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 Rien ne vaut une bonne baston et des retrouvailles enfin je crois... (Hayley)

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Anonymous
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Rien ne vaut une bonne baston et des retrouvailles enfin je crois... (Hayley) | Mar 13 Mai 2014, 21:33

C'était un comble, un scandale ! Comme d'habitude personne ne l'écoutait, c'était presque devenu comme un état de fait, on l'écartait prudemment de toute décision, amis par compte on savait lui faire appel. Ah ben quand le danger se présentait, on se souvenait bien sûr de ses talents. Autant vous dire que ce peu d'attention l'horripilait, il se moquait bien d'avoir leur consentement, mais chacun aime avoir une place et d'autant plus si vous vous appelez Arès avec un caractère aussi porté  sur ses accès de colère. Il jurait, envoyait tous les vases qu'il trouvait sur son chemin au sol enfin vu leur nombre ils ne seraient pas regrettés. C'était dingue tout de même ! Ils étaient tous si bêtes pour toujours ignorer son avis. Bien sûr Athéna, ah ça elle on l'écoutait cela allait sans dire, ils avaient quasiment le même rôle, cette femme n'existait que pour lui pourrir la vie, il l'avait su dès qu'il l'avait vue. Elle et ses manières. Elle et ses stratégies. Elle avait cette façon narcissique de le toiser à chacune de ses réussites. Serrant les poings, il avait une envie de se venger non pas sur des objets mais dans une bonne bataille, mais on le retenait sans cesse. Quel mal y avait-il ? Oh et puis zut ! Il était un dieu oui ou non ! Et puisqu'ici ils avaient l'esprit étroit et que le sien voulait se défouler, il était presque tenté d'aller sur Terre. Enfin non, là bas c'était ennuyeux, trop calme en ce moment; cela en devenait écœurant. C'était comme si tout était vouait à lui déplaire. Il soupira profondément, puis ce fut le comble quand il entendit qu'on l'appelait...Oh non pas pour un service encore, ils étaient tous si dépendants de lui dans ces cas là, enfin non il n'y avait pas que lui, ainsi là il avait l’impression que l'on se moquait de lui. il alla vers celui qui l'appelait en s'abaissant à venir comme un chien chien,c'était temporaire mon mignon, t'allait apprendre comment on  se devait s'adresser à sa personne. Il ne fallait pas le déranger dans cet état ce qui lui valut un sourire sadique. Il avait enfin trouvé un défouloir.

"Et moi qui vous cherchez", fit-il le plus simplement du monde.

La suite fut rapide, il le cogna de façon répétée et lui dit de sa voix grave "Et ne t'avise plus de me suivre." Arès ne savait pas le cas si c'était le cas mais peut importe, cela lui a avait fait du bien. Il inspira en tentant de retrouver son calme,mais calmer cet insecte ne lui avait pas servi à grand chose. Il marcha plus loin quand il apprit un fait qui le fit à nouveau bondir. Arès comprit à retard pourquoi on lui avait fait appel,mais forcément c'était trop tard ah... Une activité étrange se déroulait dans les Carpates de transylvanie... Il s'était battu là bas, c'était son terrain, bon il restait plus grand chose du château. Déjà qu'il était en ruine depuis son dernier passage. Donc il y aurait eu des soucis là bas, qui s'en prenait à SES terrains. Sitôt que sa colère lui intima l'ordre,il ouvrit un portail. Une forte lumière l'éclaira, il frappa le sol avant de marcher vers cette lumière aveuglante. Comme il ne savait aucunement, où il allait aterrir, il se changea en un chien au museau allongé, aux oreilles pointues, au poil noir épais. Sous cette apparence, il allait pouvoir faire sa justice comme il le souhaitait. Dès qu'il arriva, il regarda les environs en grognant. S'il n'y avait rien et qu'il était venu pour rien, il allait encore s'emporter. Enfin non il l'était déjà, le voilà qui se mettait à courir en dévastant tout sur son chemin comme une torpille ou un avion de chasse. Il ne savait pas vraiment ni ce qu'il faisait ni où il allait mais là tout ce qu'il voulait c'était massacrer quelqu'un,c'était comme si le sort voulait qu'il fut ici,seul avec sa colère. Déjà que ce château ne ressemblait plus à rien,soyons réaliste,enfin il restait quelques remparts debout tout de même. On pouvait aisément deviner la belle allure qu'il avait dû avoir avant qu'Arès ne débarque comme un fou furieux. C'était son domaine en somme même s'il ne lui appartenait pas et si quelque chose de mauvais s'y tramait, il le considérait un peu comme son fief. C'était sa responsabilité, du moins le prenait-il ainsi. D'un coup se croyant seul, il changea d'apparence en explosant un tronc d'arbre près de lui. On l'aurait trompé. On s'amusait décidément avec ses nerfs, c'était pénible,s'il tenait le crevard qui lui avait dit de venir ici. Alors qu'il faisait un tour sur lui-même dans son habit se rapprochant de celui d'un militaire, il sentit une présence et sans même demander une présentation; il gueula comme un âne:

«  De la compagnie très bien... Viens me voir mon mignon que je me défoule un peu. »


C'était de la pure menace, oui effectivement, Arès avait le don pour toujours en premier provoquer pour mieux affronter l'ennemi qui lui faisait face sauf que l'ennemi ne vint pas devant lui mais derrière lui. Une masse de créatures venues de nulle part fonça sur lui... et là vous vous dites il va se retourner apeuré. Mais de qui parlons nous ? D'un dieu. Pas n'importe quel dieu. Dès qu'il entendit le bruit, il se retourna en hurlant ( oui la discrétion c'est pour les lâches pour Arès) et fonça tête baissée dans toute cette mêlée avec le sourire aux lèvres. Il était heureux là, il allait leur ôter l'envie de revenir sur son fief... Non mais des sans coeur ici, ça va pas non... Dans un sens, comme le coin était désert c'était une bonne planque, mais c'était un lieu d'une bataille que toute leur présence souillait.


