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 let's talk about love...

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Re: let's talk about love... | Mar 26 Aoû 2014, 20:20


let's talk about love...
f e a t ; eole ♥

l
l est vrai qu'Aphrodite redevenait une enfant lorsqu'elle parlait de son sujet favoris : l'Amour – enfin, redevenait est un bien grand mot. La passion qu'elle avait pour ce sujet était démesuré. D'ailleurs, la déesse avait passé beaucoup de temps à observer les œuvres des Hommes. Ils avaient l'art de mettre en scène leurs histoires de cœur ! Entre les bouquins, les pièces de théâtre, les films maintenant, la déesse avait de quoi entretenir sa passion et se remplir l'esprit de belles histoires. Les yeux de la déesse se remplissaient d'étoiles à chacune d'entre elle, parfois elle pleurait, parfois elle riait. Cela touchait énormément sa sensibilité. Et, si la déesse pouvait s'émouvoir de petites histoires fictives ou demi-fictives, il en valait de même pour des histoires conter par le dieu du vent lui même. Surtout que ses histoires n'étaient pas n'importe lesquelles. Elles étaient bien réelles. Raison de plus pour que la déesse lui prête toute son intention. Peut être conterait elle une des siennes ? Nous le verrons bien. Pour le moment, elle était contente que son cousin soit lui aussi disponible pour continuer à bavarder. Que s'imaginait-il ? Parce qu'elle était du Panthéon, Aphrodite était la plus demandée de toutes les déesses ? Ah, cela non. Elle était occupée, parfois, mais maintenant ? Non. Elle préférait, dans tous les cas, passer du temps avec son cousin ! Sa réflexion sur les bateaux  la fit rire légèrement !

«  Que veux-tu ? Les Hommes sont incompréhensibles, je pense. Un peu comme les dieux. Mais cela m'étonnes de t'entendre dire ça ! »

Après cette légère précision, Aphrodite remit ses oreilles en marchent et écouta la suite de l'histoire de son cousin. Il était trop chou ! Elle imaginait bien cette histoire d'amour entre un dieu craquant et une petite vampire prétentieuse. Elle aimait la vision qu'avait son cousin, mais tous les vampire n'était peut être pas comme cela. Enfin, dans le cas présente, il avait bien eu raison de la remettre à sa place. Et comment avait-il fait cela ? A l'aide d'une tempête de vent ! Aphrodite rigola de plus belle : c'était bien du Eole tout craché. La déesse le regarda son cousin d'un œil amusé. Le voyant scruté le lieux où ils étaient du regard, elle se dit qu'il avait l'air bien distrait. Quelque chose l'embêtait ? Aphrodite avait tenté de suivre son regard et il semblait que la jeune dieu observait les hommes. Elle s’interrogea à ce sujet, mais ne lui demanda rien. Peut être était-il simplement perdu dans ses pensées ? Oui, peut être qu'il fonctionnait comme Aphrodite. Elle était toujours du genre rêveuse lorsqu'elle parlait de ses amourettes. Celui lui rappelait tellement de souvenirs... Elle avait l'impression que les pensées s'entrechoquaient dans sa tête et était distraire un moment. Athéna avait bien eu l'occasion de voir sa sœur à l’œuvre – et cela la faisait beaucoup rire ! Les amours font revivre les histoires passionnelles vécues et les fruits ou des catastrophes de ces histoires. En des siècles d’existence, les deux dieux devaient avoir de sacré souvenir. C'était même impressionnant qu'ils se souviennent de tout cela.

Après un court instant d'absence, le dieu du vent se remit dans son histoire, ajoutant que ses bourrasques de vent avaient heurté un hybrides. Ceci fit rire le jeune déesse qui s'arrêta net et se tourna vers lui, le regardant sérieusement :

«  Parce qu'on t'a déjà reproché d'être une divinité mineur ? Même chez les races de notre petites île ? »

Aphrodite avait froncé les sourcils. Elle n'aurait pas aimé qu'on lui fasse le coup. Bien qu'être un dieu ne permettait pas de s’autoproclamer roi du monde, il fallait tout de même être respectueux !

«  Tu as bien eu raison ! Il ne faut pas manquer de respects aux dieux.  » elle fit une petit pose, changeant complètement d'expression :  «  Et... cet hybride raton-laveur/démon, il était mignon ? D'ailleurs, c'était bien un homme nan ?  »

Aphrodite était certaine que son cousin allait voir où elle voulait en venir. Elle ne lui avait pas demandé à quand remontait cette histoire, peut être était-ce récent ?

«  Je n'ai jamais rencontré de tel hybride. Mais... On en croise de toutes les sortent non ? Je ne sais plus à quand remonte ma dernière histoire d'amour avec un membre de cette race... » Dit elle, un doigt posé sur la bouche, des yeux pensifs tournés vers le ciel.




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Re: let's talk about love... | Lun 01 Sep 2014, 09:04














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La beauté & le rouquin




Mes amours intéressaient vraiment Aphrodite, si il y avait une personne de la plupart des conquêtes que j'avais eu dans le passé, c'était bien elle, elle savait ma déception face à Ulysse. Cet homme avait été trop beau pour son propre bien. Je me grattais un peu la nuque en repensant à cet homme qui fut le premier mortel dont je m'étais éprit, par mortel, j'entendais par là homme, ^parce que les femmes, je ne sais pas qui est la première, ça remonte à trop loin. Ce n'était pas si important, puis ses histoires, elle les connaissait déjà. Ma cousine s'étonnait que je dise certaines choses, j'oubliais que malgré notre statut divin, il nous restait des émotions, de jolies choses qui nous rendait plus proches des mortels. J'entendais le rire de ma cousine, toujours aussi beau, ce n'était pas agaçant, mais tout ce qu'elle faisait était paradoxalement beau. C'est peut-être pour ça que son amour pour cousin albinos ne lui avait été jamais reproché, puis il suffisait de les voir ensemble pour comprendre à quel point ils se complétaient. Mon sourire se perdait quand elle évoquait mon statut, j'aimais vraiment être un dieu mineur, mais je détestait qu'on me crois inférieur à cause de cela. Puis elle demanda comment était l'hybride Raton, un rire perçait mes lèvres. C'était comique, au fait j'avait été tellement en pétard que je n'avais pas pensé à le mater, dommage. Je réfléchissait, était-il beau, je ne savais pas grand chose. Puis elle évoqua ses histoires anciennes avec cette race les hybrides avaient quelque chose de particulier. Je les aimais beaucoup.

