It's dark in here ~ PV Eole

Je restais donc là à l'observer, car c'était quelque chose de distrayant. Le regarder, même quand il perdait la boule, en fait c'était un peu marrant de le voir se débattre avec ses fantômes, tout de même, il était vraiment spécial. Non par son croisement, mais par sa façon d'être, si moi j'étais lunatique, lui c'était bien pire. Dans un sens, il me rassurait un peu à ne pas être normal. Puis au moins j'oubliais un peu ce qui m'avait pesé avant cela. Il disait n'avoir jamais tué, non sans un étirement de sa part avant. Il se disait bien qu rien n'était normal, cela devait être dans sa tête. Le fils du dieu de la guerre n'avait pas besoin d'être un grand bagarreur, il est vrai que mon cousin aimait se battre, mais bon, il n'était pas que brutalité. Sinon Aphrodite est masochiste, je la voyait mal en femme totalement soumise, vraiment pas. Il parlait à nouveau de celle qui l'avait blessé. Je souriais, la vengeance, ce sentiment totalement humain. Il menait à bien des soucis, mais ce n'était mon souci, j'avais même hâte qui retrouve cette salope. Puis il remarquait ma distance, plus qu'une sécurité, je pensais pas que nous étions assez pote pour se rapprocher. Puis si d'autre le verrai, ça serait encore soufflé et mon fils me crierait dessus, alors que bordel, il y avait que dalle. Il avouait son manque de force par rapport à moi ? Je ricanais doucement. Je lui tapais le dos amicalement, preuve que je n'avais pas peur de lui. Avant qu'il me pose la question des enfants. Je riais doucement et tapotais son épaule doucement.

-J'en connais qu'un encore vivant, il se nomme Io, ce gamin est un sacré filou, il est adorable, mais sa gueule d'ange n'as d'égale que sa malice. Sinon, si j'ai d'autres enfants demi-dieu, je ne sais pas vraiment. Si les ne ai pas rencontrés. Sinon, j'ai des enfants qui sont dieux aussi comme Zéphyr ou Borée. Des dieux du vent, c'est moi le maître des courants d'air. La famille divine est grande,on s'y perds.

Je restais proche de lui, mais pas trop, car je voulais me sentir libre de faire ce que je voulais, même jeter un vent froid, si le souhaitait, ou chaud, qu'importe. J'étais content de mes enfants, il étaient formidable, cela devait être de la pure fierté paternelle, mais osef. Mes gosses sont cool, j'avais beau être une divinité mineure, cela devait le faire de m'avoir comme papounet. Bon après je ne pourrai pas vérifier auprès de Zephyr, ni de Io, peut-être que si je demandait à un parfait étranger si le dieu des vents étaient un papa cool, peut-être aurais-je ma réponse. Je haussais les épaules.

-Les dieux ne sont pas souvent au courant qu'ils ont eu des enfants, ils apprennent cela sur le tas. Peut-être que les déesses, elles, sont au courant. J'en sais pas plus que cela, faudra que je demande à Aphrodite.

Ma cousine qui attendait de bonnes nouvelles, en avais-je pour elle ? Sûrement. Avais-je envie de la voir ? Non, pas vraiment, j'avais besoin de me trouver quelques moments avec mes pensées.

Je l'observais, il n'aimait pas le contact, sûrement que c'était à cause d'une raison dont j'ignorais tout. Je haussais doucement les épaules, si monsieur n'aimait pas les contacts, il n'en aurait pas, tout simplement, je ne vais pas me prendre la tête pour ce garçon. Il était spécial. A n'en pas douter, il m'intéressait aussi. Normal, sinon je ne serait peut-être pas resté si longtemps avec lui, il m'apportais la distraction dont j'avais besoin en ce moment. Mes infidélités, on s'en fichait, c'était cool d'être avec lui, tout de même. Il disait qu'il était au courant du fait que nous dieux étions pas au courant. Je soulevais un sourcil, il était ami avec mon fiston, je me demandait si ce dernier allait bien. Je souriais, ce gamin me manquait. Il était marrant. Il disait de même, c'était bien mon fils cela, dans ces actions et sa façon d'agir, de l'imaginer en fille, j'avais un sourire, il était beau, en fille, je n'imaginais même pas, il a du en faire chavirer des cœurs. Il disait que c'était drôle comme coïncidence. Je haussais les épaules.

-Les vents m'ont passé dans cette direction, je suis content de rencontrer un camarade de mon fils ? Je me demande s'il va bien ce masochiste adorable. En tout cas je le reconnais bien là, Io ne peux pas nier être mon fils. Se déguiser en fille, cela m'est arrivé aussi, c'est parfois drôle. Tu as du t'amuser de ces hommes. Trompé par des vêtements, les mortels sont stupides par moments, les dieux aussi, il ne faut pas croire. Est-tu capable de voler, jeune homme, dans un cas comme dans l'autre, je t'invite à faire un tour dans les cieux.

