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 Un complice? C'est possible ça?

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Re: Un complice? C'est possible ça? | Dim 12 Avr 2015, 14:04

September gardait son envie d'envoyer des insultes bien senties à son oiseau. Comme si son corps l'empêchait de sortir le pire de son être. C'était de l'auto-censure, c'était vraiment bête pour lui. Il était sans voix , il voulait répondre à ce garçon, lui dire de se taire aussi au passage, bon sang qu'il était trop bavard au goût du jeune dragon. Une vraie calamité. Mais au moins, il apprenait des choses sur lui et les mages. Il savait pas à quel point sa haine était forte. Ce sentiment négatif quand il était avec un adulte, toujours à lui dire quoi faire. Il était bien assez grand pour savoir ce qu'il faisait. IL soulevait un sourcil. Il en avait rien à faire de sa vie, il écoutait, car il parlait assez fort pour qu'il ne puisse pas l'ignorer. On pouvait voir le dragon comme quelqu'un de froid. C'est ces blessures qui le rendait si distant des autres. Il n'avait jamais eu besoin de personne, à part Boko. Son oiseau qui était son affilié. C'était le seul qu'il aimait à présent avec les filles qu'il croisait, bien entendu. Restons réaliste. Il écoutait que d'une oreille sa vie. Ce genre de choses pour lui n'avait aucune importance en ce moment. Il voulait juste que les flics s'en aille et qu'il puisse manger. Il attendait tant son repas digne de ce nom. Puis il demandait si le poussin parlait à sa place, il aurait que la version légère de son idée sur les sujets évoquer plus des choses pas agréables pour lui. Il roulait des yeux. Il laissait à Boko ce plaisir.

« Je le fais souvent. Le monstre est sa mère, c'est elle qui est mêlée, le père de Sept est un mage aussi pur que tu l'est. Mais elle a fait en sorte qu'il renie le reste sauf le dragon. Son éducation reste en lui. Pour les hypocrites, je peux te dire qui les déteste aussi. Même si lui aussi mens pas mal au adultes. Il les juges plus cons que les jeunes qu'ils disent irresponsables. Sache qu'avec lui, ces mots serait sûrement plus violent, preuve qu'il est à l'image que voulait sa mère de lui. Un con. »

September pinçait les plus de son oiseau, depuis quand il se permettait de l'insulter. Il voulait lui lâcher le pire qu'il pouvait, même ce qui sortit de sa bouche n'était qu'un son si faible qu'on ne pouvait comprendre ce qu'il disait. Il n'était pas comme sa mère. Il n'avait tué personne lui pour avoir de l'affection. Sa génitrice l'avait fait, même tenté sur lui, son fils, la chair de sa chair. Lui mage et Elfe ? Et puis quoi encore, même si ça expliquait sa joie de se retrouver dans la nature, dans le calme apparent de la forêt. En aucun cas il avait les oreilles pointues. Il n'était pas une de ces saloperie en jupette, jamais. Les oreilles pointues c'était juste sexy en rassemblement pour les gros nolife.




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Re: Un complice? C'est possible ça? | Dim 12 Avr 2015, 17:44


TIME TO EAT !



L'oiseau parla. Il avait une petite voix aigu assez désagréable et parlait relativement vite. Contrairement à ce qu'il pensait, le Bâtard tirait son métissage de sa mère. Un dragon avec des oreilles pointues, voilà qui devait être une créature atypique. Le reste des paroles de l'affilié n'était pas très intéressante, pour ne pas dire, dénuée d'un quelconque intérêt. A vrai dire, Dimitri ne releva que le passage sur l'hypocrisie et fit abstraction du reste. Il se découvrait encore un point commun avec le dragon.

