Destiny has chosen something else | ft. Leyah ❤

Dernière soirée un ? C’était la dernière, et tu avais de plus en plus de mal à te le faire dire. Leyah avait pourtant l’air de s’adoucir, mais elle devait juste avoir pitié de toi. C’était davantage plus dur maintenant de se dire que c’était la fin. Les sourires, la baiser, tout ceci appartenait à avant. Tu avais beau la faire rougir, tu n’allais au final que la blesser. Et tu venais toi-même de t’en rendre compte, mais tu la manipulais. Tu lui mentais, oui tu n’étais qu’un menteur qui se voilais la face. Depuis le début tu avais masqué ton vrai visage, tu n’avais laissé paraître que le positif. Au final, tu avais fait la même erreur avec Sophie, tu n’étais qu’un incapable. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il toujours que ça se passe comme ça. Au fond de son âme, elle devait juste avoir pitié de toi, alors qu’elle n’avait rien fait. Tu l’avais torturé par pur égoïste, et même actuellement tu continuais à la faire souffrir. Peu importe les actions que tu allais faire. Ça revenait seulement à tourner la roue du désespoir. Tu voulais l’aider, et pourtant cela n’avait servi pour le moment qu’à faire l’inverse. Jamais, oh non jamais, tu ne pouvais pardonner ton erreur. Pourquoi ? Pourquoi étais-tu si bête pour lui promettre de ne plus t’abandonner à la mort. C’était pourtant la seule chose pour briser la roue du supplice.

Et même après avoir cogiter, aucune solution ne venait à toi alors tu te contentais de l’écouter. Avant de parler elle avait détourné le regard gêné sûrement par tes dires. Ah moins que, non, tu n’avais plus la tête à calculer et puis c’était peine perdue. C’était présentement un duel d’iris, tes prunelles violacées dans les cieux célestes. Tu venais lui faire un grand sourire quand elle te parlait de rougir. Tu avais au moins réussi ton objectif, elle était vraiment mignonne quand elle souriait. Ah, tu ne pouvais t’empêcher de la complimenter, et la voir dans cet état te donnais encore plus envie. Après tout c’était juste un moment d’honnêteté.

« Tu es trop mignonne, je l’ai vu ton détour de regard pour éviter que je sois vexé. Franchement, heureusement pour toi que tu me l’as dit. Sinon honnêtement j’aurais pu en dire toute la nuit. Et ne t’inquiète pas je suis juste Vlad, je ne t’en voudrais jamais si tu rougis. Bien au contraire… »

Tu rougissais, avec un petit rire confus qui s’échappait de ton âme. Tu n’en pouvais plus, tu la désirais tellement. En soit, elle avait de la chance de ne pas t’aimer, sinon tu allais passer ton temps à la câliner. Oui, après tout tu ne l’avais pas tant que ça toucher. Bon tu avais fait quelques gestes, mais cela ne te suffisait pas. Pour une personne tactile comme toi, c’était extrêmement dur de se retenir. Même dans tes rêves tu n’osais pas l’effleurer.

Puis, venait le moment où tu l’avais écouté se moquer légèrement de toi. Tu avais ri avec elle bien évidemment, elle n’avait donc pas compris la métaphore. Tant mieux au fond, tu ne devais pas la soûler avec tes sentiments toutes les secondes.

« Ah bah c'est ballot ! »

Tu étais réellement irrécupérable parfois, riant comme un gamin à ta propre blague. Mais bon, il fallait bien détourner l’attention pour qu’elle ne soit pas triste. Et ensuite guidé par l’envie tu l’avais embrassé, et sa réaction t’avait bien étonné. Oui, Leyah avait l’air un peu gêné, mais elle ne t’avait pas repoussé, ou encore moins bronché. Une fois le petit numéro fini, elle restait ankylosée sous les émotions. Avant de lâcher un petit « Je » Voulait-elle dire je t’aime ? Ta poitrine s’animait brusquement, si c’était vrai qu’allais-tu faire ? Tu n’avais pas pensé à ça, non tu étais totalement à côté de la plaque. Tu posais une main sur ton crâne pensif, avant de souffler un coup pour enlever l’excitation ambulante. Tu brûlais d’envie de rester avec elle toute ta vie, oui tu ne désirais que ça en fait.