-Je ne sais pas si il est mignon, je n'ai pas pensé à le regarder, j'aurai du, mais bon c'est pas grave. Ma dernière histoire avec un hybride remonte à dix-sept année et m'ont donné un fils. Tu devrais le voir, il est adorable et un joli garçon, bien qu'il ne soit pas roux, il est bien mon fils, c'est choquant de croiser nos enfants qu'on a eu avec les mortels. Mais je ne peux m'empcher d'être fier.

C'était peut-être stupide, mais mes enfants étaient la chose dont j'étais le plus fier et ça valait bien tout l'or du monde. Je souriais à ma cousine, ça faisait un moment que j'avais pas vu ma cousine donc, elle ignorait cette histoire, mais aussi d'autres. C'était difficile à croire, mais il était ami avec un démon, le mec qui était cent pour cent hétéro, mais avec lui, je pouvais m'amuser à draguer. Je souriais à ma cousine. On avait sûrement ça en commun, des enfants. Les dieux sont comme ça, les seuls à être plus ou mins fidèles sont cousin poète et Tonton dark. Ces deux-là avait trouvé leur moitié. Moi j'aimais les choses qui changent, c'était ainsi que je le sentais le mieux. Libre de faire ce que je veux. Je passait une main sur ma nuque.

-Tu as vu tes enfants, toi aussi cousine ? Je parie qu'ils sont aussi beaux que toi, déjà quand je vois Eros, il n'y a pas de doute à avoir. Ma dernière conquête masculine remonte à un demi-siècle, un beau jeune homme.



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Re: let's talk about love... | Mer 03 Sep 2014, 01:01


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f e a t ; Eole ♥

A
phrodite n'avait pas souvenir de toutes les histoires d'amour qu'elle avait vécu. Elle était persuadée qu'Athéna, sa cadette favorite, s'en souvenait mieux qu'elle. Car oui, aussi étonnant que cela puisse être Athéna a eu le droit et le privilège d'entendre chaque histoire d'amour que la plus jeune vivait. Je ne sais pas vraiment si c'était quelque chose de bien ou quelque chose de mal, mais Aphrodite avait toujours aimé parler de cela avec sa grande sœur. Elles étaient très différentes l'une de l'autre, ne partageaient pas les mêmes opinions, mais s'appréciait tout de même. Aphrodite avait parfois l'impression qu'Athéna était la seule sœur et confidente qu'elle n'aurait jamais. Elle appréciait son écoute : calme, mais toujours intéressée. Peut être moins par moment, mais dans tous les cas, elle restait très franche avec la plus jeune qui lui annonçait à longueur de journée qu'elle venait de trouver l'Amour de sa vie. Elle avait fini par le trouver, cette chose qu'elle recherchait tant – sans se l'avouer vraiment. Et ce qu'elle avait trouvé était bien supérieur à tous les bijoux, tous les métaux et toutes ces choses précieuses qui peuvent appartenir à quelqu'un. Arès était bien plus que toutes ces babioles. Il était ce qu'Aphrodite avait toujours rêvé de vivre.

Aphrodite souhaitait à tous de vivre l'Amour comme elle le vivait, de connaître ce sentiment si fort et  si puissant qu'il vous permettrait de faire n'importe quoi pour cette personne avec qui vous le partager. C'était pour cela qu'elle devait sérieusement se pencher sur ses obligations quand le cœur y était. C'est pour cela que la déesse s'intéressait autant aux histoires d'Amour de chacun, elle aimait voir ce qu'il se passait dans la vie amoureuse des autres. Elle savait déceler les vraies relations des autres. Car l'Amour, il existe sous différentes sortes. Il n'y a pas de mauvaises ou de bonnes manières d'aimer, seulement des différentes. Et la différence est obligatoire : il est impossible de vivre  les mêmes choses en tout points dans différents couples. Pourquoi ? Les personnes sont toutes différentes. Tout le monde à la droit d'aimer, tout le monde aime à sa façon, tout le monde pense l'amour à sa façon. La liberté était quelque chose de très important dans ce sentiment. On est libre de tomber amoureux d'une personnes différente de soi, d'une personne qui nous ressemble, d'une personne que l'on aimait pas... L'amour est libre. Il n'est pas contrôlable. Exactement comme le vent non ? Était-ce la raison pour laquelle Aphrodite s'entendait aussi bien avec Eole ? Elle n'en savait rien, se contentait d'apprécier son cousin, de l'aimer d'une manière unique, pour ce qu'il est. Depuis le temps où ils parlaient ensemble de leurs histoires, elle espérait bien qu'il tombe enfin sur le vrai Amour. Qu'il connaisse ça. Qu'il ait cette chance. Mais d'ailleurs, ne l'avait-il pas déjà trouvé ? Aphrodite voulait en  être sûre.

