[Pv ZysKanAimée] Quand taper ne suffit pas... Il faut le faire plus fort.

Tu avais toujours ce petit rituel.

Tu te promenais tranquillement dans ces quartiers en regardant à gauche, puis à droite à chaque intersection. C'était ta petite balade du soir... Oui, même dans ces quartiers louches et étranges de cette sublime cité qu'était Skyworld. C'était un petit plaisir personnel que tu te donnais. C'est vrai que ce sont des endroits peu fréquentables... Et tant mieux! Même si tu appréciais la solitude, il fallait bien un jour se détendre un peu. Accumuler le stress, ce n'était pas vraiment la meilleure chose à faire, ce qui explique ta virée dans ces bas quartiers.

Tu marchais tranquillement et posément. Pas besoin d'aller vite, mais pas besoin de trainer non plus. Enfin, il ne fallait pas trainer. Moins tu avançais, et plus les gens avaient le temps de te regarder, et ça se trouve, cela aurait été un séducteur un peu lourd. Haha... Il manque quand même à certaines personnes des coups au niveau des valseuses.

L'air était frais ce soir là, et Apollon avait enfin abandonné sa présence au profit du drap noir de la chère Nyx, parsemée de nombreuses étoiles. Cela aurait pu être une très bonne soirée à venir, mais tu n'allais pas faire de bile. Tu savais pertinement que tu n'allais pas être tranquille... Et tant mieux. Profiter d'une soirée fraiche avec un peu d'agitation, cela ne faisait pas de mal.

Tu poussas la porte d'un établissement de type bar, posément. Cet univers, tu avais appris à le connaître. Cela s'est fait petit à petit, mais au final, tu avais fini par avoir une petite réputation. Les personnes, pour la plupart, étaient occupés à leurs activités, de type jeux d'argents ou regarder une gonzesse danser sur une scène sous les exclamations du public. Scène dont tu détournas rapidement les yeux. Cela te dégoûtait, mais tu ne pouvais y faire autrement. Cela appartenait à cet univers, un élément de l'édifice. On ne pouvait ne pas tout aimer dans un univers, c'était certain.

Tu poses ton petit fessier sur une chaise au comptoir, posant tes coudes sur ce dernier. Tes yeux balayèrent les différents éléments derrière le barman, qui se trouvait être des bouteilles de différents gabarits, différentes couleurs, différents contenus. Tu soupiras aisément, et quand tu arrivas enfin à capter l'attention de l'homme, tu commandas une bonne Vodka, sans rien.

La soirée était calme pour l'instant. Attendons plutôt les éléments initiaux débarquer avant de lancer l'élément perturbateur.

HRP:

HRP:

Aimée dégomma la porte de chez elle, ou de chez Maxime, bref on s'en fout, et dévala les marches, se cassant presque la gueule en cours de route. Mais non, elle tint bon, elle ne finit pas en crêpe ! Elle a un minimum de fiert- bon ok elle est carrément fière comme fille. Elle lança un regard par dessus son épaule, priant très très fort pour qu'Opium ne la poursuive pas. Elle n'avait pas envie de se faire manger une jambe, là tout de suite. Mais finalement, elle gardera ses jambes, tout va bien. Pour ses jambes, j’entends. Bref, elle n'eut aucun mal, étrangement, à s'échapper. Pour quoi faire ? On pourrait se le demander. Que faisait-elle, dehors, alors que la nuit était tombée ? Elle n'avait strictement aucune raison de sortir ainsi.

Maxime n'avait rien dit à ce propos. Mais en même temps, elle était une grande fille, elle pouvait bien faire sa vie, et ce n'était pas sa mère. Donc cela n'avait rien d'étonnant. Bien que la fille du vent s'en voulait de ne pas lui avoir indiqué où elle allait. Question de politesse, elle vivait chez elle, tout de même. Mais voilà, elle étouffait. Elle avait besoin de... Devenir une bête. De se lâcher, d'évacuer, de taper sur un truc. Elle s'était pourtant promis de devenir civilisée, sérieux... Bon, au pire, elle se baladerait juste, verrait si un club de boxe ou une connerie comme ça serait ouvert... A la nuit tombée, oui, rêver c'est bien. Mais au moins, elle prendrait l'air, voilà. Elle allait respirait, bien comme il faut, puis rentrer.

Elle ne supportait plus d'être enfermée. Quinze ans dans une boîte, ça avait suffit. Quoi qu'elle n'avait pas vraiment conscience qu'il s'était déroulé quinze années, à l'extérieur de sa boîte, hors des enfers. Elle avait juste retenu qu'elle ne supportait plus un tant soit peu l'enfermement. Elle joua avec ses doigts, une mèche de cheveux, se mordilla la lèvre, lançant des regards autour d'elle. Ce qu'elle aurait dû faire plus tôt. Parce qu'elle se retrouva bien vite assez loin des quartiers dits « fréquentables ». Mais elle s'en fichait, Aimée, elle était forte, fière, invincible, elle gonflait le torse et gardait la tête haute, elle marchait droit et ne déviait pas, son pouls ne s'accélérait pas et son regard se voulait fixe. Elle n'avait pas peur, Aimée, elle aimait la nuit, elle se sentait bien dans le noir, elle adorait chanter aux étoiles. Alors elle n'aurait pas peur, elle continuerait d'avancer fièrement.

Elle fut vite suivie. Mais elle ne tremblait pas, elle restait de marbre, continuant d'avancer sans jamais accélérer la cadence. Si on essayait de la toucher, elle castrerait le mec. Point. Aucune pitié. Puis, elle finit par arriver devant la porte de ce qui semblait être un bar – enfin c'était écrit au dessus quoi... Elle entra, resta quelques instants là, en plein milieu, scrutant autour d'elle, à la recherche d'un visage familier. Aucun. Bon, cela n'avait rien d'étonnant, en même temps. Elle avança, jusqu'à se placer au comptoir du bar, s'assit, releva les yeux.