«  A moooort ! »,criait-il pour se donner du courage.

En fait, là ils étaient tout de même nombreux, de loin cela devait paraître très suicidaire. Depuis le chemin de garde, on pouvait voir une tâche entouré de plusieurs autres toutes sombres et dénuées de toute cohérence de mouvement. Cela sautait de gauche, de droite, de tous les côtés. A un moment, il se sentit écrasé sur leur poids, se recroquevilla pour se relever brutalement et les envoyer plus loin.

« Aucun honneur, vous faites pitié. »

Il était convaincu de réussir, il ne s'en préoccupait pas; ce n'était pas cela qui allait lui faire peur. Arès passa son doigt sur le plat de sa lame... Là il voulait encore la faire danser dans l'air et découper tout ce qui pouvait passer sous son poids. Soudainement, il fut nostalgique de la guerre de Troie et du fait qu'il n'y ait plus d'adversaire avec un minimum d'intelligence en face, non mais ces trucs étaient chiants, mais ils leur manquaient un grain, sérieux. Déjà ils s'en prenaient à lui, même en groupe c'était du n'importe quoi...




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Re: Rien ne vaut une bonne baston et des retrouvailles enfin je crois... (Hayley) | Sam 24 Mai 2014, 15:01


Rien ne vaut une bonne baston et des retrouvailles
enfin je crois
Allégorie. Je viens d'apprendre ce mot. En fait, coussin vient de m'expliquer un tableau, soit-disant je dois augmenter mon niveau de QG ; Culture Grotesque. Ah non Culture générale. Si j'étais une allégorie, je serais la beauté. Ou la bombe-attitude.  Ou encore la perfection. Bref, tant de mots qui me décrivent si bien. Ah, c'est dur des fois d'être parfait, mais personnellement je le vis vraiment bien et m'y suis habituée.

« Hay' ? Eh oh, Hay ! Il a été fait quand ce tableau ? Et par qui ? Ca fait trois heures qu'on est dessus, mets y du tien... 
-Eeeeuh... C'est en 1500, à l'âge de hommes des massues là, et par Eugène Dutrait ! 
Il soupire, s'affale sur le canapé et dit alors :
-Eugène Delacroix. Eugène Delacroix. En 1831. Répètes après moi. Le tableau la liberté guidant le peuple, Eugène Delacroix, 1831.
Je tourne en rond, les mains croisées derrière le dos, les doigts entrelacés, le nez en l'air. J'ai quitté l'école, et en fait non.
-Le tableau la liberté guidant le peuple, Eugène Delacroix, 1831. Le tableau la liberté guidant le peuple, Eugène Delacroix, 1831. Le tableau la liberté guidant le peuple, Eugène Delacroix, 1831. Le tableau la liberté guidant le peuple, Eugène Delacroix, 1831.


Je répète, répète, en espérant que ça finira par entrer dans ma pauvre tête. Je rouvre les yeux, et vois alors une très grande lumière. Je commence  à la connaître, c'est un portail. Je n'ai pas le temps de l'éviter (j'ai déjà mis le pied dedans comme un gros boulet (bien que je ne sois pas grosse)). Je ramène mes bras devant mes yeux afin de les protéger de cette lueur à vous en niquer la rétine et les remets le long de mon corps une fois le trajet fini : comme toujours, on fait difficilement plus rapide.

Je suis sur des pierres, un château se dresse devant moi. Si je tourne la tête, une plaine à perte de vue. Le château semble désert et est à moitié détruit.

Des cris, je tourne le nez, derrière moi un homme plutôt grand et imposant se bat comme un homme préhistorique, il fait du bruit, et envoie bouler de nombreuses bêtes noires et rapides.

Je n'ai pas le temps de réfléchir, l'aider ou non, que je sens mon menton frapper violemment le sol.  Je lâche un cris de douleur et sens un poids sur mon dos, quelque chose qui me rue de coups. Mon sang ne fait qu'un tour, et bien que sonnée, je me retourne, sur le dos, afin de faire face à ce qui semble être une grosse masse noire pétrole. Je distingue à peine si il y a plusieurs protagonistes, combien ils sont et si  ils ont de jambes ou de bras.

Badabom, Badabom, les battements de mon cœur s'accélèrent, je sens l'adrénaline monter dans mon  corps entier, un éclair vient s'abattre sur moi et surtout sur le groupe qui s'est agglutiné autour de moi. Je profite de leur confusion pour me lever et tituber un peu plus loin. Certains ont disparus, certainement carbonisés, d'autres semble subir un arrêt cardiaque plutôt douloureux.
Un autre se jette sur moi et je sens bien, de par mon corps, mes sensations, mes doigts qui crépitent, encore conducteur d'une électricité qui ne me chatouille même plus, que lancer une seconde décharge ne sera pas possible.

Je dégaine quelque chose. Quoi, je n'ai pas le temps de m'en rendre compte, et le poste devant moi, pointe aiguisée tendue vers l'agresseur qui vient s'embrocher net avant de disparaître. Un couteau. Mes yeux s’écarquillent. Ce couteau. Ce couteau que ma mère m'a donné, petite, en me disant de le cacher sur moi, toujours. Il est donc toujours sur moi, dans une sorte de jarretière, où je l'y glisse.

Il est vrai que j'ai peu écouté ma mère, mais ça, ça a toujours été un enseignement, petite je le cachais, je me baladais toujours avec une arme, même si moi même je l'oubliais. Il était comme une partie de mon corps, comme mes bras, mes jambes, ma tête ou mon cœur. Il était en moi, sa présence rassurante même si au final j'oubliais qu'il était là.

Comme quand on a mal au dos, on se rend compte que celui-ci est utile quand on ne peut plus l'utiliser, quand on en est séparé. Cette présence si discrète qui est cependant devenue vitale.
Jamais je n'avais eu à sortir cette arme, j'en avais même oublié son existence, mais là, comme un réflexe, comme si mon cœur, dans une pulsion de désespoir, avait demandé au couteau de sortir de sa poche et de se glisser entre mes doigts.