En écoutant l'histoire de son cousin, elle se dit qu'il y avait eu bien longtemps qu'elle n'avait pas eu d'enfant. Est-ce que cela lui manquait ?  Peut être. Elle avait toujours aimé être mère, même absente. Dix-sept ans déjà ? Que le temps passait vite. Elle rigola lorsqu'il lui dit qu'aucun n'avait hérité de sa chevelure rousse. C'était bien dommage. Cette couleur de cheveux n'était malheureusement pas assez rependue, bien qu'elle fasse partie d'une des plus belle de ce monde. Aux yeux de notre déesse de la Beauté. Disons qu'en plus, elle trouvait que c'est le petit plus qui faisait qu'Eole était une dieu très séduisant. Elle ne doutait pas de ses compétences dans ce domaine. Il pouvait lui dire l'inverse, insister, elle savait qu'il avait du charme, qu'il était beau. Et puis... qui avait dit que les choses peu communes étaient forcément laides ? Absolument pas.

« Ce serait un plaisir de le rencontrer, surtout si il te ressemble, bien qu'il n'est pas tes cheveux ! Je suis sûre que tous tes enfants sont adorables ! »

Viens ensuite une discussion sur leurs enfants. Aphrodite n'avait jamais eu l'occasion de réellement parler des enfants qu'elle avait eu avec des humains. Certainement pas avec les dieux. Pourtant, elle en avait eu. Mais vu comme son petit Eros avait été chassé et mal accueilli, elle avait décidé de garder les prochains – qu'elle ne devrait pas avoir dans tous les cas – secrets. On touchait donc un sujet très sensible pour la déesse. Pourtant, un grand sourire s'installa sur son visage. Elle fixa l’horizon en écoutant son  cousin. Elle était devenue pensive. Mais cela ne l'empêchait pas d'écouter ce qu'on lui disait. Eole lui demanda si elle avait vu un de ses enfants. Dire non serait mentir. Elle décida donc de lui dire la vérité, surtout que sa rencontre avec Valentine était toute récente. Elle rigolait :

« Évidement qu'ils sont merveilleux, mes enfants ! » dit-elle assurément « Mais je n'ai pas vraiment eu la chance de tous les connaître. Je suis une mère un peu... discrète. Ou absente, à voir. Avec Éros, tout avait déjà été difficile... Mais puisqu'on était deux, avec Arès, c'était parfait. Je pense que je n'ai pas été un trop mauvaise mère à l'époque ! » dit-elle en rigolant « Mais, dernièrement, j'ai croisé ma fille, une merveilleuse petite fille que je n'avais pas vu depuis... des siècles. Depuis qu'elle est née en fait » soudain, elle se remémora les paroles de sa fille et osa poser la question... cette question qui l'intriguait depuis qu'elle avait rencontré sa fille. « Dis-moi... est-ce vrai que les Dieux n'ont pas le droit de prendre contact avec leurs enfants ?  »

En disant cela, la déesse se rendit compte que le temps avait vite passé. Très vite. Trop vite. Aphrodite s'en voulait de ne pas avoir été plus présente dans la vie de sa fille, mais les circonstances étaient telles qu'elle ne pouvait faire autrement sans que la colère des dieux ne lui tombent dessus. Ou pire, sur sa fille.




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Re: let's talk about love... | Mer 03 Sep 2014, 10:13














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Je restais tout de même positif, avec mes enfants, malgré qu'on ne pouvait pas trop les voir à cause d'une loi tacite qui existait entres les dieux depuis la nuit des temps, ça n'empêchait pas certains dieux de faire une entorse à cette règle, comme Déméter ou moi avec mes quatre fils. Il y a une expression qui disait de faire l'amour pas la guerre, si les mortels savait à quel point les deux dieux s'entendaient bien, ça en choquerait sûrement plus d'un. Je ne vais pas lancer ce genre de chose, de toute façon, les mortels étaient stupides, ils tuaient parfois pour avoir leur promise à leur côté, ce qui était tout à fait ridicule. Je ne me fixais jamais, aucune personne ne pouvais suivre mes sautes d'humeur, pas même ma femme pourtant, elle avait essayé. Puis elle était devenue capricieuse. Je lâchais un petit soupir. Puis elle enchaînait la discussion sur mes enfants en disant que ceux-ci étaient sûrement adorable. Puis elle parla des siens qu'elle qualifiait de merveilleux, elle était fière. Cela s'entendait dans sa voix mélodieuse. Elle avait une fille, qui avait vécu plusieurs siècles, vampire sûrement.

-C'est une loi tacite que les dieux suivent, même Zeus, nul ne sait d'où viens une telle horreur, à ce demander comment j'ai pu élever temps bien que mal Zephyr. Pour moi qui adore ma famille et encore plus mes enfants, cet sentiment de déchirement entre devoir et bonheur de ses enfants. Avoir des enfants est compliqué, encore plus si tu est divinité. J'aurai tellement voulu être là pour eux, moi aussi.

Je racontais comme je l'avais senti à la rencontre avec Daryl, et les sentiments qui ont rendu mon enseignement à Zephyr irrégulier, à l'époque j'étais toujours demandé, pas une minute à moi, mon temps libre à mes enfants résistant à ce sentiment de culpabilité qui montait en moi en disant que j'en ferai des dieux mineurs de mon élément pour m'épauler en me disant que c'était comme cela qu'avait fait Tata écolo pour garder Perséphone. On avait bien besoin de mes fils en ce temps, maintenant, il devait pas mal vagabonder comme leur père. C'était peut-être personnel, ce genre de sensation. Au fond, je n'avais jamais demandé aux autres dieux comment allait leur enfant et comment ils s'étaient sentis par rapport à ces derniers. La discussion avec Aphrodite parlant d'amour au départ, c'était transformé en amour filial.