Merde.

Elle n'avait jamais bu un verre de sa vie... Elle se mordilla distraitement la lèvre, demanda un... Verre d'eau. Et elle n'avait même pas honte. Ou un petit peu, mais alors vraiment un tout petit peu. Elle lui lança un regard noir alors qu'il allait se foutre de sa gueule, alors le barman alla chercher son verre d'eau pour le déposer devant elle. Elle plaça ses mains autour du verre glacé, fit une petite moue avant de lancer un regard au dessus de son épaule, alors qu'une main s'y plaçait et qu'une voix l'interpellait. Elle fronça les sourcils, lançant un nouveau regard pas du tout agréable au type – type qui l'avait suivi jusque dans le bar, quand même... C'est quoi ce parasite, sérieux ?

▬ Tu es toute seule ? Tu veu-
▬ Non je suis pas toute seule, dégage.

Bon si, elle était toute seule, c'était plutôt évident. Mais il comprit le message. Elle espérait. Il s'éloigna, et elle retourna à son verre. Pour cinq secondes. Parce que maintenant, tous les éléments étaient arrivés sur la scène, alors il était temps pour le spectacle !

Tous les instruments étaient en place. Allez y Maestro.

Au fur et à mesure que t descendais avec calme ta Vodka, tu préfèrais regarder ceux qui commençaient à rentrer. Et c'était sans aucune surprise que ton regard se posait sur deux individus. Deux femmes. Deux personnes suivis de près par des entités masculines. On dirait des petits toutous en rut. Sérieusement... Et dire qu'ils ont normalement une capacité de raisonnement identique à la votre. Mais que voulez-vous? Il y aura toujours des individus pour mettre au fond l'estime dans un concept. Ici ce sont les "mâles". Ceux là devaient être vraiment pitoyable... Alors que tu savais qu'il y avait des hommes qui tiraient au meilleur. Comme ton patron. Même si tu aimais le faire chier, il restait néanmoins une personne de confiance.

Cependant, il fallut qu'une de ces raclures se retournent vers toi, et remarqua ta belle chevelure dorée. Tsss... Tu reportes ton regard à ton verre de Vodka. Tu gardas le silence enversce qui se passait autour de toi. Après tout ,c'était leurs problèmes hein. S'ils étaient insistants comme ça, c'était normalement à leur rôle de les écarter le plus rapidement possible. Mais en glissant ton regard en direction de la femme aux cheveux ébènes, tu compris que ces hommes étaient là pour une raison bien autre. Enfin... Des piègeurs piégés, surement. N'allez pas croire que c'est parce que je suis blonde que je ne sais pas différentes choses. C'était surtout le petit... Renard? Oui, un renard, qui t'intriguait. A vrai dire... Pourquoi le renard se plaçait sur le bar, alors qu'il semblait bien caché?

Mais revenons à ce petit être qui s'était intéressé à ta personne. Le voilà qui commençait à s'écarter de son banc pour pouvoir te parler. Hm...Boire un verre avec lui? Mon oeil. Il voulait ta croupe non populaire. Croire que les femmes sont faciles. Mais bon, tu le laissas s'installer à côté de toi. Il te parlait, il voulait te charmer. Il voulait se faire beau, se montrer fier. Non... Ce n'était rien. Il n'avait que cela. Que sa langue pour débattre. Cependant, ce genre d'affabulation te fit à la fois ressentir ton volcan intérieur entrer en ébullition, mais dont cette douce chaleur te fit légèrement sourire. Tu approches lentement ton visage du sien, dont il fait de même... Puis tu lui agrippes le col d'une main, reculant ta tête.

Et un coup de boule, cassant l'arête de nez. Un!

Tu entendis ces cris en silence, alors que tu te levas. Hélas pour lui, l'animation dans le bar battait encore son plein, et ce râle de douleur ne déchirait pas encore cette ambiance emprunte à toute cette folie ambiante. Oui, folie. S'il y avait une chose qui pouvait juger cet endroit, était les possibilités à faire. Ton regard se portait sur l'homme qui se tenait l'arête du nez. Et sans le lâcher, tu lui asséna un coup de genou retentissant dans les valseuses. Ah lala... Que sonne le glas de la reproduction, si cela aurait été plus fort. Hélas, tu n'es pas une personne à la force physique impressionnante. Tu profitais juste de cette destabilisation pour le pousser du pied jusqu'à ses confrères qui étaient autour de la chevelure ébène.

Tu soupiras bien plus, avant de tirer sur ton écharpe orange.

Zyska, télépathiquement à Eternuum - " Je m'en fiche ce à quoi tu penses. Je vais leur casser la gueule. Un par un s'il le faut."
Eternuum, télépathiquement - °Mais... Madame...°
Zyska, regardant la Salamandre qui descendait, toujours dans ce moyen de communication - " J'en ai rien à battre. Qu'ils aillent crever ces sous-hommes. "

Tu te reculas de là où tu étais, pour arriver un peu plus au centre. Tu voulais les éloigner du comptoir, pour les bouteilles, ainsi que de ton lié et ceux qui étaient présent à ce comptoir. L'élément perturbateur était en place, et tu savais que ce petit attroupement n'allait pas tarder à venger leur petit camarade... Ou fuir... Mais actuellement, ton temps d'action était terminé. Au tour de ces demoiselles de t'accompagner dans ce concert.