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 Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley]

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Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Mer 19 Fév 2014, 00:04

Paris est une destination familiale
 PV Lyrnaël et Hayley  



Inadmissible.
C'est le mot qui devait revenir le plus souvent à l'esprit d'Hadès, actuellement. À moins que ce ne soit l'une des nombreuses pensées insultantes qui tournaient furieusement dans sa tête. Ah ça pour être furieux il l'était, d'ailleurs son tensiomètre avait explosé si subitement quand on lui avait annoncé la nouvelle – alors qu'il était tranquillement assis à son bureau en train de traiter une énième paperasse, si c'est pas cruel de couper quelqu'un dans son élan professionnel ainsi – qu'en réaction, comme en écho à sa soudaine bouffée de colère, le feu de la cheminée tripla d'intensité en un clin d’œil sans que personne n'ait eu à jeter de bûche dedans. Eh oui, il arrivait que les dieux aient un tel saut d'humeur que, s'ils se trouvaient à proximité de l'un des éléments qu'ils maîtrisaient, celui-ci réagisse. Comme quoi, même eux pouvaient perdre un peu le contrôle quand leurs nerfs étaient mis à rude épreuve. Bon par contre, en général, une déité énervée c'était effrayant pour les pauvres démons, anges ou autres mortels, la preuve en étant que le serviteur qui était venu lui en parler avait bondi quand les flammes avaient eu leur sursaut et que son roi avait poussé un éclat de voix indigné. Ce pauvre émissaire qui n'avait rien demandé – certainement qu'il ne s'était même pas porté volontaire pour le prévenir, il avait simplement perdu à la courte paille – s'était ensuite ratatiné comme s'il voulait se fondre dans le mur derrière lui, disparaître, avant de répéter timidement à la demande de son maître, la crainte le faisant trembler de tous ses membres.

On venait de voler des affaires appartenant à Perséphone et à lui-même dans leurs appartements ? PARDON ? Non mais... Est-ce que c'était une mauvaise blague, un poisson d'avril QUI était ce malappris de service qui n'avait pas froid aux yeux ?... Oh, pardon, cette malapprise. Car oui, le coupable était de sexe féminin. Quand on lui donna son nom, Hadès se souvint l'avoir vue à quelques reprises : il s'agissait de l'une des employées du manoir, une certaine Aria. Assez petite, de longs cheveux bruns, un air assez juvénile... Normal, puisqu'elle était morte à l'âge de dix-sept ans. M'enfin, ce n'était pas le sujet, en fait là savoir qui elle était, d'où elle venait ou même ce qui l'avait poussé à le voler était le dernier de ses soucis. Tout ce qu'il voulait, c'était récupérer ce qui leur appartenait. Non mais, ne savait-elle pas que voler le roi des morts et sa femme était une mauvaise idée ? Il détestait cela, étant terriblement possessif. Disons qu'il était du genre à penser que ce qui était à quelqu'un appartenait à cette personne. C'était comme dans une voiture, mieux valait garder les mains à l'intérieur, eh bien dans le cas des effets personnels, on ne touchait qu'avec les yeux sauf si le propriétaire nous avait donné une autre indication. Les autres n'ont pas à poser leurs pattes dessus sans autorisation préalable – ni sans même en toucher mot. Oui bon, pour le coup, elle n'allait peut-être pas non plus venir le voir en disant « oh au fait je compte toucher à vos affaires! » - quoi que, certains étaient assez polis pour prévenir – , sans compter que l'olympien ne l'aurait jamais laissé faire. Mais justement, c'était une raison de plus pour qu'elle n'en approche pas.

Bref, pour le coup, il était en colère. Seulement, qu'on n'aille pas croire qu'il allait se contenter de taper du pied comme un gosse frustré et envoyer ses subordonnés à la poursuite de la chapardeuse, non. C'étaient ses affaires ainsi que celles de sa tendre épouse, Hadès comptait bien les récupérer personnellement si possible. Alors il s'était précipité sur les traces de la jeune femme avec détermination et la retrouva enfin aux bordures du Styx... Où, dans un geste de désespoir en le voyant surgir, elle fit apparaître un portail.
Oh non, elle ne l'aurait pas comme ça ! Ni une ni deux, il s'engouffra à sa suite dans la lumière en espérant ne pas tomber sur l'un des endroits qu'il détestait le plus.
Dommage pour lui, ça n'en était pas bien loin.
Quand le geôlier des morts se retrouva dans une ruelle, il lui fallut un instant pour savoir où cette petite l'avait emmené. Le monde des humains, où il n'était pas censé se rendre tous les quatre matins. Paris, une ville infestée, plutôt grande, polluée et surtout trop bruyante. Mince alors, elle aurait pas pu choisir, par exemple, Chloris ? Non voyons, ça aurait été trop en demander. Vraiment, la prochaine fois, qu'elle pense un peu à ceux qui lui donnaient la chasse... Hahem.
En parlant de chasse, passé la seconde nécessaire à l'adaptation à un nouvel environnement, le fils de Cronos continua la sienne.

À peine fut-il sorti de la ruelle que l'atmosphère de la ville le rebuta. C'était horrible (et oui ça venait de celui qui passait le plus clair de son temps dans les Enfers). D'un pas calme mais pressé, Hadès se se mit en route avec un soupir – qui, pas besoin d'être médium pour le deviner, allaient être nombreux ce jour-là. Les avantages étaient qu'elle ne pouvait pas se téléporter ni même user de magie bien puissante vu l'énergie que le portail avait dû prélever, qu'il pouvait la pister facilement et qu'elle ne pouvait pas faire grand chose au milieu de cette foule, les inconvénients étaient qu'il y avait trop de monde justement donc que créer un contact visuel avec la cible n'était pas facile et que lui ne pouvait pas vraiment avoir recours à ses sorts non plus, vu le nombre de témoins.
Il était en pleine réflexion sur la manière de la coincer tout en faisant attention à ne pas la perdre, quand soudain sa route croisa celle d'un jeune homme tout à fait banal à première vue. Mais lui ne pouvait pas s'y méprendre : le seigneur pouvait clairement sentir le sang d'Arès couler dans ses veines. Un demi-dieu.
Ah mais. En voilà une idée. Et s'il lui demandait – ou plutôt réquisitionnait – son aide ? Et paf, le voilà qui posait une main sur son épaule pour l'emmener avec lui tout en lui parlant calmement – hors de question de perdre du terrain.

-Bonjour, jeune demi-dieu. J'aimerais que tu m'aides à rattraper une démone cleptomane. Tu acceptes, je suppose ? Je t'offrirai une récompense, si tu le souhaites.

Cette question était inutile, le garçon n'avait de toute façon pas le choix. Et puis, il allait bien accorder ce service à son grand-oncle non ?





Anonymous
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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Sam 01 Mar 2014, 13:50







Paris est une destination familiale

♫ Feat Hadès and Haylay ♫


Coursier, un métier plein d ‘avenir ! Enfin c’est ce que dirais un mec qui fait vraiment ce travail ! Pour Lyrnaël c’est plus un suicide qu’un métier qui a de l’avenir…. Regardant complètement dépité une tour de fer soi-disant fierté de la France…. Quoi ? Ah mais oui expliquons donc ce que fait un américain pas humain dans la ville de tout les plaisir !

Il était une fois l’histoire d’un jeune homme qui n’a pas beaucoup de chance avec sa mère. Celui-ci c’est fait réveiller en plein matin, car oui le matin chez lui est quelque chose qu’il ne supporte pas trop. Cette femme c’est mis en tête de le sortir dehors, vous savez ce lieu sans mur, sans rien et plein de gens. Mais qu’est ce qu’elle a celle-là, qui d’un coup s’intéresse à la vie de son gamin ! Activité de famille, mais bien sûr ! On voit toute la motivation du garçon qui tout ce qu’il a envie c’est retrouver son oreiller histoire de bien dormir et retourner loin de la réalité ! Mais hélas cette maman ne lui laisse pas du tout le choix, elle l’a habillé et le tire par la manche. En moins de temps le voilà dehors, dans la rosé du matin qui n’a pas encore disparut, enfin pour Lyrn.

Le voilà trainé au marché de cette ville peut connu de lui, enfin il ne fait pas l’effort de la découvrir aussi ! Trop de monde, trop de bruit, le jeune homme n’étant pas préparer psychologiquement pour aller voir une population ce balader niaisement dans cet endroit. Poussant un long soupir, qui se fait vite remarquer par la taré de mère qui le pointe du panier qu’il doit maintenant le tenir. Le laissant tomber de ses mains en souriant, la femme lui redonne en le traitant d’incapable, donc il relâche le panier.

« Bah je suis un incapable ! »

Résultat, il termine avec le panier sur la tête, blasé et tiré par sa mère qui a fait de super trouvaille en relique et plante, comme s’il y a encore de la place dans cette maudite maison pleine à craquer. Non mais, où elle va ranger ça encore ? Surtout pas dans sa chambre, hors de question !  Roulant des yeux dans son dos, le jeune homme se fait encore tirer par sa génitrice qui se fiche complètement si oui ou non il est d’accord de suivre. Soupirant  dans sa torture la femme décide d’acheter un peu de nourriture et de quoi se vêtir pour elle-même. Croyant sa peine enfin terminé, les voilà de retour à la maison. Une pile de livre qui s’effondre devant eux pour leur dire bienvenu, le jeune homme s’étire pour se rendre enfin à sa chambre quand la main de cette blonde lui saisit l’épaule. Un frissonnement le parcoure, elle veut quoi encore celle- là ?

