Je m'attendais à être blessé, car je ne ne faisais pas assez attention et que le bougre fonçait pour me blesser. Heureusement, j'étais plus rapide que cet animal. Mais les grognement de ce dernier et l'odeur du félin tout prêt m'aider à garder espoir. Pas qu'il me sauverai, ça non, je savais par contre qu'il aimerait goûter à la chair du sanglier. Ses petites défenses en ivoire arrachait les herbes qui était sur son chemin. Je courrais autant que mes pattes pouvaient, et j'avais encore de l'énergie à revendre. C'était pratique que je sois pas devenu totalement sédentaire en fin de compte. Que mon estomac soit si avide de nourriture comme si je ne mangeait pas si souvent que je le montrais. Je laissais toujours cette distance antre le porc et moi. Il fatiguait u peu le gros lourdau. Tant mieux, je pouvais tenter une attaque ? Non, ce n'était pas raisonnable, mes crocs ont moins de portée que mon katana. Pourquoi je ne pouvais l'utiliser sous cette forme ? Il devait avoir un moyen de rendre utile mon arme, même sous cette forme. Ce n'était le moment d'y penser, seule ma fuite garantissait la réussite de cette chasse. Il se défendait ce sanglier. Là, je suis qu'il ne s'ennuie pas monsieur ronchon. Ahahaha, voilà quelque chose de positif dans toute cette histoire. J'avais au moins gagné sur ce plan, à défaut d'avoir eu son amitié. A mon avis c'était pas quelque chose d'habituel d'avoir de relations sociales. Mais il avait mon prénom, plus une ordre qu'un conseil. Je ne riais pas, car rire sous cette forme était juste quelque chose de pas possible et de handicapant. Il me restait plus qu'à croire en lui, c'était tout ce que je devais faire. Le reste n'avait plus d'importance. La course serait quelque chose de très fatiguant. Je serai sûrement très affamé. Mais avec tout ce que cette bête représentait, j'avais un bon espoir. Rien ne pouvait me faire plus plaisir que de manger avec appétit, une chose qu'avait compris les personnes qui me sont proches. Il avait appris à composer avec les parts de ma personnalité. Ma gourmandise était mon pêché, plus que tout autre. Ce qui m'empêchait pas d'aimer d'autres choses. Je ne me retournais pas. Confiance, c'était un mot bien lourd, j'en avais conscience. Ce n'était pas pour rien que je courais à en perdre haleine. Le moindre faux-pas conduirait à me blesser, je pense pas que Logan apprécie. Enfin on verra pour la suite. Elle serait des plus passionnante pour moi. Je voulais vivre, pour moi, pour l'avenir que me promettait des choses tristes et heureuses. La forêt défilait encore et encore. Les arbres qui se ressemblaient, mon souffle irrégulier, la langue pendante pour rafraîchir un peu la chaleur que j'accumulais petit à petit en courant. Car oui, je finissais par avoir si chaud que je pourrai presque me jeter à l'eau. Sauf que moi et l'eau, ça faisait tout sauf deux. Cela ne ferait jamais deux, d'ailleurs fallait que je tourne à un moment, car point d'eau pas loin.
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Re: Secret Recipe | Mer 08 Avr 2015, 02:55
ATSUO & OLIVER « SECRET RECIPE »
Sirius aurait été fier de moi, j'avais réussi à être presque sympathique avec quelqu'un qui m'avait " cassé les pieds " et j'avais même réussi l'exploit de faire une activité avec ce dernier sans même penser à lui déchiqueter les organes. Il y avait de quoi être fier. J'avais peine à me souvenir à combien de reprise cela avait bien pu m'arriver depuis les dernières années ... pas beaucoup, en tout cas. Un grognement monta de ma gorge alors que je continuais de suivre les joyeux lurons. Non, plus sérieusement, il fallait qu'on se bouge sans quoi le sanglier réussirait à nous vaincre et .... atsuo aurait probablement très mal, mon orgueil aussi. Améthyste avait contourné la bête, comme nous le faisions à chaque chasse. Cependant, habituellement, notre proie n'était pas en fuite, en même temps je pouvais comprendre. Il courait pour sa vie, cela a de quoi motiver quand même. Je poussai l'adrénaline de mon corps au tapis en forçant encore sur mes pattes pour aller rapidement et être synchronisé avec ma liée - ce que nous étions la plupart du temps. Puis soudainement, j'entendis le cours d'eau qui s'approchait à grande vitesse. En fait, c'était nous qui fonçait droit dessus sans en prendre réellement conscience. Je communiquai mentalement avec la panthère qui suivait le moindre changement de rythme de mes pas pour attaquer, oui, parce qu'il le fallait bien si l'on voulait croquet dans la chair tendre et juteuse de l'animal pourchassé.
