Coeurs : 133 Messages : 471 Couleurs : #ff7518 & Indigo J'ai traversé le portail depuis le : 23/07/2014 et on me connaît sous le nom de : Etilya - Ebola Mon nom est : Amelëyr Círdan Thanáriel. Actuellement je suis : célibataire, volage, et bisexuel ! Il paraît que je ressemble à : Ren Jinguji -- IRL Jamie Campbell Bower et à ce propos, j'aimerais remercier : ARIA ♥♥♥
{Alex} Secrets hurt more than they preserve | Mar 11 Aoû 2015, 20:26
Secrets hurt more than they preserve Feat Alex
Ombre à tes cotés tu te diriges lentement vers le marché. Tu ne sais pas pourquoi elle tient tant à t'accompagner jusque là, puisque elle ne pourra pas te suivre sur Terre. Enfin si, tu supposes qu'elle a envie de passer le bonjour à Alex avant de te laisser. Car oui, c'est bien elle que tu va rejoindre sur le marché. Ombre apprécie décidément beaucoup la rousse. Ç te fait marrer ; elle l'a flattée une fois sur sa fourrure et ça a suffit pour qu' elle la trouve a-do-rable. Bonjour l'objectivité ! Enfin tu penses ça mais c'est vrai que toi aussi tu l'aime bien. Ça doit faire 4-5 mois qu'elle a dormi chez toi à cause de la neige. En partant elle t'a laissé son numéro, pour discuter à propos du remboursement de ta chaîne. Mais au final vous avez un peu plus sympathisé par textos, entre autres. Lyvion s'est bien foutu de ta gueule en apprenant comment ta chaîne hifi a fini chez le réparateur. Tu n'as pas manqué de le lui rendre à bon escient d'ailleurs. Enfin bref, de fil en anguille, tu as lié une amitié avec la Hollystone. Fait important car elle est bien l'une des seules amies que tu as en dehors du cirque, étant donné ta propension à coucher puis jeter proprement les filles qui tombent sous ton charme. Mais passons.
Tu regardes l'heure sur ton portable. 18h15. Ça va tu es large. Hum ? Oui. Il t'arrive d'être ponctuel. Occasionnellement. Ombre trottine jusque sous un arbre et s'allonge pour profiter de l'ombre, car il fait chaud en ce début d'été. Mais nous n'avons pas dit ce qui t'amène là il me semble ? En fait il y a quelques jours Alex t'a proposé une sortie sur Terre entre amis. Elle a parlé d'une soirée mondaine au Japon, une sorte de fête, avec des feux d'artifices et de la bouffe. Inutile de préciser ce qui t'a le plus attiré dans l'histoire. Enfin sur le coup te retrouver au milieu de gens qui parlent le charabia et n'ont même pas un alphabet normal comme tout le monde, ça t'a pas enchanté des masses. Mais Alex t'a assuré se débrouiller en japonais donc tu n'as pas trouvé de quoi refuser sa proposition. Tu t'assois sur un banc en l'attendant, non loin de ta panthère qui pique un petit somme. Tu lui as répété tu ne sais combien de fois qu’elle ne peut pas venir sur Terre. mais elle a insisté pour venir jusqu’ici, pour saluer Alex. Ton affiliée peut se montrer très têtue pour certaines choses.
18h25. Elle ne devrait pas tarder à arriver, elle est plutôt du genre ponctuel. Enfin c’est ce qu’elle t’a dit. Elle t’a dit par sms “Rendez-vous à 18h30 sur la place du marché !”. Tu n’es pas d’un naturel patient, mais tu as ton portable pour faire passer les 5 minutes qui restent. Tu lances Bomb Beach, parce que taper bêtement sur des cibles sans aucune valeur stratégique, c’est fun. Tu es une vraie teigne sur ce jeu. On te fait une crasse, tu la rends puissance 1000. Ce qui ne te change pas vraiment de la vie de tous les jours en fin de compte. Par contre tu ne te gênes pas pour en faire aux autres, sans scrupule. C’est ça qui te plaît sur ce jeu. Le temps passe sans que tu ne fasses gaffe à l’heure. Tes yeux notent les chiffres de ton horloge interne. 18h40. C’est étrange, elle aurait dû te prévenir qu’elle sera en retard ! Tu n’as aucun nouveau message pourtant.
∞ Allons bon. Qu’est-ce qui lui arrive ? ∞ Elle a peut-être un imprévu de dernière minute ? ∞ Oui mais dans ce cas on prévient c’est la moindre des choses.
Tu n’aimes pas trop l’idée qu’on puisse te laisser en plan comme ça. Ton front se plisse, comme chaque fois que tu es contrarié. Pourtant elle est plutôt du genre prévoyante. Et polie. Même qu’elle s’excuse pour un rien assez souvent. Non, tu penses qu’il y a un souci. Tu veux l’appeler, mais tu vois écrit “URGENCE UNIQUEMENT” sur ton portable. Allons bon, il lui prend quoi à ton Smartphone ? La technologie c’est bien, mais quand ça marche pas c’est chiant. Tu fais comment pour la joindre maintenant ? 18h45. ça se trouve elle s’est paumée. Ou elle a trébuché et s’est foulé la cheville, pas douée comme elle. C’est vrai que côté maladroit, t’as pas d’autre référence, surtout avec ses jambes, on dirait qu’elle a deux pieds gauches… 18h50. Bon cette fois-ci t’en a clairement marre de poireauter. Tu vas aller voir ce qu’il se passe chez elle, avec un peu de chance c’est là qu’elle doit se trouver. Tu te lèves, un peu contrarié.
