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 Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley]

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Anonymous
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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Dim 13 Avr 2014, 16:24




Paris est une destination familiale

♫ j'ai failli mourir, YOUHOU ! ♫


Nota bene pour Lyrnaël Khaedis, ne plus jamais faire la course à la démone fuyarde ! Non pas que c’est épuisante, non pas que c’est dangereux, mais surtout c’est… Chiant ? Non mais quelle idée de fuir par le métro ?! Personne n’en à l’idée, et même Lyrn ne ferait pas ça pour dire que faut vraiment être con, et on sait que William en est un bon de con ! Au début en plus le blond pensait qu’ils ne vont pas la suivre jusque là-bas… Bah si !

En fait on n’a pas dit au jeune adulte qu’il fait partit d’un groupe de suicidaire ! C’est génial, comment ça on sent l’ironie mais pas du tout !  Résultat le blond se retrouve avec la demi-sœur sur les rails… Avec un stylo Bic, tueur –Non vous me laissez dans mon délire du Bic !- Sérieux, les tournures commence vraiment à devenir irritante, pourquoi elle se rend pas, tout le monde sait déjà la fin ! Enfin peut être… ? Restons zen, enfin ce n’est pas comme si, Hadès est hyper rassurant quand même… Aller courage petit blond ! Commençant à avancer pour se trouver la voleuse. Il sent un bout de son poignet se faire prendre, celui-ci se retourne et voit la personne la plus rassuré du monde lui disant pour pas qu’il est peur…c’est quoi cette perche qu’elle lui tend ?

« Oh mon dieu heureusement que t’es là je suis mais d’un terrifié, je crois même que je vais me faire dessus là… »

Dit-il en ricanant, une petite moquerie ? Bah ouais, il se détend un peu à sa façon quand même ! Ce n’est pas comme s’il peut crever à chaque tournant ! Enfin façon de dire quand même… Mais alors qu’il trouve le temps long, voilà maintenant la voleuse, pas trop tôt !  Mais le souci c’est qu’elle approche les deux demi-dieux… Lyrnaël sourit d’un air défieur, après tout il va ne pas chialer quand même. Il recule un peu, mais résultat, les nerfs de la sister lâche, et quand je dis lâche c’est il lâche vraiment !!

« BON, 'LISTEN, TU ARRÊTES TES CONNERIES, TU TE STOPS ET TU RECULES, MERDE. »

Une façon de s’imposer devant la démone qui semble vouloir dominer les deux gamins. Le fils d’Arès rit un peu dans la façon que Hay essai de se montrer bien imposante quand même, c’est amusant ! La lumière se rallume d’un coup, ce qui a le chic d’aveugler un peu Lyrn, qui ne s’y attendait pas sur le coup. Mais alors que la démone à reculé un peu, il entend un bruit très peu rassurant qui arrive dans son dos ? Voyant au loin les lumières arriver rapidement…. Le train vient de passer sur Lyrn…
QUOI ?!

Non mais non, faut pas mourir, c’est bien le moment ! Comment le narrateur va faire si tu meurs Lyrn, revient vite à la vie, ce n’est pas le moment, comment on va faire sans toiiiiii…. AH ! Non fausse alerte ce con a eu l’intelligence de se coucher pour regarde le dessous d’un train, avec de gros yeux très rassuré…. Quand il pu enfin voir le plafond, avec un air un peu…Choqué souriant avec un rire nerveux…

« Je crois… que je peux me la péter d’avoir vu un train du dessous en marche…. J’ai vu la mort ! Youhou ! »

Façon bien rapide de se remettre, le jeune homme se relève doucement, un peu titubant quand même. S’étirant un peu, puis regarde partout, c’est bien le moment de l’avoir perdu… Regardant un peu partout, le môme rit en mettant les mains derrière sa tête.

« Retour case départ ! »

Lyrnaël avance tranquillement et ouvre la porte d’issue de secoure de service pour sortir de ce lieu. Se retrouvant dans une rue qui pu l’urine, où certain clodos squatte… Ce n’est pas ici qu’on va trouver une démone sauvage…

« A tout les coup, je sens qu’on va finir sur la tour Eiffel à courir sur les barres ! »

Dit-il en ricanant tout en enlevant la poussière de Hocus-pocus, qui est encore traumatisé de ce qui vient de lui arriver, bah quoi ce n’est pas souvent qu’on passe sous un train dans le sens vraie…


©Natu de Cocktail-Graph'




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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Ven 18 Avr 2014, 17:35



