Destiny has chosen something else | ft. Leyah ❤

« Bien le bonjour Leyah ! C’est Vlad ne t’affole pas. J’espère de tout cœur que tu vas mieux. Ce soir, à la tombée de la lune, je serais dans le parc de la cité de Skyworld. Alors, si jamais tu veux me revoir, je serais à côté du lac. »

Une approche qui allait sûrement étonner ton ange. C’était ce qui te semblait de plus logique, après tout, tu commençais à la connaître. Tu soufflais lentement, te laissant bercer par tes émotions barbantes. Tu rougissais à l’idée de la revoir, ta salamandre te faisait de l’effet, et tu avais espéré de tout cœur, qu’elle accepte ta demande. C’était un peu égoïste de ta part, mais en réalité, tu n’avais pas eu d’autre choix que de lui demander. Seulement quatre jours c’étaient écoulé depuis votre première rencontre, et ton cœur en faisait des siennes. Alors, à force de retenir cette envie oppressante, tu avais fini par craquer lui demandant par égoïsme. Oh, tu n’avais pas grand espoir, mais tu l’attendais tout de même depuis le début de cette journée près du lac. Oui, tu ne souhaitais pas être en retard, alors tu t’étais posé là au petit matin, te laissant bercer par la mélodieuse des saules. Tu t’étais amusé à tous les détailler sans exception de ton regard parme. L’herbe fraîche venait caresser ton visage d’enfant à l’entente du vent frais, qui venait déranger les oiseaux. Oiseau qui joignait de leurs notes la symphonie des saules. Cet endroit était merveilleux, si merveilleux que tu avais fermé tes yeux. Et doucement tu venais rêver d’elle, abandonnant le monde réel pour celui des rêves.

Les heures s’étaient écoulées à flots, et bientôt, tu venais te faire revivifier par les éclats de la lune. C’était un spectacle magnifique, sous couvé d'étoile dont tu avais foi. Tout comme tu avais foi en Leyah qui normalement n’était pas loin. L’océan dévoilant son charme, venait s’admirer dans le lac brillant de mille feux. L’ondulation de l’eau, faisait vibrer la voûte céleste, une beauté qui ne pouvais tout de même pas égaler la fille bleutée. Rien n’était plus beau, qu’elle et son charme séduisant, rien que d’imaginer te faisais trembler d’envie. Tu avais hâte, bien trop hâte de la revoir sous son beau jour, hâte de voir la diva de la lune, éclairer tes prunelles violacées. Si seulement elle venait, si seulement la réalité était un ange. Mais, tu ne préférais pas espérer, te contentant seulement de l’imaginer. Ton cœur battait vite, mais ce sentiment ne t’embêtait guère, cela montrait juste que tu étais toi-même, et que tu avais la chance d’aimer une personne formidable. Tu inspirais doucement dans l’espoir de calmer tes envies un peu trop présentes. Tu ne voulais tout de même pas lui sauter dessus à son arrivé, même si tu en avais au fond bien envie.

Les minutes étaient devenues des heures, laissant ton pied taper le sol au rythme de ton cœur. Tu perdais patience si facilement quand il s’agissait d’elle, tu trépignais comme pour avoir un jouet. Mais, tu l’avais invité sans avoir la moindre idée de comment l’approcher. Comment pouvais-tu faire pour rester calme, si tu n’avais même pas une approche en tête. Tu creusais dans ta tête, essayant de trouver des tournures des phrases mélodieuse, mais impossible. Rien ne pouvait la définir, ou encore la demander. Elle était à portée, et pourtant si inaccessible. Bien sûr tu avais appris de tes erreurs passées, et cette fois-ci, tu étais dans l’optique de la faire sourire. C’était d’ailleurs pour ça que tu avais choisi cet endroit qui pouvait sûrement correspondre à la personne qu’elle était. Tu t’amusais à chercher des adjectifs pour mieux la définir, mais ce n’était que des mots futiles pour sa personne. Elle devait les entendre au moins un millier de fois par jour, alors tu n’allais pas en rajouter. Tu fermais une nouvelle fois les yeux, avant de chantonner un poème que tu lui avais écrit. Tu t’entraîner encore, laissant la mélodie se faire porter par la brise du vent. Peut-être était-elle la, peut-être était-elle ailleurs ? Tu ne savais pas, mais tu chantais tes oppressantes émotions, d’une voix féerique.

Leyah ❤ Vlad

Les jours suivaient. Plus ils filaient, plus ils étaient difficiles à comprendre, à vivre. J'avoue que pendant le jour d'après ma rencontre avec Vlad, je n'avais cessé de penser à lui. J'avais peur de lui avoir fait vraiment du mal et qu'il s'en était retourné auprès de ses géniteurs, qui apparemment, lui voulait vraiment du mal. Suis-je vraiment une fille aussi cruelle de l'avoir laissé partir comme ça ? L'autre jour, je le voyais tellement mal que je m'étais laissé faire pour l'aider et ainsi lui permettre de revivre un peu grâce à mon sang qu'il m'avait pris. Mais finalement... J'avais l'impression. Non. Je n'ai pas l'impression. J'en suis sûre. Je suis une horrible fille. Je ne mérite même pas que l'on me pardonne d'avoir brisé sans aucun regret, sans aucune pitié le cœur d'un garçon qui m'avait dévoilé ses sentiments. Des regrets ? En fait, si j'en avais. Du moins, je regrettais de ne pas avoir pu répondre à ses sentiments. J'ai préféré être honnête avec lui, quitte à lui mettre un râteau, mais au moins, il était fixé.

J'étais chez moi. Dans ma petite maison orientale, lorsque j'étais dans ma salle de bain allongée paisiblement dans ma baignoire en train de prendre un bon bain, lorsque finalement, une voix que je reconnais plutôt facilement retentit dans mon esprit pour la première fois...

« Bien le bonjour Leyah ! C’est Vlad ne t’affole pas. J’espère de tout cœur que tu vas mieux. Ce soir, à la tombée de la lune, je serais dans le parc de la cité de Skyworld. Alors, si jamais tu veux me revoir, je serais à côté du lac. »

Je roule des yeux en paniquant presque. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me parle via ce lien télépathique qui s'était créée entre nous. Parce que je l'avoue, j'avais oublié cette partie de ce contrat... Que j'avais presque signé avec lui finalement. Lorsqu'il m'avait mordue pour la première fois. Là-bas. Dans la forêt. Quelques lucioles étaient autour de nous, et le sol était glacé à cause de moi. Je ne peux que m'en souvenir. Ce n'est qu'après deux bonnes longues minutes, que j'essaie de me concentrer avant de lui répondre :
« Salut... Vlad. Tu m'as fais peur. Je... J'comprenais pas comment ça marchait ce truc là télépathique... Je ne sais pas si tu m'entends... mais je pense que c'est pas une bonne idée que je vienne. Tu sais, faut laisser le temps... J'ai pas envie de te blesser. » lui avais-je répondu de manière sincère. Et je le pensais vraiment. Puisque bon.. À quoi bon qu'il se raccroche encore à moi ? Je ne suis pas Sophie. Et je ne serai jamais "sa" Sophie dont il rêve nuit et jour. Je ne pourrais jamais le satisfaire de ce côté. Même avec toute la volonté du monde... Je sais. Au bout de ses quelques jours d'errance sur Skyworld, seule, je me suis fait une raison : Shunsuke et moi, ça n'aurait jamais marché. Pourquoi ? Nous n'étions destinés qu'à être de meilleurs amis, pas plus, ni moins. Nous nous connaissions depuis l'enfance et il était presque impossible pour tous les deux de trouver notre bonheur en notre relation. Cela nous aurait sûrement coûté le prix d'une amitié chère.