∞ Bon je vais voir ce qu’elle fout. ∞ Je t’accompagne. Il lui est peut-être arrivé quelque chose. ∞ Ou elle s’est encore emmêlé les pieds.
Ombre te trouve un peu dur avec elle, mais ne réplique pas. Elle se contente de te suivre de sa démarche souple et féline. Mais au fait, comment tu sais où elle habite ? Elle t’as donné son adresse par sms au cas où. Les mains dans les poches tu prends la direction des habitations de la capitale, d’un pas assez vif, ce qui témoigne de ton énervement passager. Tu l’aimes bien, Alex, mais tout de même, c’est pas très réglo de sa part. Ombre ne dit rien à tes côtés, mais elle en pense toute autre chose. Finalement tu arrives dans sa rue. Tu cherches le bon numéro. Elle t’a dit quoi déjà, qu’elle habite avec une certaine Betty ? Tu vérifies ton portable, mais toujours aucune nouvelle. Un soupire exaspéré s’échappe de ta gorge. Enfin bon, ton réseau a des ratés, tu ne vas pas tout lui mettre sur le dos. Tu arrives devant le portail de son duplex. Tu détailles le bâtiment. C’est un style un peu vieillot, dis-donc. Il y a un balcon fleuri aussi. Des fleurs. Tu n’aimes pas les fleurs. Tu vas sonner à sa porte, arborant un sourire forcé, celui qui dit “je fais style tout va bien, mais là je suis un peu contrarié, juste un peu ♥” Ombre s’assoit à côté de toi, patiente. Au bout d’un certain temps, la porte s’ouvre. Tu retiens un “c’est pas trop tôt !” de justesse.
∞ Salut Alex, c’est moi ! J’avais pas de tes nouvelles donc je suis passé pour…
Tu te stoppe net dans ton élan, consterné. Déjà, elle n’est pas si petite pour ne pas avoir sa tête au bon niveau, soit à la hauteur de tes épaules. Donc tu as baissé instinctivement les yeux, et tu découvres maintenant une jeune rousse dans un fauteuil roulant. Sur le coup, tu te dis que tu t’es trompé de numéro. Mais non. C’est bien elle. En fauteuil roulant. Tu fronces les sourcils. Ton esprit est soudain assailli de questions : pourquoi est-elle dans un fauteuil, que lui est-il arrivé, pourquoi elle ne t’a pas prévenu, qui est responsable de son état (histoire de savoir et de prévoir un mauvais coup)... Tu te masses les tempes, ça en fait trop pour toi là.
∞ Qu’est-ce qui t’es arrivé ? demandes-tu finalement d’un ton un peu inquiet.
Sisi. On ne rêve pas. Tu es un peu inquiet. Juste un peu. Parce que tu la trouve cool et sympa, et qu’elle mérite pas ça, hein, avoue-le. Ombre dresse les oreilles, avant de les coucher, un peu révoltée. Elle aurait préféré avoir tort, pour une fois. Mais bordel, qu’est-ce qui s’est passé ?
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Re: {Alex} Secrets hurt more than they preserve | Mar 11 Aoû 2015, 21:55
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Re: {Alex} Secrets hurt more than they preserve | Mer 12 Aoû 2015, 09:04
Secrets hurt more than they preserve Feat Alex
Tu as toujours été quelqu’un d’égoïste. Enfin, ce n’est pas tout à fait exacte. Tu l’es surtout depuis 4 ans. Depuis que tu as compris que tu ne peux compter que sur toi même, et qu’il ne faut rien espérer des autres, même de tes proches, si ceux-ci ont décidé de te laisser tomber. Pendant longtemps tu as espéré. Maintenant, tu trouves que tu n’étais qu’un petit idiot. C’est beau d’espérer, mais ça ne permet pas de survivre. Depuis, tu ne t’inquiète jamais pour quiconque, sinon pour ta propre personne… et peut-être aussi pour Ombre. Le cirque ? Tu n’as pas de raison de t’inquiéter. Ainsi tu ne te préoccupes plus que de toi, tu vis selon tes envies, et tu t’en contentes. Jusqu’à présent, en tout cas. Voir Alex dans cet état, comment dire… ça te plonge dans le désarroi et, osons être audacieux, dans le sentiment d’injustice. Quelqu’un a dû la renverser ! Mais elle ne serait pas déjà sortie… Tu l’observes, et tu la vois bouche-bée, visiblement elle ne s’entendait pas à te voir. Ah bon… Pourtant elle n’est pas venue, elle ne t’a rien dit, elle ne t’a pas prévenu… Tu comprends pourquoi, mais ça n’explique pas tout. D’un côté tu es contrarié, qu’elle ne t’ai rien dit sur ce qu’il se passe, de l’autre… La voir au bord des larmes -tu ne sais pas pourquoi elle se met dans cet état- te rend inconfortable. Tu mets un certain temps à comprendre que, tout simplement, tu n’aimes pas la voir sur le point de pleurer.
