J’étais un vrai moulin à question. Ce qui était plutôt surprenant de ma part, mais avec Cobalt je me sentais à l’aise. En même temps, ce n’étais pas vraiment ma faute si je n’avais pas eu d’ami avant. C’était les autres qui me fuyaient. Il était vrai que je n’aidais pas mon cas, mais les humains m’avais toujours un peu effrayé. Les animaux sont simples. Enfin…réaliser cela me donnais surtout envie de profiter de cette belle amitié naissante.
La réponse à ma question sur la bibliothèque vint, par surprise, d’une jolie boule de poil rose. Kumagoro esquissa plusieurs gestes à son maitre pour expliquer que l’endroit se trouvait dans un immense château. Cobalt m’expliqua que c’était facile d’y aller, car on le voyait de loin et donc qu’on avait a seulement a le suivre des yeux pour ne pas se perdre. Contrairement à ce que pensais mon amie, je n’avais pas besoin de traduction du message de l’animal puisque j’avais pu recevoir les images. Et en effet, le château…Castle of Heart, était assez visible.
Je fus déçu d’apprendre que la fée ne pouvait pas m’aider pour le logement. Peut-être pourrais-je trouver un logement au Castle of Heart contre du travail. J’avais espoir qu’il pourrait m’aider, mais j’allais devoir faire avec ce que j’avais. Après tout, il me donnait de l’argent et me donnait plein de renseignement. J’espérais qu’il pourrait quand même me guider dans la ville.
Encore là, mes désirs ne furent pas exhausser. Cobalt se rendais effectivement en ville, mais il voulait faire un détour avant sur une montagne pour aller chercher une plante dont je ne compris pas le nom ni pourquoi la déesse Déméter voudrait l’empêcher de le faire. Ici, les dieux grecs semblait avoir une certaine importance…cela me faisait bizarre, mais bon je n’avais jamais vraiment été croyante.
En tout cas, cela semblait bien amuser mon ami, car, alors que moi j’étais plutôt triste et finissait mon repas très lentement en trempant mes fruits dans le liquide rendu d’une drôle de couleur au fond de mon assiette, lui riait. Il ajouta d’ailleurs qu’il préférait qu’ils se séparent pour le reste de leur périple. Il est vrai que j’allais le ralentir dans sa tâche, ce que je ne souhaitais pas du tout. Il fallait que je me se fasse à l’idée. Je serai bientôt seule dans mon aventure et il me faudrait faire avec. Ici, pas de téléphone pour appeler maman et papa en détresse. Mes parents…ou enfin, ce qui m’avait servit de parents…me manquait. Je voulais être en colère contre eux, mais je ne pouvait pas être en colère contre des personnes que je ne verrai peut-être jamais de nouveau.
Mon sourire était un peu plus difficile à sortir que les dernières minutes, mais je réussi quand même à me le faire étamper sur la figure lorsqu’il me parla de lorsque l’on se reverrait. Oui, nous feront et parleront de tout cela. Nous allions surement avoir beaucoup de chose à nous dire, surtout lui. Il semblait ne jamais manquer de sujet. Je lui sourit sincèrement.
- Je promets de ne pas la perdre
Non, je n’allais pas perdre la fiole. J’allais la chérir avec beaucoup d’amour. Tout l’amour que je pouvais donner a ce symbole de ma première vraie amitié.
Je terminai mon assiette et me levai.
- Bon je vais aller ramasser mes choses dans la chambre et apporter à manger à Hearty. Tu viens m’y rejoindre ?
Je lui souris de nouveau allait dans la chambre. J’avais les larmes aux yeux, mais je ne voulais qu’il me voie ainsi et je ne voulais pleurer devant lui. Je ne voulais pas pleurer du tout. J’arrivai rapidement dans la chambre et Hearty m’accueilli avec un jappement de joie. Je lui servis son maigre repas et sortie ma liste de chose. J’y ajoutai qu’il fallait que je passe dans un marché ou un commerce pour acheter à manger pour la route et je lu « chaussure » oui, il me fallait vraiment m’acheter des chaussures. Et il me fallait aussi échanger les pierres contre l’argent d’ici.
J’avais pas mal mon plan de match en même. Je remis ma sacoche contre ma hanche et ramassait la veste que j’avais laissé dans la salle de bain. Je fis un peu le ménage de la pièce en attendant mon ami. Je sorti l’argent américain que je souhaitais lui donner. Quand il arriva je lui remis dans une main.
- Voilà, je souhaitais te donner cela. J’ai la fiole pour penser à toi. Tu aurais l’argent américaine pour penser à moi. La petite demoiselle perdue que tu auras rencontrée dans un sombre endroit.
Je le pris dans mes bras doucement.
- Je ne suis pas très habituer à dire au revoir, mais je crois que c’est comme cela. Je suis prête à partir. Et toi ?
Je m’éloignai et attendis.