Après deux longues heures, après m'être roulé les pouces durant un long moment. Je me décide enfin. Je vais le voir. Dans sa voix, j'avais l'impression qu'il était heureux, content, alors j'aimerais voir ça. Et oublier ce visage totalement crispé par les larmes qui lui coulaient et que je n'avais pas pu faire taire. Je me sens encore mal dans ma peau... Je voulais tant l'aider et au final, même si j'ai pu faire en sorte qu'il se sente mieux, je l'avais brisé. Finalement, je m'habille d'un short noir et d'un débardeur et je décore mes cornes visibles avec quelques bijoux avant de sortir de chez-moi. Saphir était également là. Elle ne me quittait jamais, et celle-ci s'amusait à chantonner une petite mélodie gracieuse.

Quelques minutes de marche, et nous voilà toutes les deux dans le parc. Mes yeux azurés scrutent l'étendue verte afin de trouver Vlad, mais à première vue, je ne le vois pas. Et d'ailleurs, je ne l'avais même pas prévenu que je venais au final. Je suis bête moi. Bon tant pis. Je lui ferais peut-être une surprise. À mon tour de le surprendre finalement. C'était de bonne guerre ! Je continue ma progression dans le parc jusqu'à ce que je puisse apercevoir un petit lac au fond, et une touffe de cheveux rose. La voix que je pouvais entendre d'ici provenait de cette personne que j'avais reconnue : Vlad. Après l'avoir repéré de loin, je m'approche donc de lui discrètement, Saphir s'était tue, afin qu'il ne puisse pas nous entendre arriver. Lorsque j'arrive à sa hauteur, j'entends qu'il chante, il a une douce voix quand même. C'est dans un pas de danse orientale qui est ma spécialité que je me dresse devant lui en souriant :

« Bien le bonsoir, Vlad ! »

La lune arrivait à éclairer légèrement mon visage, mais celui du vampire l'était encore plus. Je garde ce petit sourire, il était léger, mais je ne me forçais pas. J'étais dans un sens, contente de le voir ainsi.

Tu le savais cette soirée, tu allais la passer seul. En plus une nouvelle fois, tu lui avais fait peur, quelle plaie tu étais. Irrécupérable, oui tu l’étais au plus haut point. Pas grave, tu savais que ses dires s’apparentaient à jamais. Alors, tu allais juste te contenter de rêver, ce n’était pas grave. Les rêves qui d’avaient d’ailleurs bercé une fois les yeux fermés.

Réveillé par les rayons lumineux, tu t’étais rendu compte que tu ne fonctionnais pas comme les autres. La nuit il n’y avait personne va savoir pourquoi, tu ballais légèrement, laissant ton cœur en faire des siennes. Ah, c’était dur d’ignorer son amour, mon bon comme t’avais dit tes parents, l'amour est un poison. Un poison certes délicieux, mais qui n'en est pas moins mortel. Dans le fond, l’amour était une chose belle, mais il t’avait tout de même détruit. C’était compliqué, trop compliqué et tu ne voulais surtout pas te prendre la tête avec toi-même, tu étais bien trop dur à comprendre. Tu te demandais juste pourquoi ton cœur battait si vite alors qu’elle n’allait même pas venir. Dommage, jamais elle n’allait entendre le poème que tu lui avais écrit, mais tant pis. Tu n’étais pas à un poème près, et surtout, tu n’étais pas près de t’arrêter. Tu n’allais pas le nier, elle t’inspirait énormément, et tes plus beaux textes avaient été rédigés pour elle.

L’avoir entendu t’avais déjà fait plaisir après tout, même si tu t’inquiétais pour elle, elle n’avait pas l’air en forme. Ou, c’était juste que tu lui avais fait peur, tu ne savais pas trop.
Tu t’étais amusé avec les rayons de la lune, passant ta main, pour plus ou moins augmenter la luminosité sur ton visage fortuné. Tu laissais le vent se jouer de tes mèches en épi, laissant leurs teintes rose charmer le paisible lac. Ce lac avait dû en apprendre des choses depuis sa naissance. Depuis combien de temps observait-il les astres, il s’avait peut-être la réponse à la vie, à vrai dire, tu n’en savais rien.

Le temps passait si lentement, pourquoi continuais-tu à avoir un espoir, alors qu’elle t’avait dit non. Tu ne savais pas, mais tu ne voulais pas souffrir toute ta soirée. En plus, ton glacier préféré n’était pas ouvert à cette heure, tu n’avais même pas le droit à une petite consolation. Tu gonflais les joues, boudeur, c’était quoi cette attitude d’enfant qui se dégageait de toi. Tu soufflais, légèrement reprenant ton gracieux visage avant de marmonner la mélodie que tu lui avais faite.

Les minutes passèrent, telles les étoiles se déplaçaient. Et même si chanté te faisait du bien, elle n’arrivait pas à combler ce manque horrible de la revoir. Mais, alors que tu venais d’entamer le couplet final, une voix que tu pouvais reconnaître entre mille, venaient interrompre tes louanges. Juste… En face de toi… Tu délirais ?!! Tu faisais un bon en arrière ne comprenant pas ce qui venait de se passer. Tu rougissais, espérant qu’elle n’avait pas compris que la mélodie était pour elle. Un grand sourire venait se dessiner sur ton beau visage, quand tu avais aperçu le sien. Alors elle allait bien ? Tes prunelles parme brillantent de bonheur, laissant s’abandonner dans les siens. Tu t’approchais de Leyah, lui prenant doucement la main.

« Bonsoir Leyah !! Je n’y crois pas, je crois que j’hallucine. »

Une voix adorable, couplée à un sourire angélique, voilà ce qui était le vrai Vlad. Tu venais pencher légèrement la tête pour mieux la détailler. Tu ne pouvais pas rester tranquille, tellement heureux de ce qui venait d’arriver.

« J’espère que tu vas bien, et désolé de t’avoir fait peur. »

Tu plissais légèrement les yeux, avant de diriger ton regard violacé vers la petite mésange bleue. Qui n’avait pas changé d’une plume, toujours aussi colorée et jolie tout comme l’étais sa maîtresse.

« Coucou Saphir, j’espère que toi aussi tu vas bien. »

Tu lâchais un petit rire doux, te remettant face à elle. Tu espérais de tout ton être, que ce n’était pas qu’un simple rêve, même si tu en étais content au fond.
Ton cœur, s’était relâché, tout comme tu avais relâché ses douces mains mates, laissant les tiennes se placer au niveau de ta poitrine.