Tremblante, je ramène mes mains jointes contre mon cœur, toujours fermement accrochées au couteau qui ne semble même pas être sali d'une trace de sang.  Je sens tous mes muscles crépiter, comme si une nouvelle décharge allait survenir (je ne sais d'ailleurs pas si c'est moi qui l'envoie, cette décharge, ou si elle vient vers moi.)

Je me souviens alors qu'il y a un mec, derrière moi, ou du moins pas loin. Je fais volte-face et vais à sa rencontre. Arrivée devant lui, je suis bien plus petite, mais rien à foutre. Je pose mes mains sur mes hanches, écartes légèrement les jambes et relève le menton. Je lance alors, sèche ;
« Bon, j'suis où ? C'quoi votre truc en ce moment ? J'suis où ? En gogolitavie du sud sûrement hein ? »

Je hausse un sourcil, décidée à avoir ma réponse, tout en faisant danser le couteau entre mes doigts. Si déjà je pouvais savoir où je suis, ça serait pas mal.


© FICHE D'APOLLINA POUR LIBRE GRAPH




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Re: Rien ne vaut une bonne baston et des retrouvailles enfin je crois... (Hayley) | Dim 22 Juin 2014, 20:14

Arès se disait qu'un bon combat n'était jamais superflu tout ce qui était entrepris pour se sentir toujours plus vivant. Chaque coup était tous un cri de délivrance, les ennemis se faisaient de moins en moins nombreux, on va dire qu'Arès avait pris une partie du gâteau et qu'il n'avait précisément en tête qu'il n'était pas seul et puis cela n'aurait rien changé. Il se retourna après l'avoir laissé un temps dans un silence,oui cela ne l'avait pas gêné de ne pas lui avoir parlé tout durant qu'il restait en bataille,après tout il n'avait pas demandé de secours. Il se retourna en la toisant jusqu'à ce que son regard descende vers ce qu'elle tenait tout en refilant un coup autour de lui, il s'approcha d'elle. En fait, il continuait de se défendre tout n'étant plus vraiment absorbé par son combat qui était presque fini à vrai dire. Elle l'avait rejoint et avait dû sans qu'il s'en rendre compte participer.

En fait, il s'était rendu compte de sa présence,mais n'en avait juste pas tenu une trop excessive attention. Peut-être plusieurs minutes s'étaient écoulées depuis son arrivée,il s'enfichait à vrai dire. Il croisa les bras tout en sautant pardessus tout ce qui l'entourait avec une forte indifférence. Tandis qu'il progressait vers elle,il tentait de se rappeler de ces vagues paroles auxquelles il n'avait pas prêté une oreille très attentive. Oui, elle était venue devant lui décidée et lui il lui avait tourné le dos de peur d'être surpris sans rien dire,puis touts'était enchaîné, en fait oui il l'avait vu mais bon sur le coup il ne faisait attention à elle que véritablement ici. Il ne savait aucunement si cela porterait préjudice pour la suite, mais il reprit comme  si sa question venait d'apparaître,comme si oui elle existait dans son espace vital. C'était un peu lui qui avait décidé quand devait débuter la conversation, d'autant que cette femme semblait peu satisfaite d'avoir été reléguée à un service d'attente plutôt précaire. Arès était un être impulsif,mais très impliqué quand il s'agissait de se battre, tout passait derrière cette activité. Comme le combat l'avait un peu éloigné,il se rapprocha d'elle... voilà le point où ils se trouvaient donc,il avait retrouvé le fil que le combat lui avait fait perdre. Un air paisible se fit sur son visage quand il lui demanda :


." Où nous sommes...? Parce que tu ne sais pas ?".

Bon, comme pour premier contact,cela promettait d'être épique. Arès l'observait pour comprendre surtout pourquoi elle était venue comme ça sans qu'il ne fasse aucune action.

".... Et ce couteau d'où vient-il ? ... Il m'a appartenu voilà longtemps. "

Il passa près d'elle pour lui subtiliser afin de déterminer si effectivement il connaissait cette arme. Arès aimait prendre les initiatives,que cela marche comme il voulait et là que l'on vienne le voir sans qu'il ait rien demandé avec une enfilades de questions,cela le dépassait... Non,mais est-ce que lui débarquer comme ça ? Oui,mais bon lui ce n'étaient pas les autres et il le montrait assez par son attitude marginale.  Dans le fond, il aurait ai comme cette femme devant lui mais comme on dit souvent, parfois on ne se supporterait pas en face. Ah ce n'était pas souvent dit ? Arès le pensait souvent pourtant quand il se représentait une journée, couché dans son lit. Il allait persister à vouloir lui prendre sans rien lui demander car après tout "il valait mieux demander pardon que la permission", quel beau principe digne des plus belles actions d'Arès. Le dieu de la guerre avait décidé d'air ainsi sans aucune règle de politesse ou autre, on n'était pas là pour boire un thé !Et puis bon...tout en essayant d'avoir entre les mains l'arme sans user de sa force, il dit :


" On est en Transylvanie."

D'accord,pour le guide de voyage on repassera. Non,mais Arès n'avait aucune envie d'être plus clair que cela, elle avait ce qu'elle cherchait comme information. Il fallait bien lui fournir un peu de réponses, sinon elle risquait de s'énerver et de ne pas lui apporter de réponse.N'ayant aucune envie de totalement perdre son temps, il consentit à lui répondre dans sa grande sollicitude naturelle...