Puis venait le moment du logement, ta réponse avait l’air de l’avoir affecté. Son sourire s’était effacé, et cela te rendait un peu triste aussi. Pourquoi n’avais-tu pas tout simplement menti ? Tu avais mal calculé ce coup-là. Tu ne savais pas pourquoi mentir t’étais impossible avec elle. Oui c’était une chose très étonnante et jamais tu n’avais compris. En plus, elle prenait sa mine triste, non tu ne voulais pas lui faire ça encore une fois. Encore une fois, ta petite salamandre s’excusait, avant de proposer une idée qui raisonnait dans ta tête. Venir chez elle ? Tu n’avais qu’une envie, ton corps en tremblait d’ailleurs, dire oui. Mais, tu avais resituer les événements. Leyah n’avait pas les mêmes sentiments que toi, tu étais un vampire donc tu allais perpétuellement lui prendre du sang et dernièrement comment pouvais-tu être si envahissant. Alors, tristement tu venais lui dire ces quelques mots.

« Ne t’excuse pas, tu es trop gentille avec moi, tu ne devrais pas. Je brûle d’envie d’accepter, mais ça serait égoïste alors. Je suis obligé de refuser ton offre, je n’ai pas envie de te faire souffrir. Si je suis sous ton toit, je vais forcement te mordre un jour ou l’autre. Et surtout je ne tiendrais pas mes sentiments… Alors merci beaucoup pour ton offre, mais je ne peux accepter. »

Tu la fixais dans les yeux, le cœur tourmenté, tu venais de t’achever toi-même. Mais bon, tu reprenais rapidement ta mine heureuse, car tu ne voulais pas lui faire de la peine. Dans si peu de temps, tu allais devoir l’abandonner à jamais… Comment, comment allais-tu faire ? T’enfermer dans une cage peut-être ? Tu n’en savais rien, mais tu ne devais pas rester et lui faire du mal.

Une fois tout ceci réglé, elle avait des questions avec les vampires, alors tu lui avais honnêtement répondu. Et cela avait l’air de l’avoir surprise, elle reculait, et toi tu avais baissé les yeux. Tu l’avais une nouvelle fois effrayé pas vrai, tu allais une nouvelle fois devoir t’enfuir. Non, elle venait te prendre dans ses bras, et toi tu étais là, choqué par ce qui venait de se passer. C’était si chaud, si réconfortant, l’avoir proche de toi c’était plus qu’inespéré. Alors, doucement tu venais mettre tes bras derrière son dos, pour la serrer un peu plus contre toi. Et celle-ci venait une nouvelle fois s’excuser, tu écoutais avec attention son discours. Cette fille, elle était vraiment trop mignonne, et son cou était vraiment trop proche. Tu fermais les yeux, écoutant ses derniers mots. Elle voulait bien que tu la mordes, c’était quoi cette soirée. Non, ce n’était qu’un rêve pas vrai, c’était impossible que ce soit la réalité. Les choses c’étaient trop bien déroulé pour cela, tu n’y croyais pas.

La reine bleutée venait ensuite se dégager de toi, les yeux clos. Et toi, tu venais la regarder d’un air ébahi, tremblant de tout ton être. Tu n’y croyais pas, tu étais même choqué par tout cela. Comment…Comment tout ceci pouvait être vrai. Alors tu t’apprêtais à ouvrir la bouche mais elle vient te couper en rajoutant un avertissement qui t’avais rassuré.
Tu soufflais légèrement, avant de te rapprocher une nouvelle fois d’elle. Tu venais doucement la faire basculer sur le sol, te mettant face à son regard bleu ciel. Tes yeux étoilés étaient d’une allure lumineuse, venant éclairer son beau visage. Tu venais coller tes lèvres à son oreille, lui laissant le droit d’écouter un peu ton souffle, avant de la mettre en garde.

« Déjà, tu ne me fais jamais de mal, tu es trop bien pour ça. Ensuite, je suis heureux grâce à toi, alors s’il te plaît ne t’en veux pas. Tu n’es pas cruelle, tu me fais juste parvenir tes sentiments. D’ailleurs pour moi, tu es totalement l’inverse, tu es trop gentille. Je te remercie pour tous les efforts que tu as faits durant cette soirée, tu es vraiment une fille fantastique. Je…Je t’ai… Je t’adore alors je ne dirais plus rien pour ne pas te faire culpabiliser. Maintenant, je vais faire en sorte que tu te sentes bien, alors ne m’en veux pas. »

