Coeurs : 88 Messages : 402 Couleurs : LightSteelBlue J'ai traversé le portail depuis le : 14/06/2013 et on me connaît sous le nom de : misha Mon nom est : Elliot Sullivan McKenzie Actuellement je suis : célibataire. Il paraît que je ressemble à : V (mystic messenger) + Originaux (zxs1103) + Cody Christian (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Kingyo la meilleure (signa) ET REYENN MY LOV IOIZFHZF (cs) ♥
Un ange. C’était un ange en face de moi. Je ne distingue pas ses yeux, mais son sourire resplendissant me transperce le cœur. Calme. Posée. L’Ange semblait serein. Son sourire était plus rassurant que tous ceux que j’avais vus jusqu’à présent. Ce n’est pas faute d’en avoir vu, mais de tous ceux que j’avais vu, aucun n’avaient jusque-là réussis à me calmer autant. Sans doute était-ce parce qu’il s’agissait là d’un sourire sincère, et que les autres ne sont que des sourires hypocrites d’enfants corrompu par la société pourrie jusqu’au noyau. Je ne dis pas que je suis un saint. Loin de là. Je sais très bien que je suis corrompu moi aussi, que je ne suis qu’un gamin hypocrite qui ne veut que ce dont il a envie. Les sourires sont le reflet du cœur. Mon sourire à moi est tout aussi effacé, tout aussi rongé par le pêché que les autres. Pourtant, cet ange ne semble pas être d’une quelconque hypocrisie. Il a l’air pur, comme son sourire d’une infinie beauté. Ses cheveux claires tombent devant son visage, et de là où je suis – vers le bas ? – je ne vois rien de son visage mis à part son sourire. Mais je sais qu’il me regarde. Dans son dos, un amas de plumes blanches semble terriblement doux. J’ai envie de les toucher pour sentir la douceur, mais je sais que je suis dans un rêve. Un rêve qui me semble terriblement réaliste. L’Ange tend sa main vers moi, et alors que je vais la toucher, ses cheveux virent au noir. Son sourire ne change pas. Seuls ses cheveux se transforment. Je reconnais ce sourire, ces cheveux. Je peux même dire que ses yeux sont d’un bleu époustouflant. J’aimerais prendre sa main, sentir la chaleur de son corps, mais je suis paralysée par la peur. Quelle peur ? Je n’en sais rien.
«Hey ! Elliot ! »
Une larme coule sur ma joue et me fait ouvrir les yeux. Ces derniers un peu trop écarquillés à mon goût, je lève la tête en essayant de me rappeler où je suis et ce que je faisais avant ce rêve. Un joli visage – d’homme, évidement – anxieux se positionne devant le mien, et les yeux verts espiègles de Jack me fait réfléchir. Ah oui ! C’est vrai. Avec ce rêve horrible, j’avais un peu perdu mes notions, mais je me souviens être à la Taverne avec des potes. Ce n’est pas rare que j’y aille ; mais le fait que j’y sois accompagné de plus d’une personne l’est plus. Je m’y rends de temps en temps pour flâner, le reste du temps, c’est pour coucher. Ce qui arrive nettement plus souvent. Assis à une table sur le côté, il s’agissait d’une de celles qu’on voyait dès qu’on passait la porte. Ce n’était pas spécialement moi qui l’avait choisie, mais plutôt deux ou trois mecs avec lesquels je suis. Ce qui est marrant avec eux, c’est qu’ils passent leur temps à vouloir se faire remarquer par les autres, ce qui est souvent le cas vu leur physique. C’est en quelque sorte leur passe-temps, surtout quand ce sont des nanas qui entrent et qui les matent alors que la plupart, comme moi, sont gays. Les autres sont bi’. Profiteurs de notre physique ? Totalement. A nous sept, on est une bombe sexuelle. Je choisis mes fréquentations à partir de leur physique, moi.