Je m'élançai dans les airs alors qu'Améthyste plongea vers le sol afin de capturer le sanglier pendant que j'achèverais ses souffrances. J'eus l'impression de planer dans les airs durant plusieurs secondes avant de finalement m'abattre sur notre proie et de lui déchiqueter la nuque à même mes dents afin d'être plus rapide, moins cruel, moins tordu. Mon cœur battait la chamade et mes poumons se vidaient aussi rapidement que je tentais de les remplir d'oxygène. Je m'assois sur mes pattes arrières en contempler la bête tandis qu'Améthyste s'étendait à mes pieds.
« OLIVER ▬ Bien joué, lançais-je au loup qui s'était finalement arrêté de courir. »
Nous avions eu une belle prise, mais je n'osas pas m'approcher en premier, c'était mal poli. Eh bien, depuis quand me souciais-je de la politesse ? Ce devait être la politesse du code animal, oui, c'était probablement ça. Je ne pouvais m'empêcher d'observer l'homme-loup qui n'était pas bien loin en me demandant pourquoi est-ce que je m'étais lié avec lui plutôt qu'avec n'importe qui d'autre. Son côté hybride avait-il joué un rôle sur mon humeur massacrante ? Peut-être bien. Je grognai avant de m'approcher de la bête qui ne respirait plus en me léchant les babines, parce que mine de rien, j'avais vraiment hâte de me nourrir, d'une partie de sa chair. Je fis un mouvement de la tête qui incitait explicitement atsuo à se nourrir en premier.
Le point d'eau me faisait peur, c'était aussi simple que ça. Je sentais déjà mon corps me dire de freiner avant d'y parvenir. Mon aquaphobie remontant dans ma gorge. Je courrai, jusqu'à entendre un bruit sourd. C'était une chute, celle de cet animal. Je trottinais un peu épuisé par cette course folle. Sans éprouvé quoique ce soit pour l'animal, je voyais sa mise à mort comme le départ de notre futur repas. J'avais fait de mon mieux utilisant ma rapidité de loup our garder une distance entre nous. Bien entendu, on pouvait voir ma bonne humeur en remarquant que ma queue remuait comme celle d'un lointain cousin. Il m'avait félicité, je n'avais rien demandé, mais ça me rendait l'homme le plus heureux du monde. Même si il fallait l'avouer,à d'autres moments, j'étais encore mieux, mais cela tenait à du domaine du privé, c'était loin d'une partie de chasse. L'adrénaline et la peur, c'est quelque chose que j'aimais malgré moi. Je le regardais, il semblait attendre que je me serve. Je penchais un peu la tête. Je comprenais pas trop ce principe, je l'avais que peu pratiqué de ma vie en fin de compte. Je m'approchais de la créature, son odeur particulière embaumait les environs.
« Merci, même si je n'ai fait que courir comme un lâche. Mange aussi. Il bien assez épais pour qu'on puisse être à plusieurs dessus. Je vois qu'il te tente. Ne te retiens pas. »
Ce que je disais pas, c'est que si commençais, j'aurais tout le mal du monde à m'arrêter, j'avais un appétit à la hauteur de mon animal. Il valait mieux pour lui de se restaurer avant ou même temps que moi. C'était aussi un manière de partager ce qu'on avait attrapé, son sang chaud arrivait à ma gorge, en tant que carnivore, j'étais satisfait de goûter du sanglier fraîchement chassé. Cela valait tout l'or du monde. Je mordais avec conviction, les muscles solides de la bête, il en resterait rien, ça je peux le dire. Nos forces additionnées avait tout fait penché dans la balance. Je continuais à mordre encore et encore. Sentir encore la vie s'échapper de ce corps. Avoir les babines écarlates par la seule présence du sang. C'est là que j'appréciais la noirceur de mon loup. Bien que j'aurais du mal à expliquer le goût du sang. Je n'étais pas vampire. J'appréciais sa présence dans notre repas, mais c'était pas la chose que je préférait, je préférait sentir sur mon palais, le goût subtil de la viande encore à température corporelle. Meilleur qu'une cuisson, j'aimais la viande crue, mais généralement, je la cuisinais, là n'était le moment de montrer mes talents culinaires. Le moment était au festin. Le sanglier était sans aucune doute une viande plein de saveur, comme c'était un opportuniste, son goût était toujours pareil sans l'être aux autres. A l'inverse d'une vache. Mon côté cuistot ressortait, s'en était comique, je riais intérieurement avant de prendre une pose pour respirer. Je mangeais sans me préoccuper de mon souffle, je n'écoutais que mon estomac qui me disait d'en prendre encore.
