Ces rues, j'avais une impression de déjà-vu, j'y devais y avoir passé une soirée que j'avais oublié à cet endroit. Je frissonnais, ce n'était pas très agréable comme sensation, mais on s'y faisais, je devais passer par là, pour récupérer un ingrédient que je cherchais depuis un moment, pour le tester. Je me demandais bien pourquoi tant de monde glorifiait cette chose. Du caviar, pour les truffes, j'en trouvait parfis en forêt, pour cela je pouvais remercier mon flair de loup. J'avançais dans les rues, je savais qu'il y avait un marché noir, je venais pas pour de la drogue , mais pour des ingrédients, faisant gaffe à ce que mon argent ne soit pas volé, c'était l'argent durement gagné à la sœur de mon front. Bien que je pouvais me débrouiller sans cette chose qu'était l'argent. Je lâchais un petit soupir, m'aidant de mon odorat pour trouver mon chemin. Ce n'était pas très évident, car les coins étaient saturé d'odeurs mélangées, je me demandait même comme des gens pouvaient vivre dans un endroit si puant. C'était un mélange d'alcools, de vomi, de sang, de drogue, de chair en décomposition. J'allais finir par devenir fou à cause de ces odeurs. C'est là que je trouvai le marché noir, au détour d'un chemin. Je regardai les commerçant content d'avoir un type comme moi. C'était agréable à voir. Tous ces sourires, bien qu'à mon avis, il étaient là pour me tromper, mah, ce n'est pas très grave ? Je m'avançais dans cet endroit, il sentais bien sûr encore l'alcool, mais pas le vomi, par contre la drogue était plus présente. Mon instinct de loup me faisait gronder, je ne toucherait pas à cette chose. Ce n'était pas pour moi. Tant qu'on me forçait pas à prendre, tout irait bien, je n'arrivai pas me souvenir pourquoi j'avais éviter cet endroit, mais j'avais e mémoire un drôle de mec. Je haussais les épaules. Je devais trouver ce que je cherchai, que ferais-je pas pour mes clients. C'était difficile de savoir au final. Je parcourai le marché, sans trouver, puis une touffe blanche attirait mon attention, bien que mon instinct criait que je ne devais pas m'approcher de cet homme, je me dirigeais vers lui. C'est là que je pouvais voir parmi toutes ces cochonneries, ce que je cherchait, il n'était pas le seul ingrédient que je cherchais, mais c'était un bon départ. Je souriais. Je devais ma trouvaille à ce garçon. Il allait me coûter cher, mais bon, c'était le seul moyen d'en avoir. Naturellement je pouvais pas y substituer. Pourtant j'avais testé, sans succès, certains clients sont difficiles. Heureusement, j'étais économe, vu que je chassais, pour mon plaisir, cela défoulait et aussi pour avoir de la viande fraîche.
-Merci, grâce à toi, j'ai trouvé une chose que je cherchais. Tes cheveux sont remarquable dans toute ces foules, comme c'est enfermé dans la boite, je pouvais pas le sentir de loin. Bonjour, je suis Atsuo Kazuki, cuisinier. Cela fit plaisir de te rencontrer.
Je lui souriais aimablement, j'étais sincère, j'étais toujours content de croiser quelqu'un.
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Re: Secret Recipe | Ven 06 Fév 2015, 17:50
Les battements de mon cœur accélèrent. Cela faisait déjà une bonne semaine que je n'avais pas couru comme cela. Je sens le vent dans mon pelage, si l'air serait palpable, j'aurais sûrement voulu me rouler dedans : ce qui n'est pas le cas. Je m'arrête dans un coin sombre d'une ruelle. Je devais me rendre ici pour quoi, déjà ? Oui, je me souviens. Je devais aller au marché noir afin de m'acheter un nouveau couteau, un sans-cœur m'a avalé mon dernier : je n'ai pas eu le temps de le reprendre avant qu'un autre me saute dessus. Mon marchand favoris se trouve dans cet endroit, dans les ruelles sombres, au marché noir, il fabrique les plus beaux couteaux en fer, leur lame est toujours très droite, très solide. Normalement, aucune bestiole n'arrive à me les voler ; sauf cette fois. Je me transforme. Ma métamorphose se fait presque instantanément, mes griffes disparaissent, mon museau redevint un nez, mes pattes des mains et des pieds, puis mon poil disparait complètement. Je suis humain; ou presque. Je passe une langue distraite sur ma rangée de dent supérieure, le sang se répands dans ma bouche à une vitesse hallucinante. D'accord. Je me suis coupé la langue avec mes dents ? Je porte ma main à ma bouche et réalise qu'elles sont toujours pointues : j'ai dû rester trop longtemps sous ma forme animale.
