Coeurs : 114 Messages : 450 Couleurs : Red & darkorange J'ai traversé le portail depuis le : 21/05/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama, Sham'. Mon nom est : Shama Ember Scarlet Dragonfire. Actuellement je suis : Bi et libre comme l'air. Il paraît que je ressemble à : Erza Scarlet de Fairy Tail (in RP) ~ Michelle Rodriguez (IRL). et à ce propos, j'aimerais remercier : Kuru pour le vava et Cali pour la signa ♥
Re: Together we'll be victorious {ft Maxime} | Dim 07 Juin 2015, 22:36
Une famille. Voici ce dont j'avais manqué ces dernières années. J'avais dû m'en passer lorsque je vivais dans la rue, et puis les autres enfants orphelins je les considérais comme une famille avant. Un peu comme des petits frères et sœurs de substitution, car il fallait se serrer les coudes pour survivre tous ensemble. Mais ça ne remplaçait pas la famille que vous aviez eu, quand bien même elle se résumait à une unique personne, ma mère. Toutes ces années que j'avais passé avec ce vide dans le cœur, sans jamais parvenir à la combler... Et en à peine une minute je découvrais que je n'avais jamais été seule. Que j'avais une sœur. Que ce vide que je pensais ne jamais remplir se retrouvait subitement comblé. Ça faisait un sacré choc... c'était soudain, si soudain que j'avais la terrible peur que ce n'était qu'un rêve. Que mon cerveau me jouait des tours. Je n'étais pas la seule à être dans ce cas-là. Maxime aussi semblait complètement chamboulée. Je ne savais plus comment me comporter, si bien que je me trouvais conne d'un seul coup, à la serrer comme ça. Ça se trouve, je l'étouffais et elle n'aimait pas être prise dans les bras, pour ça qu'elle n'avait pas réagi peut être, elle ne voulait pas me blesser, ou je ne sais pas... Je sentis quelque chose mouiller mon cou. Je me reculai un peu maladroitement, pour la regarder en face.
-Tu... tu pleures ? Pourquoi ? J'ai dit ou fait un truc de mal ?
Ouais, vous devez me trouver bête, mais maintenant je ne savais plus que dire ni que faire. C'est que, je n'avais jamais eu de sœur ! Et j'avais été si en retrait toutes ces années, à faire confiance à un nombre si restreint de gens qu'ils se comptaient sur les doigts d'une main... Du coup, maintenant que je réalisais que j'avais une sœur -une fille d'Héphaïstos putain ! - j'avais peur de l'effrayer, ou de la blesser involontairement. Le pire serait qu'elle me rejette, je pense, même si elle ne semblait pas du genre... Du coup je me balançais d'un pied sur l'autre, hésitant entre la consoler et la laisser tranquille, car peut-être qu'elle ne voulait pas m'en parler ? Après tout, on avait beau avoir un père en commun, on se connaissait à peine.
- Ça fait combien de temps qu’on vit dans la même ville sans jamais se croiser dis moi ? - Euh, et bien, je vis ici depuis... je suis arrivée à 15 ans, donc ça doit faire... 8 ans.
Ouais, j'en perdais le compte, à ce point. Je me joignis à son rire nerveux, osant un sourire timide. C'est vrai qu'on était presque voisine, et pourtant on ne s'était jamais croisé jusqu'à présent... une sacré farce du destin. Comme quoi, le hasard peut faire bien les choses, comme empêcher de bons événements de se produire. Je commençais soudainement à me poser pleins de questions sur elle. Quel âge elle avait, qui était sa mère, comment elle était arrivée ici, depuis combien de temps elle vivait dans la capitale, ce qu'elle faisait dans la vie, ses goûts et ses phobies... ça se bousculait dans ma tête, si bien que j'avais du mal à faire le tri, et au final je n'osais rien lui demander, de peur de la noyer sous un interrogatoire un peu forcené. Et si elle me prenait pour une folle ? Et pourquoi j'avais peur qu'elle me prenne pour une folle ? C'était la première fois que je me souciais vraiment de ce qu'une personne pouvait penser de moi. Que j'avais peur qu'elle ne m'apprécie pas. Mais rester plantée là comme un poteau, ce n'était pas le meilleur moyen de faire bouger les choses. Je me raclai la gorge avant de poursuivre.
- Euh, et toi ? Tu habites là depuis longtemps ? C'est vrai que c'est fou qu'on se soit jamais croisé... Haha !
Bon okay je disais un peu de la merde. Mais faut me comprendre, je venais de me découvrir une sœur, moi qui pensais ne pas avoir de famille ! Je jetai un œil ailleurs, avant de m'accroupir un instant pour caresser Blaze, un peu perturbé par mon état sentimental du moment. Ce chamboulement l'affectait aussi à travers moi. Je me relevai ensuite vers Robin.
- Euh, je ne sais pas si tu veux qu'on se pose quelque part, ou... Enfin, je veux dire, p'tet que la rue c'est pas le meilleur endroit pour faire connaissance, rattraper le temps perdu et tout ! Enfin, moi ça ne me dérangerait pas hein, c'est pas comme si j'avais pas l'habitude après tout, mais, je dis ça pour toi tu vois, s’asseoir un truc du genre...
Okay, mes phrases n'avaient limite plus de sens. Entre le choc de la nouvelle, l'alcool, et les quelques coups que j'avais pris un peu plus tôt, ce n'était pas très étonnant en fin de compte. Je notai soudainement sa lèvre tuméfiée, ainsi qu'un bleu sur sa joue. J'approchai mon visage en plissant les yeux.
- Oulà c'est pas beau... haha, moi et mes histoires de bagarre, regarde ce que ça t'a attiré ! Enfin... en même temps c'est grâce à ça qu'on se rencontre enfin. J'ai toujours dit qu'une bonne bagarre c'est bon pour la santé et le moral, haha ! Mais faudrait quand même soigner, non ? Ça doit te faire mal...
Bon, moi qui n'était pas du genre douillette, voilà que je m'inquiétais de ses quelques blessures de guerre. J'étais un peu maladroite dans ma démarche. Je voulais bien faire les choses, sans la bousculer, sans risquer de faire un pas de travers, pourtant j'avais l'impression de passer pour une imbécile. J'aurais jamais pensé prêter un jour de l'importance à l'opinion à ce point de quelqu'un que je venais à peine de rencontrer.
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Re: Together we'll be victorious {ft Maxime} | Lun 22 Juin 2015, 19:48
{S. I. S. T. E. R. S.} PV ✖ Shama & Maxime
Tu... tu pleures ? Pourquoi ? J'ai dit ou fait un truc de mal ?
Sur le coup, Maxime ne s’en était même pas rendue compte. Elle jeta un regard un peu hagard à Shama, avant d’essuyer en vitesse les quelques larmes qui roulaient sur ses joues d’un revers de la manche. Elle renifla, esquissa un sourire un peu fatigué, et devant l’air mal à l’aise de sa sœur, elle répondit :
▬ T’inquiète pas, c’est pas toi c’est juste… Un peu beaucoup d’un coup, fit-elle en posant ses mains froides sur ses joues brûlantes afin de diminuer un peu la température de son visage qui ne tarderait pas à fumer si on ne faisait rien.
La mi-démone lâcha également un léger rire nerveux après avoir répondu à sa question.
