Viens, on se fait une bouffe

e me régalais, c'était toujours plus agréable de manger à plusieurs, bien que mon estomac exigeait des parts de nourriture conséquentes. Ce qui faisait fuir la plupart des gens que je fréquentais, quand ce n'était pas mon orientation sexuelle. Mah, je suis en couple, pas de risque les gars. Elle me rappelait à l'ordre pour le tutoiement. Je me grattais le cou en riant franchement. C'était sortit tout seul. Je ne retenais rien, décidément. Elle me racontait qu'elle était d'ici, une autre native de l'île, c'était cool. Au moins, elle connaissait l'île et les alentours, pas besoin de jouer les guides, bien que ce genre de chose ne dérangeait pas si fort. Mage, comme le gars de la forêt et fille d'un dieu aussi. Pas le même, mais c'était la deuxième personne que je croisait avec du sang divin dans ses veines. J'étais un peu surpris. Bien que ça expliquait sa tignasse de feu. Sans que je comprenne pourquoi, elle se mettait à dessiner. Je soulevais un sourcil, curieux. Le chat râlait à nouveau, ajoutant peu après qu'elle était en congé. Ce mot me disait vaguement quelque choses, ah oui, je vois. Je riais un peu. Elle semblait partie dans son dessin, je la laissais faire honnêtement, j'étais pas doué en dessin, je me débrouillait quand je devais faire des gâteaux, bien que cela soit un peu maladroit. Je réussirait à pâtisser. Elle me montrait un dessin d'hirondelle. Elle était était enthousiaste et me disait qu'elle pouvait faire une machine sous cette forme. Je me demandais comment cela fonctionnait. Cela avait l'air trop compliqué pour moi. Elle disait qu'avec eux j'aurais de la publicité, pourquoi pas, puis contre un repas, c'était équitable, enfin, je pense que j'y gagne plus. Ahaha. Quel drôle de personne.

-Cela à l'air compliqué, je te laisse gérer cela, tu es plus doué que moi avec ces choses. Un repas est pas suffisant, mais j'accepte. Si ça marche, je t'inviterai un jour. Tes oiseaux ressemblent à Kojiro, ça vole vraiment ?

Il va sans dire que ces questions étaient venues sur le moment, oubliant ma faim et mon repas, qui reprenait juste après comme si il s'était jamais arrêté. J'avais faim, comme d'habitude. C'était habituel. Elle dessinait bien, je souriait en regardant la future machine. C'était vraiment trop complexe pour lui. Il montrerai les machines à Logan. Il souriait en pensant à lui, mangeant plus rapidement, son repas était bien entamé, il restait tout de même assez pour tenir au moins une demi-heure ou une heure si je traînais beaucoup. Ce qui arrivait de temps à autre. J'étais fasciné, c'était donc cela une inventrice, plus fascinant que ceux que j'avais dans les disneys. Pourtant j'en aimais certains, d'autres moins. J'ai des préférences, normal. Je ne m'en voudrais pas pour cela. Je lui tendais une part de ce que je mangeais.

-Alors sers-toi aussi chez moi. Fais comme chez toi. On est entre amis ou presque maintenant, alors, pas de retenue.

Je lui souriais, c'était naturel de dire ces choses.

~Viens, on se fait une bouffe~

Atsuo avait accepté sa proposition. Rien n’aurait pu faire plus plaisir à Maxime. Lui donner l’occasion de pratiquer son métier était un paiement suffisant. Bien sûr, elle était obligée de se faire payer pour subsister décemment, mais si elle pouvait se le permettre, elle n’aurait aucun problème à travailler gratuitement. Cette opinion n’était pas partagée pas Blackjack ceci dit…

Maxime avait donc mangé un peu plus rapidement, tout en discutant avec Atsuo de tout et de rien. Leur conversation n’avait rien de bien passionnant, mais c’était très agréable de discuter avec quelqu’un qui, comme elle, n’était pas du genre à se prendre la tête.
Puis, impatiente de rentrer chez elle pour se mettre au travail, elle avait salué le lycan et avait quitté le restaurant, affilié sur l’épaule en lançant un « À demain ! » plus qu’enthousiaste.  Elle rentra ensuite chez elle et s’enferma dans son atelier où elle passa une grande partie de la soirée. Fabriquer la machine en elle-même n’était pas bien compliqué en soi puisqu’il lui suffisait de reproduire le système utilisé dans ses rouge-gorge mécaniques qui servaient de réveils matin. Seulement, étant assez perfectionniste quand ça concernait son travail, elle ajouta plusieurs modification à la machine. Elle affina la forme afin que l’oiseau soit le plus ressemblant possible à l’affilié d’Atsuo. De plus, elle voulait lui donner le même aérodynamisme que celui d’une hirondelle véritable. Enfin, elle enduisit un revêtement étanche afin que les oiseaux de métal puissent remplir leur mission même en temps de pluie.
Maxime était du genre à faire les choses bien, ou à ne pas les faire du tout.
Quand elle fut satisfaite de son prototype, elle en fabriqua cinq identiques qu’elle emballa soigneusement.
Puis elle pris une bonne douche et alla se coucher. C’est fatiguant de se creuser les méninges.

