La journée commençait, le soleil s'était levé, tout comme moi. Il faudrait que je veille à changer le rideau, chaque matin, le même rayon vient se poser sur ma paupière encore endormie. Aujourd'hui c'était ma séance "entrainement spécial" : déjeuner rapide, puis entrainement à l'arc toute la matinée jusqu'au midi, ou je pique-niquerais sur place ! Comme j'avais hâte !
Je me levai donc, et relevai mes cheveux en une queue de cheval haute. J'enfilais ensuite un short, comme à mon habitude - qu'est ce qu'il faisait chaud en ce moment d'ailleurs ! déjà qu'en général, mon corps est plus chaud que la moyenne, là je suffoquais ! - et un débardeur rouge, pour être à l'aise. Je mit ensuite mes chaussures de marche, pour être tranquille. Kitsu se frotta contre mes jambes :
- Oui, ne t'inquiètes pas, je t'amène aussi !
Il remua la queue et poussa un petit "miaulement" de satisfaction. Je pris ensuite mes affaires, que j'enfournai dans mon sac et sortis en prenant soin de verrouiller la porte.
Le temps était splendide, pas un nuage à l'horizon. La brise était fraîche, et venais me caresser le visage tout en douceur. J'aimais sentir le vent flottant dans mes longs cheveux le matin. Cela avait quelque chose de très agréable. Je dessinais avec un morceau de craie, une cible sur la roche - oui, car mes flèches de feu avaient tendance à brûler 3 hectares de forêt si je les lançais sur un arbre - je m'installais à 50 mètres plus loin, devant 2 buissons, et armai mon arc. Je$ fermai mon œil gauche, et me concentra sur ma cible. J'inspirais un grand coup et...
*CRAC*
Je sursautais et ma flèche partis de travers. JE me retournai brusquement, et Kitsu qui avait marché sur une branche me regarda avec un air penaud.
*long soupir* - T'es vraiment pas possible...
Soudain, je fut pris d'un mouvement de panique : et si ma flèche avait touché un arbre ! Un incendie pourrait se propager ! Je couru jusqu'à l'endroit où ma flèche était partie, et arriva essoufflée sur les lieux... Je me penchais quelques secondes pour reprendre ma respiration puis relevais la tête : un garçon se tenait là, debout, il avait une légère marque rouge sur la joue.
- Oh non ! Je suis désolée ! Je vous ai touché ?! Je suis vraiment désolée, je dois avoir quelque chose contre les brûlure dans mon sac... *fouille*
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Re: Et le vent se leva... | Sam 29 Nov 2014, 20:51
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▬ « Aujourd'hui, tu es emmerdant Jayd. » « Qu'est-ce qu'il faudrait que je sois pour que tu apprécies une journée en ma compagnie ? » ▬ « T'es un merdeur, j'apprécies toujours les journées en ta compagnie, mais pas aujourd'hui. Je vais aller me balader dans la forêt de l'île, viens me rejoindre lorsque tu en auras envie, si tu en as envie. »
L'adolescent s'éclipsa dans un claquement de doigt peu gracieux, la poussière dorée tomba sur son passage alors qu'il s'enveloppait de la noirceur de ladite forêt. En ce début de journée, la forêt était déjà plongée dans les ténèbres. Existait-il un seul moment dans la journée où le noir ne faisait pas office de seule lumière. Différents rayons lumineux réussissaient à passer entre les arbres garnis de feuilles à ce moment de l'année, ils étaient peu nombreux, mais faisait tout de même naître une lueur de clarté dans cette forêt. Il était pieds nus tandis qu'il déambulait à travers les arbres, il laissait ses orteils se prendre dans les racines, marcher sur les feuilles mortes, dans l'herbe et la terre. Zephyr poussa un très long soupire, mais continua sa route jusqu'à entendre un bruit d'eau. Il y avait une rivière pas très loin, le jeune homme se mit en quête de cette dernière