Un complice? C'est possible ça?

September flânait piquant quelques porte-feuilles. Car oui, il ne perdait de vue, son moyen de survivre un peu. Être voleur n'était pas facile tout les jours, mais il aimait piquer ces gens qui se baladait innocemment avec leur vie parfaite. Rien que cela, il avait presque envie de les égorger avec ses dagues, mais il n'avait pas besoin de cela en plus dans son dossier. Car il n'en doutait pas, les flics avait remarquer que les vols se multipliait depuis trois années. Ou pas, il n'était pas le seul à piller les « nobles gens », cette appellation le faisait presque vomir tellement c'était niait et laid. Ce n'était pas pour lui. Il en avait des démangeaisons. Franchement pas très agréable tout cela. Il s'appuyait contre le mur et prenait Boko dans ses mains, caressant ses plumes tendrement. Si le jeune garçon avait un côté, c'est bien avec son lié qu'il avait, même si il le pinçait quand ce dernier parlait trop pour lui. Cela l'agaçait. Comme l'autre fois. Il en avait marre de lui par moment. Mais sans lui, il n’arriverai pas se réveiller ou une autre connerie du genre. Il haussait les épaules avant de voir ce que contenait les portefeuilles qu'il avait volé. Des drachmes, mais aussi de la monnaie de la terre, comme des dollars. Il souriait en mettant l'argent dans sa poche, il avait presque assez pour avoir digne de cela dans un restaurant. Il regardait le ciel, il était encore trop tôt pour aller manger. Il n'avait pas envie de supporter des gourdasses qui gloussent. Il avait beau aimer les filles. Si on devait lui demander quel genre de nanas, il détestait, celle qui sont que des dindes et qui rient pour n'importe quoi était celles qu'il aimait le point, pire, il voulait créer un missile anti-gallinacés. Il devait rester calme. Il grattait les plumes du poussin et arrivait à garder son calme. Sauf que les destin était cruel avec lui. A quel point. Lui qui prenait doucement sa tranquillité en respirant et imaginant les futurs repas qui l'attendait. Mais non, il fallait qu'un groupe de fille passent devant ses yeux. Elles le fixaient avant de lui rire au nez. Voilà une manière de déclencher la colère du blondinet.

« Hé les dindes, au lieu de rire comme des hyènes en chaleur, et c'est une insulte pour l'animal en question. Vous ferez mieux de vous voir dans un miroir, vous êtes tellement moches que même une porcherie ne voudrait pas de votre sale face. »

La main d'une d'entre elles partait. Il sautait Et September se retrouvait sur la tête de la plus grande dans un bond presque agile. Voler aux gens l'avait rendu plus léger. On pouvait voir clairement la queue du garçons venir arracher les bijoux en toc des demoiselles qui criait de douleur. Il n'y allait pas de main morte. Comme d'habitude quand il était fâché, il était vachement plus beau que ces phacochères femelles.

September était perché, il avait connu plus impressionnant comme paysage, ce n'était pas non plus compliqué, vu que sous forme de dragon, il pouvait survoler l'île dans son entièreté, si le voleur le voulait, sauf, que ouais. Il n'en avait aucune envie. Il avait autre chose à foutre que faire du tourisme. Il était pas particulièrement confortable. Mes ces gourdes ne méritait même pas qu'il les touche. Beurk, ses truies pourrait presque le dégoûter des femmes. Ce dont il n'en avait aucune envie. Après tout, son rêve était avoir son propre harem, un de ses rêves était aussi simple que cela. Comme quoi malgré sa solitude voulue, il cherchait encore le contact. Bien tôt, il n'était plus le seul à faire chier ses filles, si on peut appelé ces thons, des nanas. Il sautait de la tête de celle où il était perché pour mettre les pieds au sol en voyant un blond en face de li. Il semblait hilare, à cause des laideurs. Il se calmait et se présentait simplement au dragon. Dimitri, un russe, il mettait sa main à couper, euh non, ça fait mal puis, cela le rendrait moins beau, disons, qu'il pariait un repas, voilà c'était plus raisonnable. Il le félicitait, il aurait pensé l'inverse, faut dire que beaucoup de gens lui disait ce qu'il faisait, était mal. Ce n'était pas leurs oignons. Le jeune homme semblait être comme lui, il voyait une malice dans ses yeux. Il souriait brièvement.