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Re: Secret Recipe | Jeu 09 Avr 2015, 15:17
ATSUO & OLIVER « SECRET RECIPE »
J'avais envie de plonger mon museau dans la plaie saignante que je lui avais fait, je sentais encore son sang chaud dans ma bouche, je grognai en observant ma proie qui ne bougeais pas d'un pouce. Le jeune loup revint dans notre direction, je lui offris même de prendre la première bouchée de ce délicieux repas - parce que sans lui, je ne l'aurais surement pas eu aussi facilement - en guise de politesse. Améthyste me félicita en télépathie, puis vint frotter son corps contre le mien comme elle avait l'habitude de faire : elle m'avait déjà dit qu'elle me préférait sous cette forme, on se demande bien pourquoi. L'odeur du sang du sanglier allait me rendre fou si je ne me nourrissais pas bientôt, je voulais juste qu'il se décide à manger, ce qu'il ne fit pas. Il ne tenta aucun mouvement en direction de notre proie et continua de m'observer, si au moins il disait quelque chose, que l'on puisse manger, que ma soif arrête de me comprimer le cerveau, que la rage se calme afin d'éviter un massacre, afin d'éviter une tuerie. Il s'approcha donc doucement de l'animal étendu sur le flanc en m'observant, je ne savais pas à quoi il jouait, ou même s'il pensait que j'allais l'attaquer par-derrière : jamais après une aussi bonne chasse. J'ai de l'honneur, moi, quelques fois.
« ATSUO ▬ Merci, même si je n'ai fait que courir comme un lâche. Mange aussi. Il bien assez épais pour qu'on puisse être à plusieurs dessus. Je vois qu'il te tente. Ne te retiens pas. »
Il s'approcha à nouveau de l'animal et je fis de même de mon côté, j'arrachai un gros morceau de viande que j'allais porter à mon amie qui attendait sagement plus loin : elle savait qu'il ne fallait jamais m'enlever mon morceau du butin, elle en avait pris cher la seule fois où elle avait tenté le coup. Je ne suis pas toujours gentil avec elle, mais elle m'aime quand même : en vrai, je pense qu'elle est aussi dingue que je le suis. Je l'observe quelques secondes dévorer le morceau de chair avant de retourner vers notre repas principal. L'odeur particulièrement cuivré du sang flottait dans les airs, de quoi alerter tous les vampires du coin, puis celle de la viande apparaissait plus discrète : c'est qu'on ne l'avait pas manqué celui-là. Je commençai à me nourrir, le sang glissait sur ma langue avec douceur, puis je constatai que les animaux n'avaient pas la même texture de sang que les humains : elles s'y rapprochaient beaucoup, mais pas tout à fait pareil. Je mangeai avec appétit en nourrissant de temps à autre mon amie qui s'était approché pour avoir sa part - elle avait participé après tout - du butin. Du bruit attira mon attention derrière et l'agitation de ta liée me fit remonter la tête de mon repas. Si c'était vraiment ce que je pensais, nous étions cuits, réellement. Quelques têtes apparurent au loin, ils approchaient rapidement, cette bande de sanglier voulaient vraiment notre peau et ils semblaient rapides et plus gros que celui que nous venions d'abattre. Je fis un signe au loup qui sembla avoir déjà remarqué avant de commencer à courir dans une direction quelconque accompagné d'Améthyste, je sentais le loup derrière nous. En vrai, on n'aurait jamais été capable d'affronter tous ses sangliers là, on se serait fait défoncer et seule la fuite pourrait nous sauver. Alors, cours, Atsuo, cours !