▬ Huit ans…, souffla Maxime qui commençait à assembler toutes les pièces du puzzle dans sa tête.
Elle leva la tête, et lorsqu’elle planta une énième fois son regard dans les yeux rouges de sa vis-à-vis, ce fut une expression autant amusée que dépassée qui s’inscrit sur son visage. Elle se passa une main de les cheveux, un peu embarrassée.
▬ Hé bien, je suis quasiment née ici donc ça va faire dix-neuf ans que je vis à Skyworld…
Huit ans qu’elle habitait dans la même ville que sa sœur, et qu’elle n’en savait rien. Manquerait plus qu’on lui annonce que Dean aussi était revenu sur Skyworld à son insu et elle était bonne pour l’infarctus. (haha, ironie tragique maggle :out :) Huit ans. Si elles s’étaient rencontrées dès l’arrivée de Shama en ville, Maxime aurait eu onze ans. Les choses auraient probablement été radicalement différentes pour elle. C’est fou à quel point cette saloperie qu’était le destin aurait pu se montrer sous une toute autre facette si on avait seulement ajouté une nouvelle personne à l’équation, rien qu’une seule. Mais penser à tout ce qui aurait pu être était suffisant pour donner le tournis à Maxime, alors elle préféra se concentrer sur ce qui était présentement, et ferma cette parenthèse à l’intérieur de son esprit.
▬ Euh, je ne sais pas si tu veux qu'on se pose quelque part, ou... Enfin, je veux dire, p'tet que la rue c'est pas le meilleur endroit pour faire connaissance, rattraper le temps perdu et tout ! Enfin, moi ça ne me dérangerait pas hein, c'est pas comme si j'avais pas l'habitude après tout, mais, je dis ça pour toi tu vois, s’asseoir un truc du genre...
La jeune fille sourit devant les balbutiements de Shama. Vraiment, elles n’en menaient pas large, l’une autant que l’autre. D’un côté c’était compréhensible en même temps… Elle s’apprêta à répondre quand Shama approcha son visage du sien en plissant les yeux.
▬ Oulà c'est pas beau... haha, moi et mes histoires de bagarre, regarde ce que ça t'a attiré ! Enfin... en même temps c'est grâce à ça qu'on se rencontre enfin. J'ai toujours dit qu'une bonne bagarre c'est bon pour la santé et le moral, haha ! Mais faudrait quand même soigner, non ? Ça doit te faire mal...
▬ Hein ? Euh, ça va y’a pire, fit Maxime en frottant machinalement sa joue bleuie. M’enfin si tu veux on peux passer chez moi, c'est pas trop loin et ma coloc’ est sur Terre pour deux jours…
Et puis vu l’état de Shama, peut-être n’était-il pas très prudent de la laisser les guider dans Skyworld. Le sens de l’orientation de ceux qui ont un petit coup dans l’aile est bien aléatoire parfois après tout…
Maxime hésita un moment. Fallait-il lui donner la main, lui prendre le bras en marchant ? Qu’auraient fait des sœurs à leur place ? Elle avait beau chercher elle ne voyait pas trop quoi faire, et son expérience avec son cousin Dean ne lui servait à rien puisque c’est bien connu, les garçons ne donnent pas la main à leur sœur en marchant. Pas Dean en tout cas. Finalement, elle se baissa pour prendre Blackjack dans ses bras, et marcha aux côtés de Shama en direction de sa maison. À côté c’était bien. Proche mais pas trop. Elles avaient beau être sœurs, elles ne se connaissaient que depuis quelques heures à tout casser après tout.
Une fois arrivées, elle ouvrit la porte et invita Shama à prendre place dans le salon.
▬ Fais pas gaffe aux machins mécaniques qui trainent partout, je sais pas encore quoi en faire donc je les laisse en plan pour le moment, s’excusa Maxime afin de donner une explication au bordel ambiant.
Elle laissa son affilié vaquer à ses occupations de chat et alla chercher de quoi soigner leurs blessures de guerre tandis que Shama s’installait sur le canapé. Quand elle revint dans le salon après plusieurs minutes, elle posa tout sur la table basse.
▬ Désolée si j’ai mis un peu de temps, je trouvais plus la salle de bain.
Elle réalisa que sa phrase pouvait sonner bizarrement à toute personne étrangère à cette maison facétieuse, alors elle précisa.
▬ La maison est ensorcelée, les pièces changent de places un peu comme elles le veulent… Ça serait un peu long à expliquer, fit-elle en esquissant un vague mouvement de main pour clore le sujet.
Elle s’installa dans un fauteuil faisant face au canapé et jeta un coup d’œil aux différents produits éparpillées sur la table.
▬ Oh, tu veux peut-être boire quelque chose ? Lança-t-elle en relevant la tête vers Shama. Du thé, du café ? Juste de l’eau peut-être ? ajouta-t-elle avec un sourire un peu narquois sans être malveillant.
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Re: Together we'll be victorious {ft Maxime} | Sam 18 Juil 2015, 12:14
Mon inquiétude quant à ses larmes soudaines s’éteignit aussi vite qu’elle était apparu, quand elle avoua recevoir beaucoup d’un seul coup. J’hochai la tête, car moi aussi, je devais encaisser un max de trucs. Je n’avais même jamais eu à faire face à un tel flot de révélations. J’en avais assez pour l’année là. Je lui souris un peu maladroitement, ne sachant toujours pas trop quoi faire.
- Ouais, je te comprends… J’ai un peu de mal à réaliser moi aussi.
Sauf que moi je ne pleurais jamais, j’étais moins démonstrative, pour certaines choses du moins, et bien plus maladroite. Et bourrin aussi. Les relations humaines –enfin façon de parler – ce n’était pas vraiment ma tasse de thé, donc je me balançais d’un pied sur l’autre. Quand je lui répondis que je vivais ici depuis huit ans environ, elle tira une tête bizarre, à la fois amusée, et dépassée. Je sentais la suite venir gros comme un camion. Et vous savez quoi ? j’ai toujours eu un bon instinct. A sa révélation, j’ouvris les yeux grands comme des soucoupes, les bras pantelants.
- Dix…. Dix-neuf ans… putain. On a passé huit ans à se louper ?! Ce que la vie peut être pute des fois… Il était tant qu’on se rencontre, haha ! Moi je te dis, les bagarres ça lie toujours des liens. Bons ou mauvais.
Bon. Je racontais un peu n’importe quoi, juste histoire de combler le silence. De lui parler, de plaisanter, de rire. D’un seul coup je réalisais tout le temps qu’on avait perdu, alors qu’on habitait dans le même quartier, bordel ! ça me paraissait presque impossible qu’on se soit jamais croisé… peut-être que oui, mais alors je ne m’en souvenais pas… En même temps, une tête rousse comme la sienne, ça ne s’oubliait pas si facilement ! Je ne savais plus quoi penser du coup. Donc, plutôt que de s’éterniser sur ce qui était passé, je lui proposai d’aller quelque part, dans un endroit plus sûr, plus tranquille. D’autant plus qu’on était un peu amochées toutes les deux. Je m’inquiétais un peu pour sa joue tuméfiée, mais elle m’assura avoir connu pire.
- Oh, c’est une bonne idée, oui ! Allons chez toi, comme ça je pourrai voir l’endroit où tu habites depuis… tout ce temps.