Après cela, le russe ne dit plus rien, de même que le poussin. Pendant de longues, très longues minutes, le vieil entrepôt était silencieux. Il n'y avait que les bruits de la police au dehors pour combler le silence. D'ailleurs, même ce tapage là finit par s'arrêter. Les policiers durent abandonner leurs recherches car après dix minutes, peut-être plus d'un insupportable boucan, la rue redevint calme. Ils étaient partis. Le blondinet ne pensa pas à se lever tout de suite, mais son estomac le rappela vite à l'ordre ainsi que l'odeur de pisse.

Lentement, l'enfant se mit debout et attendit que September en fasse de même. D'un signe de tête, il indique à son complice que la voix était libre. Tant mieux, le russe n'en pouvait plus de cette senteur. Ses vêtements en seraient sans doute imprégnés. Génial ! Ils pourront aller directement à la poubelle ! En frottant ses habits pour les débarrasser de la poussière et de la sciure, le blondinet proposa à son copain de finalement se le faire ce restau.

« — Je connais pas de restaurant, j'y mange jamais. Mais j'ai cru entendre les flics aller vers le nord. On devrait aller vers le sud. Et puis, c'est une grande ville, il doit y avoir de la bonne bouffe partout. »

Les deux enfants ainsi que l'oiseau se dirigèrent donc vers le sud de la ville à la recherche d'un restaurant. C'était assez amusant de voir ces trois personnages marcher ensemble : deux enfants blonds plus un poussin jaune. À eux trois, ils réfléchissaient tous les rayons du soleil. Finalement, ils finirent, après un commun accord à trouver un restaurant pas trop luxueux mais pas complètement bouseux non plus. C'était une petite enseigne de nourriture française. Encore quelque chose que Dimitri n'avait jamais expérimenté. À l'intérieur, il y avait plein de petites Tour Eifflet et de drapeaux tricolore. Le russe n'était pas jamais allé en France, mais il avait appris tout ceci avec son précepteur il y a de cela longtemps.

La salle principale était joliment disposée, les tables étaient suffisamment éloignées les unes des autres pour que la conversation des uns ne gênent pas celle des autres. Le résultat était assez épuré. Dimitri et le voleur s'assirent à une table au fond. Le mage regarda la carte en fronçant les sourcils : il n'y avait pas un plat qu'il connaissait. En parcourant les différents mets, l'enfant grimaça : des escargots ? Des grenouilles ? Et puis quoi encore ? Les Français étaient vraiment répugnants. Comment pouvait-on les qualifier de gastronomes alors qu'ils mangeaient des batraciens ?

« — Tu peux de nouveau parler ou il va falloir que tu mimes ta commande? demanda Dimitri à September.

Sa remarque n'était ni gentille, ni méchante. Il parlait d'un ton parfaitement neutre comme il en avait l'habitude. Même s'il ne ressentait aucune animosité envers le dragon, il ne pouvait pas encore le qualifier d'ami. Mais il lui fallait reconnaître que sa compagnie n'était pas désagréable.

« — Au fait, pourquoi tu parles plus ? »


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Re: Un complice? C'est possible ça? | Dim 12 Avr 2015, 18:32

September passait un moment à guetter le moindre trace de retour au calme. Il n'empêchait que sa voix n'était toujours pas revenue. C'était toujours comme ça. Elle se taillait toujours au même moment, celui où il s'énervait un peu trop. Et il avait tendance à s'enflammer pour rien. Il était un dragon, c'était normal qu'il ai un tempérament de feu. Rassuré, il se disait que de toute façon, il en avait rien à cirer de l'avis sur ce dernier. Pourtant, il arrivait au jeune garçon d'être calme. Il n'était pas un ou l'autre, il était simplement lui. Il devrait vraiment faire sa lessive dans la rivière, il savait que son odeur le ferai repérer plus facilement, du coup le brigand y faisait un peu gaffe. Pour draguer aussi, c'était plus classe d'y aller propre. Bien entendu, il n'avait ni douche, ni rien de ce genre. Il se débrouillait pour rester impeccable et bien pour plaire à ces dames. L'idée du dragon plaisait au mage. En évitant bien entendu les flics. On aurait de quoi se restaurer bientôt. Il le suivait, lui faisant confiance, car ouais, il lui devait au moins un peu de ça à ce gars. Il l'avait aidé à volé, c'était son complice, ce n'était pas encore une amitié, mais ça s'en rapprochait beaucoup. C'est ainsi qu'il se retrouvais dans un restaurant français, il faisait la grimace, ces fichus pète-culs mangeait bizarrement, pas autant que les anglais, mais bizarrement quand même. Il jetait un œil sur la carte, rien à part le gratin dauphinois lui semblait délicieux. Il voulait un bon steak tartare avec la sauce bien grasse, pas un qu'on pouvait trouver dans la nature. Si le dragon voulait manger des grenouilles, une transformation en dragon et sayonara les petites grenouilles. L'autre garçon tentait de le faire parler en disait qu'il devrait mimer sa commande.

