September passait un moment à regarder la foule compacte devant ses yeux bleu. Il gardait son idée de piller un peu. Ne serais-ce que pour avoir de quoi donner à manger à Boko. Il sautait sur ses pieds, sa queue venant se balancer paresseusement. Il se faisait plus petit, déjà qu'il était pas bien grand. Il disparaissait complètement dans la foule. Il prenait un portefeuille, puis un autre, sans s'arrêter, il n'était pas rare qu'ils étaient vidé de leur argent. A croire que cette île coûtait les yeux de la tête. Il roulait des yeux et continuait ses action illégales qui lui procurait tant de sensations, qu'il se sentait presque comme en plein ciel. La peur, le bruit et l'argent pour seul compagnie. Il courait aussi vite que ses jambes le pouvaient. Il s'arrêtait pour compter ce qu'il avait amassé durant ces dix minutes. Il souriait grandement avant de ranger la monnaie dans un coin loin de ses poches et les fermait bien. Il était un voleur, il savait comment fonctionnait ces collègues. Il n'était pas complètement bête. Il ricanait et grattait les plumes de Boko. Ce dernier gardait son silence sûrement car il n'avait aucune raison de raisonner son maître alors qu'il faisait encore ces choses. Il restait à sa place. Le dragon était reparti pour un tour, sauf que ça ne se passait pas comme prévu. Il était intercepté par un gars, par le bras. Fatalement, tout un tas d'images défilait devant ses yeux. Il voyait la vie de ce mec. Il en avait la nausée, bien sûr, il avait vu aussi le russe, son rival. Ce mec connaissait cet abruti. Il frissonnait de dégoût. Il ne cherchait pas à se souvenir ce qu'il avait vu. Mais il devait voler. Ce qui ratait, bien entendu. Car ce mec le tenait. Il se retournait et vis ds cheveux verts, mais verts. Bien entendu, il avait remarqué que ce mec avait un frangin. Fichu pouvoir à la con, comme il faisait plus agréable, il avait laisser ses bras nus, quitte à avoir les souvenirs des gens l'envahir, au moins, il serait plus à l'aise. Il n'allait pas arrêter de piler à cause de cette capacité, ça non. Ce n'était pas son genre. Il le regardait.
« Hey, la salade césar, tu va me lâcher le bras illico presto. J'ai d'autres choses à faire que mater ta petite vie de légume vivant. »
September le fixait d'un œil qui se voulait féroce, on pouvait dire qu'il était presque convaincant, mais c'était un gamin avant tout. Maison pouvait pas nier la colère qui traversait ses yeux azurés. Il n'allait pas lâcher, il était champion de combat de regard. Il n'y avait pas chipoter sur détail. Il grognait un peu voulant se dégager, mais il n'avait aucune force pour presque, enfin, il avait une capacité normale pour un adolescent qui volait depuis trois ans. Misant plus sur la rapidité que la puissance de frappe. Ce qui pouvait faire, c'est mordre. Rien qu'à savoir que les images serait plus vive dans son esprit. Il le dégoûtait. Bien sur, il avait vu que sa vie était cool comparé à la sienne. Comme d'habitude. Son existence n'était rien. Il grognait.
« Bordel qu'est que tu me veux l'arbuste ? »
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Re: Way of good, maybe | Mar 18 Aoû 2015, 12:37
Bad boy, good boy
(Cyrano de Bergerac) ▽ Que dites-vous ?… C’est inutile ?… Je le sais ! Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès !
Que fallait-il que le marché pour se changer un peu les idées ? Il fallait que je sorte un peu plus de chez moi, voir le monde et sûrement faire de nouvelles connaissances même si ce n'était pas vraiment dans mes habitudes. Je parlais peu et peu souvent aux gens. La plupart du temps c'était eux qui venaient à moi. Non pas que je ne prêtais pas attention à eux mais je n'en voyais pas la nécessité. Je pouvais clairement ressembler à un ermite qui voyait la lumière du jour à travers sa fenêtre mais sérieusement, il y avait des moments où pendant la semaine, on avait tous besoin d'un break et d'avoir envie de rester cloîtré chez soi pour être tranquille. Mais cette fois-ci, il fallait que je sorte, au moins pour respirer l'air - presque pur - de Sanctuary of Heart. La vie ici était bien mieux que sur Terre où ses habitants passaient son temps à la polluer, l'air ici était filtré par des systèmes avancés afin de la nettoyer de tout produit chimique et cancérigène. J'ai entendu dire que la déesse des fleurs en souffraient chaque jour. Ce devait être épuisant d'être un dieu et de voir que le fruit de notre création ne respecte pas du tout ce qu'on leur a offert. Il y des fois où je me disais que certaines personnes devaient vraiment être mieux éduquées. En parlant d'éducation.
— Hey, la salade césar, tu va me lâcher le bras illico presto. J'ai d'autres choses à faire que mater ta petite vie de légume vivant.
Il me fixait d'un air tellement arrogant que je dus m'empêcher de lui en foutre une. Ce garçon que j'observais depuis un instant du fait que sa rapidité et son agilité avaient attiré mon attention. Je l'avais vu, à maintes reprises, fouiller dans les poches des gens pour leur prendre des biens. Et si c'était des gens qui étaient en situation précaire ? Y avait-il pensé ? Ce gamin m'exaspérait encore plus, il grognait comme un enfant gâté et capricieux dont on avait pas encore donné l'objet désiré.
— Bordel qu'est que tu me veux l'arbuste ?