Je cligne des yeux quand Jack agite sa main devant, penchant sa tête sur le côté, ce qui fait agiter ses cheveux blonds. Lorsqu’on agite un truc devant moi, ça me sort toujours de mes pensées, même des plus profondes. Sentant le liquide, qui coulait de mes yeux, atteindre mon menton, je passe une main sur mon visage pour en retirer toute trace, puis la passe dans mes cheveux bleus ciels, pour une fois lâchés sur mes épaules.
«Ça va ? Tu t’agitais dans ton sommeil. » «Ouais, c’est bon…c’est rien, un cauchemar. »
Ce n’est pas vraiment un mensonge. Ce dont j’avais rêvé était à mi-chemin entre le cauchemar et le souvenir. Voir le visage de Sven me faisait toujours l’effet d’une décharge électrique, mais jour après jour, ses traits me paraissaient moins nets, jusqu’à ce que j’aie du mal à reconstituer son visage de mémoire. Je ne l’oublierais jamais, c’est certain. Mais jusqu’à quand va-t-il me hanter ? Je secoue mentalement la tête. Arrête de penser à ça, El’, tu vas te ruiner la santé à te faire autant de mouron pour ça. C’est de l’histoire ancienne. Je redresse vivement la tête, faisant reculer la tête du blond, mon sourire espiègle collé aux lèvres, mes yeux océans à moitié fermés. Il me rend mon sourire, mais de sa façon, avec ce sourire à la fois carnassier et infiniment sexy qui m’avait fait le remarquer. Alors que je m’apprêtais à parler, un verre se pose brutalement juste devant moi, ce qui me fait sursauter. Mon regard passe du liquide blanchâtre à celui qui vient de me le filer, avant de revenir sur le liquide.
«Tiens El’, boit ça. »
Curieux, j’hausse les épaules et fixe une demi-seconde ce qui m’a tout l’air d’être de l’alcool, avant t’attraper le verre pour le porter à mes lèvres. Jetant ma tête en arrière, je laisse l’alcool couler dans ma bouche et ma gorge, me procurant un goût rappelant la vodka, le rhume et la bière. Encore un putain de mélange. Il me faut à peine un centième de seconde pour sentir ma gorge me brûler, posant le verre aussi brutalement que la première fois avec un visage écœuré.
«Putain Alan, c’est archi fort comme truc ! T’y as foutu quoi ? » «Héhé ~ » «Salaud… »
Une des choses que j’apprécie avec eux et qui n’est pas le cas avec tout le monde, c’est que je peux passer 99% de mon temps à les insulter de tous les noms et jurer comme bon me semble, ils s’en branlent totalement. En fait, ce groupe est super ouvert. On s’entend tous super bien, on comprend les autres, et si l’un de nous fait une connerie, tant pis. Il n’y a aucun sujet tabou, et celui dont on parle le plus souvent et ce pourquoi on est si unis tiens en quelques mots : appétit sexuelle surdéveloppé. Certains d’entre nous l’ont à cause d’une maladie, d’autre par envie, ou encore grâce à un pouvoir un peu trop vicieux. Pour mon cas, il s’agit des deux derniers. Il n’est pas rare d’entendre des propos chelous dans nos conversations, surtout quand on se balade dans la rue et qu’on décide de chercher des BG.
«T’as l’air pâle. Tu devrais te reposer un peu. »
Jack s’inquiète toujours pour rien. Surtout lorsqu’il s’agit de moi. Il est un peu trop protecteur à mon goût, mais après tout, je ne vais pas m’en plaindre. Avoir quelqu’un qui prend soin de soi, c’est pas si mal que ça. Ça me rappelle des souvenirs. Je jette un coup d’œil vers la fenêtre, fixant le ciel gris qui faisait prévoir des orages sur Skyworld. La pluie ne va pas tarder à tomber, et une tempête est à prévoir. D’ici une trentaine de minutes, plus personne n’entrera dans la taverne et ça sera moins fun.