« Tu veux quoi encore la vieille ? Une tisane ? »

Dit-il d’un ton bien ironique. Elle lui rend son sourire narquois qui veut presque dire « toi tu vas bouffer dans pas longtemps » Lyrnaël pousse un peu la main avant de ne plus sentir de sol sous ses pieds ? Tombant de haut pour rouler sur un toit et atterrir dans un jardin complètement par hasard. Il se redresse dans toute la douleur possible, avant de sentir un truc sur la tête.

« Miaaaa !»

Hocus-pocus toujours là pour servir, enfin c’est qu’un bébé chaton qui n’est la que pour squatter la capuche de William ou sa tête en ce moment même.  Ce chaton a quand même le droit de mériter la médaille du chat le plus zen du moment... Peu importe qu’il se fasse jeter, ou virer de son panier, il reste détendu et s’étale ailleurs…  L’animal descend sur les jambes de Lyrn qui lui tend sa patte avec un message accroché. Curieux le jeune homme lui enlève et lit le papier

« ACHETE DES CROISSANT FILS INDIGNE ! »

Quelle magnifique lettre remplis d’amour ! Le jeune homme regarde avec un regard dépité et jette le papier loin. Mais alors qu’il veut rentrer, il vient de se souvenir qu’il est incapable de faire un portail, enfin il a un peu de mal… Génial ?

Et c’est ainsi que nous nous retrouvons dans cette situation, Lyrnaël bloqué dans cette ville maudit. Soupirant devant tant de touristes, capuche bien mise sur sa tête pour ne pas se faire remarquer de trop…  Après tout les vieux démons de Lyrn reviennent dans sa tête, ce père qui est star, ce nom de famille… Peut être qu’il est mort pour lui ? Pas le moment de se demander quoi que ce soit, le chat derrière sa tête se frotte contre sa joue comme pour le rassurer et se renfonce dans le fond de la capuche. Lui grattant la tête le jeune homme avance en évitant de croiser le regard des gens, après tout le bruit que William Ghery soit vivant serait très mauvais pour lui… Mais alors qu’il avance dans une rue qui pour lui n’est pas pleine de pigeons de touristes plus niais que d’autre, il sentit une main glacial se poser sur son épaule.

« Bonjour, jeune demi-dieu. J'aimerais que tu m'aides à rattraper une démone cleptomane. Tu acceptes, je suppose ? Je t'offrirai une récompense, si tu le souhaites. »

Lyrnaël se retourne pour voir la tête de cet homme qui semble plus oppressante que les autres. A peine il eu le temps de voir le visage de « l’agresseur » que celui-ci se retrouve tirais pour le suivre. Non mais c’est quoi ce délire ?! Et cette façon de l’appeler ? Serait-ce un punk drogué ? Ah ouais… Pas con, le jeune homme ayant mais totalement marre qu’on lui tire les bras essais de le faire lâcher mais en vain. Soupirant tout en gardant une main sur sa capuche, le jeune home esquisse un sourire.

« Ouha l’honneur je suis un dieu maintenant ? Je savais que j’étais tellement cool que je mérite ce statut !  Tu t’es fait piquer ta précieuse petite chose ? »

Dit-il en riant en parlant de la drogue de ce monsieur j’appelle le premier venue dieu. Certes Lyrnaël n’a rien de bien humain, mais au point d’avoir ce surnom celui-ci a bien les cheville qui enfle, gardant son sourire, en se demandant sérieux ce jour est maudit, il fixe l’homme fou.

« C’est pas que ta compagnie est flippante mais je crois sérieusement que pour attraper une ‘’démone ‘’ faut une autre démone ? Enfin je dis ça je dis rien ! »

Au moins les bouquins de sa Môman sont utiles, bien qu’il préfère ne pas rester seul avec cet homme qui semble quelque peu oppressant, mais le problème c’est qu’il ne peut pas fuir !

« Et c’est quoi comme récompense ? »

La parole du sombre homme ne reste pas en suspend, dés qu’il est question d’avoir un jolie petit paquet le jeune homme saute sur l’occasion ! Mais quand même cette personne est vraiment différente des autres humain… Son propre chaton dans sa capuche se cache en boule comme s’il ressentait une peur qui émane… Aller on va survivre a cette journée !


©Natu de Cocktail-Graph'



 




Anonymous
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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Mar 04 Mar 2014, 10:47

Paris est une destination familiale
 PV Lyrnaël et Hayley  


Ah, les demi-dieux. C'était assez rare qu'Hadès les apprécie, surtout depuis que l'un d'entre eux – qui en plus était devenu le plus célèbre de tous alors que ce n'était qu'un barbare, un homme fait de violence et de mauvaises manières – avait tenté de capturer Cerbère. Depuis, il avait tendance à les mépriser, surtout quand ils se targuaient d'avoir du sang divin dans les veines. Cela les mettait juste au même niveau de les habitants de l'île céleste, ni plus ni moins, ils n'étaient pas de vrais dieux pour autant. Cela dit, pour généraliser les choses, il n'appréciait pas ceux qui jouaient les arrogants sans avoir une bonne raison de le faire – par exemple l'attitude d'Arès lui sortait parfois par le nez mais, son neveu faisant partie du Panthéon, il pouvait effectivement se sentir supérieur. Le roi des morts lui-même se voyait comme au-dessus des terriens et des habitants de Sanctuary of Heart, c'était sans doute l'une des raisons pour lesquelles il les trouvait souvent inintéressants d'ailleurs, mais là encore il était l'un des êtres les plus puissants qui existent, les mortels ne pouvaient mesurer leurs pouvoirs à lui. Forcément, il y avait de quoi avoir les chevilles un peu enflées, même si globalement il n'affichait pas autant d'orgueil que le dieu de la guerre – en fait il n'affichait rien du tout, ceci explique cela, avec son visage toujours impassible on en venait carrément à se demander s'il était capable d'éprouver des sentiments.

Mais pour en revenir au sujet des demi-dieux, notre fils de Cronos était bien décidé à mettre à contribution le fils d'Arès qu'il venait de croiser. C'était une situation d'urgence, voyez-vous, tous les moyens étaient bons pour parvenir à ses fins. Y compris recruter de jeunes gens, de plus le fait que sa cible ne le connaisse pas ne pourra être qu'un avantage. Mhh, de quel « fin » est-ce que je parle, qui est cette « cible » ? Oh, c'était très simple : il était à la poursuite d'une démone qui travaillait pour lui mais avait cru bon de le voler, lui ainsi que Perséphone. S'il y a bien une chose dont cette effrontée pouvait être sûre, c'est que non seulement elle allait être virée mais qu'en plus il lui infligerait une punition dont elle se rappellera longtemps. Mais comme la femme avait eu l'excellente idée de se réfugier à Paris, ville malodorante et trop pleine de monde où Hadès ne pouvait pas vraiment faire usage de ses pouvoirs – disparaître d'un coup en plein milieu de la foule pour réapparaître subitement plus loin était tout sauf discret or il préférait encore le rester –, il devait se contenter de suivre sa piste de loin. Et avec le monde qui parcourait les rues, ses mouvements étaient limités, l'avoir dans son champ de vision était compliqué et je ne parle même pas du fait que la faire tomber dans un piège alors qu'il était seul n'allait pas être simple. Mais avec la participation du jeune blondin qu'il venait d'attraper par l'épaule pour l'emmener avec lui, son champ d'action allait se retrouver agrandi.

Seulement, à peine le sang-mêlé avait-il ouvert la bouche que le brun eut envie de soupirer de dépit. Quelle drôle de manière de... Parler ? S'exprimer ? Enfin quoi qu'il en soit le garçon donnait l'impression que tout n'était qu'une grosse blague, c'était bien le genre de comportement qui avait la capacité de le blaser – il n'était pas assez patient pour supporter bien longtemps ceux qui « dansaient avec légèreté autour de tout » comme il aimait dire, traduction qui avaient du mal à se montrer sérieux et à qui il fallait un peu forcer la main. Et puis, quand est-ce que le blond l'a entendu dire que c'était un dieu ? Il ne fallait pas mettre les mouchoirs en tissu et ceux en papier dans le même paquet. Le monarque ne se priva pas de le corriger.

-Je ne sais pas ce que tu insinues par « précieuse petite chose », mais ne sois pas plus imaginatif que nécessaire. Et je n'ai pas dit « dieu » - tu es loin d'en être un – mais « demi-dieu », avec un « demi » comme dans « demi-portion ». Nuance.