Anonymous
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Re: Rien ne vaut une bonne baston et des retrouvailles enfin je crois... (Hayley) | Mar 08 Juil 2014, 16:15


Rien ne vaut une bonne baston et des retrouvailles
enfin je crois
Il m'ignore, continue son combat comme si je n'étais pas là. Comme si MOI je n'étais pas là. Il me cherche. Je suis sûre qu'il me cherche. C'est pas possible autrement. Je mords ma lèvre inférieure en restant là, les bras croisés, attendant que môôôsieur finisse ce qu'il a à faire de plus important. J'ai le temps de réfléchir, au moins. Parce que pendant qu'il fait valser les masses de glue noirâtre, moi j'ai rien à faire. C'était quoi le mot déjà ? Ah oui ! Allegorie. Là maintenant, si je devais être une allégorie, ça serait celle de la patience, car je suis à bout de nerf et pourtant je ne dis rien. Déjà il se permet de m'emmener à perpette les oies, et ensuite il ne prend même pas la peine de me répondre. Ah ! Enfin ! Il se dirige vers moi. Ca y est, j'existe.

" Où nous sommes...? Parce que tu ne sais pas ?".
Bah. Non. Si je demande c'est que je ne sais pas. Il est con ou il le fait exprès ? Encore plus bizarre que Lyrnaël ! Je secoue la tête gardant mes bras contre ma poitrine, comme pour me protéger de je ne sais quoi.
".... Et ce couteau d'où vient-il ? ... Il m'a appartenu voilà longtemps. "
Dit-il en me piquant mon couteau. MON COUTEAU. Putain mais il lui manque vraiment un fusible c'est pas possible. Je le lâche de suite par réflexe, de façon à ne pas me faire saigner avec la lame, car en bonne sous douée que je suis je ne le tenais pas par le manche. Des fois je me désespére. Pas souvent, mais ça m'arrive. Le garder ainsi c'était comme dire « vas y mon pote prends c'est que du bonheur ! ». Y a vraiment des fois j'ai l'impression d'être blonde, je vous jure. Je jette un vif coup d'oeil sur une de mes mèches, non, elles sont bien noires corbeau. Aussi noires que le mec devant a des cheveux blancs, et qui scrute mon couteau comme un bijoutier scrute une vieille bague dans le but de dire « elle ne vaut rien » alors qu'en fait elle vaut des millions.  

" On est en Transylvanie."

Putain, c'est où ce truc ? Au final il ne m'aurait rien dit ça serait revenu au même. La Transylvanie, c'est un mélange entre Transexuel et Sylvie ? Non quand même pas. Comment ça c'est un pays ? Mais ça je le sais ! Ce que je ne sais pas, c'est où c'est ! C'est fou comme les gens aiment partir dans de lieux au nom compliqué. Comme pour souligner une supériorité du style « moi je connais et toi pas ahaha ».

Je profite d'un moment d’inattention du mec pour lui reprendre l'arme et la ranger dans ma poche. Je le regarde dans les yeux et lui lance alors :
« Alors, ça tu touches pas, c'est perso'. Si tu veux tout savoir c'est  à ma mère, j'ai pas saisi toute l'histoire mais... … ... » Je marque un temps d'arrêt, puis écarquille les yeux. Je recule de trois pas, prends le temps de scruter de haut en bas l'individu qui se trouve devant moi. Non. Pas possible. Nada. Niet. Non. J'ai dis non. Une bataille dans ma tête, entre ce que je veux et ce qui est. Je déglutis, recule d'encore un pas, comme si la distance allait me permettre de penser le contraire. Mais non. Je vais pouvoir remixer la phrase culte de Dark Vador. Je pense bien qu'il est mon père. Si on peut appeler ça père effectivement car on dit souvent que le père n'est pas celui qui conçoit mais bien celui qui éduque. Là maintenant tout de suite, plein de phrase me viennent en tête. Des trucs cinglants, tout ce que j'ai voulu dire. Ces soirées que j'ai passées à dire à Coussin ce que je ferais le jour où je le retrouverais. « les préservatifs ça existe tu sais ? » ou encore «  Tu connais toutes ses filles qui disent « moi mon papa il est policier » ? Moi je peux maintenant le dire haut et fort puisque je te connais enfin, « moi mon papa c'est un mec totalement stupide ». Mais j'arrive pas. Toutes ses phrases dignes d'un film émouvant, magnifique, elles ne sortent pas. Peut-être parce que je réfléchis trop ? Peut être parce que je me souviens de ce qu'Ethan m'a dit, soit « t'es une demi-déesse » ? Et que ça insinuerait que mon père est un Dieu ? Dieu de quoi au juste ? J'espère malgré moi que ça n'est pas un truc stupide, même si Dieu de la connerie lui irait bien. Car fille du Dieu de la connerie, ça ne gère pas du tout. Je sais que je devais lui sortir un truc. Mais quoi donc... Ah oui !

Je réussis enfin à ouvrir la bouche, je le fixe dans les yeux, de loin, et me lance enfin, en grande bavarde que je suis. Pas grave si il ne pige pas, il est sensé comprendre, merde, flemme d'expliquer.
« Donc, t'as le bonjour de maman, déjà.  Ensuite, t'es Dieu de quoi au juste ? Et réponds moi cette fois, en toute légitimité je suis ta fille alors m'ignores pas, ça m'énerve. Pour ce qui est du couteau, il est à ma mère en fait, elle m'a toujours dit de le garder avec moi, donc c'est ce que je fais.  D'autres questions ? »


Je respire lentement, lourdement, méfiante. Ca n'est pas comme ça que j'imaginais nos retrouvailles, et ça n'est pas comme ça que j'imaginais mon père. Pour faire le portrait robot que je m'étais imaginée, je pensais à un mec qui était beau jeune (châtain peau hâlée, musclé..) et qui serait devenu laid en devenant vieux. Or, il semble déjà étrangement jeune comparé à ma mère  et il n'est pas moche. Voilà qui compromet tous mes plans. Toutes les insultes que j'avais préparées ne marchent pas. Pourquoi ma vie n'est pas un film, hein ?!