Paris est une destination familiale

PV Hayley et Lyrnaël






Pourquoi est-ce que rien ne pouvait se passer normalement ? Pourquoi les imprévus existaient-ils ? Que personne ne réponde « oh allez, c'est plus fun comme ça », ou ils se retrouveront à bouffer leur langue. Non ce n'était pas cool de mettre un peu de piment dans une vie, comme certains le disaient. Ou en tout cas, ça ne l'était pas pour le pépé qu'était Hadès. Pourquoi donc fallait-il qu'on lui casse les pieds, bon sang ? Il n'avait absolument rien demandé, alors pourquoi c'était lui qu'on cherchait ? Attendez, il était tranquillement assis à son bureau en train de travailler quand toute cette histoire avait commencé ! Résultat, le voilà qui se baladait dans les tunnels du métro tout en suivant les auras de deux gosses d'Arès (qui avaient encore moins demandé à vivre cette aventure que lui) et d'une fichue chapardeuse à qui il rêvait de faire la peau. Ou de la lui arracher, tiens, ce serait une bonne leçon pour elle. Sérieux, plus ça allait et plus les techniques de torture qu'il s'imaginait utiliser ou essayer sur elle se multipliaient sous son crâne. Un peu à la manière d'un virus dans un corps humain, mais en plus dangereux encore – et évidemment, en plus douloureux. Tout était de la faute de cette saleté, elle devrait avoir honte. Elle avait fait de sa journée un bazar pas possible. Quelle perte de temps, si seulement il pouvait employer ses pouvoirs plus librement sur la planète bleue... Eh bien, la petite chipie aurait été transformée en rôti de démone bien croustillant dans la station. Quelques murs et wagons auraient été abîmés au passage, mais ça n'aurait pas été bien grave, si ?

Au final, le plus embêtant aurait été que quelques humains n'auraient rien loupé de la scène. Seulement, même s'il n'y avait eu qu'un seul témoin, cela aurait été contraire aux règles. Eh oui, même les dieux en avaient ! Encore heureux d'ailleurs, imaginez donc un Arès lâché sans limitations. Ce serait.... Ben la guerre, hein. L'époque où les déités pouvaient user librement de leurs pouvoirs (tout du moins relativement librement) en présence des mortels était depuis longtemps révolue, après la Grèce antique ils avaient décidé de ne plus se manifester ouvertement devant les Hommes. Par conséquent de se faire passer pour des personnes normales lorsqu'ils se rendaient sur la surface, bien qu'ils attiraient beaucoup d'attention sur eux lorsqu'ils descendaient (ou montaient dans son cas, puisque le plus souvent il venait de son royaume). Pourquoi ne pas tout simplement enfreindre ces règles quand bon leur chantait ? Voyons, si eux devenaient irrespectueux de leur principes, où allait le monde ? Non, ils se devaient de ne pas se croire au-dessus de leurs responsabilités juste parce que leurs pouvoirs étaient immenses. Pour formuler cela simplement, ils ne devaient pas montrer le mauvais exemple. Vous pensiez vraiment que c'était l'envie qui lui avait manqué, de mettre fin à cette course poursuite le plus rapidement possible pour retourner à sa pile de travail ? Eh bien non. En plus, il préférait encore ne pas abîmer ce que la cleptomane avait volé.

Enfin bref, tout en avançant silencieusement à côté des rails du métro parisien, Hadès ruminait bien des pensées. Qui pour la plupart n'avaient rien de positif, vous l'aurez compris. Sa patience était à toute épreuve, vous l'aurez compris.
Celle d'Hayley l'était tout autant, d'ailleurs : quand ils furent tous réunis, la voleuse compris, elle piqua une crise de nerf impressionnante et lui hurla « d'arrêter ses conneries ». Ah, pour le coup ils étaient du même avis, cette histoire avait assez duré. Mais là où ils n'étaient plus en accord du tout, c'est quand la demi-déesse relança le courant en frappant le mur. La lumière étant l'un de ses pires ennemis, notre brun dut fermer les yeux en plaçant son bras devant tout en lâchant un petit râle dans lequel se mêlaient l'agacement et la douleur. Plus par réflexe qu'autre chose, il se rapprocha alors du mur, s'éloignant ainsi du métro qui passa tout près. Lorsqu'il rouvrit les yeux Lyrnaël était en train de se relever, visiblement quelque peu choqué même s'il blaguait comme s'il ne venait suuurtout pas de frôler la mort. Ensuite, l'adolescent avait exprimé l'évidence à voix haute : ils avaient avancé de trois cases pour reculer d'autant.

Car ils n'étaient plus que tous les trois – encore. La quatrième personne avait dû traverser la paroi grâce à un don de passe-muraille. Chouette, comme capacité, hein ? Ouais, non, pas quand celle qu'on cherchait à attraper la possédait. Fallait-il rappeler que la chasse était le domaine d'Artémis, pas le sien ? Lui n'avait aucun goût pour cela. Que cette chapardeuse arrête un peu de le fuir, donc... M'enfin, ce serait sans doute trop lui demander.
Ne pouvant retenir un soupir d'une irritation qui s'était partiellement transformée en lassitude, le roi des Enfers sortit des sous-terrains et pesta intérieurement en voyant la ruelle dans laquelle ils atterrirent. Dire que Paris était censée être l'une des plus belles villes du monde.
Son arrière-petit-neveu lança un nouveau trait d'humour, qui ne le fit pas rire.

-Je crois surtout qu'il est temps d'en finir.

Son ton quelque peu menaçant exprimait bien son agacement. Ça suffisait. Il allait débiter cette saleté de voleuse en petits morceaux et tenir parole en accordant un souhait aux deux gamins, puis basta la planète bleue. S'il restait là trente minutes de plus à se faire gruger par une démone née de la dernière pluie, notre chthonien allait griller un fusible. Son calme habituel s'effritait légèrement.