« Demi-portion » ça, par contre, son interlocuteur l'était, du moins du point de vue de la déité. Sans doute qu'il saisirait la petite pique, mais c'était fait exprès alors ce serait tant mieux – il n'aurait pas lancé ça pour rien.
Cela dit, le jeune homme aux yeux dorés souleva un point qui donna une idée à Hadès : avoir recours à un démon pour en capturer un autre. Alors au lieu de répondre à sa question concernant la nature de la récompense, il se dirigea vers des ruelles sombres et vides de toute vie toujours en traînant le jeunot avec lui, s'arrêta pour se planter en face de lui quand il les jugea assez éloignés des rues animées, le regarda un court instant avant de fermer les yeux afin de se concentrer assez et fit apparaître un portail. Dès que ce fut chose faite, le geôlier des morts rouvrit les paupières.

-Ce portail amènera un démon ici. Content ?

À peine avait-il fini sa phrase qu'une personne apparut, provoquant la disparition du portail. Hadès porta son attention sur la nouvelle recrue, seulement pour être frappé par une touche d'ironie. Alors après le fils, il avait droit à la fille de son neveu ? Arès devait être sacrément frustré de ne pas pouvoir aimer plus ouvertement Aphrodite. Les existences de ces deux enfants pourrait bien intéresser Éris tiens, la déesse de la discorde raffolait des ragots, surtout quand ils parlaient de tromperie. M'enfin, il ne dit rien de tout ça, préférant se contenter de relever le fait qu'ils étaient du même sang.

-Tiens tiens, je ne pensais pas invoquer un second demi-dieu. Au cas où cela vous intéresserait, vous êtes frère et sœur. Il prit ensuite un air plus sérieux. Croyez-moi si vous le voulez mais je suis Hadès, le dieu des Enfers. Aujourd'hui, une démone a volé des bijoux et un stylo particulier dans mon palais, vous allez m'aider à la retrouver. En échange vous pourrez formuler la demande que vous voudrez, si je la juge raisonnable j'y accéderai. Maintenant, je vous écoute : quels sont vos prénoms et avez-vous des questions ?

Les bijoux en question étaient l'une des parures favorites de Perséphone, quand au stylo il s'agissait d'un artefact magique puissant. Alors non seulement le voler n'était pas une bonne idée, mais en plus la chapardeuse avait vraiment mal jeté son dévolu, il était bien déterminé à lui mettre le grappin dessus. Du coup, s'ils pouvaient ne pas avoir de questions ça l'arrangerait, Hadès voulait limiter les pertes de temps autant que faire se pouvait.

[HRp : voilà voilà, en espérant que ça vous conviendra ! Hay, c'est à ton tour de jouer désormais ! =D ♥]





Anonymous
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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Mer 05 Mar 2014, 15:36



❝ Paris est une destination -presque- familiale
• feat. Lyr et Hadès •



Scotchée à vingts centimètres de mon écran, le nez presque collé à celui-ci.  -bien que Coussin m'aie souvent déconseillé de le faire, mes yeux gnagnagna.- Une larme coule le long de ma joue, une seconde, puis le torrent.  Il va mourir, ils sont armés, c'est mort. Ils tirent, il tombe dans le trou noir. Elle fait tout pour le rattraper, mais elle n'est pas assez forte. Ils viennent de se retrouver «  JE T'AIME » lui lance t'-elle. Non, il ne peut pas... Non... Non...

« PUTAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAIN !!! »
L'énorme cris que je viens de pousser a dû être entendu par tout le voisinage et a même fait trembler ma tasse de tisane presque froide. J'ai oublié que je m'en étais fais une, et j'avale d'un coup une bonne gorgée pour me remettre de mes émotions. Mauvaise idée, j'ai laissé le petit sachet trop longtemps et il me reste un goût âpre et amer sur le fond de la langue et dans la gorge. Je recrache tout d'un coup dans ma tasse. C'était aussi con comme idée, toute la tisane restante m'est revenue dans la figure. Je suis trempée et je sens la tisane au caramel. Quelle journée de merde.

«  Tu devrais aller te doucher  puis sortir pour te changer les idées, Hay'. » Me conseille mon chat préféré. Il s'assied sur mes genoux, me fixe de ses deux yeux verts et me lance un regard plein de compassion. Je déteste quand il fait ça. Quand il a raison je veux dire.

Je me lève avec mollesse, j'avais pas envie qu'ils se séparent encore une fois. Ouais, mes séries me font pleurer. Ouais. Mais de toute façon je suis seule donc on s'en fout.

Je déambule jusqu'à ma salle de bain, ouvre la porte d'un coup de bras, me déshabille entièrement avant de rentrer dans la douche. Je    tourne le robinet, et l'eau glacée vient couler contre mon dos. Je me dresse de toute ma hauteur, souffle un coup et ouvre grand les yeux. Je frissonne et suis maintenant bien réveillée, au moins. L'eau se réchauffe tout doucement, j'empoigne fermement le savon afin qu'il évite de tenter une escapade en glissant entre mes doigts. Je me savonne, partout, la tête sous l'eau  qui est maintenant à température ambiante.
Je me rince, et entreprends de faire un shampoing. Je pose le savon sur le rebord prévu à cet effet, il glisse par terre.
Je pense Il tombera pas plus bas. Puis de toute façon la porte est fermée il ira nulle part..

Tout en frottant mon crâne, je chantonne :

« This is the end,
Hold your breath and cooooooount to ten....
Feel the earth moooooove and then,
Hear my heart buuuuuuurst agaaaaaaaaaaaaaaaaaain...

For this is the end
I've drowned and dreamed this moooooooment
So overdue, I owe them
Swept away, I'm stooooolen...


Let the sky fall, when it crumbles
We will stand tall
Face it aaaall together

Let the sky faaaaaall, when it crumbleeees
We will stand taAaAaAaAaAll
Face it all together
At skyfaaaaaall....


Ceux qui ont un peu de culture musicale reconnaîtront Skyfall d'Adele. D'habitude c'est pas ce que j'écoute, mais premièrement quand je chante de l'allemand on dirait plus que je suis en train de m'étouffer avec de l'air qu'autre chose, et secundo c'est la seule chanson qui m'est venue à l'esprit. J'ai maintenant fini de me laver les cheveux, rince tout abondamment en me massant le crâne, et sors de la douche, trempée. Je monte sur la balance et constate avec effroi que j'ai pris un kilo. AAAAH  OSCOUUUR. C'est décidé : régime.
Faut dire que ces trois derniers jours je me suis contentée de regarder ma série et suis sortie uniquement pour aller me chercher de la tisane et sortir les poubelles.  Ouais, sur ce coup là je sais je n'ai pas géré, je suis devenue une larve. C'est décidé, un épisode par jour, et je sors, retourner emmerder la civilisation ! - quoique, aux comportements de certains on se demande s'ils sont civilisés ou non.-

Je m'habille, ouuuuf, je rentre encore dans mes shorts. Je m'habille d'un short noir, d'un ensemble de sous vêtements bleu électrique et d'une chemise bleue. Je coiffe mes longs cheveux, me maquille soigneusement et ajoute deux trois bracelets à ma tenue du jour. Je choisie de prendre mes chaussures à talon afin de paraître plus grande et affiner mes cuisses, prends mes clefs, mon portable et un peu d'argent.

Je sors en claquant la porte, sous le regard attendri de Coussin qui doit être content :  pour une fois je l'ai écouté sans rechigner.

Je marche, tête haute, cherche un mec à aborder. Arrivée en centre ville, j'en ai marre. Je m'assieds et scrute les gens. Un mec s'assied  à côté de moi :

« Alors, on s'ennuie? »
Je hoche la tête : « Nan, laisse-moi tranquille j'attends quelqu'un.
Je sais, mentir c'est mal, mais j'ai demandé un beau gosse, pas un thon. Donc pour lui je suis lesbienne en couple et j'attends quelqu'un. Par contre, pour le mec là-bas, seul, qui commande une glace, je suis hétéro célibataire et je n'attends personne. Oui. La dure loi de la drague.

Il se décale contre moi, tente de passer sa main derrière mon cou. Je lui met un coup de clefs dans les doigts « Laisse-moi tranquille j't'ai dis làààààà ! »

Je me lève, il se lève aussi, je recule d'un pas, et pouf, plus rien.




...

Un peu sonnée, je me rends compte que je suis plus du tout en centre-ville.  Je remets mes vêtements en place, cligne des yeux. En face de moi se trouve un mur. AH NON ! Ca n'est pas  un mur, c'est quelqu'un ! Je lève les yeux, encore et encore, et arrive enfin à son visage.
Il dégage une forte aura. C'est ça un dieu ? Je pensais pas en rencontrer de si tôt, on m'a dit que ça ne sortait pas souvent de sa tanière ces bêtes-là. Je jette un coup d'oeil aux alentours, un autre garçon, qui est lui moins imposant, plus jeune et moins flippant, me fixe comme si j'étais tombée du ciel. Enfin, c'est presque ça, je suis tombée du haut de la Grêce.  Mais il dégage lui aussi une aura différente de celle des humains normaux.

Le plus vieux de nous prend la parole. Y a pas à dire, il en jette  à max.