«Mmh… Je vais aux toilettes. Si je reviens pas dans 15 minutes, c’est que je suis parti en haut. »
Par ‘’en-haut’’, les autres savaient pertinemment de dont je veux parler. Il est possible que je croise quelqu’un et que ça finisse en partie de jambes en l’air. Ça m’arrive rarement lorsque je suis avec eux, mais ça m’arrive quand même. Jack hoche la tête et se pousse sur le côté pour me laisser la voie libre. Je me lève sans bruit, finit rapidement le quart de verre qu’il me reste cul-sec, avant de m’éloigner. Je n’ai pas fait 5 mètres que Rei me balance une capote que j’attrape au vol, avant de soupirer en levant les yeux aux ciels. « Je suis gay, crétin » est la seule chose qui s’échappe de mes lèvres alors que je m’éloigne en direction des toilettes, l’emballage toujours dans ma main toute fois. M’enfin, je vais pas la garder éternellement, et la balance au passage sur la table d’un couple de jeunes idiots d’hétéros, avant de continuer de marcher en ignorant le cracha de cocktail et les balbutiements indignés derrière moi.
Je pousse la porte des toilettes, ignorant totalement les autres hommes présents, et me dirige vers un lavabo vide, tournant le robinet d’eau froide pour asperger mon visage. Je me fixe dans la glace. Jack a raison, mon visage est un peu pâle. Avec l’eau dessus, il parait encore plus translucide, ce qui fait ressortir le bleu de mes yeux et de mes cheveux mi- longs relâchés, qui me tombent devant les yeux et autour du visage. D’ordinaire ils sont à moitié attachés, mais là j’avais envie qu’ils volent au gré du vent. ‘parait que je ressemble encore plus à mon père là. Je reste quelques instants à me regarder, appuyer contre le meuble, avant de m’apercevoir qu’il n’y a plus personne dans la petite salle. Je passe une main mouillée dans mes cheveux, ce qui les trempe aussi, et secoue la tête pour me débarrasser de quelques gouttes. Je tends la main sur la gauche afin d’attraper le papier blanc qui sort d’une boite, et tire dessus d’un coup sec, assez violement pour en arracher une feuille. Je la passe rapidement sur mon visage, avec plus de délicatesse que la norme – les mecs disent que je prends trop soin de mon visage – avant de la jeter dans une poubelle prévu à cet effet. Je jette un dernier regard dans le miroir, contemplant le visage assez peu inhabituellement encadré d’épaisses mèches bleues, avant de me tourner doucement. Ah, mince. Je suis pas si seul que ça en fait.
Coeurs : 88 Messages : 402 Couleurs : LightSteelBlue J'ai traversé le portail depuis le : 14/06/2013 et on me connaît sous le nom de : misha Mon nom est : Elliot Sullivan McKenzie Actuellement je suis : célibataire. Il paraît que je ressemble à : V (mystic messenger) + Originaux (zxs1103) + Cody Christian (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Kingyo la meilleure (signa) ET REYENN MY LOV IOIZFHZF (cs) ♥
Après l'Ange, c'est au tour du démon. 'fin d'après ce que je sens. Avoir traîné jour et nuit avec un démon aide pas mal à les sentir, et ça se sentait bien que le type en face de moi était un démon. Il me détaille de haut et bas et je commence naturellement à faire de même. Plutôt grand, enfin plus que moi - même si c'est pas bien difficile du moment qu'on a plus de 16 piges -, bien bâti - voir très -, cheveux gris claire tirant sur l'argenté et yeux vairons, un gris et un rose. Putain, il était canon. Le style de mec sauvage et super sexy. J'adore ça. Il finit de me regarder au moment où je me demandais comment c'était sous son tee-shirt et lève les yeux avec un sourire à croquer.
«Ça va pas ? Tu m’as l’air un peu pâlot.»