Elle essaie de parler, mais ne fait que bégayer au final. Tu te masses le front, toute cette histoire te déroute complètement. Elle semble souffrir, tellement. Tu connais ce regard. Pendant longtemps, tu l’as contemplé dans ton reflet. Malgré tout l’égoïsme, la malhonnêteté et le mépris qui t’habitent, tu es touché par sa détresse, même si tu ne l’avouerais pour rien au monde.
∞ Alex ? ∞ S'il te plaît, va-t-en…
Va-t-en… Va-t-en… Va-t-en… Des mots simples. Des mots courants. Sans mal apparent. Et pourtant, ils te blessent. Elle te demande de partir. Ton visage laisse transparaître la souffrance, avant de se durcir. Tu as souffert du rejet, toute ta vie. Ton père, ta fratrie, Cyrielle, et pire que tout, ta mère. C’est pour ça que tu ne t’attaches pas, enfin disons peu, aux autres. C’est pour ça que tu t’es mis à rejeter à ton tour, faire souffrir parce que tu as trop souffert. Pour qu’ils sachent ce que ça fait. Mais quand tu te laisses approcher, quand tu commences à apprécier une personne, alors oui, tu n’es pas si acerbe, tu n’es plus si invivable que ça. Mais… Va-t-en Après ces événements, en 4 ans, ce n’est plus arrivé. Plus personne n’a voulu se débarrasser de toi. Va-t-en Alors ces mots résonnent dans ton esprit comme le sifflement d’un vent de tempête. Tes yeux azur la fixent, la sondent, sans ciller. Alors Amelëyr, vas-tu encore une fois subir le rejet ? Ombre te lape soudain la main, comme pour te rappeler qu'elle est là et qu'elle te soutient. Ça a le mérite de te faire réagir.
∞ Certainement pas, répliques-tu d'un ton sec. Je suis pas venu jusqu'ici pour me faire jeter. ton ton, plus dur que voulu, s'adoucit en la voyant si désespérée. Je ne vais pas partir et te laisser comme ça sans savoir ce qui se passe.
Tu te frottes la nuques, un vieux tic quand tu es mal à l'aise et ne sais pas quoi faire ou quoi dire. Comme si c'était ton truc, de consoler les filles ! Non mais franchement... Ta contrariété s'efface devant sa tristesse, car elle se met à pleurer. Tu ne la quittes pas des yeux, même si elle n'ose pas te regarder en face, pour une raison qui t'échappe, et cache son visage derrière ses mains.
∞ Ne me regarde pas... dit-elle d'un ton plaintif qui te déroute. ∞ ... Et pourquoi ? demandes-tu en haussant un sourcil, avant de reprendre sur un ton sarcastique : Je suis sensé regarder qui alors, le pot de fleurs ? Ce n'est pas à une plante que je parle, mais à toi. En général on se regarde quand on se parle.
Tu as essayé de dédramatiser, cependant elle pourrait le prendre mal. Tu ne sais pas ce que tu es sensé dire, aussi ! C'est la première fois que tu te retrouve dans cette situation. Tu détournes un instant les yeux, cherchant quoi dire. Tu n'aurais jamais pensé la trouvé comme ça en venant ici, ni devoir faire exactement ce que tu es en train de faire : la consoler. Quand tes yeux se reposent sur elle, tu soupires avant de t'accroupir pour te retrouver à son niveau, posant une main sur une roue de son siège.
∞ Alex... Regarde-moi. Pourquoi tu te mets dans cet état ? Arrête de pleurer. Je ne partirai pas sans que tu me dise ce qu'il se passe. Tu as été renversée ? Pourquoi tu ne m'as pas prévenu ? Explique-moi ce que tu fais dans ce fauteuil... s'il te plaît.
Tu es essayé de ne pas la brusquer, après tu n'es pas un pro pour ça. Si on reste modeste. Ombre ne dit rien, spectatrice silencieuse d'une scène qui la stupéfait. Alex qui pleure, déjà ça fait quelque chose, elle qui est si enjouée d'habitude. Et puis, ton affiliée ne s'attendait pas à te voir réagir comme ça... Même si au fond elle l'espérait.
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Re: {Alex} Secrets hurt more than they preserve | Jeu 13 Aoû 2015, 15:57
Coeurs : 133 Messages : 471 Couleurs : #ff7518 & Indigo J'ai traversé le portail depuis le : 23/07/2014 et on me connaît sous le nom de : Etilya - Ebola Mon nom est : Amelëyr Círdan Thanáriel. Actuellement je suis : célibataire, volage, et bisexuel ! Il paraît que je ressemble à : Ren Jinguji -- IRL Jamie Campbell Bower et à ce propos, j'aimerais remercier : ARIA ♥♥♥
Re: {Alex} Secrets hurt more than they preserve | Jeu 13 Aoû 2015, 21:57
Secrets hurt more than they preserve Feat Alex
Tu t'es fermé au monde il y a 4 ans. Ça n'a pas été difficile, avec tout ce que tu as traversé. C'était nettement plus aisé que de devoir supporter ces images et ces sensations qui revenaient te hanter sans cesse. Alors ce soir-là, dans la forêt, sous la pluie, tu t'es fait la promesse de ne plus jamais verser une larme, pour qui que ce soit, pour quoi que ce soit. Tu as enfermé ces sentiments déchirants au plus profond de ton esprit et tu en as jeté la clé. Ton coeur s'est durci et tu ne t'es plus jamais laissé submerger. Tu t'es cloîtré, et tu refuses depuis de sortir. Tu es devenu insensible pour beaucoup de choses. Tu es indifférent au malheur des autres -parfois même tu t'en réjouis- tandis que tu détestes ceux qui sont heureux. Tu as terminé de grandir là-dessus. Tu agis comme ça depuis 4 ans. Mais aujourd'hui c'est différent. Aujourd'hui tu ne peux pas rester indifférent ni insensible à la détresse d'Alex, ni à son état actuel qui laisse beaucoup de questions sans réponses dans ton esprit. C'est plutôt un exploit, quand on repense à toutes ces années d'indifférence. C'est parce qu'elle est ton amie, que tu l'apprécies, et que tu tiens à elle, que tu n'aimes la voir en pleurs. C'est pour ça que tu ne peux plus faire comme avant, ignorer.
Accroupi devant elle, une main sur la roue de son fauteuil, tu la fixes mais elle n'ose toujours pas te regarder. Et puis soudain elle se met en mouvement. La tête toujours basse, elle baisse vivement une main pour la poser sur la roue que tu tiens. Sauf qu'elle ne t'a pas vu t'accroupir. Elle ne sait pas que ta main occupe déjà la place. Et donc sa paume se retrouve sur le dos de ta main. La sienne est humide de larmes, et froide. Ce contact te surprend, tu ne t'attendais pas à ce qu'elle fasse ce geste. Et tu réalises que c'était pour faire demi-tour et se cloitrer chez elle. Comme toi. Sauf que cette fois-ci, tu ne veux pas. Elle lève alors ses prunelles dorées si uniques pour croiser ton regard azuré. Un moment s'écoule pendant lequel tu vois défiler dans ses yeux sa honte et sa souffrance. Puis elle baisse la tête et pose les mains sur ses jambes.
∞ Non, j'ai pas été renversée…
Tu soupires intérieurement de soulagement. Au moins il ne lui ai rien arrivé de grave ! Mais pourtant elle se trouve dans un fauteuil... Alors quoi ? Tu es un peu rassuré, certes, mais tu te demandes toujours pourquoi elle est comme ça et surtout, pourquoi la raison de sa situation actuelle la plonge-t-elle dans une telle tristesse ? Voyant qu'elle garde la tête baissée, n'osant pas t'affronter du regard, et reste silencieuse, tu fais quelque chose d'inédit. Tu lui relèves le menton de ta main gauche.
∞ Regarde-moi, pourquoi tu n'ose pas me le dire ? Je ne vais pas te juger tu sais. Je ne juge pas mes amis.
Elle devrait se sentir privilégiée. Tes amis se comptent sur les dix doigts des mains. Elle fait donc partie de ces rares personnes sur qui tu n'avances pas d'opinion. Parce que tu les apprécies telles qu'elles sont et rien ne va changer ça... Tant qu'elles ne te font pas de crasse , et par-dessus tout, tant qu'elles ne te trahissent pas. Mais tu connais Alex, et tu sais ce qu'elle ne ferait jamais ça. Enfin.... Tu l'espère très fort. Tes mots semblent faire bon effet, car elle finit par prendre la parole. Ou alors elle se sent dos au mur et ne peut plus reculer. Elle prend donc ce qui lui reste de courage et te balance la vérité, droit dans les yeux, avec une voix fébrile. Sa révélation te scie. Tu ouvres légèrement la bouche, mais rien n'en sort. Elle a marqué l'intonation sur les mots difficiles. Mal faite. Handicapée. Depuis sa naissance. Tu ne t’attendais pas à ça. Tu aurais dû pourtant, en la voyant, mais tu ne pouvais pas savoir ! Tu ne sais pas quoi répondre à ça… Tu ne peux rien répondre à ça. Elle a un handicap, depuis sa naissance. Elle ne peut pas marcher sans appareil médical, depuis sa naissance. Elle souffre des jambes, depuis sa naissance. Et toi, tu n’en as pas loupé une pour railler.
∞ ……… Putain.
Oui. C’est tout ce que tu trouves à dire. Ce qui ne vas sans doute pas améliorer l’état de nerf de ton amie. Tu te frottes les tempes. D’un seul coup, des souvenirs remontent. Ceux de toutes les fois où tu n’as eu de cesse de la charier, même gentiment, sur sa maladresse naturelle avec ses jambes. Quand elle est tombé, le jour de votre rencontre, et que tu l’as rattrapée… “Ya…YAMETE !!!” Ce n’était pas le contact alors. Elle devait avoir peur que tu sentes ses prothèses... “Bon, mademoiselle a retrouvé l’usage de ses jambes ? On peut y aller ?” Tu la revoies se mettre à genoux pour s’excuser. Tu redécouvres l’expression de son visage ce jour-là, te rendant compte que c’était en fait de la souffrance. Tu te souviens de ton agacement, la trouvant ridicule à l’époque. “Evite de te tortiller comme un asticot cette fois-ci. Ça ferait tâche sur la photo.” Toutes ces fois où tu as fait allusion à ses jambes, ou cette scène de chute… Et où tu n’as pas manqué de plaisanter en se foutant de sa maladresse. Comme le jour de votre deuxième rencontre, quand elle a dut passer la nuit chez toi à cause des intempéries. “Ravi de voir que tu es encore en un seul morceau. Avec ta maladresse, te prendre un rayon sur la figure, ça t’aurait fait une belle jambe…” Ce même soir, quand elle t’a demandé d’un air suppliant où elle pouvait s’assoir, que lui as-tu répondu déjà ? “Tu viens de passer plus d’une heure assise dans les gradins, et tu as besoin de t’assoir au bout de dix minutes seulement ? T’as des jambes en sucre ma parole…” Et quand elle t’a demandé du thé, au refectoire, et que tu n’as rien trouvé de mieux que de lui balancer “je suis pas ton larbin !”. Et quand tu lui as présenté le canapé, le soir, dans ta caravane. “Tu prendras le canapé, je pense qu’il sera bien mieux pour tes petits os fragiles.” Toujours d’un ton sarcastique, cynique, narquois. Toujours à al charrier, à penser qu’elle a vraiment des jambes en sucre. Et toutes les fois suivantes, aussi. Malgré les signes, dans ta caravane, lorsqu’elle se déplaçait à l’aide des meubles. tu ne t’es jamais posé de questions. Tu n’as jamais cherché à comprendre, tu profitais juste de chaque occasion pour la charrier, pour plaisanter, même gentiment. “Je te laisse te débrouiller, j’ai assez joué les larbins pour l’instant.” Elle a dû supporter tes blagues de mauvais goût. Ton cynisme. Tes railleries. Tout ça sans broncher. Et toi, tu trouvais ça amusant. Quel con.
∞ Pourquoi t’as rien dit ?
Ta question est stupide, mais c’est l’exclamation. Elle n’a rien dit, parce que c’est un secret lourd à porter, et dur à dévoiler. Tu te sens tellement inconfortable maintenant. Tu n’arrives pas à définir cette sensation… Tu as eu beau te faire traiter de con, et l’assumer, aujourd’hui… Tu te trouves con, et tu n’en es pas fier. Tu lui as balancé toutes ces vacheries dans la gueule, et elle n’a jamais rien dit. Elle a encaissé, sans rien montrer. Tu as dû la blesser un demi-million de fois. Et tu riais, comme un con. Tu sais quoi, Amelëyr ? Tu te sens misérable. Oui. c’est ça. C’est le mot. Misérable. Les yeux fermés, tu te masses le front. Si elle te l’avait dit plus tôt, tu n’aurais pas… Tu pousses un bref soupir. puis elle se confond en excuses, en pleurant. Mais qu’elle arrête ! ce n’est pas à elle de dire pardon… Ce n’est pas à elle de se sentir fautive. Tu poses tes yeux bleu ciel sur elle. Ton visage grave affiche une expression désolée. Minable te murmures une voix dans ton esprit. Alex se dégage et se cache à nouveau derrière ses mains. Tu expires de façon brève et rapide. Tu ne sais pas quoi dire. Ni quoi faire. Tu dois bien trouver, pourtant. Tu ne vas pas la laisser comme ça. Tu ne veux pas. Tu ne peux pas. Alors, tu attrapes ses poignets et tires, pour la forcer à ne plus se cacher. Pour qu’elle te regarde.
∞ Alex… Arrête. Arrête de t’excuser, arrête de pleurer, je... Tu soupires en secouant la tête. Tu n’as pas à t’excuser… C’est à toi de le faire, encore faut-il que ça sorte. Je t’en veux pas, okay ? de n’avoir rien dit. De pas avoir prévenu pour ce soir.
Voyant qu’elle se calme un peu, ou du moins en a l'air, tu pousses un énième soupire. Tu finis par détourner le regard. Pas à cause de son handicap. Pour toi, ça ne change rien. Tu ne vas pas moins l’apprécier. C’est de ça dont elle a peur ? C’est ridicule. Enfin… Tu détournes le regard car tu te sens mal pour elle, à cause de ton comportement avec elle, de tout ce que tu as pu lui dire, même si ce n’était pas en pensant à mal. C’est bien la première fois que tu t’en veux pour quelque chose. Tu t’humectes la lèvre inférieure avant de poser à nouveaux des iris bleus dans les siens.
∞ C’est juste que… si j’avais su… si tu me l’avais dit plus tôt, Je n’aurais pas... Tu te serais épargné une souffrance inutile...Pourquoi tu ne le dis pas, hein ? Après tout, tu lui dois bien ça. C’est moi qui suis… désolé.
Elle ne va sans doute pas comprendre. Elle va peut-être se remettre à pleurer, parce que, tu ne sais pas, elle trouvera que tu fais trop de courbette, que tu la traites comme une handicapée. Pourtant c’est faux. Ton attitude à son encontre n’a pas changé. C’est juste que tu es en train de t’excuser, et les dieux savent que tu n’es absolument pas adroit, ni à l’aise, dans cette entreprise. Parce que tu ne le fais jamais. Et même Ombre est impressionnée. Bon, maintenant que tu as craché le morceau, il faudrait l’aider à se remettre, non ? tu te râcles la gorge.
∞ T’as pas à avoir honte. Je te juge pas. C’est pas ça qui te définit, Alex. Avec ou sans handicap, tu restes… toi. Je vais pas te regarder de travers. Je vais pas t’éviter. Je vais pas te traiter différemment, sinon comme une amie. Faut pas te mettre dans des états pareils...
