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 « Paradis indésiré » | James&Axel

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Hybride Ange & Tigre blanc

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Axel d'Acres de Belcourt
Axel d'Acres de Belcourt
Hybride Ange & Tigre blanc
Coeurs : 15 Messages : 27
Couleurs : S'exprime en #990033
J'ai traversé le portail depuis le : 10/04/2016 et on me connaît sous le nom de : Anna(ferya). Mon nom est : Axel d'Acres de Belcourt. Actuellement je suis : paumé, désintéressé et asexuel. Il paraît que je ressemble à : Accelerator de Toaru Majutsu no Index et à ce propos, j'aimerais remercier : ~
« Paradis indésiré » | James&Axel | Mer 20 Avr 2016, 18:54

「 Le Paradis de son esprit est l'Enfer de son cœur, la douleur de son corps et le vide de ses sentiments. 」
Narrateur ; Conscience ; Pensée ; « Parole »

James & Axel
Tu es perdu, Axel, tu ne sais pas ce que tu fais ici. Tu ne comprends pas pourquoi ta conscience est encore présente. Ton rire cinglé déchire l'air autour de toi, un rire jaune et rayé. Même les rayons de soleil et l'herbe grasse dans ton dos ne calment pas les douleurs de ton cœur. Tu avais souhaité mourir. Tu avais essayé deux fois. Mais même la mort ne s'intéressait pas à toi. Elle t'avait tellement rejeté, toi qui avait tiré un trait sur la vie, que même le passage d'un train sur ton corps ne t'avait pas vraiment tué.

Il mit de très longues minutes avant de se calmer. Le temps de faire le tri dans ses bordéliques pensées, le temps de mettre toute cette histoire de vie et de mort dans un coin de sa tête. Car plus il y pense, et plus il sombre dans la folie. Ce lieu noir et lumineux à la fois. Ce lieu où plus rien n'a de logique, où cette logique même n'a plus de logique. Parce qu'il l'avait entendu arriver au galot, Lui, celui qui vient du fin-fond de son corps et de son esprit. Celui qui déchire ses entrailles et son cerveau de sa faux aiguisée. Celui qui le fait mourir vivant, encore et encore. Son sourire s'efface et il reprend cet air neutre qu'il a toujours porté. Le visage clos, les expressions effacées, car c'est ainsi qu'il se protège de ceux qui l'entourent. Il se redresse dans l'herbe, voit d'abord ses pieds nus se détacher du fond vert de la prairie, puis se rend compte qu'il n'y a personne aux alentours. Les champs et petits bois s'étendent à perte de vue autour de lui, il n'y a rien, ni personne. Où était-il ? En Vendée ? Que faisait-il dans la campagne, si éloigné de sa ville natale ? Le train l'avait-il fait s'envoler vers d'autres cieux ? La bonne blague.

Axel se redressa, se servant difficilement de sa béquille pour prendre appui dans la terre. Il vacilla un moment, la douleur lui empoignant les hanches, et faillit abandonner plus d'une fois pour se laisser tomber au sol. Mais il tint bon et une fois sur ses deux jambes chancelantes, la brise légère fit onduler sa chemise blanche d'hôpital, seul vêtement qu'il portait sur lui. Elle lui tombait au niveau des genoux, cachant en grande partie son corps cadavérique, mais pas assez pour couvrir les nombreux bandages qui couraient sur ses jambes et ses bras. Un autre lui entourait d'ailleurs le cou et ses doigts tapèrent dans le petit boîtier qui était accroché par dessus. Fronçant les sourcils, il fit glisser son index et son majeur le long de la batterie pour y trouver le bouton qui activait le mécanisme. La petite LED s'alluma de rouge, sa lueur brillant dans le coin de son regard de la même couleur, et le chant des oiseaux éclata dans ses oreilles à nouveau actives.
Une brindille délavée avec pour seule couleur, ses yeux et son voyant lumineux.

Tu es perdu, Axel, et tu dérives sur les chemins de terre qui sillonnent entre les prés. Ta canne racle les roches alors qu'elle y prend appui et tu chancelles, comme si ton corps était prêt à se briser au moindre de tes pas. Elle te fait souffrir, cette enveloppe charnelle que tu hais, elle te lance des pics de douleur à chaque fois que tu poses un pied au sol. Mais tu prends sur toi et tu avances, sans savoir où tu vas, sans vraiment faire attention à la direction que tu prends. Car tu n'as nul part où aller.

Sa béquille d'acier cliqueta sur le béton, il n'avait pas vraiment fait attention où il était, mais, abruti par la fatigue et la douleur, il ne s'en souciait guère. Longeant prudemment les murs des bâtisses, il sentait le regard pesant des passants. Pourquoi ? Normalement on le voyait jamais, on ne le remarquait jamais. Alors pourquoi tout le monde le regardait ? Pourquoi maintenant qu'il ne voulait plus se faire remarquer, il sentait le jugement et la méfiance dans les yeux qui le scrutaient ? Il ne comprenait rien, sans savoir que son pouvoir incontrôlable s'était calmé en arrivant sur l'île encore inconnue à ses yeux. La panique s'insinua en lui, le malaise et l'incompréhension s'ajoutant superbement dans la mixture qu'était son cerveau et ses pensées. Il arrive. Le cavalier de sa folie, il le sent arriver au galop dans son esprit, il l'entend marteler sa poitrine en rythme avec son cœur. Son corps tangue, il titube, et il porte une main à sa tempe, y écrasant sa paume dans une vaine tentative pour calmer sa tête. Les larmes montent en même temps que le flot d'émotion, son cerveau déborde, son corps chavire, le monde se retrouve à l'envers. Les perles salées roulent sur ses joues. Un sourire cinglé fend son visage, sa canne ne le soutient plus vraiment alors qu'il continue de chanceler dans la rue. Son épaule percute quelqu'un, son soutient quitte sa main et s'écrase au sol dans un fracas métallique. Il est rapidement suivit par son corps qui n'a plus les moyens de se tenir seul debout, fragile brindille. Ses pupilles rouges et humides se posent sur le grand brun qu'il vient de bousculer, son sourire flétrit sur les bords et son regard hurle. Ses yeux sanguins crient ses pensées disparates, ses réflexions contradictoires et ses réactions silencieuses ; « Ne t'approche pas ! » « Je suis désolé... » « Aidez-moi ! » ...
...
Qu'il te tue. Qu'il mette fin à ce bordel.
HRP |
 
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