une urgence assez particulière ( pv Flow)

Cela faisait plusieurs jours que Mara c'était présenté en temps que médecin. J'avais appris qu'il y avait plusieurs "races" sur cette ile. De plus, n'ayant pass de pouvoirs de guérison, les mages riaient de moi. Je les laissais dire. J'étais jeune et j'avais déjà due supporter les brimades.

J'avais alors été emprunter des livres sur l'anatomie des habitants. Depuis, je passais mes journées et mes soirées à en apprendre plus. Les vampires qui étaient dangereux et très resistants, les mages et leurs pouvoirs, les dieux, demi dieu, les elfes, les fées et les hybrides. Il y avait tant de races, mais heureusement humanoide tout de meme et leur corps et organes n'étaient pas trop différent. Juste qu'ils avaient des particularités différentes.

N'ayant que très peu de cas à traiter puisque les mages ne me laissaient rien faire, je restais dans mon bureau. L'on m'avait tout de meme attribué le service de chirurgie fine, de maternité, des enfants et de soin intensif. Je gardais tout de même quelques gardes dans les urgences. Mis à part un accouchement de jumeaux mages, pratiquée en césarienne en urgences, je n'avais vraiment pas eue de cas très particulier.

C'est donc en ce jour de samedi que j'arrivais au travail, prenant les dossiers des patients, faisant le tour de chaque lit de mes services, posant des questions et donnant des ordres aux infirmières. Je parlais avec les enfants afin de les rassurer. J'avais la nuit précédente opéré une appendicite aigu et l'enfant s'en remettait petit à petit.

J'étais alors decendue au rez de chaussée, la où se trouvait mon bureau. J'avais demander d'être mis là afin d'etre prête en cas d'urgence. M-La porte toujours ouverte et un écriteau devant montrait que j'étais médecin et prête à toute aide. Il y avait eue une explosion magique chez un mage, blessant beaucoup de personnes. Les mages guérisseurs étaient donc tous partis, me laissant l'hopital avec toutes les infirmières.

C'est à mon bureau, occupée à remplir le dossier du petit garçon, que l'on pus me voir. Ma chemise de médecin fermée, le stéthoscope au cou, les cheveux en chignon, et une jupe courte que l'on voyais a peine, voila comment j'étais vêtue. c'est donc la tête totalement dans le dossier que j'entendis un appel. J'avais envoyé les infirmière veiller au bien être des patients des autres services, j'étais donc seule aux urgences. Mais je les savais joignable par bipeur. Je me levais donc et alla voir qui avait besoin d'aide. Laissant ainsi mon dossier sur le bureau.

En entrant dans la salle d'attente, je découvris une jeune femme assise sur une chaise. Elle avait les cheveux noir, porté long. Ses yeux étaient noir. Elle était pleine de tatouages, son ventre était visible. Son pantalon large était plein de tâche d'huile. Je soupirais, une femme qui se savait certainement belle et s'en servait. Je ne jugeais pas. Par contre je la vis serrer un chiffon ensanglanté. Du sang coulait un peu le long de son bras.

- J'ai ete depose par un ami a cause de ma blessure ici presente

Je la regardais un peu ahuris. Elle faisait certainement partie de ses personnes qui detestaient se faire soigner. Elle ne semblait pas trop souffrir. Je compris donc qu'elle était salement amochée et que c'était due à l'adrenaline. Je m'approchais d'elle.

-Enchantée, Je suis Mara Evans, docteur ici même. Je vais vous examine, on sera mieux dans une salle.

Je lui fis signe de se lever. Je l'emmenais vers une des salles d'opération d'urgence. Elles étaient libre et le chiffon était anormalement ensanglanté. Je l'invitais à s'allonger sur le lit. Je me retournais et mis des gants.

- bon vous allez m'expliquer ce qu'il s'est passé et quand cela est arrivé. Ne vous inquietez pas, je ne vous mangerais pas. Donc vous pouvez dire à votre renard de ne pas me suivre partout et vous allez me faire le plaisir de ranger votre clé à mollette. Je suis la pour vous soigner.

Je mis un chariot avec un bac métallique vide et un remplit d'eau oxygéné. Je retirais le chiffon et découvrit une main plein de morceaux métallique et de verre. Elle saignait énormément et cela semblait profond. Je gardais toutefois la tête froide. Je réfléchissais vite, tout en écoutant ce qu'elle me disait. Je mis sa main sur un papier que j'avais deposer sur son ventre afin qu'elle ne se salit pas.

Je me retournais, et prépara une seringue d'anesthésie local afin qu'elle ne souffre pas pendant les examens. Cela allait être fastidieux et je ne sais pourquoi, mais elle allait pas me facilite la tache.

Elle s'était donc blessée en aidant son ami. Mais je n'avais pas plus de détails. Ma question anodine me permettait de juger ce qu'elle avait et en quelle quantité dans sa main. Sa réponse fut si courte que je ne sus rien. Je soupirais.

Lorsque je me retournais, seringe en main, elle eue un mouvement de recul puis se leva brusquement. Elle regardais l'aiguille. Elle sortit son arme et se mit en position d'attaque, sa main blessée contre elle. Je soupirais mais ne bougea pas. Elle faisait certainement partie de ses gens qui ont peur des aiguilles, ou peut être trop méfiant.

- Vous ne m'approcherez pas avec cette chose !

Elle me hurlais dessus. Je fus ravie qu'il n'y ai personne dans le service pour le moment sinon ils seraient rentré dans la pièce et lui aurait fait d'autant plus peur. Je devais me montrer délicate avec elle. Elle se méfiait de moi.

Je pris le flacon dans lequel j'avais aspirer le produit et le déposa sur le lit.