Je savais que cette odeur de sang était transporté par les vents. Je sentais que la situation pouvait basculer, si ce n'était pas cet homme qui la ferai basculer, la nature s'en chargerait. Je mangeais, mon esprit était juste concentré à manger sa part du butin sans me préoccuper des deux félins. C'était un peu égoïste, mais mon loup avait si faim, comme d'habitude, que le reste n'avait pas d'importance, tout ce qui comptait, c'était de remplir mon estomac. Des grognement se faisait entendre. Je me sentais pas du tout la suite de cette histoire. J'avais à peine regagner un peu d'énergie. Pas assez pour courir tout le reste de la journée. Un repos serait nécessaire, ainsi qu'un énorme repas digne de mon estomac. Rien ne m'indiquait que je l'aurai en fuyant. Je relevais le museau et je les voyais avant de me tourner vers lui. Je me demandais bien pourquoi il exigeaient vengeance en poussant des grognement. Il devait être sûrement le chef de la horde de ces porcidés. Pas le temps de réfléchir plus qu'il le faiut au signe du Léopard, je me mettais à courir à nouveau, mes pattes un peu épuisées ne tiendrait pas aussi longtemps que la fois précédente. Il fallait être main et utiliser mes pouvoir pour me rendre in détectable, avec sa vitesse, il pouvait les semer, avec mon pouvoir, je pouvais entendre qu'il finissent de foncer droit sur nous en les observant dans ma cachette. Fallait-il que j'en trouve une. J'étais surveillé de près par le groupe de ces animaux si particulier. Je n'étais pas Astérix, je n'avais pas de potion magique. Bien que je préférai Disney, j'avais jeté un œil sur les autres fils mignons que je pourrai voir en compagnie de Logan un jour. Je ne voulais pas être blessé, je devais le revoir en pleine forme. Cette idée me faisait bouger plus vite. Je n'avais qu'un but me trouver un abri ou un endroit hors de la colère qui les animait. Si je les faisait foncer dans un arbre solide, on pourrait diminuer l'esclandre qui nous courrait après. Il fallait être plus agile. J'étais qu'un loup-garou, je n'avais pas l'agilité d'un elfe ou une fée, mais je me débrouillait dans la forêt qui était mon élément. Il suffisait de montrer ma supériorité sur ce terrain. Je continuais ma course, la langue légèrement pendante. Être un loup n'avait pas que des avantage et ce genre de choses entait une. Le corps bouillant, presque fiévreux, et seule la langue pendante pour tenter de le rafraîchir. Courir, je courais. Sans m'arrêter, et pourtant mes muscles se faisaient douloureux, je surmontais cette douleur, pour ma survie. Je sentais une rage monter en moi. Je grognais sur les sangliers.
« C'était nous ou les chasseurs. »
J'étais épuisé, je disais ces mots le souffle court, la voix qui tremblait un peu. Je voulais en finir avec cette course. Je savais qu'on serait pas sauvé par ces mots. J'aurai essayé. C'était tout ce qui comptait.
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Re: Secret Recipe | Jeu 09 Avr 2015, 20:46
ATSUO & OLIVER « SECRET RECIPE »
Je devais trouver une solution ou ses bougres pourraient s'en prendre à nous, sincèrement, ce n'était pas plaisant de se faire chasser. J'eus un sourire sarcastique en me disant que ce devait être exactement ce que le sanglier avait ressentis alors que nous étions trois contre sa personne. Je savais que nous devions courir encore un peu, un peu, mais notre compagnon de chasse devait commencer à être épuisé et je pouvais très bien le comprendre, il avait déjà passé quelques minutes à courir devant la bête que nous avions tué, maintenant, c'était un troupeau de ces bestioles qui étaient derrière nous. Nous étions les proies, d'une vengeance qu'ils n'auraient pas la chance de savourer. Il fallait trouver une ruse pour s'échapper au regard de ces bestioles, ils devaient forcément avoir un point faible. Je restai au centre de notre groupe alors que nous courrions à en perdre le souffle, il n'en faudrait pas beaucoup pour nous essouffler et nos pourchassant ne semblaient pas avoir envie de se fatiguer.