Je la laissai nous guider dans la capitale, parce qu’avec un coup dans le nez, je ne pouvais pas répondre de mon sens de l’orientation. Je ne savais pas trop quoi faire… Comment devait se comporter une grande sœur ? Alors du coup je me contentai de marcher aux côtés de Maxime. Blaze nous suivit en trottinant, absolument ravi du dénouement. Sa liée ne serait plus toute seule, et puis, il avait un nouveau copain ! Je souris à sa vision simpliste de la situation, mais c’est aussi ce que j’aimais chez lui. Au bout d’une dizaine de minutes, on arrivait chez elle, sans avoir beaucoup échangé, car ni l’une ni l’autre ne savait quoi dire… Il y avait tant à dire, et ce serait mieux assises autour d’une boisson. Elle m’invita à prendre place dans le salon. Fais pas gaffe aux machins mécaniques qui trainent partout, je sais pas encore quoi en faire donc je les laisse en plan pour le moment.
- Okay… Mais donc en fait, t’es une mécano c’est ça ? Tu construits pleins de trucs…
Tandis que je parlais, malgré son conseil, je me mis à arpenter la pièce en observant toutes ces petites et grandes choses qui siégeaient. Je m’arrêtai devant un engin dont je ne devinai pas l’utilité. Des boules qui se balançaient pour se cogner et déplacer leurs compagnes, qui revenaient en mouvement de balancier, pour faire de même, et ainsi de suite. Les suivant des yeux, penchée en avant, je sentis soudain un mal de crâne arriver –okay faut pas suivre des yeux après avoir bu, je note.
- Ohlàlà ça tooouuurne !
Je reculai une main sur le front pour rencontrer derrière moi le canapé, sur lequel je m’affessai sans plus tarder. Maxime revint peu de temps après, avec un nécessaire de pharmacie. Je lui souris lorsqu’elle s’installa à mes côtés.
- Désolée si j’ai mis un peu de temps, je trouvais plus la salle de bain. - … euh… ?
Je la regardai presque en louchant, en haussant les sourcils, me demandant si j’avais mal compris, ou que vraiment je devenais folle. Mais elle me fournit une toute autre explication. Good, je n’étais ni folle, ni analphabète. C’était toujours bon à savoir.
- Une maison ensorcelée… c’est trop coool ! Et tu te perds souvent comme ça ? ajoutai-je d’un ton taquin.
Je jetai un œil à la pharmacie de guerre qu’elle avait déposé devant nous, tandis qu’elle s’installait sur un fauteuil de l’autre côté de la table, en face de moi. Elle se perdit elle aussi dans cette contemplation, avant de relever la tête pour me proposer de boire quelque chose.
- Non merci, pas d’eau, fis-je en grimaçant. Je veux bien du café par contre, je sens que ça va m’être utile…
Mon mal de crâne s’était un peu apaisé depuis que j’étais assise, mais il me faudrait bien du café pour me secouer un peu. Je n’allais pas dessaouler comme une malpropre chez ma petite sœur à peine trouvée tout de même ! Blaze, assis à mes pieds jusque-là, décida d’aller voir Blackjack, qu’il fixait depuis un moment. Quand Maxime revint de la cuisine et déposa les boissons sur la table, je me redressai pour prendre ma tasse de café. Nous n’avions toujours pas esquissé un geste pour nous soigner, mais à dire vrai, moi aussi j’avais connu pire.
- Alors dis-moi, tu fais quoi dans la vie ? Je suppose que c’est en rapport avec toutes tes créations là.
Après avoir bu une gorgée de café, je reposai ma tasse pour me saisir d’un coton et d’un désinfectant pour mes quelques plaies à vif. Ce serait plus délicat pour le visage car je n’avais pas de miroir sous la main. Ce qui devait aussi être son cas d’ailleurs. Je levai les yeux vers elle.
- Tu veux venir à côté de moi pour que je t’aide à soigner ton visage ?
Proposition ou supplication, je n’en savais fichtrement rien. Mais je voulais simplement l’aider, et me rapprocher un peu plus d’elle, en apprendre plus sur elle. J’espérais qu’elle voudrait bien. De son côté, Blaze reniflait Blackjack en lui tournant autour, l’air joueur. Ah, il y en avait un autre ici qui avait trouvé son compte.
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Re: Together we'll be victorious {ft Maxime} | Mar 04 Aoû 2015, 13:55
{S. I. S. T. E. R. S.} PV ✖ Shama & Maxime
Un sourire chaleureux poussa sur le visage de Maxime et celle-ci se dirigea vers la cuisine. Heureusement, cette dernière se trouvait dans la pièce d’à côté, et non au grenier comme c’était déjà arrivé par le passé. Elle sortit de quoi préparer le café de Shama, et se fit en même temps une tasse de thé. Quand elle pouvait éviter de boire du café, elle le faisait, car l’amertume de la boisson l’incommodait pas mal.
▬ Pour te répondre, fit-elle à l’intention de Shama en haussant un peu la voix pour que celle-ci puisse l’entendre depuis le salon, je me perds toujours autant dans cette baraque, la seule différence entre maintenant et avant, c’est que j’ai arrêté d’en être surprise à tout bout de champ !
Même si parfois, la maison ensorcelée la foutait dans des situations assez extraordinaires (avouez que tomber dans la chambre de votre colocataire alors vous cherchiez les toilettes, c’est plutôt casse-bonbons). De fait, à force d’enchaîner les drôles de situations de ce genre, Maxime ne s’étonnait plus de rien en ce qui concernait la maison. Tomber sur son atelier en lieu et place du grenier ne lui faisait plus ni chaud ni froid (mais cela la faisait souvent râler pour lui avoir fait monter les escalier pour rien). Un vrai casse-tête cette baraque.
Quand elle revint avec les boissons posées sur un petit plateau, elle jeta un regard amusé et un peu railleur à Blackjack qui ne semblait pas aussi enthousiaste que Blaze à l’idée d’avoir un nouvel ami. Ceci dit, la différence d’âge entre les deux affiliés devait y être pour quelque chose…
▬ Sois gentil avec lui et je te brosserai le dos plus longtemps, lui fit-elle comprendre par télépathie.
▬ Si tu me prends par les sentiments je veux bien faire un effort mais rappelle toi que le baby-sitting c’pas mon fort. C’est bien pour ça que j’ai jamais eu de gosses…
Elle roula les yeux aux ciel avec un petit sourire exaspéré et se tourna vers Shama en posant le plateau au bout de la table basse.
▬ Tiens, ton café, fit-elle en posant la tasse chaude devant sa sœur, tu devrais prendre ça aussi, c’est plutôt pas mal quand on a mal au crâne, ajouta-t-elle en posant également un verre d’aspirine à côté de la tasse.
Il suffisait de la voir froncer les sourcils et se pincer l’arrête du nez pour deviner qu’elle avait un début de migraine, alors Maxime avait pris l’initiative de lui donner de quoi apaiser la douleur. C’était tout con, mais ça lui faisait vraiment plaisir de faire quelque chose pour cette sœur qu’elle avait mis huit ans à rencontrer. C’était le genre de petites attentions basiques qu’elle n’avait plus vraiment eu à avoir depuis trois, quatre ans.