Je sens quelque chose s'accrocher  à ma jambe, je baisse le nez et vois une chose noire qui tente de me faire tomber. Je hausse un sourcil et lui lance une décharge suffisante pour l’assommer. Faut pas me chercher. C'est pas le moment. Non, ça n'est vraiment pas le moment.


© FICHE D'APOLLINA POUR LIBRE GRAPH




Anonymous
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Re: Rien ne vaut une bonne baston et des retrouvailles enfin je crois... (Hayley) | Sam 06 Sep 2014, 18:44

Patience et bonne humeur étaient tout de même des notions à prendre en compte pour des retrouvailles, non? Une personne que vous n'aviez pas vue depuis longtemps,vous cherchiez à en savoir plus n'est ce pas ? Enfin cela pouvait apparaître une évidence quand on ne s'appelait pas Arès après un combat. Même si celui-ci était d'une simplicité enfantine, il avait su éveiller son désir de vouloir en découdre.Enfermé dans cette bulle, il en avait oublié le peu de savoir_vivre dont il disposait. Elle était là à lui poser des questions, lui la seule qui le dérangeait c'était qu'elle ait en sa possession ce couteau.Le reste le lieu ou le temps lui étaient égal,oui cet objet avait eu le mérite d'attirer sa curiosité. Il l'aurait même regardé plus en détail si elle ne lui avait pas repris rapidement. Pinçant les lèvres, il aurait bien eu envie de lui reprendre et c'était bien ce qu'il allait chercher à faire. Prenez un homme n'aimant pas être contrarié et vous aurez tout compris à Arès. Son regard se fit plus dur. Quand elle lui dit que ce poignard était un cadeau de sa mère, son regard se fit presque moqueur. Cela devait être le poignard auquel il pensait, la réaction de cette fille ne fit que confirmer ce qu'il pensait.  Elle se mit à reculer comme si elle avait vu un fantôme. Ce qu'il avait pris pour de la peur par simple habitude n'était rien d'autre que de la surprise car tout s'enchaina vite par la suite. La jeune femme se mit à partir dans un grand discours où elle désigna par le nom dieu et père dans la même seconde.  Il mit ses bras sur ses hanches bien amusé par la tournure des événements. En voilà une qui n'avait pas froid aux yeux ma parole et étrangement ça lui plaisait.
[color= #660099
" Ce couteau est à moi",fit-il d'un ton moqueur."Tu penses bien que sinon je ne me serai pas donné la peine de le prendre. Sinon... ce que je trouve amusant...[/color]

Il se mit à la regarder tout en marchant autour d'elle comme un vautour.


"C'est que tu sais que je suis ton père sans connaître ma fonction."

Arès s'arrêta pour qu'elle se rende compte de la bestiole qui la regardait depuis un moment et qui s'était accrochée à sa jambe. Sa vitesse de frappe fut rapide,un bon coup d'électricité et l'envahisseuse n'était plus qu'un lointain souvenir.

"En tout cas, tu sais ce que tu veux, c'est déjà pas mal",se moqua t-il.

Ne pas dévoiler toute son identité, c'était plutôt distrayant d'autant qu'elle lui plaisait bien dans ses façons de réagir. C'était bien sa fille, ça ne faisait aucun doute. L'ignorer aurait pu être divertissant enfin pour le moment, il ne voulait pas qu'elle s'éloigne comme cela. De toute façon où irait-elle, ils étaient en plein milieu d'une ruine. Autant être un peu agréable et profiter du moment, par agréable Arès entendait "rechercher la conversation",cela allait de soi. Avec les non-dieux, il avait toujours cette attitude dédaigneuse qui en agaçait plus d'un tout en se mettant sur ce piédestal qu'il se forgeait lui-même. Si elle ne trouvait pas, bien sûr qu'il lui dirait sa fonction. Oh mais avant il allait la laisser chercher juste pour voir si elle était aussi patiente que lui. Intérieurement, il était en total accord avec cette idée. Dans sa tête, il se frottait les mains alors qu'il gardait une allure digne en face de sa fille.

"Sinon, tu as remarqué je ne t'ignore plus... enfin pour le moment".

Alors l'ignorer la faisait bondir,allons bon nous allons voir cela. Ses yeux la fixaient attendant une réaction comme un spectateur devant un dénouement scabreux. Il n'avait pas relevé le bonjour de sa mère, après tout ... pour lui il n'existait qu'une femme : Aphrodite. Ce n'était qu'un amour de passage.




Anonymous
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Re: Rien ne vaut une bonne baston et des retrouvailles enfin je crois... (Hayley) | Mar 28 Oct 2014, 16:00


Rien ne vaut une bonne baston et des retrouvailles
enfin je crois
 « Ce couteau est à moi  »

Dit-il. C'est bon je ne suis pas blonde j'avais compris ! A moins qu'il soit cleptomane  ou antiquaire ça m'aurait étonné qu'il me le prenne comme ça. Je me mords la lèvre inférieure. Là maintenant de suite je veux deux choses. En bonne gamine égocentrique et non patiente, je vais vous les énumérer. Premièrement, je veux savoir qui il est plus en détail. Deuxièmement je veux rentrer chez moi pour glander, sans devoir apprendre des trucs qui ne me serviront jamais. Et si je pouvais avoir un muffin au chocolat ça serait le top. Cependant je crois que même si je veux tout ça, je ne l'obtiendrais pas, du moins pas tout de suite. Et ça m'énerve. Profondément. Je suis vexée dans mon amour propre. Je lève le nez vers lui ; il me dépasse d'au moins une tête mais ça ne m'empêche pas de vouloir lui tenir tête. A son aura, je sais qu'il est un Dieu, à sa réaction, je sais que son couteau est celui que MON père est à MA mère. Par conséquent je sais qui il est par rapport à moi, et j'en viens presque à m'admirer dans ma force et vitesse de réflexion. Un léger sourire se forme sur mes lèvres à l'entente d'un presque compliment  
 «  En tout cas, tu sais ce que tu veux, c'est déjà pas mal  »
Evidemment que je sais ce que je veux ! Sinon je serais sacrément dans la merde ! De toute façon dans la vie faut toujours se demander ce qu'on veut, la réponse « je ne sais pas » n'existe pas. Si on sait ce qu'on veut, on avance, car on ne se laisse pas porter par des images floues qui au final ne font que nous ralentir. Je suis peut être stupide par moment, dans ma façon de faire les choses sans -trop- réfléchir ; mais des fois je réfléchis un peu, ça m'arrive.
Je ne sais pas trop quoi faire, entre me plier à ce qu'il veut, car après tout j'ai pas envie de mourir si jeune, et encore moins de la main de celui qui m'a donné la vie vu à quel point il fait flipper. D'un autre côté, j'ai envie de m'imposer car j'ai l'impression que c'est uniquement de cette façon que j'obtiendrais des réponses.