« Je...
-Sa voix mue, mais pas que, comme ses cordes vocales sont maltraité depuis longtemps, il ne parle pas fort. Même quand il s'énerve.
-J'veux un steak, saignant ! Putain, ça fait du bien de p...
-Et du gratin dauphinois. Je t'ai vu zieuter dessus, Sept. »

Le dragon haussait les épaules. Il en avait rien de savoir que ces mélange sont étrange. Il avait envie goûter pour dire qu'il avait fait. Il se sentait fier de pouvoir dire sa commande avant que sa voix parte à nouveau en vacances. Elle reviendrais. Elle le faisait toujours, ce n'était maintenant que tout ça changerait. Il voyait le regard indigné des gens mais il les fusillait du regard. Il était en droit d'être ici, il avait de l'argent. Pas le sien, certes, mais il en avait. Ce qui permettait de se payer ce restaurant, comme il était mineur, il pouvait ce passez ce vin au nom de couleur. Rien que d'y penser, il avait un haut le cœur. Il grattait les plumes de son animal. Puis un serveur s'approchait de lui.

« Vous pouvez enlevez vos gants.
-Non ! »

Au moins c'était clair dans sa tête, il ne voulait pas retirer ses gants pour être envahi par les souvenir des objets qu'il toucherait. C'était déjà à peine supportable avec les tissus qu'il achetait. Il roulait des yeux.

« Écoute, tu me laisse mes gants et je te fout la paix, pigé ? »




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Re: Un complice? C'est possible ça? | Dim 12 Avr 2015, 21:13


LEAVE US ALONE  !



Génial ! Le dragon avait retrouvé sa voix, défectueuse à cause d'un malmenage. Il voulait un steak tartare avec un gratin dauphinois. Beurk. Qui voudrait manger de la viande crue ? Dimitri, lui, n'avait pas encore décidé. Il hésitait entre le filet mignon de porc à la moutarde et les tagliatelles à la carbonara. Après une courte réflexion, il se décida à choisir les deux. Un serveur s'approchait justement. Le blondin posa le menu et héla le garçon. Celui-ci ne lui accorda pas un regard. Au lieu de cela, il demanda à September d'enlever ses gants. Putain, on en avait rien à foutre qu'il porte ou pas des gants. Même si il était vrai que depuis que le russe avait rencontré l'irlandais un peu plus tôt dans la journée, il n'avait pas enlevé ses gants à un seul moment.

Le serveur paraissait insister et September refusait avec véhémence. Tout le monde regardait en direction des deux blonds. Il n'y avait presque que des adultes. Certains dévisageaient les enfants avec un air de réprimande et d'autres riaient sous cape. Dimitri observait et pour l'instant gardait le silence. Il ferma les yeux, le nez froncé par la concentration. Toutes les émotions des personnes présentes affluaient en lui. Les clients étaient offensés pour la plupart par l'insolence du voleur bien que quelque uns trouvaient cela amusant. Ces deniers devaient sans doute être des bourges jamais sortis de leur château à 100 millions heureux de voir un peu d'action dans leur vie. Quant au serveur, il était en colère. Pourquoi ? Le russe n'en avait aucune idée et il n'en avait rien à faire. Il en avait marre d'être là, il en avait marre de tous ces gens qui ressentaient toutes ces choses. C'étaient comme des milliers de marteaux piqueurs qui dansaient la samba dans son crâne. Une torture.

