Coeurs : 268 Messages : 413 Couleurs : #C60800 & #867D9B [Raven] J'ai traversé le portail depuis le : 14/02/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Logan Charlie Gyllenhaal. Actuellement je suis : bisexuel et incertain. Il paraît que je ressemble à : Gareki de Karneval & Nicolas Simoes irl. et à ce propos, j'aimerais remercier : Tia pour le vava et Naomiie pour la magnifique signa! ♥
Re: Something sad is waiting. | Mer 29 Avr 2015, 03:22
Why?
« Tu sais que t'es stupide comme mec? Tu veux que je te dise de quoi tu aurais besoin pour soigner cette stupidité? T'as besoin d'un high five. Dans la face. Avec une chaise. » - Logan
Logan & Atsuo
Ton corps tremble presque douloureusement. Tu es incapable de faire cesser ces tremblements dus à ta peine immense. Il serait difficile de recoller les morceaux après une telle peine. Au moins, Atsuo ne te quitterait pas. Et tu dois avouer que tu ferais tout ce qui est en ton pouvoir pour l'empêcher de partir et surtout pour le protéger. Comme tu n'avais pas su protéger Fred, il fallait que tu réussisses avec ton copain. Cette pensée serre à nouveau ton corps meurtri, rendant ta respiration laborieuse. Tu ressentais ta douleur intérieure de façon physique. C'est comme si on te plantait un couteau dans l'estomac, qu'on empoignait ton coeur pour le serrer avec force. C'est comme si ta tête se faisait écraser sous un poids énorme. Les douces mains féminines d'Atsuo se posent sur les tiennes pour les caresser ensuite. Pourquoi cela faisait-il si mal? Vous restez immobile, tes mains sur les joues d'Atsuo, ton front contre le sien et ses mains enveloppant doucement les tiennes. Tu la sens bouger en face de toi et vos nez se touchent. Mais cela ne réussit pas à t'arracher un mince sourire. en fait, plus rien au monde en ce moment ne réussirait à te faire sourire à travers tes larmes. Tes yeux fermés, tu sentais une certaine hésitation de la part de la demoiselle, puis ses lèvres viennent se poser sur les tiennes. C'est un petit baiser tout ce qu'il a de plus chastes, mais cela te fait un peu de bien. Comme un baume. De sentir que tu es aimé dans un moment aussi difficile que celui auquel tu étais confronté. Une promesse... Tu savais qu'une promesse de ce genre était beaucoup trop difficile à tenir, car si la mort décidait de venir le chercher, personne ne pourrait rien y faire et la promesse serait donc rompue. Cela t'arracha un nouveau sanglot déchirant. Pourquoi est-ce que dans des moments comme celui-là, toutes les pensées deviennent sombres et négatives? Tu n'y peux rien, mais cela ne contribue qu'à te blesser encore plus. Tu finis par te détacher lentement d'elle, ouvrant les yeux pour laisser voir tes prunelles azurées vide d'éclat. Cet éclat de joie qui les anime ordinairement s'était envolé. Tu regardes Atsuo, la douleur déformant tes jolis traits, les larmes ravageant tes joues. Tu laisses tomber tes mains, mais ne les sépares pas de celles d'Atsuo. Tu scrute son visage et ses yeux. En ce moment, tu aurais besoin du vrai Atsuo. L'homme. Celui dont tu es tombé amoureux sans le vouloir. Pas sa version féminine. « Tu... Tu veux bien appeler... l'ambulance pour moi? » Tu savais qu'elle ne refuserait pas. Tu sais que ça serait contre sa nature. Surtout si ça pouvait t'aider. Car tu devais bien avouer que tu serais incapable de parler au téléphone sans te mettre à sangloter et ne plus pouvoir parler pour expliquer la situation. Alors que tu regardais la demoiselle face à toi, tes lèvres tremblaient et tes yeux exprimaient une douleur énorme. Si ça n'avait pas été à cause de la perte de Fred, tu aurais détesté ta vulnérabilité. Cependant, il était bien normal pour toi de souffrir autant, alors elle ne te dérangeait pas plus que cela.