-Je ne suis pas le plus éclairé sur le sujet, je ne fais que transmettre mon ressenti, j'ai aimé ces mortelles, mais vraiment, mais dès qu'elle portait mon enfant, je me sentais si souvent coupable que je fuyais, les laissant seules. Même avec les enfants avec ma femme, c'était pareil, pourquoi je les aurait marié ensemble sinon parce que j'avais ce sentiment qui me rongeait de l'intérieur.

J'étais triste pour mes enfants, pour ces mortelles que j'ai laissée sous prétexte que je me sentait pas bien, ce qui n'était pas totalement faux. Femmes plus que homme me donnait cette impression, c'était étrange, au final, ça changeait pas grand choses, rien ne retenait ou presque, j'étais libre de faire ce que je veux quand je le veux. Comme le vent, j'aimais et détestait sans limites que ma propre façon de penser. Je souriais à ma cousine, je devais la rassurer un peu, faut dire que j'avais des choses assez triste, nos enfants, toujours un sujet sensible, certains s'en fichait, d'autres non. J'étais de ceux entre les deux, j'adorais mes enfants, car c'était la chair de ma chair, j'aimais traîner, bien que je leur foutait sûrement la honte, un père divin, pas facile à gérer pour ces pauvres gosses. Surtout, si c'était moi. Je posais une main sur son épaule. Je devais la rassurer au moins un peu.

-Au moins, on a pu les voir et leur donné l'amour comme on pouvait, ça je peux pas le nier, après ils grandissent si vite, c'est effrayant. Comme je n'ai pas de point fixe fiable, parce que ma femme risque de me laver le cerveau. Je garde un souvenir de cette rencontre, je me procure une jolie écharpe.

Moi qui n'était que vent et liberté, je me mettait des chaînes avec ce genre de choses, mais rien même les entraves que je me mettais ne m'arrêteront. Et ça, je peux le jurer sur mon honneur et mes meilleurs vents. Je n'abandonnerai pas la partie, sur ces dernières brodé finement de mes mains un peu maladroite leurs noms. Ils m'accompagnaient dans mes voyages dans les cieux, narguant les lois à ma manière.



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Re: let's talk about love... | Sam 06 Sep 2014, 21:32


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D
epuis que la déesse de l'Amour avait croisé sa fille par hasard au Panthéon, elle avait l'impression que son monde avait quelque peu changé. Était-ce parce qu'elle n'avait jamais connu Valentine avant ? Non, ce n'était pas cela qui la dérangeait. Aphrodite connaissait très bien sa fille, elle l'avait observée pendant des années, pendant toute son enfance. Elle avait fait en sorte d'être une bonne mère depuis l'Olympe. Certes une mère absente, mais une mère quand même. Enfin. Aphrodite se qualifiait plus comme une mère invisible : toujours là mais qu'on ne voit pas. Était-ce mieux ? Était-ce pire ? Qu'importe. C'était tout ce que la déesse pouvait faire d'où elle se trouvait... Il fallait que cette petite reste un secret, qu'elle soit cachée. Et c'est ce à quoi Aphrodite avait veillé. Pour cela, la déesse pouvait se féliciter :  personnes, chez les dieux, ne savait qu'elle existait. Personne qui aurait pu faire payer à la mère une conduite aussi peu recommandable. Alors oui, peut être avait-elle été une bonne mère après tout ? La déesse ne pouvait que sa poser la question... C'était la première fois qu'elle en parlait aussi ouvertement. Habituellement elle évoquait Éros, évidement, quelques enfants qu'elle avait eu avant... Mais tous ceux qu'elle avait eu depuis, certainement  pas. Aphrodite avait bien trop peur – même si elle ne l'avouait pas. Cette fameuse loi y était certainement pour quelque chose. Aphrodite en avait eu vent. Elle avait vaguement entendu parler d'une loi interdisant les dieux de voir leurs enfants – enfin les enfant qu'ils avaient eu avec des humains. Mais la déesse n'était pas réellement intéressée par ce genre de choses. Les lois, ce n'était pas pour elle, ou plutôt, ce genre de loi ce n'était pas pour elle. Elle pouvait se plier à celles du mariage – et encore – mais certainement pas à l'interdiction de voir ses enfants. De plus, sa rencontre avec Valentine avait été tout à fait improvisée. La déesse n'avait pas programmé de retrouver sa fille à ce moment là. Mais maintenant que c'était fait, elle ne regrettait rien. Personne ne pourrait se mettre entre sa fille et elle.  Personne. Pas même une stupide loi.

Elle était contente d'avoir parler de cela avec son cousin, Eole l'avait assez éclairé. Disons plutôt qu'il avait confirmé ce que la déesse appréhendait. Mais bon, finalement, cela ne changeait rien. C'était juste une loi de plus en travers de la route d'Aphrodite, rien de plus. La déesse de l'Amour écoutait les histoires de son cousin, toujours le même sourire aux  lèvres. Il était gentil de rassurer la déesse. Bien que celle-ci ne  montre rien, Eole avait du sentir qu'elle était inquiète. Parfois, elle n'était pas très douée pour cacher ce qu'elle ressentait – enfin, avait-elle déjà été douée pour cela ? La déesse de l'Amour était restée bien silencieuse depuis qu'elle avait posé cette question. Peut être que cela c'était remarqué ? Qui sait... Il faut dire qu'elle avait préféré écouter ce qu'Eole lui disait. Et cela depuis qu'elle l'avait rencontré tout à l'heure. Cela arrivait de temps en temps. Notre grande demandeuse d'attention pouvait parfois céder sa place de princesse, passer de l'autre côté et être celle qui écoutait. Et ce rôle lui plaisait, finalement.

