Alerte au criminel ! [Pv Dylan]

Alerte au criminel !

Ft. Dylan et Meylan

Je me promenais en quête d'une personne à emmurer. Dans les ruelles sombres, il était fréquent de voir des poignées de voleurs, bandits ou vandales, voire meurtriers. J'étais donc équipée de mon uniforme, bien protégée avec un pare-balle, un fusils, une matraque, et, bien sur, de mon épée. Mes cheveux, attachés en couettes, remuaient en rythme. 1,2,3.. Je pris mon air sérieux que j'usais uniquement lorsque je cherchais des criminels. Les gens me dévisageaient, me toisaient pour certains. Je remuais mes oreilles. J'entendais mieux que les autres un cri grave :
-Par ici, les gars !
Je grognais. Ça avait l'air louche tout ça. Je me dirigeais vers là où venait la voix, et vit une gang en train de courir. Je pris le dernier par l'épaule, et dit d'une voix grave :
-Hep hep hep. Qui êtes vous ?
La personne se débattu, mais je renforçais mon emprise. Il prit un air inquiet, voyant sa bande qui détalait. Je commençais à sortir ma matraque, et il dit :
-Non, non ! Je vais vous dire... On fait juste...
Il me semblait très suspect. Un gars de sa bande gueula quelque chose au loin, mais s'en était fini d'eux. Néanmoins, j'avais un mauvais pressentiment.. Je détachais donc des menottes, et demandait calmement au garçon de me tendre ses mains. Il n'avait pas l'air d'être très lié à la bande, mais il pourrait nous révéler des indices. Il accepta à contre-coeur, les larmes aux yeux. J'aimais pas faire ça, mais c'était mon boulot. S'il n'avait rien à voir avec eux, je le libérerais sans hésiter. Peut-être était-ce uniquement du harcèlement, et ils l'avait forcé à être avec eux... Dans tous les cas, il fallait que nous résolvons cette affaire.

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Dylan & Meylan

Une nouvelle journée de merde. Oh, elle avait pourtant bien commencée. Avec Sirena dans sa vie, quoi de plus normal? Elle le rendait immensément heureux. Mais seulement quand elle était avec lui. Alors il oubliait tous ces tracas et ne portait son attention que sur sa fille adorée. Sauf que sa présence n'effaçait pas ses problèmes. L'ennui quotidien avait prit une place importante dans la vie de Dylan. Il ne savait plus quoi faire. En ce moment, il n'y avait pas vraiment de boulot pour lui au poste. Enquêteur en crime majeur... Pourquoi avait-il choisi cette branche, au fait? Car il aimait ça. Car il pouvait abattre ledit criminel sans sanction. Cela lui procurait un bien inimaginable. Le plus souvent, il ne ramenait jamais de prisonniers. Toutes les raisons étaient bonnes pour clamer la légitime défense. Car oui, la majorité du temps, les criminel ayant commis des crimes graves ripostaient. Rares étaient ceux qui se rendaient docilement. Ceux-là, dieu que Dylan les déteste.

Aujourd'hui, mauvaise nouvelle. Il allait devoir travailler avec quelqu'un. Sur un crime sans importance. Il avait serré les dents et les poings suite à la nouvelle. Ça le déprimait de devoir travailler avec quelqu'un d'autre que sa propre personne. Et ce n'est pas seulement parce qu'il déteste le monde entier. C'est juste qu'il ne fait confiance à personne à part lui. Il travaille mieux seul. Moins de chances de faire d'erreurs. Sa voix s'était faite entendre afin de savoir avec qui il allait travailler. Une femme. Un lieutenant. Un «tss!» méprisant s'était échappé de sa bouche. Il ne voulait pas savoir son nom, mais il n'avait pas vraiment le choix...

Au volant de sa voiture, Dust se rendait aux ruelles sombres du coin. On lui avait dit au poste qu'elle se tenait souvent dans ce coin à la recherche de bandits. Le démon eut un bref rire méprisant. Quelle connasse, celle-là. Si elle pensait que de simples voleurs méritaient l'attention de la police toute entière, elle se mettait le doigt dans le nez. Et profondément. Il gara sa voiture devant un petit café et en sortit avec classe. Une classe qu'il haïssait et aimerait ne pas avoir. Il referme la portière et repousse un pan de son long manteau avec une certaine grâce inconsciente. Ses pas le mènent bientôt dans lesdites ruelles en quête du lieutenant. Il aimerait ne pas avoir à faire ça, mais les ordres sont les ordres. Parfois, il se demandait vraiment pourquoi il avait choisi ce boulot.