-Tiens tiens, je ne pensais pas invoquer un second demi-dieu. Au cas où cela vous intéresserait, vous êtes frère et sœur. What ? Frère et sœur ? Je regarde l'autre jeune homme, nous n'avons physiquement rien en commun. Impossible donc de faire ne serait-ce qu'un portrait robot de notre père. Je hausse un sourcil. Oui je sais je crois vite les gens, mais j'ai pris l'habitude de croire un peu tout ce qu'on me dit de con ou d'insensé. Je serais même capable de croire qu'un réseau wifi pourrait marcher avec des vaches, si un être  à l'aura particulière me le disait. M'enfin. L'autre reprend la parole : Croyez-moi si vous le voulez mais je suis Hadès, le dieu des Enfers. Aujourd'hui, une démone a volé des bijoux et un stylo particulier dans mon palais, vous allez m'aider à la retrouver. En échange vous pourrez formuler la demande que vous voudrez, si je la juge raisonnable j'y accéderai. Maintenant, je vous écoute : quels sont vos prénoms et avez-vous des questions ? »


Le Dieu des enfers ? Rien que ça. Ah.
J'ai comme la vague impression que de toute façon, que je sois d'accord ou non, je devrais de toute façon bosser. Puis cette histoire de stylo, on dirait des histoires de maternelle « MADAME IL M'A PRIS MON STYLO BLEU JE PEUX PLUS ECRIRE. ». A plus grosse échelle, ça doit être ça. Non sérieux, le monde des adultes et bourré de contradictions futiles et totalement stupides.

Je décide de prendre la parole en première, croise les bras, posée et confiante, même si au fond de moi je crois que je flippe un peu. De toute façon je pense que ça n'est pour personne le moment pour s'engueuler, il a un stylo (TROLOLO) à retrouver, moi des gens à retrouver, et l'autre... j'sais pas.  :

« Moi c'Hayley. Et oui, j'ai juste une question : On est où ? »

Je l'assume, je n'ai pas voyagé. L'Italie, la France, L'Espagne, et même l'Amérique du sud, je n'ai jamais vu. Et mis à part l'américain je ne parle aucune langue, autant vous dire, je risque de pas servir à grand-chose.  Drague, ok, emmerder le monde, ok, mais jouer aux agents secrets, jamais. Et ça n'est même pas de la mauvaise foi.



•••

code par Skank aka Achiavel sur Apple-Spring
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Anonymous
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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Mer 19 Mar 2014, 19:45







Paris est une destination familiale

♫ Salut Salut moi c'est Lyrn! ♫


Un jeu c’est constitué de perso principal et de second, d’objectif et d’ennemi ! Aujourd’hui notre jeu sera la chasse à la démone ! En compagnie d’un homme qui appel Lyrn Dieu….Enfin demi-dieu, mais ça pète ! Sur le coup le jeune homme ne peut qu’avoir les chevilles qui enflent. Mais alors que son égo monte vite en précipitation, on lui demande de chercher un truc qu’une démone a piqué, génial ? Y a mieux comme quête !  Mais le Khaedis, ne voulant pas bosser par pur fainéantise balance vite le fait qu’une démone chassé par une autre c’est plus pratique !

Mais alors que le jeune disait ça pour embêter l’autre, il eu vite en réponse de trouver une autre personne… Mais alors que Lyrn aller rétorquer sur le « demi-portion » Une femme apparait de se portail, rapide… Sur le coup Lyrnaël ne peut que faire une tête surprise, aussi rapide que sa mère pour trouver un larbin de compagnie ça existe… La jeune femme apparut semble un peu plus jeune que lui, mais avec un style bien à elle… Souriant pour rien et riant un peu en la voyant aussi choqué qu’il ne l’est avant. Jusqu'à ce que cet homme affirme un truc qui est légèrement perturbant. Sœur ? Cette femme ne ressemble aucunement à sa mère ! Et rien de lui vu qu’il a tout pris de la mother… Le père ? Sérieux s’il a le même style que cette nana, c’est presque normal que la mère de Lyrn n’a pas voulu rester avec si c’est vrai… Enfin il ne sait pas le pourquoi du comment il a pus naitre, mais bon…

« Croyez-moi si vous le voulez mais je suis Hadès, le dieu des Enfers. Aujourd'hui, une démone a volé des bijoux et un stylo particulier dans mon palais, vous allez m'aider à la retrouver. En échange vous pourrez formuler la demande que vous voudrez, si je la juge raisonnable j'y accéderai. Maintenant, je vous écoute : quels sont vos prénoms et avez-vous des questions ? »

Le visage sur le coup dépité, sérieux ? SERIEUX ?! Le dieu comme ça des enfers à Paris, tranquille en petite balade de santé ? Enfin bon pas tant que ça vu qu’il cherche de précieux petits trucs. Larbin Lyrn ? Oh bah tient c’est une première, sa mère n’arrive déjà pas à le rendre plus aimable, vous croyez mais vraiment que Lyrnaël Khaedis va donner l’effort même de chercher une petit chose aussi minime ? Oh que non ! Enfin cela dépend après, mais bon avec son abrutit de chat dans la capuche, c’est mort pour qu’il dise not todays. Mais un sourire sarcastique s’affiche sur le visage de Lyrnaël, après tout autant chercher un peu, histoire de voir si le dieu des enfers possède un certain humour.

« Bah t’as qu’a t’acheter un bic vieux ! Tu vas voir ce n’est pas chers et tu peux en avoir une vingtaine !» rit-il

Oui le blond comme ça, s’adresse à un dieu… Avouez vous l’enterré déjà ? Aller soyez sympas avec le jeune homme, laissez lui une petite chance !

« Puis si t’es vraiment un dieu, pourquoi on devrait te dire nos nom alors que tu vas les zapper dans les heures qui vont venir~ » dit-il d’un air laxiste.

Ouais bon enterrer le déjà, cet homme est un idiot, voir un suicidaire du moment ! Non mais comment parler à un homme comme ça aussi important… Hocus-pocus se cache au plus profond de la capuche tout tremblant, la vraie sensation de Lyrn ? Oh que oui, le jeune homme au fond est terrorisé, mais pas de la présence de cet homme… de ce qu’il est ? Oui, devant lui une réponse importante, ce qu’il est.

« On est demi-dieu ? Alors dit moi c’est quoi notre fameux father ? Vu que t’as l’air si bien informé, je pense que je peux le savoir, avec la sister en prime !»

William sache qu’il y a de meilleur ton à dire que de prendre un ton aussi narquois que tu fais ! Si tu finis mal, tu l’auras bien cherché ! Il garde son regard assez provocateur et ce sourire assez sûr de lui, enfin de façade bien sûr ! Au fond il attend la réponse avec beaucoup de stress, après tout savoir le pourquoi et le qui est vraiment important pour celui-ci.

« Enfin, On est à la ville de l’amour sister, Paris ! La ville de tous les désirs ! » S’incline-t-il « Bon aller vu que je suis sympas je m’appel Will….Lyrnaël mais appel moi Lyrn, ce prénom est trois fois trop long. »

Soupir-t-il d’un air dépité, après tout quel idée de lui donner un nom pareil avec presque des consonances féminine ! A croire qu’on le gâte pas de nature ce petit ! Se grattant les cheveux et fixant la tour de fer pas loin, se demandant sérieusement si tout n’es pas calculé ou si vraiment il n’a pas de chance, chose qui lui arrive souvent. Mais au moins, il a presque un peu vite adopté la gamine, enfin peut être pas autant qu’il ne le montre, mais il reprend un sourire presque chaleureux, tu mijote un truc Lyrn ? Attention, prend garde les chutes font toutes mal de différente façon !


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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Jeu 20 Mar 2014, 22:26

paris est une destination familiale
 PV Hayley et Lyrnaël  


La chasse à la démone cleptomane prenait de plus en plus des airs de virée en famille, vous ne trouvez pas ? Après le petit-neveu on demandait la petite-fille et en prime, comble de l'ironie et de la coïncidence, ils avaient le même père. Hadès avait de quoi se prendre un coup de vieux, mais s'il devait avoir l'impression d'être un ancêtre croulant à chaque fois qu'il croisait l'une des descendances illégitimes d'un dieu il n'en aurait pas fini – surtout qu'il en avait vu passer pas mal en quelques millénaires et, étant immortel, il y avait fort à parier qu'il en verrait encore bien d'autres. Et puis en tant que déité le passage du temps n'affectait pas son apparence, elle resterait à jamais celle d'un homme fort séduisant d'un peu moins de trente ans sauf si le dieu des Enfers décidait d'en changer, alors ce n'était certainement pas son physique qui allait le faire se sentir membre du club du troisième âge (et encore, ces respectables personnes seraient bien jeunes à côté de lui). Allons, mesdemoiselles, laquelle d'entre vous avait réellement l'impression d'être face à un être parmi les plus ancestraux qui existent, et laquelle s'en soucierait si elle venait à recevoir des avances de sa part ? Seuls ses yeux le trahissaient vraiment, ils reflétaient partiellement les années que leurs pupilles cernées de vermeil avaient observé défiler – un regard relevé par son visage impassible et d'apparence solennel, même si bien souvent il n'accordait en fait pas le dixième de l'attention qu'il semblait prêter à la chose qu'il fixait, la trouvant plus ennuyante qu'autre chose.