« Oui, tu as raison. On a fait ce qui était en notre pouvoir pour les élevés et leurs donner tout l'Amour dont ils avaient besson. Enfin, peut être pas tout, mais le plus possible.  » elle ajouta en rigolant, histoire de faire passer la tension « Ce n'est pas évident comme histoire ! » puis reprit plus sérieusement  « Mais... Je ne regrette pas ces actes. Je suppose qu'il en ait de même pour toi. Les enfants sont sacrés. J'espère que cette loi ne sera pas trop embêtant quand même... »

Aphrodite  lui adressa un grand sourire. Il allait falloir qu'elle prenne du temps pour réfléchir à tout cela, à tête reposer. Elle n'était pas vraiment... Objective. Tous ces événements étaient bien trop récent pour qu'Aphrodite puisse faire la part des choses. Elle observa l'écharpe de son cousin :

« Celle-ci, c'est un souvenir aussi ? » lui demanda-t-elle curieusement.




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Re: let's talk about love... | Dim 07 Sep 2014, 11:21














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Parler des gosses, voilà un sujet à la fois doux et amer, j'étais incapable de mettre les mots exacts sur mes pensées, mes sentiments et ma joie que j'avais quand brièvement, je les croisais. Un coup de vent dans leur vie, voilà ce que j'étais. Qu'un moment fugace dans une vie courte de ces mortels qui ont été la chair de ma chair. Un pincement de cœur, j'étais un peu mal au point, je sentais l'odeur sur mon écharpe fermant mes yeux quelques instants. J'entendais ces paroles, pleines de son amour, nos progénitures était une extensions de l'amour, ce dont elle était la déesse, même moi j'étais soumis à son domaine, et je m'en plaignais pas, loin de là, au moins je m'ennuyais moins en ressentant ce sentiment fort et puissant. Son rire détendait un peu mes muscles crispées à cause de ce moment sérieux. Elle ne regrettait rien, il était vraiment de même pour moi. Puis elle demandait si mon écharpe était un souvenir. Mes écharpes sont des souvenirs, mais aussi un moyen de m’affranchir de ma femme. J'ouvrais les yeux, ses paroles avaient calmé ma peine, être plus présent pur ces enfants, c'était déjà trop tard. Je suis le vent, je suis libre, cette loi ne me faisait pas rester bien longtemps à leur côté, je voyais même pas leur naissance.

-Oui, elle est le souvenir d'une petite mortelle qui été ma fille, elle s'amusait beaucoup avec les vents, ça m'as beaucoup rire en la voyant faire tourner les moulins à vents. Cela fait des siècles qu'elle ne doit plus être de ce monde. Son nom était Agnès.

Je pouvais voir la couture maladroite de mes doigts, je n'avait pas encore l'habitude de le faire. Malgré les siècles et les enfants que j'avais eu, je restait pas aussi doué qu'Athéna pour ce genre de choses. Je ne voulais pas l'embêter avec cela, donc je me débrouillais seul pour garder le souvenir de mes enfants, certains nos sur mes écharpes avaient un peu de brouillard. La curiosité de voir un visage entier, pas une partie cachée, un coup de vent que je ne pouvait maîtrisé, il était plus puissant que moi, j'avais lutté contre lui, trop de fois, la douleur. C'est tout ce qui me restait parfois, mais bien vite je retrouvais ma bonne humeur. Changeant comme le vent, insaisissable.

-Comment vont les choses au panthéon, tu sais, le conseils, j'en ai entendu parler, mais vu de l'intérieur c'est comment ? Tu crois qu'on demandera ma présence un jour ? Bien que j'en doute, j'avoue que ça me rends un peu curieux. Aphrodite, toujours célibataire je suppose. Cela serrait marrant de la voir amoureuse, mais elle est bien trop « sage » pour cela.

S'il avait bien des personnes qui se mêlait pas trop aux mortels c'est Aphrodite et Artémis, bien que la seconde prenait parfois des chasseresses de temps à autres. C'était compliqué tout de même. L'amour est un risque qu'il faut parfois prendre, puis permettait d'être plus juste avec les mortels.


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Re: let's talk about love... | Mer 10 Sep 2014, 17:20


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E
n vu de ce que disait Eole, Aphrodite n'avait alors pas réellement franchit cette règle. Elle n'avait rencontrer sa fille que par pur hasard au Panthéon l'autre jour. Elle avait d’abord reconnu sa chevelure blonde, mais, dans un doute, avait préféré se rapprocher d'elle afin de l'observer : Était-ce sa petite Valentine ? Et il s'était avéré que oui. Du coup, au lieu de passer sa Elle n'avait jamais cherché à la rencontrer auparavant – bien que ce n'était pas l'envie qui lui manquait – préférant qu'elle vive une vie tout à fait normale. Il était vrai que cette règle n'était pas si inutile que cela, après tout les Dieux n'ont pas à intervenir aussi directement avec les hommes. Être trop en contact avec eux créeraient certainement des conflits. Surtout lorsque l'on pouvait voir ce qu'il s'était déjà produit par le passé... Même une toute petite intervention avait parfois de beaux impacts sur la vie des Hommes... Il était donc préférable de rester sur l'Olympe, sagement. Regardant nos enfants grandir et veillant sur eux d'une autre manière. Se rendaient-ils compte de la chance qu'ils avaient d'avoir des parents divins ? A défaut d'être absent, ils veillent sur leurs enfants de la plus divine des manières ! Pouvait-on rêver mieux qu'un Dieu pas très objectif – parce que se sont nos petits enfants chéris – comme bonne étoile ? Je ne pense pas. Enfin, après, tout dépendait des Dieu. Aphrodite n'était pas une déesse bien méchate. Du moment qu'on croyait en elle et qu'on la considérait comme la plus belle femme existant dans cette galaxie, elle était contente et exauçait vos vœux. D'autres dieux étaient un peu plus... en décalage avec leurs enfants. Cela n'avait pas l'air d'être le cas d'Eole. En même temps, il était un bon dieu. Un peu volage, profitant de la première occasion pour charmer une jolie demoiselle et un beau jeune homme, mais il n'était pas méchant. Loin de là même. Et puis, il avait l'air d'être touché par ses enfants. En même temps, Aphrodite ne connaissait que très peu de personne qui ne se sentait pas concerné par leurs enfants. Même les dieux les plus colériques ou les plus sombres portaient un regard plus ou moins attentif sur la chair de leur chair. Néanmoins, l'amertume de la règle n'était tout de même pas effacer par toutes ces bonnes pensées... Mais c'était une sorte de punition non ? Un punition pour un comportement qui n'avait pas lieu d'être ? S'accoupler avec des Hommes étaient interdis. Enfin... Il n'empêche quand même que la plus part des dieux VOULANT des enfants et ACCEPTANT d'avoir des relations sexués – ou même des relations amoureuses tout court – l'avaient tous fait non ? A se demander si cette règle était vraiment utile ou plutôt si les dieux étaient bien attentives aux règles qu'ils posaient ou qu'on leur avait légué... Quel drôle l’individu nous étions.

