La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥]
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La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥] | Jeu 22 Jan 2015, 18:17
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Re: La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥] | Dim 25 Jan 2015, 17:40
La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver | flashback
Recroquevillée dans un coin du canapé, tu regardais d'un œil désintéressé le cube magique nommé télévision qui laissait voir une série. Depuis le temps que tu vivais ici, tu savais que cette émission était dans les favorites de celle chez qui tu squattais littéralement, j'ai nommé Alex. Elle était gentille, elle était douce et attentionnée, Alex. Pas une chose à laquelle la phénix que tu es était habituée. Ton frère, l'être qui s'était pourtant montré le plus proche et tendre avec toi, n'avait jamais fait preuve d'une telle délicatesse. On va dire que lui... Bah, c'était Lean. C'était. L'emploi de l'imparfait étant clef et expliquant la situation dans laquelle tu te retrouvais. Ton frère était mort. Ou du moins, disparu - c'est ce que tu te disais à chaque fois, pour te rassurer. Il était juste parti pour ne plus revenir. Mais pourquoi ? Parce qu'il est mort, voilà pourquoi. Il ne pouvait pas revenir. Il ne pouvait pas, et donc, tu t'es retrouvée toute seule. Encore.
Tu l'as cherché, tu es tombé tant, tant de fois. Et c'est Alex qui t'a ramassée. Cela, déjà, lui donnait un visage différent, d'autres attributs peut être. Elle avait tout d'un ange alors même que tes yeux se posaient pour la première fois sur elle, alors même que tu étais brisée, alors même que tu étais incapable de te sentir respirer, vivre. Et elle t'a recollée. Elle t'a relevée, t'a offert son sourire - trop lumineux pour tes pauvres petits yeux - et t'a même offert un toit. Elle t'a promis que tu ne serais plus seule, et toi, tu voulais la croire. Plus que jamais, tu voulais croire, espérer, de ne plus être seule. Tu avais tellement de fois tout perdu - Lean, Hippolyte, ta vie, même ta voix -, que tu pensais ne plus pouvoir espérer. Mais voilà qu'un ange t'as ramassée, voilà que tu t'es mis à désirer. A désirer vivre. Pour toi, un peu, peut être. Pour la remercier, aussi. Mais comment ?
Déjà, certainement pas en restant sauvage. Certainement pas en restant dans ton coin de canapé, dans une situation de guerre froide, avec pour no man's land - mélanger les guerres c'est cool - une plante mouvante nommée Masaichi. Toi d'un côté, Alex de l'autre, Masa' au milieu qui était le seul à ne pas être mal à l'aise. La preuve en est, Alex ne semblait pas trouver le moindre sujet de conversation, et tu cachais ta gêne derrière une aura un peu hostile. Tu l'aimais déjà, c'est vrai. Et cela te faisait un peu peur. Tu fuguais de moins en moins, mais tu restais un peu sauvage; tu restais farouche, gamine. Et ceci se démontrait aujourd'hui aussi.
Puis vint la fin de l'épisode. Tu te contentas de te lever promptement et d'aller t'enfermer dans ta chambre. Ta chambre. Tu la contemplas, adossée à la porte. C'était ta chambre à toi, alors que tu n'étais pas chez toi. Alex n'avait pas vraiment été obligée. Elle n'était pas obligée de lui donner une chambre pour toi. Une chambre qui était déjà moins impersonnelle que celle du manoir. Elle était plus simple; aucune dorure, aucun lit à baldaquin. Juste un lit deux places - why ?? - et une armoire, juste quelques photos. Pourquoi des photos ? Tu t'en approchas. Sur celle-ci, tu étais avec Masaichi, et vous sembliez ravis de partager la vedette. Sur une autre, Alex en train de cuisiner - elle a l'air ridicule avec la moitié de la farine sur la tête, mais c'était ta faute, donc bon. Et en reculant d'un pas, on avait une bonne vue d'ensemble; pas la moindre photographie de ton frère. Juste ta contrebasse dans un coin de la pièce, ton archet posé proprement sur une étagère et quelques partitions. Ouais, tu l'avais ramenée. Enfin, Stitch t'y avait plus moins forcée.