« Ouais et encore, j'aurai pu faire pire, mais je me suis dis qu'elles ne méritait pas d'avoir mon meilleur niveau. Je suis September. Dis-moi, c'est toi qui a volé les bijoux de ces horreurs ? C'était pas mal. Elles ont cru que c'était un fantôme, c'était comique de les voir paniquer pour rien. Je vais voir si je peux encore pillé avant que mon estomac me rappelle de manger. N'essaye pas de revendre, ces choses, tu aura à peine de quoi te payer un burger. »

September finissait par savoir la valeur des bijoux, même si ces derniers étaient en toc. Bien entendu, il vendait ses butins matériaux au marché noir. Car il savait que les flics finirait par le trouver louche si par malheur, il entrait dans les réseaux normaux pour revendre. Le voleur regardait autour de lui. Il y avait de quoi se faire un festin de roi s'il était assez malin. Même si, en général, les gens et lui ça ne faisait pas deux. Il se disait qu'il pourrait s'amuser avec ce russe. L'irlandais était content et cela se voyait à cause de sa queue, toujours là depuis qu'il s'était réveillé de son long sommeil.

« Par contre si on vole l'autre type plus loin, on pourra bien mangé. Vu comment, il est fringué, il pue le pognon à plein nez. Tu en est ? Où as-tu un meilleur plan, je t'écoute. »

Bien entendu, la voix du jeune garçon était si basse que seul celui qui était à côté de lui pouvait l'entendre. Il pourrait envoyer Boko en reconnaissance. Il en avait des plans pour pouvoir manger. Il avait faim et l'heure avançait, il voulait encore du temps pour éviter la foule. Déjà qu'il la supportait en ce moment, c'était bien assez.

Le voleur gardait en tête que même, il ne connaissait pas ce russe, il semblait être de son côté. Une information qu'il garderait précieusement dans sa mémoire. Les objets volés aux dames qui riaient ne valait que des clopinettes. Il haussait les épaules pour voir ce qui lui montrait, c'est à dire un bracelet en or qui semblait avoir au trente carat. Un objet de grande valeur, il avait sûrement volé dans une boutique, c'était un bon butin. Il s'en frottait presque les mains. Il savait qu'avec un tel bien, il y avait quoi de vivre un mois ou deux confortablement. Sur la cible, il ne tombait pas d'accord. Ce dernier avançait l'argument du téléphone. Des paroles censées. Mais aurait bien voulu lui voler cet argent et pouvoir faire sa garde-robe, au moins un peu. Car il se devait d'être aussi beaux sur lui que l'intérieur. Il suivait le regard du garçon et il s'arrêtait sur une femme qui lisait, une belle dame, les formes pas trop prononcées, impeccable pour passer sous ses mains. Il proposait de la piller, là, il disait oui. Il souriait avant de se tenir près à faire ce qu'il devait.

« Va pour elle, on pourra manger quelque part ensemble après cela. Garde ton bracelet, c'est à toi que reviens l'argent qui en résultera, mais ne liasse pas traîné sous mes yeux. Je reste un bandit. »

