Alerte stalkeuse

Freya passait une main dans ses cheveux. C'était une façon de calmer un peu son fanatisme et sa joie d'avoir rencontrer quelqu'un comme cette jeune fille. L'air de rien,se sentir moins seule dans ce monde avait quelque chose de bénéfique. Sa passion, elle avait commune avec d'autres personnes, ces personnes qu'elle ne connaissait pas, ni voyait. Là, elle avait une personne qui comme elle aimait ces choses. Ce n'était pas que des mots sur une papier, c'était réel. L'autre demoiselle disait qu'elle avait passé un long moment sur terre. Pour l'adolescente, c'était des magazines qu'elle avait trouvé sur le sol, au départ, elle avait trouvé cela bizarre, puis elle était devenue passionnée par ces choses. IL était trop tard pour retourner en arrière. Puis elle écoutait les mots de cette jeune fille. L'air de rien, elle avait bien plus de référence qu'elle en avait. Supergirl, elle existe vraiment ? Freya voulait voir cela. Elle disait simplement ses références. Elle continuait son discours comme quoi même les personnages avait leur importance. Un peu sur le choc, elle ne disait rien. Elle écoutait tout simplement. C'était tout ce qu'elle pouvait faire. Elle marchait un peu, car c'était un peu le but de cette dame, de voyager doucement en sa compagnie. Elle parlait de choses à défendre. Elle se demandait si elle aussi elle avait quelque chose à protéger tout de même. Elle se grattait le menton, il y avait bien entendu les gens du cirque, mais est-ce que cela comptait. Elle retournait la question et avait sa réponse. Puis l'autre fille demandait si la dame était un ange. Elle se mordait doucement les lèvres. Elle semblait super contente d'en voir une. Mais la clown n'était pas si pure que ces êtres, elle le savait, de par son comportement, mais aussi par son sang Démoniaque. Elle avançait même un compliment.

-Je ne suis pas vraiment un ange, suis suis mi-ange, mi-démone. Parait que ces parents qui était respectivement l'un et l'autre. Je ne vais pas très vite avec elles. Je débute encore dans mon apprentissage du vol.

Elle essayait de ne pas fuir devant cette demoiselle sautillante, pourtant, il avait de quoi. Mais elle devait améliorer sa vie, pas la passer à fuir des choses qui au final pourrait lui être bénéfique. Elle respirait à fond, pas habitué à ce qu'elle soit avec une personne, entre Amel et Lyvion, Freya n'avait pas pris le plis des personne énergétique, malgré que June était une démon sur ressort, surnom de Amel. Elle souriait, se sentant un peu gênée par cette joie de vivre. Elle était envahissante, l'air de rien. Elle se grattait l'arrière du crâne. Elle respirait à fond.

-C'est des ailes en plumes grises, grises, comme un nuage de pluie. Un jour je volerait correctement, sans me prendre un arbre ou autre chose. Tu fabrique des choses, c'est cool. Moi je fais rire, c'est déjà pas mal. Je connais pas tout ces héros que tu as cités, je me suis un peu perdue, j'ai trouvé les magazines dans ma caravane. Sans que je l'explique.

Oh... Tu rabaissas doucement les bras.

Tu crois avoir touché quelque chose qui ne fallait pas. Tu fais une ou deux enjambés derrière toi pour pouvoir être à ses côtés. Tu avais perdu ta joie de vivre pendant cet instant, pour pouvoir mieux la regarder. Mi-Ange, mi-démon, alors? Hum... Et des plumes grises? Tu penchas lentement la tête sur le côté, pour pouvoir la détailler du regard. L'ausculter de tes yeux. Tu finis néanmoins par étirer un léger sourire.

Zyska, dans un ton plus bas - " ... Désolée pour la conclusion hâtive. J'espère pour toi que tu m'inviteras pour montrer tes progrès en matière de vol. Héhé. "

Entre sang-mêlés, il fallait s'entraider, nom des Dieux. Tu es parfois snobée par les "prout prout ma chère" , et cela te faisait à chaque fois sortir de ses gongs... D'où le fait qu'on lui évite d'aller dans la partie vente. Le nombre de fois que tu as pu faire voler les gens à cause de cela. Cela a failli te coûter ton boulot une fois, d'ailleurs. Mais là n'était pas la question. La priorité était Freya, pas tes souvenirs.