Maxime s’installa sur son fauteuil, bu une gorgée de thé -en sentant la boisson chaude lui couler dans la gorge, elle eut un petit frisson et se rendit compte qu’elle avait eu un peu froid sans même le réaliser- et posa en suite sa tasse pour s’emparer d’un tube de crème. Elle s’en appliqua un peu sur l’abdomen, les bras, et surtout sur ses phalanges, là où son poing américain avait quelque peu abîmé la peau pendant le combat. Tout en soignant ses blessures de guerre, elle répondit à Shama.
▬ Tu supposes bien ! -de petites étoiles s’allumèrent dans ses yeux, Maxime a-do-rait parler de son travail- Je suis mécanicienne, mon boulot, c’est de réparer tout ce que les clients peuvent m’amener. Ça peut aller du jouet cassé à la voiture en panne, en passant par la machine à laver ! Et quand j’ai rien à réparer, je m’amuse à inventer d’autres objets, utiles ou non d’ailleurs. Parfois je les vends, mais en général, j’en fais cadeau aux clients vraiment fidèles ou aux mômes du quartier…
Elle s’interrompit, pensant soudainement qu’elle n’était pas toute seule et que peut-être elle embarrassait sa sœur avec ses histoires.
▬ Désolée, fit-elle en tirant la langue, quand je pars sur ce sujet j’arrive plus à m’arrêter ! Et toi tu fais quoi ?
Elle rapprocha son siège de celui de Shama et laissa silencieusement cette dernière arranger un peu son visage malmené, tout en écoutant sa réponse. Maxime sentait qu’elle commençait à fatiguer -la journée n’avait pas été des plus reposante- mais son cerveau , lui, ne voulait pas aller dormir. Elle voulait continuer à discuter avec Shama, en apprendre plus sur elle, et rattraper le temps perdu. Et même si elle avait les traits quelque peu tirés par la fatigue, l’éclat d’intérêt dans ses yeux ne trompait personne.
▬ Je vais t’aider aussi, attends, fit Maxime quand Shama eut fini de soigner son visage.
Elle continua de s’occuper de sa sœur tout en discutant avec elle, sous le regard bienveillant de Blackjack qui savait que même si sa liée n’en n’avait pas pris conscience, elle venait de franchir un cap passablement important dans son rapport avec les autres.
Quand elles eurent fini de jouer les infirmières, Maxime se posa sur son fauteuil et jeta un œil sur la grande horloge accrochée au mur du salon. Il était presque minuit passé. Déjà. Maxime se mordit légèrement la lèvre inférieure -un tic qui revenait régulièrement- et avisa Shama. Même si elle semblait aller mieux, elle ne voulait pas la laisser rentrer chez elle toute seule.
▬ Il commence à se faire assez tard, tu veux pas rester dormir ici ?
Même si Maxime avait horreur de forcer les gens, elle espérait sincèrement que sa sœur lui répondrait « oui ».
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Re: Together we'll be victorious {ft Maxime} | Sam 10 Oct 2015, 16:45
Ma petite soeur avait une maison ensorcelé. Wouaouh ! Je ne l'aurais pas cru si on me l'avait raconté (d'avoir une petite sœur ou qu'elle ait une maison ensorcelé, lequel paraissait le plus incroyable, ça je ne sais pas). Du coup je détaillai un peu la pièce, m'attendant presque à ce qu'elle se transforme ou change de place à l'instant. Elle ne devait pas s'ennuyer, ça c'est clair ! Puis un détail me sauta aux yeux. Enfin à l'esprit en l'occurence. C'était de la magie non ? Or il n'y avait qu'une seule race pour la posséder. Je ris un peu à la remarque de Maxime.
- Eh beh, tu dois pas t'ennuyer ! commentai-je lorsqu'elle revint de la cuisine. Mais dis-moi, si ta maison est ensorcelée, c'est en rapport avec la magie, non ? Tu es à moitié mage ?
Bon. C'était pas très adroit comme façon de demander. En même temps j'avais à mon actif quelques verres et une bonne bagarre. Je la remerciai pour le café avant de porter la tasse à mes lèvres. La boisson était encore trop chaude, donc je la reposai après avoir avalé une petite gorgée. J'avisai ensuite le verre d'aspirine juste devant moi.
- Ah oui, merci, ça va m'être utile !
Je bus le contenu d'une traite, tout en grimaçant car je détestais tous les médicaments effervescents. Le goût était juste atroce, et la sensation de mini bulles... Yeurk. J'avalai donc une gorgée de café pour chasser la saveur désagréable de l'aspirine. J'orientai ensuite la conversation sur le passe-temps de ma soeur. Fabriquer des trucs je trouvais ça cool. Moi-même j'avais appris à me débrouiller pour tout ce qui était plomberie et autres réparations (ça me faisait des économies, même si j'aimais bien les visites de certains plomb... Hrm.). Je vis des étoiles dans ses yeux en abordant le sujet, signe indéniable que je ne m'étais pas trompée. Fabriquer des trucs et en réparer d'autres, c'était vraiment sa passion. Un sourire en coin étira mes lèvres tandis que je la regardais parler, tout en désinfectant mes quelques plaies sur mes poings et mes bras. Quand elle eut terminé, je fis un geste de la main, amusée.
- Nan t'inquiète, la rassurai-je en riant, je comprends. Et même je t'envie ! Je n'ai pas de vraie passion... Enfin à part les bastons, ajoutai-je avec un clin d'oeil en plaisantant à moitié.
Car c'est vrai que je les aimais suffisamment pour me retrouver mêlée aux 75 % des bagarres générales. Et au moins une fois sur trois c'était moi qui les déclenchais. Il ne fallait pas me chercher, et les gens avaient tendance à l'oublier à cause de mon physique pour le moins... féminin. Le sang de démon, que voulez-vous ! Je pris un coton que j'imbibai de bétadine pour tapoter légèrement une plaie sur sa paumette, avant de poursuivre.
- Moi je vends mes services à qui en a besoin. Que ce soit pour retrouver une enfant kidnappée (cette même quête qui m'avait mise de mauvaise humeur le jour de mon combat avec Kira), récupérer un objet (le jour de ma rencontre avec mpn oncle... brrr.), protéger quelqu'un ou chasser un monstre. J'ai déjà été amenée à combattre des sans-coeurs, à plusieurs reprises. En bref, je suis mercenaire. Mais comme ça ne suffit pas toujours à boucler les fins de mois, je suis aussi serveuse à mi-temps dans un bar près de la place d'Athéna.
Je massai un peu le bleu sur sa joue avec de la crème, en prenant soin de ne pas lui faire mal, ou en essayant du moins. Je savais soigner mes blessures, mais comme j'étais dure à la douleur, je faisais pas d'effort pour m'épargner quelques picotements. Mais pour elle c'était différent. Je me reculai une fois le travail terminé, et satisfaite je reposai coton et tube de crème sur la petite table.
- Et voilà, c'est fini, j'espère que je t'ai pas fait trop mal.
Elle me proposa alors d'inverser les rôles et de me soigner à son tour. J'hochai la tête en souriant. Puis j'aperçus Blaze du coin de l'oeil, qui tournait autour du chat noir de ma soeur avec l'envie de jouer, visiblement. Sans bouger (pour ne pas déranger les soins de Maxime) je m'adressai à lui.
- Blaze, arrête de l'embêter, tu vas finir par lui roussir le poil. Viens.