 «  Sinon, tu as remarqué je ne t'ignore plus... enfin pour le moment  »
Je hoche la tête, silencieuse,  le regardant toujours dans les yeux dès que c'en est possible -je vous rappelle que je n'ai pas la capacité de tourner la tête à 180°. Je m'avance d'un pas, l'obligeant à déformer son cercle (il a fini par laisser une trace ronde au sol à force de tourner comme ça) et me retourne face à lui, pose une main sur ma hanche avant de me rendre compte qu'il a eu EXACTEMENT la même mimique que moi. C'est flippant. Je cligne des yeux quelques secondes (le temps que ça me monte au cerveau) avant d'engager des mots :
 «   Bah encore heureux, ça serait plus compliqué pour parler si tu ne m'écoutais pas !Après tout tu veux des réponses à propos de ce couteau -je le désigne du regard- et moi à propos de toi. »

Je le regarde de haut en bas, scrutant chacun de ses vêtements, en espérant que par je ne sais quel miracle les réponses me viendront toutes seules. Je vais être sincère avec vous, il m'est totalement impossible de savoir qui il est puisque je n'ai JAMAIS appris mes cours, et encore moins ceux d'histoire quand ceux-ci parlaient de la mythologie Grecque. Comprenez, je voyais pas l’intérêt d'apprendre la vie de gens MORTS, encore moins de personnes que j'estimais n'avoir jamais existées.. Bon, je me plantais sur toute la ligne, mais personne ne m'a jamais dis que Hadès existait, qu'il passait sa vie à chercher des stylos, et qui plus est qu'il me demanderait de l'aide, ni que mon Père était un Dieu aussi, et qu'un jour j'aurais eu besoin de savoir ce qui le qualifiait ! Merde quoi, à croire que l'éducation nationale ne fait JAMAIS son boulot correctement.

Après quelques secondes, qui s'apparentaient à des dizaines de secondes, voire même une minute de réflexion intense, je laissais hésiter un
 «   Dieu du narcissisme.. ? -de ma bouche le mot narcissique n'est pas une insulte vu que j'assume totalement de l'être-   J'vais être sincère j'ai jamais appris ce genre de choses, sur terre ça m'est passé à deux mille au dessus de la tête. » je regarde de plus près ses accessoires, plisse les yeux et demande alors «   de la défense ? De la protection ? De la vaillance ?  »
Trop de questions  à la fois, mais c'est comme au Qui Est-Ce ?, je lance tout ce qui me sort par la tête de peur de l'oublier. Je suis pas super réfléchie comme fille mine de rien, j'agis, puis je réfléchis quoi, c'est spontané chez moi..


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Re: Rien ne vaut une bonne baston et des retrouvailles enfin je crois... (Hayley) | Sam 15 Nov 2014, 22:51

Arès réalisait les choses petit à petit, tout s'assemblait comme les pièces d'un puzzle. Il ne s'était pas départi de sa démarche qui comme un métronome marquait les silences de ses fins de phrases avec la même rigueur. Comme tout bon guerrier, la démarche d'Arès était particulière tantôt discrète quand il  ne voulait pas se faire remarquer tantôt comme ici bien marquée quand il cherchait à vouloir impressionner. De toute évidence vu l'attitude de son interlocutrice c'était pas gagné, gagné, la preuve était qu'elle brisa de façon délibérée le cercle. Ah ben elle n'était pas sa fille pour rien. Quelque part cette attitude allait peut-être marquer un changement d'attitude chez Arès, qui sait. Pour le moment, il la regardait l'air moqueur, un brin supérieur toujours.

" Et qui te dis que j'ai les réponses... et que j'ai envie de les donner. Ce couteau tu sais n'est pas unique.

La maison d'Arès était digne de sa fonction, il y avait entre autre toute une panoplie d'armes qu'il avait essayées allant des armes à distances aux armes court portée. Si vous dépassiez cette salle, vous tombiez sur une mappemonde avec la situation de chaque pays par des puces de couleur. C'était un inventeur de l'Olympe qui lui avait confectionné, elle était gigantesque, magnifique, un vrai puits à science sur la politique du monde. Il fallait bien s'occuper quand on avait l'éternité à tuer. Elle eut le mérite de le forcer à toujours marcher d'un pas si solennel comme s'il passait en revue un régiment. C'était quasi instinctif, il mettait soit les bras le long du corps , soit il balançait légèrement les bras en rythme comme ici. Après elle le détailla de haut en bas, la pauvre c'était une mortelle, elle ne devait pas avoir l'habitude d'un homme aussi beau que lui. Faut dire que les mortels n'étaient pas d'une très grande beauté. Quand on fréquentait la déesse de l'amour, on savait ce que ce mot signifiait c'était bien autre chose que quelques vêtements jetés sur l'épaule pouvant tenir lieu de chiffon. Mode ridicule. Gens ridicules. Enfin, ils étaient parfois amusant, cela les rachetait quelque peu... Il ne changea pas de position tandis qu'elle s'apprêtait à parler de nouveau. Ce qu'elle lui dit le fit souffler de l'air comme un taureau sur le point de charger, mais il n'était pas tout à fait en colère.