Zyska, en lui tapotant doucement le bras - " Tu sais... Je m'en fiche que tu sois une sang-mêlée ange-démon. Ce ne sera pas moi qui te jugera pour ça. Car tu es toi!" Dis-tu en posant ton index au niveau du coeur de la mi-choco. Non mais... Le coeur, c'est un peu plus haut que la poitrine, bande de banane. Retirez de suite vos idées malsaines. Tu te pointes ensuite le coeur. " Et moi je ne suis qu'un mélange entre Mage et Hybride, mais moi-même avant tout. Alors je pense venir souvent te voir pour savoir comment se passe ta journée."

Oui, c'est à partir de ce moment où tu peux considérer que cette personne est un grand plus dans ta relation sociale. D'en savoir un peu plus sur elle, tout en lui donnant le nécessaire pour construire une relation de confiance. De toute façon, tu lui as déjà dis assez de choses pour ne plus la laisser partir, comme si que rien n'y était. Puis, finalement, tu retires ta main de son bras, gardant toujours son sourire. Tu la regardes dans les yeux.

Zyska - " Si tu veux, je t'en passerai quelques uns, quand je les aurai récupérés. Tu penseras à moi quand tu les liras. Héhé. "

Voyons, tu ne voulais qu'une relation de confiance. Et tu étais prête à prêter des affaires. La cliente qu'est ton interlocutrice a une possibilité et tu comptes faire en sorte qu'elle accepte. Même si tu étais lourde, envahissante, un véritable parasite...

Mais un parasite que l'on apprécie.

Freya n'était pas aveugle, elle avait vu le changement dans le regard de cette dame. Ce n'était pas aussi innocent qu'elle pouvait le penser. Elle n'était pas au courant de ce qui se passait dans la tête de cette mage. Elle gardait tout de même le sourire, une expression bienveillante pour cette jeune fille apeurée. Elle écoutait s'excuser pour ses conclusions, elle n'avait pas demandé des excuses, alors, elle ne comprenait pas le geste de cette femme. Elle avait toujours un peu peur, mais l'incompréhension gagnait le terrain en ce moment. A qui elle parlait ? Pas une méchante, pas une personne totalement gentille, non plus. Mais Iorek disait que le bien et le mal n'était pas aussi tranché que dans ses comics. Son ours avait eu raison, encore. Elle pouvait sentir des mains lui tapoter les épaules. Elle disait s'en foutre de son sang-mêlé. Elle disait cela en montrant son cœur, un peu comme un mentor. Elle la voyait comme cela, bien qu'elle lui souhaitait pas la fin de ces gens illustres qui inspire des héros. Elle parlait de son hybridation, elle avait une partie animale, elle trouvait fascinant ce genre de personne, un peu comme la trapéziste. Elle se demandait comment il était sous forme animal, serais-ce aussi impressionnant que Kanae ? Elle ne savait pas au final. Elle souriait. Elle disait qu'elle prêterait ses comics. Elle sautait un peu sur place. Excité comme une puce.

-Cela serait trop cool, je te les rendrait, bien sûr, mais cela me permettra de connaître d'autres choses. Cela va être fun. Tu es quoi comme animal ?

Freya était curieuse, elle voulait aussi demandé à cette femme, mais elle évitait comme elle pouvait ses attaques sauvages sur sa poitrine. L'adolescente respirait à fond, bien sûr, elle trouvai ces deux files jolies, ais ce n'était que de l'appréciation, ou comme l'avait dit Lyvion, elle était attiré par les filles, purement et simplement. Elle lâchait un léger soupir. Elle gardait son rythme. Elle avait bien dit qu'elle viendrait souvent. Elle se demandait si c'était une bonne idée. Il se grattait le menton, un peu songeuse.

-Fait gaffe, il y a une malédiction qui pèse sur le cirque, moi, elle me dérange pas, parce que j'aime cet endroit, mais d'autres n'aiment pas beaucoup. Je n'ai pas très envie que tu te retrouve piégé juste pour me voir. Tu risque de m'en vouloir. Comme je cours souvent dans la ville, tu pourra me voir. Je tiens à avoir un corps en forme. C'est très naturel pour moi ce genre de choses.