en silence. Il n'y avait pratiquement aucun bruit dans la forêt de l'île, mais l'adolescent sentait l'eau qui coulait très près de lui. Il sentait le vent qui gonflait dans les airs, il le sentait ramper sur sa peau alors qu'il s'approchait du courant. Il ne s'arrêta que lorsqu'il se sentit très près de l'eau qui roulait doucement en descendant la pente qui se lançait peut-être dans un étang en bas. Il prit une très longue inspiration silencieuse et alla remplir ses mains d'eau qu'il porta jusqu'à ses lèvres : il but quelques gorgées pour laissa le vent guider le petit courant jusqu'où il devait se rendre. Zephyr avait toujours eu un faible pour cet endroit, il avait eu un faible pour la montagne aussi bien qu'il devait toujours la quitter au bout de quelques heures vu le manque considérable d'oxygène. Il entendit quelqu'un s'approcher, mais continua tout de même son chemin. Il n'allait tout de même pas s'arrêter à chaque fois que quelqu'un partagerait l'un des lieux où il était : l'adolescent ne faisait pas partit de ceux qui croient que la forêt n'abrite que des dérangés ou des meurtriers. Du coup, il marcha en silence jusqu'à ce qu'une flèche bondisse devant son regard. Il n'eut pas le temps de reculer assez et la flèche effleura sa joue, brûlant sa chair presque dorée. Il porta la main à sa joue en serrant les dents de douleur, ce n'était pas très agréable comme blessure. Une adolescente arriva à sa hauteur et elle s'excusa automatiquement en fouillant dans ses choses pour trouver de quoi soigner ta vilaine blessure.
▬ « Oh ! Ne t'en fais pas, j'ai déjà vécu bien pire depuis le temps. Tu t'entraînes à l'arc ? » demanda-t'il en oubliant presque la brûlure qui faisait rage sur son visage.
HORS RP » Je suis désolée, j'avais oubliée qu'on avait dit 400 mots, mais je le ferai la prochaine fois, c'est promis. ♥
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Re: Et le vent se leva... | Sam 29 Nov 2014, 21:47
Tandis que je farfouillais dans mon sac, je regardais attentivement le jeune garçon qui se tenait la joue. Cela devait être douloureux. Je connais la chaleur de mes flèches, ce n'est pas agréable pour le commun des mortels. Cependant, il n'avait pas l'air d'un humain, sa peau brillait d'un éclat doré ; il devait venir d'en haut. J’attrapai mon baume spécial brûlure que j'avais confectionné, et en mit un peu sur mon doigt.
- Oh ! Ne t'en fais pas, j'ai déjà vécu bien pire depuis le temps. Tu t'entraînes à l'arc ?
Tandis que je lui étalait doucement ce baume spécial, je lui répondit :
- Oui, je m’entraîne très souvent, pour garder la forme si je puis dire. Ça va cela ne fait pas trop mal ?
Je faisais bien attention à ne pas y aller trop fort, je ne voulais pas lui faire encore plus mal. Kitsu sortit d'un buisson, tout penaud. Il alla vers le jeune homme et se frotta contre ses jambes, pour s'excuser. J'essuyais mon doigt, et rangeais mon « matériel de premier secours » dans mon sac.
- Normalement tu n'auras plus rien dès ce soir, ce truc est plutôt efficace. Encore désolée !
Je caressais ensuite la tête de Kitsu, qui n'aimait vraiment pas blesser les gens. Secoua ses poils roux, et couru chasser les papillons. Il bondissais en long, en large et en travers, en essayant d'en chopper un -ce qui bien entendu n'arrivait jamais. Je remis mon sac en place sur mes épaules et alla me rincer le visage dans le cours d'eau qui était là. Le soleil pointait haut dans le ciel, il devait être aux alentours de midi. Je me relevai et demanda au jeune homme :
- Bon, vu que je t'ai blessé, je me dois de t'offrir quelque chose pour me faire pardonner. J'ai préparer quelques sandwich pour ce midi, voudrais-tu les partager avec moi ?