La déesse de la beauté questionna ainsi son cousin sur ses écharpes. A  priori, chacune d'entre elle était un souvenir d'un enfant qu'il avait eu. A voir la couture, Aphrodite pouvait facilement dire que c'était certainement Éole lui même qui cousait ses petites merveilles. Aphrodite trouvait ce geste  touchant. C'était assez mignon comme manière de se souvenir de quelqu'un. Et puis, les écharpes sont de parfaits accessoires. C'était original. Cela fit sourire notre déesse qui, tout en écoutant son histoire, repensait à toutes les babioles qu'elle gardait dans ses appartements, toutes ces choses qui la faisait se rappeler, qui la faisait se souvenir. Le temps passe si vite... Pourtant c'est bien lui qui marque notre existence, qui prouve que nous existons... Il faut s'en servir comme indicateur, préciser pour ne pas oublier et être oublier ce que nous avons fait à cette période de notre vie.

«  Agnès, c'est un très joli prénom. Une petite française ?  » demanda notre déesse, tout à coup revenue au vif du sujet, ne quittant pas des yeux l'écharpe qu’Éole portait autour du coup et caressait délicatement.  

Le sujet changea radicalement. A priori, Eole s'intéressait beaucoup au statut de Dieu. Et pas n'importe quels dieux, les dieux du Panthéon. Aphrodite en faisait en effet partie, elle pouvait donc en parler ouvertement avec lui. Il n'y avait pas vraiment de cachotterie à faire non ?

«  Écoute, pour le moment les choses vont bien. Les réunions portent toujours sur les mêmes sujets depuis... longtemps : les sans cœurs. » Aphrodite rigola à la question de son cousin : «  Je t'avouerais que je n'en sais rien du tout ! » ajouta-t-elle «  Mais qui sait ? Ce serait bien que tous les dieux se mettent derrière les fesses de ces bestioles... Pour ma part, je me sens un peu inutile... je ne sais absolument pas me battre. Absolument. Et... je n'ai pas réellement les armes et les pouvoirs contre. »

Mais ce qu'Eole demanda ensuite fit encore plus rire Aphrodite. Il se mettait à parler d'elle à la troisième personne maintenant ? Amusée, elle lui adressa un magnifique sourire dont elle seule avait le secret et lui répondit gentiment :

«  Aphrodite ? Évidement qu'elle est en couple, tu as oublié ? M'enfin, son couple officielle, elle s'en fiche un peu ! Les relations hors-mariages sont bien plus... intéressantes ! » Elle fit un clin d'oeil à son cousin avant de lui demander : «  Bon, plus sérieusement, de qui parlais-tu ? »

Ce petit quiproquo, ou emmêlement de pinceaux de la part d'Eole avait bien détendu l’atmosphère du coup.




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Re: let's talk about love... | Jeu 11 Sep 2014, 12:18














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La beauté & le rouquin




J'étais un peu ému d'avoir parlé d'une de mes filles, une mortelle bien étrange qui était à présent dans les enfers de Hadès, je me demande si je pourrai la voir un jour là-bas, je ne pense pas que Tonton Dark apprécie vraiment. Aphrodite présumait que c'était une français, une belle fille, si elle n'avait pas été ma fille, je l'aurais sûrement charmée. Je riais un peu, elle prenais un discours sérieux, les dieux étaient préoccupés par des créatures sombres, des sans-cœurs, on ne savait pas qui les avait crées, mais les dégâts qu'elles faisaient en se prenant aux mortels. Je me grattais le cou, un peu nerveux. J'en avais vu que très peu et j'en avais fait de la chair à saucisse, sans mauvais jeu de mot. Elle sourit et profita de mon étourderie pour tourner ma question au comique. Je rigolais, une petite bavure qui me resterait. Décidément, je suis quelqu'un de très distrait par moment. Là j'avais une belle preuve de mon habitude de parler trop, dans le vent. Je suis bien son maître, vraiment sur ce coup, j'avais foiré.

-Je parlais d'Athéna, je suis tête en l'air parfois, c'est horrible. Oui Agnès était française, une jolie demoiselle que j'aurais bien dragué si ce n'était mon enfant, contrairement au reste de la famille, je préfère me passer de faire de l'inceste avec mes enfants. Je les aime, mais pas à ce point.