Freya disait la vérité, elle courrait souvent, elle trouvait cela défoulant et permettait d'entraîner son corps à être endurant. Elle l'était, parfois, elle n'était pas seule à courir, le jongleur courrait, lui aussi. Il la regardait et partait à toute vitesse, loin d'elle heureusement. Les hommes n'était pas de très bon contacts pour elle, elle entendait parfois des rires, avaient de temps en temps des flashs, ou encore elle faisait exploser des choses. Freya ne le faisait pas exprès.

Tu voyais bien que c'était son dada, les comics. Et tant mieux.

Cela te faisait pas mal plaisir qu'elle aime bien quelque chose dont tu connaissais. Cela n'avait pas que du mauvais d'avoir vécu une bonne partie de son temps chez les humains, dirons nous. Tu ris légèrement à son comportement. Pourquoi elle avait peur des gens, vu qu'elle aussi faisait des mouvements aussi agités? C'était une question purement psychologique dont tu ne pouvais pas trop entrer dans les détails, sinon tu allais dire des inepties en la matière. C'était sérieux... Même quand Freud disait que tout était en rapport avec une pulsion sexuelle et que l'on était tous névrosé, il était sérieux. Alors tu te contentais de garder ton sourire.

Zyska, en penchant légèrement la tête - " Hum... Eternuum dit que je suis croisée Salamandre. C'est pour ça que j'ai une bonne affiliation au feu. Mais je ne peux pas me transformer pour confirmer ce fait."

C'est vrai que tu pars uniquement d'une parole d'une salamandre, qui se trouve être ton affilié. Et seulement lui, donc tu ne savais pas trop. Tu te grattes donc la joue, un peu gênée de ne pas pouvoir lui donner un peu plus de détail, à cette pauvre fille.

Cependant, en la voyant un peu plus songeuse au fait que tu viendrais souvent la voir, tu t'attendais à ce que tu te fasses gueuler dessus, comme à ton habitude. Et on te prendrait vraiment pour une Stalkeuse. Alor que c'est faux... Juste que tu apprécies les gens qui ne veulent pas te fracasser ou te faire pencher pour leur simple plaisir. T'étais le genre à être "Ni pute, ni soumise"... Ca causait des problèmes, oui. Mais en fait non, la raison était tout autre. Elle te donnait des indications pour la trouver.

Zyska, en la regardant dans les yeux, interrogative - " Une... Malédiction? Elle consiste en quoi? Vous... N'avez pas une solution pour ça?"

Et bien... Il faut quand même savoir, hein. Ppour avoir les conditions, et puis... S'intéresser aux personnes, c'était assez important, non? Alors tu te contentais de la regarder dans les yeux, attendant une réponse.

Freya n'était pas au bout de ses peines, elle savait que la jeune fille avait du quoi la rassurer comme lui faire peur. Le fait qu'elle ai choisi la première était tout de même plus reposante pour cette jeune fille. L'adolescente gardait un espoir d'en savoir plus sur sa passion dévorante pour les bande dessinés de super-héros. Elle avait ce sourire, celui qu'elle appréciait à sa juste valeur. Elle parlait de son animal, elle précisait qu'elle avait une partie animale, mais qu'elle la maîtrisait pas. Elle se sentait comme devant un super prenant conscience de ces pouvoirs. Elle voulait voir cela. La curiosité l'emportait à nouveau sur ces craintes. Pourtant ses peurs étaient nombreuses. Elle regardait la dame. Même quand elle parlait de la malédiction du cirque, la jeune n'y faisait pas plus attention que cela. Ce qui comptait pour le moment, c'était voir de quoi était capable cette demoiselle. Elle voulait la débarrasser de ce qui la retenait au cirque. Elle ne voulait pas. Elle aimait beaucoup ces gens.

-Je sais pas, mais je n'ai pas envie de quitter le cirque avec ou sans malédiction, c'est ma famille. Juste que cela nous piège en quelque sorte. On peut aller ailleurs, parler, jouer ou faire des bêtises comme Amel. Mais tu ne sais pas te transformer, je pourrai aider, tu crois, ça serait cool de voir ta forme animale, comme Kana, je parie qu'elle est belle.

