Kaze no Hana

Chloris, la ville qui portait le nom de ma belle-fille, je me demandais comment elle allait, sûrement pas au mieux. Toujours aussi faible. J'ai beaucoup de peine pour fiston. Elle doit sûrement lui peser autant qu'il apprécie tous ces moments passé en sa présence. Je suis loin d'être à ce stade avec Déio, mais j'y travaille. C'était en cours. Je n'était pas parfait, et parfois, j'avais besoin de temps. Comme j'en avais pas mal pour moi. J'avais eu le temps de songer à des choses et d'autres. Pourtant quelque chose subsistait, un doute, pas vraiment, plus la peur, toujours cette crainte, celle qui me rongeait, celle que j'avais eu durant toute la période où j'avais vu son ventre s'arrondir. J'avais fait une faute. Je posais une main sur le bandeau qui cachait mon œil. Je ne pouvais laisser cet œil croiser un pauvre mortel qui ne méritait pas le châtiment qui m'étais attribué sur un coup de colère. J'avais fait certaines choses sous le coup de la colère. Je ne le nie pas, mais j'avais aussi fait du bien. Comme toutes ses couleurs sous mes pieds, une œuvre d'une de mes protégés. Je me demande ce qu'elle devenait. J'espère qu'elle allait bien. C'était un peu devenu un endroit habituel pour moi. Cet endroit, perdu dans les rues colorés de la ville. Je n'étais pas le seul à apprécier l’œuvre et je trouvais ça génial pour cette demoiselle. Je souriais avant de poser un regard sur le ciel. Je faisait bouger les nuages avec un petit vent. C'était assez drôle de les voir ainsi se déformer sous mon regard. C'était une façon de passer le temps, en plus, on pouvait pas se plaindre que je ne foutais rien. Vu que je faisais tout de même ce que je devais. Je ne faisais même plus attention aux autres, j'étais qu'un roux parmi les leurs et les couleur. Une grande asperge qui prenait ses aises sur le banc. Oui, je suis pas mal grand. Je lâchais un soupir soufflant un peu le vent pour creuser le nuage pour laisser le soleil taper directement sur moi. Je plissait légèrement les yeux, comment Apollon tenait avec ça à ses côtés. Il devait avoir une régulateur comme moi avec le vent. Parce que l'air de rien l'été n'était pas toujours la saison la plus agréable. Toutes saison avait ses avantages et inconvénients, je l'avais vite remarqué. C'était une loi immuable. Pour chaque chose. Il avait des avantages et des inconvénients. Je n'avais que le mal de mon mariage, que le négatif. Ça changeait progressivement. Je respirai à fond, cette odeur de fleur venait à mon nez, c'était plaisant à sentir. Je me laissait pas de ces choses-là. Il y avait mieux et pire, mais ces senteurs étaient naturelles, donc plus équilibrée pour l'avenir de ce monde. L'équilibre, ah, c'était drôle dans ma tête, moi qui ,n'arrête pas de changer pour diverses raisons, c'était comique de penser ces choses. Je riais un peu laisser le son être entendu par toutes les personne présente.

Comme à mon habitude, je jouais avec mon élément que ça plaise ou non. Je passais mon temps à le faire. Je ne m'attendais pas avoir de la compagnie, il fallait dire que cette rue et cette place en était parmi tant d'autres. Il avait juste cette peinture sur le sol, enfantine, innocente et pourtant faite avec soin, peu de gens avait un tel talent. C'était juste beau. Je resserrai d'une main mon bandeau, une habitude que j'avais depuis quelques siècles. Mon regard se porte sur celui qui s'est mis à mes côtés. Un homme à la chevelure foncée, plus sombre que les nuits les plus sombre. Ce dernier tournait les page d'un carnet à dessin. Un dessinateur, c'était une chance ou un malheur d'en croiser un autre. Je fermais mes yeux, bien que ça se voyais pas des masses. Mes cheveux roux balayées par mon élément en permanence cachait parfois ces derniers. J'avais bien entendu un sourire des plus espiègles. Je sais que c'était sûrement pas le moment, mais je ne pouvais m'empêcher d'agir parfois comme un gros gamin. Je dirigeais le vent pour tourner les pages rapidement. Ce n'était pas une aide, plus un petit tour de ma part. Ce n'étais pas trop méchant non plus, il n'était pas assez fort pour arracher les pages. C'était juste pour l’embêter, un dieu comme moi s'ennuie rapidement. Je riais un peu.