Tu écartes tes lèvres pour venir les sceller une nouvelle fois aux siennes. Cette fois-ci tu venais faire durer le plaisir, pour lui laisser le temps de briser sa barrière. Car après tout, même si elle ne t’aimait pas, personne ne pouvait résister au charme d’un vampire assoiffé. Une fois le baiser fini, tu venais toucher ses cheveux bleutés, avant de planter doucement tes crocs, t’assurant de ne pas lui faire le moindre mal. Tu la serrais contre toi, pour que le moment soit parfait. Son sang venait immédiatement te calmer, et son goût n’avait réellement rien avoir avec celui du gamin ce matin. Une fois la morsure terminée, tu venais sortir un petit bout de tissu, essuyant le peu de sang qui coulait. Tu venais lui lâcher un ultime baiser, avant de te relever et de lui tendre ta main, tout en souriant.

« J’espère que cette fois-ci tu n’as pas eu trop mal. Personnellement j’ai adoré, après ce n’est peut-être que moi. Merci beaucoup Leyah. »

Leyah ❤ Vlad

Je ne peux pas m'abandonner à ce sentiment, ce ressenti de perdre pied. J'ignore ce qu'il m'arrive, mais je sais que quelque chose ne tourne pas rond chez moi. Pourquoi je me mets à rougir maintenant moi ? Même si sur ma peau bronzée, c'est... quasiment invisible, je sens que mon sang remonte jusque dans mes oreilles en pulsant. Je n'aime pas du tout cette sensation désagréable, j'ai l'impression que c'est carrément gênant !

« J'suis désolée de ne pas savoir comment... réagir face à tout ça, j'ai toujours été seule et voilà que maintenant quelqu'un me couvre de compliments, c'est assez complexe pour moi... de rester moi-même. »

Parce qu'effectivement, j'ai juste envie d'aller me jeter dans l'eau ou de fuir telle une petite fille trop gênée, je n'aime pas les contacts physiques, mais en plus, je suis carrément dérangée lorsqu'on me complimente. À croire que je ne suis pas une bonne personne ou du moins, quelqu'un qui ne fait pas dans le social, même si je n'ai jamais mangé quelqu'un.

Vlad semblait vraiment être en forme, depuis toute à l'heure, il n'avait pas pris une seule fois l'air triste, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression qu'il me cache encore quelque chose, mais je ne veux pas l'importuner et je vais garder ça pour moi. Tout comme un tas de choses, je ne voudrais pas gâcher ce moment de sérénité ou aucun de nous deux n'avait enfreint les règles ni les limites, c'était plutôt plaisant même, après une longue journée de passer du temps avec une personne que l'on apprécie bien. C'est du bon temps à prendre pour ne pas se laisser envahir par les mauvais sentiments. Donc, je veux faire des efforts.

Je fus prise au dépourvu lorsqu'il m'embrassa, trop surprise, je n'avais pas osé bouger sur le moment, j'étais un peu trop perturbée par cette scène assez surprenante. Encore une fois, il m'avait embrassée, mais cette fois-ci, je ne l'avais pas rejeté, j'avais juste... pris un air bouleversé en ne sachant pas quoi dire. J'avais pu lâcher un petit "Je..." tout timide, tout perturbé. Mais c'est tout.
Finalement, nous en arrivions au moment où Vlad m'annonça qu'il vivait seul, à la rue et cela m'avait profondément touchée si bien que je lui avais proposé de venir s'installer chez moi le temps qu'il puisse trouver un logement adéquat à sa situation, je ne me permettrais jamais de laisser quelqu'un à la porte ! Mais celui-ci avait refusé. Je soupirais.

« Je comprends bien ce que tu veux dire mais... tu ne peux pas vivre à la rue, je n'aime pas savoir ça, car je me sens coupable de te laisser ainsi... M'enfin si tu veux vraiment pas je ne vais pas te forcer, mais si jamais tu en avais vraiment besoin, j'insiste bien là dessus, tu peux venir. »