Je n'aimait pas être responsable de quelque chose et ne rien faire pour m'excuser. C'était la moindre des choses que de partager mon repas avec lui. Bien que cela était un temps soit peu frugal, c'était toujours ça de gagné. Et puis je ne refusais pas un peu de compagnie. Moi qui était souvent seule, j’appréciais grandement la compagnie de quelqu'un. Il n'avait pas l'air méchant en plus, ce garçon. Enfin, ce n'avais pas l'air d’être un garçon normal, mais je m'en fichais un peu.
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Re: Et le vent se leva... | Dim 30 Nov 2014, 15:59
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Le jeune homme ne bougea pas d'un iota tandis qu'elle appliquait un baume sur sa joue qui avait été brûlée et éraflé par la flèche de la jeune femme. Il ne voulait pas qu'elle soit encore plus mal à l'aise - parce qu'elle lui avait occasionné de la douleur - alors il ne fit même pas mine de souffrir. Il la regardait avec beaucoup d'attention alors qu'elle terminait d'étendre la crème, puis il sentit un mouvement à ses pieds. Il attendit bien patiemment qu'elle ait terminé et baissa les yeux vers un chat roux qui se frottait sur ses jambes - probablement l'affilié de la charmante demoiselle.
▬ « Plus rien ce soir ? Déjà ? Ce truc est vraiment magique ! » lâcha-t'il avec un grand sourire aux lèvres.
La majorité des gens sur l'île, des objets sur l'île était puissants, remplis de magie. C'était sans doute pour cela que l'adolescent aimait beaucoup aller sur la terre, il passait beaucoup de temps avec les humains sans pouvoirs afin d'acquérir des connaissances très basiques. Il regardait la demoiselle replacer ses choses, puis son sac. Il ne savait pas ce qu'il devait dire, devait-il s'en aller ? Dans le doute, s'abstenir. Il resta là, dans le plus grand des silences alors qu'on l'invitait à luncher. Il fit un sourire à la demoiselle et acquiesça doucement.
▬ « Si c'est tout ce qui te ferait plaisir, alors je peux bien engloutir un sandwich en ta compagnie. À une seule condition, pourrais-je savoir le prénom de cette charmante jeune dame ? » qu'il avait demandé avec ce même sourire aux lèvres.
Zephyr, il était charmant et gentil, souvent on se faisait de mauvaises impressions à son passage. Il invita la jeune femme à s'asseoir pas très loin du ruisseau, parce que c'était un bel endroit qui méritait qu'on lui accorde un peu plus d'attention. L'adolescent posa ses fesses sur un gros rocher qui était baigné dans la lumière du soleil à cette heure, il était chaud et réconfortant contrairement à la forêt qui l'étouffait un petit peu. Il ferma les yeux et le vent se leva autour, faisant voler ses cheveux dans tous les sens. Il attendit que la demoiselle veuille bien s'asseoir, puis continua de regarder le haut des arbres, son regard passant entre les feuillages. Quelques oiseaux volaient ici et là en quête d'un endroit tranquille où se reposer, voir même pour faire son nid. Jayd apparût près d'eux en moins de deux, il alla se poser sur la tête du jeune homme. L'hirondelle se cala dans le cuir chevelu de zephyr, qui avait levé sa main en direction de ce dernier pour lui caresser sa petite tête plumée.
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Re: Et le vent se leva... | Dim 30 Nov 2014, 21:43
Le jeune garçon me sourit radieusement et accepta ma demande avec joie :
- [...]À une seule condition, pourrais-je savoir le prénom de cette charmante jeune dame ?
- Je m'appelle Malia. Malia T.Vulcan. Le T pour le prénom de ma mère décédée il y a 3 ans maintenant.
Je souriais tristement, regardant mes pieds. Puis je relevai la tête, et dit sur un ton enjoué :
- Mais tout cela c'est du passé ! Il faut aller de l'avant comme on dit !