Ce ne répond pas, déjà parce que je sens au ton de sa voix qu'il ne s'inquiète pas vraiment de ma santé. Et puis qui s’inquiéterait de ma santé, sérieux? Bon, à par Léo', Sven et ma mère, ça va de soit. Je lâche à peine un mini grognement style « mmh... » en le regardant s'éloigner vers la porte. Joli cul. Il s'y adosse - contre la porte, pas contre son cul, hein... -, bloquant l'entrée et me laissant un arrière-goût de méfiance. Bah je sais pas trop pourquoi il fait ça mais ça me dit rien de très bon. Enfin après, je connais pas du tout ses intentions, si ça se trouve il est comme moi et dans ce cas-là, c'est plutôt une bonne choses. Hum, pardon. Je vois rapidement la porte s'entre-ouvrir et le mec la refermer avec force - miam - tout en plaquant son dos contre, provoquant des hurlement indignés de l'autre côté. Il roula des yeux alors que je pouffais discrètement en souriant, avant de hurler pour les faire taire.
«C’EST OCCUPÉ, TU VOIS PAS ?!»
Ce qui avait le mérite de marcher, ou du moins considérablement puisque les hurlements stoppèrent presque entièrement. Je me hisse sur le lavabo puisque apparemment il n'a pas l'air de vouloir me laisser partir. J'en aurais surement pour un moment, alors autant me mettre à l'aise dès maintenant, et croise mes jambes, les laissant se balancer dans le vide. Je regarde mon jean extra-moulant, ou plutôt ma peau pâle à travers les nombreuses déchirures du-dit pantalon, tapotant le rebord du lavabo à l'aide de mon index droit.
«Si tu pouvais avoir la chance que ton pire cauchemar devienne réalité, il ressemblait à quoi ?»
Je lève les yeux en les clignant, surpris. Bah ça, c'était pas franchement la question que j'entendais le plus souvent. Spécial comme type. Je le dévisage, mon regard sans expression plongeant dans le sien, cherchant une quelconque trace de blague. Mais à par un sarcasme franche et une ironie sadique, je ne voyais pas grand chose. Je passe la langue sur ma lèvre supérieur, d'un geste purement innocent pour une fois, tout en stoppant mon tapotement. D'un côté je réfléchissais sérieusement à sa question. Elliot, quel est ton pire cauchemar? Ton père adoptif? Ton suicide? Voir même Sven lui-même? La terreur de le voir te mépriser est-elle plus grande que de revoir ton faux père? Pour être franc j'en sais rien du tout. Avant de le vivre je savais pas lequel était le pire. La tristesse ou la haine? La peine ou la peur? Aucune idée.
«Mmh...Je sais pas trop ~ ♥ ça dépendrait de ce que tu entend par cauchemar. La haine et la peur, ou la peine et l'horreur? ♫»
Je souris. Je commençais à m'amuser de cette soirée, même si au fond je savais qu'elle ne serais pas si bonne que ça. Si ce type m'a posé cette question, c'est forcement qu'il va y avoir une suite, non? Et bizarrement, la suite, je suis pas si pressée que ça de la connaitre. Sauf que la suite vient toujours avant qu'on en ai envie, avant qu'on la prédise. Et la suite, elle arrive maintenant. En tout cas c'est ce que j'ai découvert après. Parce que pour le moment, tout ce que je vois, c'est que la porte s'ouvre dans un grand fracas, délogeant le joli coeur de sa place. Puis une main attrape l'encadrement. Une main tenant un couteau de cuisine.
«Qu...»