« La politesse voudrait que vous demandiez pour vous installer, mais bon, ce n'est pas grave, vous m'avez pas mal distrait d'une certaine façon. »

Je riais franchement avant d'aller frotter ses cheveux pour le décoiffer encore plus qu'il était, si c'était possible, je découvrais par tout hasard ses oreilles félines, tiens un hybride, il devait avoir une bonne part animale. J'avoue, que parfois, j'aime porter des postiches chat ou lapin, avec une préférence pour le deuxième, car on associait la rapidité à ce rongeur aux grandes oreilles, je suis pas mal rapide moi-même. Pourtant, je ne dépassais le mur du son, ce n'était pas amusant de rencontrer un mur même invisible. Je regardais devant moi, la ville était toujours la même. Je m'étirais un peu en baillant. Pas de fatigue, sinon, je me serai téléporté dans le lit qu'il faut. Sûrement sentirait-il encore cette odeur de lavante apaisante.Je souriais en y pensant. C'était un peu d'elle dans ma vie, dans mon sommeil. Il arrêtait de frotter, parce qu'à force, il allait en avoir assez de le faire. Ce qui était aussi c'était le visage de cet homme comme s'il faisait la gueule en permanence. J'avais bien envie d'y voir un sourire. J'étais presque sûr que ça serait étrange.

« Tu dessine quoi ? Quel style te corresponds ? Réaliste ou non ? Tu est quoi comme félin ? »

J'avais conscience que je posais sûrement des questions personnelles. Ce n'était pas sa tête qui allait m'arrêter après avoir vu la colère de Zeus, je suis prêt à affronter le pire des démons. Et je ne considérait pas Hadès comme un des leurs, c'était mon tonton, un membre de la famille. Une famille bien bordélique, ça c'est sûr.

L'homme avait vraiment une tranche de six cent pieds comme dirait certains mortels. Il s'excusait un peu sur le moment, une réponse banale à ma remarque pas de quoi fouetter un chat, aussi gros soit-il. Il chassait ma main, normal. Même si c'était un poil vexant. Il me regardait avec violence, je n'avais pas peur, comme je l'ai pensé un peu plus tôt, rien ne pouvais dépasser mon taux frayeur que j'avais eue avec Zeus. Il me demandais ce qu'il gagnait à le dire, je pouffais un peu. Il était vraiment comme son expression, pas très aimable, mais soit, j'avais vu pire que ce loustique. Il trouvait une page qui semblait vide. Je le laissais dessiner, vu qu'il ne voulais pas dire, autant le découvrir par moi-même. Il efface rageur et se met à me dessiner, j'étais un peu vexé et flatté, les deux formaient un drôle de mélange. Je le regardais, me demandant comment il allait s'y prendre. Il soulevais un peu mes cheveux et découvrait mon bandeau. Heureusement que je l'avais bien serré. Il se pressentait simplement.

« Je suis Eole, juste Masamune ? C'est rare de croiser des mortels avec un seul nom. Ils en ont tout plein en temps normal. Mais bon, je vais savoir comment tu dessine, vu que tu veux me faire le portrait. »

être touché par un mortel ne me dérangeait pas outre mesure, j'avais bien pire et plus exquis. J'avais fait un bon nombre de choses. Mes tests durant ma longue promenade dans le monde des mortels. J'étais devenu comme eux ou presque. Je donnais souvent mon argent à d'autres. Je n'avais pas besoin de ces choses, je pouvais en avoir en claquant des doigts. Je n'ai jamais compris cette folie autour de choses comme ça. J'en venais à regretter par moment le troc, mais bon, il avait eu ses avantages et ses inconvénients. La valeur des choses changeait selon une personne et son statut.