" Faut dire que pour vous les mortels... nous voir ça vous en bouche un coin, hein ? La vaillance oui, mais oublie le reste. Je né dans le conflit, je me nourris de votre stupidité, je suis le dieu de la guerre. Mon nom est Arès. Cette réponse te va, mademoiselle je braque un tout petit couteau. Très menaçant. Enfin... Ton nom ?"

Il ne s'était pas donné la peine de tenter une grande question d'envergure, ni même de montrer une émotion quelconque... Bah, c'était juste une enfant qu'il avait faite un jour, puis qu'il avait oubliée entre temps dans un coin du monde. Le monde était vaste, elle n'était pas seule, hein.

" Sinon, il n'est pas affûté assez, tu fais plus de mal avec ta capacité d'électrocution qu'avec sa lame à mon avis...
"

Sage conseil pour une première discussion père-fille. D'autres pères n'auraient pas apprécié revoir leur fille en possession d'un objet aussi dangereux entre leurs mains, ils auraient supposé qu'ils pouvaient courir un danger. Arès savait que le conflit était partout, sous plusieurs formes alors pourquoi le craindre. Il faut s'en prémunir, mais le craindre... Très peu, il avait beau de se faire détester par tout l'Olympe ou en bonne partie du moins cela ne l'empêchait pas de dormir le soir.

[color#660099]" T'es toujours aussi nerveuse ou c'est ta grande qualité ? ", rit-il.[/color]

Pour le moment Arès ne voyait que ça, il l'avait vue massacrer une ombre discrètement qui s'accrochait à elle, se battre. Enfin, en dépit des apparences, la rencontre commençait bien. Elle avait eu lieu sur un champ de bataille improvisé, dans un rythme soutenu de mouvements bien dosés, quoi de mieux pour tenter une forme d'entente avec le dieu de la guerre. Il avait une façon particulière de montrer qu'une personne l'intriguait. Même si elle n'avait jamais vu ces choses, elle avait foncé comme ça tête baissée.

" Un peu tête bêche  aussi ?"

Elle était juste en face de lui. Arès se faisait un malin plaisir à tenter de l'analyser, il savait ce que l'on pouvait ressentir lorsqu'un personne retire les voiles qui vous couvre, surtout s'il s’agit d'un inconnu. On se sent impuissant et ce jardin que l'on aurait pu bâtir ensemble se volatilise comme neige au soleil.




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Re: Rien ne vaut une bonne baston et des retrouvailles enfin je crois... (Hayley) | Lun 29 Déc 2014, 17:23


Rien ne vaut une bonne baston et des retrouvailles
enfin je crois
 Je sais pas ce qui me saoule le plus, qu'il aie réponse absolument à TOUT, ou que moi j'ai plus rien à répondre après. C'est vrai quoi, c'est chiant ! Si c'est comme ça je suis bien contente d'avoir vécu sans durant l'intégralité de ma vie, ça m'aurais pompé l'air dès ma plus tendre enfance et j'aurais fais un blocus avec mes couches culottes.
« Faut dire que pour vous les mortels... nous voir ça vous en bouche un coin, hein ? La vaillance oui, mais oublie le reste. Je né dans le conflit, je me nourris de votre stupidité, je suis le dieu de la guerre. Mon nom est Arès. Cette réponse te va, mademoiselle je braque un tout petit couteau. Très menaçant. Enfin... Ton nom ? »
Je râle histoire de dire que c'est bien parce que je veux bien que je lui donne, et non pas car je me sens obligée :
«  Hayley, puis en fait ça m'a bouché un coin car t'es le seul mec au monde qui est heureux d'être en gogolitavie du sud en fait. Mais ouais sinon ça me va comme réponse, surtout car t'as expliqué. Tu sais que sur terre pour les guerres on dit toujours « c'est des raisons économiques/ de croyances » jamais on dit « c'est la faute à Arès ?  »
Je le regarde me fixer avec attention, c'est fou, il est encore moins bien élevé que moi, au moins je suis discrète quoi ! Ou du moins je fais tout pour le faire, quand je fixe les gens. Lui il me regarde dans les yeux, de haut en bas, bas en haut, diagonale droit diagonale gauche j'ai l'impression d'être au commissariat. C'est chaud quand même. Je l'écoute continuer, je crois que j'ai jamais autant respecté quelqu'un si ce n'est moi même :
«  Sinon, il n'est pas affûté assez, tu fais plus de mal avec ta capacité d'électrocution qu'avec sa lame à mon avis... »
D'accord, mais ça je le savais  déjà ! Ce truc je ne le sors jamais, c'est comme les pinceaux dans ta trousse au collège, ça ne sert à rien, mais si jamais, tu sais que tu en as. Même lorsque je n'étais pas au courant pour mes pouvoirs, je ne m'en servais pas -aussi si je tuais quelqu'un, c'était la taule, moyen quand même. Un coup de pied dans les parties ça marche tout autant voire mieux. Et c'est pas puni par la loi !

«  T'es toujours aussi nerveuse ou c'est ta grande qualité ?  Un peu tête bêche  aussi ?»
J'arque un sourcil puis commente :
«  Tu aurais préféré te retrouver face à une fille qui garde son nez dans les bouquins ? Puis je suis pas nerveuse, simplement... Que je suis pas tranquille en fait. »

Je me tourne vers le château en ruines et plisse les yeux. Quand soudain je vois un mec lambda, qui nous regardait depuis tout à l'heure, du moins c'est ma conclusion car en voyant que je le voyais, il s'est caché je ne sais pas où. Je pousse un couinement de surprise et regarde le grand homme (en taille) qui est pas loin de moi :
«   c'est un pote à toi lui où il était pas prévu et il a vu absolument TOUT ce qui vient de se passer ? Genre mon arrivée par un portail qui fait de la lumière, toi qui te présente okalm itoo ? »

Après tout, ça se trouve c'est un bon ami à lui et il vont prendre l'apéro... ? Ou alors ça n'est pas le cas et ce mec est sacrément dans la merde, d'autant plus si c'est pas un être magique !