Je me lève debout, le vent flotte autour de moi en faisant réagir tout mon corps à la fraicheur qui s'attarde sur ma nudité. Je commence à frissonner sous les coups que le vent me donne. « J'ai cela pour toi. » Cette voix dans ta tête, je souris. Je n'ai pas le choix en même temps, Améthyste est formidable. Elle pense constamment à ce qui se passera dans quelques heures, elle pense au futur plus que moi-même. J'observe à droite, puis à gauche en fronçant les sourcils. Où est-ce qu'elle est ? Une ombre. Améthyste. Elle s'arrête devant moi en lâchant un sac, qu'elle avait tenu jusque là, dans sa gueule. Je lui frotte doucement la tête avant de prendre le contenu de ledit sac. Génial. Maintenant, je suis en mesure de me vêtir, puisqu'elle a pensé à tout.
J'enfile le pantalon et le chandail. Elle n'a pas pensé à me prendre des chaussures. Du coup, je me retrouve à marcher pieds nus dans les ruelles sombres, ce qui n'est pas la meilleure idée que j'aie pu avoir. J'ai besoin de mon couteau, il est nécessaire. Je ne serais pas ici si ce n'était pas le cas.
Je grimpe par les escaliers qui mènent au monde le plus noir que j'aie jamais connu. Un faible sourire éclaire mon visage alors que je pousse la lourde porte d'entrée, puis je m'attarde devant mon marchand d'armes favoris. J'en choisis un. Il ne me le donne pas. Je sais comment sa fonctionne. Tu payes d'abord ou tu n'as pas ce que tu désires, c'est comme ça dans ce monde. Je sens une présence s'approcher dans mon dos. J'observe vers la droite, il y a un marchand de cochonneries, de la nourriture en vrac, je me pousse afin d'être devant ce que je désire. Un homme s'approche dans mon dos et s'arrête juste à côté. D'accord. Il ne me voulait rien à moi.
▬ Merci, grâce à toi, j'ai trouvé une chose que je cherchais. Tes cheveux sont remarquable dans toute ces foules, comme c'est enfermé dans la boite, je pouvais pas le sentir de loin. Bonjour, je suis Atsuo Kazuki, cuisinier. Cela fit plaisir de te rencontrer. »
Je me tourne. Doucement. Très doucement vers lui. Il m'a adressé la parole pour mentionner que mes cheveux étaient beaux ? Étrange. Je penche la tête vers l'avant en guise de merci et réfléchis au reste de sa phrase. « Attend, ça te ferait mal d'être sympathique pour une fois ? De réfléchir à ce que tu dis avant de tout balancer ce que tu penses dans la gueule d'un inconnu ? Dit, t'en veux pas des amis ? » Je ne grogne pas, j'aurais eu l'air beaucoup trop méchant devant le nouveau venu. Attendez, mais je m'en fous d'avoir l'air méchant. Je le suis. Je suis une bête. Une bête sauvage. D'un coup, il est heureux de me rencontrer ? Il devrait pas.
▬ Oliver. »
Je me tourne en direction du marchand et dépose une coquette somme devant lui, un sourire retrousse mes lèvres dans une grimace un peu affreuse. Il me connait. Il sait ce que je lui ferai s'il ne me donne pas ce que je désire. Il acquiesce d'un mouvement de tête rapide avant de se pencher pour récupérer l'arme que je désire. Il me donne un nouveau fourreau pour la mettre et prend mon argent sans dire un mot. Je ne suis pas bavard, non, vraiment pas.
▬ Tant mieux si j't'ai aidé, mais c'tait pas volontaire. »
C'est pour cette raison que je parle pas. Je ne suis pas sympathique, je n'y arrive plus.
« Maybe parce que tu penses que tout le monde veut te tuer. Tu projettes, mon vieux. » « Tu dis ça, parce que tu vois pas la tête du mec qui est devant moi. Il a l'air sympathique et ça, ça m'effraye. » J'esquisse un sourire douteux en reportant mon attention sur l'homme qui est là, en fait, il doit avoir à peu près le même âge que moi. J'en ai rien à foutre de son âge. Je hausse les épaules et reprend ma direction, je ne pense pas avoir été assez gentil pour obtenir son amitié. En même temps, c'est pas vraiment ce que je cherche. J'ai besoin de chaussures au plus vite avant de mettre le pied sur une vieille seringue contaminée. Really.
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Re: Secret Recipe | Sam 07 Fév 2015, 09:18
Je me sentais heureux de trouver ce que je cherchais, après tout c'était plus agréable d'avoir ce que je désirai. J'avais envie de ce truc qui coûte dix fois plus cher qu'un autre ingrédient, milles fois non, mah, c'était pour le client, il est le roi après tout. Je n'avais jamais compris cette expression, jusqu'à ce que je trouve cet ingrédient, du coup, tout prenait son sens. Tout était plus clair et net. La personne à côté de moi sentais l'animal, sûrement un hybride. Je gardais un sourire sur mes lèvres. Il disait son prénom, comme si c'était une habitude, il était las. Je ne regrettais pas de l'avoir rencontrer, ça non. Pour regretter une rencontre, je pense qu'il m'en faut bien plus que cela. Il disait que c'était tant et pas son intention de m'aider. Je le regardais toujours avec un sourire sur le visage. Il ne me quittait que rarement. Il devait penser à un tas de choses trop compliqué pour moi, je voyais qu'il avait du mal à sourire normalement, même quand le vendeur lui donnait un couteau. Cette arme qu'il avait payé, sûrement pour se défendre des boules de suies, comme beaucoup de monde sur cette île. Je m'imaginais mal sans mon katana. Regardais ses pieds, il n'avait pas de chaussure. Je posais ma main sur mon menton.
-Mah, ne t'en fait pas, et aussi, je sais ou tu peux avoir une paire de chaussure pas cher, je sens le cuir de certaines jusqu'ici. Je vais t'y conduire, tu en bien besoin, il y a plein de choses qui traîne par terre.
Sans oublier bien sûr, l'odeur d'alcool qui saturait mon odorat. Il était là, comme me hurler dans les oreilles que boire dans ses lieux était normal, comme une convention de la société, mah, je n'avais pas besoin de cela pour m'amuser, les choses les plus simples sont les plus amusantes à explorer, des choses parfois simples aux yeux des gens et compliqués pour ce genre de gars. Je marchais en direction du marchant de chaussures, ignorant si il me suivait ou non, de toute façon, il avait besoin de ces choses. Je souriais en voyant le vendeur, il sentais ce qu'il vendait, mais aussi une huile, je ne savais pas vraiment laquelle, tellement l'alcool envahissait mon flair. Qui a dit qu'avoir mon odorat comme un animal, même sous ma forme humaine était une bonne chose, mah, je vivais avec, c'était juste un souci, un moment dans la nature et tout ira bien, a défaut d'avoir Logan à mes côtés. Je lui laissais vivre sa vie, bien sûr, j'avais un peu peur pour lui, mais c'est un grand garçon. Je l'attendrai, comme un amoureux se devait d'attendre la personne aimée. Je passais une main dans mes cheveux sombres, je visualisais les pieds du type aux cheveux blancs, il avait les pieds d'un homme moyen, donc plus grand que certains, plus petits que d'autres. C'était aussi simple que cela. Il fallait de quoi le protéger ses choses ici, donc pas de tissus. Bien que plus simple à transporter sous forme animale.
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Re: Secret Recipe | Lun 09 Fév 2015, 07:17
Je ne suis pas patient. Je ne l'ai jamais été. Je ne pense pas le devenir.
J'ai envie de prendre mes jambes à mon cou afin de m'enfuir de cet endroit. Non, pas parce que c'est effrayant, pas parce qu'il y a des gens louches, mais surtout parce que j'ai soif de douleur et que je ne veux pas créer de carnage. Je me contrôle. À chaque répétition de cette phrase dans ma tête, j'y crois un peu moins. Je ne me contrôle pas. Je ne veux pas me contrôler. Je n'ai aucune raison de le faire.
▬ Mah, ne t'en fait pas, et aussi, je sais où tu peux avoir une paire de chaussure pas cher, je sens le cuir de certaines jusqu'ici. Je vais t'y conduire, tu en bien besoin, il y a plein de choses qui traînent par terre. »
Je baisse la tête vers mes pieds. Nus. Il n'avait pas tort. J'ai besoin de souliers, c'est un fait, mais ça m'emmerde qu'il l'aie remarqué. Cela veut dire qu'il a pris le temps de m'observer, de haut en bas. Pas génial, pas génial du tout. Je lève doucement la tête dans sa direction et ses cheveux blancs tombent devant mes yeux quelques secondes, je suis camouflé, il ne sait pas que je pense à lui. Je ne sais plus comment me comporter. Il y a des jours où la soif est plus intense, des jours où le sang tout seul n'a pas l'effet désiré.
Aujourd'hui, c'est un jour comme ça.
Je ferme les paupières une seconde avant de me remettre en marche, il sait sentir le cuir, alors comment se fait-il qu'il n'aie pas remarqué mon odeur. Odeur si particulière. Dans mon cas, je suis capable d'évaluer la race de la personne qui est le plus proche de moi par son odeur, mais aussi par l'odeur de son sang. Nous marchons, dans une direction quelconque. Je sais que je dois sortir, je sais que si je chasse un peu, je serai mieux. Beaucoup mieux.
« Il faut te calmer d'abord, Oliver. Tu sais comment ça se passe quand tu t'enflammes. »
Oui, je le sais. Si j'arrêtais de canaliser mes pensées durant une seconde, je me réveillerais la seconde suivante avec le jeune homme sympathique peut-être mort à mes côtés. J'ai l'impression d'être prisonnier d'un trouble de la personnalité multiple. Non, j'ai déjà été diagnostiqué. Trouble psychologique post-traumatique. Ce qui veut dire que je suis débile pour une bonne raison, sympa non ?
Je m'arrête au bout d'une rangée de marchand, les chaussures sont devant mes yeux. Le choix n'est pas difficile, je ne suis pas compliqué.
▬ Votre paire la moins chère, noire si possible de taille douze. »
Je ne paye rien de cher, sauf mes armes. Je me procure des armes à des prix de fous. J'observe l'homme qui fouille dans plusieurs boites avant de me trouver une paire à ma taille. Je tourne mon visage vers l'homme qui m'accompagne, sans lui faire de sourire et lui demande :
▬ Tu es un loup, n'est-ce pas ? »
Depuis quand est-ce que je pose des questions ? Ça m'intéresse de savoir s'il chasse. C'est pour ça que j'ai demandé. Règle qu'on m'a apprise : ne jamais poser de question sans but. Logique, pourquoi demander à quelqu'un quelque chose que l'on sait déjà. Inutile. Stupide. Une perte de temps.
▬ Notre paire la moins chère noire en pointure douze est 28 drachmes. »
Je fronce les sourcils, c'est à moi qu'il parle ? Je tourne très lentement la tête dans sa direction. Je ne saurai jamais quel visage j'ai eu à cet instant, mais l'homme changea rapidement d'avis et diminua son prix en s'excusant. Selon lui, c'est une erreur de prix. Selon moi, c'est plutôt un jeu et il vient de perdre à qui est le plus fort de nous deux.
J'enfile les chaussures sous le regard ahurit du marchand. Quoi ? Il n'a jamais vu quelqu'un mettre des souliers ? Il pense que ça va où , sur la tête ? Je m'en fous. Je regarde At... Atsuquelque chose par-dessus mon épaule et secoue la tête.
Je ne sais pas ce qui me prend, je ne réfléchis même pas une seconde avant de lui demander :
▬ Est-ce que tu sais chasser ? »
Je me remet en direction de la sortie, j'ai ce dont j'avais besoin, je n'ai plus rien à foutre dans cet endroit. Il peut me suivre, pour comprendre pourquoi je lui ai posé la question ou rester là, rien à foutre. Mais en même temps ...
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Re: Secret Recipe | Lun 09 Fév 2015, 08:33
Il n'étais pas très bavard, mah, moi non plus quand je m'y mettais. Je rigolais un peu intérieurement, ce n'était pas la première fois que je parlais dans le vide, cela ne me faisait pas peur. Il en fallait plus pour m'effrayer. Je ne posais plus un regard sur lui, je sentais un peu son odeur animale, un félin, pas sûr qu'on s'entendent, mah ce n'est pas vraiment un souci. On est deux hybrides, puis il parle au vendeur, comme un discours qu'il avait répété une centaine de fois. Qui disait chaussure bon marché, disait aussi que ce garçon avait un peu de souci pour se faire de l'argent ou qu'il ne faisait pas attention à ce qu'il portait. Il me demande d'un coup si je suis un loup, mon sourire s'agrandissait avant d'entendre le vendeur demander une somme assez importante pour une paire qui se veut la moins chère. Au moins il serait chaussé, donc moins susceptible de se blesser dans cette rue qui pue. Il se regarde et le prix baisse, waouh, je devrai essayer un jour, haha, je ne saurai pas être effrayant, je crois. Au pire je ne suis qu'un prédateur sous ma forme animale. Il me demadait si je savais chasser. Sur le moment, je riais, mais vraiment avant de m'arrêter pour lui sourire grandement.
-Oui, je sais chasser, car je suis un loup. Il serait honteux pour moi d'ignorer comment faire pour chasser. Je crois que ma mère se retournerai dans sa tombe. Aviez-vous prévu de le faire et serais-ce une invitation ?
J'étais en droit de poser cette question, quand bien même, je me doutais de la réponse. Il semblait si solitaire, comme si les autre était la pire plaie que le monde ai porté. Je restais zen. Ce que je voulais avant tout c'est récupérer mes ingrédients impossible à trouver dans la nature et pas dans les rayons des magasins normaux. Je glissais dans ma poche, le recèpent en métal fermé. Je n'avais très envie de m'en payer un autre, bien que je pouvais me passer de cet ingrédient, car je trouvait des truffes gratuitement, baissant considérablement le prix de ces plats qui étaient plus cher ailleurs. Je gardais mon sourire, je me disais pourquoi pas chasser un peu, j'avais sur moi mon katana, par sécurité, mais je l'avais planqué dans un endroit. Toute façon, il avait mon odeur, impossible de le louper. Il était près à partir de cet endroit. C'était une chose qui était sûre. Il le prendrait la fuite de cet endroit. Même si je le suivais, pas sûr que je sois nécessaire, mah. Il a été gentil avec moi, bien que cela ne soit pas son intention première. Ce n'était pas grave, ce qui comptait à mes yeux, c'était cet ingrédient, le reste de la recette pouvait attendre. Je resterai, l'air de rien un cuistot. Je gardais ma bonne humeur bien visible sur mon visage.
-J'ai aussi un bon flair, toi, tu es un félin, à cause de l'odeur d'alcool, je n'arrive pas identifier ta race exacte, mah, ce n'est pas grave.
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<blockquote> | Sam 04 Avr 2015, 21:30
ATSUO & OLIVER « SECRET RECIPE »
J'avais besoin qu'on m'accompagne, comme un gamin qui constate soudainement que personne n'a vérifié sous son lit qu'il n'y avait aucun monstre, j'ai besoin qu'on me distrait, qu'on s'amuse en ma compagnie. Il y a des sentiments qui sont devenus tellement dérisoire avec le temps, comme s'ils n'existaient que pour les autres, j'aurais préféré, vraiment, mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'être seul ce n'est pas cool. J'ai demandé à l'adolescent s'il savait chassé, puis j'avais commencé à me diriger vers la sortie : j'avais tout ce que j'avais besoin après tout.
« ATSUO ▬
Oui, je sais chasser, car je suis un loup. Il serait honteux pour moi d'ignorer comment faire pour chasser. Je crois que ma mère se retournerai dans sa tombe. Aviez-vous prévu de le faire et serais-ce une invitation ? »
Je ne sursautai pas, mais sa présence à côté de moi était passé inaperçue : il fallait absolument que je me concentre, si quelqu'un avait voulu me tuer, il aurait probablement réussi vu combien j'avais été déconcentré la seconde d'avant. J'acquiesçai silencieusement en réfléchissant à sa question, parce que je ne savais pas vraiment si j'avais envie de passer trop de temps en sa compagnie. Il était trop expressif, trop heureux, trop tout. Peut-être m'aiderait-il à me raccommoder avec la vie ? Ce ne serait pas trop demander n'empêche qu'elle arrête de me faire des coups bas, qu'elle arrête de me bouder un peu.
ATSUO ▬
J'ai aussi un bon flair, toi, tu es un félin, à cause de l'odeur d'alcool, je n'arrive pas identifier ta race exacte, mah, ce n'est pas grave. »
Je fis un nouveau mouvement de tête en poussant la lourde porte qui menait à l'extérieur, l'air frais vint caresser la peau de mon visage et un sourire absent prit place sur mes lèvres. L'air, la liberté, qui avait-il de mieux dans ce bas monde ? Je souris de nouveau et continuai mon chemin durant quelques secondes avant de me retourner vers l'hybride loup-garou.
« OLIVER ▬
Ce n'est pas spécialement mon genre d'inviter n'importe qui à faire une partie de chasse avec moi, mais je veux bien que tu t'y joignes si tu le désire, dis-je avec un certain sourire. »
Je ne me souvenais plus c'était quand la dernière fois que j'avais discuté avec un inconnu, pour faire une rencontre, pour discuter, pour faire une activité quelconque. Je sentais mon cœur dans ma poitrine qui accélérait alors que je me transformai en léopard. Je courrais plus vite sous cette forme que sous ma forme humaine. Améthyste arriva avec le sac à dos qu'elle m'avait donné quelques minutes avant en me grondant psychologiquement d'avoir foutu en l'air mes fringues. Je grognai presque silencieusement, puis poussai les chaussures dans sa direction avec mon museau. Elle s'en occupera et viendras me rejoindre. Je me tournai avec le loup et commença à courir à une vitesse régulière afin qu'il puisse bien me suivre. Léopard, l'animal le plus rapide du monde, mais je tentais de jeter des coups d’œil derrière afin de me faire suivre. Je ne chassais jamais sous ma forme humaine, tout était tellement plus simple lorsque j'étais un léopard. Je l'attirai en direction de la forêt, puis m'arrêtai au seuil de cette dernière en poussant un grognement très peu audible. Il fallait maintenant trouver une bonne proie, un gros animal que nous aurions de la difficulté à prendre tous les deux. Je recommençai à avancer, tranquillement en guettant partout autour de nous, il n'y en avait pas assez propre pour que je puisse entendre les pas.
Je n'avais aucune idée de ce qu'il avait en tête, mah, ce n'est pas important. De toute façon, la chasse n'était pas quelque chose de dangereux pour moi, j'y étais habitué. Tué des animaux ne me faisait rien. Je suis et resterai un prédateur. J'aimais cette idée de chasser à deux, car oui, depuis mon enfance ce n'était pas arriver. J'étais un peu nerveux quand je pensais à ce qu'il allait se passer. Car j'avais appris en chassant seul. Avoir un partenaire de chasse changeait la donne. Je n'aurai peut-être pas besoin d'effacer ma présence. Va savoir. Il disait que comme moi, il n'avait pas l'habitude d'inviter les gens à chasser n'importe qui. Je sentais de la joie monter en moi, j'étais quelqu'un de spécial alors ? Je n'en savais fichetrement rien. Je n'avais vraiment plus chasser avec quelqu'un, en plus un félin, la race qui d'habitude ne m'aimais pas beaucoup. Je haussais les épaules. Ce n'était pas une chasse ordinaire. Je pouvais le sentir au fin fond de mes entrailles, mon instinct disait qu'il avait anguille sous roche. D'ailleurs, cet animal avait bon goût. Il se transformait, je devais en faire de même, je sifflait quatre note et Kojiro faisait son apparition en volant. Je dévêtisais sans aucune gêne. Je lui donnait mes affaires, l'air de rien, se transformer en loup avait le désavantage certain de diminuer mes vêtements. Je me transformais en gros loup noir, plus gros qu'un loup ordinaire, car plus musclé et féroce. Je remuais la queue avant de voir qu'il profitait pour prendre la clé des champs. Je hurlais comme l'animal que j'étais en ce moment et partais les rejoindre en courant. Il était rapide, très rapide. D'un naturel discret, j'arrivais plus ou moins à le suivre, je retrouvais la forêt. Je sentais les environs,je pouvais sentir les proies qu'elle contenait dans les environs. Il fallait une proie imposante, un cerf ou un gros sanglier serait parfais pour nous deux. Il y avait quelque lapin et écureuil. Il fallait aller plus loin, je connaissait la forêt comme ma poche. Je me tournais et le regardais, un bel animal, qu'il était. Je me mettait en direction d'un point d'eau, j'aurais plus de chance de trouver l'odeur qui me fait pour nous deux. Je n'avais pas l'habitude de parler sous cette forme. Le silence et les bruits e la forêts étaient les seuls audibles, mes déplacement silencieux dans cet endroit me rendait déjà presque invisible. Je faisais un signe de ma tête, comme pour lui dire de me suivre, bien que je devinais qu'il était sûrement le genre de gars à qui on ne donnait pas d'ordres. Indépendant comme le félin qu'il est. Je me mettais en route sans attendre et me retrouvait assez rapidement à la rivière qui coulait. Je sentais les odeurs des divers animaux.
« Une envie particulière. Nous avons de l'ours, du cerf, des lapins et un sanglier qui est venu récemment à cet endroit, mon flair peut nous conduire à eux. »
Bien sur, mes mots n'était que des couinements, pas des vrais mots que je prononçais.
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Re: Secret Recipe | Lun 06 Avr 2015, 20:33
ATSUO & OLIVER « SECRET RECIPE »
Je n'avais jamais chassé seul, parce qu'Améthyste était un félin comme moi et qu'elle se plaisait dans mes jeux de souffrance, de sang, de chair. Longtemps, j'ai désiré rencontré une femme comme elle, une femme qui pourrait me comprendre dans mon délire, qui m'accepterait comme je suis réellement : fou. J'étais sous ma forme animale, ma liée s'était éclipsé de ma vue, mais je savais très bien qu'elle reviendrait pour l'attaque finale ; elle me laissait toujours me la jouer chasseur de prime, c'était ce qui me plaisait. J'entendais le vent souffler ma fourrure, puis glisser le long de mon corps élancé alors que j'avançais doucement entre les arbres qui constituait la forêt. J'observai quelques secondes les mouvements du loup qui était mon « ami » de chasse pour cette partie, cela me faisait étrange de partager avec un animal aussi contraire au mien, mais il fallait de tout pour faire un monde, même des chiens qui s'entendent avec les chats. Il me fit signe de le suivre et - bien que mon instinct me disait le contraire - je le suivis dans la direction qu'il avait décidée d'emprunter. Je n'étais pas du type qui suit les autres, mais si je voulais chasser en sa compagnie - je ne sais pas pourquoi j'ai fait cela d'ailleurs - il fallait bien que nous allions dans la même direction, ce serait un peu con de se perdre de vue. J'entendais la cascade liquide qui glissait sur les rochers, elle n'était pas loin, les bruits et la fraîcheur de cette dernière émanait presque, je savais que nous approchions. Peut-être allions-nous trouver une bonne proie à cet endroit, qui sait, tous les mammifères doivent boire à un moment ou à un autre. Il demanda si j'avais une préférence en me disant que son flair pourrait nous guider jusqu'à eux, j'eus presque envie de sourire si cela n'aurait pas déformé ma mâchoire de léopard.
« OLIVER ▬ Rien à foutre. »
C'était plutôt difficile de parler sous cette forme, c'était assez étrange même, la majorité des gens n'auraient absolument rien compris, mais je savais qu'il comprendrait. Cependant, je n'avais pas envie de me fier à son instinct, j'avais le mien qui me guidait déjà, vers ailleurs. Je n'avais pas envie d'être conciliant, je voulais seulement abattre quelque chose, me nourrir de chair et de sang avant que le besoin ne me fasse perdre la tête. J'attendis quelques secondes en écoutant attentivement les mouvements de la forêt, puis décidai de prendre une direction. Nos instincts devaient être semblables, on serait obligatoirement guidé vers le même endroit, c'était inévitable.
Même si j'étais loup, sentir une présence me donnait des milliers de plans pour coincer nos proies, bien que je devais les garder pour moi. Je devais compter sur le caractère bien trempé de cet homme. Et bon sang, il en avait un. Le genre d'homme que d'autres aurait fini par jeter, moi, ils me faisait rire à tout détester ou presque. Il était comme cela. Je n'avais pas le pouvoir de le changer, je savais que je pouvais faire des choses à mon niveau pour qu'il s'amuse. Car cela devait le genre de garçon à ne pas vouloir prendre les proies faciles. Vu sa rapidité, les lapins devait être une promenade de santé. Donc on les rayait de la liste, ainsi que le cerf, qui à part sa rapidité et son agilité n'avait rien de particulier. Optons pour le sanglier, certes plus lent, mais plus solide, donc plus difficile à avoir. Ces bêtes-là n'était chassable seul, cet animal était sacrément musclé et accessoirement bon à manger, bien que sa viande avait un goût particulier, un peu amer et fruité. C'était difficile de décrire la sensation, sachant que ceux que j'ai mangé c'est ceux coupé par le bouché. Il disait qu'il e avait rien à foutre. J'aurais du m'attendre à ce genre de réponse. C'était presque prévisible qu'il prenne un chemin sans me prévenir, s'il voulait des sensations, il n'avait qu'à me retrouver. Je trottinais en direction du sanglier qui mangeait des baies sauvagement, dévastant le pauvre buisson qui servait d'appui à ces dernières. J'effaçais complément la présence et me mettait face au vent. Je pouvais cacher ma présence, pas totalement mon odeur, pourtant j'étais très discret. Mon ventre frôlais le sol de la forêt. Je ne savais pas si c'était le destin ou un truc du genre, je voyais au loin l'homme. Il n'était pas au point le plus apte à chopper cet animal. Je ne faisais aucun geste, je savais que nos attaques devait être réfléchies. Car la bestiole devait peser facilement une quarantaine de kilo, tout un muscle et en graisse. Un bon gibier qu'on pourrait manger et s'en régaler. J'avais hâte de pouvoir déguster sa chair chaude pleine de sang. Je restais au fond un loup, donc un prédateur. Ce n'était pas le moment de parler où un autre truc du genre. J'attendais qu'il se tourne, j'étais à quelques centimètres de lui. Quand le vent changeait de direction, ce n'était pas le moment Eole. Bien évidement, il remarquait ma présence et fonçais droit sur moi. Je n'étais pas seul, je pouvais jouer facilement l’appât de la haine de ce porcin. Je souriais en le voyant foncer. Autant le provoquer un peu.
« Tu penses rivaliser avec un loup mon gros. Essaye un peu, ça sera amusant. »
J'aurai bien ris, mais sous cette forme, c'était vraiment trop bizarre, donc, je riais intérieurement. Cela devait comique de voir un loup sauter et courir suivi d'un sanglier qui criait qu'on me tue. Je m'étais jamais autant amusé en chassant qu'en ce moment. Je sais que la situation peut changer. Il suffit d'une attaque bien placé ou plusieurs, sûrement plusieurs et on aurai ce fichu cochon à poil.
Invité Invité
Re: Secret Recipe | Lun 06 Avr 2015, 21:31
ATSUO & OLIVER « SECRET RECIPE »
Je m'étais approché doucement, très doucement.
Je ne faisais aucun bruit, dans la mesure du possible en faisant bien attention où je posais mes pattes. J'observais de temps en temps, mais le « chien » avait passé par un autre chemin, il n'était plus avec moi. Il aurait dû le dire s'il ne voulait pas chasser en ma compagnie, sans quoi je serais partie de mon côté sans m'attendre à ce qu'il soit là. Bon, d'accord. En même temps, ce n'était pas comme si j'en avais vraiment quelque chose à faire, je savais que nos chemins se recroiseraient un jour ou l'autre, d'une heure à l'autre ou d'une seconde à l'autre, même. Il n'était pas bien loin, je sentais sa présence à quelques mètres, alors que j'approchais d'un groupe de buisson fruitiers qui remuaient dans tous les sens. Il y avait quelqu'un derrière, quelque chose, un animal, un humain qui semblait se régaler. En approchant encore un peu, je remarquai l'odeur singulière d'un sanglier, une proie potentielle, puis derrière je pus apercevoir un loup. Je restai froid quelques secondes en m'attardant sur son profil, sa grosseur hors du commun avant de me rendre compte que c'était le même que tout à l'heure. Je l'avais bien dit que nos instincts allaient bien finir par nous pousser l'un à côté de l'autre. Il sembla faire attention à ses mouvements, mais un changement brusque du vent fit changer la situation. Il n'était plus en position de supériorité à ce moment, le sanglier fonça dans sa direction en émettant des couinements qui me firent rigoler : dans ma tête, évidemment. La situation était drôle, mais je ne perdis pas une seconde avant de m'élancer en direction du duo qui se coursait à travers la forêt : je n'avais pas le choix, il fallait absolument que ce soit moi qui l'attaque afin de renverser les choses. Le loup semblait sautiller sur place, se déplacer d'un côté à un autre tel que le ferait un humain, parce qu'il avait une majorité de sang humain à l'intérieur, c'était cela qui le faisait agir de la sorte. C'était drôle, vraiment drôle. J'eus même un sourire alors que je poursuivais l'animal qui chargeait l'autre, on aurait pu croire que c'était un trio de débile. Je sentis une présence s'approcher par la droite, elle allait très rapidement, elle allait bientôt être à côté de nous : cela commençait à me rendre nerveux. Jusqu'à ce que je sente que la présence qui s'approchait était Améthyste, la panthère des neiges qui me servait d'affiliée, de meilleure amie et accessoirement de femme temporaire. « Besoin d'aide ? » Elle se moquait, mais elle n'avait pas totalement tort. Le poids de l'animal était largement supérieur au mien et je ne pouvais pas me le faire à moi seul. Nous étions chacun à quelques centimètres du sanglier et bientôt, nous pourrions lui sauter dessus, mais l'animal continuait à foncer sur le loup et il s'approchait dangereusement.
« OLIVER ▬ Continue de courir, Atsuo. »
Déjà, c'était rare de l'entendre appeler quelqu'un par son prénom, mais encore plus lorsqu'il s'agissait d'un étranger.