Mon dragon leva vers moi des yeux penauds, un peu déçu, puis il trottina jusqu'à mes pieds, tête haute, blessé dans son orgueil et s'allongea à côté de moi en nous tournant le dos. Il boudait. Nan mais quel caractère je vous jure... Je faillis secouer la tête, blasée, avant de me rappeler que je devais rester immobile. Je poursuivis donc la conversation.
- Tu pourras venir quand tu veux, je serai contente de t'offrir un verre. Et même si c'est pas pour consommer, ta visite me ferait plaisir.
Lorsqu'elle eut terminé, je pus m'adosser sur le canapé et finir ma tasse de café qui avait suffisamment refroidi pour être buvable. Je sentais encore les vapeurs de l'alcool embrumer mon esprit, mais la tête me tournait moins, le café et l'aspirine conjugués y étaient pour quelque chose. Et puis j'arrivais à tenir une conversation donc tout va bien ! Je bâillai soudain en mettant la main devant la bouche. Ouah toutes ces émotions m'avaient crevée en fait ! C'est alors que Maxime me fit une proposition inattendue. Je la fixai, ne sachant pas quoi répondre sur le coup.
- Euh, bah je veux pas déranger... (je me levai pour poser la tasse sur la table, mais me rassis aussitôt à cause de la terre qui avait fermement décidé de jouer à la toupie.) Tout compte fait le canapé sera plus confortable que la marche à pied, rectifiai-je en clignant des yeux. Je veux bien, merci, ajoutai-je en tournant la tête vers elle (et en louchant un peu aussi) avec un sourire. Mais j'insiste pour t'aider, je veux pas être inutile.
Je me redressai donc prudemment en testant mon équilibre, et une fois sûre de moi, je me mis debout et commençai à débarrasser la table des cotons, tubes de crème et désinfectants. Une vraie armoire à pharmacie ! Je les jetai dans la poubelle indiquée par ses soins avant de revenir pour ramener le plateau dans la cuisine. Dans cette même pièce, un détaille me traversa l'esprit.
- Mais au fait, t'habites toute seule ? Nan parce que je voudrais pas déranger un éventuel coloc'...
En fait j'avais failli lui demander carrément si elle vivait avec son éventuel copain. Mais bon, je m'étais retenue, car c'était une question très privée et je ne voulais pas m'immiscer dans sa vie personnelle. Même si par la force des choses c'était déjà un peu le cas, avec notre indéniable lien de parenté...
Invité Invité
Re: Together we'll be victorious {ft Maxime} | Dim 11 Oct 2015, 02:32
{S. I. S. T. E. R. S.} PV ✖ Shama & Maxime
À peine Maxime avait-elle parlé des particularités de sa demeure à Shama que cette dernière jetait déjà des regards intrigués aux quatre coins de la pièce. La jeune fille s’en amusa silencieusement ; tout le monde avait plus ou moins la même réaction en général.
▬ Mais dis-moi, si ta maison est ensorcelée, c'est en rapport avec la magie, non ? Tu es à moitié mage ?
Maxime hocha la tête, un petit sourire aux lèvres.
▬ Yep, du côté de ma mère évidemment. Elle avait un goût particulier pour la fabrication de sortilèges et potions assez…spéciales on va dire ! -un léger rire, sincère mais teinté d’une amertume à peine perceptible, s’échappa de ses lèvres alors qu’elle repensait aux conséquences terribles de cette fameuse passion. C’est elle qui a ensorcelé la maison, ajouta la rouquine en accompagnant ses dires d’un geste vague désignant l’ensemble de l’habitation.
Elle s’était laissée soigner sans broncher, tout en écoutant Shama parler de son travail, et la rassura quant à la qualité des dits soins : elle n’avait rien senti ! Soit sa sœur avait manqué une vocation d’infirmière, soit elle avait prit des pincettes en cristal avec elle, mais dans tous les cas, c’était parfait.
▬ Tu pourras venir quand tu veux, je serai contente de t'offrir un verre. Et même si c'est pas pour consommer, ta visite me ferait plaisir.
▬ Je prends note, fit-elle avec un clin d’œil, j’imagine que ça sera toujours plus sympa que la taverne de Dionysos pour se détendre tranquillement !
Il faut dire que la taverne était sûrement le pire endroit pour se reposer. Maxime y avait pris un verre seulement car elle se trouvait dans le quartier à ce moment là, mais si c’était à refaire, elle y repenserait à deux fois et irait boire dans un endroit un peu plus fréquentable -et plus calme aussi. Mais bon, on y faisait de belles rencontres -parfois- il faut l’avouer.
Confortablement installée dans son fauteuil, Maxime se tourna pour s’emparer du gros pull de laine qui gisait sur le dossier, et l’enfila par-dessus son tee-shirt. Contrairement à Shama, la jeune fille n’avait -semblait-il- hérité d’aucune faculté liée au feu d’Héphaïstos. De toute évidence, elle était plus forge que flammes, et n’était donc pas insensible au froid. Aussi, un bon gros pull un peu trop grand et une tasse de thé bien chaude était plus que bienvenus ! C’était peut-être parce qu’elle se sentait parfaitement bien à ce moment qu’elle avait proposé d’héberger Shama. Ce sentiment de plénitude qui l’envahissait avait du influencer ses décisions, car en temps normal, jamais Maxime ne se serait montrée si confiante envers quelqu’un rencontré dans la soirée même. Elle voulait vraiment passer plus de temps avec son aînée. C’est pourquoi un large sourire s’était peint sur son visage quand celle-ci accepta son offre.
▬ Haha, j’ai rien contre le fait que tu m’aides mais va falloir que tu sois capable de tenir debout pour ça ! ria-t-elle de bon cœur -il faut savoir que Maxime était du genre à ne se moquer que de ceux qu’elle appréciait vraiment.
Elle observa Shama tester son équilibre avec un petit sourire en coin, et quand elle eu constaté que sa sœur arrêtait de tanguer, elle lui indiqua où ranger ce qui se trouvait sur la table basse du salon ; la plus âgée la rejoignit ensuite dans la cuisine où elle avait commencé à laver les tasses vides.
▬ Mais au fait, t'habites toute seule ? Nan parce que je voudrais pas déranger un éventuel coloc'...
▬ T’inquiète, Requiem est sur Terre pour quelques jours pour son boulot, elle sera pas là avant que tu ne sois partie donc tu dérange personne ! C’est ma colocatair e, précisa-t-elle en levant le regard vers Shama. D’ailleurs maintenant que j’y pense, vous vous ressemblez un peu…dans le genre sang chaud je veux dire !
C’était peut-être une autre raison pour laquelle le feeling passait aussi bien entre les deux filles d’Héphaïstos ? Maxime avait l’habitude des bastonneuses…
▬ Tu vis toute seule toi ? demanda-t-elle en essuyant les récipient propres.
Du peu qu’elle avait vu, la rousse avait du mal à s’imaginer Shama vivre avec quelqu’un -ami ou amant d’ailleurs. Elle paraissait un peu trop farouche pour ça peut-être…
▬ Je t’avoue que j’ai vécu toute seule pendant quelques temps, je sais pas toi mais ça m’a beaucoup pesé. Surtout que j’ai grandit avec du monde autour de moi, petite. Vivre avec quelqu’un m’a beaucoup soulagé, je me rends compte de plus en plus…
Un reniflement dédaigneux dans sa tête lui fit lever le nez vers l’entrée de la cuisine où l’on voyait dépasser la queue noire du fauve de la maison. Maxime ricana et ajouta d’un ton railleur en haussant un peu le ton.