« Tu fais toujours la tronche comme ça ? Fait gaffe aux rides, ça s'attrape vites ces saloperies. »

Oui, je suis casse-bonbon et pas très gentil, mais bon, je n'avais pas en face de moi un modèle de tendresse. Pour l'être avec lui, c'était purement inutile. Autant rester moi-même et l'ennuyer un peu, peut-être j'aurai les réponses à mes questions. J'aurai pu examiner son aura, mais j'avais un peu la flemme, j'ai droit de l'être un peu. Je travaille quasi tout le temps, okey, j'ai maximum de temps libre. On pensait presque jamais au vent, à part pour les violiers les éoliennes et sécher le linge gratos. Quel prestige pour moi, n'est-ce pas ? Voilà que je deviens ironique envers moi-même. À croire que la tête du dessinateur influençait un peu mon humeur. Je respirai à fond et chantonnais une chanson populaire, enfin, plus à l'heure actuelle, mais ça l'étais à une époque Beethoven était un génie, sûrement épaulé par mon cousin d'une manière ou d'une autre. Je passais un moment en voyant les oiseaux voler dans le ciel. Je souriais. Ils étaient là à nouveau. Je les rencontrerai dans le ciel à nouveau.

J'appréciais qu'on ne dénigre pas ma gentille, bien que j'étais un peu déçu que ce mortel en sachant mon nom n'ai rien deviné sur que j'étais, pas un étonnement, même pas remarqué que je l'avais traité de mortel. Je roulais des yeux. C'était normal, j'étais qu'un petit dieu, une divinité mineure. Rester calme, ce n'était pas le moment de s'énerver pour ça. Beaucoup de gens ne crois pas aux dieux en général. Il fallait dire que nos interventions étaient limités avec ces derniers, chaque divin s'amusant avec cette limite à sa façon. Il me disait prendre deux mois de congé. Cet homme en avait bien besoin, une cure de sommeil, faudra que je rencarde mon cousin pour être sûr qu'il dorme, oui, faire appel à Morphée était sûrement égoïste. Mais bon, je m'en fichait plus qu'autre chose. Je prends le dessin, son style était pas vraiment réel, ni trop abstrait, vraiment étrange. Je penche la tête en l'observant de haut en bas. Vraiment bizarre. Je pliait doucement le dessin et le mettait dans ma poche. Bon, faudra que je demande à quel style se rattache ce dernier à une personne connaisseuse. Je remarquais à peine qu'il avait mis sa tête sur moi. Et il me demandais nonchalamment des choses sur moi. Si il voulait jouer les mystérieux, on serait deux à ce petit jeu. Je riais un peu.

« Plus sur moi, je te donne déjà des indices sans t'en rendre compte mortel, peu de personnes parlent ainsi, qui plus est, les vents, tu n'as pas remarqué qu'ils semblent faire ce que je souhaite. En plus de ça, je suis plus jeune que toi et je te dis jeune homme. Il suffit d'être un peu malin. Relie les points entre eux, qui sait ça t'amusera de découvrir ce que je suis. »

Son intention me touche sur le moment. Je frottais ses cheveux. Je ne voulais en aucun cas tromper personne. C'était juste un gars un peu paumé en manque probant de sommeil et d'affection. Il me faisait un peu penser à moi dans un sens. Je ferme quelques secondes mes yeux verts. Je laissais mes cheveux décoiffés, de toute façon plus ou moins, qui verrait la différence. Personne, cette idée le faisait sourire grandement. Il s'amusait à jouer ce jeu, pourtant l'homme était sûrement trop sérieux pour ces choses. Mais il ne voulait voir un peu de sourire, voir aussi si il serait assez malin pour deviner son statut. J'ai conscience que je suis un grand enfant. Je n'en ai aucunement honte de ça. Je relevais ma main avec un petit sourire.