Je veux vraiment qu'il sache que je serai toujours là, parce que de savoir qu'une personne est dans la rue... c'est juste insupportable pour moi. Je comprends qu'il ne veuille pas venir aussi puisqu'il a l'air d'apprécier le goût de mon sang, d'un côté, ça me fait peur, mais de l'autre, c'est presque plaisant à entendre : au moins j'ai bon goût, ahah.
Après l'avoir pris dans mes bras, je lui avais déballé une longue réplique, l'autorisant même à me mordre. A trop de prendre par les sentiments, je ne peux pas refuser même si la douleur me fait atrocement angoisser, comme toujours, mais au point, ce n'est pas un vampire inconnu qui me mord... Puisque je commence à connaître un peu Vlad c'est pas comme si je marchais dans la rue et qu'il me sautait dessus.
Quelques minutes plus tard, il m'avait allongée au sol d'une manière douce, je comprends alors rapidement qu'il n'est pas contre mon offre de sang, évidemment. Mon corps entier se retrouve allongé dans l'herbe fraîche alors que je ferme les yeux lentement, écoutant le son de la voix de Vlad qui parvenait à mes oreilles telle une mélodie envoûtante et délicieuse ce qui me fait sourire.

« Ah... C'est rassurant d'entendre ça alors. Je n'aime pas blesser des gens alors que ce n'est pas ma volonté, je t'apprécie bien, saches-le. Je ne te déteste pas ni pour la personne que tu es ni pour ce que tu es. Autrement dit, ta nature ne me gêne pas. »

Je ne peux pas lui en vouloir pour ça... C'est moi qui fais toujours l'erreur de revenir vers lui pour le tenter à la morsure. Finalement, je sens que son visage s'approche de mien avant de m'embrasser une nouvelle fois, mais ce baiser était différent puisque Vlad essaie de le faire durer un peu plus longtemps que les deux précédents. Je rougis en fronçant légèrement les sourcils, n'osant pas faire bouger mes lèvres tremblantes. Et finalement, il vient poster sa tête dans mon cou et planter ses crocs une seconde fois dans ma chair.
Je me cambre immédiatement en lâchant un léger gémissement de douleur alors que j'essaie de ne pas penser à celle-ci. Aller Leyah... Je ferme les yeux en grimaçant à cause de la sensation désagréable qui finissait même par devenir plaisante. Une fois qu'il eut fini de se servir, j'ouvrais les yeux pour le regarder en souriant.

« Ça va... ? » avant de sentir ses lèvres à nouveau contre les miennes et me tendre la main pour m'aider à me lever. Je saisis alors la main qu'il me tendait pour me redresser face à lui, m'étirant un peu. Je bouge doucement ma tête comme pour tenter d'anesthésier la douleur qui persistait encore un peu, enfin du moins je ressentais plus des picotements légers.

« J'ai... eu un peu mal sur le début mais ça allait par la suite, donc ne te fais pas de soucis... »

Si seulement ça avait été réciproque, mais bon on ne pouvait pas tout avoir. Tu ne pouvais t’empêcher de la contempler, venant même la caresser de ton regard parme. Parfois, tu osais même naviguer dans son océan tourmenté, mais sans grand succès. Tu pouvais au moins te venter de la faire rougir, c’était une chose que tu ne pouvais négliger. De toute évidence, tu continuais à écouter ses louanges, essayant tant bien que mal de la sauver. Leyah avait l’air d’avoir du mal avec les compliments. Pourtant vu sa beauté, ça ne devait pas être ses premiers. Ah, ta dame bleutée avait vécu dans la solitude elle aussi. Un sourire angélique aux lèvres, tu avais osé essayer de la réconforter de tes iris rassurants. Non, tu ne montrais aucune agressivité dans tes faits et gestes, tu ne laissais qu’apparaître le véritable Vlad.

« Ne t’excuse pas, ce n’est pas ta faute, c’est tout à fait normal. Je les garderais pour plus tard, ne t’en fais pas. Pas besoin de rester toi-même, lâche-toi. »

Tu plissais les yeux, laissant un petit rire l’apaiser. Dommage qu’elle n’aimait pas les contacts physique, cela t’avait coincé un peu pour l’aider. Mais bon, tu faisais avec, il ne fallait juste pas en rajouter une couche. Tu avais parfois l’impression que cette fille en pinçait pour toi, et bien qu’elle le niait peut-être c’était-elle un peu attaché à toi. Tu lâchais un sourire, content d’être passé du côté positif. Au moins, dans ses souvenirs tu n’étais pas qu’un simple monstre assoiffé de sang, c’était déjà un bon début. Même s’il y avait des chances qu’elle te déteste ou encore t’oublier. À, tu avais éprouvé un petit pincement de cœur, essayant tant bien que mal de ne pas grimacer pour ne pas le faire paraître.

