Une visite des plus inattendue

Toujours les mêmes complaintes, les mêmes demandes. J'en avais plein le dos. Oui, j'ai que ça à faire de mes journée. Mais je ne suis pas un toutou obéissant au service de ces pauvres mortels. Et puis quoi encore ? J'ai droit à mes moments de libertés. En ce moment j'en vivais un et j'en profitait. Je discutais calmement avec des oiseaux. Ces créatures avait parfois le don d'être un peu trop nerveuses. Je souriais et leur souhaitait la bonne journée en volant un peu plus loin. Je souriais, car j'avais la paix. Plus de course à travers le monde. Plus rien. C'était parfois le pied d'être un dieu mineur. Dans ce genre de moment, je ne regrettais en rien la décision des autres. Je laissais les vent faire à leur guise. Me laissant porter par ces derniers. J'étais que l'humble victime de mon élément. Le ciel était dégagé, pas un seul nuage à l'horizon. Je me noyais dans tout ce bleu. Moi, le rouquin, j'étais qu'il point lointain, comme une feuille d'automne, sauf que c'était le printemps. Je pouvais l'entendre avec les éternuements des gens allergiques. Certains d’entre eux me faisait rire à leur façon d'éternuer. Je riais de bon cœur quand une voix semblait venir de nul part. Ah non, pas maintenant. Il fallait qu'une demoiselle vienne à mon palais le moment où je voulais la paix. Je lâchais un soupir. Moi qui avait voulu profiter de ,ma journée, me voilà parti pour la partie du panthéon qui m'était consacré. Même si j'étais un peu fâché d'écourter ma pause. J'étais bien curieux de voir cette femme qui était là. De quoi me faire arriver plus vite en volant. Parce que la téléportation, c'était pas discret. Je me ferai griller directement. Je suis un dieu, oui, mais j'aime jouer de cette ignorance en ce moment. Pour la divinité que je suis.

Après quelques minutes, je me posais élégamment sur le sol. Je remets en place mon bandeau, on ne sait jamais. Un accident est si vite arrivé. Je tournais ma tête pour voir la demoiselle qui était là. Une jolie blonde dont les cheveux longs touchait presque ses fesses. Elle me rappelait un peu ma femme, sauf que cette dame avait la couleur des champs de blés. Je m'approchais de cette dernière, en marchant, bien entendu. On était pas complètement fou. Je souriais, mon œil vert pétillait de curiosité à son égard.

« C'est rare de voir une jeune jolie fille comme vous dans le sanctuaire de ce cher dieu du vent. Quel est votre nom ? »

Mais quel comédien je suis. Je pouvais presque croire à mon mensonge par omission. Bien entendu, je savais quel étais demi-déesse, peut-être s'était-elle trompé d'endroit. Je sentais un vent se faufiler entre mes doigts, me montrant sa présence. Il était jamais loin. Même une mortelle ne pouvait pas faire grand chose contre-moi. L'effet de surprise pouvait me surprendre et me blesser. J'en avais pas grande envie de la voir croiser mon regard maudit.