Bref, on pourrait croire qu'un père de famille avait confié ses deux enfants au grand-oncle retraité Dédès qui, pour les occuper, avait décidé de les promener dans Paris (comme ça ils ne seraient pas trop casse-pieds à mettre au lit le soir venu et ne causeraient pas de dommages chez lui). Seulement il se trouvait que l'oncle en question était plutôt du genre « je suis aigri et j'aime pas les gosses » que « vous voulez un gâteau les enfaaants ? », cette seconde parenthèse correspondant plus à sa femme Perséphone (si on enlevait le côté niais). La belle déesse du printemps savait se montrer froide quand elle endossait le rôle de reine des Enfers, mais Hadès était bien placé pour savoir qu'elle avait un cœur tendre et aimant, comparé à lui qui n'était que froideur et cruauté. De plus, ce n'étaient pas les enfants de n'importe quel neveu dont il avait la garde : c'étaient ceux d'Arès, le dieu le plus irritant et insupportable du Panthéon, celui qui passait ses journées à provoquer des guerres ça et là dans le monde des humains (bon ça encore, c'était distrayant à voir)  ou à gueuler après telle ou telle personne en agitant son épée dans tous les sens. Le brun ne passait pas assez de temps sur l'Olympe pour être au courant de tout ce qu'il s'y passait, mais sans doute que quelques yeux s'étaient déjà retrouvés percés à cause de cette sale manie. Vraiment, un jour il faudrait essayer de mettre des calmants dans son vin, ça ferait des vacances à tout le monde.

Comment pouvaient bien être les rejetons d'une tête brûlée colérique et violente tel qu'Arès ? Très franchement, si vous aviez posé cette question à Hadès avant qu'il ne les rencontre, il vous aurait regardé avec l'air de dire « à ton avis ? Ils ne peuvent être que des terreurs, des monstres, des têtes à claque ». S'il avait raison ? Ah ben en tout cas, ce n'était pas le fils qui allait le faire changer d'avis. L'étrange jeune fille au look très particulier semblait calme et respectueuse, certes, une attitude adéquate qui était tout à son honneur... Mais le blondinet semblait vouloir tout faire pour le provoquer. Bah, il lui en faudrait beaucoup s'il voulait vraiment que le geôlier des morts sorte de ses gonds (d'ailleurs il ferait mieux de chercher à éviter cela à tout prix par mesure de survie), après tout ce dernier se coltinait un neveu hystérique depuis tellement longtemps qu'il était rodé, mais n'empêche que ce gamin se montrait insolent.
Sans parler du fait qu'il sortait des blague étranges. Un bic ? Si sa mémoire fonctionnait toujours, c'était une marque de stylo humain. Le prenait-il pour un idiot capable de poursuivre une démone dans les rues de Paris juste pour récupérer un malheureux stylo bille ?
Plantant un regard froid dans les yeux du demi-dieu, il répondit avec un ton presque terrifiant dans l'espoir de calmer un peu ce jeune esprit.

-Une année entière de production de ces « bics », articula-t-il lentement, n'aurait pas la moitié de la valeur de l'objet dont je vous parle. C'est un artefact puissant. Mais je suppose que les enfants comme toi n'entendent par « stylo » que la marque la plus connue chez les mortels.

« C'est cela d'être un ignare », aurait-il pu rajouter, mais le sous-entendu était tellement gros qu'il ne jugea pas cela nécessaire.
Cela dit, Hadès réfléchit très rapidement à une possibilité. Est-ce que le garçon tenait un don de provocation de son paternel ? Ce n'était pas à exclure, mais ce serait la poisse. Avec laquelle il devrait faire, pour son grand dam.
Entre-temps, le blond avait reprit la parole pour douter de sa capacité à retenir deux prénoms avant de le mettre au défi (sans doute ? ) de leur dire qui était leur père et, enfin, de se présenter à son tour. Le seigneur des ombres haussa alors un sourcil tout en étirant le coin de ses lèvres, le tout subtilement.

-Comme l'a dit Lyrnaël, nous sommes à Paris. Dit-il en s'adressant à Hayley, ensuite son regard glissa vers Lyrnaël. Alors comme ça, vous ne savez pas qui est votre père ? Dans ce cas, pourquoi ne pas dire que ce sera ta récompense pour ton assistance ? Sans lui laisser le temps de répondre, il changea à nouveau d'interlocuteur. Quand à toi, Hayley, tu me diras ce que tu souhaites en échange de ton aide après qu'on ait capturé cette voleuse. Pour l'instant, j'aimerais que tu te concentres : sondes les environs, tentes de trouver son aura. A part toi, c'est le seul démon présent dans ce quartier.

Si elle n'y parvenait pas ? Eh bien, ils auraient un peu plus de mal puisque Hayley ne pourrait pas suivre à la trace et à distance la voleuse, mais ils s'en sortiraient quand même puisqu'elle ne pourrait pas se tromper en la voyant – les personnes appartenant à une même espèce pouvant se reconnaître très facilement. Juste qu'Hadès devrait leur dire dans quelle direction elle se dirigeait. Ce ne serait pas la catastrophe, donc, mais qu'elle en soit capable serait tout bénef' pour eux.





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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Sam 22 Mar 2014, 14:50



❝ Paris est une destination -presque- familiale
• feat. Lyr et Hadès •



J'étouffe un gloussement. L'autre garçon a une répartie qui me plaît bien et bien que je n'ose pas renchérir -L'autre vieux fait tout de même  un peu flipper-, je l'aime bien. Personnellement j'aimerais me joindre  à lui mais je n'ai pas envie de rester bloqué ici ou autre part. Avec les personnes « comme moi » je peux faire ce que je veux, mais à ce que j'ai compris les Dieux sont une espèce plutôt hargneuse et chiante quand on les a sur le dos. Enfin, comme tout le monde, mais eux ça se compte en puissances de dix. Donc il vaut certainement éviter de se les mettre à dos.

« Enfin, On est à la ville de l’amour sister, Paris ! La ville de tous les désirs ! » Il s'incline devant moi, je souris légèrement, fière « Bon aller vu que je suis sympa je m’appelle Will….Lyrnaël mais appel moi Lyrn, ce prénom est trois fois trop long. »

Je hoche la tête, des étoiles pleins les yeux. Si seulement cela pouvait rester une visite touristique plutôt qu'une action digne d'un des meilleurs films de Spielberg. La voix grave du a priori Dieu des enfers me fait sursauter. Je l'admire dans un sens, si Lyrn, comme il veut que je l'appelle, m'avait autant fait chier, je vous assure que je l'aurais transformé en toaster. Mais  lui semble s'en foutre comme de son premier calbut (ça se trouve son premier calbut c'était un truc en lianes, ou en feuilles, ou en peau de mammouth. Ou en rien, aussi)


-Comme l'adit Lyrnaël, nous sommes à Paris. Il s'adressa ensuite à Lyrn, Alors comme ça, vous ne savez pas qui est votre père ? Dans ce cas, pourquoi ne pas dire que ce sera ta récompense pour ton assistance ? Il me regarde à nouveau, son regard reste franchement flippant : Quand à toi, Hayley, tu me diras ce que tu souhaites en échange de ton aide après qu'on ait capturé cette voleuse. Pour l'instant, j'aimerais que tu te concentres : sondes les environs, tentes de trouver son aura. A part toi, c'est le seul démon présent dans ce quartier. »

Je hoche la tête d'un air entendu avant d'ajouter quasi-automatiquement :
« Comme je pense que l'option « lui mettre 3 paires de claques » n'est pas envisageable, j'aimerais bien son nom, aussi. »
La petite voix dans ma tête me rappelle que l'usage de la politesse est plutôt conseillé quand on souhaite obtenir quelque chose, je m'empresse alors d'ajouter « S'il te plaît merci. ».

Je n'ai à vrai dire aucune rancœur contre ce père que je n'ai jamais vu. Ca n'a pas de nom ce que je ressens pour lui. En fait j'ai l'impression qu'il s'est juste bien foutu du monde en mettant ma mère enceinte. Non pas que je regrette ma naissance car comme je le dis souvent « si je n'existais pas il faudrait m'inventer », mais j'aurais aimé avoir deux parents. Vivre avec une mère seule, c'est un début d'exclusion, de différence. Et dans ce monde totalement stupide, tout ce qui est différent est immédiatement rangé dans le groupe des « mauvais ». Pourquoi pensez vous que je m'habille de façon aussi voyante ? Bon. Certes. Car je suis un poil narcissique, mais aussi car on fait plus attention à mon caractère de merde et mes habits que mon passé.  Ca n'est pas du dégoût, plus.. de l'indifférence. Voilà. De l'indifférence. Mais j'estime que j'ai le droit de lui en coller trois quand même, qu'il arrête de sauter tout et n'importe quoi.

D'ailleurs, en parlant d'habits, je pense que pour une fois tous les regards ne se poseront pas sur moi. Lyrn a les yeux rouges et Hadès ressemble  à lui tout seul à un mixage de punk-sculpture romaine-mec flippant. Je dois paraître tout à fait normale.