« ATSUO ▬ C'était nous ou les chasseurs. » « OLIVER ▬ Oui, eh bien .... Ça a changé. »
Je chargeai ma liée de s'occuper du loup si ce dernier n'arrivait plus à suivre la course et piquai un sprint vers la gauche en emportant quelques sangliers avec moi. J'ai l'impression que c'est plus à moi qu'ils en veulent, mais la moitié avaient continué de courser le duo. D'accord, mon idée avait plus ou moins bien fonctionné, mais bientôt, nous arriverions au cours d'eau et on n'aurait pas le choix de s'arrêter : parce qu'il était hors de question que j'aie patauger dans la rivière. Quoi que. Le duo allait en direction de cette dernière, Améthyste pourrait facilement sauter par-dessus cette dernière, le loup peut-être pas, mais il devait y avoir une solution plus simple. Je grognai et redoublai d'intensité, de rapidité afin de semer ceux qui trottinaient derrière moi.
« OLIVER ▬ La rivière, vous n'avez qu'à passer par-dessus. » « AMÉTHYSTE ▬ Je ne veux pas me mouiller.» « OLIVER ▬ Ne fais pas la mauviette, putain ! »
L'once guida le loup jusqu'à ladite rivière en espérant qu'il soit capable de la suivre, ils seraient enfin débarrassés des quelques sangliers qui suivaient toujours assez près malgré leur rapidité. Ils allaient forcément s'épuiser. Je commençais à voir ma liée et le loup alors que je longeais la rivière, j'espérais tellement qu'il soit en mesure de sauter aussi loin. J'observai le cours d'eau en serrant les dents, se serait serré pour l'animal. Il n'y arriverait peut-être pas. Je couru encore plus rapidement en espérant arriver assez tôt pour l'aider. Je passai à côté des sangliers qui coursaient - ma foie - anormalement vite, puis arrivai à nouveau derrière le duo. Je voyais le cours d'eau s'approcher dangereusement et le loup commençait à ralentir - pour je-ne-sais-quelle-raison - et ça me stressait davantage. Je lui poussai dans le cul en le forçant à ne pas ralentir, je le prendrais sur mon épaule s'il le fallait, mais tout ceci commençait à être difficile sur le plan physique, j'allais devoir m'arrêter. Bientôt, mais pas maintenant. Je le forçai à donner un ultime effort pour accélérer en lui disant de me faire confiance. La rivière n'était pas complètement gelée, mais pas complètement fondu à cette saison. Je m'élançai sur cette dernière en l'entendant craquer dans mon dos, j'étais le dernier derrière et lorsque les sangliers passèrent dessus, la glace céda sous eux et commença à craquer en nous dépassant, il fallait aller plus rapidement. Je donnai une poussée sur le loup qui tomba - mais glissa jusqu'à l'autre côté de la rivière. Il était saint et sauf. Moi, je m'enfonçai dans l'eau, elle était froide, gelée. J'avais eu chaud et maintenant j'étais frigorifié. J'allais mourir ? Comme ça ? En voulant sauver quelqu'un ? Putain de vie. Je grognai sur Améthyste quand elle tenta de revenir sur ses pas, il était hors de question qu'elle bouge. J'étais chanceux. La glace n'avait pas cédé sous le devant de mon corps et mes pattes griffus étaient bien attachés à cette dernière. Si je ne bougeais pas de là, je pourrais peut-être survivre. Le félin qui se trouvait être mon affilié disparut, elle allait sans doute chercher le sac qu'elle avait dû laisser plus loin. Maintenant, il fallait seulement survivre.
Je fermai les yeux et constatai que ma transformation opérait tranquillement, mes jambes étaient maintenant bien là. Si elle ne revenait pas avant que mon corps soit nus, j'allais crever d'hypothermie. Pourquoi il bouge pas, lui ?
Pas la rivière, par pitié, pas la rivière, pourtant, on s'en approchait dangereusement. Je sentais une boule de nerf se former dans ma gorge. Je n'étais pas encore prêt pour ce genre de choses. C'était encore trop tôt pour que je tente de passer par là. Je ne savais pas nager en plus. Il parlait en disant que nos rôles étaient inversés. Dans le genre poursuite, Tom et Jerry sont plus inventifs que ces bêtes difformes et bonne à manger. Il fallait bien qu'elles ont quelque chose de positif. Bien entendu, le premier endroit où il pensé fuir, c'était celui que je redoutais tant. Je couinais, ne voulant pas y aller. Comme un enfant, j'étais figé tel une statue. Il s'engueulait avec son affilié et les sanglier était si proche de moi que je pouvais sentir sur souffle putride sur mes poils. Ce même lié qui me guidait, mais je ne bougeais pas, je ne pouvais pas y aller. J'avais même mis ma queue entre mes pattes. Je ne pouvais pas le faire. C'était trop tôt. Je sentais que je n'allais pas assez vite pour lui. Je savais que je risquais de me faire tuer. Je devais traversé la rivière gelée. Je marchais sur la glace, comme la dernière fois, elle craquais un peu sous mon poids. Je fermais les yeux. Je me préparais à mourir en cet instant. Je marchais pour sauver ma peau. Je voulais pas être ici. Je voulais être loin. Je tremblais de tout mon être. Je sentais quelque chose mon pousser, je couinais avant de tomber sur la terre. J'étais rassuré d'être enfin sur la terre. Je gardais les yeux fermé. J'étais pas capable de faire un pas de plus, ni de bouger. Je tremblais, pleurnichant un peu. Je ravalais mes larmes pour voir ce qui m'avait poussé. C'était lui. Pourquoi avait-il fait ça ? Je n'étais pas son ami, juste un compagnon de chasse, rien de plus. Je le voyais en difficulté, je ne pouvais pas le sauver.
« Lutte, bon sang. Je ne veux pas te perdre toi aussi te laisse pas avoir par l'eau. Luette, bordel. Je ne peux pas, je ne sais pas nager... Ne te laisse pas, vit, je ne veux pas encore être responsable d'un disparition. Sauvez-le. »
Paniqué, je tournais en rond sur la terre, un griffe sur la glace et ma peur me faisait couiner. C'était trop pour moi je devais trouver une solution. Une branche. Je regardais autour de moi et saisissait une entre mes crocs et la tendais vers lui, mais elle était trop courte. Elle était pas assez longue, je devais aller. Mais un patte et je me retrouvais à manquer de souffle de suffoquer sans que je sois dans l'eau. Que disais encore Logan sur l'eau. Elle est ton amie. Elle allait encore me voler quelqu'un, que quelqu'un lui vienne en aide. Je pouvais plus. Je hurlais comme le loup que je suis.
« A l'aide ! »
Mon hurlement était digne de 'animal que je suis. Je retournais à tourner sans approcher la rivière. La traverser était déjà un effort insurmontable.
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word-spacing: 2pt; letter-spacing: -1pt; | Jeu 09 Avr 2015, 21:54
ATSUO & OLIVER
J'avais sentit la glace craquer derrière nous, j'avais entendu la dernière couche d'eau dure tomber, j'avais sentit l'eau fraiche me caresser les pattes. Nous étions trop lourds tous les trois pour qu'elle puisse supporter notre poids, puis les sangliers arrivèrent et firent complètement exploser ce qui restait de glace solide derrière nous. Je poussai avec toute la force qu'il me restait contre le derrière du loup, nous n'allions pas être deux à mourir de froid. Je m'agrippai avec toute la force qu'il me restait alors qu'Améthyste allait chercher le sac. Si j'avais été en mesure de le faire, j'aurais croisé les doigts afin qu'il ne soit pas caché trop loin. Je l'entendais dans ma tête me supplier de m'accrocher, puis mon corps commençait à se départir de sa fourrure, je sentais mes jambes s'allonger. Je sentais mon dos se dénuder et je commençais à grelotter, mon corps le faisait sans que je puisse me retenir. Je regrettais maintenant d'avoir décidé de chasser. Nos ennemis s'étaient fait prendre par le courant de la rivière et nous étions maintenant seuls tous les deux alors qu'il tournait en rond comme s'il ne savait pas quoi faire. S'il venait à ma rescousse, il ferait céder la glace sous son poids et s'il restait là, je ne savais pas quoi dire de ma vie. Je n'arrivais pas à croire que j'étais aussi faible pour mourir à cause d'une putain d'attaque de sangliers. Je me rendais compte qu'il me fallait m'entraîner encore avant d'espérer aller vaincre la vampire qui m'avait transformé, je devais absolument la battre, je ne pouvais pas mourir aussi facilement, aussi lâchement. Je ne voulais pas mourir. Je donnai des coups de pied dans l'eau gelée en espérant réussir à grimper sur la glace qui supportait déjà le haut de mon corps - qui était devenu humain entre temps - mais je doutais qu'elle tolère le poids entier de ma personne. Améthyste arriva au même moment, elle n'avait plus qu'à me lancer la corde que nous avions toujours dans ce sac fourre-tout. Du moins, il me semblait que nous en avions une. J'observais mes bras se transformer très tranquillement alors que ma liée se battait avec le sac de sport pour réussir à sortir la corde de là. Je perdis l'emprise que mes griffes avaient sur la surface gelée, puis je sentis mon corps s'enfoncer dans l'eau. J'étais gelé, je ne pouvais pas vaincre sur le courant qui semblait vouloir m'emporter plus loin. Je me retenais toujours au bord avec mes doigts humains sans réussir à m'agripper. Je sentais ma peau se frigorifier au fur et à mesure que le temps passait, j'avais l'impression que le temps passait rapidement, comme si j'avais passé des dizaines de minutes sous l'eau alors que cela ne devait faire que quelques secondes. Une corde tomba dans l'eau et je réussis à l'attraper avec mes deux mains, ce qui me força à lâcher la glace. Ils devaient user du peu de force qu'ils leurs restaient pour me sortir de là, sinon je serais mort.
Je commençais à voir des tâches noires se dessiner devant mes yeux alors qu'une force hors du commun me glissait hors de l'eau - même si la glace cédait sous mon poids - en réussissait à me faire monter sur la terre ferme. Je respirai enfin une longue goulée d'air pur qui me fit étouffer, mon corps m'élançait, est-ce qu'un léopard peut mourir de froid ? Peut-être pas, mais un humain le peut par contre. Je sentis une couverture se tirer sur moi et je fus incapable de la placer, mes bras refusaient de m'obéir. Nous étions vraiment dans la merde, je devais me réchauffer, je ne voulais pas finir ma vie en homme tronc.
« OLIVER ▬ Il .... Il fait froid .... Non ? »
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Re: Secret Recipe | Ven 10 Avr 2015, 08:03
Je tournais dans l'espoir de trouver une solution pour lui. J'avais même oublié la fatigue, la panique me faisait bougé. Je devais l'aider, l'eau allait encore me voler quelqu'un, ça je ne pourrait jamais l'oublier. Le félin lié à cet homme prenait la corde. Je tenais un bout, car je voulais le sauver en tenant simplement cette corde. Ce n'était sûrement pas grand chose. Mais je pouvais au moins faire ça.Pour ne pas le perdre. Il n'était pourtant pas un ami. Je n'avais pas envie d'être responsable de sa disparation, il avait sûrement des gens qui comptait sur lui. Je regardais la lié lutter contre son rejet de l'eau, elle n'en avait sûrement pas aussi peur que moi. Il sombrait, je tenais entre mes crocs la corde, j'avais peur, j'espérais encore le sauver en tenant simplement la corde. Je tirais quand il s’accrochait à cette dernière, je voulais le sortir de cet eau gelé, comme celle qui... Mah tout irait bien respire un grand coup, ça ira. Je tirais avec force et il se trouvait après un moment de lutte sur la terre ferme. Je fouillais le sac et mettais la couverture sur lui. Il fallait faire un feu. Le loup n'aimait pas trop cette idée, mais je devais l'aider. Je prenais des branches avant de remarquer que sans briquet ou qu'en forme animale, je ne pourrait pas grand chose. Kojiro devait m'avoir entendu. Je ressemblait des branches en voyant bien qu'il se réchauffait pas, je pourrait aller contre lui, mais pas sûr qu'il apprécie. Il ne restait plus qu'à attendre un meca-kojiro s'approchait de moi avec un sac. Mon oiseau est malin, je retrouvais des vêtements car malheureusement chaque transformation habillé déchirait mes vêtements. Je prenais un briquet et j'allumais le feu avant de voir voir de l'oiseau mécanique avait pris la place de mon affilié sur mon épaule, c'était vraiment étrange.
« Maintenant, ça devrait aller. Réchauffe-toi avec ce feu. Ne te laisse pas avoir par le froid. »
Je plaçais correctement la couverture sur lui, c'était plus pratique d'être humain pour le faire. Je devais le sauver, quand bien même je n'aurai rien en retour, je demandais rien de toute façon, juste que sa vie soit sauve. Je n'avais pas besoin de culpabilité en plus de ma phobie de l'eau. Je devais faire de mon mieux pour pas que ça arrive, j'avais sauvé quelqu'un, je n'avais pas fait grand chose, mais j'avais contribué à faire que cet homme était en vie. Il pouvait être un criminel que je m'en fichais, pour moi, il est quelqu'un qui m'as aidé et qui a chassé avec moi. Je surveillait le feu en ajoutant quelques branches mortes pour ne pas qu'il s'éteigne. On pouvait entendre certaines branches craqués avant d'être carbonisée par les flammes. Je devais veiller à ce qu'il se réchauffe. Je souriais un peu, sentant la chaleur du feu être de trop pour moi. J'avais loin d'avoir froid. Même si mes vêtement n'étais pas épais. Compte tenu de la force de l'oiseau mécanique de Ginger, j'étais content d'avoir des vêtements et quelques objets.