— Un gamin voleur qui ose me donner des ordres. Ce que t'es drôle toi. Hé ho mon gars, tu as quel âge ? 10 ? 12 ? Et c'est à ça que ta vie se résume ? Voler ? Tu vas me donner ce que tu as pris immédiatement et aller t'excuser.
Bien évidemment, je ne m'attendais à ce qu'il accepte aussi facilement. Il commença à agiter son bras pour que je le lâche. Heureusement que j'étais plus grand et un peu plus fort : je lui attrapai l'épaule et l'emmenai à quelques mètres où il y avait peu de monde. Je le plaquai sans grande force contre le mur et le regardai dans les yeux. Il fallait bien que j'ai un air un peu agressif pour qu'il comprenne. Si la manière douce ne marchait pas, la manière forte pouvait réussir à faire quelque chose.
— Ecoute, si tu continues je t'emmène à la police. Allez.
Finalement je dus prendre l'initiative de lui fouiller dans les poches. Portes-feuilles, billets, bijoux... Il était vraiment sérieux. Je soupirai et fourrai tout dans ma sacoche. Je le lâchai enfin sans le quitter du coin de l’œil et vérifiai si mon porte feuille y était toujours. Je le sentais sur les nerfs par mon pouvoir d'empathie. Je soupirai encore une fois et passai une main dans mes cheveux. Décidément, il y avait des jours où je devrais rester chez moi.
— Qu'est-ce qui te prends sérieux ? Tu as des parents ? Tu es perdu ? Tu ne vas pas à l'école ?
Quel moyen avais-je à ma disposition pour lui faire changer d'avis ? Rien, juste mes paroles. Il me faisait de la peine vraiment, à son âge. Je devais le rassurer d'un côté, sinon il ne m'accordera jamais sa confiance et ne cherchera même pas à m'écouter.
— Bon, je ne t'emmènerai pas à la police, j'ai autre chose à faire. Tu veux des drachmes ? Je peux t'en refiler si tu veux, mais tu achèteras en toute honnêteté...
(c) AMIANTE
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Re: Way of good, maybe | Mar 18 Aoû 2015, 15:16
September en avait assez, ce pouvoir qui lui faisait voir des choses, il finira par avoir mal au crâne rien qu'en laissant ce sale type le tenir. Mais bon, il avait beau se débattre comme un diable participant à une exorcisme contre sa volonté. Bon, il était encore pole par rapport à cette référence cinématographique. La plante verte commençait son discours, barbant, il disait qu'un gamin comme lui ne devait pas lui donner des ordres. Monsieur est adulte et ça y est, il se prends pour le roi du monde. Il fronçait son nez. En plus ce crétin le rajeunissait, il était bien plus âgé qu'il le croyait. Il le regardait s'excuser, plutôt mourir que le faire. Il allait vivre comment ? Il devait voiler, c'était sa seule façon de faire. Il était plus fort et m'emmenait ailleurs sans qu'il demande quoique ce soit. Il le regardais, l'étonnement se lisait dans le regard du blond. Il était coicé ou presque, il pouvait encore le blesser avec ses dagues. Il le menaçait d'aller à la police, il demandait bien à voir ça. Il avait un plan génial, sisi, il était cool. Il était choqué qu'il le dévalise. Il râlait.
« Hé, c'est moi qui l'es volé, rends ça ! »
Peu de chance que la salade le fasse. Il lâchait un soupir, il était à nouveau bon pour piller jusqu'à l’épuisement, ça craint. Il savait que ce type lui lâcherait pas la grappe et le pire dans tout ça, devinez quoi. Il avait faim. Son estomac habitué à peu ne disait rien pour le moment, mais ça ne tarderait pas. Il lui demandait qui le prenait au sérieux, si le voleur avait des parents. Il en riait presque à la mention de ces derniers. Et le poivron continuait sur sa lancée. Il croyait que le dragon était perdu, genre vraiment ? Lui perdu ? Il connaissait ses rues mieux qui n'importe qui, maintenant. Il failli s'étrangler à la mention de l'école, avec l'hôpital, c'était un des endroit qu'il ne devait pas aller pour pas avoir à nouveau son cher vieux sur le dos. Il roulait des yeux. Toutes ces questions le faisait royalement chier. Le moment de silence était parfait. Il passait ses mains sur ses dagues. Bien entendu le calme ne durait pas. Il recommençait à dire des bêtises. Bien entendu, le fait qu'il abandonne le fait d'aller à la police le soulageait un peu. Il proposait même du pognon. Méfiant, Sept le regardait comme si le chou était un extra-terrestre.
« Finalement ta menace, c'est du vent, et ça prétends moralisateur, voilà un bel exemple. A tes questions que répondre ? Hum, je me prends au sérieux et c'est bien assez. Tu crois que j'ai volé de bon cœur au début, tu es bien naïf pour une grande asperge. Mes parents ? Ah, la question du siècle ! Entre une mère monstrueuse et un père qui ment comme il respire, tu préférai quoi ? Perdu ? Tu es très comique, toi. L'école, tu pense que je vais y aller. Nan ! Aboule les drachmes et on discutera la plante verte. »
September ne faisait pas la manche, c'était pour les ploucs ce genre de trucs. Mais il n'avait contre un peu de fric. Ça va sans dire qu'il pouvait attaquer ce pauvre homme avec ses dagues. Il remuait sa queue, il était fâché et ça se voyait grâce à cet appendice.