Autant y aller tout de suite. Il sautait sur ses pieds et approchait silencieusement de la femme. Son expérience le rendait particulière silencieux dans son approche. Il la laissait lire et grattait les plumes de Boko, si elle finissait son ouvrage, il ferait diversion, tel était leur duo, son oiseau servait souvent de distraction pour que lui commette ses méfaits. Il se faufilait avec ses mains gantés, il s’emparait avec soin de sa montre , profitant un peu pour mesurer son tour de poignet. Une femme qui saurait se défendre. Il fallait faire vite. Je le prenais rapidement avant de faire un signe à Dimitri. Il était temps de se barrer. Sans un mot. Le dragon s'éloignait de sa victime, le cœur battant comme pas possible. Comme à chaque fois qu'il pillait. Il aimait cette adrénaline, mieux que personne. Il ricanait en s'arrêtant dans une petite rue. Il regardait la montre, elle était sûrement affreusement cher. De quoi ne pas avoir de souci pour pouvoir profiter avec ce garçon.

« Ton œil est plus affûté que le mien pour les choses de valeurs. Si on décampais pour profiter du pognon que nous rapportera cette montre. Donc ce n'est pas habituel pour moi, mais je pense que ta compagnie sera plus agréable que me taper les faux regards de pitié des gens. Ils sont cons, ils me les brisent. Ces connards n'auront pas ma peau de dragon. »

September était fier de son sang mythologique. Il n'hésitait pas à dire ce qu'il était. Pour le reste de sa race, il préférait ignorer les paroles de cet homme qui se disait son père. Qu'il rôtisse dans les enfers ce con.

Le jeune dragon n'était pas au bout de ses surprises, bien qu'il passait un excellent moment avec cet homme. Il savait que tout pouvait changer, il suffisait d'une erreur et tout basculerait. Cette femme les poursuivait, alors il avait couru jusqu'à en perdre haleine. Il gardait un sourire malicieux sur son visage, il s'amusait comme un fou. Il pouvait sentir son cœur battre, c'était une sensation qu'il adorait, il avait toujours vécu dans la peur. On pouvait dire que c'est ce qui le faisait tenir. Ce n'était pas tout à fait vrai, ni faux. Il ne voyait pas l'étonnement de son complice du jour. Par contre il pouvait l'entendre dans sa voix. Il le fixait un peu afin de voir ce qu'il voulait. Il grognait à la mention qu'il n'était pas un vrai dragon pur. Il avait envie de lui envoyer des vacheries sur la figure. Il n'aimait pas être traité de bâtard. Il se vantait d'être mage pur. Il le fusillait du regard. Il n'avait pas le temps de répliquer que le blond le prenait et le faisait courir, poursuivit par les flics. Il ne manquait plus que ça au tableau. Les policiers à leur trousse. Il courrait comme il avait pas le choix. Il demandait pour la montre. Elle valait cher, mais ils pouvaient s'en passer. Il falait la laisser pour le moment.

« Laisse-là sur le sol, il la retrouveront, par contre, faut continuer à courir un moment et faire profil bas. J'ai bien une cape pour planquer mes cheveux blond et ma queue et toi.Sinon la planquer dans un coin, la revendre mènera à nous deux. Ce qui est tout sauf un bon plan. Et suis seulement dragon. Le reste c'est du caca. Compris ?
-Il est aussi mage et elfe.
-Ta gueule, Boko. »

C'était la première fois qu'il parlait en la présence de Dimitri. September détestait quand il répétait encore et encore la nature prétendue de sa race. Il n'avait rien d'un mage, pourtant son empathie était le résultat de cette dernière. Son agilité n'était pas du à sa nature elfique, mais au travail durant ces trois ans pour être un bon voleur. Il l'était selon lui. Il balançait sa queue. Ils devaient semé les poulets. Il n'avait pas très envie d'être en prison, il avait des filles à courtiser. Des filles intéressantes, loin de ses dindes dodues. Il avait assez pour se payer un bon repas de toute façon et lui aussi. Il ne restait plus qu'à écarter les flics de la course.