Bien que ce genre de choses était fréquente, puis je n'étais pas à l'abri qu'un de mes enfants dans le futur me fasse du rentre dedans, en attendant je profitais de chaque moment avec eux dès que je pouvais, je fermais mes yeux et sentais l'odeur de la lavande toujours présente sur cette étoffe que j'aimais beaucoup. Mes écharpes sont mes chaînes, elle me faisait un certain genre, je l'avais adopté au fur et à mesure tout en gardant le fait que je suivait les tendances, fin celles qui me rendait pas trop ridicule, certains style ne vont pas à ma personne, je le savais pour les avoir tester de moi-même. Je riais un peu, vraiment, je suis un étourdis, le pire de tous, mais c'est qui fait partie de mon carme n'est-ce pas ? Changer ma nature ne servait à rien, je n'était pas quelqu'un de stable, parfois farceur, parfois responsable, tout dépendait du vent qui me portait. Ce vent qui peut changer de direction.

-Puis j'aime la variété, c'est un fait qui ne change pas avec les années qui passe, me fixer ? Il m'en faut bien plus pour le faire. Faut bien que certaines choses ne changent pas.

J'aimais les choses qui bougeait, qui changeait, je suis un dieu tourner par l'avenir, pourtant le passé était présent dans ma tête, je n'oubliais pas, à part quand ma femme s'en mêlait, ça c'était une autre histoire, un récit qu'elle connaissait déjà.

-Ces créatures sont étranges, elle cherche les cœurs, comme un amoureux cherche son âme-soeur, bien que plus féroces. Enfin, ça doit être saoulant de parler de ces bêtes aux conseils, pas besoin d'en dire plus. J'en sais autant que toi sur le sujet, je pense. Tu pense que si les approche normalement, j'aurai plus de chance de les avoir mes côtés ? Je parle des mortels.


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Re: let's talk about love... | Dim 14 Sep 2014, 02:02


let's talk about love...
f e a t ; eole ♥

A
phrodite avait bien vu juste, Agnès était une petite française. Il faut dire que grâce à sa petite Valentine – qu'elle avait envie d'appeler sa petite dernière puisqu'elle venait de la croiser – elle avait l'habitude d'entendre quelques prénoms de cette langue, sa fille étant elle-même française. Notre déesse de l'Amour rigola lorsqu'Eole évoqua l'inceste. Il est vrai que, dans certaines civilisation humaines, l'inceste était mal vu. C'était une hérésie sans nom. Mais chez les dieux, c'était un peu différent non ? L'inceste n'était pas un crime, au contraire, c'était même très pratiqué. Mais entre frère et sœur, comme Héra & Zeus. Enfin, les enfants n'entraient pas en compte dans cette histoire, donc ce n'était pas le même genre de chose que la blague – noire – d'Eole. A vrai dire, Aphrodite avait déjà fait naître des amours impossibles entre des parents et leurs enfants. Mais c'était une simple vengeance, parce que notre chère déesse n'était pas satisfaite par le comportement d'un ou des deux concernés. La déesse trouvait cela marrant. Ce petit jeu l'amusait. Sadique ? Non, si peu. C'était une des raisons pour lesquelles la déesse avait bien apprécié cette blague. L'humour noir était certainement un de ses favoris, surtout lorsque l'on parlait d'amour. Aphrodite ne doutait  pas une seule seconde des propos qu'avançait de son cousin. Elle était certaine que cette petite devait être magnifique, à l'image de son père. Bien que malheureusement elle n'ait pas hérité de sabelle chevelure rousse, car, comme il l'avait dit plus tôt, aucun de ses enfants n'avait eu cette chance ! Aphrodite, d'une oreille attentive, perçu tous les propos de son cousin. Mais elle préféra ne rien répondre, elle comprenait parfaitement ce qu'il voulait dire. La liberté est quelque chose dont il faut profiter, il faut même en abuser. Parfois la déesse se disait qu'elle aurait certainement préféré être un homme. Elle pensait que les hommes étaient plus apte à s'interposer que les petites femmes fragiles... Aphrodite n'avait de force sur-humaine afin de taper du poing assez fort pour se faire entendre. Juste un attitude de princesse. Des caprices d'enfant...

Après avoir légèrement rigolé en voyant qu'il s'était trompé dans le choix de la personne, ayant évoqué Aphrodite à la place d'Athéna, la déesse de l'Amour se ressaisit et se décida à répondre à ses questions. Aphrodite n'avait jamais réellement parler d'Athéna avec qui que ce soit. Elle ne savait pas  si on connaissait la nature de sa relation avec sa sœur. Elles avaient beau être souvent ensemble, elles ne se montaient pas toujours dessus – Athéna détestant le côté tactile des relations – et restaient plutôt discrète lorsqu'elles se voyaient. Souvent, c'était dans des endroits calmes. Peu de monde étaient amenées à croiser leur route donc. Mais elle était contente qu'on Lui demande. Aphrodite enchaîna donc très rapidement, il faut dire que les amourettes de sa sœur... Elle aimerait bien les voir !

« Le jour où Athéna sortira avec un beau jeune homme n'est pas encore venu. Malheureusement. Je me ferais un plaisir de l'accompagner dans cette nouvelle aventure, tu imagines bien... Mais je pense qu'elle ne le fera jamais. Ça fait déjà des siècles que j'attends...  » Aphrodite soupira Elle est bien trop sage, cette grande sœur ! »

Ce sujet l'amusait beaucoup aussi. Rien que le fait d'imaginer Athéna amoureuse était marrant. Elle au bras d'un jeune homme. Jeune homme qui aurait peut être réussi  à briser un peu cette barrière glaciale qu'elle installe autour d'elle consentement. Aphrodite pensait cela, mais elle devait être une des seule à pour se permettre d'enlacer sa sœur ou la surprendre déposant un tendre baiser sur sa joue. Oui, Athéna ne changera probablement jamais... Enfin non, c'était certain. Et on l'aimait comme cela !