Okay, on peut applaudir. Ce sont les plus belles choses que tu ai dites depuis… très longtemps. Tu te sens un peu ridicule. Tu te rends compte que tu lui tiens toujours les poignets, donc tu ouvres tes mains pour la libérer. Puis, un peu gêné, tu te redresses un peu en souriant légèrement, et tu lui ébouriffes les cheveux. Tu espères que tu n’as pas dit de la merde. Qu’elle ne va pas se remettre à pleurer, parce que tu n’aimes pas la voir pleurer. Qu’elle va se calmer, et retrouver le sourire. Parce que tu préfères quand elle sourit.
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Re: {Alex} Secrets hurt more than they preserve | Dim 16 Aoû 2015, 19:53
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Re: {Alex} Secrets hurt more than they preserve | Mar 18 Aoû 2015, 20:28
Secrets hurt more than they preserve Feat Alex
Tu te doutes que ta réaction subite n'est pas adaptée à la situation. Que ce n'est justement pas ce dont Alex a besoin de voir ou d'entendre. Cependant la nouvelle est tellement... inattendue que tu n'as pas pu te retenir. Et lui demander pourquoi elle n'a rien dit ! Ce que tu peux être bête... C'est ce que tu te dis du moins. Qu'aurais-tu fait à sa place ? C'est une bonne question. Tu ne te mets jamais à la place des autres, tout simplement parce que tu t'en fous. C'est la première fois que tu te poses cette question, et c'est assez déroutant. Oui, qu'aurais-tu fait en étant handicapé, capable de marcher uniquement grâce à une prothèse externe ? ... Tu ne lui aurais sans doute pas dit, non plus. C'est en voyant son regard triste et sa tête dépité que tu t'es repris. Et tu t'es excusé, même si tu ne dis pas exactement pourquoi, même si elle ne doit pas te comprendre. Tu te dis qu'elle mérite des excuses. Que c'est la moindre des choses que tu puisses faire. Tes paroles semblent la calmer. Ses pleurs cessent et cette fois-ci c'est elle qui te détrompe d'un hochement de tête négatif. Curieusement, tu n'as pas besoin de mots pour comprendre son message ; "ne t'excuses pas" te dit-elle par son regard. Elle est surprise, et toi aussi d'ailleurs, de ta réaction. Mais tu es rassuré de voir que tes mots ont fait mouche. Pour détendre un peu l'ambiance tu la décoiffes gentiment d'un main. Tu ris devant son air dépité. Oeil pour oeil, dent pour dent comme on dit ! Un instant se passe en silence avant qu'elle te fasse signe de te pencher. Tu ne te méfies pas et accèdes donc à sa demande muette. Et tu te récoltes une attaque Décoiffage en prime.
∞ Heeey Alex ! Tu sais très bien que je déteste ça...
Oui elle le sait très bien, et elle en rit la fourbe ! Rapidement elle fait reculer son fauteuil pour être hors de ta portée. En réalité, tu aurais tout à fait eu le temps de la rattraper avec ta vitesse elfique. Ce qui signifique que si tu ne l'as pas fait, c'est que tu n'en as pas vraiement eu l'envie. Si ça peut la faire rire et sourire à nouveau... alors, dans un sens, c'est bien peu cher payé. Tu remets de l'ordre dans ta chevelure, comme Alexandra un peu plus tôt. Tu l'entends proposer un rafraîchissement à ton affiliée. Ombre, jusque là immobile et silencieuse, dresse les oreilles avant de se lever et de rejoindre la rousse en trottinant. Tu entres à ton tour, fermant la porte derrière toi, prenant ça comme une invitation.
∞ Je veux bien, merci. ∞ Pas de trop quand même tu nous ferais une indigestion, préviens-tu avec un sourire narquois.
D'habitude c'est elle qui te dit quoi faire, donc tu peux bien lui rendre la pareille. En même temps, tu ne mens pas, le lait n'est pas très bon pour les félins. Elle se contente de t'ignorer bien sûr, comme tu le fais toi. Une main dans la poche, l'autre dans tes cheveux, tu observes les lieux. Tu ne manques pas de remarquer que la cuisine est parfaitement adaptée à la condition d'Alex, et c'est probablement le cas pour tout l'appartement. Tu as vu des escaliers en passant, équipés d'un appareil spécialisé. Ce ne doit pas être facile pour elle, psychologiquement. Tu comprends un peu pourquoi elle s'est mis dans un tel état... Mais au final elle a juste besoin d'être rassuré. Qu'on ne fasse pas de différence. De toute façon tu ne vois pourquoi tu en ferais. Il faut juste s'adapter. Rebondir.
∞ C'est sympa chez toi, lances-tu banalement en t'asseyant sur le canapé. T'habites avec une certaine Betty je crois. Ça fait longtemps que tu vis ici ?
C'est vrai qu'elle ne te l'a jamais précisé. Enfin tu supposes que ça ne fait que quelques années, elle devait vivre avec ses parents avant. En fait quand t'y penses, elle ne t'a pas dit grand chose sur tout ce qui concerne sa famille. Enfin tu n'en a jamais parlé non plus, et tu as de bonnes raisons. Tiens, maintenant que tu y penses, tu ne connais même pas sa race, après tout ce temps. Enfin ce n'est pas important, ce ne sont pas les origines qui font les amitiés. Tu t'adosses au canapé tandis que Ombre vient te rejoindre en se léchant les babines et s'allonge à tes pieds.
