui elle avait affaire. En sachant très bien qu'il était une des rares personnes à savoir l'irriter. Pourtant, elle était réputé pour son calme et sa résistance à toutes épreuves. Mais pas avec lui, certainement parce que cela faisait tellement longtemps que cela durait que s'en était désespérant. La preuve une fois de plus d'ailleurs, il revenait à la charge. Autant elle ne pouvait qu'admirer cette volonté de vouloir la battre, autant s'en était presque désolant. Un singulier mélange qui représente au final tellement bien leur relation. Elle est compliquée, ils ne s'entendent pas, pire encore se détestent, parfois il vaut carrément mieux qu'ils ne se parlent pas du tout pour éviter tout débordement, et étant donné qu'Arès est le seul à collectionner les défaites, cela évite qu'il en fasse les frais le pauvre. Mais cette fois-ci, elle avait eut le nez creux, se disant que ce serait différent, qu'il ne finirait pas la queue entre les jambes en train de partir couvert de sang parce qu'il avait voulu prouver que la force et l'insolence gagnait toujours. Et non. Physiquement il était plus fort, mais la preuve que cela ne lui permettait pas de gagner, on pouvait encore voir les séquelles de leur dernier affrontement. Aux yeux de la Déesse, il avait été comme les autres, mais pour ce qui est de son frère, elle avait l'impression que la blessure et l'humiliation reçut était cette fois-ci bien plus cuisante. La preuve quant à ce combat, il n'y avait pas de propos plus haut que l'autre, ni d'arme. Juste des jeux avec lequel s'amuser à réfléchir dessus pour savoir qui aurait alors la stratégie pure et simple la plus efficace. Faut l'avouer, Athéna ne s'attendait pas à ce qu'il veuille l'affronter sur un tel terrain. Mais il semblait sûr de lui jusqu'au bout. Alors pourquoi pas. La femme aime les surprise, tant qu'elle contrôle tout de même tout au final.

Et elle ne comptait pas faire exception cette fois non plus, engageant alors le jeu, et se servant à boire, elle tendit alors un verre à son frère. Pas d'alcool, voilà qui est parfait pour garder la tête sur les épaules, lui comme elle en aurait besoin. Elle ne comptait pas lui faire de cadeau, ce ne serait pas lui rendre service et faut avouer que pour ce genre de chose la Déesse n'était pas trop douée en fait. Quand il s'agissait de combat, peu importe lequel, c'était une gagnante, une conquérante même. Et comptait bien le rester. Souriant de façon aussi douce que sûre d'elle, un bien drôle de mélange, elle bougeait alors habilement les pions. Ne sous-estimant pas son adversaire qui était des plus calme. Comme elle l'était. Capable de se poser pour réfléchir et agir en conséquence. Peut-être ferait-il un adversaire intéressant avant de se faire battre ? Pourquoi pas. Ce serait la surprise du jour. Coupant juste le silence pour lui faire une remarque sur sa capacité à réfléchir et à jouer aux échecs, l'homme tomba de lui même dans un piège qu'elle n'avait pas tendu. En le flattant légèrement son orgueil avait grandit, le poussant alors à s'enhardir. Pour finalement faire les premiers faux pas de la danse qu'ils avaient engagés. Que c'est bête. C'est ainsi qu'elle commença a prendre clairement un avantage. Avantage que son adversaire ne semblait pas observer, ou alors faisait-il juste semblant. Appuyé sur sa main l'air concentré, la jeune femme parlait très peu. Comme pour rester concentrer. Préférant toujours atteindre la victoire que s'attarder sur des futilités... Elle leva son regard vers lui, c'était à son tour, elle lui dérobait ses pièces pour affaiblir sa défense, faisant alors de temps à autre des actions qu'on pourrait considérer comme risquer pour le piéger.

« Un gage dis-tu ? Tu devrais d'avantage te concentrer sur le jeu au lieux de penser à ça Arès. Mais. Si tu veux.»

Avait-elle ponctué avec le déplacement sûr et habile d'une pièce entre ses doigts fins et longs. Son cavalier ainsi bien placé, ce dernier menaçait le roi de son cadet. Avec un sourire en coin, elle lâcha simplement.

« Echec. »

Il n'avait d'autre choix que de le bouger, et plus un roi bouge sur la fin, plus cela signifie qu'il est vulnérable. Sinon, c'est le sacrifice d'autres pièces. Et elle comptait bien rentrer dans le jeu le forçant alors à reculer, tandis qu'elle lui prendrait tout jusqu'à l’échec et mat. Elle aimait beaucoup le cavalier, de par son déplacement unique. Mais en fait, on peut dire qu'elle aimait beaucoup ce jeu, cela pouvait ressembler à une guerre, à savoir quoi sacrifier et quoi garder pour gagner la partie. Après tout, le seul et unique but est de garder le roi, mais s'il est seul, le roi ne vaut plus rien. Bougeant alors ses pièces pour le coincer, parfois attirer ses pièces maîtresses pour mieux les lui retirer. Elle ajouta.

« Bon. Si je gagne tu devras me composer une chanson pour chanter les louanges de mes victoires, qu'en dis tu ? Ah et bien sûr tu devras me la chanter. »

Nouveau sourire en coin, le tout ponctué par un nouvel échec. La partie sur ce jeu d'échec toucherait certainement bientôt à sa fin... Mais ne lui retirons pas tous les mérites, il faut bien avouer qu'elle avait dût se battre sérieusement, et que c'était la preuve qu'il n'était pas si idiot, dommage qu'il n'utilise pas son esprit de réflexion plus souvent, préférant à cela l'utilisation des muscles. Une preuve qu'elle avait au final raison le concernant. Encore une fois. Au moins, on pouvait dire que la Déesse avait trouvé un gage des plus original, si Arès devait composer une chanson, ce serait certainement amusant à voir et à entendre, ça elle le ferait voir à sa sœur Aphrodite pour sûr ! Elle serait contente.~
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» (F) Soeur rivale
» Tout nu et tout bonzé [attention présence de nudité]
» Money make the world go round ♣ [Pv Akitsuna]
» Un démon plutôt mignon mérite bien une surprise, non ? [PV Greyson] Abandonné.
» Tout ça aurait pu être bien pire

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