Il alla s’asseoir sur un rocher non loin de là, à la lumière brûlante du soleil. Le vent se mit à tournoyer autour de lui, ses cheveux argentés virevoltaient au gré des courant d'air chaud. Son regard était porté vers le ciel azur. Je m’asseyais sur l'herbe, non loin de lui. Kitsu s'approcha et se coucha à côté de moi, emmitouflé dans ces trois queues rousses. Il était fatigué d'avoir chassé les papillons. Je sortis le repas du sac, deux sandwich préparé par mes soins. D'habitude je garde le deuxième pour plus tard, mais bon, à occasion spécial menu spécial. Je mangerais moins aujourd'hui ! Je lui tendit le dit sandwich, en souriant. À cet instant, une hirondelle se posa sur sa tête. Je suppose que c'était son affilié. Il leva sa main pour caresser sa toute petite tête. Je fis de même avec mon renardeau, qui poussa un petit soupir de satisfaction.
Je mangeai mon sandwich en regardant le ciel à travers les quelques branches des arbres. Y'avait pas à dire, la nature avait son charme. Une fois fini je me laissais tomber en arrière :
- Aaaaah ! Ça fait du bien de manger quand on a faim, pas vrai ? M'exclamai-je en souriant.
Je fermai les yeux un instant, laissant le vent tiède me caresser le visage, puis je les rouvrit. Je tournai la tête sur le côté et lui demanda :
- Bon sinon, à part ça, c'est quoi ton nom ? Que je sache, je ne te l'ai même pas demandé ! Et tu viens souvent par ici, je pensais être la seul à connaître ce coin pourtant.
Oui, j'avais tendance à beaucoup parler, parfois trop peut être... Je croisai mes bras derrière ma tête, et regardais le ciel, pensive :
- Moi cela fait un peu plus de trois ans que je suis venue ici. Je vivais sur Terre avant. Mais visiblement, on n'avait plus besoin de moi là bas. Enfin bon, je me plais aussi ici, je ne me sens pas vraiment seule, et puis j'ai pu rencontrer Kitsu !
Je souris et continuai :
- La vie n'est pas si mal, tu ne crois pas ?
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Re: Et le vent se leva... | Lun 01 Déc 2014, 15:56
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Le jeune homme attrapa le sandwich avec un petit sourire aux lèvres, il regardait la demoiselle manger le sien, puis elle s'étendit sur le dos. Il arracha un petit bout de pain et alla le porter jusqu'à son hirondelle qui avait un petit faible à propos de cet aliment. Il ne savait plus quoi dire alors il garda le silence et se contenta de laisser le vent gonfler autour de lui, jusqu'à ce que la voix de la charmante demoiselle ne revienne à la charge. Elle ne lui avait pas demandé son prénom, alors le jeune homme s'était contenté de ne rien dire. Elle avait perdu sa mère et le fait d'en parler lui avait fait ressortir des émotions négatives, il lui avait laissé le temps qu'elle avait besoin avant de changer de sujet.
▬ « Je me nomme zephyr et cela fait déjà un très long moment que je me balade sur la forêt de l'île, elle est magnifique et assez fraîche, je la préfère à l'automne, mais ça ne peux pas être l'automne toute l'année. » lança-t'il en rigolant en silence.
Il écouta attentivement ce qu'elle lui racontait sur sa vie d'avant, lorsqu'elle vivait sur la Terre. Zephyr connaissait la vie sur la terre, bien qu'il n'y ait jamais réellement véçue, il avait passé tellement de temps là-bas qu'il connaissait cette vie comme si elle avait été la sienne. L'adolescent ferma les yeux une seconde ou deux avec un sourire en s'imaginant la vie qu'il aurait pu avoir s'il avait été mortel, humain.
▬ « Si. Je trouve aussi que la vie est sacrément belle, bien qu'on en ait tous une très différente. Veux-tu me parler de ta vie avant ? J'ai toujours aimé aller visiter la planète terre, les mortels sont tellement intéressants lorsqu'on les comprend. » dit-il avec un sourire.
Il avait dit le mot « mortel » comme harry potter aurait dit moldu. Ce n'était pas bon signe, puis elle allait bien finir par se rendre compte que cette beauté était une divinité, il ne pourrait pas lui cacher - enfin, il n'avait pas envie de lui cacher. Il n'avait pas honte de faire partie de ce cercle très fermé de dieux. Il avait toujours passé ses vacances sur terre, dans des endroits tropicaux, chauds ou bien froid. L'adolescent avait toujours aimé changer d'endroit, il avait comme objectif de visiter la Terre au grand complet, mais c'est que cette planète est très très grande. Il lui adressa un sourire compatissant alors qu'il relevait la tête vers les feuillages des arbres, le vent tournait toujours autour de lui, parce qu'il possédait un contrôle et que le vent était toujours présent autour de lui.
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Re: Et le vent se leva... | Jeu 04 Déc 2014, 11:52
Je le regardais avec de grands yeux. Il avait ce genre d'aura qu'on ne trouve pas n'importe où. Il me dit :
- Je me nomme zephyr et cela fait déjà un très long moment que je me balade sur la forêt de l'île, elle est magnifique et assez fraîche, je la préfère à l'automne, mais ça ne peux pas être l'automne toute l'année.
Zephyr.... Zephyr... Ce nom me disait quelque chose. Je le détaillait plus attentivement, tandi qu'il me parlait. Je savais que je connaissais ce nom. Je l'avais lu, j'en était certaine.
- J'ai toujours aimé aller visiter la planète terre, les mortels sont tellement intéressants lorsqu'on les comprend.
- AH ! ZEPHYR ! Le dieu du vent de l'ouest ?! J'ai entendu parler de toi ! Enfin, pas tant que ça en fait, mais je savais que j'avais lu ce nom quelque part. Il m'est arrivé de lire les livres des humains, notamment ceux parlant des dieux. Étant une des filles d'Héphaïstos, je voulais savoir ce que l'on racontais sur mon père. Vois-tu, je ne l'ai vu qu'une seule fois dans ma vie. On raconte que les dieux ou demi-dieux n'aiment pas le contact avec les humains. Je trouve ça un peu stupide comme réaction. Je ne me sens pas si différentes des humains dans le fond.
Je souris et rajoutai :
- Je vois que tu ne fais pas partie de ceux qui préfèrent rester dans leur cocons divins, je suis heureuse qu'il éxiste un dieux tel que toi.
Je lui adressai un grand sourire de satisfaction, puis regardais le ciel à travers les quelques branchages qui me cachaient la vue. J'inspirai profondément, et lui raconta mon histoire, enfin, dans les grandes lignes.
- De ce que ma mère m'a dit, je suis née au pie d'un volcan, sur Terre, mais je ne saurais pas du tout te donner d'endroit précis. J'ai passé ma jeunesse et mon adolescence avec elle. À mes dix ans j'ai reçu cet arc – lui dis je en le montrant d'une main – il à la particularité de ne réagit qu'à moi. Ma mère disait que c'était un cadeau de mon père. Je ne l'avais d'ailleurs jamais vu, jusqu'au jour de mes seize ans, ou celui ci me sauva d'un dragon qui m'avait prit en chasse. Ce même dragon a tué ma mère qui voulait me protéger. Alors que je pleurait sa mort, une grande lumière blanche apparut, et mon père, Héphaïstos me poussa à l'intérieur, me disant qu'il fallait que je trouve une personne à protéger, qui me protégera en retour. J'ai longtemps chercher une personne comme celle ci, mais je ne l'ai pas encore trouvée.
Je repris ma respiration, et lui souris :
- M'enfin, je ne perds pas espoir, un jour je rencontrerais cette personne j'en suis sûre !
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Re: Et le vent se leva... | Sam 06 Déc 2014, 14:34
Et le vent se leva ...
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ Ψ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ FT. MALIA VULCAN
Elle parlait beaucoup trop. Le dieu avait du mal à suivre toute la conversation tellement les mots s'ajoutaient les uns après les autres. Ce n'était pas par manque d'écoute, surtout par manque de bol. Il la regardait droit dans les yeux avec un certain sourire aux lèvres, il l'écoutait, mais le cerveau de zephyr était fait autrement de celui des autres. Il réfléchissait à quelque chose, mais ses pensées s'envolaient vers ailleurs. Il avait une seule pensée, puis oops, il pensait maintenant à autre chose jusqu'à ce qu'il en oublie le sujet de départ. Il se mordit la lèvre et se concentra davantage sur ce que disait la jeune femme, parce qu'il voulait la comprendre. Filles d'Héphaïstos, donc. L'adolescent eut un petit sourire, parce qu'un demi-dieu ce n'était pas rare d'en rencontrer sur l'île, ce n'était pas rare d'en rencontrer tout court et leur énergie lui était tellement familière qu'il se rendait compte de leur nature au moment même où il croisait leurs regards. Il se contenta du silence durant quelques secondes avant de se rappeler Héphaïstos ; qui était nulle autre que le mari de la mère de son meilleur ami. Il l'avait vu, plusieurs fois, sans pour autant créer une grande amitié. C'était compliqué, c'était des histoires de dieux. Zephyr haussa finalement les épaules en signe « d'impuissance » face à ce qui se passait ; il n'avait jamais été en mesure de reculer le temps pour y changer quoi que ce soit et le père de la demoiselle ne faisait pas partis des gens qu'il appréciait. Il l'observait alors qu'elle levait les yeux vers les feuilles des arbres - celles qui ne tarderait pas à tomber - puis elle affirma qu'elle était heureuse qu'il existe. Cette pensée réussit à arracher un sourire à l'adolescent qui cessa de la regarder, parce que ça faisait un peu trop insistant à son goût.
▬ « Tu as raison, je ne suis pas le type de dieu qui aime se cloitrer dans son palais dorer et envoyer des serviteurs faire ce que je désire. Enfin, je le serais peut-être si j'avais des serviteurs. » dit-il en riant. « Ce que je veux dire, c'est que j'aime les merveilleuses aventures que je vis sur terre et les mortels sont tellement différents de nous, cela les rend précieux à mes yeux. Je n'oserais pas dire que leur vie est mieux que la nôtre, mais je n'oserais pas dire qu'elle est pire. Tout existence à son lot de joie et son lot de malheur ; j'ai toujours eu l'impression que ceux des dieux étaient toujours amplifiés en puissance dix. » lâcha-t'il avec un peu de regret dans la voix. Ce n'était pas toujours simple d'être un dieu, peu importe ce qu'en pensait la population.
L'adolescent plongea un peu dans ses pensées jusqu'à ce que la demoiselle lui raconte ce qui s'est passé dans sa vie sur Terre. Pour y être allé des centaines de fois depuis le début de son existence, zephyr était en mesure de s'imaginer les plus grands volcans où elle aurait pu naître. Il ne saurait jamais si ce qu'il avait imaginé était vraiment, mais cela n'importait que très peu. Il ferma les yeux une demi-seconde, puis soupira - un soupire très lourd de regret, très lourd de désespoir. Les dieux ne comprendrait jamais. Ils ne pouvaient pas que faire des enfants ici et là sans risquer leurs vies, ils ne comprennaient pas que la vie de leur demi-dieux n'étaient pas rose et que l'absence d'un parent réussissait seulement à créer un vide. Un grand vide quand on considère que la moitié des demi-dieux sont plus semblables à leur parent divin. Il secoua la tête afin de chasser ces mauvaises pensées - bien que véridique.
▬ « Je suis désolé de ce qui est arrivé à ta mère. Je n'oserais pas dire que tous les demi-dieux vivent ce type de tristesse, mais malheureusement, être un dieu - même un demi - n'est pas une tâche facile. On en bave. Tous les jours. C'est sans compter les dieux qui sont fâchés les uns avec les autres parce qu'ils font des enfants ici et là. Putain. » L'adolescent se prit la tête entre les mains, puis un vent chaud vint automatiquement l'entouré alors qu'il tentait de se calmer. « Je n'ai rien contre toi, mais les dieux de l'Olympe ont tendance à me faire fâcher pour un rien. Ils s'envoient en l'air ici et là sur la terre en pensant que ça n'aura aucune conséquence et quand leurs enfants viennent au monde, ils n'ont plus le droit de leur parler. Je n'ai jamais compris pourquoi, mais c'est complètement ridicule si tu veux mon avis. Ton père est quelqu'un de bien, normalement assez fidèle en comparaison avec sa femme. Assez brûlant, mais c'est lui qui crée les plus belles armes. Comme celle-là. » il l'avait dit en pointant son doigt sur l'arc de la jeune femme.
Il s'était presque complètement calmé là, il n'avait pas envie de montrer à quel point la colère d'un dieu - même mineur - pouvait être affreuse.
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Re: Et le vent se leva... | Mar 09 Déc 2014, 21:43
Zephyr m'écouta attentivement jusqu'au bout. Il ne me regardais pas vraiment mais je savais qu'il écoutait mon histoire. Quand j’eus finit il poussa un long soupir de désespoir et mit sa tête dans ses mains. Il m'expliqua à quel point les dieux pouvaient être irresponsable, que faire des enfants à droite à gauche n'était pas forcément une bonne idée. Un vent chaud tourbillonnait lentement autour de lui. Contrairement à celui que j'avais ressenti plus tôt, il semblait emplie de rage et de tristesse. Peut être qu'en tant que dieux il se sentait différents de ses pairs, et éprouvait probablement une certaine amertume ? Le vent chaud se calma, petit à petit, jusqu'à presque s'arrêter. Je me mit assise et posa ma main sur son épaule, lui lançant un regard compatissant, en esquissant un sourire. Que pouvais-je dire ? Même si nous avions tous les deux des côtés divins, j'avais du mal à le comprendre. Je n'avais jamais côtoyé un seul Dieu. Déjà je n'en n'éprouvait pas vraiment le besoin particulier et puis je savais que ceux ci avait une tendance à s'empêcher de visiter le monde des mortels ou même cette île. C'était d'ailleurs une surprise d'être tombée sur Zephyr ici même.
Lorsqu'il désigna mon arc, je souris de bon cœur. J'adorais mon arc, c'était un peu comme un trésor pour moi, ou même, un ami. Il m'avait accompagné partout depuis ma jeunesse. Il avait parfois servit à blesser certes, mais jamais à tuer. J'avais appris à créer des spectacle d'ailleurs avec ça – inspiré des feux d'artifices, comme ils appellent ça sur Terre. D'ailleurs j'avais souvent eu recours à ce genre de tours pour rendre le sourire à quelqu'un de triste. Enfin, je ne pense pas que c'était nécessaire aujourd'hui.
Je me passais la main dans les cheveux, et y trouva une feuille morte, sûrement tombée des arbres, je la regardais un instant puis la fit brûler entre mes doigts. Elle disparu en une petite flammèche, s'évaporant dans les airs. J'aimais bien faire brûler les petites branches et feuilles mortes entre mes mains quand j'en trouvais, cela avait le don de m'apaiser. J'inspirai un grand coup et porta mon regard vers Zephyr. Il avait l'air calmé, tant mieux. Je me relevais, époussetant mes fesses et mes cuisses, et demandai à Zephyr :
- Veux tu faire quelque chose ? Ou aller quelque part ? Ça m'embêterais de te laisser seul d'un coup ! Je n'ai pas grand choses à faire aujourd'hui, je comptais tirer à l'arc à la base, mais finalement je préfère rester un peu avec toi, tu es quelqu'un intéressant !, m'exclamai-je en souriant de bon coeur.