Je secoue la tête de gauche  à droite:
« Sorry, mais le seul truc que je sais faire en ce moment c'est réparer les toaster et recharger mon portable. La chasse aux démons je vous avouerais que je n'ai jamais testé.  M'enfin, je sais reconnaître les démons, c'déjà ça, j'vais marcher un peu, so, p't'être en marchant tout droit j'vais trouver on sait jamais. »

Cette « reconnaissance par race », je l'ai découverte il y a peu de temps.  C'est vraiment surprenant :
Tu vois quelqu'un dans la rue, tu ne le connais ni d'Eve ni d'Adam, mais tu sais direct que le courant ne passera pas. Ca en est presque instinctif, tu peux pas le saquer. Tu sais qu'il va te faire chier, et au regard qu'il te lance, tu sais que c'est réciproque. Tu le sens en toi, qu'il est pareil.
Après, je ne sais pas si c'est parce que c'est entre démons, ou alors parce que le mec en question avait une vrai tête à claques.  Sûrement que le deuxième point a bien aidé.

Je me fraye un chemin entre les deux géants, et ensuite marche tranquillement dans la foule. Je sens le regard des gens cependant pour une fois cela m'importe peu : j'aimerais rentrer chez moi. Si d'ici 17 heures je ne suis pas  à la maison mon chat risque de s'inquiéter et il serait capable d'appeler la police. Quand je vous disais que mon chat était une vrai mère poule, je déconnais pas. Et il est bientôt moins permissif que ma propre mère.

Les trottoirs sont dégueulasses, chewing-gum par-ci, crottes de chiens par là. C'est ça la ville de tous les plaisirs ? A moins d'être nécrophile ou chewin-gumophile, je ne vois pas ce qu'il y a de plaisant dans ces quartiers sales et puant à souhait. Je préfère mon joli Washington.

J'arrive devant une station de métro, «  Reaumur Sébastopol » y est écrit en lettres en police manuscrite verte caca. Je sens une aura particulière, je grince des dents, ça doit être la fameuse « Voleuse de bic ».  Aussi surprenant soit-il, mon idée du « marcher tout droit » était la bonne. Je me retourne et les trouve sur mes talons, m'exclame alors :
« Elle est passée par là. Quelqu'un ici sait se servir du métros Parisien ? Si non on est dans la merde, moi j'sais pas. »

Je me retourne vers l'entrée et une étrange dame se retrouve devant moi. Elle est habillée d'un jean trop petit noir, d'une chemise blanche et me fixe avec mépris. Je me recule d'un pas, elle continue de me fixer. On dirait qu'elle a vu le diable. Or le « diable » est derrière moi. Enfin ça elle n'est pas censée le savoir.

Elle me scrute de haut en bas, comme si elle me suspectait de porter une kalachnikov dans mon soutien-gorge. Elle dit alors, haut et fort, tout le monde se retourne. Je ne comprends pas ce qu'elle me dit, mais elle fait carrément flipper.

Je hausse un sourcil. Je n'ai rien compris. Je bafouille un « I don't speak French ». Elle entreprend de me dire alors, dans un accent plus que mauvais :
« Vous êtes une hérétiiiiiiiiiiiique, Dieu ne vous pardonnera pas cette tenue excentrique et qui vous mènera en enfer ! Mais si vous  acceptez de changer, le tout puissant vous pardonnera.  Regardez tous-ces jeunes hommes qui vous regardent, toutes ces personnes qui vous scrutent de haut en bas, vous les tentez, tous, touuus, touuuuus.»
Je décide de la couper, elle commence à me gonfler sérieusement. Je parle froidement,  lentement afin qu'elle comprenne mon américain -on n'a pas tous la chance de parler cette magnifique langue- la fixe dans les yeux, une main sur la hanche : 
« Je m'habille comme je veux et ça n'est pas une folle à lier telle que vous qui va me faire changer d'avis. Donc laissez-moi tranquille je n'ai rien demandé. »

D'où elle me donne des ordres la vieille ? Déjà je m'habille comme je veux -surtout que là je suis plutôt soft comparé à certaines fois-, secundo c'est voulu qu'on me regarde, et troisièmement de toute façon je fais ce que je veux c'est pas ma mère ! Elle me pend une croix devant le nez, prononce une formule bizarre, je louche dessus quelques secondes avant de la pousser légèrement à ma droite. Je la contourne, après avoir lâché un magnifique « Fuck you Biaaaatch. Let me be free. », je souffle fortement afin que TOUT LE MONDE comprenne que ça n'est-ni le moment ni l'endroit pour me reprocher quelque chose et gonfle les joues en serrant les poings.

Je descends les escaliers, et lance une fois un peu plus loin, un peu pour moi-même, un peu pour tous les gens autour, au cas où ils n'auraient pas compris que je suis d'une humeur de chien:
« Le prochain qui me reproche ne serait-ce qu'un truc je lui envoie mon pied dans les parties. »



•••

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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Dim 30 Mar 2014, 21:18







Paris est une destination familiale

♫ Je suis l'arrogance né  ♫


Une famille qui se retrouve ? Si on lui avait dit ça, Lyrnaël ne l’aurait sûrement pas cru voir pas du tout cru. Du jour au lendemain, le voilà avec une sœur qui lui ressemble pas du tout, un monsieur qui semble tout savoir et tout ça à Paris ! Comme quoi la France peut toujours tout chambouler dans la vie des étrangers. Bien que ce ne soit pas la tour Eiffel qui lui a fait de l’effet mais plus la révélation sur son père. Qui est-il ? Il ne le saura qu’après avoir aidé Hadès ? Sérieux quel dieux incapable ! Enfin autant se taire là-dessus non ? Déjà qu’il a eu le toupet de parler Bic avec Hadès, celui-ci n’a pas du tout apprécié cette remarque il faut croire ! Après tout il ne peut s’empêcher de rétorquer, non sans blague ce stylo est un truc magique ? Hadès n’écrit donc pas avec un simple Bic ?!  Mon dieu on ne le savait pas, donc ça veut dire que ses feuilles ne sont pas des Clairefontaine ? Nous sommes condamnés…

« Bah si une année suffit pas autant attendre deux ans ou trois ans, vu qu’une année ce n’est pas loin de la moitié, donc si tu attends un peu tu devrais pouvoir avoir la sommes. Je ne pense pas que c’est le temps qui va te tuer le vieux ! »

Dit-il en ricanant. Sur le coup il ne c’est pas rendu compte que son pouvoir c’est comme activé pour défense. C’est que maintenant que le jeune homme percute, ses yeux qui ont pris un ton rougeâtre sont pourtant bien visibles. Le gamin stop son pouvoir, pour récupérer ses iris jaune.

« Oups ♥ »

Juste un oups ? Eh bien qui t’a éduquer Lyrn ! L’Amérique peut être ? Ou juste qu’il est comme ça de base. Enfin passons, la petite demoiselle décide de prendre les devants, tant mieux Lyrnaël ne va pas du tout le faire ! Le jeune homme regarde la population parisienne, un autre monde pour dire s’ouvre devant ses yeux… Enfin on pouvait distinguer les riches des pauvres, et inversement, pathétique !  C’est tout ce qu’il y a dire pour William.

Mais alors qu’il suit la demoiselle, les voilà perdu dans le métro, l’endroit le plus dangereux de paris, surtout en heure de pointe ! Enfin Lyrnaël a l’habitude où il vivait, puis il a voyagé là…. Mais bon l’odeur de ce lieu n’est pas quelque chose qu’il aurait aimé sentir encore une fois. Mais alors qu’il avance tranquillement, pas loin des barrières, voilà qu’une nana a décidé, non pas pour dragué Hadès, mais d’agresser le GPS démon.

Sérieux Lyrn se tient bien les côtes tellement il rit, sérieux une situation pareil c’est trop bon ! Le pire c’est qu’il se tient au mur après la réflexion de Hay… Les gens ont du le prendre pour un taré…. Mais c’est tellement, il n’en peut déjà plus ce blond de rire comme ça, les larmes aux yeux. Mais alors que la demoiselle lui à cloué le bec, la vieille le regarde ce marrer comme un con… C’est son tour ? Oh non il va mourir de rire cet idiot. Son regard se faisait tellement intense que le jeune homme pouffe encore de rire, puis il retourne vers la sister du moment puis la regarde en lui décochant un clin d’œil et en disant dans l’accent naturel qu’est l’anglais.

« Ce n’est pas bien d’être jalouse des autres femmes, on y peut rien si les cougards c’est dépassé ! Aller donc vous rhabiller vous-même madame bonne sœur, la religion c’est plus que c’était les dieux écrivent pas avec des Bic… ni des feuilles Clairefontaine… Je suis même sur qu’il ne boit pas de coca-cola… C’est horrible, où va le monde !  Donc je pense qu’ils en ont rien a faire qu’on s’habille court, je ne pense pas qu’ils connaissent H&M encore… »

Lyrnaël par aussi loin que le narrateur de ce texte… Ahem ! Bref le jeune homme rit puis met les bras derrière la tête et avance content comme un idiot.