Sur le comptoir, tout près, une bouteille d'alcool tomba et se brisa au sol. L’œuvre de Dimitri. Le bruit soudain imposa le silence dans le restaurant, puis toutes les bouteilles, les verres et les assiettes sur le comptoir commencèrent à tomber, à la chaîne en un vacarme immense. Le serveur se détourna donc de September pour aller voir ce qui se passait tandis que d'autres membres du personnel arrivaient à leur tour.

« — Il devrait nous laisser tranquille au moins le temps de nettoyer tout ça. » commença le mage en faisant jouer son index pour mouvoir les objets.

Maintenant, l’équivalent d'au moins 1 000 drachmes de vaisselles gisait au sol brisé en milles morceaux. Voilà qui était fait ! En un instant, des fées (à en juger par leurs ailles brillantes dans leur dos) et des elfes (d'après leurs oreilles pointues) apparurent et disparurent tout aussi vite avec les morceaux de porcelaine et en ramenèrent des nouveaux. Le service pouvait reprendre. Les deux garçons furent très vite servis, par le même homme qui cette fois-ci se garda bien de faire une quelconque remarque sur les gants du dragon. Tout en mangeant, les blondinets discutaient.

« — Au fait, pourquoi tu gardes tout le temps tes gants?


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Re: Un complice? C'est possible ça? | Lun 13 Avr 2015, 07:50

September n'était pas au bout de ses surprises, quand bien même il voulait garder ses gants, il aurait cru que ça n'aurait aucune importance de le garder, il était calme tant qu'on le laissait tranquille. Il était hors de question qui les enlève, il savait déjà ce qui lui arriverait. Il en avait pas envie. Mais un bruit de verre brisé interrompait l'insistance du serveur pour que le dragon soit sans ses gants. Il pourrait manger tranquillement si il les gardait, il n'avait pas besoin des mémoires contenues dans les objets. Il les voyait paniquer, c'était un pouvoir de mage intéressant. Il voulait le même pour voler. Bien entendu, il était fier de ses pouvoirs. Mais il se disait que avoir ce dernier pourrait lui éviter certains soucis. Là, peut-être accepté d'avoir une partie mage en lui. Et encore. On ne sait jamais ce que pouvait faire ce jeune homme. Il était content d'être servi sans cette demande farfelue. Par contre, l'autre blond ne gênait pas pour demander le pourquoi de son refus. Il roulait des yeux. Il aurait du s'en douter. Il laissait Boko expliquer, pas qu'il avait honte, c'est juste que là, il mangeait, comme c'était autrefois un garçon bien, il ne parlais pas la bouche pleine.

« Quand il touche un objet ou une personne, il perçoit son passé et ses pesées, c'est une empathie et après il se dit seulement dragon, c'est du pouvoir de mage, celui-là et je sais que tu t'en passerai bien, mais ça t'as aidé. »

Le jeune homme haussait les épaules, il savait que son affilié avait raison sur certains points, mais si c'était ça être mage, il s'en passerait bien. L'empathie, voilà du pouvoir dont il n'avait aucune envie de savoir ce que c'était. Il préférait être un vrai dragon. Il mangeait toujours, avec appétit, car il n'avait plus mangé correctement depuis trop longtemps. La cuisine n'était pas mauvaise, il en profitait pour déguster, quitte à mâcher lentement pour être satisfait plus rapidement, astuce pour tromper la faim quand on a presque rien. Prendre tout son temps. Il l'appliquait sagement bien que c'était un peu inutile de le faire en ce moment. C'était devenu une habitude. Quelque chose dont il ne pouvait pas défaire. Entre deux fourchettes ou bouchés, il aurait pu parler vivement, mais ce n'était pas son genre. Il ne remplissait pas le néant, ce n'était son rôle. Alors il finissait son plat dans le silence le plus total.