▬ Boude pas BJ, tu sais bien que tu joues hors compèt’ toi !
Le chat lui lança un regard lourd de reproches -pas très crédible ceci dit- et s’en alla vers les escaliers, probablement en quête du grenier où il s’était fait son coin à lui. De son côté, Maxime souffla sur une mèche qui lui tombait sur les yeux, amusée.
▬ On dirait pas comme ça, mais là il est de bonne humeur !
Une vraie plaie ce chat, certes, mais sans lui, Maxime ne savait pas du tout où elle en serait actuellement. Elle ne le lui disait peut-être pas assez ; elle savait aussi que lui exprimer le fond de sa pensée mettrait le vieil animal dans un état de gêne assez incroyable. Une vraie plaie oui…
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HRP ▬ Coucou le changement de code pas du tout subtil xD (je changerait celui des autres reps une autres fois /out
Coeurs : 114 Messages : 450 Couleurs : Red & darkorange J'ai traversé le portail depuis le : 21/05/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama, Sham'. Mon nom est : Shama Ember Scarlet Dragonfire. Actuellement je suis : Bi et libre comme l'air. Il paraît que je ressemble à : Erza Scarlet de Fairy Tail (in RP) ~ Michelle Rodriguez (IRL). et à ce propos, j'aimerais remercier : Kuru pour le vava et Cali pour la signa ♥
Re: Together we'll be victorious {ft Maxime} | Dim 01 Nov 2015, 19:45
À peine Maxime eut-elle commencé à me répondre que je devinai immédiatement que sa mère n'était plus de ce monde. Elle en parlait au passé, et avec ce presque imperceptible pincement dans la voix. Mon coeur de serra. Comme je la comprenais ! J'aurais voulu le lui dire, mais... Je ne voulais pas risquer d'enfoncer le couteau dans la plaie par maladresse. Je savais à quel point il était difficile d'en parler, et encore plus de le reconnaître -même si dans mon cas je ne saurais sans doute jamais la vérité. Décidément la vie avait un humour assez cruel. Le hasard nous avait empêchées de nous croiser pendant 8 ans, avant de nous permettre de nous rencontrer enfin. Et cette vie nous avait faites toutes deux orphelines de mère. Presque orphelines tout court, puisque notre père était un dieu et donc ne pouvait jamais être là pour nous. Je ne souvins de la promesse faite à Aphrodite et ne forçai en conséquence à pondérer ma réflexion. Il avait ses obligations et les dieux ne pouvaient pas se mêler aux mortels, en particulier à leurs enfants pour ne pas faire de privilège. Je soupirai. Avant de sourire à sa remarque.
- Haha, oui c'est clair. La Taverne est l'établissement le plus fréquenté de la ville, et donc on y trouve un peu de tout...Et surtout la mauvaise clique. Enfin elle est située dans les ruelles sombres donc ce n'est pas étonnant. Tu verras, près du centre ville c'est plus calme.
Je l'avais vue enfiler un pull tandis que je parlais. Donc elle ne devait pas avoir de don lié au feu, contrairement à moi qui n'avais jamais froid. Je ressentis l'envie de la couvrir d'une de mes ailes bien chaudes, mais je me retins en me disant qu'elle aurait sans doute une crise cardiaque en voyant deux immenses trucs sortir de mon dos pour l'envelopper. Au lieu de ça j'acceptai sa proposition avec joie, tout en insistant pour l'aider. Je ris à sa remarque une fois stable sur mes deux pieds.
- T'inquiète soeurette, j'en suis pas à mon premier bourrage de gueule. J'ai connu pire comme cuite. Comme la fois où je me suis réveillée avec une femme et...
J'allais continuer sur "et un homme, dans le lit inconnu d'une chambre inconnue, avec absolument aucune idée de qui ils étaient et de comment je m'étais retrouvée là", mais je m'interrompis en me disant qu'elle trouverait ça chelou.
-... Enfin c'est pas important. Donc ça va aller, le café et l'aspirine font déjà effet.
Je suivis ses indiquations pour ranger les objets à leur place respective, avant de la rejoindre dans la cuisine pour l'aider en essuyant les tasses. Je lui fis part d'une soudaine inquiétude quant à déranger un éventuel coloc, mais elle me rassura bien vite. Je souris à sa remarque.
- Ah ok. C'est clair que je réagis au quart de tour ! Mais avec un mélange Dieu du feu et démone, difficile d'imaginer le contraire, je lâchai avec un rire. Qui sait, on pourrait s'entendre.
Ceci dit, deux personnes au sang chaud pouvaient tout aussi bien se hurler dessus à longueur de journée. C'était une question de tempérament, et surtout d'alchimie. J'en avais déjà croisé des cas similaires, et croyez-moi ce n'était pas forcément toujours pacifique. La question de Maxime m'arracha un autre sourire. On se renvoyait les informations.
- Ouaip, j"ai juste Blaze pour me tenir compagnie. Je suis pas vraiment du genre à supporter qu'on marche sur mes plates bandes, tu vois. J'ai jamais essayé la collocation et je ne pense pas que ça fonctionnerait. J'ai trop l'habitude de compter sur moi-même, depuis trop longtemps...
Depuis mes 12 ans en fait, sinon plus, puisque à l'orphelinat je ne comptais pas tellement sur les autres enfants, ni sur les soeurs, et encore moins sur les parents. J'étais trop différente à l'époque pour m'intégrer et être acceptée. Je pris la dernière tasse pour la ranger selon ses indications, tout en l'écoutant. Ainsi, elle aussi avait dû supporter le poids de la solitude.
- Ouais j'te comprends...
Le mouvement de Maxime attira mon attention et je me tournai dans la même direction, pour voir disparaître son affilié. Ah, elle aussi avait une tête de noeud en guise de compagnon ? Je ricanai en faisant la comparaison avec Blaze. Lui aussi boudait, ou du moins protestait quand je repensais à la solitude !
- T'inquiète, j'ai le même ! Enfin Blaze est beaucoup plus jeune. Je dirais même que c'est un gros bébé. Il n'a presque pas pris de centimètre en 8 ans, et c'est toujours le même grincheux qui boude pour un rien. Et qui fait des bêtises, comme un gosse. Une fois il a failli déclencher un incendie au marché, parce qu'il ne retient pas encore bien ses flammèches. Enfin on dirait pas comme ça, mais il peut parfois être très sensé.
Comme s'il nois avait entendu, je vis un Blaze commateux se traîner jusqu'à la cuisine en bâillant, les ailes traînant sur les côtés. Il s'assit à l'entrée et darda sur nois ses yeux reptiliens à moitié fermés.
- Tiens tu ne boudes plus toi ? Nan. J'ai faim.
Je levai les yeux au ciel. Quand ce n'était pas la tête, c'était le ventre. Je me tournai ensuite vers Max pour lui faire, face, puisque je n’avais plus rien à essuyer ni à ranger. Je revins sur ce dont nous parlions avant l’interruption de son affilié.