∞ Qu'est-ce que tu veux faire du coup ? Je veux dire, j'imagine que tu n'as plus envie d'y aller. Moi ça m'est égal...
Ça se trouve elle préfère que tu partes. Ça ne t'ennuierait pas... enfin moins que tout à l'heure, maintenant qu'elle ne risque plus de se noyer dans son chagrin, enfin façon de parler. D'habitude tu es plutôt du genre à d'imposer tel un parasite sans aucune gêne, mais avec ce qui vient de se passer, c'est différent cette fois. Peut-être qu'Alex n'aime pas recevoir des amis en étant forcée de rester dans son fauteuil. Du coup tu t'empresses d'ajouter :
∞ Bien sûr si tu préfères que je m'en ailles je comprendrais...
Ton ton sous-entend cependant que toi tu as envie de rester, pour le moment. Il serait bête d'avoir fait tout ce chemin pour vous dire au revoir tout de suite. Et puis tu avais réservé cette soirée. Pour dire, tu as même dû refuser à Lyvion, ton meilleur ami, une tournée malhonnête des bars de la cité. Comme quoi...
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Re: {Alex} Secrets hurt more than they preserve | Lun 31 Aoû 2015, 10:22
Coeurs : 133 Messages : 471 Couleurs : #ff7518 & Indigo J'ai traversé le portail depuis le : 23/07/2014 et on me connaît sous le nom de : Etilya - Ebola Mon nom est : Amelëyr Círdan Thanáriel. Actuellement je suis : célibataire, volage, et bisexuel ! Il paraît que je ressemble à : Ren Jinguji -- IRL Jamie Campbell Bower et à ce propos, j'aimerais remercier : ARIA ♥♥♥
Re: {Alex} Secrets hurt more than they preserve | Sam 10 Oct 2015, 17:05
Secrets hurt more than they preserve Feat Alex
Maintenant que tu te trouves ici, avec Alex dans l'incapacité de marcher, tu n'as pas envie de partir, même à sa demande. Tu lui as réservé ta soirée, après tout, donc tu préfères continuer sur ce chemin, même s'il n'a pas pris la direction souhaitée. C'est pourquoi tu espères que ton amie ne va pas te mettre -même gentiment- à la porte. Refuserais-tu de partir ? Peut-être, c'est bien ton genre de jouer au parasite, mais en même temps... Tu ne veux pas la mettre mal à l'aise, enfin plus qu'elle ne l'est déjà. Même si elle le cache, tu sens bien qu'elle déteste se trouver dans un fauteuil devant toi. Tu peux le comprendre, elle prend ça pour une faiblesse et toi aussi tu n'aimes pas montrer tes faiblesses. Pourtant tu la trouves forte, d'avoir supporté cet état depuis sa naissance sans jamais perdre son sourire et sa bonne humeur -enfin sauf au réveil. Elle n'a pas de souci à se faire en ce qui te concerne. Tu as été sincère tout à l'heure ; son handicap ne change rien, pour toi elle reste Alex. Pour l'aider à chasser son malaise tu engages la conversation sur un sujet assez banal. Sa réponse te surprend un peu. Tu hausses un sourcil tout en la fixant. 5 ans ? C'est étrange tu lui donnes pas plus de 20 ans d'âge, et tu doutes qu'elle puisse vivre sans seule ici depuis ses 15 ans.
∞ 5 ans, ah bon ? Je te donne 20 ans pourtant, pas plus. Ça m'étonnerait que tu sois là depuis tes 15 ans. Alors tu as quoi, 25 ans ?
Comment ça, on ne demande pas l'âge d'une jeune fille ? Tu ignores cette règle de bienséance -c'est mieux de savoir l'âge d'une future conquête histoire de pas avoir d'ennui hrem- et quand bien même tu t'en fiches un peu. Et comme tu sais bien mettre les pieds dans le plat, ti continues dans ta lancée.
∞ C'est curieux cette impression de vivre depuis des plombes. Moi je trouve que la vie est courte. Encore que, c'est vrai qu'il peut se passer beaucoup de choses en peu de temps par fois...