« Un autre indice, plus probant, ma maison est dans un endroit spécial, peu gens croient pas qu'on existe, comme beaucoup de choses dans ce monde. Les mortels sont parfois trop sceptiques. »

Je riais, sans vouloir le vexer. C'était juste que mes indices sur ma vie était parfois comique. J'avais déjà avouer ma nature plusieurs fois. Ça ne me faisait pas peur. Une langue sur ma joue, ma femme ne va pas être jalouse de ça. C'était une attention animale, bien que je sois plus pour les animaux volant, je n'avais rien contre les autre hybrides.

Je souriais, m'amusant toujours comme un fou. Je me prenais à ce drôle de jeu. C'était assez comique. Je jouais avec le vent avant de l'entendre dire la vérité. J'applaudissais joyeusement en riant un peu. C'était vrai, je suis un dieu.

« Bravo jeune mortel, tu as droit de rejouer, quelle chance. »

Je savais que mon statut pouvait en impressionner, que d'autre pouvaient pas me croire, que j'étais fou. Je le suis dans une certaine mesure. Je le resterai aussi longtemps que je vivrais, et j'avais l'intention de faire faire chier les gens encore longtemps. Ah ça oui. Je voyais qu'il était parti loin dans un trip avec mon odeur, le pauvre garçon, je vais devoir le laisser avec ces fantasmes sur ma personne. C'était pas bien, mais bon. Je faisais ça aussi pour moi. Après tout, de toutes les personnes sur terres qui d'autres que ma femme pouvais supporter tous mes changements, parfois tendre, parfois sadiques, jamais le même. Il parlait de son style, maintenant qu'il le disait, ça paraissait plus clair, le manga. Je hochais la tête, compréhensif. Je n'allai pas crier devant un mangaka, ce n'était pas mon genre. Sa façon de voir les choses, je lis que peu de choses sur l'amour, ça me lasse assez vite. Il faut savoir me captiver, m'emmener dans son univers, peu de mortels réussissait à le faire.

« Je vois c'est un peu comme Dragon Ball et Saint Seya. »

Mes goût datait sûrement, c'était des mangas populaire quand je vivais au japon, car j'y vécu un moment avant que toutes ces choses m’épuise et m'énervent. Comme manger avec des baguettes, c'était une véritable torture. Surtout quand la viande ou le légume prends la clé des champs. J'entends son ventre grogner, il semblait gêné de ce dernier, il avait un peu de chance car j'avais faim. Même si, il arrivait parfois que j'oublie. Je n'étais pas infaillible non plus. Je devais manger. Mourir de faim, c'était un peu honteux. Je jouais avec mèche  de mes cheveux. C'était plus un bon passe-temps. De quoi m'occuper plusieurs secondes. Oui, seulement secondes, même avec mon propre corps, parfois, je m'ennuyais. Pourtant il y avait pas mal de choses intéressantes. Comme cette feuille où semblait se dérouler une scène qui effleurait à peine mon intérêt.

« Je crois qu'un bon repas ne vous fera pas de mal, en effet. Vous avez de la chance, Chloris regorge de restaurant en tout genre. De quoi remplir l'estomac de deux hommes affamés, sans aucun doute possible. Ou préférez-vous rester ici monsieur Masamune ? »

J'insistais sur le dernier mot, un peu taquin. C'était juste une boutade, un taquinerie de ma part. Rien de plus, rien de moins. Comme un enfant, je m'amusais de petite choses, car elles sont éphémère. Elle ne dure pas comme moi. Même Athos avait fini par m'ennuyer profondément alors que j'adorai voir son bec rempli de choses et d'autres. Je me dirigeais vers ce qui semblait être un restaurant en marchant doucement. L'invitant silencieusement.