Freya parlait de ces gens avec enthousiasme, c'était adorable de la voir si pleine de vie, sans peur. Juste une femme qui découvrait à nouveau le monde. Sa mémoire perdue lui donnait cette espèce d'innocence. Celle qu'elle n'aurait pas du avoir avec son passé. Elle aurait été plus méfiante sûrement avec ces derniers. Déjà qu'il n'était pas aisé de l'approcher. Elle était ce qu'elle était. Une personne qui se méfiait, mais qui pouvait accepter les gens quand elle parlait avec ces derniers, car la curiosité dans son cas était tout sauf un défaut.C'était un atout qu'elle avait pour affronter ses frayeurs. Elle avait des pouvoirs, elle pouvait être forte. Même si elle avait plus de pouvoir de super-vilain que de héros. Elle s'était demandée si cela faisait d'elle, une méchante. Mais elle avait lu un comics qui disait que ce n'était pas les pouvoir qui choisissait son camp, c'était la personne. C'est grâce à ces mots que Freya avançait.

-Tu pense que tu peux essayer, à mon avis, il faut sentir la part animale en soit. C'est comme moi avec mes ailes,je devait penser à ces dernières pour qu'elle apparaissent. Au début c'était compliqué, mais je m'y suis faite. Peut-être que cela ira pour toi.

Freya était à la limite de sauter sur place. Elle voulait voir cet animal, cette salamandre, bien que son affilié en était une aussi. Elle devait être différent de ce dernier. Après tout son ours était différent des autres. Alors pourquoi pas elle. Après tout, elle était à moitié animale. Cet animal légendaire. Cela la jeune fille l'ignorait totalement.

Elle semblait vraiment aimer le cirque.

Sortant de ses lèvres comme si c'était la meilleure chose du monde, elle nomma deux noms, qui devait sans doute être des membres de sa troupe. De la façon dont elle déclarait cela, de façon plutôt joyeuse, elle devait à la fois y tenir comme des proches... Et on aurait presque dit que la malédiction était rien du tout. On l'aurait cru.

Et pourtant, une malédiction peut revêtir l'allure d'une cage dorée. Magnifique. Tellement que l'on pouvait s'y perdre à contempler son monde. Toi, la sang-mêlée mage que tu étais, pensait que des gens du cirque était dans ce cas là. Une malédiction doit rester négative... Et ce serait plutôt surprenant si tu venais à apprendre que tout le monde était heureux dedans. Cela ne bride peut-être pas vraiment, parce qu'elle côtoie sa "famille", mais quand elle devra sortir lorsque la malédiction prend son aire d'effet... Sera t-elle du même avis?

Et puis, tu remarquas qu'elle a déclaré un compliment à ton encontre. C'était rare. En général, le compliment que tu avais, c'était "Salope" ou "Catin" ou "Sale Pute". Alors déclarer que sa partie animale peut-être magnifique... Tu ne pouvais le savoir. Tu savais à quoi ressemblait à une salamandre et... Fallait pas s'exciter hein. C'est à quatre pattes, une queue et a une tête de lézard sans en être un. Voilà. Ah oui... Et que la plus grosse mesure la longueur d'un triple décimètre. Mais ça...

Zyska, en lui mettant une tape gentilet sur son épaule, en laissant entrapercevoir de fines rougeurs, en détournant la tête,d'une voix légèrement ébranlée - "Ne dis pas ça voyons. Tu le diras quand tu l'auras vu."

Tu ne pensais pas pouvoir la faire apparaître. Tu ne savais pas si ta parentée salamandre t'avait léguer cela. Mais bon, si ça devait lui faire plaisir, tu voudras bien lui offrir aussi cette petite faveur. Après tout, tu commençais à bien l'apprécier, la pétocharde de service. Elle semblait déjà mieux s'ouvrir. Il fallait l'attendre, le début d'éclosion que menait cette interaction sociale. C'était intéressant de voir ce cycle de floraison se mettre lentement en place. Et même si tu sais que cela peut vite dégénérer, tu sens que tu peux aller à l'avant avec elle. Oui, il y avait des gens comme ça dont on n'avait pas envie de voir fleurir les relations... Et en général, tu leur foutais un pain dans la gueule avant de fuir du mieux que tu pouvais.

Finalement, tu allais peut-être lui concéder ce point, alors.

Zyska, en fermant un instant les yeux, avant de les rouvrir - " D'accord. On verra ça au moment où je te prêterai des comics, alors. Il n'y a personne de la troupe qui connait les comics? Tu devrais leur faire découvrir cela alors. C'est vraiment intéressant de pouvoir rêver avec ce genre de lecture. "

Tu en doutais, pourtant, de la véracité de cette information. Car ici, vous avez tous des super-pouvoirs. Beaucoup pourrait s'apparenter à ces personnages. A moins de dire que l'on était au même niveau que les mortels -Dont certaines personnes décrieront ce fait- , on ne pouvait pas se faire propulser ainsi. Après, tu n'en savais pas vraiment grand chose, vu que tu adorais les comics. Oui... Mais parce que tu t'identifiais à eux plus petite? Ah ça...