« Je pense que tu en sais assez sur ce pouvoir, c'est une raison pour laquelle je garde ces gants. Je te montrerai bien mes mains, mais tu ne verrai rien de plus qu'en voyant mon cou. »

Malgré son don de guérison, sa peau restait marquée, car elle l'avait blessé jusqu'à ce qu'il guérisse plus. Il pourrait montrer ce don, mais il voulait pas le montrer aux gens, car si son pouvoir était en grande partie pour lui, il pouvait soigner les gens. Il avait fait pour Boko. Bien entendu, ça l'avait surpris.




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Re: Un complice? C'est possible ça? | Mer 15 Avr 2015, 11:53

HRP:


SHOW ME WHAT YOU CAN DO



Tout d'abord, September resta hermétique à ta demande, il mangeait sans rien dire. Puis le poussin prit l'initiative de te répondre. Tu ne l'aimais pas trop cet oiseau. Il était trop jaune, trop petit, sa voix était trop aigu. Peu importe la raison, tu n'appréciais pas cet animal, mais tu savais que aussi longtemps que tu serais avec September, tu aurais à supporter ces piaillements. De toutes façons, ce n'était pas si mal qu'il soit là, il comblait le vide lorsque le dragon rechignait à parler.

« — Quand il touche un objet ou une personne, il perçoit son passé et ses pensées. C'est une empathie, et après, il se dit seulement dragon. C'est un pouvoir de mage celui-là. Je sais que tu t'en passerais bien, mais ça t'as aidé ».

Tu hochas la tête. Son pouvoir ressemblait beaucoup au tien en étant tout à fait différent. Tu préférais ta propre empathie. Celle du sang-mêlé n'était que l’œuvre d'un métissage foireux qui avait modifié le don d'empathie tel qu'il devrait être. Devant toi, September semblait n'avoir que faire ce de pouvoir, de son côté mage. Il haussa les épaules d'un air négligeant et recommença à manger. Tu trouvais qu'il mangeait avec un peu trop d’Appétit. Depuis quand n'avait-il pas fait un repas digne de ce nom ? Les voleurs devrait toujours avoir de quoi se payer le restaurant pourtant, c'était étrange.

Tu n'ajoutas rien de plus sur le pouvoir de ton complice et lui non plus. Chacun d'entre vous finit son repas en silence. Tu mangeais plus vite que lui, qui semblait savourer comme s'il ne mangerait plus jamais, mais tu ne finis pas ton plat. Tu en avais commandé deux, tu ne mangeas que la moitié de chaque, puis, repu, tu calas ton dos contre la banquette et attendis. Tu attendais que le voleur finisse son repas, chose qui te sembla durer. Enfin, lorsqu'il eut fini, il te regarda en disant ces mots :

« — Je pense que tu en sais assez sur ce pouvoir, c'est la raison pour laquelle je garde ces gants. Je te montrerai bien mes mains, mais tu verrais rien de plus qu'en voyant mon cou. »

Tu observas  un petit moment les mains gantées de September. Tu voulais le voir à l’œuvre, mais tu étais convaincu qu'il ne voudrait pas te montrer. Bien sûr, tu n'étais pas stupide et avec le peu de temps que tu avais passé avec ce dragon, tu avais pu apprendre deux-trois choses sur lui. La première, il était sanguin, impulsif. Tu étais donc sûr à 98 % que si tu lui lançais un défi, il le relèverait. Tu cherchas dans la salle, tout autour de toi.  Il fallait que tu trouves la personne. En effet, ton but étais de convaincre Sept que contrairement à lui, tu pouvais deviner la vie des gens rien qu'avec ton empathie.