Tu n'avais pas eu toute de suite l'envie de prendre tes jambes à ton cou pour ce soir. Tu t'étais rapprochée en silence du lit. Tu l'avais contemplé d'un œil vide, avant de remarquer que ta vue se brouillait. Tu pleurais. Encore. Tu retiras tes lunettes, t'essuyas les yeux rapidement avec ta manche, les remis. Te jetas sur ton lit pour faire l'otarie. Et tu t'endormis comme cela. Puis tes mirettes se rouvrirent, réagissant au froid. Tu te redressas, ébouriffas ta chevelure, levas les yeux. Et subitement, sans la moindre raison, tu étouffais. Tu regardais encore ces photos, et jamais, jamais Lean n'y figurait, jamais ton frère n'apparaissait, comme si jamais, il n'avait fait partie de ta vie. Et cela te brûlait. Alors tu te relevas, sortis discrètement. En pleine tempête de neige, avec juste un jean et un pull, c'est la meilleure idée au monde. Mais tu t'en fichais. Tu étouffais. Tu avais besoin d'oxygène.
Tu mourrais de froid. Il fallait dire qu'en chaussettes, dans la neige, c'était plutôt logique. Ce que tu pouvais être stupide. Mais tu voulais fuir, fuir, vite, avant que tu ne sois enchaînée à cette femme, avant qu'elle ne devienne le centre de ton monde, avant que tu ne redeviennes un simple parasite, une sangsue vivant sur le dos d'autrui. Tu avais besoin de fuir, vite, le plus vite possible. N'empêche que tu avais froid, que ton corps disait non, et que tu t'écroulas. A genoux dans la neige, tu pleurais, tremblais, et te sentais ridicule. Puis tu l'entendis. Et tu te sentis encore plus ridicule. Plus stupide. Plus égoïste.
« BETTYYYYYYYYYYYYYY !!! »
Tu tournas la tête en direction de la voix, ne dis rien, ne fis rien. Enfin dire quoi que ce soit t'était impossible de toute manière. Alors tu te mis juste en boule pour pleurer en silence et t'en vouloir. Avant d'essayer de te relever, pour tituber, pour presque tomber, pour te prendre un mur. T'y tenir, essayer de te relever de nouveau, ne pas y arriver. Tu la fuyais. Tu voulais la fuir, sincèrement. Sincèrement Betty. Tu es tellement pitoyable.
Elle s'approcha de toi, sans te voir ? Tu ne savais pas. Tu te laissas tomber au sol, agitas les mains devant toi. Tu voulais qu'elle s'en aille, tu voulais qu'elle te laisse. Mais qu'elle te laisse dans ta merde ! Tu avais l'air conne, tellement conne, tellement nulle et chiante et pitoyable et, sincèrement, qu'elle te laisse ! Quoi ? Elle était trop gentille, c'est ça ? Mais qu'elle s'en aille ! Mais qu'elle te laisse, putain de merde ! Ouais, tu devenais vulgaire dans tes songes. Mais cela ne pourrait jamais sortir, et puis, Alex s'en ficherait certainement de toute manière.
betty&alex
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Re: La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥] | Dim 15 Fév 2015, 00:17
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Re: La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥] | Jeu 26 Mar 2015, 15:35
La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver | flashback
Tout ton petit corps tremblait, et ce de plus en plus violemment, sous l'action du froid. Ton corps était glacé et peu à peu, tu commençais à ne plus sentir tes membres ; déjà, tes pieds, tu doutais qu'ils t'obéissent et que tes jambes ne soient capable de porter ton poids – bien qu'il fusse peu important. Et alors que tu commençais à te maudire, sincèrement, une ombre passa devant tes yeux grands ouverts. Sur le moment, tu crus que tu avais aussi perdu la vue, puis, tu te crispas un peu – et cela fit affreusement mal. Enfin, tu sentis que l'on mettait quelque choses sur tes frêles épaules et tu rouvris craintivement les yeux pour les lever un peu et tomber nez à nez avec Alex, une expression profondément inquiète, voire paniqué, sculptant ses traits. Un sentiment de culpabilité te frappant de plein fouet et tu retins un sanglot alors que la rousse exprimait son inquiétude.