« Bon c’est à mon tour ! J’ai déjà pris le métro suivez moi ! Le tout c’est de courir à mon signal ! »

C’est rassurant dit comme ça. Le jeune homme se faufile dans la foule qui s’agglutine, regardant avec le sourire qui lui va si bien. D’un geste délicat et vif, il chipe une carte dans un sac en fixant bien les surveillants de la zone. Saisissant le bras de la demi-dieu, car après tout faut pas la perdre cette petite. Il lève vite le bras et commence à courir, il fait glisser la carte pour ouvrir les portes et passe avec la file, et si possible avec Hadès… Cela serait idiot qu’il soit sur le carreau non ? Arrivant sur le quai le jeune homme lâche le poigné de la rebelle puis lui dit avec un sourire.

« Tu crois que nounou va aimer si on finit nous trois en taule pour fraude ? »

Dit-il en riant pendant que la foule commence à monter dans le métro qui arrive, à croire que leur vie en dépend très certainement ! Regardant partout avec ses iris jaune qui semblent tout transpercer. Il remarque alors une drôle de forme se figer en face d’eux… ? Penchant la tête, la femme en face eu la réaction la plus…. Spéc au monde d’agir ? On ne va pas dire que la panique a du la prendre. Lyrn regarde la personne courir et sortie comme un couteau et provoqua une coupure de courant en le plantant dans le disjoncteur semble-t-il… Enfin il aurait du dire qu’elle maitrise l’électricité. Ne pouvant pas agir vite, car elle était de l’autre côté…. Avec la panique de la foule, et bloqué par un métro presque partie… Il remarque que la démone a décidé de fuir par la voie de fer…

« Bon… On va au suicide ? »

Dit-il en riant en regardant la madame voleuse partir dans les ténèbres du tunnel… Ce n’est pas que ce n’est pas rassurant, mais le Khaedis n’a pas une envie particulière de courir dans le noir dans un tunnel de métro!



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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Dim 06 Avr 2014, 14:31



Paris est une destination familiale

PV Hayley et Lyrnaël







Non, vraiment, Hadès n'était pas fait pour le métier de baby-sitter. Vous auriez pu lui refiler un gosse de n'importe quel âge (sachant qu'il pouvait très bien qualifier de « gosse » des gens que quelqu'un d'autre qualifierait plus d'ancêtre voir d'antiquité, mais disons que nous parlons là de ceux qui avaient entre 0 et 20 ans) qu'il l'aurait porté à bout de bras en faisant soit une tête dépitée du genre « pourquoi moi ? », soit une expression de dégoût (parce que le bambin a fait dans sa couche voyons....), avant de vous le rendre et de s'en aller sans rien dire. Oui, en somme, il vous aurait magnifiquement snobé pour vous faire comprendre que vous pouvez vous démerder avec votre truc gigotant, criant, puant et capricieux. Vous n'avez pas les mêmes valeurs, point barre.
Outre le fait que les marmots lui brisaient les tympans à force de brailler, il y avait bien autre chose qui l'agaçait profondément chez eux : il fallait les surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre et subvenir à leurs besoins. Non seulement il serait bien capable de s'énerver contre l'enfant en lui demandant ce qu'il avait à la fin, mais en plus il ne supporterait pas ni de devoir perdre son temps à garder un œil sur lui toute la journée, ni qu'un petit être chétif soit dépendant de lui – voir le suive partout. Que ça devait être lourd... Surtout quand ce n'était pas son rejeton hein.

Enfin bref, pour le coup ce n'étaient pas des nourrissons qu'il gardait, mais plutôt des adolescents. Et si les bébés sont bruyants, au moins ils se contentaient de produire des monosyllabes plus ou moins sonores. Les adolescents, eux, avaient en plus une option « réponse ». Non mais, les temps avaient bien changé ! Depuis quand apprenait-on aux jeunes qu'ils avaient le droit de répondre à leurs aînés ? N'avaient-ils plus aucune retenue, aucune gêne, aucune valeur ni morale ?... Oui, ok, j'exagère un peu. Premièrement seul un des enfants d'Arès sur les deux s'amusait à lui taper sur les nerfs (la fille était bien plus polie et agréable) et, deuxièmement, le gamin en question avait hérité d'un des pouvoirs les plus casse-cou qui soit. Le don de provocation seyait à merveille au dieu de la guerre, mais il aurait tout de même pu s'abstenir de le transmettre à son fils. Surtout que ce genre de capacité devait complètement tuer le relationnel. Bon ça encore, Hadès s'en fichait un peu, ce n'était pas son souci. Le garçon aurait beau avoir été rejeté de tous à cause de provocations involontaires qu'il ne verrait pas en quoi cela le concernait, en revanche c'étaient ses oignons quand il cherchait à user de ce don contre lui. Il aurait encore préféré que Lyrnaël ne possède pas ce pouvoir, devoir cavaler après une voleuse en plein milieu de Paris lui filait assez d'urticaire comme ça sans que le blondinet n'y mette du sien.

Hadès tenta bien de calmer le jeu en prenant un ton froid mais rien n'y fit : Lyrn était bien décidé à continuer de le provoquer. La preuve, ses iris devinrent rouge tandis qu'il répondait avec une insolence qu'il devait aussi tenir de son paternel. À l'entendre parler, on aurait vraiment cru qu'il se croyait plus malin que les autres, seulement lui n'y voyait qu'une piètre tentative de provocation – ou bien de prendre le dessus – face à un dieu, ce qui était parfaitement idiot voir suicidaire.
Fixant le blond à la langue bien pendue avec son habituelle noblesse, le roi des Enfers resta impassible. Il n'allait tout de même pas se laisser piquer par jeunot, oh, ce n'était pas de son âge. Ce n'est que quand ses iris redevinrent dorées qu'il prit la parole, avec un ton si calme qu'il ne donnait pas l'impression qu'on venait de le provoquer, mais seulement qu'il apprenait les bonnes manières à un enfant malpoli.

-Un garçon bien élevé se serait excusé. Et je te conseille d'apprendre à mieux maîtriser ton pouvoir, la prochaine fois je n'hésiterai pas à te faire taire. Il poussa alors un mince soupir. Maintenant que tu as fini de nous faire perdre notre temps, continuons.

Et sans laisser au demi-dieu d'en placer une, il s'était tourné vers Hayley.
Celle-ci eut, par la suite, l'idée d'avancer en ligne droite en argumentant qu'ils auraient peut-être de la chance. C'est à peu près à cet instant que l'olympien sentit la voleuse qu'il pistait toujours faire quelque chose d'étrange, comme si elle s'engouffrait dans une faille. Elle allait dans des souterrains ? Allons bon, on trouvait un monde tout entier sous Paris, entre le réseau ferré et les catacombes. Elle n'aurait pas pu rester en surface ? Remarque, dans les catacombes, ils seraient plus libres de leurs mouvements donc pourraient employer une partie de leurs pouvoirs.
Quoi qu'il en soit, le petit groupe se mit en route et finit par atterrir sur une bouche de métro qui portait presque le même nom que la rue qu'ils venaient de remonter, non sans attirer l'attention sur eux au passage. Oui parce qu'entre le blond aux yeux dorés, la demoiselle au look complètement rock'n'roll sortant de l'ordinaire et lui qui était habillé tout de noir jusqu'aux gants, surplombait d'une tête pas mal de passants et avait les yeux rouges... Y'avait de quoi interloquer la foule.

Mais très franchement, Hadès s'en fichait tant qu'on ne venait pas les embêter. Les Hommes avaient la fâcheuse habitude d'aimer photographier les bêtes curieuses et tout ce qui sortait de l'ordinaire, voir de les aborder, quelle chance pour eux qu'aucun n'eut ce genre d'idée.
C'était un bien pour un mal puisque, quand ils arrivèrent à l'arrêt, une étrange vieille femme se planta devant Hayley en déblatérant des absurdités religieuses. Le brun aurait pu pouffer de rire en l'entendant parler d'enfer puisque, techniquement, cela correspondait à son royaume. D'ailleurs, de ce qu'il savait (c'est à dire bien plus qu'une simple mortelle qui avait dû ingérer un peu de poudre blanche), personne n'était jugé sur sa tenue excentrique. M'enfin, son statut de divinité ne lui permettait pas d'intervenir dans cette prise de bec inter-générationnel, il se contenta donc d'observer en espérant que cette dame ne les retarderait pas trop – et aussi, que cette scène n'attirerait pas trop l'attention sur eux. Heureusement la plus jeune stoppa net l'aînée dans son élan, avec un calme et une politesse auxquels le geôlier des morts n'était pas habitué venant de la lignée de son neveu, les rendant encore plus appréciable. Finalement, peut-être que tous les enfants d'Arès n'étaient pas des malappris comme leur géniteur, il fallait garder espoir.
C'est ce qu'il pensa, cependant la sortie d'Hayley contredit légèrement cela puisqu'elle proféra une insulte.