« — Je suis sûr que c'est des cracks ce que tu racontes. Si tu dis vrai, montre moi. La femme là-bas, deux tables plus loin, va la voir et dis-moi ce qu'elle a vécu. Moi je peux le faire, et sans même me déplacer. Ton empathie ne vaut pas la mienne, j'en suis certains. C'est ça d'être un Bâtard. »

Tu avais bien insisté en prononçant le mot « bâtard » et tu espérais que ton plan fonctionne. Manipuler les gens, tu faisais ça depuis que tu étais tout petit. Tu regardas encore la femme. Elle était blonde, yeux bleus, poitrine opulente, bijoux hors de prix. Elle avait commandé du canard sans doute hyper cher et dînait avec un homme. Elle regardait sa montre toute les dix minutes et ne portait pas son alliance, pourtant, elle était mariée. Tu pouvais voir sur son doigt la trace laissée par la bague. Cette femme ressentait de l'anxiété et de appréhension. Mais derrière ces deux ressentis, il y avait le goût du risque. Bingo ! Tu avais trouvé ! Les éléments s'étaient mis en place dans ta tête comme autant de pièces de puzzle. Elle trompait son mari et regardait l'heure parce qu'elle devait rentrer avant ce dernier. Trop facile ! Fier de toi, tu annonças ta trouvaille à ton camarade.

« — La femme là-bas trompe son mari. Tu peux mieux faire? »

Maintenant, tu n'avais plus qu'à attendre qu'il réponde à ta provocation... ou pas.


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Re: Un complice? C'est possible ça? | Mer 15 Avr 2015, 14:53

September passait un moment à se demander jusqu'à quel point Boko pouvait le trahir. Il le pardonnerai, car contrairement aux autres, il ne le jugeait pour ces mauvaises actions. Puis c'était son chauffage portable, la chaleur de l'animal était des plus pratique quand le temps devenait plus frais. Comme il vivait à gauche et à droite. Il n'avait pas toujours le luxe d'avoir une couverture. Il roulait des yeux, se demandant quoi faire. Il préférait garder pour lui ce genre de choses. Son pouvoir était pour lui, la pire des choses. Même si elle avait fait voir la vie misérable de Boko avant de te rencontrer. C'était un animal créer par un savant fou. Il pouvait changer de taille. Ce qui était pratique pour commettre ses crimes. Le voleur ne se privait pas de cette arme. Il le regardait d'un air distrait, voyant qu'il restait un peu de son plat. Le voleur retrouvait ses bas instincts et mangeait les restes sans demander. Ce n'était pas son genre de toute façon. Il écoutait son collègue du jour faire le paon en affirmant qu'il savait tout d'une dame plus loin, sans la toucher, parce que lui était pur, mais voyons. Il ne manquait plus que ça pour rendre fou de rage le jeune garçon. Il empoignait la fourchette et la plantait dans la table, fusillant du regard cet abruti qui se croyait supérieur. Il se levait et enlevait ses gants, encore des cicatrices étaient visible sur sur ces dernières. Il ne prenait même pas le temps de ranger correctement dans sa poche ses outils qui empêchait de voir le passé de ceux qu'il volait. Il posait un doigt sur cette dernière. Des flashs vinrent dans sa tête. Il en avait presque la nausé à voir à quel point cette femme était pitoyable. Il grimaçait et retournait à sa place.

« Elle le trompe depuis un an et demi et elle est enceinte de deux ou trois semaines de cet amant. Elle ne couche plus avec son mari depuis que ce dernier à obtenu une promotion, les bijoux qu'elle porte sont les cadeaux de son mari. Son époux croit que c'est le sien car il ne se souvient plus d'un soir alors qu'il rentrer chez eux. Bien entendu, ils ont rien fait. Elle veut quitter son mari, mais tiens à l'argent qu'il lui donne. Bref, c'est une salope qui s'est fait engrossé. Elle se sert de sa beauté pour avoir ce qu'elle désire depuis ses seize ans. »

C'était à peine plus vieux que lui. Ce genre de fille lui faisait presque pitié, des victimes trop facile pour plaire à sa beauté. Il préférait de loin avoir du défi en draguant, bien qu'il ne reculerait pas devant un baiser. Il remettait rapidement ses gents, il se sentait mieux avec. Être sans donnait au jeune garçon une sensation de manque terrible, qu'il comblait en les portant chaque jour. Bien entendu, il les enlevait souvent pour se laver. Son côté maniaque reprenant le dessus. Il avait relever le défi. Au moins l'autre ferait moins la roue.