Après ce court changement de sujet, notre belle déesse se concentra sur les nouvelles paroles de son cousin. Le sujet changea totalement. Les dieux étaient partis sur les sans cœurs. La comparaison d'Eole était très juste. Ces bêtes là n'étaient pas aussi bénéfique que l'Amour – bien que l'amour ne le soit pas toujours autant qu'on le croit – mais elles agissaient de la même manière. Elles s'emparaient du cœur des gens. Aphrodite hocha la tête : elle était parfaitement d'accord avec son cousin.

« Oui, c'est exactement cela... Bon il est vrai que c'est parfois prenant de toujours parler de la  même chose... Mais bon. C'est un sujet important je pense. Les Hommes sont tout de même touchants non ? On ne peut pas les laisser comme cela, tu ne penses pas ? »

Un sourire triste s'était installé brièvement sur les lèvres de notre déesse. Comme elle l'avait dit, elle n'était pas vraiment très utile dans ce genre de cas. Une fois de plus, elle admirait son Arès. Athéna pouvait bien dire qu'il n'avait aucune stratégie, Aphrodite s'en fichait. Il était quand même de loin le meilleur de tous ! Et bien que la déesse de la Beauté ne soit pas toujours tout à fait au point avec ses histoires de guerres, de meurtres, elle n'était parfois pas tout à fait d'accord... Mais elle restait très admirative, très amoureuse. Eole change de sujet, revenant à quelque chose de plus... doux. Il lui demanda si ses techniques d'approche avec les humains étaient bonnes. La déesse lui sourit et réfléchis quelques instants.

« Hum... Et bien, pour répondre, il faudrait d’abord que je sache ce que tu appelles « normal » parce qu'il y a tellement de façons d'approcher les Hommes... » Elle leva les yeux aux ciel, réfléchissant, cherchant les souvenirs dans sa petite tête D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai pas eu besoin de stratégies ultra perfectionnée afin d'approcher mes futurs conquêtes, mais je suis aidée. Après tout, je suis l'Amour en personne ! »

Aphrodite était prête à donner tous les conseils qu'Eole voudrait. Et même pousser un peu plus loin en utilisant quelques uns de ses pouvoirs. Rien n'était trop beau pour son cousin qui lui ressemblait tant.




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Re: let's talk about love... | Lun 15 Sep 2014, 12:39














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Je la voyais un peu perplexe, sûrement à cause de mes mots sur l'inceste, je me sentais bien trop coupable de les avoir laissé grandir sans moi, que je m'étais interdit de telles choses, quand bien même, ils étaient beaux, après tout, il étaient mes enfants, ils ne pouvait pas être moches. Ils était mêmes très beaux. A cette pensée, je rougissait un peu, peut-être avais-je aimé plus un enfant, pas au point de lui faire un enfant. Peut-être en avais-je embrassé un, je m'en souvenais plus, une mémoire effacée comme la mienne, tout était possible. Elle parla d'Athéna, le jour où elle serait amoureuse, je pense que toute la famille sera au courant. Ma cousine disait qu'elle la guiderait, question amour, elle était plus à même de la guider comme il se doit. Cela devait être quelque chose, imaginer Athéna amoureuse est vraiment une anomalie dans ce monde de fou. Elle était d'accord pour les sans-cœur, ses créatures tuait bien plus de mortels que prévu. Elle avait raison, on ne pouvait pas laisser les mortels ainsi. Ouais, elle ne pourrait pas m'aider, il ne reste plus qu'à procéder comme d'habitude et peut-être que j'aurai une chance de dormir avec quelqu'un le soir. Cette chaleur me manquait, et je ne voulait pas la combler avec ma femme. Je la regardais en souriant.

-Je vais continuer comme d'habitude, juste que je ressens le besoin d'aimer passionnément, c'est un vent fort qui souffle sur mon âme éternelle, d'autres vents viendront sûrement, qui sais dans une demi-heure j'aurai peut-être envie de jouer avec les nuages ou nagerai dans les eaux du lac. Je suis quelqu'un de changeant après tout.

Je riais un peu avant de tapoter doucement ses épaules, j'étais comme j'étais, me donner des faux airs ne m'allait pas vraiment, bien que je pouvais le faire sans aucun souci. On m'a donné ce domaine, il y a fort longtemps, récompense de mon don pour garder le vent et le diriger. Je ne donnais plus des gourdes, comme il y a des siècles, à place, j'aidais discrètement les mortels en poussant les vents dans leurs direction ou non, tout dépendait de mon bon vouloir. Je suis un dieu résolument tourné sur l'avenir. Je riais un peu, décidément, je me prenais la tête pour rien, je pouvais avoir qui je voulais dans mon lit, merci aura divine. Il faut q'ele serve de temps à autres, non ?

-Ce n'est pas grave, je trouverait ce que je cherche, d'une façon ou d'une autre. Je peut-être têtu par moment. Ce n'est aujourd'hui que je baisserai les bras. Cela serait mal me connaître, n'est-ce pas?

Je ponctuais ma phrase par un clin d’œil. Je riais ensuit en me grattant le cou, le prochain mortel que je croisais, hétéro ou non, je le draguerait tant et si bien que j'aurai une nuit bien longue, un sourire satisfait se formait sur mon visage à cette pensée. Rien ne pourrait m'arrêter, et si c'était un des enfants, j'assumerai les conséquences.


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