« Ce n’est pas une bonne idée de sortir aussi tard Betty, tu vas être malade… »
Elle te frotta tendrement les cheveux – comme une mère, tu imaginais – et t'offrit un doux sourire. Comment faisait-elle cela ? Elle t'apaisait. Tu te sentais plus calme, plus sereine alors, alors même que tu avais fui, alors même que tu étais censée étouffer, paniquer. Pour autant, tu ne voulais pas la suivre. Tu voulais qu'elle te laisse dans ta neige crever de froid. Tu voulais juste rester dans ta neige, sentir cette languissante douleur mordre peu à peu chaque centimètre carré de ton être pour le broyer sous son imposante mâchoire glacée. Tu en avais juste assez d'avoir mal aussi, mal de la vie. Tu voulais souffrir une bonne fois pour toute et que cela cesse. Tu voulais qu'elle te laisse là. Mais tu savais très bien qu'elle ne le ferait pas, tu savais très bien, parce que tu connaissais Alex – tu la connaissais déjà assez bien pour cela. Alors elle te pris sur son dos et tenta d'avancer. Tu savais pour ses problèmes de hanche, et tu te mordis la lèvre, alors que tes yeux s'emplissaient de nouvelles larmes chargées d'une acerbe culpabilité.
« Si tu t’es encore disputé avec Masachi…Je vais lui dire que c’est pas bien… »
Tu te pinças les lèvres. Oui bien sûr, tu pouvais tout mettre sur le dos de ce crétin de Masaichi. Tu tentais de retenir le flot de larmes, car tes spasmes auraient vite fait de bousculer puis faire trébucher la rousse. En parlant de trébucher... Tu sentis qu'elle tombait ; elle mis genoux à terre, semblait souffrir. Tu gigotas un peu pour descendre ; tu lui faisais mal ! Tu ne pouvais pas vraiment lui dire de te lâcher, alors tu parlais avec ton corps – en l'occurrence, en tentant de la forcer à te foutre par terre. Mais Alex était plus forte, plus déterminée que tu ne l'aurais cru.
« Ca…Ca va, ne t’en fait pas… On va rentrer au chaud, je te ferais un chocolat…et la voisine, nous a donné une couverture bien chaude… »
Tu entendais que sa voix tremblait, tu savais que la douleur devait être absolument insupportable. Tu serras faiblement ton emprise autour d'elle en sentant les larmes couler, larmes que tu n'arrivais à présent plus à contenir. Tu tentas de trembler le moins possible pour ne pas rendre son ascension plus difficile encore alors qu'elle atteignait les marches. Elle te déposa sur le canapé, et tu tentas de la suivre du regard – une tâche floue à travers tes centimètres de larmes.
« Je vais te chercher ce qu’il te faut, bouge pas ! »
Tu baissas la tête. En même temps, à part ta fameuse tête, tes yeux, ta bouche – et encore – tu ne pouvais pas vraiment bouger grand chose... En fait, tu ne pouvais rien bouger d'autre. A peine, du moins. Tu le pouvais un peu, mais c'était douloureux, et cela ressemblait d'avantage à des réactions nerveuses. Tu voulais essuyer tes yeux pour y voir quelque chose, mais bouger ta main te faisait horriblement mal. Hypothermie. Tu ne vis pas la rousse partir, ni revenir, mais cela fut prompt – n'avait elle pas eu mal, ensuite, alors pourquoi se dépêcher... ? Tu te crispas un peu – et rebelote, ce que cela pouvait faire maaal. Puis Alex vint s'occuper de toi, t'enlever la neige – fondue – des cheveux, te couvrir d'une grosse couette bien chaude. Tu ne retins pas un petit sourire de soulagement ni tes tremblements qui étaient de toute manière incontrôlables.