Tu te réavanças un peu, puis tu t'arrêtas.  Tes yeux étaient rivés devant un fleuriste.; Tu regardes du coin de l'oeil la jeune demoiselle, puis de nouveau la boutique de fleur. Tu étais comme captivée par cet endroit. Car oui... Pour toi, il y avait une autre définition du "beau" que ce que l'on pouvait penser de toi. Cela pourrait être cliché mais... Elle aimait bien les fleurs.

Zyska - " ... J'ai entendu dire que cette ville était magnifiquement fleurie. Cela te dérange si je pouvais aller prendre des fleurs? Comme ça, tu pourrais m'aiguiller sur mon choix."

Certaines, c'était la manucure, d'autre la coiffure, d'autre les vêtements... Toi c'était les fleurs. Encore une chose que la petite Freya devait faire avec.

Freya gardait son sourire, enfantin, il exprimait toute sa joie d'être avec cette demoiselle. Être avec elle avait quelque chose qu'elle ne pouvait expliquer. C'était comme si elle était une connaissance, elle n'avait pas peur, ce qui était assez rare pour elle. Elle se laissait guider par son instinct. Ce dernier lui disait de lui faire confiance. Alors qu'un plus tôt, il lui avait de la fuir. Parfois son esprit l'embrouillait. Mais l'adolescente décidait de pas s'en préoccuper. Car l'air de rien, elle pouvait parler librement, même faire des références sont qu'elle heurte un mur d'incompréhension. Elle sursautait tout de même, parce qu'elle n'avait pas l'habitude d'être touchée. Ce n'était rien. La dame disait qu'elle devait se calmer, elle aurait peut-être peur. Sûrement. Mais contrairement ce qu'on pouvait croire, la jeune fille ne reculerait pas. Vu qu'elle imposé son choix. Elle hochait la tête, se demandant comment faire pour la convaincre. Puis elle se disait que ce n'était pas vraiment facile. C'est ainsi que la jeune fille laissait tomber, pour le moment. Au pire, elle poserait la question à Iorek. Elle mettait sa main sous son menton, un peu songeuse. Elle ne savait pas grande chose de la vie, tout compte fait. La demoiselle aux cheveux doré ou presque semblait accorder sa confiance. Malgré sa force et son caractère, elle avait la méfiance en commun. Elle lui donnait même un leçon à faire. La jeune fille ne voulait pas trop approcher les gens. Mais elle devait faire des efforts. Elle le savait, plus que quiconque. Puis elle voyait que la dame reportait son attention sur les fleurs. Ne comprenant pas. La jeune fille les regardait de loin, elle ne voulait pas enclencher leur colère, bien qu'elle n'avait jamais eu rien pour le moment. Ce qui n'empêchait pas à la clown d'avoir un peu peur. Elle écoutait ses mots, elle devait aimer les fleurs, pour l'adolescente à peau chocolat c'était un peu étrange comme passion, mais elle trouvait cela joli et mignon. Ce qui la faisait rougir. Elle se mordait doucement les lèvres. Elle ne pouvait pas l'aider à choisir des fleurs, elle n'y conaissait rien, la seule qu'elle voyait régulièrement, c'est la fleur farceuse qu'elle avait malgré sa peur des gens. Elle espérait un jour l'utiliser.

« C'est que j'y connais rien en fleur. Je ne risque pas d'être une aide, mais je te dirai ce que je pense de ces plantes. C'est avant tout pour toi ces fleurs. Je trouve cette affection particulièrement mignonne. »

Freya mettait ses mains sur sa bouche, un peu gêné par ce qu'elle avait dit. Mais pourquoi s'en vouloir, après tout, elle avait dit que la vérité à cette demoiselle dont elle allait lire les comics. Ses joues étaient chaudes. Elle posait ses mains dessus, espérant les refroidir de ce geste. Ne comprenant pas ce qui lui arrivait. C'était nouveau pour elle ce genre de sensation. Elle prenait une grande respiration, puis regardait les fleurs. Toutes ces couleurs enchantèrent la métisse. Elle souriait doucement oubliant ses joues teintées légèrement, son métissage les rendant un peu moins visible que sur une peau claire. Elle donnait un certain charme à l'observation des végétaux devant ses yeux saphir. Elle tendait la main pour saisir une fleur rouge, elle regardait un moment la femme avec elle. Puis elle vit ses yeux d'un joli violet. Et laissait de côté le rouge et cherchait une fleur qui ferai ressortir ses yeux. On pourrait croire qu'elle le faisait exprès, mais il n'en était rien. Elle suivait simplement ce qui lui dictait son cœur. Elle riait doucement en sentant le vent sur sa joue, ses cheveux la chatouillaient légèrement.

« Merci de me faire confiance. Pour tes comics, mais aussi pour choisir les fleurs. Sachant que je risque de me tromper et de prendre une qui te déplaît, ou pire, une toxique pour toi. Je ne te veux aucun mal, je te le jure. »

Elle avait mis la main sur son cœur, solennelle et un peu sérieuse. Elle ne voulait être l'ennemie de quelqu'un. Mais elle savait pas comment faire pour être moins dangereuse. C'était ce qui la perturbait le plus en ce moment. Elle savait que les gens pouvait faire mal, mais si elle aussi s'y mettait, ils voudront se venger. Et elle que ferait-elle ?

Encore un deuxième compliment dans la gueule.

Franchement, pourquoi lui faire pleuvoir tant de gratitude et de qualité? Un, ça pouvait passer, elle avait l'habitude, mais deux... C'était... Mignon? Toi qui pensait que ce n'était qu'une passion comme une autre. Toi, et tes fleurs. C'est vrai qu'il y a des passions plus morbides mais quand même. Limite, on aurait dit que c'était totalement cruche, ou idiot, tu l'aurais compris, vu que les plantes, c'est fragile et bla bla bla... Mais avant d'être une brutasse, tu étais une femme qui a été, pendant longtemps, une fleur fragile, et qui le reste surement, au fond de toi...

Plutôt de t'isoler, tu as préféré t'exclamer et de taper les emmerdeurs. N'est ce pas là l'adaptation de ton propre système de fuite?

En tout cas, tu ne vis pas les rougeurs sur les joues de Freya, comme tu ne remarquas pas les tiennes qui commencèrent à s'accentuer.

Zyska, en croisant les bras, et grognant un peu - " Grumblm. Si tu le dis."

Des gens pourraient la trouver mignonne quand tu grognes, et si Freya te dit ça, tu sentiras que ce sera le début d'un très long ascenseur émotionnel. Mais l'on ne dit jamais deux sans trois, donc tu préférais ne pas te prononcer sur le fait. Tu glissas ton regard sur Freya, qui commençait déjà son investigation pour savoir quelle plante prendre. Alors tu t'avanças donc dans sa direction, pour aussi chercher.

Tu étais ce genre de personne qui aimait quelque chose, mais qui n'y connait rien dans sa passion. Dans le cas des fleurs, tu ne saurais pas vraiment laquelle était vraiment dangereuse ou toxique. Tu ne te fiais qu'à la couleur et la fragilité de cette dernière, en sachant pertinement que l'apparence ne fait pas tout. La preuve: Tu étais une petite femme fragile, de loin... Bon, de très loin. Mais au final, quand on t'abordait, on comprenait vite qu'il ne fallait pas vraiment rire avec la femme que tu étais. Tu pouvais te défendre, et frapper fort quand tu le voulais. Et viser les parties intimes aussi. C'était peut-être lâche, mais bizarrement, les gens retenaient mieux la leçon.

Tu te penchais pour regarder les fleurs en détail. Tu allais au feeling, franchement... En te saisissant lentement d'une jonquille, tu entendis Freya parler, et tu tournas la tête vers elle... Mauvaise idée.

Cette position, le vent venant balayer la chevelure de la métisse comme si Eole avait décidé de ce moment pour mettre en valeur la demoiselle, le soleil caressant la peau de cette dernière, joyeuse, comme pourrait être une main réconfortant sur la peau d'un individu. Oh par les dieux, arrêtez de la rendre folle. Ce n'est qu'une première rencontre, ne la mettez pas en valeur... Par pitié... Tiens, d'ailleurs, tu en restais un instant absorbée, ébahie par cette nouvelle définition du "beau". Comme pourrait être un vampire en voyant une personne fragile. Comme un elfe contemplant la toute puissance du sage arbre...

Oui, tu allais la revoir.

Tu secouas de nouveau la tête. Elle avait dit quoi? Ah oui... Que cela pouvait lui déplaire ou la tuer. Ahah. On a l'impression que vous êtes des chasseuses cueilleuses, hésitant à prendre des amanites tue-mouche, tiens. Tu clos doucement tes paupières, avant de décréter.

Zyska, en souriant légèrement - " Je sais que tu ne comptes pas me faire du mal. Et au pire, on demandera au fleuriste si cette plante a une quelconque propriété nocive... Et pour celle qui me déplait, cela ne me dérange pas plus que ça si c'est toi qui choisit. Je te juge sur tes goûts. J'espère que tu en as. Héhé. "

Tu reposas la fleur que tu avais en main, puis tu te relevas. Quelle idée de mettre des plantes au sol, sérieusement... Tu lèves tes bras pour pouvoir t'étirer convenablement, avant de repartir dans le fleurs, regardant l'adolescente du coin de l'oeil, en gardant toujours ce mince sourire.

Tu finis ton intervention par cette phrase, qui lui rend parfaitement la balle pour les deux compliments qu'elle t'avait lancée:

Zyska, avec timidité - " De rien. Je te fais confiance... Peureuse et magnifique petite fleur. "

Les pistils se balançaient au gré des vents, mais aussi des mouvements que faisait Freya. Elle gardait un sourire, innocent comme cette jeune fille. Elle observait les plantes avec une curiosité qui était naturelle se demandant comme se nommait certaines. Car elles les trouvaient belles ou comique. Elle aime rire et faire rie. Ce n'était pas un clown pour rien. C'était quelque chose qu'elle aimait, son travail. Après tout elle aurait pu être n'importe quoi au cirque. Même juste une artiste de l'ombre. Mais voulant calmer sa paranoïa et encourager sa curiosité, la jeune fille avait choisis la voie de l'artiste sous le chapiteau. Elle gardait son sourire et prenait un fleur violette. Elle la mit devant son amie. Car malgré tout ce qui arrivait, la peur qu'elle avait eue. Elle avait trouver agréable ce moment avec elle. Est-ce que pour autant cela faisait d'elles des amies ? Elle n'en savait rien. Elle pouvait entendre l'autre fille râler un peu. Elle riait doucement, de peur de la vexer, sait-on jamais. Elle trouvait que cela correspondait à son caractère. Elle sentait le vent faire des siennes. Elle n'était pas habitué à la fraîcheur, alors, elle frissonnait. Elle laissait le temps faire à qu'à sa tête. Elle devait s'habituer à cette météo capricieuse. Elle qui avait eu des cieux clément pendant sa vie oubliée. Elle sentait un regard sur elle, c'était que cette femme. Elle ne devait pas avoir peur. Elle ne lui voulait pas de mal, sinon, elle aurait déjà fait. Elle lui tendait innocemment la fleur, écoutant ses mots. Il est vrai, elle pouvait demander, mais elle avait peur de ce vendeur, comme tout les hommes qui croisait son chemin. La demoiselle le regardait avant de trembler. Elle devait avoir le courage de parler à un inconnu. Comme elle le faisait avec ces amis. Elle riait doucement, avant de rougir furieusement à ces compliments. Elle agitait doucement ses mains, voulant se cacher. Ce qui était un peu inutile pour le moment. Elle sentait son cœur battre si fort en elle. Elle lui donnait la fleur violette. C'était de bon cœur. Sans un mot. Elle était encore trop perturbée par les paroles de cette femme. Elle sentait ce bien-être, ce sentiment étrange. Comme son confident avait dit. Elle se sentait encore plus perdue. Elle n'arrivait pas à comprendre. Pour elle ce n'était possible. Elle respirait à fond, se calmant comme elle pouvait.