Fort heureusement, Hadès pouvait encore sentir l'aura de sa cible. Celle-ci avait avancé sur quelques mètres après avoir fui en traversant le mur et finit par s'arrêter, sans doute pour se reposer un peu. De plus, à part quelques chats errants, il n'y avait aucune âme qui vive près d'eux. Alors sans prévenir, il posa se mains sur les épaules des deux adolescents et les téléporta tous les trois jusqu'à la localisation de celle qui les avait fait courir un peu partout.
Ledit emplacement se trouva être une vieille gare désaffectée. Ils y retrouvèrent bien évidemment leur grande amie (kof kof), mais aussi... Une demi-douzaine d'autres personnes. Apparemment elle ne travaillait pas seule, mais appartenait à un gang de voleurs. Ce qui était amusant, c'était que leurs races étaient diverses et variées : on trouvait du vampire, du démon, de l'elfe, de l'ange déchu, du mage... Non pas que le « bon conseiller » s'intéressait au caractère hétéroclite de ce groupe, même leur nombre ne l'intéressait pas. Son regard pourpre se braqua vers la voleuse, qui était en train de montrer à un vampire (qui était sans doute le chef) sa récolte. Et puisque tout le monde s'était tu et figé en le voyant débarquer avec les deux sang-mêlés, sa voix résonna dans le silence comme si elle venait tout droit des limbes qu'il gouvernait tandis qu'il s'adressait directement à leur chef.

-Ces objets (il indiqua alors d'un mouvement de bras les bijoux et le stylo que la cleptomane tenait) appartiennent à mon épouse et à moi-même. Remettez-les-moi, ainsi que celle qui me les a volés, et aucun mal ne vous sera fait, à vous ou à vos autres compagnons.

Plutôt clair pour une mise en garde, non ? S'ils n'avaient pas compris le message ou ne s'étaient pas rendus compte qu'ils étaient face à quelqu'un de vraiment dangereux, c'est qu'ils faisaient parti des pires idiots qu'il lui ait été donné de croiser.
Évidemment, Hadès surveillait le stylo. Après tout, cet artefact était particulier : en écrivant la formule adéquate avec, que ce soit sur une surface solide ou non, on pouvait accomplir beaucoup de choses. Quitte à avoir sollicité l'aide des deux enfants, il préférait encore qu'ils ne meurent pas en sa présence.  




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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Ven 25 Avr 2014, 15:53



❝ Paris est une destination -presque- familiale
• feat. Lyr et Hadès •



Je reprends doucement mes esprits, je ne crains évidemment pas la foudre, mais la lumière d'un coup dans mes pauvres yeux de biche absolument magnifiques, ça me fait mal. Je viens de m'auto-niquer la rétine. Sans le vouloir. Et il semblerait que Hadès ai encore moins supporté ce choc que moi. Evident, quand on est un gros ours dans sa caverne, sortir et voir la lumière ça doit faire mal. Enfin, je deviens méchante. Mais c'est sa faute, aussi. Il me fait courir dans tout Paris pour un stylo.

Lyrn se relève, il s'était couché sur les rails. Je crois bien que  là je peux assurer que ce mec est totalement fou à lier ! Sous un train. SOUS UN TRAIN QUOI.

«  Je crois… que je peux me la péter d’avoir vu un train du dessous en marche…. J’ai vu la mort ! Youhou ! » Lance Lyrn. Je lui jette un regard désemparé avant de lever les yeux au ciel. Non, je ne lui demanderais pas pardon. Non, ça n'est pas moi qui ai remit ce putain de train en marche ! Je suis douée, forte, admirable, absolument  parfaite, mais je ne suis pas agent des trains, et je ne suis pas Zeus. Moi je répare les grille-pain c'est déjà bien assez.

-Je crois surtout qu'il est temps d'en finir.

Ah.. Ca n'est pas à moi qu'il faut le dire, hein. Moi j'étais pour que cette course poursuite prenne fin avant qu'elle commence ! Je me contente de grogner, ma patience est à ses limites et je sens que le prochain qui me cassera les pieds verra ses couilles tomber. Vous pouvez tout-de-même remarquer que même énervée je fais des rimes magnifiques. Ah. Je m'admire tellement. Contrairement à certaines, je n'ai pas tout dans le cul ou dans les seins, j'ai aussi une intelligence et un sens de l'art très prononcé. Enfin, de l'art. Je n'ai jamais aimé les tableaux d'art moderne, je ne comprends pas. Moi aussi je sais avoir mes règles sur une toile et après le vendre ! Je préfère l'art plus.. Normal. Bon, certes, y a des tableaux chiants, mais y en a aussi de magnifiques. Et j'envie les dessinateurs car moi je dessine un papillon on voit vaguement un chat. Bref, fermons cette parenthèse qui s'éternise, car me parler à moi même ne fera en rien revenir la démone voleuse de bic.

Je sursaute, une main se pose sur mon épaule, je ferme les yeux et me retrouve dans la seconde qui suit.. Quelque part. Oui je sais, c'est vachement clair comme explication mais je suis dans la totale impossibilité de vous dire où je suis vu que je ne le sais pas moi même ! Et puis même si je le savais, si un vieux pédophile m'entendait, il me retrouverait. Alors non merci, je ne tiens pas à me faire violer ! Je sais que mon corps est tout simplement parfait mais ça n'est en aucun cas une raison pour me violer, j'aimerais pas me faire violer.

Je me dégage de l'emprise du Dieu, scrute les lieux. Le ciel est gris, le ciel est moche. Ah mais ça n'est pas le ciel ! Je plisse les yeux et distingue les rails, de vieux trains. Tout est soit gris, soit  rouillé. J'entends des chuchotements, me décide à regarder devant moi et voit alors tout un attroupement de gens. Je recule tout d'abord, effrayée, puis constate qu'ils le sont autant que moi. Ce sont donc des gens qui savent à qui ils ont affaire. Pour le coup je ne parle pas de moi mais bien d'Hadès.