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Re: Secret Recipe | Ven 10 Avr 2015, 14:07
ATSUO & OLIVER
Je sentis mon corps se faire aspirer hors de l'eau, j'étais conscient que si je lâchais cette foutu corde, j'allais m'enfoncer dans la rivière glacée et que je n'en sortirais pas en vie. Même pas sûr qu'ils retrouveraient mon corps avant la déglacée de la rivière. Je fermai les yeux, bien que je sache que c'était une très mauvaise idée et le sommeil sembla s'offrir à moi comme une option dangereuse : je ne devais pas dormir. J'ouvris alors les yeux en sentant mon corps glisser sur une surface plus dure que la glace et beaucoup moins froide que cette dernière, je savais que j'étais sur la terre ferme. J'étais sauvé. J'observai l'arbre qui était au-dessus de nous en sentant une couverture légère s'étendre sur mon corps frigorifié. Du coin de l'oeil, en quelques minutes seulement, un feu s'alluma sans que j'aie réellement conscience de ce qui venait de se passer. Je réfléchissais aux raisons du pourquoi j'avais réellement voulu survivre. James, il n'aurait pas toléré de me perdre même si je suis devenu un haricot pas de cerveau. J'avais toujours une vengeance à accomplir afin qu'elle ne retente plus jamais le petit manège qu'elle avait fait avec moi. Emma, je lui devais beaucoup d'excuse, parce qu'elle avait toujours été là pour moi quand même bien je l'ai repoussé des dizaines de fois. Juliette. Je l'aimais de tout mon coeur bien que ma tête se refuse à l'idée d'aimer de nouveau, si je survivais assez longtemps pour accomplir ma « mission » je pourrai ensuite l'aimer, je voulais y croire, vraiment. Améthyste vint s'étendre à côté de la couverture en collant son corps le plus possible au mien afin de me transmettre sa chaleur corporelle, cette femme ne vivrait plus sans moi. Je ne suis pas certains qu'elle se laisserait mourir volontairement, mais elle ne se battrait plus autant, ça j'en suis certain. Un sourire apparût discrètement sur mes lèvres alors que ma langue humidifia ces dernières : je crois que je manquerais à quelques personnes si je venais à rendre l'âme, c'était une pensée assez gratifiante au fond.
« ATSUO ▬ Maintenant, ça devrait aller. Réchauffe-toi avec ce feu. Ne te laisse pas avoir par le froid. »
J’acquiesçai doucement afin de ne pas m'étirer les muscles qui devaient être sous le choc, je ne devais faire aucun mouvement brusque sans quoi mon corps réagirait. Je commençais déjà à sentir la chaleur revenir à mon corps, ce qui était assez bon signe. Je ne bougeai pas de cette position durant plusieurs minutes, voir même une dizaine avant de prendre une profonde inspiration et de relâcher tout l'air que mes poumons contenaient.
« OLIVER ▬ Je crois que je pourrais marcher, mais hors de question que je me transforme pour rentrer et je n'ai plus de fringues. »
Je me frappai la tête psychologiquement en même temps que ma liée se moquait de moi dans ma tête. Elle n'était vraiment pas gentille de se moquer de la sorte. J'allais devoir rentrer à l'appartement et expliquer pourquoi je me baladais vêtus d'une couverture ? Ça risquait d'être amusant au fond. Je repoussai cette dernière en m'assoyant seul comme un grand, ma tête tournait un peu, mais je ne voyais plus de tâches noires danser devant mon regard.
« OLIVER ▬ J'aurai probablement besoin d'un appuie, est-ce que ça te dérangerais de .... ? »
Je n'osai pas terminer ma phrase. C'était puéril, mais cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas demandé quelque chose à quelqu'un, considérant les humains comme indigne de ma confiance. Étais-je maintenant en train de changer ? Je n'en savais rien, mais je commençais à trouver mon comportement assez étrange.