Je suis quoi ?!

Parc d'attraction, j'aurai du emmener Nathy, il aurait adoré cet endroit, ou Logan, je pense pas que cela une bonne idée le second, on finirai par se sauter dessus. Ce n'était vraiment un endroit, quand bien même cet endroit était beau, je préférai tout de même la pleine nature. Je penchais la tête doucement observant de loin les manèges, faut vraiment que je revienne avec le jeune homme que j'héberge, il sûrement dit qu'il habitaient chez moi à l'école, cet endroit où au final, je n'avais pas été, pourtant je savais lire et écrire, pas parfaitement pour le deuxième, mais je savais le faire, c'est ce qu'il comptait après tout. Je gardais mon sourire et déambulais lentement dans cet endroit, j'étais bien seul, je me demande ce que ça serait avec une personne, avec Logan, mon esprit avait déjà fait la scène, et ce n'était pas vraiment pour les âmes sensibles. Avec Nathy, ça se résumerai à une franche rigolade, l'un comme dans l'autre, cela me semblait une bonne idée. Je riais un peu en voyant Kojiro faire la course avec d'autres oiseaux. Il s'amusait à sa façon, c'était déjà cela. Je souriais doucement en le voyant. Rien dans cette journée semblait me dire que tout pouvais mal tourner, alors je gardais mon sourire. J'avançais doucement vers le stand de nourriture, après tout, je pouvais profiter sereinement. Vu que j'étais seul, le vendeur serait le seul à voir mon appétit plus que gigantesque. Je m'installais sur le banc, mangeant comme vingt, j'avais eu une ride journée avant celle-ci. Je rougissais légèrement en y repensant. C'était tout de même quelque chose. Je prenais mes déchets et les jetais avant d'aller payer. Car je ne suis pas un fraudeur, même si je n'ai aucun papier d'identité. Car j'en avais eu, à quoi servait au fond, voyager, j'étais bien sur l'île, puis si je voulais aller ailleurs, je demande à Logan, c'est aussi simple que cela. Je haussais les épaules, avant de m'enfoncer dans le parc de loisir, il était chouette, mais comme je venais de manger, je vais rien tenter de suite, je m'installais sur un bac, je levais les yeux. Vers l'horizon, je tombais, comme par hasard, sur l'attraction des chevaux de bois. Il tournaient encore et encore, je pouvais entendre les rires des enfants. Je gardais mon sourire. Car il était mieux que je garde, je n'allais pas faire la gueule. Je regardais un moment le ciel et je pouvais sentir les pattes de Kojiro sur moi. Enfin sur mon épaule, c'était agréable. Je sifflait joyeusement en caressant mon affilié, rien me présageait à ce que je vois une femme aux cheveux blancs courir après un type. Le gars avait l'air ordinaire, mais cette femme pas vraiment, j'ignore, ce qu'elle avait contre lui, sûrement un petit-ami infidèle. Je haussais les épaules pour faire face à cette même personne quelques minutes plus tard... Okey, j'ai pas compris là.

-Euh, je ne suis pas lié à tout cela madame. Je suis qu'un loup qui passe un temps dans ce parc.

La femme me fixe, je le vois, je la regardais avec un sourire, car je n'allais pas pleurer. Je la regardais, elle m'avait clairement accusé de voleur, moi ? Je n'ai jamais rien volé de ma vie, ou Kojiro l'avait fait pour m'aider sans s'en rendre compte, mais moi un voleur. On était euh, c'est quoi le terme, ah oui, dans la quatrième dimension. Je l'observait, elle avait beaucoup couru, je sentais sa transpiration d'ici, qui a dit que le flair était un cadeau ? Elle sort de menottes, mon côté loup n'aimait pas cela, pas du tout. Puis je me suis retrouvais avec des bracelets argentés. Elle m'arrêtait, comme cela, sans preuve ni rien. Puis elle voulait des aveux, quoi ? J'avais volé un truc ?

-Je ne sais même pas ce que je censé avoir volé, mah, expliquez-moi, car là j'ai pas compris.

Mais la femme ne voulait pas lâcher l'affaire. Me voici bien embêté, accusé d'un vol. Je ne pourrai pas voir Logan ce soir, enfin s'il squattait chez moi, ce qui j'espérais fortement, pouvait arriver. J'ai droit d'avoir des rêves, je ne bougeait pas, je ne fuyais pas non plus, sinon, ça aurait augmenter ma culpabilité. Elle criait beaucoup, c'était une femme colérique, après on se demandait pourquoi j'aimais les hommes, oui, je sais, ça crie aussi, mais ce n'était le cas de mon amoureux, sauf sous certaines conditions, mais cela c'est du domaine du privé. Elle disait me reconnaître comme le malfrat, je faisais une petite moue.