Seule la voleuse continue de parler, à un autre qui s'est tue lui aussi et nous regarde avec un air inquiet. J'étouffe un rire. La situation dans laquelle elle est me fait vaguement penser aux moment où, en classe, tu parles à ton voisin, qui semble t'écouter. Puis après cinq minutes de conversation, où tu as évidemment craché sur tout le personnel du lycée, tu te rends compte que toute la classe te regarde, le prof comprit. Vous voyez un peu ? Et bien là c'est la même. Sauf que toute la classe, c'est un gang qui la laissera très certainement tomber, et le prof n'est rien de plus que le Dieu des enfers -bien que celui-ci soit bien mois effrayant que ma professeur de maths, je vous l'assure.

Elle se retourne, nous regarde de haut en bas, semble beaucoup moins confiante. L'ours prend alors la parole, sa voix résonne dans tout le bâtiment, il est caremment flippant.
« Ces objets  appartiennent à mon épouse et à moi-même. Remettez-les-moi, ainsi que celle qui me les a volés, et aucun mal ne vous sera fait, à vous ou à vos autres compagnons.  »

J'ai du mal à imaginer ce mec avec une femme, avec ses allures de gros ours. Enfin, si je commence à imaginer tous les gens que je croise en couple je crois que je vais sincèrement déprimer.

La voleuse fait trois pas en arrière, lance des regards désespérés à ses compagnons qui ne bougent pas, on ne distingue même pas une once de regret dans leur attitude et leur regard. J'ai peur pour elle. Si elle ne m'avait pas fait courir dans tout Paris, j'aurais peut-être pensé à l'aider. Idée que j'aurais de toute façon  abandonnée en voyant Hadès. Mais j'aurais tout de même eu un peu de compassion. Mais  là elle m'a fait courir alors non !

Hadès pose son regard menaçant sur elle, elle s'arrête, puis s'avance vers nous, non sans jeter des regards haineux à ses compatriotes qui ne bougent toujours pas. Elle lance les objets à Hadès, hautaine, semblant vouloir faire croire qu'elle s'en fout, bien qu'à son air on voit bien qu'elle flippe plus qu'autre chose.
«  J'en ai pas b'soin t'façon, j'sais plus comment ça marche. »

Je grogne, dépitée. Si j'avais su, j'aurais pas rallumé toute la station ! Mais non, il a fallut que môôôdemoiselle ne nous le dise pas et me fasse perdre mon temps et mon énergie.

Je croise les bras, le groupe se dissout, nous laissant tous les quatre au milieu de cette vieille gare désaffectée. Je pousse un soupire bruyant et lève les yeux vers Hadès. Non pas que j'ai envie de rentrer mais... Si, j'ai envie de rentrer. Et une fois que je saurais qui est mon père, j'espère bien qu'on retournera au moins en haut, que je me sente plus chez moi qu'ici.



•••

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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Lun 28 Avr 2014, 21:21







Paris est une destination familiale

♫ Moi méchant ? Pas du tout! ♫


Méchante personne, c’est tout ce qu’il y a dire, réponse terminer au revoir ! … Bon okay, mais ce mot ne vas pas à la personne que vous pensez ! Lyrnaël vient d’affronter la mort, ce blond prend tout dans l’humour n’est-ce pas amusant d’affronter la mort ? Pour le Khaedis oui… C’est vrai que beaucoup de gens passent sous les trains, mais peu en ressortent avec juste de la poussière…

Enfin bref, ce môme n’a aucun sens de la logique c’est tout ! Regardant les deux qui semblent clairement en avoir ras-le-bol. Ce jeune adulte le montre très peu, mais lui aussi en a marre de courir surtout que bon, ce n’est pas son genre d’être hyper sportif ! Gardant ce sourire complètement crétin, le jeune homme aller avancer quand la nounou de service leurs saisit le bras pour les téléporter. Cette sensation n’est pas agréable, comme un retournement d’estomac gratuit !

Se retrouvant face à un groupe, qui semble peu soudé, car clairement dès qu’on a trouvé la victime tout le monde la regarde. Voilà pourquoi Lyrnaël apporte peu d’importance aux gens, des traitres qui ne faut jamais avoir confiance !  Bien que la personne soit victimisé un peu, le jeune homme ne fait que pouffer devant cette vision pour lui hilarante. La femme approche tête basse, c’est bien le moment de ce faire passer pour la victime.

«  J'en ai pas b'soin t'façon, j'sais plus comment ça marche. »

Elle ne sait plus ? Ah bah c’est bien dommage, gardant un sourire assez narquois le jeune homme la fixe comme un chat qui a trouvé un joujou. Regardant le Stylo lancé, le môme n’a pas peur et l’attrape devant Hadès. Grand sourire aux lèvres. Jouant avec en le faisant tourner avec ses doigts, un vrai petit démon qui n’en est pas un.

Penchant la tête avec un sourire doux, elle commence à partir, tout fini bien ? Oh que non ! Lyrnaël n’a pas fini lui !