Je me crispe automatiquement. Tout mes muscles se raidissent, mes dents se serrent et mon regard se pétrifie devant l'homme baraqué qui entre dans les toilettes de la taverne. Attend attend. Il n'a rien à faire ici. Il devrait pas être là. Ce n'est juste pas possible. Pourquoi? L'homme braque ses yeux noisettes vers moi, des yeux remplies de rage et de haine. Je déglutis alors que mon coeur s’accélère. L'adrénaline me monte au cerveau, alors que mes jambes ne bougent pas. Je ne peux pas bougé, tetanisé devant le couteau de cuisine que tient l'homme qui avance qui vers moi. Lorsque mon angle de vu change, mon regard déjà terrifié vire à l'horreur la plus total en voyant ce qu'il tient dans l'autre main. Des cheveux blonds. Une masse de cheveux blonds, plus doré que l'or, qui pendant de sa main, appartenant à un corps que l'homme traîne derrière lui. Le corps sans vie d'une femme, d'une magnifique femme. Je n'arrive pas à décider de qui il s'agit. De quelle mère il s'agit. Son visage leur ressemble à toutes les deux, c'est juste impossible pour l'homme terrifié que je suis de distinguer.
Il s'avance vers moi, son couteau en avant. Je parviens à peine à glisser sur le côté, en direction d'un des deux murs, reprenant peu à peu de l'assurance, mes mains serrant le rebords du meuble. Son regard sauvage est comme dans mes souvenirs. Comme dans mes souvenirs après que j'ai laissé sa femme mourir. Non, ce n'est pas ma faute. J'avais 9 ans. J'AVAIS NEUF ANS BORDEL. Evidemment que je ne savais pas ce qu'il se passait! Comment pouvait-il en vouloir à un môme qui avait vu sa mère crever dans ses bras, le visage déformé? C'était à ça que j'avais pensé lorsque je lui avait pris son couteau de cuisine, il y a maintenant trois ans.
«Eeeelliot, te voila enfin...» «Tss...Je savais pas que t'étais revenu...»
Mes mâchoires sont serrés, je transpire à grosse gouttes et tout mon corps tremble. Pourtant, je trouve encore le moyen de me moquer de lui, d'être sarcastique.
«Voyons, tu pourrais dire bonjour à ton père! Quel petit malpoli, ce n'est pas comme ça que je t'ai élevé! » «Pour commencer tu m'as pas élevé. Et t'es pas mon père. On a rien en commun. Tu sais parfaitement que j'aurais rien pus faire quand elle est morte. Alors tu poses ce couteau et tu te casses. Je t'ai déjà buté une fois et je pourrais recommencer, ok?»
Il fronce ses sourcils et son faux sourire disparaît. Ses pas auparavant lents se font plus rapide, ce qui me pousse à descendre de mon perchoir en me calant contre le mur, sur la défensif. Si il persistait à vouloir me tuer, je me gênerais pas. Je le ferrais avant lui. Je ne pense pas qu'on accorde une autre vie à ceux qui sont déjà morts. Ce qui est mon cas, et surement le sien aussi. Il avance vers moi et je le fixe, tremblant. J'ai peur. Ouais, je suis effrayé. ça fait mal de l'admettre mais j'aurais tout donné pour ne pas être ici. Il lève son couteau, je serre le poing, et le bruits sourd d'un train résonne dans mes oreilles. Un train?
«Casses-toi.»