« Voilà, bien au chaud, tu as soif ? Ou peut être faim ? »
Tu n'y voyais pas grand chose, donc, avec tes larmes, mais tu arrivas à distinguer la rousse d'asseoir. Tu devinas qu'elle enlevait son appareil car sûrement la douleur devait l'assaillir, et tu te mordis à nouveau la lèvre – à la différence près que cette fois, un léger goût métallique vint emplir ta bouche, signe que tu t'étais mordu au sang la lèvre. Tu n'avais pourtant pas appliqué tant de force sur ta lèvre, elles étaient justes devenues exagérément fragiles avec le froid, et cela avait suffit. Mais tu ne dis rien, continuant juste de renifler. Tu regardas le calepin ainsi que le stylo qu'elle t'avaient amené, mais n'essaya pas de bouger le moindre muscle.
« Betty…Qu’est-ce qui ne va pas… ? Je veux dire, quelque chose…te turlupine ? Ou peut être autre chose ? »
Tu ne réponds pas, te mures dans ton silence. Tu tournes juste la tête pour fixer avec détermination le mur qui te fait face et sortir ta protectrice de ton champ de vision. Tu ne veux plus deviner ses traits tristes et inquiets, non, bouffés par l'inquiétude que tu provoquais chez elle. C'est toi qui ancrais ce regard dans ce visage triste, profondément triste et, éternellement inquiet par ta faute. Tu baissas les yeux, continuant de pincer les lèvres. Tu boudais. Tu boudais qui ? Toi. C'est bien de se bouder soi-même. Mais c'est Alex, Betty, tu ne peux décidément pas gagner contre elle. Alors elle se replaça dans ton champs de vision, te fixa dans les yeux. Tes lèvres se mirent à trembler tandis que tu retenais de nouveaux sanglots... Qui finirent par dévaler à nouveau tes joues rebondies pour tomber en cascade sur ta couette. Alors, tu te forças, même si c'était douloureux – moins que précédemment cependant – à prendre ton calepin ; elle avait bien souffert, elle, pour te ramener, tu pouvais avoir un peu mal pour t'excuser. Tu attrapas ton calepin, et écrivis moins vite qu'à l'accoutumée du fait du froid qui partait difficilement, continuant de bouffer tes membres.
« Pardon »
Tu ne savais pas quoi dire d'autre, en réalité. Ce qui te turlupinait ? Rien. Ce qu'il s'était passé ? Rien. Ce qui n'allait pas ? Tout. Tout allait mal. Ta poitrine te faisait mal quand tu rentrais dans ta chambre, quand tu regardais tes photos, quand tu allais au manoir, quand tu parlais avec Alex... Tout te faisait mal. Tu n'y arrivais pas, tu n'étais juste pas assez forte. Tu étais juste horriblement faible...
« Tu as eu mal à cause de moi »
Et tu t'en sentais tellement coupable, c'était tellement douloureux de se dire que la seule personne qui se montrait douce et attentionnée à ton égard, tu te devais de la blesser de la sorte. Tu gardais les yeux baissés, en signe de ta honte, de ta culpabilité. Tu n'arrivais pas à croiser son regard, c'était identique à un coup de poignard dans le cœur. Et tu pleurais. Tu continuais de pleurer, incapable de faire autre chose, incapable de te relever. Tellement, tellement faible, tu es, Betty.
« J'ai mal. Je suis rien du tout, je suis nulle, je suis faible, et j'ai perdu ceux que j'aimais »
Tu étais rarement honnête Betty, tu n'aurais jamais dit cela en temps normal. Mais tu avais besoin que l'on t'aide, non ; tu avais besoin qu'Alex t'aide. Alors au bout d'un moment, tu relevas les yeux, et ceux-ci croisèrent ceux inquiets d'Alex. Et tu tendis les bras, en signe que tu voulais un câlin. Tu n'avais pas l'habitude de faire cela, tu ne l'avais même jamais fait. Mais là tout de suite, tu avais besoin que l'on te prenne dans ses bras, que l'on te réconforte.