« Eh toi ! Dis-moi, tu crois partir comme ça ? »

Celle-ci se retourne, avec sa tête de victime… Pathétique ! Un sourire presque adorable, de la part de cet homme, il n’est pas conseillé de le fixer avec croyance qu’il est gentil, il peut presque être digne d’hérité de son père ce gamin…

« Tu ne sais plus l’utiliser ? Alors on a qu’à tenter sur toi ? Comme ça tu t’en ressouviendras ! »

La demoiselle fait un grand pas en arrière, mais se fait attraper par le bras de Lyrnaël, on croirait que dans son regard elle a vu la mort. Le blond approche le crayon avec un grand sourire digne de son père. La femme se débat comme elle peut.

« Je t’en supplie non non ! NON Votre grandeur aidez moi !!! NOOOOON!»

Riant, le garçon lui poke le nez avec un pauvre bic qu’il a dans sa poche. Intervertir les objets, un jeu d’enfant. Lui lâchant pas le bras, le gamin regarde la nounou et sourit.

« Je peux la garder ? Aller dit ouiiiiiiii !!! Ma maman adorer avoir la poudre d’aile de Démone, puis comme c’est une vilaine fille ! Une vilaine, vilaine fifille… »

Un grand sourire se dessine sur son visage, méchante personne qu’est Lyrnaël, enfin après pour une fois qu’il pense à sa mère, enfin surtout qu’à défaut de croissant il ramène une compo pour les potions on ne va pas cracher dessus ! Ne la lâchant pas avec un sourire, il regarde Hadès avec cette fois un regard plus mignon.

« Bon nounou, tu me dis qui est mon père, histoire qu’on rentre chez nous après. Tu l’avais promis non ? »

Une promesse est une promesse, il attend son cadeau tranquillement, en gardant une tête non-sérieuse, comme quoi Lyrn ne l’est jamais !



©Natu de Cocktail-Graph'



 




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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Jeu 08 Mai 2014, 12:30



Paris est une destination familiale

PV Hayley et Lyrnaël






Enfin, ce contre-temps touchait à sa fin. Bientôt cette fichue démone ne serait plus une gêne, il aurait récupéré ses biens ainsi que ceux de Perséphone et pourrait retourner à son travail. Sérieusement, Hadès se ferait un plaisir de montrer son bureau à ceux qui croyaient que les divinités se la coulaient douce. Ils pourraient voir tous les dossiers qui trônaient dessus, des piles qui ne disparaissaient que très rarement de là puisqu'on venait y déposer de la paperasse toute fraîche tous les jours – c'était un vrai flot continu. Mais d'une, rares étaient ceux qui croyaient en leur existence (surtout sur la planète bleue, Sanctuary of Heart était plus proche d'eux donc certains là-bas avaient même déjà vu un dieu en chair et en os) donc peu de gens allaient dire quoi que ce soit sur eux. Et de deux, j'ai quand même exagéré la chose : il ne laisserait pas entrer n'importe qui comme s'il s'agissait d'un moulin à vent, puisque c'était une pièce à accès limité. C'était son bureau rangé par ses soins, son travail qu'il aimait faire dans un environnement calme, organisé et dans la solitude. Alors lorsqu'on venait toquer à sa porte, mieux valait que ce soit pour une excellente raison. Enfin bref, là n'était pas le sujet ; quitte à parler d'un de ses traits de personnalité, aborder sa jalouse possessivité. Parce qu'il faut savoir que si jamais vous touchez à son épouse, vous pourrez vous considérer comme mort et torturé, mais que toucher à ses affaires – et encore plus les voler – n'ouvre pas la voie à des perspectives d'avenir bien reluisantes non plus.

De cela, la voleuse allait devenir un exemple que personne ne voudrait suivre. Maintenant qu'elle était prise au piège, son compte était bon. Pourtant quand lui et les deux demi-dieux arrivèrent dans l'ancienne gare réaffectée en quartier général d'un groupe de voleurs, la fuyarde avait eu une petite chance de s'échapper... Ou pas. Après tout, même s'ils avaient été deux fois plus nombreux, ce ne sont pas de petits chapardeurs qui allaient pouvoir se dresser face à lui. Quand bien même ils auraient pu atteindre l'un des deux enfants, face à un dieu, ils n'auraient pas pu faire grand-chose. Vous me direz, ils auraient au moins pu essayer de la défendre, de l'aider à obtenir gain de cause ou grâce à ses yeux. Mais non, dès qu'Hadès leur avait demandé de lui remettre les objets volés ainsi que la demoiselle, ils avaient rabattu la queue entre les jambes et s'étaient pliés à sa volonté. Ils formaient donc un simple rassemblement de vauriens et non un groupe d'amis soudé, à moins qu'ils n'accordent pas beaucoup d'importance à cette amitié. C'était plutôt pitoyable. Oui, il y avait de quoi avoir pitié de cette voleuse, mais le brun se fichait bien que tout le monde lui tourne le dos. Elle l'avait cherché après tout, rien de cela ne lui serait arrivé si cette idiote n'avait pas volé la mauvaise personne, les offenses qu'on fait à une déité se retournent toujours contre nous. Pourtant elle aurait dû se douter que ses camarades n'iraient pas à l'encontre d'un dieu, ils n'étaient pas suicidaires. Et non seulement ses pouvoirs étaient immenses, mais en plus rares étaient ceux qui pouvaient aller à l'encontre de sa volonté.

Voir son visage se teindre de détresse alors que tous ses camarades prenaient la fuite était jouissif. La pauvre petite devait être dans tous ses états actuellement. Mais c'était bien loin d'être suffisant pour rattraper l'affront qu'elle avait fait au couple royal des Enfers, le fils de Cronos comptait bien la punir à sa façon.
En attendant, il regarda la démone venir lui remettre ce qui lui revenait... Mais pourquoi les lancer ?! Elle voulait aggraver son cas où quoi ? Il rattrapa sans souci les bijoux mais pour le stylo, Lyrnaël fut plus rapide. Le geôlier des morts fut tout d'abord irrité en le regardant jouer avec, mais décida d'observer pour savoir ce que le blondinet avait prévu. Autant dire qu'il ne fut pas déçu : ah, ce gosse pouvait être drôle quand il le voulait. Ses lèvres s'étirèrent légèrement avec sadisme tandis que la voleuse le suppliait de l'aider, mais il  ne bougea pas d'un poil, préférant se délecter du spectacle. Bon, cela ne valait pas ce qu'il lui réservait, mais l'entendre lui demander de l'aide n'était pas si mal en plus d'être ironique.
Ensuite, Lyrnaël se tourna vers Hadès et lui demanda s'il pouvait la garder, en ajoutant que sa mère serait contente d'avoir de la poudre d'ailes de démone. Hein ? C'était une question sérieuse ? Difficile à dire, quand l'adolescent affichait un sourire pareil. Mais en tout cas, c'était hors de question, du moins pas maintenant. Ils pourraient toujours en reparler quand il se serait occupée de la cleptomane.

Du coup, l'olympien se contenta de hausser sensiblement un sourcil avant de tendre la main puis de lâcher simplement :

-Le stylo.

Parce que c'était hors de question de le lui laisser. Et si Lyrnaël avait un brin de jugeote, il ne ferait pas d'histoire.
Une fois sa possession récupérée et rangée, son attention fut une nouvelle fois attirée par le demi-dieu. Ah oui, cette histoire de récompense... Ses yeux vermeils glissèrent vers Hayley pour s'assurer qu'elle écoutait bien, avant de repasser sur le garçon. Son expression éternellement neutre sur les traits, puisqu'il se fichait bien de faire cette annonce étant donné que cela les regardait eux, Hadès prit la parole.

-Très bien, je vais tenir parole. Votre père est Arès, le dieu de la guerre. Et accessoirement, mon neveu.

Au cas où ils seraient des quiches en mythologie. M'enfin, voilà qui était dit, désormais plus rien ne le retenait ici. Alors il se dirigea vers la démone toujours en état de choc, la releva et la tint par les poignées. Ensuite, il se retourna de nouveau vers les deux jeunes.

-Maintenant que toute cette histoire est terminée, il est temps que je rentre m'occuper de son cas. Il fit alors apparaître un portail derrière le duo. Ce portail vous emmènera jusqu'à la grande place d'Athéna. Vous pouvez retourner chez vous. Sur ce, au revoir.

Et pouf, la seconde d'après, il avait disparu. C'était expéditif, pour un au revoir ? Bah, Hadès ne les connaissait pas vraiment, alors pourquoi s'attarder ? Il avait d'autres chats à fouetter – et une démone. S'il n'aurait pas pu les remercier de leur aide ? Ce serait bien mal le connaître, ses remerciements étaient aussi rares que du miel périmé. Le portail était déjà beaucoup, quand on le connaissait.
Une fois de retour, le seigneur des ombres prit immédiatement la direction des sous-sols. Ah là là, en plus de lui avoir fait perdre du temps, elle lui rajoutait du travail... Cette démone devait simplement être masochiste. Du moins c'est ce qu'on pourrait croire mais, s'il en jugeait par la manière dont elle lui perça les tympans, il dirait que ce n'était pas le cas.  




(c)Kazu de C.G






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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Ven 16 Mai 2014, 23:47



❝ Paris est une destination -presque- familiale
• feat. Lyr et Hadès •



Lyrn attrape le stylo et le fait slalomer entre ses doigts. J'ai déjà une once plus confiance en lui, mais soyons clairs :si il fait une connerie et qu'on reste sur le carreau, je le tue une seconde fois. Mes nerfs sont à bout et je n'ai qu'une envie, c'est de partir, rentrer chez moi, et que ma prochaine visite à  Paris soit normale. Pour ceux qui seraient totalement bouchés et cons, c'est juste une sortie avec un beau mec où je peux faire tous les trucs clichés à Paris, c'est tout.
Il prend un malin plaisir à lui faire peur, personnellement je lui en aurais collé trois mais je sais par expérience que toutes les filles n'ont pas ce don. Un sourire mauvais se dessine sur mes lèvres. Vous savez, ce sourire de pute, le regard hautain, un sourcil haussé, les bras croisés, la pose assurée. Tout ce qui énerve les filles. Elle jette un regard désespéré vers moi, mais en voyant mon attitude, elle grimace et le tchip. Je lui adresse un doigt d'honneur bien camouflé, sans décroiser mes bras. Je suis fatiguée, j'en deviens mauvaise, mais je ne culpabilise pas, si elle ne m'avait pas fait courir dans toute la capitale elle n'aurait pas eu ce genre de réaction de ma part -quoiqu'en réfléchissant un peu, elle aurait pas eu à me voir tout court.

Hadès semble fatigué lui aussi (je n'suis pas sûre qu'il fasse du sport régulièrement vu son âge, remarque), mais il prend apparemment un malin plaisir à voir Lyrn jouer avec ce putain de stylo, bien que dans son regard on sent bien qu'il est près à sauter dessus si un des deux protagonistes fait une connerie. Quand le jeu eu prit fin, il adressa froidement à Lyrnaël

-Le stylo.

On dit s'il te plaît. D'accord, je suis pas un modèle en matière de politesse, mais on dit s'il te plaît, quand on est poli. Pfff. Pfff. Pfff.


« Bon nounou, tu me dis qui est mon père, histoire qu’on rentre chez nous après. Tu l’avais promis non ? »

Ah oui c'est vrai, j'vais découvrir qui est mon père. On se croirait dans une téléréalité, sauf que là elle est réelle, donc bien jouée (d'autant plus qu'avec mon physique de rêve on ne peut que m'admirer et voir à quel point je suis bonne comédienne, et bonne tout court.) Vous savez « Cunégonde n'a jamais vu son père, elle va découvrir aujourd'hui l'ex petit ami de sa mère qui l'a abandonnée au bout du sixième mois de grossesse. Comment vas-t'elle le prendre ? ». Vous savez tous, la voix off de tellement vrai. Allez ne faite pas genre je sais que vous la connaissez. Ce père, je ne le connais pas, et ne tiens par ailleurs pas à le connaître, je pense qu'on s'en bat  les steaks, de savoir qui est qui, lui qui est sa fille, moi qui est mon père. Enfin, cela pourra toujours servir pour une menace quelconque.

-Très bien, je vais tenir parole. Votre père est Arès, le dieu de la guerre. Et accessoirement, mon neveu.

Hadès. Arès. Ils se ressemblent tous ! Ils auraient puent s'appeler Dieu numéro un et Dieu numéro deux ça n'aurait rien changé pour moi, si ce n'est que je les aurais sûrement moins confondus. Je ne vois même pas quelle est son histoire dans la mythologie, tout ce dont je me souviens c'est que Jésus.. ah non Moise.. Oh puis merde, j'ai oublié. Aussi, je pouvais pas savoir qu'apprendre mes cours d'histoire allaient me servir dans la vie. Quand j'ai demandé à la prof, elle a pas répondu « en fait ça te servira dans tes histoires de familles ». Non, elle m'a lancé un regard noir et m'a collée.
Le Dieu de la Guerre. Guerre mon cul, j'ai hérité de rien de lui ! Je déclenche pas de guerres moi ! Enfin, je crois. Si ce n'est trois quatre fois entre des mecs qui se battaient pour moi (c'était drôle) (mais au final je suis sortie avec aucun puisqu'ils étaient moches.)

Je lance un regard à Lyrn, n'arrivant pas à discerner si il est en totale incompréhension, comme moi, ou si il a comprit, lui. Hadès profite de ce petit moment inattention de ma part pour lancer une sorte d'au-revoir expéditif, ouvrir un portail derrière nous et s'en va. Ce mec un putain d'ours mal élevé.

Je tourne la tête vers Lyrn de nouveau, empoigne son bras et le tire à l'intérieur du portail. Je ferme les yeux sans trop comprendre ce qui m'arrive, et nous arrivons dans une place, j'imagine la place qu'à indiqué Hadès quelques secondes plus tôt. Après de son nom, je m'en fous j'ai oublié.

Je lâche mon Brother, mets une main sur mes hanches, ré-arrange mes cheveux correctement et le fixe :
« J'pense qu'on peut se dire au revoir, nan ? » Son regard dévie vers mon portable, je prends alors un papier se trouvant dans ma poche, griffonne  mon numéro :
« Tiens, appelles moi quand tu veux, enfin, pas quand tu veux, mais on pourra aller quelqu'part un jour, si tu veux bénéficier de ma présence. »

Je lui tend le papier, le met dans sa paume de main et fais demi-tour, décidée à rentrer chez moi, loin de toutes les embrouilles que je viens de vivre.


Marcher, marcher, marcher. Sans me perdre j'arrive enfin chez moi. J'ouvre la porte, Coussin me saute dessus et me mitraille de questions. Où j'étais ? Je faisais quoi ? Avec qui ? Je l'ignore, et vais me vautrer dans mon lit encore toute habillée. Je suis crevée, j'ai envie de dormir, je lui raconterais demain, lui il ne vient pas de fouiller Paris à la recherche d'une démone. Je ferme les yeux, à moitié sur le sol à moitié sur le lit, je sens une boule de poil se coucher à côté de moi : Mon chat adoré a tout compris.

C'décidé, je me démaquillerais demain.


•••

code par Skank aka Achiavel sur Apple-Spring



Voilà, j'espère que ça vous plait, moi je clôture le Rp en ce qui me concerne. ♥




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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Ven 06 Juin 2014, 01:54







Paris est une destination familiale

Je suis sains d'esprit... Ouais pas besoin d'aide !