Puis être ami avec Io voulait dire plein de choses, mon fils me ressemblait un eu caractériellement, bien sûr, il avait ce côté masochiste qui me faisait peur. Il serait capable de rencontrer ma femme, et comment elle déteste mes infidélités, il allait risquer sa vie. Je roulais des yeux en y pensant, c'était vraiment une chose que je me devais d'éclaircir à ma chère et tendre, elle ne tuait pas mes enfants ou mes protégés. Vu sa jalousie, elle croirait que moi j'ai envie de faire de l'inceste, dans un sens, elle n'avait pas tord, cela m'avait tenté, mais vu ma situation actuelle, j'en avais pas très envie. Je souriais avant le regarder et reprendre mon vol à quelques centimètre du sol.

-dIo, il me manque un peu.

Difficile à croire quel papa poule je pouvais être devant mes enfants. Bien sûr, j'étais un dieu, je n'avais pas le droit d'être aussi proche de mes enfants que voulu, mais j'avais déjà éviter cette loi pour Zephyr, il était un dieu, grâce à moi et à mon affection. Je me sentais coupable bien sûr en présence de mes héritiers. C'était un sentiment étrange et solide, je pouvais presque le saisir. J'étais content de rencontrer un ami de Io, quand bien même il n'était pas ordinaire, dans un sens, c'était tant mieux. AU moins, mon fils pourrait s'amuser avec ce garçon.

HRP:

Je l'entendais, sa réponse pour mon fils, j'étais content qu'il aille bien, comme j'étais un dieu, je devais faire attention à ne pas trop intervenir dans sa vie, mais je ne pouvais pas m'empêcher de l'adorer. C'était plus fort que moi. Cette fichue loi à la con. Je lui aurait bien tordu le cou, mes enfants avaient besoin de moi, bordel. Je suis pas des plus présent, ouais, je sais, mais je les aime. Il disait qu'en fille, Io était crédible, je pouffais un peu. J'aurai presque en vie de voir cela de mes propres yeux. Il disait avoir le même tempérament que mon fils, c'était comique l'air de rien. Je le trouvais différent, c'était cool que mon enfant se soit trouvé un pote, c'est tout ce qui comptait pour moi. Il me disait que l'entente avait été directe, comme quoi, la situation changeait tout, moi j'étais pas bien du coup, cela c'était mal passer, comme quoi, il n'était pas bon de me croiser en proie à mes doutes. Il était pour bouger un peu, tant mieux. J'avoue que j'avais besoin d'un peu d'air. Je m'approchais de lui. Et appelait les vents, je souriais. Je commençait à avancer. C'était comme cela que je voyais la suite, intimant les lucioles de nous suivre, je volais encore.

-Alors avançons, si tu souhaite voler, je peut te faire voler grâce aux vents. Autant qu'on se bouge un peu, je n'aime pas trop rester immobile.

J'étais comme mon élément, je ne pouvais rester en place trop longtemps sans faire de gros dégâts, comme je pouvais changer de sujet de conversation, sans m'en préoccuper, c'était bizarre tout de même. J'étais comme cela, je me voyais mal être autrement, dans mes changements, j'étais contant dans le fond. Cette pensée était à la fois frustrante et rassurante, je serrai le poing doucement pour avoir que la marche, ou le vol pour la part, puis je me sentais bien là, quand bien même je n'étais pas seul, peut-être avoir une présence m'empêchait de pleurer, de frapper le sol comme un gamin, que je suis parfois, je l'avoue. Je ne trompais plus ma femme, c'était fini, je m'amuserai d'autres choses, je trouverai toujours de quoi me divertir, le monde était vaste, j'avais des choses qui arrivait encore à me surprendre, des rencontres à faire, sans draguer. Cela pouvait être bien. Puis, définitivement, cela pourrait être cool, puis au moins, je n'aurai plus à m'en vouloir pour mes enfants, en avais-je encore ? Peut-être après tout. Je haussais les épaules.

-Une balade nous fera que du bien jeune homme. Dites-moi qu'est que cela fait d'être un animal comme ce cher phénix. Je suis un peu curieux de savoir ce que vous allez me dire. Cet un bel animal, dans mes souvenirs en tout cas ceux qu'il me reste.

Il se rappelait du pouvoir de sa promise, elle ne l'avait pas utilisé, et c'était tant mieux, peut-être avait-elle compris que je partirai avec ses souvenirs en moins. Serait-elle consciente de cela, je l'ignorai.

Hrp:

Il n'aimait pas être immobile trop longtemps, comme moi tiens. On avait donc en commun, vu qu'il était ami avec Io, j'aurai du m'en douter. Je souriais, je mettais les mains dans les poches. Il était étonné que je devine son animal, c'était sûrement mes sens divin qui m'avait permis de deviner ce qu'il était, parce que là j'avais visé juste. Je souriais, je m'étonnais tout de même. Je riais doucement. Il était drôle, je me moquait pas de lui, juste ses réactions que je trouvait très comique. Il insistait pour je laisse tomber les vouvoiements, je l'avais fait par automatisme, il fallait dire que je parlais comme je le voulais. Cela l'énervait que je le fasses, susceptible, vraiment trop susceptible. IL disait que son animal n'était pas si génial, un mortel qui était pas satisfait de sa vie, j'en avais vu des centaines au grand mot. Je le regardait débattre sur le fait qu'il n'était pas aussi badass pour le moment, du moins, au moins, il conscience de son degré de rareté, ce n'était pas tout le monde qui pouvais se prétendre phénix, renaître de ses cendres, cela était pareil pour lui ? Je ne le savais pas. Il me demandait de pas me vexer, je riais doucement.