betty&alex
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Re: La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥] | Ven 27 Mar 2015, 15:37
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Re: La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥] | Dim 05 Avr 2015, 22:43
La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver | flashback
Tu avais besoin de chaleur, besoin de te sentir aimée. Tu avais besoin de te sentir vivante aussi, de sentir ton cœur battre, de te souvenir que là dedans, tout fonctionnait, rien n'était gelé. Tu avais besoin de te sentir vivre. Tu avais besoin que l'on te prenne dans ses bras et te souffle que tout allait bien, tu avais besoin de sentir quelqu'un, de te savoir accompagnée, pas seule. Tu en avais horriblement besoin, comme si cela relevait même de l'existentiel. Tu n'avais pourtant jamais été prise dans des bras, et les actes affectueux, tu y étais totalement inconnue. Tu ne savais rien de tout cela, mais Alex te... Changeait ? Ou alors, tu te brisais juste un petit peu plus, un petit peu trop. Peut être était-ce juste ta limite, et Alex était celle qui était là, un point c'est tout ; peut être aussi, était-ce pour elle que tu craquais, que tu changeais, devenant cette enfant que tu n'avais jamais pu être.
« Tu n’es pas rien Betty, tu es juste un peu perdu c’est tout. Tu n’as pas perdu tout ceux que tu aimais, je suis là, Masaichi est aussi là… Nous sommes comme une petite famille unis, nous sommes ta famille rien qu’a toi. »
Tu fermas les yeux, alors que tu les sentais rougis, te brûlant un peu. Son front contre le tien, tu te laissais bercer par ses paroles. Tu buvais chaque dire, aucun sourire aux lèvres, tes traits s'adoucissant justes, ton corps se détendant, te décrispant. Tu te mordis l'intérieur de la joue alors que de nouveaux sanglots remontaient jusqu'à tes cils, mais tu ne fis rien de plus. Tu n'étais pas bien ainsi – mais tu n'étais pas mal non plus. Tu te sentais mal, fébrile, mais en même temps, sa chaleur te berçait, te réconfortait, t'apaisait. Alex avait le don de t'apaiser. Calmer tes tourments, les étouffer, mais ce avec la plus grande tendresse qui soit. Tu te blottis légèrement, timidement, dans ses bras, cherchant presque là à te nourrir de sa chaleur réconfortante, maternelle. Tu n'avais jamais eu de mère. Était-ce cela, une mère ? Était-ce cela, qui te manquait tant ? Était-ce cela, que tu cherchais ardemment chez la rousse ?
« Donc ne t’en fait pas… Si tu te fait mal en tombant, je te rattraperais, si tu es perdu dans le noir je t’allumerais une bougie. Je serais toujours là Betty, ne t’en fait pas… Peu importe le temps, peu importe comment ça arrive, je serais là pour toi. »
Tu craquas. Tu te mis à pleurer ; mais pas de ces grosses larmes qui font mal, pas de celles qui vous arrachent le cœur avec. Tu te mis à pleurer comme une gamine qui a un chagrin et qu'une caresse d'une mère suffit à apaiser, tu te mis à pleurer de ces larmes qui se devaient de couler pour guérir. Tu étais heureuse Betty. Cela faisait mal, cela retournait tes plaies, mais en même temps, cela avait quelque chose de délicieux, d'agréablement... géant. C'était le sentiment d'une enfant n'ayant jamais eu le moindre parent qui se retrouvait subitement chouchoutée par une maman. C'était une chaleur qui se répandait partout dans ton petit corps, des larmes qui coulaient sans pouvoir s'arrêter mais sans jamais faire mal, comme si ce n'était qu'un trop qu'il fallait à présent évacuer... Trop de chagrins, trop de douleurs, trop de plaie, qu'elle allait à présent cotiser.
« Alors arrête de pleurer, c’est fini. »
Oui, c'était fini. Tu n'aurais plus mal Betty, tu ne serais plus jamais seule. Elle serait là, à veiller sur toi, son sourire aussi lumineux que le soleil et ses bras grands ouverts. C'était fini. Fini. Alors tu pouvais te laisser aller, détendre chacun de tes muscles pour te contenter d'entourer de tes petits bras le corps de l'adulte contre toi, te laisser caresser les cheveux et sentir les larmes cesser peu à peu de couler. Jusqu'à ce que la fatigue ne l'emporte et que tu sentes le sommeil te guider, jusqu'à ce que tes paupières ne soient trop lourdes et ne finissent par se baisser pour laisser Morphée te guidait jusqu'à de doux rêves, loin, loin de cette réalité trop lourdes pour tes frêles épaules d'enfant.
betty&alex
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Re: La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥] |
La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥]