Après la tempête

Si on m'avait dit que quelqu'un n'aimerai pas mes plats, je ne l'aurai pas cru. Je faisais toujours de mon mieux pour faire en sorte que mes clients soit satisfait. Pas celui-là. Je ne savais comment faire pour lui plaire, j'avais beau me démener, rien ne semblait le satisfaire. Je gardais un espoir de lui plaire, après tout toute personne devait aimer certaines choses. Même les vampires appréciaient certaines d'entre elles. Le sang en particulier. Je frissonnais un peu. Ce n'étais pas le moment pour douter. Je secouais ma tête. Je retournais en cuisine, voyant mon plat sur mon plan de travail. Je devais en faire quelque chose ou le manger, il n'y avait pas cent mille solution. De nature gourmand, je prenais le plat et le mangeait, le trouvant très bon. Je retrouvais mon sourire en ce moment, mais je pouvais entendre le client qui criait. Je riais doucement avant de me mettre au travail, s'il n'aimait rien, ce n'était pas grave, tant que je ne perdais pas trop de clients. Ce qui serait possible. Mais tant que je pouvais cuisiner, c'était tout ce qui comptait. Si après tout ça, je devais rendre mon tablier et retourner chez mon patron, bah, je m'y ferai. Ce n'était pas ça qui me fera quitter la cuisine, peut-être l'amour, mais ça c'était du domaine de ma vie privée. Je coupais les ingrédients de mon katana, le lavant à chaque changement de nourriture, pour éviter que les saveur ne vienne pas tout de suite entaché les autres. Le restaurant était presque vide, car la mauvaise humeur de ce mec faisait partir plus d'un. Il était insultant, mais je gardais mon sourire à toute épreuves.

« Du calme monsieur, je vous fait un plat dont vous me direz des nouvelles. »

Je l'entendais grogner et faire tomber son verre qui se brisait en mille morceaux, comme j'étais tout seul, je devais ramasser avant qu'un autre client se blesse. Je mettais sur le feu rapidement ma préparation. Je prenais le nécessaire pour débarrasser les morceaux de verres. Je retournais rapidement en cuisine, lavant brièvement mes mains. Ma peur de l'eau étant toujours au rendez-vous. Je tremblait un peu. M'attendant à ne plus voir personne dans mon établissement. Je courrai en entendant la porte s'ouvrir, une personne venait. Je devais la rassurer au moins un peu pour ne pas qu'elle s'en aille à cause du client exigeant.

« Bonjour, bienvenue dans mon restaurant, désolé pour l'ambiance, je me charge de ce client et je vous promets que tout ira bien. Je vous amènes le menu ? Un peu d'eau ? »

Je l'installais au loin, car le client voulait son plat, je mlui servait avec mon grand sourire, toujours là. Cette fois-ci encore, il passait un moment à manger tranquillement avant de râler et me dire que c'est mauvais qu'il ne reviendrai plus ici. Il s'en allait sans demander son reste. Je m'appuyais sur le mur. Je tremblais un peu. Mais tout était fini.

« Je vous sers quoi ? »

Je me décolle lentement du mur. Je respirai à fond afin de reprendre contenance. Je souriais à ce nouveau client. Je savais qu'après cet homme ça ne pouvait pas être pire. Je riais un peu en me grattant le cou, un peu gêné du spectacle qu'il avait fait bien malgré lui. J'entendais sa voix, presque comme celle d'un homme. C'était possible, après tout, il y avait bien des hermaphrodite sur l'île. Cette pensée me faisais frissonner un peu. Pas que je sois contre les femmes. Enfin, ce n'était important. Je racontais vraiment des bêtises dans ma tête. Ce gars m'as chamboulé. Je passais une main dans ma chevelure sombre. J'étais à présent libre du poids qui pesait sur mes épaules. La personne qui était rentrer commandait le plat du jour. Je m'inclinais légèrement avant de m'éclipser en cuisine. Je sifflait doucement « il en faut peu pour être heureux. » Comme si cette chanson agirait comme un remède contre ce stress qui s'était accumulé. Je respirai à nouveau fermant mes yeux une dizaine de secondes, cessant mon sifflement. J'avais besoin de reprendre du poil de la bête et pour ça je sifflait doucement « comme un homme. ». Je coupais les légumes sortais la viande préparait le plat que je voulais faire le plus, celui du jour. J'en faisais le plus différent pour encourager mes clients à aller sur d'autre horizons. Puis je testait souvent des choses dans ce derniers. Je cuisais le tout en finissant ma chanson avec un grand sourire, ça allait bien mieux. Je mettais le tout dans un plat. Je riais avant de l'apporter, la salle était désespérément vidé, il restait ce client et un vieux à moitié sourd. Je lui apportais d'ailleurs son café. Puis je retournais vers mon client du jour.