Re: Something sad is waiting. | Mer 29 Avr 2015, 08:13
Je restait pour lui, je voulais l'aider avec mes gestes qui se voulait tendres et doux. Je savais qu'il serait difficile pour lui d'oublier ce qui s'était passé, même moi, je me souvenais encore de ma meute disparue. Pourtant je n'avais jamais vu leur corps. Je caressais sa peau, j'avais ma, pas comme lui. Mais je soufrai de le voir détruit. L'observer si fragile me faisait encore plus l'aimer. Je savais que cette personne comptait énormément pour lui. Son amie, celle dont il parlait comme quelque chose de précieux. J'étais là pour le rassurer, je n'allait pas disparaître, ça non. Si je devais rester avec lui pour qu'il soit mieux. Je restera, faisant de mon mieux pour panser ses blessures morales. Son regard est si triste, il y avait plus cet éclat qui me faisait toujours plaisir à voir, plus de malice, juste de la peine. Mon cœur se serrait à cette vison. Sa voix, même cette partie de lui n'était plus la même pourtant ses mots me rassure un peu. Il devait faire transporter le corps de cette femme. Je lâchais progressivement une de ses mains pour prendre mon téléphone portable. Après déverrouillage, je tapais un peu nerveusement le numéro des secours sur cette île. Je prenais une grande inspiration. Je savais que je devrai dire le plus de choses aux services d'ambulane il n'allait pas se déplacer sans rien savoir.
« Je suis là... »
Puis l'appel était pris par une dame au ton calme. Je tremblait un peu. Je prenais une grande respiration, regardant Logan avec tout ce que je ressentais pour lui.
« Bonjour madame, je souhaiterai une ambulance. -Pourquoi mademoiselle ? Qu'est qui est arrivé ? -Je sens la mort, j'aimerai que vous transportiez son corps, s'il vous plaît. Afin qu'elle accède correctement au repos éternel dans les enfers de Hadès. »
Ma voix était peu assurée, douce, essayant de pas dire ces choses avec violence. On pouvait entendre un léger tremblement dans mes mots. Je savais combien les mots que j'avais dis pouvait blesser encore plus Logan. Ce qui n'était pas vraiment mon but, c'était plus l'inverse. Je savais que ça serait le meilleur de retrouver mon corps d'homme, pourtant je sens ses formes. Je ne pouvais qu'attendre que la journée passe pour voir si demain je serai à nouveau homme. Je caressais sa peau en écoutant la dame de téléphone avant de la saluer brièvement. Je raccrochais, c'est un vieux téléphone, simple d'utilisation. Je n'étais pas connu pour être doué avec la technologie. Je le rangeais d'un geste las et le serrait contre moi.
« Pardon, si je t'ai blessé. »
J'étais sincère, je ne voulais en aucun cas enfoncer les couteau dans la plaie béante que laissait la perte de son amie à mon homme. J'étais prêt à vivre chez lui le temps qu'il faudrait. Sachant qu'il ne serait pas vraiment idéal de rester dans cet endroit empli de souvenirs d'elle, ça ne pourrait que lui faire mal. Pour le moment, j'attendais simplement l'ambulance qui arrivait un bon quart d'heure après mon appel. Des minutes dans le silence le plus complet ou presque.
Coeurs : 268 Messages : 413 Couleurs : #C60800 & #867D9B [Raven] J'ai traversé le portail depuis le : 14/02/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Logan Charlie Gyllenhaal. Actuellement je suis : bisexuel et incertain. Il paraît que je ressemble à : Gareki de Karneval & Nicolas Simoes irl. et à ce propos, j'aimerais remercier : Tia pour le vava et Naomiie pour la magnifique signa! ♥
Re: Something sad is waiting. | Lun 04 Mai 2015, 04:41
Why?
« Tu sais que t'es stupide comme mec? Tu veux que je te dise de quoi tu aurais besoin pour soigner cette stupidité? T'as besoin d'un high five. Dans la face. Avec une chaise. » - Logan
Logan & Atsuo
Elle prenait son téléphone et cette simple vue suffit à te faire réaliser à quel point tout cela était bien réel. Trop réel. Une réalité que tu aurais voulu fuir si tu avais pu. Malheureusement, c'était ta réalité et non celle d'un autre. La vie est dure et cruelle. Beaucoup trop cruelle. Tu n'entendais pas les mots qu'Atsuo te disait avant qu'on ne lui réponde. Cette conversation, tu aurais voulu ne pas l'entendre. Tu aurais voulu qu'elle n'existe pas, qu'elle ne soit qu'un cauchemar. Un horrible cauchemar. Le nom du dieu des Enfers te coupe le souffle. Tout ça est bien réel. Tes sanglots s'intensifient, mais tu as envie de rire amèrement devant cette chienne de vie. Ces événements étaient éprouvant et si tu n'avais pas eu Atsuo en ce moment... Tu n'aurais pas pu remonter la pente de la tristesse. Au moins, maintenant, avais-tu une chance de passer au travers de tout