Un instant après, vous aviez aborder la notion de logement. Tu avais été honnête et lui avait dit que tu vivais dans la rue, et celle-ci t’avais gentiment proposé de venir loger chez elle. Tu avais malheureusement refusé pour éviter de devenir un fardeau pour elle. Au fond, elle t’avait déjà trop aidé, et toi tu n’avais rien fais à part l’utiliser. Jamais, oh non jamais tu ne lui avais apporté quelque chose, et tu t’en voulais. La salamandre avait beau répété que c’était elle, mais au fond c’était toi, toi et seulement toi. C’était bien toi pourtant qui l’aimais, et tu ne faisais rien pour elle, totalement illogique et dénué de sens.

« Merci beaucoup, tu es adorable Leyah, j’aimerais beaucoup de ressembler… Du coup, je peux te demander ton adresse au cas où ? »

Une voix calme et claire, qui ne laissais paraître le fait que tu aillais disparaître. Après tout, tu lui demandais son adresse, seulement pour la rassurer. Oui, tu ne voulais pas la torturer, ce n’était pas ton but de devenir une personne qui devait constamment s’appuyer sur les autres. Et pour une fois que tu usais de ton esprit calculateur à bon escient, tu le savais qu’au final sur n’importe quelle possibilité ça reviendrait au même. La seule option qui n’allait faire mal qu’à une seule personne c’était de l’abandonner discrètement, de sortir de sa vie à jamais.

Puis, quelques minutes plus tard, elle avait encore fait preuve de charité. Ta réponse l’avait touché, et Leyah t’avait donc proposé de lui prendre un peu de sang. Tu l’avais donc, allongé doucement sur le sol, tout en glissant des mots à son oreille. La beauté t’avait donc envoûté de ses jolis mots, ceux que tu avais souhaité entendre. Rassurant, c’était déjà extrêmement bien parti, tu espérais vraiment qu’elle allait se sentir bien, et même prendre du plaisir avec toi. Et puis, elle venait t’offrir ce que tu avais toujours souhaité. Apprécier, oui, elle t’appréciait, tu n’en croyais pas tes haliotides, et la salamandre disait même qu’elle ne détestait pas ta nature. Tu avais plongé tes iris dans les yeux, les laissant divaguer dans ton océan de bonheur avant de venir l’embrasser. Tu avais fait durer longtemps le baiser, puis tu l’avais mordu écoutant son mignon couinement. Une fois le spectacle fini, Leyah t’avais demandé si tout aller bien, muni d’un adorable sourire. Tu lui avais une nouvelle fois répondu en l’embrassant, oui, tu en avais trop envie. Tu t’étais ensuite relevé, l’aidant à faire de même. Tu l’avais fixé la charmant de tes prunelles étoilées. Tu écoutais la réponse à ta question en laissant paraître une petite grimace. Tu lui avais fait mal un peu, dommage ce n’était pas totalement parfait.

« Ne t’inquiète pas, merci de m’avoir laissé faire. Je m’excuse tout de même de t’avoir fait un peu mal sur le début. Je l’avoue je n’ai pas été assez tendre. »

Tu venais prendre ses mains, jouant à les caressaient de tes doigts anxieux. C’était le moment de se dire adieu pas vrai ? Le moment qui planté un millier de dague dans ton cœur déchiré. Tu étais content c’était une belle soirée, et tu ne pouvais le nier. Au moins, c’était une belle fin, sûrement la meilleure de toute celle que tu avais vécu. Tu levais les yeux accompagnés de ton fidèle sourire.

« Bon, c’est le moment de… »

Tu avais stoppé ton discours car la pluie venait s’abattre d’un coup. L’embrun venait t’embêter au moment opportun la poisse. Sans réfléchir tu prenais Leyah dans tes bras pour la tenir telle une princesse. Et avec une rapidité surprenante, tu te dirigeais vers le chemin qui menait à sa demeure. Tout devait être flou pour elle, tu espérais que cela ne la déranger guère. Puis en moins de cinq minutes tu arrivais devant sa maison, la déposant délicatement au sol. Tu ne voulais pas qu’elle prenne froid par ta faute, alors tu avais préféré la raccompagner.