- Tu sais… Même si moi, de mon côté, j'ai toujours eu que ma mère, ça n'a pas empêché ce grand vide de se former à sa disparition. Peut-être justement parce que je n'avais qu'elle... Du coup j'ai appris à vivre avec la solitude. Au début c'est dur, et puis après on s'y fait. Donc… je comprends ce que tu ressens.
C'était limite mélodramatique dit comme ça. Mais parler de ma mère et de ce gouffre dans mon coeur qu'elle avait laissé en disparaissant, ce n'était jamais joyeux de toute manière.
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Re: Together we'll be victorious {ft Maxime} | Dim 06 Déc 2015, 22:03
{S. I. S. T. E. R. S.} PV ✖ Shama & Maxime
Maxime tiqua quand Shama évoqua brièvement son passé. Comme quoi qu’elle avait l’habitude de ne compter que sur elle même, et ce depuis trop longtemps. Une phrase prononcée sur un ton presque anodin, qu’elle avait dit pour expliquer en partie les raisons pour lesquelles elle vivait seule. Et pourtant cela suffit pour mettre la puce à l’oreille de la plus jeune. Après tout, vivre par ses propres moyens sans trop compter sur autrui, elle était elle-même passée par-là. Dans un sens, il lui restait encore aujourd’hui des réflexes fantômes de cette époque, qui se manifestaient notamment dans sa légère répulsion à se faire aider pour les choses importantes. Contrairement à ce qu’elle se forçait à croire, cela n’était pas seulement dû à sa peur de déranger.
Un sourire amusé se peignit sur sa fine bouche alors qu’elle écoutait sa soeur lui raconter les déboires que son affilié flambeur lui avait fait subir. C’était drôle de faire la comparaison avec Blackjack qui ne la mettait jamais vraiment dans la merde à proprement parler, mais qui avait plutôt tendance à rendre les choses plus compliquées dès qu’on touchait à un seul de ses cheveux. Et puis Shama relança le sujet douloureux.
▬ Tu sais… Même si moi, de mon côté, j'ai toujours eu que ma mère, ça n'a pas empêché ce grand vide de se former à sa disparition. Peut-être justement parce que je n'avais qu'elle... Du coup j'ai appris à vivre avec la solitude. Au début c'est dur, et puis après on s'y fait. Donc… je comprends ce que tu ressens.
Je comprends ce que tu ressens. C’était des mots tous cons au final, mais Maxime les attendais depuis une éternité. Il n’y avait pas grand monde dans son entourage qui savait ce que cela faisait de vivre seul, sans pouvoir s’appuyer sur qui ce soit. Leur présence avait été extrêmement bénéfique pour la fille d’Héphaïstos, sans aucun doute, mais aucun ne pouvait réellement comprendre. Il était amusant de voir à quel point six petits mots pouvaient gonfler le coeur d’une personne et en combler les espaces vides à un tel point.
Maxime rangea les tasses propres dans le placard au dessus de sa tête avant de tourner vers Shama un regard empreint de gratitude.
▬ Merci, répondit-elle tout simplement. Parce qu’il n’y avait pas de meilleur mot pour exprimer ce qu’elle ressentait.
Elle essuya ses mains encore humides sur le torchon prévu à cet effet qui pendait près de l’évier et invita sa soeur à la suivre dans le salon. Elles s’assirent sur le sofa et Maxime replia ses genoux sous son menton, ses bras entourant ses jambes, bien lovée dans son gros pull. Elle s’entortillait les doigts à l’intérieur des manches trop longues, alors qu’une question qui la turlupinait depuis quelques heures menaçait de sortir.
▬ Dis euh, je voulais te demander…, commença-t-elle d’une voix un poil plus faible qu’avant.
Ses yeux faisaient l’aller-retour entre le bout de ses chaussettes sur le cuir du canapé, et le regard bienveillant de Shama.
▬ Pap- euh, Héphaïstos. Tu as dit qu’il t’avait donné tes sabres tout à l’heure.
Elle passa une main dans sa chevelure et l’emmêla un peu plus en tirant sur les mèches près de son crâne dans une attitude plus nerveuse et embarrassée. Et finalement, après une grande inspiration, elle se lança.
▬ Notre père, il est comment ?
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HRP ▬ PARDON POUR LE TEMPS DE RÉPONSE QvQ Tu peux me taper si tu veux, je t'en voudrais pas (et j'espère que ça t'iras comme rép ♥)
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Re: Together we'll be victorious {ft Maxime} | Sam 06 Fév 2016, 09:39
Quelle paire nous formions ! Nous étions là, deux soeurs, orphelines de mère, sans père pour subvenir à nos besoins, à la fois si semblables et si différentes… Je ne m’étais jamais sentie aussi proche de quelqu’un, exceptée ma mère. Et pourtant, nous nous connaissions que depuis quelques heures. C’est fou ce que le destin peut nous réserver des fois ! Enfin je dis ça, c’est pas que j’y crois… J’ai compris à son discours que Maxime avait souffert par le passé, et qu’elle n’avait plus personne dans sa famille, du moins, sa famille proche. Elle ne devait pas avoir eu de frère ou de soeur, du côté de sa mère. Elle l’aurait sans doute déjà dit. Je la comprenais, mais tellement ! Je devais le lui dire. Et je vis sur son visage que ces quelques mots, si simple, si facile à dire, et pourtant aussi si lourds de sens, la touchèrent profondément. Elle se tourna vers moi après un ultime rangement pour me remercier. Je lui offris un sourire en coin affectueux. Je ne trouvai rien à répondre. J’aurais pu lui dire que ce n’était pas la peine, qu’elle n’avait pas à me remercier pour ça, mais à quoi bon ? A quoi ça nous servirait ? Je m’abstins donc, préférant un silence respectueux. En fait, c’était plutôt moi qui la remerciait d’avoir déboulé comme ça dans ma vie. D’être ce petit quelque chose qui me manquait. Car je crois pouvoir répondre à Aphrodite aujourd’hui. Ce qui me manquait, je pense, c’était une attache familiale.
- Bah…, je me lançai tout de même, c’est plutôt moi qui te remercie. D’être là…
Bon, je devais avoir l’air bête à faire dans le mélodramatique. C’était pas trop mon style d’exprimer ce que je ressentais, donc forcément, je butais sur les mots. Un grand bourrin comme moi, qui savait parler franchement, n’arrivait pas toujours à décrire son ressenti. C’est comique, hein ? Je me sentais un peu ridicule sur le coup. Je replaçai derrière mon oreille une mèche rebelle qui s’était échappée de ma queue de cheval. Elle me fit signe de la suivre dans le salon, ce que je fis sans discuter, trop contente de couper court à cette piquée de sentimentalité qui ne m’allait pas du tout. Enfin selon moi. Je m’assis à côté d’elle sur le canapé, l’observant du coin de l’oeil. Je ne savais pas quoi dire pour combler le silence qui commençait à s’installer. Je pliai mes jambes sur le côté, tournée vers Maxime, et appuyai mon coude contre le dossier du canapé pour soutenir ma tête. C’est alors qu’elle prit la parole.
- Dis euh, je voulais te demander… - Oui ?
Je l’encourageai d’un sourire réconfortant. Je me doutais que sa question ne devait pas être facile à poser. Elle n’arrêtait pas de fixer le bout de ses pieds, quand elle ne me regardait pas moi. ça lui donnait un côté assez… comment dire, adorable ?