Tu te tais soudainement. Tu sais de quoi tu parles. En 4 ans il s'est produit tant d'évènements... Que personne ne devrait subir pour la plupart. Pendant un instant une ombre masque ton visage. Puis Ombre, te sentant divaguer, frotte sa tête contre ta jambe. Une façon discrète de te ramener à la réalité. Et puis elle déteste quand tu broies du noir. Tu lui demandes donc ce qu'elle souhaite faire pour la suite. La tête qu'elle tire te donne envie de la chambrer, du style "fais pas cette tête on dirait une chouette" mais pour une fois tu te retiens. Comme elle ne répond pas tout de suite, tu fais celui qui ne veut pas déranger et n'impose rien à personne, alors qu'en réalité tu n'attends qu'une seule chose... Égoïste que tu es. Le silence s'installe ente vous, l'une tentant de trouver quoi dire, l'autre guettant sa réponse. C'est alors qu'une petite créature interrompt la scène en se traînantraînant jusqu'à toi... pour sauter sur tes genoux. Sur le coup, tu te contentes de fixer l'affilié d'Alex en haussant les sourcils, quelque peu surpris. Tu ne sais pas vraiment quoi faire, ne voulant pas te montrer brusque, du coup tu restes immobile et silencieux. Puis la chose -tu ne sais pas comment l'appeler en fait, à part par son nom- remarque que tu n'es pas sa maîtresse et s'enfuit précipitamment, paniqué, pour se cacher derrière une plante verte. Qui se ressemblent s'assemblent comme on dit ! Tu ne peux qu'éclater de rire devant une scène aussi burlesque. Ombre elle se contente de fixer Masaichi, les oreilles dressées, mais tu sens qu'elle aussi est amusée. Ça laisse le temps à la rouquine de trouver ses mots. Tu ne réagos pas tout de suite à sa proposition. En fait tu la contemples se gratter la nuque. Sa gêne apparente lui donne un air adorable...
∞ Mais si tu ne veux pas, ce n’est pas grave je comprendrais.
Sa reprise de ta propre formulation t'arrache un nouveau rire. Elle semble vraiment douée pour te plagier ! Puis tu lui offres un magnifique sourire, absolument ravi de sa proposition.
∞ Mais avec joie ! t'exclames-tu en te relevant. En fait je n'attendais que ça. Mais c'est tellement amusant de te voir embarrassée que je n'ai pas pu résister... Ce que je peux être faible parfois. Désolé !
Tu lui fais un clin d'oeil pour appuyer ta déclaration, signe indéniable que, d'une, tu plaisantes gentiment, et de deux, tu n'es absolument pas désolé. Puis tu te tournes vers ta panthère qui vous fixe intensément de ses prunelles indigo.
∞ Qu'en dis-tu Ombre ? Elle se contente de bâiller longuement, ce qui montre son intention de poursuivre sa sieste là où elle l'avait laissée. Tu te retournes pour fixer Alex avec un sourire satisfait. Bon, et bien voilà qui est réglé ! Ombre va rester ici pendant que nous serons sur Terre.
Tu te rapproches ensuite de ton amie et soudain un souvenir remonte à la surface. Le jour de votre première rencontre, lors vos tous premiers échanges, vous aviez tous deux jouté sur une histoire de secrets. C'était aussi la première fois qu'elle avait piqué une de tes précédentes répliques en déclarant "c'est un secret ♥ ". Quelle avait été ta question déjà ? Ah oui... Tu t'accroupies pour te mettre à son niveau.
∞ C'était ça alors, ton fameux secret du premier jour, tu te souviens ? Tes fameux soucis persos qui t'empêchait de te glisser dans la foule. -tu es toi-même un peu surpris de t'en rappeler aussi bien- ça veut donc dire que je connais ton secret. Ce n'est pas très équitable, parce que le mien sera assez difficile à découvrir ou deviner, même si sans le savoir tu en as vu quelques démonstrations.
Ombre lève sa grosse tête de peluche -dangereuse la peluche quand même- vers toi avec une expression qui, chez les félins, s'apparente aux yeux écarquillés. Car non, elle ne se trompe pas, même si elle te demande confirmation par l'esprit. Elle est surprise. Car jusqu'à présent tu n'as jamais, de mémoire, révélé sciemment la nature de ton Charisme. Tu lui jettes un sourire en coin, malicieux, mais en fait c'est un peu ta façon de t'excuser auprès d'Alex, par rapport à ton comportement parfois rude : rééquilibrer la balance. Pourquoi ? Parce que tu en as envie.
∞ Si je me faufilais si bien dans la foule, c'est parce je leur demandais de s'écarter pour me laisser passer. Et s'ils m'obéissaient aussi facilement c'est parce que j'ai un pouvoir qui exerce une sorte d'attraction puissante sur les autres qui les rend, disons, très suggestibles. Entre autre. Ils ont envie de me plaire quoi.
Tu restes planté là devant elle, guettant sa réaction. Tu n'as peut-être pas été assez clair. Les démonstrations valent dans doute toutes les explications du monde, seulement, pour une fois, et parce que c'est elle, tu n'as pas envie de lui montrer... Hum, sauf si elle te le demande bien sûr. Tu finis par te redresser les mains dans les poches.
∞ Je te rassure ça ne fonctionne pas à cent pour cent. Il y a des exceptions, comme toi vis-à-vis de la malédiction du cirque...
Tiens, justement, une question s'impose à ton esprit : et si elle était immunisée ? Après tout elle fait partie de la petite minorité sur qui la malédiction du cirque n'a aucun effet. Bah... Tu hausses les épaules avant de te placer derrière Alex.
∞ Tu veux que je te pousse ? Je peux te faire rouler aussi vite que le vent ! Enfin... Tu n'as pas de ceinture de sécurité. Ni de casque. Je peux toujours arranger ça.
Oui il t'arrive d'avoir des idées assez farfelues parfois. Ceci dit, c'est vrai qu'avec ta célérité d'elfe tu pourrais, en courant, lui faire découvrir de nouvelles sensations de vitesse. Enfin c'est si elle veut. Pour une fois que l'avis des autres compte.
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Re: {Alex} Secrets hurt more than they preserve | Dim 25 Oct 2015, 18:21