À une certaine distance de là, il entendit des pas de course suivit par des éclats de voix. Il déteste déjà travailler avec cette femme. Après quelques instants, il arrive fasse à une femme aux cheveux bleus qui menotte un garçon. Il ne lui suffit que d'un coup d'oeil pour savoir que ce môme n'a rien à voir avec cette affaire. Quelle qu'elle soit. Il soupire et s'approche à grands pas.

- Lieutenant Savael.

Sa voix grave est chargée de mépris. Forcément, elle devait savoir qu'ils allaient travailler ensemble.

- Enquêteur Anderson. Suis-je le seul ici à voir que ce môme n'a absolument rien à voir là-dedans? Je peux vous dire qu'il ne sait rien du tout. Ils lui ont simplement fait peur pour que l'attention soit attirée sur lui.

Ils n'allaient pas bien s'entendre. Sa main gantée de noir empoigne la chaîne reliant les menottes et tire dessus, faisant basculer le jeune homme vers lui. Il utilisa sa maîtrise de l'eau pour défaire les liens en acier. Ceux-ci tombent au sol après un moment.

- Il ne porte même pas le titre de témoin oculaire. Si vous ne savez pas lire les expressions faciales et ce que disent les yeux, vous faites un bien piètre lieutenant.

Oui, il avait dit ça. Oui, il l'avait insulté. Mais il avait fait tout ça poliment, pour une fois. Et ce, même si son irritation ne faisait que grandir.

- Je n'arrête pas les gens qui n'ont rien à voir avec une affaire.

Le mépris, toujours le mépris. Dylan en avait à revendre de cette chose. Il ne tolérait pas de travailler sur des affaires de moindres importances simplement parce qu'il était entraîné à lire sur les visages; voir dans les yeux la culpabilité; lire dans le langage non-verbal. Une formation que tout policier devrait avoir de façon aussi acquise que lui, mais tout le monde n'était pas comme ça.

- Vous apprendrez que je ne fonctionne pas aux «si» et au «peut-être».

Il plongea son regard dur dans celui du jeune homme qui tressaillit. Cela suffit à lui faire comprendre de détaler. Une fois bien loin, Dust n'accorde aucune autre attention au lieutenant Savael et passe devant elle, suivant la trace des voleurs ou quoi qu'ils soient. Il préférait les meurtres. Les plus violents. Il aimait les psychopathes dur et pur. Cela lui donnait du fil à retordre et c'est ça qu'il aime dans son métier. Tandis que maintenant, il n'allait avoir aucune difficulté, aucun challenge à arrêter ces malfrats.

Arrogant, va.

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Alerte au criminel !

Ft. Dylan et Meylan

Tss. Est-ce qu'il savait au moins de quoi il parlait, ce gars ? Je le regardais délier les menottes de la personne inconnue, et voir les deux partir. Grrr... Il allait me le payer. J'avais très très envie de le tuer, mais je ne crois pas que ce soit permis. Je fis une boule d'eau dans ma main, mais me repris. Mais cette personne aurait pu nous donner des indices, enfin ! On allait pas bien s'entendre, c'était sur. Je voulais gueuler quelque chose, mais on était censé travailler ensemble. Je regardais autour de moi : aucune source d'eau proche. Je pestais intérieurement contre lui. Était-il lui aussi un fils de Poséidon ? Il avait après tout délier des menottes avec de l'eau... Je ne voulais pas l'avoir en demi-frère ! J'agitais mes oreilles avec dégoût, puis décidait de passer à l'attaque. J'appelais Kyara intérieurement, et en quelques secondes, elle était là. Je grimpais sur son dos, et dit avec rancune :

-Est-ce que vous avec au moins lu ce qu'on nous a demandé ? J'étais là avant vous. Cette personne a tout vu et sait des choses sur cette affaire. Chaque témoin est important, vous savez ? À moins que vous soyez incapable de comprendre ça.

J'avais parlé d'un ton ironique et moqueur. J'ordonnais à Kyara d'avancer, elle semblait ne pas l'apprécier non plus. Je crois qu'elle avait compris. Elle se mit à courir. Moi, je savourais déjà ma victoire. J'ajoutais :

Moi je prend toutes les affaires au sérieux. C'est pas votre cas, si ?
Je savais intérieurement que j'étais chiante. Ça, c'était fait exprès. À coup sûr, cet idiot allait attraper les mauvais criminels. Je me demande pourquoi ils l'ont promu au rang de Lieutenant...