« Bon, il faut se planquer, le plus vite c'est le mieux et attendre que tout ce calme. Mes parents ? Tu veux vraiment savoir ? Entre une mère qui veut ta mort et sale lâche qui te dit être père et en plus sali ton honneur de dragon par un prétendu métissage de race. Je suis voleur et tu sais quoi, ma vie est bien mieux depuis que je le suis, je dépends que de mes larcins. »

September entrait dans un bâtiment ouvert et se faisait discret, il était vide autant en profiter. Il faisait le moins de bruit possible écoutant le boucan que faisait les policiers.

September reprenait son souffle, bien entendu, la course l'avait rendu irrégulier. Il regardais tout autour de lui une usine désaffecté, c'était bien sa chance, il ne devait retirer ses gants, il serait sûrement envahi par les souvenir que contenait ces murs. Il en avait pas envie. Il les avait retiré qu'une seule fois depuis son arrivé ici. Il lâchait un petit soupir en écoutant les policiers les chercher, pourtant, ils avaient la montre, ils devaient les laisser tranquille, mais rien. Apparemment, ce vol était celui de trop. Ce genre de choses qui lui plaisait qu'à moitié. L'autre blond plaisantait sur l'odeur. Il riait un peu, il savait comment prendre, les odeur, il avait eu pire, l'odeur de son sang était un bon exemple. Il haussais les épaules, il avait dormi dans des endroits plus puants. C'était un voleur, il ne faisait déjà plus attention aux odeurs des endroits où dormait, son préféré étant sa planque. Elle sentait toujours bon. Sans qu'il explique pourquoi. Il laissait ses fesses rejoindre le sol sale. Il n'était pas à ça près. Puis i proposait au jeune dragon raconter leur vie. Quel sujet charmant. Il détaillait certaines choses. Il était à moitié, car il n'aimait que rarement parler n plus pour des choses normales, il préférait laisser sa voix pour laisser échapper des insultes, en plus sa voix était si faible, il se demandait si l'autre pourrait entendre avec le bruit extérieur. Il ne pouvait rien faire contre sa voix faible. Elle était le résultat de la compression de sa gorge régulière par sa génitrice. De l'adoration, il était passé à la haine de sa mère. Après tout, cette dernière ne l'aimait pas non plus.

« Tu as bien fait de les éliminer. Vois-tu, contrairement à toi, je n'ai rien garder de ma vie précédent mon arriver, sauf Boko. Je viens d'Irlande, la seule chose magique que j'ai vu, c'est cet oiseau. Mon nom September est celui que je me suis choisis, car je suis né le premier de ce mois. Mon ancien prénom est ridicule au possible, une vraie merde. Les tuer, je ne l'ai pas fait. Je ne suis pas lâche, je suis arrivé ici dans le coma. Le dernier coup de ma mère. »

September enlevait le foulard autour de son coup pour montrer ses blessures, lui qui les cachait avec ses vêtements. Il avait encore de la chance que ses bras n'était pas si blessé pour remarqué à quel point sa vie avant son arrivé était si proche de sa fin. Il le remettait quelques instants après, il n'aimait pas ces traces sur son corps, même si le voleur savait que ça faisait craquer certaines filles. Il n'avait pas besoin qu'elle s’apitoie sur son sort. Il ne voulait pas de la pitié. Il s'en battait les couilles. Si le garçon parlait de son passé c'est avant tout pour faire plaisir à son camarade. Il s'était amusé avec lu, il lui devait bien, maintenant, il pouvait retourner dans le silence. De toute façon sa voix partirai sûrement au bon moment, c'était un miracle qu'elle ne s'était pas barré d'ailleurs. Il ouvrait la bouche et tenta de dire un truc à con, il aucun son de sortait de sa bouche. Bah voilà, c'était trop beau pour durer.

« Son nom de Famille, c'est Highway, il utilise que September, car c'est le nom du monstre. Pas besoin de bouger tous les sens, je sais que je dois la fermer, Sept. »

Le jeune garçon fusillait du regard son affilié, lâchant une série d'insultes, bien tendu, sans le son, ce n'était que ses lèvres qui bougeait avec la colère qui traversait ses yeux bleus.