-J'étais ici depuis un moment, je me suis même endormi ici, c'est pour dire que j'ai passer un moment sur ce banc, comme vous avez couru, rien qu'à votre odeur je peux le sentir. Vous avez du me voir, du coup vous voyez comme ce malfrat que vous pourchassez, si vous m'emmener, vous verrez que je suis innocent, je dit pas blanc comme neige, car chaque personne à des choses secrètes.

C'était vrai pour toute personne qui vivaient sur cette île, on tuait des créatures, certes, elles étaient pas toutes gentilles, elle volaient les cœur des gens, ça devait faire sacrément mal, puis, il devait avoir des traces de sang des victimes, mais non, elle coursais un voleur. Un flic comme dans un dessin animé. Je haussais les épaules, je n'étais pas à cela près. Elle allait faire quoi ensuite, me cuisiner en me mettant la lumière dans les yeux. Mah, on verra si c'est le cas, en tout cas ça sera rigolo. Je la regardais, bon elle était loin d'être totalement moche, mon cœur est pris. Mais bon, je peux regarder les autres, ça fait de mal à personne. Absolument à personne, mah on s'en fichait, le fait était que je n'avais pas volé ce qu'elle cherchait, je ne savait même pas ce que c'était vivant ou non ? Grand ou petit ? J'en savais rien de tout cela, c'était flou, dans sa tête, j'étais le criminel, j'espère que je serai vite sorti, j'avais envie de revoir Logan.

Je la regardais, je ne pouvais pas la louper cette femme, impossible, toute façon elle était juste devant moi. Le bruit ne me dérangeait pas, j'y étais habitué, mais les odeurs c'était autre chose. Je revenais là dessus, pourquoi pas alors. Ses yeux était rouges, pas vraiment écarlates, mais je devinais aisément que ce n'était pas le genre de personne à ne pas faire les choses à moitié, mah tant que je suis entier, elle peut me torturer, je ne suis pas son voleur qu'elle cherche, suffisait de vérifier mes poches, on m'avait volé ma monnaie, mah, je chasserai quand je serai de retour, ce n'était pas grave, heureusement, je gardais mes recettes dans mon restaurant. Elle s'emportait sur ma remarque, c'était un prévisible, je la regardais, je me voulais apaisant, pas bagarreur, même si mon loup aimait se battre, là n'est pas le sujet. Je la regardait tempester -j'invente des mots si je veux-. Elle était partie sur ce minuscule détail, cela me rendait plus coupable parce que j'avais dis la vérité, ce n'était pas ce qu'elle cherchait. Je ne sais pas, je haussais les épaules. Elle criait son injustice, encore un peu et elle me foutait sa main dans ma figure. Elle me secouait vivement.

-J'avais vu que vous en étiez une, merci, mah je l'ai dit car j'ai un odorat développe, je sens à peu près tout ce qu'il y a des ce parc, si votre voleur était moi, j'aurai de l'argent sur moi, ou des objet de valeur, je n'ai rien de tout cela. Je voulais faire un tour ici, c'est tout, c'est mon droit en tant que citoyen de l'île. Si cela peut vous rassurer, vous sentez aussi le sucre, le sang, sûrement une vampire.

Ce qui expliquait en partie sa façon de s'emporter contre moi. Les loup-garou sont difficilement amis, oui, je savais que Logan en était un, mais bon, je l'aimais, vampire ou pas, il aurait été n'importe quoi, je l'aurai aimé de la même façon. Mon odorat était toujours actif, c'était quelque chose que je ne pouvais pas me retirer, à moins de me chopper une maladie, ce qui n'était arrivé que rarement, depuis un moment, j'avais rien eu. Je posais un regard serein, j'avais vraiment rien à me reprocher, j'avais dit les choses comme mon amoureux, sans filtre, puis c'était une flic, donc un mensonge ne serait qu'un outrage à la justice, oula, ça c'est trop compliqué pour moi, ahaha. J'étais bien derrière les fourneaux, non ? Sans hésiter, oui. Donc, je laissais la justice à plus malin que moi.

-Posez-moi vos questions, je suis à près tout accusé de vol, alors je dois répondre, je dirai que la vérité, mais libre à vous de me croire ou non, je suis un vilain lycan à vos yeux. Mah, je ne vais pas en mourir.

J'avais pas peur, je n'aurai pas peur d'elle, qu'importe ce qu'elle me faisait. Elle pouvais même me blesser, tant que je suis vivant au final et libre de retourner dans les bras de l'homme que j'aimais, j'avais aucun souci.