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Re: Et le vent se leva... | Mer 10 Déc 2014, 01:03
A whole new world feat. Malia T. Vulcan
Tu avais besoin d'un moment de gloire ? Tu avais besoin de sauver une princesse ? Dommage qu'elle ne se soit rendu compte de rien, abruti de Dieu. ►Jayd, hirondelle dépressive.
L'adolescent était resté plus ou moins dans le silence. Il voulait absolument éviter d'envenimer ses sentiments ; la colère était celui qui arrivait toujours à le mettre hors de lui au point ou il pouvait faire s'envoler une maison au désir. Il ne bougea pas durant plusieurs secondes en se concentrant davantage sur sa respiration que sur la tête affreuse qu'il devait tirer à cet instant-là. Lorsqu'il fût complètement calmé, zephyr ouvrit les paupières et dirigea ses yeux bleus vers la flamboyante rousse qui était restée à côté de lui sans rien dire. Elle ne comprenait pas à quel point il se sentait différent des dieux de l'Olympe, à quel point - souvent - il se retrouvait seul à fulminer sur des propos divers parce qu'il n'était pas d'accord. En tant que divinité mineure, il n'avait pas tellement son mot à dire et prenait son travail très peu au sérieux, mais il savait ou était la justice et selon lui, elle n'était pas à l'Olympe. Le jeune homme ne considérait pas les « mortels » comme des insectes à écraser, il ne considérait pas que les dieux méritaient des offrandes, méritaient qu'on aille prier devant leur statue au panthéon et il ne croyait pas en l'amour divine. Il avait même commencé à douter de l'amour tout court, puis il avait rencontré Chloris qui lui avait fait redécouvrir ce sentiment qui lui avait manqué avec le temps. En fait, ce qui le répugnait le plus de la part des dieux, c'était l'indifférence face au côté volage de tous et chacun. Zephyr secoua frénétiquement sa tête d'un mouvement indécis afin de chasser ses images, parce que son père était sans nulle doute, l'un des pires mari du monde. Il en avait honte. Souvent. Il sentit une main se déposer sur son épaule et le jeune dieu leva les yeux en direction de la demoiselle. Il lui fit un sourire alors qu'elle laissait glisser sa main jusqu'à ce qu'elle ne le touche plus. Zephyr n'était pas imposant, du moins jusqu'à ce qu'il désire le contraire. Il fronça les sourcils en regardant Malia, ils n'étaient pas seuls dans la forêt et ça ne lui disait rien qui vaille. Il se leva avec beaucoup de délicatesse, il s'approcha un peu plus de la demoiselle et attendit en espérant que ceux qui se rapprochaient partiraient simplement. Ce ne fut pas le cas. Le dieu leur envoya une bourrasque afin de leur montrer le chemin à ne pas franchir, mais ils n'écoutèrent pas ses conseils.
▬ Ferme les yeux et fais-moi confiance. dit-il en lui attrapant la main.
Zephyr claqua des doigts et l'environnement changea sous ses yeux. Maintenant qu'il avait l'habitude, il n'avait plus de nausée à cette vision, mais ceux qui n'étaient pas habitués en avaient à coup sûr s'ils gardaient les yeux ouverts. L'adolescent fronça les sourcils en regardant autour d'eux, ils étaient près d'un très grand étang et au loin, il pouvait apercevoir un temple. Il se concentra et réalisa qu'il avait transporté la demoiselle jusqu'au Japon - parce qu'il n'avait pas eu le temps de réfléchir à une meilleure destination vacances - mais c'était mieux que d'être resté sur l'île. La forêt avait toujours été un endroit apprécié par les fous, les maniaques, les êtres atteint de la caboche. Il irait voir ceux qui avaient tenté de l'attaquer, pour le moment, il n'avait plus qu'à profiter de l'endroit.
▬ Donc, bienvenue dans le monde asiatique. As-tu déjà visité le Japon ? demanda-t'il comme si rien, parce qu'il était un habitué des virées dans des mondes qu'il apprenait maintenant à connaître - c'était la faute à Eros.
N'empêche, la vue était magnifique et donnait envie de se jeter à l'eau.