- N"ayez crainte. Ceci est un anesthésique local. Lisez donc sur le flacon vous même. Il permet d'endormir votre main qui doit certainement commencer à vous faire mal. Les soins et examens que je vais vous faire risque d'être long et... douloureux. Je m'en excuse d'avance mais votre main est vraiment mal en point. vous perdez beaucoup de sang et le chiffon plein d'huile n'était pas la meilleures des idées pour mettre sur des plaies ouvertes.


Je dis tous cela en montrant flacon, seringue et chiffons.

- Si on ne vous soigne pas rapidement, vous pourriez avoir des complications tel qu'infections mais aussi morceau qui pourrais se loger dans un nerfs et endommager vos muscles ou organes vitaux. Et comme je l'ai précisé, je suis médecin, donc la pour vous aider au mieux.

Je la regardais à nouveau, gardant un visage paisible, mais un regard maternelle que je ne pouvais réprimer devant la grande femme.

- Mais si vous avez peur des aiguilles, je peux éviter l'injection, mais vous risquez d'avoir très mal. Plus que la douleurs que je peux lire dans votre regard.

Elle semblait réfléchir à mes paroles. Regardant sa main. Je la vis ranger sa clé à sa ceinture et s'asseoir sur le lit. Elle ne voulait donc pas s'asseoir. Sa main étant toujours collé à la clé m'aida à comprendre qu'elle n'aimait pas du tout les médecins.

Vous voulez faire votre boulot hein... Et bien rangez cette aiguille.

Je soupirais, elle décidait de prendre le choix que je détestais: la douleur. Je déposais alors l'aiguille sur le chariot, ainsi, si elle changeait d'avis, l'anesthésiant était près. J'amenais le chariot près d'elle et pris sa main délicatement.

- On m'appelle Flow...

Je souris, elle entamait une conversation et au moins, je savais son petit nom.

- Et bien flow, ravie de faire votre connaissance. Vous pouvez m'appeler Mara.

Tout en parlant, j'examinais sa main, la tournant doucement dans tous les sens, sous un grosse ampoule. Le sang continuait de couler. Le métal et le verre était profondément enfoncé. J'allais certainement devoir ouvrir un peu afin d'aller rechercher tous les morceux, ça allait être douloureux et elle refusait l'anesthésique.

- bon alors on va faire une radio avant toute chose. Mais je ne vous cache pas que cela sera assez délicat et douloureux pour vous. Vous semblez prendre cela à la légère.

Je soupirais et alla prendre une machine dans le coin, mis la main sur une plaque métallique et alluma l'engin pour prendre de rapide radio, esperant que les os n'étaient pas touché.

Je ne prend pas ca a la legere, je suis simplement mefiante envers tous ces produits

ce que je pouvais comprendre. Mais de la à endurer de grosses souffrance, cela me parraissait excessif.

Je la vis remuer un peu la main. La plaque n'étais pas des plus chaude mais il fallait de ce contenter de ce matérielle. Je pris plusieurs clichés sous différents angles. Me pinçant les lèvres chaque fois que je bougeais sa main. Ce devait être douloureux.

- Pas facile comme boulot

Je souris, elle essayait de faire la discution. Il est vrai que le métier était assez contraignant, les heures impossibles et voir la mort injustement était psychologiquement dure. Mais en même temps, le métier était ce qu'il était et l'on sauvait aussi des vies humaines. voir un enfant pleurer pour la première fois de sa vie, voir un homes sourire car il n'est plus hors de danger, une mère serrant son enfant toujours vivant, c'était des joies que je n'échangerait contre rien au monde.

Je soupirais en attendant les clichés. Cela avait aussi eue une importance sur ma vie personnelle. Mon métier ne m'avait jamais laisser avoir le temps de trouver quelqu'un. Mais cela ne m'inquiétait pas, puisque j'étais attirée par les femmes, et cela ne courait pas les rues de nos jours, alors encore moins les couloirs des hôpitaux.

- Vos clichés seront bientôt près. Mais oui, métier assez difficile, mais aider les gens est une satisfaction plus grande que la difficulté des horaires et autres. Je voue ma vie a arreté les souffrances des gens et à les sauver. Même si certaine personne ne me font pas encore confiance de par ma jeunesse. Et vous? qu'exercez vous?

Je pris les cliché et les mit sur un éclairage spécial. Je fis la grimace, cela ne se présentait pas bien. Les os n'était pas touché, par contre beaucoup de morceaux étaient bien enfoncé dans sa main. ça allait être compliqué. Je me tournais alors vers elle.

- Bon je vous cache pas que cela complique les choses. Vos os ne sont pas touché, par contre je dois arrêté l'hémorragie car vu la quantité de sang que vous avez perdu, vous allez vous sentir un peu mal bientôt. de plus, des morceaux sont très loin dans votre main. Je dois anesthésier votre main, ça arrêtera le saignement important, un garo étant mal vu sauf si vous voulez perdre des doigts. Je peux vvous anesthésié simplement votre main et votre avant bras. Ainsi, j'ouvrirai, devant vous si vous voulez, votre main, chercher les morceaux. Ne vous inquiétez pas, un ou deux coups de scalpel suffiront, seules trois morceaux sont mal mis. Une fois fait, je referme et vous n'aurez pas de cicatrice. Par contre, votre main va être inutilisable durant une semaine.

J'avais dit cela avec le ton d'une personne qui est professionellement habitée. Mais avec douceur pour ne pas lui faire peur. Je la regardait droit dans les yeux afin de lui faire comprendre que je disais la verite. Je ne voulais pas la voir souffrir non plus. Si elle refusait l'anesthésie, la souffrance sera trop importante et la perte de sang beaucoup trop dangereux.