-Ne t'en fait pas j'ai compris ce que tu me disais, je suis pas con, puis le langage a bien changé depuis le temps que je vis. Pour ton animal, j'ai deviné en voyant ton aura, c'est peut-être débile comme moyen, mais je peux voir ce que les sont par rapport à cela. Je me trompe rarement. Il en faut bien plus pour me vexer. Je suis roux, crois-moi des préjugés, j'en ai plein la gueule. Toi aussi, j'en suis sûr. Ne parlons pas de choses qui nous blesse, tu volera un jour, j'ai hâte de compter parmi les voyageurs du ciel, un jour, qui sais, tu trouvera celle que tu cherche en volant.

J'étais sincère, comme souvent depuis un moment avec ce gamin, bien que je lui fasse griller quelques fusibles. Après tout, je ne peux pas faire grand chose contre mes mots, ils sortent d'eux-même de ma bouche. Ils sont le poison je tente de garder sans trop succès. Puis autant qu'il soit lui-même, pas de chichi quoi, juste deux mecs se baladant en pleine forêt. Rien de plus, rien de moins, ouais, il faisait noir, mais on s'en fichait, on avait les lucioles, pauvres bestioles influencée par mon pouvoir. Je haussais les épaules.

-Mec, je te dire, sois toi-même, te fais pas chier à être ce que n'est pas, toute façon, je repère facilement ceux qui me mentent. Si tu as envie de parler, je te parlerai aussi, c'est comme cela que cela fonctionne normalement non ? Ne t'en fais pas jeune homme, je peux être cool et sympa. Même si c'est un peu ringard ce que je viens de dire, ça crains.

J'étais un dieu qui suivait plus ou moins les modes mortelles, mais je pouvais parier que j'en avais loupé quelques unes.

Loin de faire dans la dentelle, je parlais comme si il était capable de tout encaisser, je n'oubliais qu'il avait ces moments où il n'était pas lui-même. C'était déjà assez impressionnant une fois. Alors une deuxième fois, je n'osais imaginer ce qui allait se passer. Il régissait directement à mes mots, je le provoquait en douceur, assez pour qu'il réagisse pas assez pour qu'il me refasse son coup de l'homme à une personnalité. Cela ne faisait pas vraiment peur, juste que je préférai l'avoir au naturel , il parlait des vérités douloureuses, je sentais mon cœur se serrer à cette idée. Ma femme ne supporterai pas certaines d'entre elles. Je le savais et cela me blessait un peu. Pourtant je gardais mon sourire sur le visage, mon visage laissant passer qu'un vague de de doute sur ce dernier. Puis il me demandais si je pouvais l'aider pour voler, ce n'était pas la première fois fois que j'aidais quelqu'un à la faire Zephyr et ses frères ont été les premiers à avoir profiter de mon maîtrise totale du vent pour voler. Je souriais grandement. Je m'étais pas attendu à avoir aider ce jeune homme mais pourquoi pas, je ne faisais rien de mal, puis ça me plaisait de voler.

-Oui, je peux le faire, t'aider à voler. J'ai déjà testé ma méthode, ne t'en fais pas jeune homme je sais ce que je fais. Si tute sens prêt à me faire confiance, tout ira comme sur des roulettes. Il n'y pas de soucis à se faire, je ne laisse tomber rarement ceux que j'apprends à voler. Mes fils vole bien grâce à moi, pas Io, il ne sait pas le faire lui, même si il été en l'air quelques instants avec moi.

Je gardais mon sourire préparant mes vents, pour lui apprendre à voler, comme quoi j'avais bien fait de me balader, au moins je pouvais aider un jeune volatile à prendre son envol. Cela valait bien plus que n'importe quel trésor à mes yeux. J'étais sensible à ce genre de choses oui, pourtant j'en ai vu des envols, mais à chaque fois une émotion me prenais. Je suis loin d'être une femelette, je trouvais ça beau et unique. Chaque animal avait sa façon de faire, comme les mortels. Parfois, j'étais surpris par certains d'entre eux. C'était assez rigolo que je serve de mentor pour le vol, mais j'étais le dieu du vent, le vol et moi ça faisait deux. Donc je devais être le mieux placé pour l'enseigner. Je l'espère  de tout mon cœur. Je vérifiais mon bandeau avant de faire bouger mon poignet, je sentais le vent sous mes doigts, c'était une sensation familière et grisante pour moi. Mes vents sot toujours là, il e me quitte jamais, même quand je dors.

-Alors Spencer, allons dans une clairière, se prendre un arbre par manque de prudence n'est pas agréable. Pour un premier vol, il faut un endroit plus ou moins dégagé. Je vais t'aider bien sûr, mais le but c'est qu'au final tu puisse voler sans mon aide.