« Un menu du jour, des brochettes de poivrons et de la viande de bœuf et ses frites. Je me suis permis de faire une sauce légèrement épicé, et une bien plus relevé ainsi qu'un douce. Je vous les apporte de suite. Je vous souhaite d’ores et déjà un bon appétit. Et merci d'être resté malgré mon précédent client. »

Sans chipoter, je lui apportais les sauces avec mon sourires. Et m'installais près de la machine à café, je ne buvais que du café au boulot, je pense que là ça serai utile. J'allumais fébrilement la machine qui faisait un léger bruit, un ronronnement typique d'un ustensile de professionnel. Je voyais le liquide sombre remplir progressivement la tasse. J'attendais qu'elle soit à la bonne quantité et j'ajoutais du sucre, pas mal de sucre. J'en avais besoin. Le goût à la fois et amer et sucré me faisait légèrement grimacer. Mais je finissait ma tasse avant de la laver. Un réflexe qui semblait presque irréel. Je rias et me mettais assis sur une chaise. Je regardais le client du coin de l'oeil, après tout, lui aussi ne pouvait pas aimer ma cuisine. Et si devais changer de manière.Je ne sais pas. La cuisine c'est peut-être trop complexe pour moi . Ahahaha. Que dirais Logan ? Ah oui, je sais. Cette idée me réchauffait le cœur.

Je pouvais être rassuré, le client souriait, ce qui était vraiment un bon sourire. Il me complimentait sur le service. Je riais un peu, ce n'était pas la première fois que je servais mes plats. J'étais tout seul dans cet endroit, je devrais trouver des gens. Mah, ce n'était urgent. Le plus pour le moment, c'était de garder la bonne impression de ce client. Le bouche à oreille plus les flyers des oiseaux mécaniques de Maxime, ça m'aiderai à mieux m'en sortir. J'écoutais ces mots, il partirait pas cause de cet homme. Il avait pris une dizaine de plat et aucun n'avait satisfait son palais, du coup, j'avais mangé plus qu'il fallait, pour le moment, le choc passé, j'aurai sûrement encore faim. Mah, je suis gourmand. Assis sur ma chaise, je grattais un peu les plumes de Kojiro, qui était inquiet pour moi. J'allais bien à présent. Sa présence était à peine remarquable, à croire que lui aussi avait un don que j'avais, ça serait drôle ça. Puis le client proposait qu'on parle. Je me levais avec un grand sourire naturel, je ne pouvais que me sentir heureux qu'on ai envie de me connaître. Je ne suis plus un loup solitaire et c'était tant mieux. J'allais m'installer près de cet inconnu. Sa casquette cachant le sommet de son visage, dans le restaurant de mon ancien chef, on lui aurait sûrement dit de retirer son couvre-chef.

« Ne t'en fait pas pour moi. Je vois que vous avez pris la sauce relevée, peu de gens on eu ce courage. Je suis Atsuo, chef de ce restaurant. Hydride Loup-garou. Je suis content que mon plat sois dévoré de de cette manière, c'est assez comique. »

Je riais franchement avant de me gratter le cou nerveusement. Je me tenais prêt à recevoir le pire comme le meilleur, je ne voyais que le bon arriver. Je pouvais sentir l'odeur de plat, je me disais que quand même c'était bien réussi. Je suis pas encore doué avec la cuisine moléculaire, je préférai vraiment les choses simple mais bien faites. Je posais un main sur la table avec toujours mon expression heureuse sur mon visage. Je me demandais aussi un peu ce qui n'avait pas plu dans mes plat à cet homme, pas assez de sucré ? Possible, en même temps il avait pris des plat plutôt épicé ou salé, ce n'était pas ma faute. Je n'allait pas trahir une base d'aliment comme ça. Maman loup disait souvent que tout les goût sont dans la nature, si devrais résumé le précédent, c'était ours, bien que ces animaux étaient connu pour manger n'importe quoi... Ahaha.

« Je n'aime pas trop vouvoyer, alors je te tutoie, j'espère que ça ne te dérange pas. Je sais que je devrais rester poli, mais je pense mes clients comme des amis que recevrai chez moi. Même si quand je cuisine chez moi, je prépare pour dix. J'ai un appétit digne de mon animal. »

Je papotais joyeusement, essayant de remettre un peu de bonne humeur dans ces lieux par ma présence.

Je passais donc ce moment avec mon nouveau client, que supposait homme, il en avait l'odeur en tout cas. A en juger cette dernière, c'était un reptile, je n'avais rien contre les serpent, je les trouve même assez cool. Certains même pouvait se déplacer sur la surface de l'eau sans culer. Ce que je pouvais pas faire sous ma forme lupine. Il me complimentait sur la sauce, voyant clairement qu'il avait pris la plus relevé, c'était vraiment étrange. Surtout que comme j'ai été élevé par un japonais, les épices, ça ne chipotais jamais à moitié. Ces mots me faisait un bien fou. Je pouffais légèrement certains d'entre eux. C'était assez comique de voir que d'un client à l'autre, l'ambiance de la sale changeait radicalement, le petit vieux s 'était mis à rire en lisant son journal, il était si près de son visage que l'on voyait plus ce dernier. Si on oubliait ses pieds chassés de chausson vert pâle. Ce client me temporisait, je riais franchement, je le faisais en temps normal, il suffit de rien finalement pour me perturber un peu. A la l’explication de la légende, je soulevais un sourcil, car je ne la connaissait pas celle-là. Je gardais mon sourire, ça devait être une idée reçue qui venait de la terre. Je me grattais le crâne gêné par ce fait. Je mangeais beaucoup et ce même avant que je cuisine. Cette passion s'est juste réveillé en moi. Il me demandait depuis combien temps je tenais ce restaurant. Je le regardais.

« Je dirai presque deux mois. Il ne s'agit pas de foi, le foie est une chose délicate à cuisiner d'ailleurs. On dirait pas, surtout avec le foi gras qu'on récupère des oies et canard. Je n'ai pas besoin de quelconque admiration. Tant que je cuisine, qu'importe que je sois à tous les postes. »

Je le voyais manger avec entrain, ça me faisait beaucoup plaisir. Au moins, je ne pouvais plus douter que ma cuisine plaisait encore aux gens. J'aime beaucoup faire partager mes plats, même si je suis assez possessif sur certaines choses. Je pouvais prêter mes films ou mes oiseaux mécaniques sans soucis. Je préférai qu'ils servent. Puis, il demandait si c'était le premier client qui était autant chiant. Je perdais un peu de mon sourire joyeux. Je n'avais pas le temps répondre qu'il avait fini le repas. Il mangeait presque aussi vite que moi. Presque. Je retrouvais mon sourire. C'était drôle de voir ce client si heureux. Je e pouvait que l'être à mon tour. Un retour aux sources bien utile. Je caressais du bout de mes doigts la table.

« En effet, c'est une première que je rencontre une personne pareille, mais je m'y ferai, c'est le lot de mon métier, puis ces critiques pourront me faire avancer. J'ai eu un peu la crainte de mal faire, comme à mes débuts, c'est stupide, n'est-ce pas. »

Je riais un peu en le regardant. Je ne voulais pas paraître pitoyable. Loin de là, je disais juste les faits que j'avais constaté de moi-même.

Je pouvais l'entendre rire, ce client semblait bien plus joyeux que je le suis. C'était tant mieux pour lui. Et au moins, je pouvais l'être aussi, sans soucis. Il disait qu'il voudrait commander du foie. Je me retrouverai à en refaire. Cette cuisine semblait une expérience à vivre dans mon parcourt culinaire. Je n'avais pas peur de ce genre de défi. J'étais prêt à le relever de main de maître. Cet homme m'intriguait, j'étais un peu curieux, mais rien de malsain, juste que j'avais pris l'habitude de savoir des choses de mes clients. Comme le vieux, c'était un homme en fin de vie, un elfe qui passait son temps avec son journal dans un endroit ensoleillé, comme mon restaurant dont les mur sont jaunes, cependant pas trop vifs. Du moins à l'extérieur. À l'intérieur, c'était chaleureux. Du moins je l'espérai, j'avais fait selon mes goûts. Le client me mettait en garde sur ma passion qu'elle finirait par me faire du mal. Je riais un peu avant de frapper doucement la table faisant décoller les couverts. Il proposait même ses services. Je faisais mine de réfléchir, bien entendu, c'était tentant d'avoir un employé, mais mon gain n'était pas encore grand. Je m'en fichais, mais je ne voulais pas devoir de l'argent à quelqu'un. C'était un peu comme lui voler quelque chose. Je ne serai jamais un voleur, un chasseur, certes. Mais pas un briguant. Je gardais un grand sourire et il parlait de son amour pour le dessin. En tant que fan de Disney, grâce à ma moitié. La critique faisait aussi partie de son boulot. Quand il laissait tomber pour le client, je lâchais un soupir de soulagement.

« Tu dessines, c'est cool ! J'ai tenté de faire Dingo, tu sais, le pote à Mickey. Il s'avère que je ne suis pas très doué en dessin, je suis bien mieux en cuisine. Tu me montreras un de tes dessins ? J'aimerai voir ce que tu fais en échange, je t'offrirai un dessert. »

Je me demandais combien de talent il y avait sur l'île, beaucoup de gens à mon humble avis. Je me prétendais pas un virtuose accompli de la cuisine, mais je faisais toujours de mon mieux pour être toujours inventif en gardant ma base naturelle. C'était mieux et plus proche de ma personnalité, mon art était avant out une histoire de partage, comme beaucoup de choses dans la vie. Je me souvenais de cette tarte aux fruits, celle qui m'avait donné ce goût pour la restauration. J'aurai voulu réchauffer le cœur de cet homme. Il devait être loin, sûrement. Je prenais entre mes mains le pliage de serviette, bien plus beau que les miens.

« Trop chou la petite grenouille, je ne suis pas encore doué en pliage, alors, je pose simplement les serviette. J'avoue, c'est un peu bizarre de ma part. Il m'a fallu des années pour bien cuisiner et maîtriser mon arme pour me défendre. C'est toi qui l'as faite ? »

Je gardais le plage sur ma main essayant de voir comment c'était fait, c'était décidément trop compliqué pour moi, ahahaha.