Le lendemain, à peu près à la même heure que le jour précédent, elle se rendit au restaurant, cette fois sans Blackjack dans les pattes, le matou ayant préféré rester glander à la maison.

« Salut Atsuo, c’est moi ! » lança-t-elle joyeusement en entrant dans le restaurant.

L’établissement était presque vide -encore une fois- mais il y avait un peu plus de client. Pas assez néanmoins pour que le lycan soit trop débordé pour discuter affaires avec la jeune demi-déesse.
Elle s’installa à la première table venue et déballa ses inventions sous les yeux du cuistot. Afin de lui montrer leur efficacité, elle en alluma une et lui fit une petite démonstration. Presque aussi agile qu’une vraie hirondelle, la petite machine s’envola dans un léger bruit de cliquetis et déposa dans les mains d’Atsuo une petite serviette en papier prise précédemment sur la table.
La démonstration faite, la rouquine s’employa à expliquer le fonctionnement assez basique des machines, dans un langage que même les néophytes en mécanique pouvaient comprendre facilement.
Maxime était satisfaite, elle espérait qu’il le serait aussi .

Discuter avec cette demoiselle était agréable. J'aimais parler de banalité comme cela, c'était agréable. Nous avions bien plus e communs que nous le pensions. Cela avait quelque chose de magique. Le repas se finissait même trop vite à mon goût. Elle partait en me lançant joyeusement qu'elle reviendrait demain. Je savais qu'elle allait travailler sûrement toute la nuit. Je riait un peu en voyant la vaisselle monstrueuse que j'avais faites en préparant pur moi. J'avais écouter que mon estomac. Je rougissais avant de remonter mes manches et faire ce que je devais pour que tout soit en ordre. Certaines manies de mon maître se sont transmises dans mon esprit. Je rangeais avec un sourire, sifflant avec Kojiro. Il savait que j'aimais quand on faisait cela. On était lié à la vie, à la mort. Je respirait à fond, demain serait une nouvelle journée pleines de promesses. Déjàque cette jeune fille allait lui donner ces machines. Je rentrai chez moi le cœur léger, bien sûr, j'avais une autre pensée pour Logan.
Le lendemain, je sortais du dojo avec mon sourire affiché sur mon visage, il était bien grand, signe que j'avais très bien dormi. Mes songes se sont occupé de moi toute la nuit et il me restait que des bonnes sensations sur mon esprit. Je coiffais un peu mes cheveux avant de me rendre compte que cela ne servait à rien. Je devais commencer à faire quelques croissants et du café, les clients du matin ne mangeaient pas de vrai repas, préférant la pâtisserie. Je n'étais pas un expert, mais je me débrouillait avec cet aspect de la cuisine. Elle entrait deux heures plus tard, je m'étais levé tôt pour assurer le premier service. Comme les clients mangeait sans rien de plus, il ne me restait qu'à voir les inventions. Les oiseaux mécaniques étaient beaux. Il volaient gracieusement. Elle lui donnait même une serviette, c'était pratique. Bien sûr, Kojiro, un peu jaloux, je posait à côté et pinçait mes doigts. Cela faisait mal. Elle commençait à expliquer le fonctionnement d'une manière assez basique. Mais je comprenais que la moitié. Mais je pouvais me débrouiller avec.

-C'est très bien. Je suppose qu'il se recharge avec une manivelle ou le soleil. Je n'ai pas envie qu'elles tombent en panne. Kojiro, tu sais que tu est plus joli que ces machines, ne me pince pas comme cela. Je vais finir par être blessé. Tu n'as pas envie de cela. Je le sais. Merci pour vos inventions mademoiselle. Tenez un croissant.

J'avais dis cela en saisissant une viennoiserie d'un seul geste. Elle était encore chaude. C'était agréable de voir à quel point ces choses allait lui servir, non seulement pour faire de la pub, mais aussi pour prendre les commande. Il fallait dire que j'étais seul pour le moment. A un moment, il ne faudra des serveurs, un apprenti serait cool. Mais je pouvais espérer pour en trouver de suite. Avant cela, je devais avoir un nom dans le monde de la cuisine. Mah, on verra. Le temps nous le dira.