Une journée pleine de retournement plus stupide que d’autre ! On peu dire que les fameux croissant ne seront jamais là ? Bien sûr que oui, vu que Lyrn n’a même pas commencé, ou n’a même pas eu l’idée même d’aller en chercher. Pourtant le jeune homme veut quelque chose pour se faire « pardonner » Mais hélas, le blond n’a pas le droit à ce qu’il veut ! Méchante nounou !  En plus elle est d’une froideur à couper le souffle, tout de suite il pense que ce Khaedis va partir en courant avec le stylo… Bon okay il aurait pus, bon okay IL va le faire mais non. Le suicide c’es t le truc de Lyrnaël mais pas aujourd’hui, c’est déjà fait pour lui avec le train, donc il lui a rendu avec un petit sourire malicieux.

Mais voilà le prénom du père. Arès ? Aller William, souvient toi de ta Mythologie… Lentement mais sûrement le jeune homme essais de faire retrouver le dossier cour de latin… Comme quoi ce truc inutile peut l’être parfois ! Enfin quand il a choisis de faire ça, il ne pensait pas qu’il allait devoir l’utiliser pour savoir qui est le padre de celui-ci. Bon avec un peu de poussière et de lenteur, le fils d’Arès comme il est dit, voit à peu prés qui c’est… Ah ouais quand même… Un petit sourire s’affiche doucement puis il se fait tirer d’un coup dans un portail trop lumineux, bon les croissants c’est mort !

« J'pense qu'on peut se dire au revoir, nan ? »

Lyrnaël sourit à la Sister du moment, comme quoi y a du bon dans cette histoire, c’est drôle quand même. Pour des croissant une sœur, la meilleure offre du siècle non ? Le jeune homme rit et prend la même pose qu’elle pour embêter.

« Wesh ! Bye bye Sister ! Si t’a un tel, je le veux bien. Je suis le grand frère je présume, donc si faut taper appel moi ! »

Dit-il en taquinant, le mage n’a pas pour habitude d’avoir de petite sœur, fils unique de base, c’est un petit changement ? Oui un peu quand même, il n’est pas le seul à avoir des gênes chelou…  Il reçoit ce numéro et elle commence à partir. Il fait un coucou comme un gamin jusqu'à ce qu’elle disparaisse loin…. Son regard changea d’un tout autre habituel, prenant un air lassé de tout. Mettant les mains dans les poches et avançant doucement dans la rue, le jeune homme avance doucement. Rentrant chez lui, et approchant sa mère, lui demandant de lui faire un portail, en échange il y retournera promis en chercher ! Avec un peu de mal, de ne pas se faire tuer, elle lui fait un portail dans un endroit plus lugubre… Marchant dans les allers funeste d’un cimetière, le jeune homme approche une tombe, et s’y accroupi d’un air de rien. Sans fleur, sans rien pour cette tombe… La fixant dans un grand silence, le jeune homme affiche un petit sourire.

« Hello mom, it's been ... Well you do not have the time pass... »

D’un petit sourire amusé, le jeune homme regarde cette tombe qui ne répond jamais. Baissant la tête pour regarder toutes les fleurs, le jeune homme affiche une mine un peu dépité. Soupirant un peu et regardant cette pierre tombale, aucun sourire sur le visage, refaisant ce long silence pesant.

« Why did you have to die? »

D’un regard presque haineux, n’assumant rien, fuyant tout… C’est sa faute, non c’est celle de cette femme. Posant la main sur cette pierre tombale, reprenant son sourire mesquin.

« Pourquoi je te parle dans notre langue ? T’en a rien à faire tu ne répondras pas de toute façon. Tu sais quoi, j’ai trouvé une sœur, oui une sœur comme moi… Tu le savais non,? Je ne suis pas d’ici, j’ai une maman… Tu sais ce que tu étais avant… Mais tu l’es plus vraiment ! » Rit-il « C’est ma vraie génitrice elle… Et tu sais quoi, je sais maintenant qui est mon père... »

Se relevant doucement avec un sourire étiré, le jeune homme regarde cette tombe de haut, comme s’il cherche toujours à faire mal, même au mort…

« Tu sais quoi, je commence à comprendre ce qui va pas dans ma tête mom… Je suis mauvais, car mon père est nuisible…. Tu vois mom, c’est normal que tu es morte, car je suis comme ça… Donc Pourquoi… Pourquoi… POURQUOI TU NE CESSE PAS DE ME HARCELER ! »

Son regard haineux revient et saisit les fleurs pour lui lancer dessus… Comme un gamin qui pique une crise…détruisant les beau bouquet qui on du couter une fortune, brisant même la photo dans un cadre où on la voit sourire..

« Pourquoi ! Pourquoi tu continue ?! Tu es morte ! Donc tu dois disparaitre ! TE TAIRE !  C’est normal ! Mon père est Arès ! Je dois détruire ! TU dois êtres fière ! Alors fout moi la paix ! LAISSE-MOI ! C’est ma faute ? Non c’est la tienne ! La tienne !  Je n’ai…. Rien fait…. »

Se contredisant tout seul, regardant la tombe et sa bêtise faite… Le jeune homme rit tout seul, en regardant sa bêtise… Instable, incapable d’assumer, Lyrnaël a besoin d’aide ? Oui mais jamais il ne le dira tout cela n’est qu’un secret… Se relevant en mettant sa capuche, le jeune homme avance tranquillement pour sortir de son lieu, le regard noir…  Puis dès qu’une personne semble proche, le masque remis, il sourit comme un idiot… Tout ceci n’est qu’un jeu ? Non une tragédie, donc Lyrnaël est la victime, ainsi que le tueur de tout le scénario.



©Natu de Cocktail-Graph'



 




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