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Re: Un complice? C'est possible ça? | Dim 19 Avr 2015, 12:39


GOODBYE MY FRIEND



September parut éclater de rage. Bien joué, Dimitri. Tu avais parfaitement réussi ton coup. Il fallait au moins te reconnaître ça, la manipulation était un art dans lequel tu faisais plus qu'exceller. Mesdames et messieurs, les manipulateurs, voilà votre maître ! Donc, très en colère, le dragon planta sa fourchette dans la table et retira ses gants. Comme le voleur l'avait prévenu, ces dernières étaient couvertes de cicatrices maintenant blanchies par leur ancienneté. Tu ne ressentais pas de compassion à l'égard de ton complice. Pour toi, c'était juste trop bête pour lui, mais ça ne t'atteignait pas plus que ça. Après tout, tu l'avais rencontré le jour même.

September toucha la femme. Celle-ci se retourna brusquement vers le coupable de cet acte, mais le blondinet ne sembla pas s'en offusquer. Il retourna nonchalamment à sa place, grimaçant légèrement, puis te débita tout un tas de choses sur cette femme.

« — Elle le trompe depuis un an et demi et elle est enceinte de deux ou trois semaines de cet amant. Elle ne couche plus avec son mari depuis que ce dernier a obtenu une promotion, les bijoux qu'elle porte sont les cadeaux de son mari. Son époux croit que c'est le sien car il ne se souvient plus d'un soir alors qu'il rentrait chez eux. Bien entendu, ils n'ont rien fait. Elle veut quitter son mari, mais tient à l'argent qu'il lui donne. Bref, c'est une salope qui s'est fait engrossée. Elle se sert de sa beauté pour avoir ce qu'elle désire depuis ses seize ans. »

Tu fixas ton complice sans un mot pendant quelques courtes secondes. La tête appuyée sur ta main, ton visage était teinté d'un air narquois insupportable. Tu étais ce genre de personne, Dimitri, qui ont toujours l'air de se moquer quoiqu'on dise, quoiqu'on fasse. Tu étais ce genre de personne aussi, que l'on avait envie de frapper pour leur condescendance abusive. Mais bon, je suppose que c'est ce qui faisait ce que tu étais, soit un petit con arrogant.

Un ange passa. Le silence se prolongea. Et puis, sans crier gare, tu te redressas et frappa dans tes mains. Trois fois. Avec lenteur et un sourire de diable aux lèvres. Bien que tu semblais te moquer plus qu'autre chose, il était certain que tu étais énervé que ce sang-mêlé ait fait mieux, beaucoup mieux que toi. Bien sûr, tu ne l'aurais jamais avoué.

« — Bravo, Dragon. Pas mal, pour un Bâtard. Je le reconnais, 1-0 pour toi, Sept. »

Tu regardas par la grande fenêtre derrière toi. Le soleil déclinait pas mal. L'après-midi était déjà bien entamé. Tu aurais bien voulu rester pour montrer l'étendu de ton talent à ce voleur du dimanche, mais le temps te pressait. Tu n'avais pas une vie particulièrement chargé Dimitri, mais le temps te pressait toujours, sans arrêt. Tu étais quelqu'un de pressé et de jamais ponctuel. Quel paradoxe.