L'inconnue fixa ensuite Lyrnaël, qui était plié en deux devant la scène, et aurait sans doute sorti un autre sermon si le jeune homme n'avait pas pris les devants. Tant mieux s'il ne la laissait pas continuer ses discours aussi inutiles que ridicules, même s'il aurait quand même pu se retenir de partir à nouveau dans son délire de bics. Hadès suivit le mouvement en direction des escaliers, en ignorant tout bonnement la religieuse qui avait commencé à lui dire qu'il ne faisait pas assez attention à ses enfants, qu'il était un mauvais père etc. C'étaient même pas ses gosses, qu'est-ce qu'il en avait à faire ? Pfeuh. Mais bon, au moins, elle lâcha le morceau rapidement pour aller embêter quelqu'un d'autre.
Nos trois protagonistes pénétrèrent donc dans la station où, sans que ni Hayley ni lui n'aient le temps de dire ou faire quoi que ce soit (ni même de réfléchir), le blond vola une carte et les fit passer les portillons frauduleusement. Il se serait bien passé de ce genre de pseudo-scène d'action, mais bon, ce qui était fait était fait... N'empêche, c'était vraiment n'importe quoi, l'un des dieux les plus impartiaux qui ne respectait pas les réglementations. Bref.
Une fois sur le quai, ils eurent la joie de retrouver cette fichue cleptomane. Mais elle aussi les aperçut et, à la tête qu'elle fit en le voyant, on comprenait sans mal qu'elle n'était pas transie de joie. Logique, elle devait se douter que si le monarque arrivait à la capturer, elle passerait un sale quart d'heure  - qui pourrait bien se prolonger pour l'éternité.

Alors, évidemment, la démone eut une réaction logique dans ce genre de situation : elle prit la fuite. Jusque là rien de bien spécial, sauf qu'au passage, elle eut la merveilleuse idée de provoquer une coupure de courant en alliant une lame avec son contrôle de l'électricité. Avouez qu'il y avait de quoi déprimer. En tout cas, Hadès tira pendant une courte seconde une tronche dépitée.
Lyrn posa une question qu'il ignora, préférant attraper les poignets des deux demi-dieux pour leur faire traverser le quai à sa suite. Ce n'est qu'une fois devant le tunnel qu'il les lâcha, avant de se tourner vers eux.

-On la suit. Je vais vous accompagner sur quelques mètres, puis me téléporter plus loin pour la coincer. Ah et, si jamais elle sort un stylo argenté, faites attention : elle ne devrait pouvoir s'en servir qu'une fois, mais ce serait bien assez pour vous tuer.

C'était l'inconvénient d'être un mortel : leurs vies pouvaient ne tenir qu'à un fil.
Cela dit ils s'engagèrent sur les rails et, comme prévu, Hadès se téléporta pour prendre la fuyarde en tenaille. Il avançait tout en se tenant ses gardes puisqu'un train pourrait bien passer (même s'il en doutait puisque le système électrique du réseau devait avoir complètement planté) et en suivant trois auras, celle de la démone et celle des deux jeunes gens.

[HRp : ... Je pensais pas faire aussi long /BUS/
Mais du coup comme je trouvais que ma réponse était déjà bien longue, je me suis arrêtée à un point qui ne fait pas trop avancer le rp... Si vous voulez que j'en rajoute, dites-le moi X'D]


 




(c)Kazu de C.G






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Re: Paris est une destination familiale [PV Lyrnaël et Hayley] | Dim 06 Avr 2014, 20:18



❝ Paris est une destination -presque- familiale
• feat. Lyr et Hadès •



 "B Bon c’est à mon tour ! J’ai déjà pris le métro suivez moi ! Le tout c’est de courir à mon signal ! »

De toute façon, que je sois d'accord ou non, je suis bien obligée de suivre, et hâte le pas pour ne pas perdre mon soit-disant demi-frère de vue. Je galère à mort. Quand je dis à mort, c'est à mort. Mes talons décrivent un pas totalement irrégulier et désordonné, la faute à toutes ses personnes qui me poussent : J'ai l'impression d'être traînée à droite à gauche comme un ballon, les gens me poussent et m'écrasent, je finis par jouer des coudes et place un coup bien placé dans les cotes d'un monsieur un peu trop envahissant à mon goût.

J'arrive à peine à avoir un instant de répit que Lyrnaël empoigne mon poignet avec fermeté et me tire à travers d'un portail automatique. Par reflex, je prends le poignet du dit Dieu afin de m'assurer qu'il passe par le portillon lui aussi -je ne peux même pas dire solidarité féminine car il me semble bien que je sois la seule dotée d'une magnifique paire de seins ici. Je me bonifie.- et nous passons in extremis de l'autre côté. Je déteste courir, je déteste courir après les gens. Aucune galanterie je vous jure.

Et je ne peux même pas espérer une seconde de repos, ou ne serait-ce qu'une entraide féminine puisque la voleuse semble vouloir nous faire encore courir. J'ai à peine le temps de me courber en avant pour poser mes mains sur mes cuisses et souffler un peu qu'elle plante un couteau dans une de ces gros boites qu'on m'a toujours dit de ne pas toucher avant de s'engager dans le tunnel. Je comprends maintenant la raison de l'interdit, toutes les lumières se sont éteintes, la station est plongée dans le noir complet et le stress se fait entendre. Les gens crient, les enfants se mettent à pleurer, et même le clochard a arrêté de jouer. Le désordre total, un brouhaha sombre,  les agents peinent à se faire respecter.  J'entends  à peine Lyrnaël proposer de la suivre, idée que je ne plussoie absolument pas.

Encore une fois, je me fais traîner à droite à gauche. La pression qu'ils ont exercée tous deux sur mes poignets les ont rendus douloureux, je sens les pulsions de mon cœur à l'intérieur. Je m'apprêtais à protester mais le Dieu me coupe avant que je puisse ne serait-ce qu'ouvrir la bouche :

"On la suit. Je vais vous accompagner sur quelques mètres, puis me téléporter plus loin pour la coincer. Ah et, si jamais elle sort un stylo argenté, faites attention : elle ne devrait pouvoir s'en servir qu'une fois, mais ce serait bien assez pour vous tuer. "

J'ouvre la bouche,  mais aucun son n'en sort. Il est donc prêt à jouer MA vie pour un putain de stylo ?! Stylo qui en plus, si on s'en approche, est capable de nous tuer ?! Encore une fois, je n'ai pas mon mot à dire et il s'enfonce dans le tunnel. Décidément, les hommes sont tous des cons égoïstes triplés d'imbéciles irréfléchis. Je soupire très bruyamment avant de m'enfoncer moi aussi dans le tunnel, m'agrippant bien fermement au poignet de mon demi-frère, lâchant un froid «  C'est pour pas que t'ai peur. », trop fière pour avouer que c'est moi qui ne suis pas rassurée.

Je marche doucement, un pied devant l'autre, sentant les murs froids contre mes bras nus. Toujours pas de traces d'Hadès, et je suis comme qui dirait perdue. Bodom, bodom, bodom, mon cœur bat dans ma poitrine. Je me mords la lèvre inférieure, me colle autant que possible au mur dégueulasse et poussiéreux. Soudain, je la vois, et lui derrière. Elle se retrouve coincée entre nous trois. Je plisse les yeux et perçois le stylo, dans sa main, même si je n'ai pas compris  bien la portée de son pouvoir, j'ai cru comprendre que si il me touchait, il en était fini de ma formidable personne. Je recule d'un pas vif, tenant Lyrn derrière moi. Elle s'approche, j'ai peur. Elle tend le stylo vers nous, c'en est de trop.

Je m'énerve, ça me saoule, un hugdbz, au dessus de ma tête. Maintenant je le connais bien ce truc, je sais que deux cornes se sont formées dans mes cheveux. Je ne sais pas si les ailes sont sorties de mon dos, mais déjà là pour la discrétion c'est raté. Je déblatère un torrent d'insultes :
« BON, 'LISTEN, TU ARRÊTES TES CONNERIES, TU TE STOPS ET TU RECULES, MERDE. »

Je tape fermement dans le mur avec la paume de ma main, la fixant dans les yeux, énervée, très énervée. Les lampes se rallument, la lumière me nique les rétines. Je mets peu de temps à comprendre que c'est la puissance électrique que j'ai emmagasinée en m'énervant. Cependant, je suis surprise qu'elle soit si puissante. Peut être la peur, au pire on s'en branle.

Je serre les dents, j'entends toujours le hugdbz au dessus de ma tête.

Le prochain qui me touche se transforme en toaster.

Dobodom, Dobodom, Dobonom. Cette fois-ci, ça n'est pas mon cœur qui bat comme un forcené contre ma poitrine, mais bel et bien un train. J'ai juste le temps de voir la voleuse s'engager dans le mur -oui, dans le mur- avant de devoir me plaquer contre le mur. Dobodom, Dobodom, Dobodom. Là c'est mon cœur. J'ouvre un œil, puis le second. Je suis vivante, du moins je crois. Je souffle bruyament. Je ne sais pas si c'est moi qui ai redémarré tout le système ou alors si électricité faisant avancer les trains n'est pas relié aux stations mais dans tous les cas c'est flippant.

Je me retourne vers Lyrnaël, qui semble vivant, et jette aussi un coup d'oeil vers Hadès, constate que nous sommes donc revenu au point de départ, nous sommes trois, à chercher une démone voleuse.



•••

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