HRP: tu m'excuseras mais j'ai légèrement "joué" Shane, enfin, en faisant ouvrir la porte quoi; c'est que sinon ça serait tout petit et tout pourri, donc j'ai fait commencer le cauchemar x'3
Coeurs : 88 Messages : 402 Couleurs : LightSteelBlue J'ai traversé le portail depuis le : 14/06/2013 et on me connaît sous le nom de : misha Mon nom est : Elliot Sullivan McKenzie Actuellement je suis : célibataire. Il paraît que je ressemble à : V (mystic messenger) + Originaux (zxs1103) + Cody Christian (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Kingyo la meilleure (signa) ET REYENN MY LOV IOIZFHZF (cs) ♥
Après tout, la terreur dans mon coeur était surement cet homme. L'autre mec avait parlé de cauchemar qui devient réalité. C'était ça? Qu'est-ce que ça peut lui apporter de faire vivre ça aux autres? Pas grand chose. Si ce n'était de la satisfaction, et dans ce cas il serait un gros psychopathe. Bien roulé mais psychopathe quand même. Je ne prète plus attention au type. Je suis concentré sur cet homme qui se croyait mon père, avec ce couteau de cuisine que j'avais tenu. Il le lève vers moi et frappe. Plusieurs fois. Le couteau m'eraffle, m'évite et me touche, la douleur me fait mal. Je ne fais pas de bruits, je me tais, je souffre en silence. Hurler et le traiter ne serviraient a rien de toutes façons, il continuera. Je met ma tête entre mes mains, recroqueviller sur le sol alors qu'il me frappe. Le bruit du train continue de se divulger dans mes typants, de plus en plus près, comme si un train arrivait, se rapprochait dangereusement de moi. Je jete un coup d'oeil vers l'homme. Il lève l'arme. Plus haut. Il va me tuer. Non. Je ne veux pas mourir.
Je ne sais pas si c'est l'adrénaline. Je ne sais pas ce que c'est. Je me redresse. Mon instinct vital doit être trop élevé quand je frôle la mort. Il me regarde, sans pitié, et abaisse le couteau droit vers mon coeur. Non, je ne vais pas mourir. Je ne peux pas mourir. Je n'ai encore rien fait dans ma nouvelle vie. J'ai encore des choses à faire. La douleur semble me traverser la main lorsque je stoppe le couteau avec ma main. Je sens qu'elle saigne mais ce n'est pas ce que je regarde. De l'autre main, je déchire sa veste et sa chemise. Et violemment, brusquement, avec une cruauté que je ne me connaissais que trop bien, j'enfonce ma main dans so torse. Je sens mes doigts traverser sa peau, sa chair, ses organes, et atteindre le coeur. C'est dégeulasse. Comment quelqu'un comme lui peut avoir un coeur? J'attrape ce dernier, et sans aucune compassion, je sers. Fort. L'organe vitale explose dans ma main. Le sang chaud dégoulinent sur mes doigts, entre toute cette chair. Doucement, je retire ma main. Mes yeux sont vitreux. Je ne sais plus trop fe que je fais. Mis a part que je sais que j'ai explosé le coeur de cet homme. Encore. Quoique la première j'avais planté son couteau dans sa gorge. Autant le refaire, non? J'attrape l'arme et m'execute. Le sang gicle partout. Dans toute la pièce, sur mon jean noir, mes bottes, mon tee-shirt blanc. Sur mes cheveux bleus et ma peau pâle.
«Oh. Je l'ai encore fais?»
Merde. C'est la seule chose que j'arrive à dire. Avec un automatisme horrible, ma mémoire s'embrouille au point de me projeter dans le passé, 3 ans auparavant. Et là, c'est: je l'ai tué. Je n'ai plus de parents. La réunion est pour bientôt, on va tout découvrir, je serais soit emprisonné soit tué. Je refuse qu'on le sâche. Que les autres me regardent autrement alors qu'il y a enfin des gens qui m'aiment pour ce que je suis. Ah non, c'est vrai, je suis un tueur. Ils ne savent pas. Ils ne sauront jamais, si je me tue avant. N'est-ce pas?
Sauf qu'avec des pouvoirs, c'est tellement plus simple. De se tuer. Et dans cette folie meurtrière, ne plus connaitre les conséquances est tellement normal. Je m'écroule par terre, les yeux vitreux dirigés vers le beau gosse que je ne vois même pas. Et d'un coup, je retire l'air de la pièce. Comme ça. Enfin, pas vraiment d'un coup. Mais plutôt progressivement. Et doucement, je sens mes forces quitter mon corps.
HRP: DE LA DAUUUUUUBE. J'suis désolé, c'est franchement pourri X.x si tu veux que je modifie, hésites pas O: c'est que je savais pas trop quoi noter (ㅠзㅠ)'