« Tu m’avais atrocement manqué, j’avais peur pour toi. Je suis content que tu es récupéré tout magnifique sourire. Tu es très bien habillé aussi, je m’en veux de mon accoutrement. »

Tu passais ta main droite derrière ta tête, un sourire charmant aux lèvres. Tu espérais ne pas passer pour un enfant, mais une nouvelle fois, c’était une pluie d’émotion pour toi.

« D’ailleurs, tes mouvements de toute à l’heure, étaient drôlement fluide. Tu es une danseuse ? »

Tu l’avais détaillé, admirant ses jolies cornes décorées. Elle avait vraiment dû prendre beaucoup de temps à se préparer.

Leyah ❤ Vlad

Il ne m'avait pas fallut beaucoup de temps pour arriver jusqu'à Vlad. Saphir était également là, elle était plus qu'heureuse de voir notre cher vampire en détresse plutôt content, enfin du moins, nous le pensions. Même s'il m'avait contactée désespéramment il semblait plutôt bien se porter et cela me faisait plaisir, et même ça me rassurait de le voir ainsi, si joyeux. Cela me changeait de notre première rencontre où il était à la limite de me supplier de le tuer sur-le-champ, chose que j'aurai refusée, évidemment. Je ne suis pas une meurtrière, loin de là et je ne voulais que le Bien des gens. Même celles que je ne connaissais pas, les seules personnes qui méritent la mort sont celles qui font le mal autour d'elles, et ceux-là, je sais que ma glace n'aurait aucun pitié.

Je me demandais si Vlad m'avait attendue toute cette journée parce que j'avoue... que j'ai mis du temps à réagir. Et je me sentirai vraiment mal si j'apprenais qu'il avait espéré toute la journée ma venue. Mais bon, l'essentiel c'est que maintenant, je sois là. Redressée devant lui, Vlad avait arrêté de chantonner avant de se mettre à ma hauteur, me prenant les mains soigneusement et délicatement. Je rougis légèrement, mais je n'ose pas retirer mes mains. Je ne veux pas paraître odieuse...

« Finalement, je me suis dis que prendre de tes nouvelles serait une bonne idée, » lui fis-je de manière amicale. Je lui adresse un maigre sourire sincère avant de poursuivre ma réponse : « Sinon, ouais je vais bien. Et toi, ça à l'air d'aller beaucoup mieux ! Ça fait plaisir. » finissais-je en toute sincérité. Mes yeux azurés fixent les siens. Sa présence était chaleureuse quand on y repense, il mettait du baume au cœur lorsqu'il agissait comme ça.

« Belle petite chanson au fait. Tu l'as inventée ? » Alors que Vlad prenait également des nouvelles de ma petite Saphir, celle-ci émit quelques petits cris adorables et s'envola jusque dans un arbre au dessus de nos têtes. Je restais ainsi là, sans bouger, je souriais toujours à Vlad de manière amicale. Le vampire semblait être tout chamboulé de me revoir, à croire que je l'avais vraiment perturbé à ce point. Je marque une petite pause en lâchant un petit rire amusé avant de lui répondre : « C'est pas grave, t'en fais pas. Oui, je m'en suis remise, la plaie à presque disparue, et pour cacher notre petit secret... J'avais recouvert mon cou d'un petit foulard et puis bon... ça allait bien avec ma tenue. »
C'est vrai que c'était délicat dans le sens où, il y a quelques jours on pouvait voir deux petits trous visibles sur ma peau, bien que je suis noire de peau, ça se voyait quand même un peu. Du coup, j'avais masqué ces deux traces grâce à un foulard que j'utilisais normalement de voile lorsque je faisais ma danse de rue.

Et à ce propos, Vlad me questionna concernant mon entrée et mes mouvements fluides du corps. Je lui souris en tapotant l'épaule en souriant : « Oui, pour gagner ma vie je danse dans la rue en espérant que les habitants me donnent de quoi vivre et danser est ma passion depuis très longtemps » lui répondais-je. Vlad était très gentil en tout cas. La question me brûle les lèvres : j'avais envie de lui demander si... ça allait mieux aussi du côté de sa nature vampirique, puisque bon... Il m'avait mordue quand même. Et je voulais savoir si cela lui avait suffit ou non. Finalement, je ne lui en voulais pas tant que ça, mais pour le moment... je garderai ça pour moi.

Le sourire dansant devenait de plus en plus ardent, entrainant ton cœur dans la valse effluve. Tu ne pouvais rêver mieux, peut-être nageais-tu dans l’abîme du rêve qui sait. Tu ne savais plus réellement si c’était juste ta conscience qui imaginait une si belle personne pour t’animer, ou si c’était juste la réalité. Non, pendant des jours tu n’avais pas souhaité la déranger, pourtant ton cœur était d’une hystérie ambiante. Impossible pour toi de le nier, tu l’aimais plus que tous les mystères qui te rongeaient. Et même si ce sentiment n’était pas réciproque, son sourire te suffisait amplement. Votre première rencontre n’avait pas été fructueuse, tu allais cette fois-ci la faire rêver. Bien sûr, tu comptais disparaître dans l’abysse sidéral, malheureusement, tu étais camé à sa beauté. Et même si les étoiles essayaient de rivaliser, elle ne valait que la moitié de ses prunelles bleutées. Et silencieusement, elle venait bleuir ta vie dans son inconscient.

Tu avais légèrement fermé les yeux, te laissant émaner par son éclat. Finalement, tu redescendais sur terre à l’entente de sa mélodieuse voix. Si toi tu créais des mélodies, Leyah, elles les irradiaient par son timbre. Au final, elle était venue quérir ton sourire, que tu avais joyeusement dessiné. Elle te le retournait venant irradier les lagunes du lac. Le ciel venait dessiner une lueur rougeâtre sur ses joues, aux moments de ton geste. Tes yeux étoilés admiraient l’entrainant spectacle qui s’était dressé devant toi. Son langage familier ne te déplaisait guère, tu ne savais pas l’expliquer, mais tu t’étais senti plus proche d’elle. La diva avait l’air contente de te voir jouasse. C’était compréhensible, tu étais l’opposé de votre dernière rencontre. Peut-être allais-tu réussir à lui faire passer une bonne soirée, en tout cas tu avais bien commencé. Et pour toi, c’était rare de perdre une partie bien débutée. Tu comptais bien te délivrer du déicide passé, tu parlais bien sûr de ton cœur quel avait cloué.

« Si tu vas bien, je ne peux qu’aller bien. C’était la seule chose qui m’inquiétait, mais maintenant, je me sens bien. »

Tu l’avais dit d’une voix adorable, laissant tes mots la submerger. Tu ne voulais pas la charmer, et encore moins la manipuler, tu voulais seulement respecter les lois de l’amour ou encore de l’amitié. Tu remarquais que ses pupilles sidéraux étaient rivés sur toi, laissant possibilité à tes yeux parme de venir les épouser. Et un instant après, elle venait te flatter sur le poème qui lui était destiné. Tu laissais ton sourire rayonnant, éclairer ta gaieté, avant de venir te pencher et murmurer.

« Merci beaucoup, elle t’était destinée et oui je l’ai rédigé dans l’espoir de te la compter. Ça me permet d’évacuer mes abondantes émotions. »

Doucement, tu venais éloigner tes lèvres de ses oreilles, laissant ton souffle chaud la caresser. Et, ton discours avait pris une allure mélodieuse, accompagné de la réponse de la gracieuse mésange bleue, qui avait fière allure. Tu plissais les yeux, heureux que les deux se portent si bien. Tu détaillais une nouvelle fois Leyah pour ne jamais oublier la moindre partie d’elle. Ton amour pour elle s’était rapidement proliféré, laissant ton cœur s’exciter comme jamais. Sa douce voix venais une nouvelle fois te quérir accompagné d’un petit rire. Quel fardeau tu faisais, tu l’avais obligé à masquer ta morsure. Elle avait en soit raison, c’était un peu intime comme relation. Et en matière d’habit, tu ne pouvais pas le nier, elle s’y connaissait bien plus que toi.

« Oh, je suis désolé pour ça. Et si je puis me permettre, je pense que tout ensemble te va pour le mieux. »

Tu venais passer ta main droite derrière ta chevelure incarnate. Les yeux clos pendant un petit instant, tu espérais que tes dires n’était pas trop lourd pour elle. En tout cas, ce n’était pas sa tenue décontractée qui allait l’alourdir, ça c’était sûr. D’ailleurs, ça lui allait drôlement bien, et tu jetais parfois de rapide coup d’œil pour admirer sans paraître gênant.

Tu lui avais posé la question sur l’allure dansante qu’elle avait usée, et il s’avérait que c’était son métier. Toi, tu dansais avec ton épée, mais le reste sinon, on n’était pas loin de la catastrophe, au mieux tu faisais de la tectonique. C’était impressionnant de vivre de sa passion, alors tu ne pouvais montrer qu’une mine émerveillée face à ses propos. Toi, tu n’avais jamais eu besoin de travailler, tu n’utilisais que l’argent de ton autochtone, et à vrai dire ça t’arrangeait.

« C’est magnifique de vivre de sa passion, et si jamais tu as besoin d’argent n’hésite pas. »

Un sourire angélique aux lèvres, ta jovialité avait doucement repris surface, et ça t’emplissait de joie de la revoir. Tu voyais que Leyah s’évadait dans ses pensées, avait-elle quelque chose qui la tracassait ? Tu allais lui demander gentiment, reprenant doucement possession de ses douces mains.

« Leyah, quelque chose te tracasse ? Tu peux m’en parler si tu veux. »

Tu lui adressais, un air réconfortant, avant de l’emmener avec toi proche du lac. Vous n’étiez pas les seules à vous être donné rendez-vous. La lune et les étoiles étaient, elles aussi venu se contempler dans la profondeur du lac. Délicatement, tu lâchais ses mains, t’allongeant sur l’herbe les yeux rivés sur son éclat.

« Tu veux que je chante de mes lèvres chastes, le poème qui t’es destinée ? Et si jamais tu acceptais de l’accompagner d’une de tes danses féeriques, le spectacle serait splendide. »

Sans attendre de réponse, tu avais commencé à chanter de la voix mélodieuse, chantant les louanges de ton cœur. La morale que tu avais essayé de passer était celle-ci : « Je ne suis que le reflet de mes mots, je suis donc l’incertitude. Et tu sais, j’ai beaucoup réfléchi à toutes ses choses futiles. Et parfois il vaut mieux la choisir plutôt que de rester dans la souffrance. » Tout ceci dans un texte ampli d’amour et d’émotion à son égard.

Leyah ❤ Vlad

Cette impression de flotter dans un océan, perdue, seule au milieu des flots commençait à m'agacer au plus haut point, je ne sais pas ce qu'il m'arrive. C'était très étrange comme sensation. Vous savez j'ai la sensation d'être perdue, comme si on m'avait lâchée dans une arène où moi seule pouvait trouver la sortie, mais cela allait me prendre certainement beaucoup de temps, du moins, en théorie. Je ne m'étais jamais sentie aussi bizarre. Pas même avec Shunsuke, alors, serait-ce un effet étrange en présence du vampire qui m'avait mordue pour la première fois ? Non, je dois me faire vraiment trop de films. J'ai du trop regarder des séries de vampires pour adolescentes et je dois vraiment être dans les clichés de fou... pour penser tout ça.

Je secouais alors doucement la tête en fixant Vlad. Celui-ci me paraissait très en forme et joyeux, ce qui me suffisait pour voir que tout allait pour le mieux de ce côté-là. Ce qui me faisait sourire intérieurement sans que je m'en rende compte. C'est quelqu'un de bien ça se voit, il ne veut de mal à personne, enfin du moins, il m'en donne l'impression. La seule chose qui a pu peut-être dérapé c'est notre première rencontre lorsqu'il m'a saisie pour me mordre et boire mon sang sans m'en parler avant, - Du moins, me demander l'autorisation -. Cette douleur... Je ne l'oublierai jamais. Comme si désormais, je l'avais dans la peau à vie, j'y repenserai chaque fois lorsque je croiserais un vampire ou que je subirais leurs pulsions malsaines... Du moins, je prie pour ne plus jamais en recroiser, et que ma route m'amène loin de ces êtres... car je me doute très bien que certains ne sont pas du tout délicats et s'en foutent éperdument si leur victime, ou leur proie, aime ou n'aime pas ça tout ce qu'ils voudront c'est boire leur sang !

J'en frissonne encore. Mais la voix de Vlad me tire de mes pensées, m'informant que cette chanson... il l'avait faite pour moi, et uniquement pour moi. Je me mets à rougir, me mordant la lèvre nerveusement, je lâche un petit rire, non pas moqueur, au contraire. « Alors je suis devenue ta muse ? C'est amusant. Faudra que tu me la chantes en entier alors ! » lui répondais-je de manière amicale. Rien de plus ni de moins. Juste, je plaisantais. Enfin presque. Mes yeux se posent sur les siens et je lui adresse un énième sourire. Je me laisse un peu trop allé par la frénésie du moment et j'essaie de me reprendre un peu. J'ai l'impression limite qu'on est dans un film américain et que tout-va se finir bien... Non, peut-être pas toujours. De base j'étais simplement venue le saluer, prendre de ses nouvelles, rien de plus. Mais visiblement, il n'était pas près de me lâcher. Bon, je n'avais rien à faire de spécial, mais bon... Il se faisait tard quand même, mais je n'avais pas froid, ma peau et mon corps pouvait résister aux températures fraîches, je ne peux que remercier cette capacité qui est issue de mon pouvoir principal.

J'avais du coup expliqué à Vlad que je vivais de ma passion, disons, moins que je l'aurai espéré puisque je n'étais qu'une piètre danseuse de rue qui n'attendait que quelqu'un lui propose un job dans le métier. « Je me débrouille depuis mon arrivée ici,j'espère qu'un jour, je pourrais en vivre pleinement, c'est vrai. Mais gardes ton argent, je n'aime pas voler comme ça. »

Puis finalement, Vlad remarqua que j'étais un peu absente, sûrement à cause du fait que je pensais vraiment à lui demander comment ça se passait pour nous, notre relation secrète entre lui, qui m'avait mordue... et puis j'aurais voulu savoir si tout allait mieux de ce côté-là mais j'avais cette angoisse de lui poser la question, c'est pourquoi j'avais décidé de tout garder à l'intérieur. Je secoue doucement la tête en lui répondant : « Dé...Désolée j'étais un peu ailleurs. Longue journée tu vois, mais ça va aller, t'en fais pas c'est rien. » lui répondais-je, ouais, j'essaie de rattraper le coup. Mais voilà qu'il me propose de me chanter ce dit poème en chanson, me demandant de l'accompagner grâce à une danse. Je le rejoins dans l'herbe fraîche et je m'assois dessus. Pieds nus encore. J'aime être pieds nus lorsque je suis dans l'herbe, c'est bizarre comme habitude, mais bon.

« Si je danse pendant que tu le récites, je ne pourrais pas en profiter pleinement car je serai occupée à exécuter mes mouvements, tu vois ? »

Je haussais les épaules, avant d'entendre sa voix entonner ce chant mélodieux qui... m'était destiné. Cela m'avait fait vraiment rougir. Toute cette attention qu'il me portait me mettait parfois trop mal à l'aise, mais je cachais cet aspect-là. Je ne veux pas lui faire de mal, je l'aime beaucoup. Juste, que je ne suis pas habituée à avoir autant d'attention.

Tu marchais tel un funambule sur le fin fil de l’amour. Tu avais l’impression de grignoter, d’avancer plus vite vers son cœur élégiaque. Étais-ce vrai ? Arrivais-tu enfin à avancer vers le bonheur absolu ? Tu n’en savais rien, tu avais pour le moment les yeux clos, à écouter les battements de ton écho. En soit, la vie n’existait que part le bruit de nos cœurs, sinon elle était plate et vide de sens. Tu avais totalement laissé le passer s’envoler, comme Sophie l’avais fait dans les flammes. Au fond, tu avais compris, ce n’était pas elle qui t’était destiné, mais seulement Leyah. De plus, toutes les choses de la dernière fois t’avaient aidé à avancer, t’avais comme réanimé, ou même donné une deuxième vie. Boire son sang, était comme une résurrection, rien dans votre relation n’était laissé au hasard. Peut-être était-elle perdue ? Après tout la dernière fois elle t’avait aidé, mais toi, tu n’avais rien fait à part remuer le couteau dans la plaie. C’était en partie pour ça que tu voulais la revoir, une sorte de contrepartie à t’avoir sauvé la vie. Oui, tu savais très bien quel fardeau tu étais pour elle au fond, alors tu allais tout faire pour limiter tes émotions et lui faire passer une bonne soirée. Après ? Tu comptais disparaître, même si le lien t’en empêchait réellement, jamais elle n’allait te recontacter. Et si jamais elle le faisait, tu n’allais de toute façon pas répondre. C’était un choix difficile, mais tu préférais lui épargner, un « je t’aime » constant. Après tout, elle n’éprouvait pas les mêmes sentiments, et te l’avait bien fait comprendre, tu ne cessais d’y penser, mais qu’importe.

Tu soufflais légèrement, laissant ton âme délabrée s’exprimer en toute clarté. Les synapses de nouveau en marche, tu pouvais de nouveau penser en toute tranquillité. Et une nouvelle fois, tu l’avais fait rougir, quelle chance tu avais là. La petite salamandre était encore plus belle avec cette teinte rougeâtre qui l’animait. Si seulement tu pouvais foncer dans ses bras, tu l’aurais certainement fait. Mais, tu ne devais pas céder à tes oppressantes envies. Non, tu ne pouvais pas te le permettre une seconde fois, tu ne devais pas t’éloigner de ton objectif principal. Son doux rire, venait décontracter son anxiété qui, était facile à discerner. Muse, en voilà un beau mot que tu allais réexploiter dans tes textes, tu la considérais totalement comme tel, même si tu savais qu’elle l’énonçait de façon ironique. Leyah voulait que lui chante en entier, tant mieux c’était prévu au programme, et c’était sûrement la seule fois où tu pouvais dévoiler tes sentiments dans cette soirée. Tu avais tout de même observé qu’elle se laissait beaucoup aller, était-elle en train de tomber sous ton charme ? Non, c’était tout bonnement impossible.

« Une muse ? Non, tu ne l’es pas, tu vaux bien plus que ça, ne te dévalorise pas voyons. Et oui promis, je te la fredonnerai. »

Tu lui avais offert une voix enjoué, empli de jovialité, ça faisait du bien de te voir comme ça. Pas facile un d’aimer à sens unique ? Tu n’avais été aimé que par une seule personne, alors tu ne connaissais que très mal le sentiment, et surtout tu ne savais pas comment l’aborder. Toi qui normalement et tactile, n’osait qu’à peine la frôler. Pourquoi ? Car tu ne voulais pas qu’elle imagine des choses, ou autre, et surtout parce qu’elle t’avait dit que les contacts physiques elle haïssait cela, surtout quand ça venait d’un étranger. Et pour toi tu étais toujours un étranger, et son cœur ne pouvait qu’approuver cette affirmation. Pourquoi, pourquoi tu ne faisais que penser à ça, et ne pouvait tout simplement pas profiter de cette dernière soirée avec elle.

Ah ? Elle avait tout de même du mal à en vivre totalement, et surtout elle était sur la terre. Tu n’étais encore jamais descendu pour aller la voir, et d’ailleurs ça ne t’intéressait que très peu. Plus tu étais proche des astres, mieux tu te portais. La diva ne voulait pas de ton argent, dommage pour une fois que tu avais l’opportunité de l’aider. Mais de toute manière, tu allais lui laisser le sac de drachmes pour elle, avant de calter à jamais. Si tu pouvais lui apporter un dernier soutien, ça ne pouvait que te rassurer. Elle méritait une vie heureuse, et peut-être que son amour en avait lui aussi besoin.

« Je l’espère aussi, j’aimerais bien te recroiser un jour sur scène. »

Oups, tu avais fait une petite gaffe, tu espérais que ça ne se voyait pas. Tu souriais doucement, plongeant tes iris perturbés dans les siennes, c’était peut-être un moyen pour toi de lui faire oublier ce que tu venais dénoncer.

Ensuite, vu qu’elle avait l’air de se perdre dans ses pensées, tu lui avais gentiment demandé si quelque chose la tracassait. Et tes talents d’observateur avaient de nouveau été prouvés. Même si elle le niait par les mots, son timbre l’avait lâchement trahi, accompagné de son visage paniqué. Tu jouais avec ta mèche comme si tu t’inquiétais pour elle.

« Je suis désolé de t’avoir dérangé alors… Je ne savais pas pour ta dure journée. Et si jamais tu es trop fatigué, on peut se laisser si tu veux. »

Tu laissais un sourire forcé se dessiner sur ta belle figure. Tu avais un peu butté sur les mots, tu regrettais ta phrase, tu ne voulais pas qu’elle se sente mal. Alors, comme pour te faire pardonner, tu l’avais traîné jusqu’à la rive, en lui demandant si elle pouvait danser pour accompagner ton chant.
Mais, elle avait refusé, s’asseyant elle aussi sur la verdure glaciale.

« Oui, je comprends totalement. Je m’excuse d’avance pour mes louanges, mais bon, je me lance. »

Les yeux parme rivés en sa direction, tu venais lui souffler les durs mots de tes émotions. Celle-ci rougissait, ce qui ne t’avais pas laissé indifférent. Une fois la chanson interprétée, des pulsions m’inonde, ce n’était pourtant pas le moment. Tu lâchais un petit rire, détournant le regard à l’opposé du sien. Tu ne devais surtout pas exposer tes yeux lors de tes pulsions, elles avaient l’habitude de briller quand cela arrivait, et c’était très voyant. Tu soufflais, peinant à retenir tes tremblements. Non, tu ne voulais pas que ce soit comme la dernière fois.

Un petit instant était passé et tu avais réussi à te détendre, te tournant rapidement vers elle, muni d’une mine innocente. Ton cœur, et ton corps étaient eux tous deux mécontents. Et d’ailleurs, tu t’étais relevé, tournant le dos à la petite salamandre, quand tu sentais les larmes t’envahir. Pourquoi ? Pourquoi tu ne pouvais pas résister à ses émotions ? Pourquoi tu te sentais si mal de ne pas pourvoir la toucher ? Tu avais pourtant eu la chance de la revoir, et tu allais de nouveau tout gâcher. Un pleurnichard comme toi n’avait rien à faire là. Tu essuyais les larmes, espérant qu’elle ne se doute de rien, et au pire, tu pouvais lâcher un vilain mensonge pour écarter tout suspicion.

Toujours dos au lac, tu essayais d’animer la soirée.

« Tu habites ou toi d’ailleurs ? Tu avais de quoi t’acheter une maison j’espère ? Je suis désolé pour toutes ces questions, je m’inquiète un peu pour toi. »

Tu l’avais dit d’une voix calme, masquant toutes les émotions qui pourtant te torturaient. Et dans ta tête, tu songeais toujours à trouver ce qui l’avait tracassé. Ce n’était pas l’amour, ça c’était sûr. Si tu étais passé à autre chose ? Non ça ne pouvait être ça. De multiple question venait et une te semblait être la bonne. Leyah t’avait tout de même beaucoup détaillé la morsure, était-ce ça ? Sûrement, il n’y avait pas d’autre option.

« Si tu as des questions sur les vampires n’hésite pas. J’ai cru comprendre que ça t’intéressait la dernière fois. »

C’était totalement faux, mais bon, tu brûlais d’envie de savoir ce qu’elle voulait exactement. Tu n’allais pas tarder en tout cas, tu ne voulais pas la mordre sans son approbation. Et surtout, tu ne comprenais pas pourquoi tu en avais tant envie, pourtant, tu t’étais assuré de boire ce matin. Tu ne maîtrisais pas encore la totalité des choses, mais bon ça allait venir.

Leyah ❤ Vlad

Je suis bien trop méfiante comme fille, et je ne suis pas facile à adopter, ou plutôt, dompter. Ce qui me fait sourire, c'est que Vlad semblait être encore plus attiré, plus intéressé que jamais, enfin disons que son attitude me laissait penser cela, autant, je me trompais carrément, peut-être que j'étais carrément à côté de la plaque et peut-être que finalement le vampire avait réussi à passer outre ses "sentiments" qu'il me vouait. Il avait même réussi à inventer un poème à mon intention, d'ailleurs, il m'avait promis de me le réciter. Ce qui m'avait fait sourire, mais un sourire gêné... dans le sens que j'avais tellement peur de le blesser, mais son attitude parfois un peu euphorique me faisait chaud au cœur, mon cœur meurtri et glacé.

« Depuis quand "muse" est péjoratif ? »

Lui demandais-je d'un ton amusé. Quoi de mal à être une source d'inspiration pour les plus créatifs ? Je trouvais ça même fascinant ! Peut-être que je n'ai pas bien compris les paroles de Vlad et que j'avais mal compris. Et je ne voudrais pas briser ses petites pensées tellement adorables. Je n'avais pas cessé de sourire, je voulais envoyer un visage heureux à Vlad bien que mon cœur était tourmenté encore et que je n'avais pas encore le moral stable. Mais j'essaie de paraître tout à fait détendue, sereine et heureuse si c'est ce qu'il veut, je ne voudrais pas le froisser alors qu'il semblait être tellement jovial que je ne voudrais pas briser cela. Ce serait bien trop cruel de ma part.

« T'en fais pas, j'ai déjà vécu pire, ça va aller, maintenant que je suis là je ne vais pas m'en aller, j'ai pas marché pour rien voyons ! » lui disais-je en souriant.

C'est vrai, même si j'habitais à Skyworld, j'avais bien marché et si je suis sortie en plein milieu de la nuit ce n'était pas pour m'en retourner chez moi quelques minutes plus tard pour avoir juste eu le temps d'échanger quelques mots. Après m'avoir amenée près de la rive du lac, sur lequel le reflet de l'astre lunaire était visible, Vlad s'excusa des louanges avant de se lancer. Il avait une jolie voix mélodieuse, mais toutes les répliques qu'il lâche me faisaient tellement rougir. Mais cette fois, je ne fuis pas, j'essaie seulement de ne pas paraître insensible parce que non, je ne suis pas indifférente à ces mots, ils me touchent vraiment.

Après avoir achevé sa démonstration, je viens déposer un petit baiser sur la joue de Vlad en souriant avant de me reculer : « C'est très beau en tout cas, bien que tu m'en vois gênée parce que c'est vraiment joli, personne ne m'a jamais fait de tel. Alors bon vu que je n'ai pas l'habitude... Voilà. » Je penche doucement la tête, l'attitude de Vlad semble être changée, je ne sais pas, il me paraît étrange, c'est ainsi que je lui demande sincèrement : « Tout va bien Vlad ? »

Je me reculais alors doucement du vampire en restant debout face à lac, posant mes deux mains sur mes hanches, ce sourire toujours présent sur mes lèvres. Il semblait tellement étrange, je n'arrive pas à cerner Vlad, tantôt, il sera heureux, jovial, presque enfantin, et d'un seul coup, il tombera dans les larmes. Enfin, je ne sais pas, j'avais l'impression qu'il était sur le point de pleurer, tout subitement.

« J'habite dans une petite maison à Skyworld, ne t'en fais pas, c'est suffisant pour moi. Du moment que j'ai un toit, et toi ? Tu habites où ? »

Faisons connaissance alors, quitte à n'avoir rien à faire. Cela ne me dérangeait pas, au moins ça me permettrait peut-être de mieux le comprendre, le cerner. Je plissais alors les yeux doucement alors qu'il me demande si j'avais des questions concernant les vampires. Je me mords la lèvre inférieure avant de pencher la tête vers l'avant en souriant, légèrement gênée.

« Je n'irai pas jusqu'à dire que les vampires sont les êtres que je préfère puisque j'ignore beaucoup de choses sur eux, mais en effet, je ne demande que ça : de connaître. Puis bon, ça me permettrait de mieux te comprendre lorsque ça va pas du tout et je saurai ce que cela signifie. » lui répondais-je de manière très sincère.