« Tiens, c'est pour toi. Elle est plus ou moins de la couleur de tes yeux. Je pense qu'elle sera bien dans des cheveux. Le orage t'ira aussi. Si je suis magnifique, tu l'est tout autant que moi... »

C'est à ce moment que son esprit décidait de faire un blocage. Elle massait ses tempes. Elle devait se remettre les idées en place. Mais elle ne regrettait pas avoir dit ces choses, l'air de rien. C'était venu tout seul, donc, il y avait un fond de vérité. Elle riait en voyant cette femme. Pour elle c'était une bonne compagnie, son esprit encore vierge découvrait à peine l'amour. Elle n'avait pas peur de cette demoiselle. Elle remarquait d'ailleurs qu'elle était plus grande. C'est là qu'elle pouvait voir à quel point, elle l'était. Pourtant d'ordinaire, la sang-mêlée se trouvait pas grande, sûrement parce que les hommes qu'elle appréciait la présence n'était pas petit. Du coup, elle voyait plus petit qu'elle. Elle papillonnait des yeux. C'était vraiment étrange pour elle. Tout cela la dépassait entièrement. Elle fronçait un peu les sourcils. De toute façon, ce n'était comme cela que cela allait l'amour. Peut-être qu'elle devait en faire l'expérience. Puis elle se disait que peut-être c'était inconcevable. Qu'elle serait punie, par ce que elle et les homme ça faisait tout sauf deux à quelques exceptions près. Que serait un règles sans ces exceptions? Rien. C'était pareil pour elle.

La pauvre petite fleur. Elle tremblait.

Peut-être était-ce du à ce vent, qui commençait à monter en intensité, et qui fouettait la peau à nue tel un fouet glacial? Tu les entendais au loin, ces claquements imaginaires. Tu frissonnes aussi. Toi qui prévoyait juste de déposer commande et partir vite fait bien fait. Et tu te retrouvais à faire du shopping avec... Celle qui te fuyait? C'est incongru comme situation, mais tu ne te plaignais pas. Elle était charmante. Non, tu préférais plutôt regarder ce que elle regardait, c'est à dire le fleuriste. Tout de suite, tu fais un va et vient entre eux. Ah... Serait-ce encore de la peur? Hum... Tu allais lui faire passer un message silencieux alors.

Tu commenças à te relever, et c'était à ce moment-là où elle, pivoine, te tendait cette fleur. Cette fleur violette, dont elle disait que cela allait avec tes yeux. Hum... Elle n'y connait rien en mode ou en art déco. Genre Valérie Damido se tirerait les cheveux en voyant les fautes de goûts extrêmes dont tu pouvais faire. Ah oui... Fallait pas qu'elle vienne chez toi. Sinon, c'était la mort.

Et tout en pensant à cela, elle te balanças un autre compliment. Bon, voyons... Le vent, maintenant elle... Quelle est le nombre de claque mentale tu dois encore prendre avant de mourir devant tant de compliments bénéfiques? Freya devait sûrement en faire un concours, pour savoir combien tu pouvais encore encaisser. Tes rougeurs, qui commencèrent déjà à partir, revenaient au galop devant la jeune femme. Lentement, tu glissas ta main gauche pour prendre soigneusement la fleur, frôlant sa main, puis tu reculas cette main en emmenant la fleur, délicatement. Tu poses tes yeux sur la fleur, pour pouvoir esquiver un instant son regard.

Zyska, après avoir examiné la fleur - " Cela ressemble à une Orchidée. J'aime beaucoup... Tu as de bons goûts Freya. Je te remercie du fond du cœur. "

Aurais-tu pensé à prendre cette fleur? Ça tu en doutais. Ou si, peut-être, mais tu aurais mis combien de temps? Bien plus qu'elle, qui a su capter la fleur qu'il fallait. Tu gardes ce mince sourire joyeux qui t'animait depuis que tu as posé ton regard sur les herbacées à fleurs. Tu inspires lentement.

Où tu en étais? Ah oui... Le vendeur, la peur. De toute façon, il fallait que tu ailles voir le vendeur pour payer. Donc... Si Freya ne se sentait pas vraiment à l'aise, ton devoir était de t'en inquiéter. Alors tu tendis ta main de libre, pour poser doucement sur une de ses mains.

Zyska, d'un ton doux - " Ne t'inquiète pas petite fleur. Je suis là... Si tu veux, je peux aller lui parler et tu attendras. "

Ce n'était qu'une proposition comme une autre. Des deux cas, elle verra comment tu traites des affaires, et cela promettait. En dernier lieu, tu glissas tes yeux violet dans les siens, étirant ton sourire.

Tant que tu seras là, tu seras garante de sa sécurité... Ton instinct décrit cette situation ainsi. Alors tu l'accompagneras dans son cycle de floraison. Pour que ce soit une belle et forte plante. Et tu espères pouvoir voir cela.