ça avec une personne aimée et importante pour toi. Sinon tu serais certainement mort de douleur. Tu n'étais pas assez fou pour te donner la mort à cause d'une telle douleur. Simplement de la laisser t'envahir et sombrer dans un état léthargique jusqu'à mourir par manque de sang dans ton corps. Tu te serais laisser mourir. Comme ça. Sans autre forme de procès. Sauf qu'il y avait Atsuo. Tu ne pouvais pas le laisser seul... Tu devais passer à travers la mort de Fred pour lui, afin qu'il ne souffre pas de te voir si peu coopératif. Une fois son appel terminé, il s'excuse. Il te demande de le pardonner s'il t'avait blessé par ses mots dénués de violence et pourtant si crus. Tu secoues la tête dans ses bras féminins. Ça n'est pas sa faute si les mots font mal. Même prononcés indirectement. Pas plus de quinze minutes plus tard, l'ambulance arrive dans ta rue. Tu les entends grimper les marches. Puis tu les vois passer la porte de ton appartement avec une civière, fronçant le nez à cause de l'odeur. Leur vue te plonge encore plus dans ta peine et lorsqu'ils demandent où se trouve le corps, tu lèves une main tremblante en direction de ta chambre. Ne disant rien, les ambulanciers s'y rendent pour réquisitionner le corps et partir plusieurs minutes plus tard. « Tu veux bien... m'héberger pour les prochaines semaines? » Tu ne pouvais pas rester ici. Tu ne pourrais pas supporter cet endroit et tu le sais. Il est trop rempli de souvenirs rendu douloureux par la mort. Tu reviendrais plus tard, lorsque tu serais à peu près remis de ta peine. Moins fragile qu'en ce moment. Seulement lorsque tu pourrais ne sentir que ta poitrine se serrer à la vue de tes choses. Pas avant.
Re: Something sad is waiting. | Lun 04 Mai 2015, 06:59
Je savais à quel point ce n'était facile de perdre quelqu'un de proche. Je restais à ses côtés, caressant sa peau avec une douceur infinie. Je ne savais pas ce qu'il pensait, mais je pouvais croire à certaines choses. Donc, je ne bougeais pas trop, indiquant ma présence à cet homme. Les secours sont là, je pouvais les sentir, il prenait leur temps, vu qu'il était déjà trop tard pour la demoiselle. A leur entrée, il demandait naturelle où était le corps. Il avait mal. Sa main tremblait comme une feuille. Je m'empressais de la saisir tentant qu'il ne voit pas à nouveau le corps de son amie, mais les secouristes avait couvert cette dernière d'une drap blanc immaculé. Je pouvais sentir encore l'odeur de la mort, mais moins forte. Ce serait une odeur qui resterai un moment dans cet endroit. IL me demandait si je pouvais l'héberger les semaines qui venait. Mon cœur accélérait ses battements. Il allait vivre au dojo avec moi, je pourrai le voir tous les jours. Certes, il était triste et je comprenais, une partie de moi était contente qu'il ait eu cette idée. Je passais une main dans ses cheveux. Ils étaient parti sans un mot rassurant, jugeant sûrement leur intervention verbale inutile face à ma présence.
« Oui, sans souci, le dojo sera ta maison le temps que tu voudra. Je dormirai avec toi, si tu le souhaite. Faudra un peu le faire pour que tu te sente mieux. »
Je savais qu'il n'allait pas oublier facilement. Même moi, je n'avais pas oublié cette absence de présence sur le camp de la meute, je n'était retourner qu'une dizaine de fois à cet endroit, à chaque fois, je soufrai. Je savais Logan solide, mais il avait des failles. Ces failles qui me faisait l'aimer encore plus, si seulement c'était possible. Je prenais sa main tentant qu'il se relève, sans trop le forcer. On devait sortir de ce lieu. Je savais que plus on restait, plus ça serait dur pour lui. Je faisais tout pour ne pas le brusquer. Je gardais mes mains sur les siennes, tirant un peu, posant des baisers sur ces dernières de temps à autres. Je me dirigeais vars la sortie, le soutenant de tout être. Il était trop triste pour faire autre chose. Je savais que le voyage à pied serait long. Il ne restait qu'à appelé un taxi volant. Je sifflais pour en appeler un. Je voyais une sorte de carrosse tiré par des pégases, ne ressemblant en rien à celui de Hercule. Je le tenais.
« Viens on rentrer chez moi. »
Il n'avait pas à dire j'avais hâte de retrouver mon corps d'homme. J'attendais qu'il réagisse un peu pour qu'on embarque. Je voulais moi aussi être rassuré. Je voulait qu'il soit bien. Le voir si mal me faisait mal aussi. Je préférai de loin ses sourires, ses piques que je comprenais jamais et sa façon d'être. Je pense que mon corps d'homme sera plus rassurant que celui que j'avais en ce moment.
HRP: Dans la suite, il est évident qu'il aura retrouver son corps d'homme