« — Bien, le lézard. (Curieusement, tu avais prononcé ce surnom sans aucune méchanceté.) Je vais pas m'éterniser ici encore longtemps. Il se trouve que j'ai plein de trucs à faire. On se reverra une prochaine fois, et cette fois-ci, compte bien sur moi pour te latter la gueule. »

Tu souris en disant cela. C'était un sourire de défi enfantin. En regardant September dans les yeux, tu venais de lui faire une promesse silencieuse. Vous ne vous échangerez pas vos coordonnées, vos lieux de vies, ou n'importe quoi d'autres, mais vous vous reverrez. Tu te levas, et commença à partir, puis, tu t'arrêta en chemin et regardas par dessus ton épaule.

« — Bien sûr, tu payes le repas. »

Et tu disparus de la vue de September.


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HRP:




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Re: Un complice? C'est possible ça? | Dim 19 Avr 2015, 14:13

September voyait bien le sourire moqueur de son complice du jour, ce n'était pas difficile de voir ce dernier, vu ces révélation, il s'attendait à autre chose. Mais en le voyant comme ça. Il haussait les épaules, au final, ce mec, il s'en fichait un peu. Il était une bonne compagnie. Il ne le nierait pas, même si il voyait le dire à haute voix. Il ne fallait pas le prendre pour un type cool. Il n'avait pas l'intention de l'être. Même avec celle qui arriverait à voler son cœur, bien qu'il savait que la vie était parfois surprenante. Il entendait ce mec frapper dans ces mains avec lenteur. Il soulevait un sourcil, il se moquait de sa troche. En plus, il pouvait voir dans ses iris de la colère. Il allait lancer une pique. Comme prévu, elle sortait. Il l'écoutait que d'une oreille. Il avait gagné. Parce que son pouvoir ne laissait rien échapper, si on peut nommer ce genre de choses un pouvoir, un malédiction pour lui. Il roulait des yeux en voyant que le mage regarder le soleil. Il allait sûrement partir, bon débarras. IL n'avait pas besoin de lui toute de façon. Il confirmait son départ. Il haussait les épaules. Qu'ils se revoient ou non. Il s'en fichait. C'était juste un moment plus agréable qui s'était passé. La réalité venait reprendre son du. Il se doutait qu'il payerai, vu que ce fichu ruskoff avait qu'un bijou sur lui. Mais son butin était plus imposant, il avait largement assez. Pas de pourboire. Il était parti sans demander son reste, bien entendu , le jeune dragon n'avait rien dit, bien content d'être à nouveau seul. C'était comme ça qu'il était le mieux en fin de compte. Loin de regretter sa journée avec lui. Il balançait sa queue un peu d'ennui. Il lâchait un soupir, il avait moins que ce qu'il aurait si l'autre avait daigné payer. Il se vengerait, ça oui. Il ricanait en volant quelques bourses sans aucun scrupule. Il s'en fichait. Il courrait à sa planque. Il se laissait tomber sur le sol en riant comme un fou détachant ses cheveux blonds. Il regardait le plafond.

« Je me suis amusé, Boko.
-Tu vois que tu as besoin d'ami.
-Nope, ce bâtard me doit un repas. Je suis malin, vois-tu, Boko ?
-C'est un ami donc.
-Nope, un complice, c'est tout, c'est un enculé, un connard.
-On dirait que tu parles de toi.
-Touché, je suis flatté, le piaf. »

Il fermait les yeux. Il pourrait revendre tout ça demain à la première heure. Il posait un regard sur ses mains meurtries, pour une fois, il n'avait pas eu de pitié, il s'était senti humain. Lui qui ne l'était pas. Un vrai dragon, plutôt. Pas une espèce de mélange foireux. Pourtant, il niait pas ce qu'il avait fait à cette femme. Son sourire revenait dans sa tête. Elle avait eu des parents qui étaient là pour elle, mais elle les avait fui parce qu'il étaient différent. Sa propre différence l'avait mener presque à la fin de sa vie. Il s'endormait petit à petit. Il avait besoin de repos. Comme à chaque fois qu'il utilisait ses capacités.




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Un complice? C'est possible ça?
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