La vie n’était qu’un océan de bruit, qui chaque jour nous détruisait. Tu avais beau avancé, fermer les yeux, tout ceci ne servait à rien. Le monde était fait de telle manière à ce que tu sois brisé un jour ou l’autre. Et parfois, il y avait des exceptions comme toi. Toi, tu te faisais perpétuellement briser, aucun moment de ta vie rimait avec chance. Tu devais chaque fois que tu souriais payer une sorte de dette avec l’univers. Alors, c’était pour ça qu’elle ne t’aimait pas, c’était pour cela que Sophie était morte, c’était pour cela que ta famille te frappait avec une trique. Car même ta naissance, tu l’avais payé, et à ce moment ? Si tu ne faisais plus rien, tu n’avais plus de dette. C’était bien trop compliqué, mais c’était une des raisons pour laquelle tu voulais l’abandonner. Au final, qu’importe le résultat, tu allais toujours finir par la briser car Leyah ne t’aimait pas. Et même si tu pouvais user de ton charme et surtout ton art de la manipulation pour l’avoir à jamais à tes côtés. Tout ceci ne servait à rien, c’était juste fermer une nouvelle fois les yeux sur la réalité. Oui, ton seul souhait était de la voir heureuse, et si ce n’était pas le sien, tu ne pouvais rien y changer.

Tout ceci te rappelait Sophie, et jamais tu n’allais refaire une telle erreur. Tu l’avais manipulé pour ton égoïste, et tu l’avais succombé par ton erreur. Certes tu l’aimais, mais elle ? T’avait-elle aimé une seule fois ? Non, tu ne pouvais pas aimer une personne qui t’avait manipulé. Cette personne qui n’était d’autre que toi, tu la jouais comme un pion, certes une dame, mais elle n’était pas libre de ses choix. C’était bien pour cela que tu regrettais ton erreur, c’était pour ça que tu pleurais. Car qu’importe ce que tu allais faire, tu ne pouvais apporter que la destruction autour de toi. Leyah…C’était la dernière personne qui allait voir un sourire se dessiner sur tes lèvres. Triste ? Tu devais juste payer pour tes crimes, l’avoir rendu comme ça, jamais le pardon n’allait être accepté.

Un sourire angélique aux lèvres, tu la regardais, cachant soigneusement tes intentions et tes sentiments. Après tout cette soirée n’était pas pour toi, mais pour elle et seulement elle. Tu rigolais à son discours, apportant une ambiance amicale. Leyah voulait te voir répété ? Pas de problème, tu le pensais réellement, et si tu pouvais la faire rire.

« Il est péjoratif pour toi, car tu mérites bien plus que ça. Aucun mot ne peut te correspondre, car tu es haut dessus de tout. Même dire que tu es parfaite était futile pour une personne de ton envergure. »

Tu l’avais dit d’une voix mélodieuse, laissant tes pupilles parme ajouter du charme aux mots. La vie allait être si triste sans elle, l’embrassé avait été une riche idée. Tu avais pu faire glisser ça, comme une envie de la bête qui somnolait en toi. Mais en réalité ce n’était que l’envie de ton cœur meurtri, qui d’ailleurs, ne redemandait que ça. Avais-tu une nouvelle fois le droit de céder à cette futilité. Bien sûr que non, et si jamais l’envie devenait trop importante, tu pouvais user de la chose que tu maîtrisais. Oui, tu parlais bien évidemment de la fuite, c’était ton art. Tu moins, elle n’avait cessé de sourire pour l’instant, alors tu ne pouvais qu’être content. Peut-être allais-tu enfin réussir quelque chose. La salamandre ne voulait pas partir pour le moment, c’était déjà ça. Marché pour rien ? Tu espérais pouvoir corriger le tir dès que possible. D’ailleurs, son passé avait vraiment l’air sombre, tu avais réussi à regrouper pas mal de morceau, mais cela restait toutefois vague.

« Je vais essayer de répondre à tes attentes alors. »

Un regard étoilé s’emparait de toi, le laissant s’évader sur le corps de la déesse. Tu avais dit quelque chose mais, tu ne savais totalement pas comment les respecter. Comment allais-tu t’y prendre car tu n’arrivais pas à doser, tu étais pris dans le dilemme de la réalité imparfaite.

Et puis, tout avait basculé brusquement lors de ta douce mélodie. Leyah ne faisait que de rougir, elle avait l’air d’apprécier tes paroles. Se relâchait-elle ? T’aimait-elle ? Tu disais non, car tu ne voulais pas admettre qu’une déesse puisse aimer un minable. Mais, la voir avec un teint rougeâtre comme celui-là, avais-tu gagné la partie ? Impossible de répondre, mais tu allais bientôt le savoir, tu le sentais. Et là, une chaleur venait délivrer ton âme des entrailles de l’abîme. Sur ta joue, c’était une sensation plus qu’agréable. Jamais, oh non jamais tu n’avais éprouvé un tel bonheur, était-ce un signe ? Un baiser divin sur ta joue pour te remercier, ou alors c’était juste des sentiments. Attendait-elle quelque chose de toi ? Trop de questions, non, tu ne devais pas penser à cela.

Tu l’avais fixé de tes yeux écarquillés, la bouche légèrement entrouverte. Un désir brûlant te dévorait, tu n’allais pas tenir longtemps. Tu écoutais tout de même son discours, elle venait en rajouter une couche en venant te dire que c’était jolie.

« Merci beaucoup pour tous. Je t’en réécrirais d’autres ne t’inquiète pas. »

Tu l’avais dit avec beaucoup de mal, et tu t’étais préalablement retourné pour ne pas qu’elle distingue ton oppressante envie. Car là, ce qui venait se mélanger à tes sentiments, c’était de la mordre une nouvelle fois. Mais, alors que tu venais de te détendre celle-ci venait te demander si tout aller bien, d’un air sincère. Non, tu n’avais pas pu empêcher cette envie, si tu ne faisais pas cela, tu allais la mordre. Tu t’approchais d’elle, d’une démarche gracieuse, plongeant tes yeux au plus profonde de son âme. Et tu venais l’embrasser tendrement pour répondre à sa question, laissant ton envie retomber d’un cran. Ensuite, tu avais reculé lentement attendant le jugement négatif à ton égard.

« Oui, maintenant je vais très bien. Je m’excuse, j’étais en train de me noyer. »

Ta voix était calme, montrant que tu assurais totalement ce que tu venais d’effectuer. Tu préférais faire cela plutôt que de la mordre et lui faire du mal. Malheureusement, ça ne durait qu’un temps, et l’envie te reprenait déjà. Tu soufflais, tu allais devoir finalement lui demander tôt ou tard.

Leyah venait ensuite répondre à ta question, ce qui t’avait rassuré. Elle vivait dans une maison à Skyworld, bon c’était la capitale mais il y avait pire. Oh ? Elle te retournait la question. Tu soufflais légèrement, tu ne t’étais toujours pas payé une nouvelle maison. Du coup depuis que tu avais fui ton manoir, tu vivais dans la nature. Comment avais-tu pus oublier une telle chose ? Tu étais un peu stupide pour les choses simples.

« Tant mieux, je suis content pour toi. Moi, je vis dehors pour le moment, mais sinon avant je vivais dans un manoir à Chloris. »

Tu jouais avec ta mèche incarnadine, la salamandre allait vraiment te prendre pour un idiot. Mais bon, tu n’allais pas mentir non plus.
Mais, à peine le temps de pleurer sur ton sort, que ton talent d’observateur avait une nouvelle fois payé. Elle débordait donc d’envie d’en savoir plus sur les monstres de ton genre, c’était plutôt tombé au bon moment. La petite salamandre adorait les vampires ? Sérieusement ? Tu avais peut-être une chance au fond.