- Pap- euh, Héphaïstos. Tu as dit qu’il t’avait donné tes sabres tout à l’heure. - Ouaip. Quand je suis arrivée sur l’île, j’ai débarqué par hasard dans la montagne pas loin de sa forge…
Je voyais un peu la question venir. A dire vrai, il y en avait assez peu de probable sur le sujet. Je la laissai toutefois s’exprimer jusqu’au bout. Et lorsqu’elle m’interrogea effectivement sur ce que j’avais deviné, je ne pus retenir un sourire en coin. Mes yeux dérivèrent sur les épées posées non loin contre le mur (bah ouais, c’était pas pratique de les trimballer dans un appart’, surtout quand on voulait s'asseoir). Le seul bien que j’avais hérité de lui, si ce n’était son sang et sa maîtrise du feu. Comment lui décrire quelqu’un que je n’avais vu qu’une heure ou deux dans toute ma vie ? Je ne pensais pas pouvoir rester objective. Ma main commença à tripoter la couture de mon pantalon sur la cuisse.
- Ah… Eh bien, il est… un peu comme le décrivent les textes. Physiquement, j’entends. Pas très gracieux, mais musclé. Les cheveux foncés avec des reflets enflammés. Les yeux sombres. Il est un peu bourru et maladroit, mais… (je soupirai en haussant les épaules) Il a un bon fond. Je l’ai vu qu’une fois, mais il a été gentil avec moi.
Je fis une pause, ne sachant pas trop quoi ajouter. La description était brève mais fidèle. Je ne le connaissais pas assez pour en dire beaucoup plus. J’aurais bien aimé, cela dit. Mais ce n’était pas en quelques heures qu’on pouvait apprendre à connaître quelqu’un. Je m’étais souvent demandé comment je réagirais si je le recroisais… Je ne connais toujours pas la réponse. Je repris la parole en fixant la main sur ma cuisse.
- Il est plutôt du genre à ne pas savoir comment dire les choses. Il était un peu… gêné en ma présence. Il savait qui j’étais. J’ai su qui il était, car maman m’avait parlé de lui. Et j’imagine que ce n’était pas simple pour lui de se trouver devant une fille qu’il n’a jamais rencontré. Les deux épées, c’était un cadeau, sans doute pour se racheter, mais après avoir réfléchi pendant toutes ces années, je me dis que c’est sans doute sa façon de me dire que je ne suis pas rien.
ça m’était venu comme ça. En fait en huit ans, je n’avais pas vraiment pris le temps de réfléchir sur le sujet, parce que c’était un peu trop sensible. Mais maintenant que j’en parlais avec Maxime, avec ma soeur... ça prenait une tournure très différente. Peut-être que oui, au final. Peut-être que c’était un signe de reconnaissance de père à fille, un “je t’aime” muet… ou alors je me faisais des illusions. Je soupirai en fixant de nouveau ma soeur.
- Désolée, je l’ai vu y’a longtemps, et seulement quelques heures, alors… Je peux pas t’en dire beaucoup plus sur lui. J’espère que ça répond à tes attentes.
Je lui souris tristement. Malgré tout, j’étais plutôt heureuse de pouvoir parler de mon père avec quelqu’un, surtout avec ma soeur. C’était un sujet que je gardais pour moi d’habitude, notamment parce que les gens ici ne voyaient pas toujours les demi-dieux d’un très bon oeil, allez savoir pourquoi (de la jalousie peut-être, s’ils savaient…).
Invité Invité
Re: Together we'll be victorious {ft Maxime} | Sam 13 Fév 2016, 14:11
❥ DEAR SISTER OF MINE
Shama & Maxime
Maxime avait toujours été habituée à cette absence de père. Entourée comme elle l’était étant petite, cela n’avait pas été un grand manque dans sa vie, et sa mère l’avait bien avertie de la nature divine de ce paternel dont elle avait surtout entendu parlé dans les livres d’histoire. Mais c’était toujours un drôle de sentiment que de se dire que ce dieu si puissant qu’on étudie à l’école s’avère être celui grâce à qui vous êtes sur terre. Et c’est un sentiment bien triste de ne pas pouvoir le dire à ceux qui vous pointent du doigt, railleurs. Enfant, Maxime n’avait jamais vraiment pu répondre aux moqueries, aux « Toi t’as pas de papa ! » car si les sang-mêlés n’étaient pas toujours bien vus chez les plus conservateurs, les demis-dieux devaient probablement être les moins bien considérés. Et puisqu’il valait mieux prévenir que guérir, Maxime avait toujours plus ou moins tut ses origines. Au moins, cela lui avait évité d’être traitée de menteuse par de potentiels détracteurs.
C’est après l’accident que la présence d’un père lui avait manqué. En soit, elle avait tout simplement manqué d’une présence, n’importe laquelle du moment qu’elle eusse été bienveillante. Mais la solitude lui avait donné un goût d’abandon assez amer dans la bouche. Quel genre de dieu pouvait se vanter de faire tourner le monde s’il laissait sa fille récemment orpheline et parfaitement désorientée, sans rien faire pour l’aider ? Et elle ne pouvait pas se résoudre à croire qu’Héphaïstos n’était pas au courant de sa présence, il devait bien savoir que l’enfant de cette femme qu’il avait aimé un temps était toujours là, à se débattre pour garder la tête hors de l’eau. Maxime s’était toujours complue à croire que son père, en tant que dieu, n’avait jamais eu la possibilité de lui faire la moindre démonstration d’affection, ou même de présence, tout simplement. Mais apprendre que Shama l’avait rencontré, et qu’il lui avait offert un cadeau de surcroît, c’était…dur à digérer.
▬ Oh, souffla-t-elle tout simplement.
La joie qu’elle ressentait depuis le début de la soirée s’estompa légèrement pour laisser place à un sentiment qu’elle n’avait plus eu l’occasion de ressentir depuis longtemps. La jalousie. Une jalousie douce, insidieuse et à peine perceptible, mais elle était bien là, et elle rongeait sa confiance depuis l’intérieur. Était-elle si peu digne d’intérêt ? Ou bien Héphaïstos était-il de ces dieux qui, à l’instar d’Héra, jouaient la carte du favoritisme envers ses enfants ? Des questions sans réponses qui, mine de rien, contribuaient à grignoter les fondements déjà bancals de sa confiance. Elle passa une main dans son cou pour se gratter nerveusement, s’efforçant de ne pas montrer sa déception et évitant sans trop le vouloir le regard de Shama.
▬ Quelques heures, c’est mieux que rien…j’imagine ? Je l’ai jamais vu alors ça m’aurait plu de le rencontrer je crois, surtout s’il est comme tu le décris. J’aurais aimé…Je sais pas trop ce que j’espérais en fait haha.
Comme pour se défendre un peu plus contre ses idées sombres, elle croisa les bras sur les genoux et y posa son menton.
▬ Juste qu’il me dise une fois qu’il est fier de moi…j’imagine, fit-elle les yeux dans le vague, avant de relever le regard pour l’ancrer dans celui de sa soeur, et de répondre à son sourire avec un petit sourire fatigué qui voulait dire « ne t’inquiète pas, ça va quand même ».
Décidément, cette soirée lui faisait l’effet d’un véritable ascenseur émotionnel.