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Re: Rien ne vaut une bonne baston et des retrouvailles enfin je crois... (Hayley) | Mer 07 Jan 2015, 10:24

Arès la regardait comme s'il semblait tout connaître alors qu'il se trouvait devant une inconnue. Elle avait des similitudes avec lui, c'était une certitude. Jamais elle ne pourrait prétendre cependant être aussi forte que lui, il ne fallait pas abuser. Ce n'était après tout qu'une demi déesse, enfin elle avait un petit caractère bien à elle. Le souffle d'Arès se fit plus fort tandis qu'il réfléchissait à son cas, les yeux posés sur elle en cherchant à ce qu'il allait bien pouvoir lui sortir. ll avait comme une réputation à tenir et il tenait bien à la conserver. Dès à présent, cette jeune femme allait la connaître, même si elle l'avait déjà plus ou moins vue. Quand elle lui évoqua son nom, il lui fit un léger sourire, ce sourire qui n'était pas hautain. Il comptait bien s'en rappeler. Hayley en voilà un nom plein d'originalité, il ignorait si c'était sa mère qui lui avait donné, mais elle avait du goût. Comme il avait eu le temps de bien la regarder, il tenta d'imaginer le nom qui lui aurait donné. Hayley continua cependant sur le même élan coupant court à sa réflexion. Son attention contrairement au début de leur rencontre était plus fixée sur elle. Il ne fallait pas se voiler la face, le fait qu'elle soit sa fille avait joué. Elle lui disait que les guerres n'étaient pas dues à sa personne. Sa main se mit devant sa bouche avant qu'il ne secoue la tête. Dans chaque conflit, il était soit spectateur soit il aidait le camp qu'il souhaitait. Chacun croyait sa cause juste et selon lui tout se valait. C'était toujours les mêmes motifs qui revenaient : la conquête de territoires ou de ressources, la revanche ou la libération de peuples. Si on se positionnait juste de ce côté-là les guerres étaient lassantes, c'était justement le contexte qui faisait qu'elles étaient uniques et donc intéressantes d'après lui.

" Oh mais j'encourage tu sais, les mortels sont assez grands ou stupides pour se battre sans mon aide", rit-il.


Une fille qui aurait la tête dans ses bouquins... Son regard se posa sur Hayley, une image se juxtaposa à la sienne. Il la voyait lisant un livre tandis qu'il lui parlait en hochant la tête d'un geste entendu. Cela se serait sans doute fini de façon simple. Le livre aurait été arraché, détruit, bousillé et la conversation aurait peut-être débuté. Une certaine mauvaise foi l'habitait toutr comme lui lorsqu'elle lui avouait n'être "en fait" pas tranquille et non nerveuse comme il avait osé l'affirmer.  Dis donc, elle se justifiait à présent, il n'en était que plus satisfait.

"Au moins, je n'ai pas à te le faire bouffer ce bouquin".

La patience n'était pas son fort, cela avait le mérite d'être clair. Arès savait trouver des personnes qu'il n'appréciait pas même ça se ramassait à la pelle, mais il ne se gardait pas pour leur faire regretter. Tout en remettant ses habits une nouvelle fois, il allait ajouter quelque chose. Depuis les hauteurs, au même instant, il vit ce que voyait sa fille... et s'il avait effectivement TOUT vu cela posait de grands problèmes. S'il lui était arrivé de participer aux batailles, il se dissimulait malgré tout... Levant le bras  devant Hayley pour montrer qu'il s'en occupait, il avança vers cet homme tranquillement. Hadès lui avait sans arrêt répété d'être discret, de faire attention à la manie qu'il avait de toujours se faire remarquer. Cela pouvait lui arriver car justement il ne faisait pas assez attention. Passer sa vie à faire attention en voilà une occupation qui manquait de matière...

" Bonjour toi, ne bouge pas."

Rien à dire le "bouge pas" avait mal sonné à ses oreilles, puisque le type crut bon de détaler. Il faut dire que le ton sec d'Arès se dispensait de tout commentaire... Le soupir que fit Arès était un mélange de colère et d'agacement. Pourquoi on s'amusait à courir après ce genre de personnes qui seraient jugées comme folle parmis ses pairs? Quel était l'intérêt ? Personne ne croirait à des portails, des dieux anciens. Enfin, il se changea en chien sous les yeux de sa fille pour mieux le pister et ne tarda pas à le retrouver grâce à son  flair. Arès n'avait pas fait attention si pendant qu'il sautait parmi les gravas, elle l'avait bien suivi, mais la situation était assez grave pour ne pas qu'il s'éternise. L'odeur qu'il avait laissé était fraiche, ce qui facilitait les recherches dans tous ces couloirs.


"Je le maitrise, tu l'assommes ?"


Son idée était de l'étourdir, puis de le transporter dans un endroit loin d'ici afin qu'il doute de ce qu'il avait vu ici... C'était son meilleur plan en réserve. Son regard se fit plus joyeux. Dès qu'il y avait du mouvement, qu'il devait faire preuve d’ingéniosité, il se sentait dans son élément. Il se comparait souvent à Athéna pour tout ce qu'elle faisait en le surpassant, mais il lui était arrivé de l'espionner pour mieux anticiper, son plus grand défaut. Apprendre à connaître ses ennemis, c'était pouvoir percevoir leur point de vue de la situation, devenir comme une conscience analogue à la leur. Le dieu de la guerre ne savait rien de ce type... enfin les mortels se valaient tous, soit il chercherait un abri hors de portée de lui soit il se cacherait dans les environs en attendant qu'ils s'éloignent. Deuxième option ici... Arès ne grognait pas, tout simplement parce que cela lui rappelait un de ses loisirs : la chasse.




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Rien ne vaut une bonne baston et des retrouvailles enfin je crois... (Hayley)
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