« D’accord place à l’honnêteté alors. Déjà si tu veux savoir à quoi je pense depuis toute à l’heure et pourquoi je t’ai embrassé. C’était uniquement pour réduire mon envie de te mordre, car plus un vampire aime sa cible, plus il apprécie son sang. Je mettais pourtant assurer de boire avant de te voir, mais impossible, chaque fois que tu seras avec moi, je le désirerais. Ça fonctionne un peu comme les sentiments, mais c’est incontrôlable. J’ai beau essayer de contenir mes sentiments, mes envies, je ne pourrais que malheureusement essayer. Je serais toujours obligé de tout gâcher, de te faire du mal, et même la tu vois… J’ai pourtant essayé, mais je n’ai pas d’autre choix que de fuir. »

Oui, fuir était la meilleure solution, mais comme c’était ta dernière soirée avec elle. Tu allais en être incapable, tu étais une nouvelle fois coincé parce que tu étais un maudit vampire amoureux. Mais, tu n’avais pas perdu ton air jovial, laissant un sourire rayonner avec la lune sur le beau visage de ta protégée.

Leyah ❤ Vlad

Shunsuke m'avait énormément affectée et notre séparation avec cette "trahison" qu'il m'avait faite n'a pas pu être oubliée dans mon esprit et ma mémoire, bien que je suis conscience qu'un jour, j'aurai pris suffisamment de recul sur la situation pour ne plus y penser et faire ma vie de mon côté, oubliant alors tout ce passé que j'avais vécu en sa compagnie. Avec Vlad, nous avons un point commun : nous avions perdu un être cher. Il avait perdu Sophie, j'avais perdu Shunsuke. Nous avions tous les deux le cœur brisé et parsemé d'obscurité. Comme quoi, le monde est petit.

Lorsque Vlad me couvrit à nouveau d'éloges, je ne peux retenir mon envie de détourner le regard, étant bien trop gênée, mais je me rends compte que c'est irrespectueux de ma part, et je fais comme si j'avais seulement jeté un coup d'œil sur le lac avant de replacer mon regard vers le sien : « N'exagère pas voyons ! Tu vas finir par me faire trop rougir, j'ai vraiment du mal avec les compliments parce que je ne sais pas comment me comporter lorsqu'on m'en fait, et vu que t'es la première personne qui m'en fait autant... je suis un peu perdue désolée. Mais ce n'est pas méchant, au contraire ! » Autant être franche, je n'ai jamais été à l'aise avec les compliments, c'est vrai, je ne sais jamais comment me comporter. Sourire ? Rire ? Remercier ? Car je n'aime pas me valoriser de trop parce que je ne suis pas parfaite... Loin de là, et je ne me suis jamais considérée comme telle, puisque... je ne le suis pas tout simplement.

Vlad était vraiment fascinant. Je me souviens encore de la première fois alors qu'il était totalement triste, bouleversé par mes dires, là maintenant, c'était différent, déjà, j'étais bien plus gentille avec lui, parce que je n'avais rien à lui reprocher pour le moment. Je me souviens bien de ce fameux baiser qu'il m'avait donné de manière brève et furtive. Bien que j'avais mal réagi, je ne suis pas une méchante fille et je lui ai pardonné ce geste. Puisque ça arrive... dans l'élan du moment... de se laisser aller, je ne voulais juste pas que cela le détruise. Je tais alors ma bouche qui voulait à tout prix l'informer que pour le baiser de la dernière fois, c'était oublié, mais c'était comme remuer le couteau dans la plaie : lui dire une nouvelle fois que je ne partageais pas ses sentiments. Puisque je le sais maintenant qu'il... m'aime, parce que ce n'est pas commun d'embrasser sur les lèvres un "ami", surtout que nous somme garçon et fille, forcément... Voilà, bien que je sois bisexuelle, il ne m'empêche pas que je puisse être attirée par un garçon, bien entendu.

Alors que j'avais demandé à Vlad s'il allait bien, celui-ci me répond que oui et qu'il était simplement en train de se noyer. J'arque un de mes sourcils en lâchant sous un air humoristique : « En train de te noyer ? Mais t'es pas dans l'eau ! Ahah. »
Bon d'accord, je l'avoue, ma tentative d'humour n'était pas sensationnelle... Mais bon, il vaut mieux ça non ? Au pire, je l'aurai laissé dans son délire ? Non pas question. Mais là, je ne m'attendais absolument pas à cette réaction de sa part puisqu'il s'approche avant de m'embrasser, me volant un deuxième baiser furtif. Je rougis violemment, mais cette fois, je ne bouge pas, restant immobile, un peu surprise. « Je... » Je n'ai pas pu... dire autre chose.
Finalement, nous en venions à faire "connaissance", je lui avais donc dis que je vivais dans une petite maison à Skyworld et que cette demeure m'était suffisante, mon sourire se ternit lorsqu'il m'annonce qu'il vit... dans la nature depuis qu'il a quitté son Manoir familial. Alors... il vivait tout seul... ? Je voulais ouvrir la bouche pour parler, mais je n'arrivais pas trouvé les mots. Je cligne des yeux d'un air désolé en me reculant :

« Je... Je ne le savais pas, je suis vraiment désolée... Si je peux faire quelque chose pour toi... ? Je pourrai t'héberger chez moi le temps que tu trouves un logement, j'ai une chambre d'ami si tu veux... » lui proposais-je tout bas, bien que je suis convaincue qu'il va refuser mon offre, évidemment. Mais bon, au moins il sait que ma porte sera toujours ouverte. J'aurai toujours de quoi nourrir deux ventres.

Puis finalement, vient le moment fatidique, concernant ma fascination pour les vampires, Vlad commença alors à m'expliquer précisément et clairement tout ce qu'il voulait me dire, allant du baiser pour satisfaire sa soif de sang jusqu'au détail du degré de sentiments du vampire pour sa proie. Je me recule légèrement, très surprise par ce que je venais d'apprendre si soudainement. Je me mords légèrement la lèvre inférieure en venant le prendre dans mes bras instinctivement.

« Je suis vraiment désolée de te faire autant de mal Vlad... Je n'ai jamais voulu ça, je veux simplement... que l'on puisse vivre heureux, mais j'ai peur que cela te rende triste alors que tu ne mérites pas ça. Je me sens trop cruelle... Alors... Si jamais tu avais besoin, pour me faire pardonner de te faire du mal... J'accepte que tu puisses me mordre pour ce soir, bon... pas trop quand même... parce que j'ai peur... Mais je me sens coupable alors s'il te plaît, ne me fais pas culpabiliser davantage. Tu... ne me feras jamais mal c'est plutôt moi qui continuerais à le faire. » fis-je doucement avant de fermer les yeux et de me reculer de mon accolade que je lui avais faite. Attendant simplement une quelconque réaction. « Et si jamais tu dépassais les bornes, ou mes limites, j'userai de mon pouvoir pour te calmer... »