« Leyah, je te remercie de cette soirée, je ne l’oublierais sans doute jamais. Je n’ai pas envie que tu prennes froid alors je vais faire vite. J’espère que tu as passé toi aussi une agréable soirée et je te souhaite une bonne carrière et surtout un avenir digne de ta personne. Sur ce je te dis adieu… Merci pour tout… Leyah. »

Une voix quelque peu chagrinée, sans plus attendre, tu disparaissais dans les rues sombres mettant définitivement une croix sur Leyah mêlant tes larmes à la pluie qui pleurait finalement ta mélancolie.

Leyah ❤ Vlad

Si j'avais prévu tout ça... ? Non absolument pas. Je n'avais pas prévu qu'un jour je sois aussi perdue dans mes émotions qu'actuellement. Vlad me mettait vraiment dans un état étrange. A croire qu'il n'était pas quelqu'un d'ordinaire. Pourtant j'aurai juré que je ne pouvais jamais paraître aussi faible face à un personnage comme lui. Mon sourire était toujours sincère, mon regard intense ne le quittait pas. Une alchimie c'était créée ? Non, pas tout à fait. Non, mon cœur reste encore incertain... Et peut-être qu'il ne saura jamais ce qu'il voudra. Je suis peut-être vouée à errer dans les abîmes des sentiments...? La voix du vampire me fait revenir sur terre lorsqu'il m'assure de me lâcher au lieu de rester comme ça.

« Tu as raison, mais bon... Voilà quand on connait la personne que je suis on comprend que c'est difficile, mais je vais gérer t'inquiètes pas ! » lui répondais-je de manière sincère.

Vlad m'attendrissait, et c'était pas bon du tout. Jamais personne hormis Shunsuke avait réussi à  faire cela. Comment pouvait-il faire une chose pareille avec moi ? Mon esprit était occupé par ses pensées lorsqu'il vient enfin accepter quand même ma proposition de l'héberger si un jour il en avait besoin. Je lui adresse un énième sourire avant de hocher la tête de manière amusée avant de lui répondre : « De rien, j'habite dans la maison qui fait angle dans la rue juste à côté de la place de Skyworld, tu verras, c'est une demeure dans le style oriental ! » Et juste après cela, je lui donne mon adresse précise afin qu'il puisse la récupérer s'il le fallait un jour. Je me reculais après ça avant de regarder le reflet de la lune sur le lac, un beau tableau que n'importe quel peintre voudrait reproduire je parie, parce que c'est un beau paysage.

Le baiser qu'il m'avait donné... Sa morsure que j'avais subis... Tout ça était si étrange à mes yeux que je ne comprenais plus pourquoi je restais là. N'importe qui qui serait vraiment déranger par la morsure ou par un simple baiser sur les lèvres sera déjà parti bien loin, mais là... moi je restais là, en attendant presque qu'il recommence à nouveau. Vlad s'excusa de m'avoir fait mal sur le début, j'agite une main en souriant.

« Ne t'en fais pas, c'est pas grave, je finirai peut-être par m'y habituer. »

C'était vrai, au début ça fait mal mais après la sensation de douleur disparaissait petit à petit pour laisser place à un ressenti de douceur, j'étais sereine... C'était si étrange. A croire que j'avais encore beaucoup à apprendre sur les vampires on dirait bien. Je soupirais doucement avant de me frotter les yeux, la fatigue commençant à me gagner peu à peu.
Vlad annonça alors le fameux "Bon, c'est le moment de..." avant qu'une pluie ne s'abatte sur nous. Je suis surprise et Saphir vient directement se loger entre mes vêtements afin de ne pas se mouiller les plumes et la tête, je lui gratte doucement cette dernière affectueusement avant que je ne me sente dans les bras de Vlad, je me mets à rougir violemment et celui-ci m'entraîna dans une course folle où je ne voyais plus rien, tout était flou. Quelques minutes plus tard, j'étais devant chez moi.

Je tournais alors la tête vers Vlad en étant surprise. « Wow, c'est ta vitesse grâce à ta nature ça ? » C'était impressionnant. Mais ça avait été tellement rapide que je ne m'étais pas aperçue qu'il y a quelques minutes avant nous étions au bord du lac. Mais les paroles inattendues de Vlad viennent me déchirer le cœur, alors... en fait il ne comptait plus me revoir... ? Je perds ainsi tout espoir et une petite larme vient couler sur mon visage, mêlée aux gouttes de pluie qui viennent couler aussi sur ma peau.

« A... Attends...! »

Mais c'était trop tard... Vlad était déjà parti...