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Dylan & Meylan

Lorsque l'affilié du lieutenant Savael arriva près d'elle, le coeur de Dylan se serra. Dire que le sien était mort depuis déjà quelques dizaines d'années, voire une centaine d'années. Il ne s'en souvenait plus très bien. De toute façon, il aimait mieux ne pas y penser, car cela lui faisait trop mal. Il avait une cicatrice bien plus profonde que n'importe laquelle des cicatrices du monde. Une cicatrice mentale et émotionnelle. Il lui était arrivé de pleurer encore la mort de son animal au courant des derniers jours. Il le vivait assez difficilement. De voir celui d'une autre personne le rendait triste, mais aussi envieux. Il aimerait tellement que Smoky fasse encore partie de sa vie. Même s'il restera à jamais dans son coeur meurtri.

- Est-ce que vous avec au moins lu ce qu'on nous a demandé ? J'étais là avant vous. Cette personne a tout vu et sait des choses sur cette affaire. Chaque témoin est important, vous savez ? À moins que vous soyez incapable de comprendre ça.

La rancune s'entendait dans sa voix et Dust eu un sourire amer. Elle ne comprenait donc pas? Faisant fi de ses paroles, il la regarde s'éloigner sur le dos de son affilié. Qu'elle court après son soi-disant témoin oculaire. De toute façon, il travaille mieux seul.

- Moi je prend toutes les affaires au sérieux. C'est pas votre cas, si ?

Un sourire carnassier étire les lèvres du policier. S'il n'avait pas fait partie des forces de l'ordres, elle viendrait tout juste de signer son arrêt de mort. Sauf qu'il n'allait pas la tuer, il allait simplement laisser son impulsivité parler. Ses ailes noires sortirent d'un coup de son dos, déchirant par la même occasion son long manteau de cuir noir. Il prit son envol et rattrapa le lieutenant Savael. Il atterrit brusquement devant l'affilié de la jeune femme en ouvrant ses ailes de toute leur longueur, arrêtant brutalement leur course. Contenant à peine ses émotions, il prit la parole, sa voix tremblant de la colère qu'il ressentait.

- Je vous prierais de rester où vous êtes. J'ai une très mauvaise image de vous maintenant. Vous osez m'insulter et fuir. Ce n'est pas digne du tout d'un lieutenant.

Il cracha le dernier mot avec dégoût, comme si c'était la chose la plus horrible du monde. Ses doigts se crispent et forment un poing. Dylan a de la difficulté à contenir toutes ces émotions négatives qui l'assaillissent constamment parfois pour aucune raison valable.

- Non, je n'ai pas lu ce qui nous a été demandé pour la simple raison que ce n'est pas mon travail. Mon boulot, ce sont les crimes majeurs, tels que les meurtres violents dont un policier normal ne peut se charger. Arrêter des voleurs minables ou des possesseurs de drogues n'est en aucun cas mon job. J'ai été envoyer ici avec vous contre mon gré. Cette personne n'a absolument rien vu. Il était sur le chemin de ces voleurs - ou quoi qu'ils soient - et ils l'ont utilisé pour vous mener sur une fausse piste leur donnant ainsi le temps de fuir. Oui, je sais que chaque témoin est important, mais celui-ci n'en est pas un, à moins que vous soyez incapable de le comprendre.

Il avait intentionnellement reprit ses paroles, la traitant ainsi au même titre qu'elle le traitait. Cependant, il y avait du mépris qui suintait dans la voix de Dylan au contraire de Meylan.

- Je prends les affaires importantes au sérieux. Courir après des voleurs n'est en aucun cas un crime important. C'est un délit mineur, je vous rappelle. Ce n'est pas mon problème si vous ne pouvez faire la différence entre un témoin et quelqu'un qui se trouvait tout bonnement à cet endroit au mauvais moment. Sur ce, Lieutenant Savael, courez après cet homme, je vais m'occuper des principaux concernés. C'est-à-dire, ceux qu'il faut arrêter. Si vous avez autre chose à me dire, vous savez où je me trouve.

Il battit puissamment de ses ailes afin de s'envoler. Il resta sur place quelques instants, observant avec mépris cette femme et s'envola dans la direction d'où il venait afin de rattraper les voleurs minables. Ils ne méritaient même pas son attention, mais les ordres venaient d'en haut et il était mal placé pour constater cette autorité. Et nous ne parlons pas ici de lieutenants. Dylan avait réussit à contenir assez ses émotions pour ne pas lui sauter à la figure, mais ça s'arrêtait là. Volant haut dans le ciel, il entreprit de localiser des jeunes en train de courir. Ils ne devaient pas être bien loin...

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